Soixante quatre ans après l’indépendance, le Congo-Brazzaville démontre à la face du monde son incapacité d’assurer la sécurité des habitants, d’attirer les investissements directs étrangers (IDE), de créer les emplois et de gérer efficacement son économie au point d’en appeler le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale afin d’exercer le rôle de gendarme financier du petit pays pétrolier d’Afrique centrale. Décrété en cessation de paiements par le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, l’existence de l’Etat au Congo-Brazzaville dirigé par le khalife d’Oyo, Denis Sassou Nguesso, d’une main de fer dans un gant d’acier, depuis le 5 juin 1997, ressemble fort à un théâtre d’ombres, à un dispositif scénique qui consiste à faire croire à la communauté internationale, et en particulier aux bailleurs de fonds (FMI, Banque Mondiale, l’AFD, Club de Paris, le club de Londres), qu’il existe en face d’eux des organismes obéissant aux mêmes règles que les leurs.
Or rouge à Pierre
« Pierre, sur cette pierre, je bâtirai ma perfidie »
« L’économie du Congo-Brazzaville fortement dépendante des hydrocarbures a été mise en coupe réglée. Les membres du clan Sassou se sont accaparés des pans entiers du système productif. L’or noir pour les Sassou, le bois pour Henri Djombo, le BTP pour Jean-Jacques Bouya et les mines pour Pierre Oba. Sassou-Nguesso et Pierre Oba ont vendu la mine d’Or de Kanga Mitoko dans le département de la Sangha au Rwanda » ( Congo-liberty.com 15/08/2024)
L’ancien Ministre de l’Intérieur et ancien directeur général de la police, Pierre Oba qui adore les pierres précieuses, gère le secteur minier en toute opacité.
« Cuivre na kouzou »
Le cuivre du Congo, c’est une longue histoire. Abraham Constant Ndinga Mbo a retrouvé le filon cuprifère dans l’économie traditionnelle du sud Congo. Le professeur écrit :
- Parti en quête de l’ancien pays du cuivre qui constitua une richesse essentielle avant le XIXe siècle au Congo, et dont la possession fut convoitée par les Européens qui en furent du reste toujours écartés, (…) une réalité est découverte et, les générations d’hommes qui se succédèrent dans le Niari-Djoué cuprifère depuis l’Antiquité sont identifiées. La recherche reconstitue patiemment les migrations des maîtres du cuivre successifs, les Teke présents jusqu’au XVIIIe siècle, puis les Kongo. L’historien établit des chronologies profondes et précises sur la civilisation du cuivre au Congo et présente cette civilisation du cuivre dans ses aspects matériels et socio-culturels.
- « Une histoire des métallurgistes du cuivre dans le Pool et la Bouenza avant le XXe siècle »
Mon peuple meurt faute de connaissances
Les populations du Congo-Brazzaville ignoraient qu’en sus de l’or noir et de l’or vert, le petit émirat d’Afrique centrale exportait l’or rouge, au même titre, mais pas dans les mêmes proportions, que la RD Congo, le Botswana et l’Afrique du sud. Où passait donc cette manne financière ? Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Pierre Oba, ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres du 16 août 2024 trois textes ; les deux premiers d’entre eux sont : des projets de décret portant abrogation de deux décrets datant du 20 juillet 2011 portant respectivement attribution à la société Lulu de deux permis d’exploitation pour les polymétaux, dit « permis Mpassa-Moubiri » pour l’un et « permis Mindouli » pour l’autre, tous les deux situés dans le département du Pool.
Ces abrogations s’expliquent par le non-respect d’un certain nombre d’engagements par la société Lulu, notamment : la non-construction d’une usine de transformation ; l’absence d’un plan d’investissement ; aucune étude de faisabilité ; aucun test de production, etc. Plus grave, la société Lulu a procédé à une exploitation désordonnée aggravée par une exportation massive et illicite du minerai de cuivre, dont elle a par ailleurs fait une fausse déclaration en minorant volontairement la quantité exportée, se limitant à déclarer seulement 7092 tonnes pour chacune des années 2022 et 2023. Cette société n’a pas donné suite aux mises en demeure de l’administration datant d’août 2023. De fait, les deux permis en objet sont désormais retombés dans le domaine public, les pouvoirs publics se réservant la possibilité de mettre en œuvre des mesures financières, civiles et pénales en fonction de l’évolution de ce dossier (Les dépêches de Brazzaville, 17 août 2024 ADIAC.com).
