L’hypothèse de Sassou, plus grand commun diviseur jamais connu, reste à jamais fondée en théorie et en pratique.
« Les bons comptes font des bons amis » dit un adage populaire. Au Congo-Brazzaville, Sassou Nguesso, Guy Brice Parfait Kolelas et Pascal Tsaty Mabiala, trois bons amis font des bons coups. Mais, pas forcément des bons comptes. Si, les comptes de Pascal Tsaty Mabiala et Guy Brice Parfait Kolelas sont bien garnis, en revanche, pour les populations du Congo-Brazzaville qui vivent au gré des contre-coups, le compte n’y est pas.
Sur le terrain politique, les trois hommes sont à la fois alliés mais aussi concurrents. Et, à tous les coups, jusque-là, c’est le khalife d’Oyo Denis Sassou Nguesso qui l’emporte. Pascal Tsaty Mabiala et Guy Brice Parfait Kolelas sont les deux candidats à la présidentielle de 2016 qui ont été les premiers à reconnaitre la victoire volée de Denis Sassou Nguesso. Ce n’est pas anodin. La suite des événements est significative. Ils accompagnent Sassou dans sa forfaiture. Pascal Tsaty Mabiala, dont le congrès du parti UPADS a été financé à hauteur de 400 millions de francs CFA par Denis Sassou Nguesso dixit Kinioumbi Kia Mboungou qui condamne l’idée de signer un pacte majorité-opposition aboutissant à un gouvernement d’union nationale, geste qui ne se justifie pas mais entraîne dans sa chute Guy Brice Parfait Kolelas docile comme un mouton de panurge.
Depuis quand un président de la République décide qui sera le leader de l’opposition dans son pays si ce n’est pour vouloir décider à la place dudit leader ? Or, au Congo-Brazzaville, c’est ce que Denis Sassou Nguesso a fait. Pascal Tsaty Mabiala a entériné sa propre dépossession du pouvoir et Guy Brice Parfait Kolelas l’a notifié en signant le 23 juin 2018 le mémorandum de l’opposition au Palais des Congrès envahi littéralement par les seuls militants et sympathisants de l’UDH Yuki survoltés, chantant à tue-tête. En effet, le député de Loudima, Tsaty Mabiala, ne mobilise plus depuis qu’il est accusé d’intelligence avec l’homme d’Edou-Penda. Pendant que le successeur de Lissouba (Pascal Tsaty Mabiala) est boudé par les siens, Guy Brice Parfait Kolelas est, lui, suivi dans ses élucubrations par les militants de l’UDH Yuki dépourvus de tout esprit critique. Ils devraient cesser d’avoir des yeux de Chimène pour leur leader politique. Pascal Tsaty Mabiala est désavoué par les militants de l’UPADS. Guy Brice Parfait Kolelas conserve la confiance et l’adhésion des militants de l’UDH Yuki. Pourquoi et comment ?
Affectio politicus
Il existe le Guy Brice Parfait Kolelas des champs qui est auréolé et le Guy Brice Parfait Kolelas des villes qui est décrié. Les militants et les sympathisants de l’UDH Yuki, majoritairement originaires de la région du Pool, entretiennent une relation fusionnelle et affective avec le leader de leur formation politique. C’est l’affectio « L’affectio politicus ». « L’affectio politicus » serait en politique ce que « l’affectio societatis » est dans l’entreprise. « L’affectio societatis », est une locution d’origine latine qui désigne l’élément intentionnel indispensable à la formation du lien qui unit les personnes qui ont décidé de participer au capital d’une société qu’elle soit civile ou commerciale. L’existence de l’« affectio societatis » permet de distinguer la société, des syndicats de copropriétaires ou de certains groupements ou même des indivisions qui se forment sans cette volonté d’investir en commun et de partager les bénéfices ou les pertes de l’entreprise. Le même phénomène d’adhésion est observé autour de Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntoumi en dépit des ambiguïtés du personnage et malgré des relations troubles supposées dans la fourniture des armes par le général Ngatsé Nianga Mouala d’après les indiscrétions du Commissaire Mbizi auprès du général Norbert Dabira. André Grenard Matsoua, Bernard Kolelas et André Milongo, tous les trois originaires de la région du Pool, ont bénéficié, en leur temps, de la même adhésion et du même engouement. Le lien affectif politique se vérifie également entre Sassou et les ressortissants de Congo septentrional. La popularité auprès des originaires de la région du Pool de l’Abbé Fulbert Youlou et d’Alphonse Massamba Débat s’est manifestée a posteriori.
Modus operandi
En effet, chacun peut reconnaître chez nous, sans que cela ne soit une critique, le règne dans la vie sociale et politique des solidarités primaires : ethniques, familiales, associatives, etc. C’est que le droit y est défaillant. Défaillance du droit voulue et savamment entretenue, instrumentalisée, non seulement par une classe politique mais aussi et même surtout par toute cette masse de lettrés vivant du parasitisme étatique et qui a intérêt à maintenir le statu quo et à bloquer l’évolution de notre société pour continuer à marginaliser et exploiter l’ignorance de nos va-nu-pieds, du peuple souffrant, peuple aussi bien des villes que des campagnes.
L’illettrisme chez nous relève d’une stratégie d’abrutissement et de domination des populations, le peuple souffrant, le prolétariat ambulant et sédentaire. D’où l’urgence d’une « force légale » qui, d’une part, doit rétablir l’école obligatoire afin que l’instruction ne soit plus un privilège réservé aux profiteurs de la République, l’élite opportuniste et, d’autre part, doit, selon la belle formule de Rousseau, « forcer le citoyen à être libre », c’est-à-dire le contraindre à respecter les lois qu’il a lui-même acceptées (congopage.com, 30 juin 2018).
Travail de sape du Khalife
Sassou Nguesso, monarque resplendissant, a dynamité le MCDDI de Bernard Kolelas, notable rayonnant, désorganisé l’UPADS de Pascal Lissouba, élite monolithe, infiltré le RDPS de Jean-Pierre Thystère Tchicaya, notable flottant, pulvérisé l’IDC-FROCAD, disqualifié les partis revendicatifs de Mathias Dzon, l’homo économicus, de Clément Miérassa et de Guy Romain Kinfoussia, démuni d’affectio politicalis, privé l’UDH Yuki de Guy Brice Parfait Kolelas de groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale, fait de Pascal Tsaty Mabiala le chef de file de l’opposition et, bouquet final, pris le contrôle de l’opposition. Le moins qu’on puisse dire de Sassou est qu’il assume bien le rôle de tyran total intégral ou de phénomène impérial total.
Denis Sassou Nguesso a publié la « short list », expression anglo-saxonne utilisée pour désigner la liste des agences finalistes participant à une compétition (spéculative) organisée par un annonceur. Plusieurs partis politiques viennent d’être supprimer au profit de ceux qui jouent le jeu du pouvoir. Le principe de la qualification ou la disqualification des partis politiques par le gouvernement n’a pas été condamné par Guy Brice Parfait Kolelas et encore moins par Pascal Tsaty Mabiala. Deux supposés opposants, que sont Guy Brice Parfait Kolelas et Pascal Tsaty Mabiala, se sont fédérés pour préparer le semblant de dialogue que va organiser le pouvoir pour tromper la vigilance du FMI et la communauté internationale.
Flop à Kinkala
Le leader du Yuki n’a pas obtenu l’adhésion de la foule à Kinkala contrairement à la liesse et l’ambiance de kermesse observées au Palais des Congrès de Brazzaville. Les militants et les sympathisants l’UDH sont restés dubitatifs. Est-ce le début de la prise de conscience, la rupture de l’affectio politicus ou, pour paraphraser Sony Labou Tansi, le commencement des douleurs des leaders politiques ? L’opération de communication de Guy Brice Parfait Kolelas à Kinkala sur le Conseil national du dialogue n’a pas rencontré un franc-succès. Ce fut un flop du rat des champs ou de campagne que sont supposés être les Kolélas.