Clair obscur
La région du Pool regorge de cuivre et le Congo-Brazzaville produit et exporte le métal rouge en toute opacité. Quelle est la part des minerais dans le PIB du Congo-Brazzaville ? Quelle est la quantité de tonnes de cuivre produits par le
Congo-Brazzaville depuis 2012 ? Quelle est la part du métal rouge dans le budget du Congo-Brazzaville ? Pourquoi les services de Pierre Oba qui a la mainmise sur les pierres précieuses ont attendu plus d’une dizaine d’années avant de dénoncer cet accord ? Il y a anguille sous roche. Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. Pourquoi l’administration minière a fermé les yeux sur les irrégularités récurrentes de la société extractive Lulu ? Les entreprises asiatiques notamment chinoises se taillent la part du lion dans le secteur minier du Congo-Brazzaville. La Chine absorbe à elle seule pas moins de 40 % du cuivre dans le monde.
Gageons que Pierre Oba serait resté de marbre si et seulement si son compte offshore était toujours approvisionné. La corruption est le sel du système élaboré au Congo-Brazzaville par le fils de « Mama Mouébara ». Le métal rouge est d’autant plus convoité que la capacité de production et l’ouverture de nouvelles mines ne parviennent pas à couvrir l’explosion de la demande mondiale. Le prix de l’or rouge n’en a pas fini de tutoyer les sommets. Et, Denis Sassou Nguesso ainsi que Pierre Oba n’en ont pas fini d’arborer un large sourire.
Benjamin BILOMBOT BITADYS
Diffusé le 21 août 2024, par www.congo-liberty.org
Après on dira que pierre qui roule n’amasse pas mousse. Pierre Oba a galéré depuis Ouenzé. Etudiant, il a raté son parcours universitaire, s’est retrouvé à étudier la répression en Algérie. Pendant sa formation policière il squattera chez son oncle François Obambi. Le flic gringalet se jette corps et âme dans les préparatifs de ce qu’allait devenir le concept d’avenir des Mbochi. Oba a férocement défendu le pouvoir d’Oyo. Il sera récompensé par son comparse Sassou. Normal. Tout travail mérite salaire. Dans son tonitruant parcours il s’approprie au passage un gibier de taille : Maryse Loémbet, une péripatéticienne qui a longtemps sévi à Nice. On dit que le meilleur ami des femmes c’est les diamants. Pierre Oba, devenu escroc en pierres précieuses s’est facilement payé la jolie Maryse la niçoise. On dit banalement que derrière des banqueroutes et autres crimes économiques se trouvent une femme (des femmes). Je me demande avec tous les minerais congolais dont il a fait sa collection privée personnelle, Oba ne se tape pas toutes les femmes du Congo et ne supplante pas son compatriote mbochi Sassou !
56 ans d’un groupe de criminels des descendants d’abbey ivoiriens devenus Mbochi d’Edou-Oyo par assimilation et integration a la tete du Congo.
Dans les budgets du pays on ne parle jamais de l’argent du bois ni des mines.
On ne parle que du petrole.Ce groupuscule de mercenaires a la solde de l’imperialisme international au Congo vole,tue et detruit tout dans ce pays
Le peuple Congolais doit stopper ces criminels par tous les moyens.
le fils du pays
Normalement ce pays n’a pas besoin des investissements etrangers avec tout le pognon qu’il engrange chaque annee de la vente de matieres premieres le Congo peut financer avec fonds propres 99% de projets.Pour ne pas dire presque tous les projets du pays.
Il y a un groupe de criminels,mafieux et voleurs a la tete du pays que le peuple Congolais doit chasser par tous les moyens ensuite faire de reformes approfondies de tous les secteurs de la vie du pays.
A bas la fripouille ivoiro beninoise,ses enfants,sa caste mafieuse,ses ministrons,ses mercenaires Rwandais et sa nomenklatura
@ Mon frangin Bitadys,
Cette opacité économique participe de la volonté d’arrimer le Congo Brazzaville à la misère éternelle.D’où l’idée géniale d’horizontaliser l’économie nationale afin que les régions deviennent des sources de création d’emplois locaux et nationaux..
Le Pool ,de par son exploitation efficiente de ses ressources naturelles, pourrait se constituer un PIB régional ,qui serait une garantie économique et financière au service de son développement.
L’exploitation intelligente de ses ressources naturelles régionales générerait des créations de richesses , lesquelles viendraient construire une économie nationale ,issue de l’addition de ces différents pib régionaux..