Les populations du Congo-Brazzaville devraient s’appuyer sur la concurrence politique en quittant leurs habits de chimères pour revêtir ceux de la réalité en donnant vie à une démocratie débarrassée des serres de l’ethnie, de l’emprise de la tribu ou de la mainmise de la région. Guy Brice Parfait Kolelas et Pascal Tsaty Mabiala parviendront-ils à passer entre l’écorce et le tronc pour asséner un coup d’arrêt à la succession dynastique que mijote Denis Sassou Nguesso ? Sauf coup de Jarnac des deux lascars, les paris sont pris à tous prix.
Benjamin BILOMBOT BITADYS
Le fait ethnique est entrain de se fondre comme le beurre au soleil. Ceux de nos politicards qui en ont fait un fond de commerce n’ont qu’à changer de logiciel, mais je ne sais lequel car à force de surfer sur l’ethnie et le clan, leurs méthodes sont désormais mis à jour.
Les candidatures de Mokoko, Okombi Salissa,la démission de BOWAO, la présence d’Oba dans le giron de l’opposition contre son parent Sassou, le fait que le candidat Mokoko a été prébiscité du nord au sud dénote de cette prise de conscience.
La non l’adhésion de la foule à Kinkala à la présence du leader du Yuki va à coup sûr sur le droit chemin de cette prise de conscience raison pour lesquelles les militants et les sympathisants l’UDH sont restés dubitatifs. Est-ce le début de la prise de conscience? Je n’en doute pas.
Par contre, la liesse et l’ambiance de kermesse observées au Palais des Congrès de Brazzaville n’est que le fruit de la nguirisation où l’on transporte ce que nous appelons les moutons moyennant argent pour venir faire le nombre pour crier et applaudir à tu tête.
L’expérience de la non adhésion à le présence du leader de Yuki à Kinkala est celle que vient de vivre le beau père vice premier ministre et ministre de plusieurs autres ministères à Makoua. Il a transporté sur plus de 600kms de moutons depuis Brazzaville pour faire le nombre sachant qu’à Makoua chacun allait vaguer à ses occupations que de venir l’entendre.
Sassou Nguesso, monarque resplendissant, « peut dynamiter le MCDDI de Bernard Kolelas, notable rayonnant, désorganiser l’UPADS de Pascal Lissouba, élite monolithe, infiltrer le RDPS de Jean-Pierre Thystère Tchicaya, notable flottant, pulvériser l’IDC-FROCAD, disqualifier les partis revendicatifs de Mathias Dzon, l’homo économicus, de Clément Miérassa et de Guy Romain Kinfoussia, démuni d’affectio politicalis, et priver l’UDH Yuki de Guy Brice Parfait Kolelas de groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale pour faire de Pascal Tsaty Mabiala le chef de file de l’opposition et, bouquet final, prendre le contrôle de l’opposition », il sait très bien que le peuple appauvrit face à un monarque qui règne depuis plus de quarante ans ne lui laissera plus de répit jusqu’à son départ inéluctable.
Il sait que son règne va bientôt touché à sa fin malgré le fait qu’il s’accroche à n’importe quelle branche d’arbre dans l’espoir de respirer un peu, il finira par attraper la tête d’un serpent qui le mordra pour que mort s’en suive.
Au lieu que l’illettrisme chez nous, pour ses propres intérêts ait toujours une stratégie d’abrutissement et de domination des populations et du peuple entier souffrant, il grand temps qu’on arrive au stade où l’on devra se ranger résolument du côté du peuple en refusant de se déterminer par rapport à son éthnie à son département à son parti éthnique pour ne voir que la seule cause du Congo qui est notre propiété à nous tous et nous unis.
Sur ce site, nous sommes déjà nombreux à le comprendre même si quelques uns pensent trouver leur salut sur le repli éthnique et clanique.
Il sait que son règne va bientôt touché à sa fin.
Lire,
il sait que son règne va bientôt toucher à sa fin
Je me demande bien en quoi le leader de Yuki parlera à ses militants de la Sangha, Cuvette Ouest, Kouilou des Plateaux et autres coins du Congo.
Bon c’est un parti où on ne doit parler qu’en langue du village. Triste ;;;;;;; Où allons nous??? avec ce type de parti.
Même la population analphabète de Kinkala a comprise , que parfait kolélas est un corrompu du régime barbare Mbochi de sassou . De mémoire parfait comme son père tenaient leurs meeting à la place MOUDONGO de kinkala noire de monde ,là visiblement il peine à rassemblé 100 personnes dont les 3/4 sont arrivés avec lui de Brazzaville . Certains dans la diaspora ont attendus cette bande vidéo où parfait kolélas reconnait de vive voix qu’il est un traître c’est triste . Autrement non on a déformé les propos de kolélas . Donc le mal du pool c’est n’est pas Ntumi plutôt parfait kolélas et son frère Landry.
@oyessi .Le remède à ces partis d’approche ethnique ,c’est le fédéralisme .
Pourquoi ??., Parce que le fédéralisme puise sa force de l’économique …La politique n’ouvre pas des horizons prometteurs aux congolais ,sauf celui de la misère assistée.
Ces partis sont condescendants envers leurs électeurs ,car ils les nourrissent des rêves inaccessibles ,et cela remonte à la création de ces partis sauvages …
Le fédéralisme mettra un coup de balai ,à cette forme de mensonge politique structuré autour d’un messie aveugle ,mais profitant de la naïveté des électeurs ,pour s’en mettre plein les poches …
Cette forme de marchandisation des voix a été le leitmotiv de ces partis sans visions ….
La fin approche .
@ Val de Nantes,
Je respecte toujours les points de vue des autres sauf que quand je ne suis pas convaincu je suis obligé de vous opposer les miens.
En empruntant la définition du petit Larousse illustré; le fédéralisme se définit comme étant « un regroupement des collectivités politiques tendant à accroitre leur solidarité en préservant leur particularisme » ou encore » organisation institutionnelle instituant un partage des pouvoirs entre les institutions fédérales et celles des états membres »
C’est donc un système politique et non économique qui se repose sur l’autonomie des états de la fédération. Si le fédéralisme puise sa force dans l’économie comme vous le dites si bien, c’est d’abord le politique qui s’organise pour mettre en exergue cette économie. Nous savons la qualité des politiques que nous avons et ce n’est pas en les confinant dans des micros états qu’ils changeront.
Le mensonge politique n’est structuré autour d’un messie aveugle que parce que ce messie bénéficie de la complicité des acteurs politiques qui peuvent se retrouver aussi dans les états à fédérés. Et comme dans une fédération il y a un pouvoir central, qui vous dit que ceux ayant en charge ces micros états ne seront pas les pantins du pouvoir central. Nous ne sommes pas en Espagne mon frère Val de Nantes et préservez nous de théories universitaires qui ne cadrent pas avec nos situations surtout quand nous savons d’où vient le mal congolais.
Dans le cas Congo, pouvez vous me dire exactement de quoi sera constituée cette fédération? Si sur la base des Départements qui font l’ossature administrative du Congo, je peux vous dire que je peux rigoler car à l’intérieur des ceux ci les gens ne s’entendent déjà pas entre eux. Du nord au sud, ceux qui ont choisi de faire la politique leur métier se battent à longueur de journée. Même les leaders politiques des départements voisins se regardent en chien de faïence et s’y agrippent comme un chien qui tient un os.
Non le mal congolais est connu: C’est sassou et son clan et ceux du nord au sud qui les soutiennent. Commençons d’abord par les chasser. Après, on verra votre affaire de fédéralisme. Après tout, le pouvoir central ne sera mis en place qu’avec l’aval des états qui la composeront et on verra bien qui sera choisi pour chapeauter la fédération.
Oyessi dit:
« Je me demande bien en quoi le leader de Yuki parlera à ses militants de la Sangha, Cuvette Ouest, Kouilou des Plateaux et autres coins du Congo.
Bon c’est un parti où on ne doit parler qu’en langue du village. Triste ;;;;;;; Où allons nous??? avec ce type de parti.”
Cher Oyessi, vous vous rendez compte de la gravité du fait ethnique. Les choses ont trop peu changé depuis 1957-1959. Que Youlou parle en lari aux militants de son parti en 1959 ou en 1963, on peut essayer de comprendre (cela reste très difficile) ; que Parfait Kolélas parle à ses militants en lari en 2018, cela devient gravement problématique. Malheureusement, cette attitude n’est pas le propre de Yuki ou du MCDDI. Dans les autres partis ethniques c’est la même chose. Regardez la coloration ethnique des organes des partis politiques congolais, vous serez écœuré par leur monochromie. Aucun effort structurel n’est fait pour en sortir. Quand Kolélas parle en lari à ses militants, suppose-t-il que tous sont censés comprendre son idiome paternel ? Je dis bien paternel parce que je crois que sa mère n’était pas lari (je peux me tromper sur ce point). Comment se sentirait un militant mbochi de Yuki ? En existe-t-il d’ailleurs ? Comment Yuki peut-il convaincre les militants de la Sangha ou de la Bouenza ? Avec une base aussi étriquée, comment Kolélas croit-il pouvoir gagner les élections libres et démocratiques au Congo ?
Où allons-nous avec ce genre de partis ? Nulle part sinon dans l’impasse totale. Je sais qu’avec des si on mettrait Paris dans une bouteille. Toutefois, je suis convaincu que sur la base du phénomène Mokoko, on aurait pu rapidement jeter les bases d’un parti national. Malheureusement, les ‘’lieutenants’’ de Mokoko n’ont pas su capitaliser sur ce qui aurait pu être un sursaut à la Macron et son « En Marche ». Au contraire, ils brillent par une coupable léthargie. Certes ils sont tétanisés comme le reste du pays par la violence de la répression, mais cela n’explique pas tout. Mokoko a électrisé Pointe-Noire. L’espoir était immense, la suite est lamentable : une guerre de tranchée entre lieutenants qui offrent à la nation un triste spectacle de division, du pain béni pour le pouvoir. Quand j’ai vu Marc Mapingou, porte-parole de Mokoko à Paris être étripé par les autres partisans de Mokoko, j’ai compris que le Congo était malade de son élite irresponsable.
@ Mon frère Pascal MALANDA
Rien n’est désesperant en réalité cher frère.
Le peuple est en avance sur véreux politiciens Congolais, si tant est qu’on leur donne la marge de manoeuvre dans le choix, dans les actions. Si Kolelas s’était adressé en Kikongo à Kinkala, les populations auraient compris. Mais, lui voulait utliser ce rapprochement ethnique pour attirer la sympathie.
D’ailleurs, on l’a toujours souligné ici, les populations du Grand Niari avaient accordé leurs suffrages à Mokoko en oubliant TSATY MABIALA qu’elles soupçonnaient déja d’être de mèche avec SAssou.
Un autre exemple, après le coup d’Etat sanglant de Sassou de 1997, Mbéri Martin qui l’avait soutenu s’est retrouvé en 8e position lors des legaislatives qui suiaveint à Mouyondzi, censé être son fief. Oui, le epuple n’a pas toujours la mémoire courte.
Par ailleurs, quand tu évoques les soucis de Mapingou face aux politiciens véreux du Nord qui estimaient qu’il n’avait pas le droit de representer MOKOKO alors qu’il y avait un document signé entre lui et le candidat pour en faire son porte parole, c’est là où le bât blesse.
La manipulation ethnique a toujours été le sport favori de nos piliticiens. Et le peuple le sait. Vous ne connaissez pas combien de fois les populations du Pool ont vomi Kolelas qui va leur vendre du Sassou qui en même temps bombarde les paisibles populations de cette région. Pathétique!
Bitadys , avant de dire des choses, il faut avoir la bonne information, la convention s’est bien passée à Brazzaville , tout le monde a bien vu que Guy Brice Parfait Kolelas a drainé beaucoup du monde, il est en phase avec ses militants; A kinkala , il n’a pas tenu un meeting populaire, il a tout simplement , rencontré les cadres de son parti dans la cour du siege de son parti. il n’ya pas eu flop comme vous le dite. si vous trouvez que ce que fait Parfait Kolelas n’est pas bon, pourquoi vous créez pas vos propres partis pour qu’on voit si vous allez drainer du monde comme lui
1. Djess dit :
« Rien n’est désesperant en réalité cher frère. »
Très cher Djess, je sais que nous sommes sur la même longueur d’onde et même plus que tu le penses. Tu le sauras plus tard.
OK, mais il y a des moments où face à l’absurdité ambiante, on est poussé à la déprime.
« Le peuple est en avance sur véreux politiciens Congolais, si tant est qu’on leur donne la marge de manoeuvre dans le choix, dans les actions. »
D’accord, mais uniquement en partie. J’ai assisté à des scènes hallucinantes où le peuple, pendant les présidentielles poussaient à des solutions franchement tribales. Et cela de part et d’autre, au nord et au sud. Combien de fois n’ai-je pas entendu le citoyen lambda au sud dire : « Soutenons Mokoko, c’est le seul capable de nous débarrasser de Sassou. Après, on pourra facilement récupérer le pouvoir. » Combien de fois n’ai-je pas entendu un citoyen lambda dire : « Pourquoi Tsaty ne s’associe-t-il pas à Kolélas pour faire front à Sassou ? à eux deux, ils représentent plus de 2/3 de l’électorat national. A-t-on besoin d’Okombi et de Bowao ?» Du côté du nord, ça ne volait pas plus haut : « On préfère Sassou, parce que ce que les Nibo nous ont fait en 1992-1997, on ne veut plus le revivre. Quant aux Laris, ils nous mangeront crus après ce qu’on leur a fait subir pendant des décennies. »
Djess, je suis sûr que tu as déjà entendu ce genre de propos. D’ailleurs, il y a quelques années, au moment où je faisais ta connaissance, tu m’avais posé une question troublante à propos de mes rapports avec Okombi. Nous baignons tous, consciemment ou inconsciemment dans cette marre tribale qui nous pollue la vie. Heureusement, dans ce débat, j’ai détecté une de tes phrases qui m’ont rassuré sur ta nouvelle lecture des choses. Et tu as raison, il ne faut pas désespérer.
« Par ailleurs, quand tu évoques les soucis de Mapingou face aux politiciens véreux du Nord qui estimaient qu’il n’avait pas le droit de representer MOKOKO alors qu’il y avait un document signé entre lui et le candidat pour en faire son porte parole, c’est là où le bât blesse. »
Non, Djess, si tu étais dans les coulisses, tu aurais constaté que les politiciens véreux n’étaient pas que du Nord, loin de là. Quand le Congolais croit l’affaire pliée, il fait des pieds et des mains pour se positionner. Et il puisera dans n’importe quel arsenal, même le plus puant et odieux pour éloigner ses rivaux.
Mayitoukou dit :
« Bitadys , avant de dire des choses, il faut avoir la bonne information, la convention s’est bien passée à Brazzaville , tout le monde a bien vu que Guy Brice Parfait Kolelas a drainé beaucoup du monde,…»
Cher Mayitoukou, vous touchez là un des paradoxes des Congolais. Nous oublions trop facilement que « la critique est aisée, l’art est difficile. » Kolélas peut avoir tous les défauts du monde et tous les péchés d’Israël, il est l’un des rares politiciens à pouvoir faire se lever plus de 100.000 Congolais à Brazzaville. Le nier est d’une mauvaise foi incurable. Qu’il peine à mobiliser au-delà de son fief que d’aucuns qualifient de fonds de commerce est une autre chose. Une chose est indéniable, le poids d’un leader se juge par sa capacité de mobilisation.
« …il est en phase avec ses militants; »
Sur ce point, j’ai mes réserves. Il y a une dose de messianisme qui complique toute lecture politique sereine dans la région du Pool.
@Djess ,Malanda ,Le fait éthnique est la véritable matrice qui explique les soutiens politiques.
Mapingou n’est pas la seule victime de l’intolérance politique ,il faudrait y ajouter un certain Mabiala de Lyon ,militant des premières heures de Mokoko ,mais dépossédé de la faculté de parler au nom de Mokoko….
Ils ont en commun d’appartenir au Sud du pays .La dernière gesticulation intellectuelle qui a consisté à attribuer cette faculté à Benoît Koukebene est une pirouette provisoire…
Le fait ethnique est un fait social ,selon Le grand ÉMILE DURKHEIM ….et ,donc un sentiment humain ..
Le sud ,au travers de Mokoko pendant l’élection présidentielle ,avait montré qu’il pouvait s’affranchir de la fibre tribale .
Mais ,la réalité tribale reprend ses droits sur nos actes politiques quotidiens…
Soit ,c’est le sud qui avait commis un dol …Soit ,le sud reste politiquement naïf ,nanti ,toujours du monopole de pardon …Ce dont les autres n’ont que faire ….
@oyessi ,Souffrez que je vous dise que ceux qui , avaient institué le régime fédéral dans leur pays ,avaient résolu la primauté de la politique sur l’économie ..
Ce sont des macronistes élus sous l’étiquette de Marche ,qui appliquent la politique de Macron .
Ce sont les fédéralistes élus sous la bannière du fédéralisme ,qui seront appelés à appliquer les règles juridiques fédérales ….
La politique sera un simple moyen ,et non un but ,pour atteindre les objectifs économiques que s’assignera le fédéralisme …
Booster les économies des régions fédérées ,par un investissement massif ,pour une création des richesses régionales participant à la richesse nationale ….
Je comprends que ,cela provoque des demanegements mentaux et matériels chez ,bon nombre congolais ,mais l’appétit fédéral vient en se posant des questions intelligentes ,sans se poser des à -priori ….
@ Cher Val de Nantes,
Je suis parfois têtu de ne pas comprendre que ceux qui sont dans une république aujourd’hui et qui nous montrent toute leur propagation à vouloir tout avoir pour eux puissent demain booster les économies de leurs régions fédérées pour une création des richesses régionales participant à la richesse nationale.
On peut rêver car il est permis de rêver mais avec la qualité des politiques que nous avons, je suis bien en droit de poser des à-priori même si les questions que je pose ne sont pas intelligentes surtout que je n’ai pas l’appétit fédéral.
@ Cher Malanda
D’accord avec vous quand vous écrivez comme ci dessus;
« Cher Oyessi, vous vous rendez compte de la gravité du fait ethnique. Les choses ont trop peu changé depuis 1957-1959. Que Youlou parle en lari aux militants de son parti en 1959 ou en 1963, on peut essayer de comprendre (cela reste très difficile) ; que Parfait Kolélas parle à ses militants en lari en 2018, cela devient gravement problématique. »
Je suis finalement d’avis avec vous que le fait ethnique parti de 1957/1959 continue à nous poursuivre jusqu’à ce jour et c’est très grave que si nos générations ne les combat pas nous ne sortirons jamais de l’auberge.
Je l’ai d’ailleurs vérifié moi même quand, natif du nord Congo, je décide d’aller renouveler ma carte Nationale d’Identité à Louinguis dans le Pool en compagnie de mon ami d’enfance.
J’ai été pris comme un provocateur parce que le capitaine avec son équipe tous ressortissants du Pool chargés de cette opération ne comprennent pas que je vienne jusqu’à Louingui pour venir renouveler ma carte comme si Louingui n’était pas au Congo. Plus triste, ils se sont mis à parler en Lari sans savoir que je comprenais tout.
C’est quand je leur ai répondu que çà ne servait à rien de penser que j’étais infiltré au service du pouvoir et qu’à Louingui je me sentais chez moi parce que Congolais. C’est quand je lui ai raconté la longue histoire de ma famille avec le Pool qu’ils ont compris qu’ils se trompaient sur ma personne.
C’est dire que nous n’avions pas fini de gérer ces tares même nous qui avions tous les instruments intellectuels pour dépasser cette bêtise humaine.