La gestion chaotique ,criminelle et a- patriotique de Sassou illustre la nécessité de revoir le modèle économique du pays , lequel serait inscrit dans notre logiciel institutionnel…
Il en va de même de l’exploitation de l’or ,dont l’impact sur le développement économique du pays demeure illisible aux yeux des congolais. Sachant que l’or est un actif monétaire important, Sassou et cie s’ingénient à priver le Congo Brazzaville d’une faculté à disposer de la possibilité de créer une monnaie, dont le taux de change serait favorable à nos transactions commerciales, c’est à dire à nos exportations.. L’or est aussi une sécurité monétaire ,en cas de dépréciation de l’unité monétaire de la monnaie locale… Il suffit de voir les stocks d’or constitués par les banques centrales des pays développés….
Dans le contexte actuel,on pourrait aussi en dire autant du cuivre. Ce métal présente un intérêt international significatif. Son cours sur le marché des métaux montre combien ,il est impératif d’y accorder une valeur économique et financière non négligeable…
Bref, la mafia des métaux précieux contre le Congo Brazzaville prouve à suffisance le caractère criminel du régime de Sassou.
le fils du pays
Le Congo un pays a plusieurs problemes accumules depuis son pseudo independance que les vrais patriotes affronteront pour les resoudre.
Urbanisation arnachique:Une bombe a retardement qu’il faut desamorcer des a present.
Depuis le debut des annees 70 avec le phenomene Yaka noki noki cree par Ngouabi Marien et sa cohorte au pouvoir infame,le Congo connait une urbanisation desordonnee et galopante qui s’est intensifiee avec des annees.
Les grandes villes mal loties et non amenagees comme Brazzaville et Pointe Noire se sont agrandies.La surpopulation dans les zones urbaines, la proliferation des quartiers informels,le chomage eleve et endemique,la mediocrite des services publics, les services publics sous tension et l’exposition au changement climatique ne sont que quelques uns des defis majeurs auxquels les pouvoirs publics, Architectes, Ingenieurs, Urbanistes, economistes et sociologues devront faire face dans les annees a venir.Les villes devraient etre les sources illimitees de creativite et Innovation.Urbanisation rapide et controlee devrait creer de la richesse, du dynamisme et des opportunites d’affaires.Hors ce n’est pas le cas observe au Congo depuis un demi siecle.Il faut panser et repenser les villes et villages du Congo pour limiter l’exode rural.
Il existe un projet elabore par Architecte Demba Ntelo dans les annees 80 pour reorganiser les villages que la fripouille et ses comparses n’ont jamais mis en application.
A bas la fripouille ivoiro beninoise, ses enfants, sa caste mafieuse, ses ministrons, ses mercenaires Rwandais et sa nomenklatura.
Vive le Congo eternel et sa reforme approfondie.
Gloire aux vrais professionnels Congolais de tous les domaines.
Chers compatriotes,
Le congo nous interoge sur le modèle économique qu’il faudrait adopter afin d’optimiser au mieux nos différentes ressources naturelles disséminées au travers de nos territoires..
Le bonheur national dépend de nous ,de notre capacité à nous élever de la bêtise ambiante.
Nous interroger, c’est reconnaître notre ignorance dans la gestion de cette res publica dont certains ont fait un élément par lequel ils transforment leur ascétisme familial en un avantage matériel. C’est le drame congolais !.
L’équation algébrique se présente de la forme le plus simple possible : ax = b ,il s’agit de trouver l’inconnue x .
Or x , c’est le modèle économique dont a besoin le Congo Brazzaville pour son développement économique irréversible.
La solution est vite trouvée : x= b/a , inutile de rêvasser, cette équation s’impose à nous.
Explications :
a = ressources naturelles
b= régions
x = modèle économique.
Cette équation montre la relation causale entre les régions et l’exploitation des ressources naturelles pour instituer un développement économique inclusif.
Tout comme la fameuse équation économique de type keynésien : Y = c + i.
Voilà, en bref, les deux principales équations économiques auxquelles le Congo Brazzaville,de l’après Sassou,se doit de se soumettre pour espérer une véritable mue économique et financière..
Tout nous ramène aux mathématiques. C’est le principe de toutes choses,selon Pythagore, c’est à dire le nombre dont dérive l’Internet ou l’intelligence artificielle. Selon Pythagore,il faudrait faire abstraction de la connaissance sensible pour privilégier la pensée et la réflexion. D’où le modèle économique doit être notre objet de pensée, de réflexion, c’est à dire opérer un effort absolu de travail spirituel..
C’est ce verre de plafond intellectuel qui effraie le Congolais dans sa quête de l’émergence économique et financière..
Comme disait Parmenide » l’être est inengendré » c’est à dire que l’être est toujours est et toujours sera » . C’est de l’ontologie.
C’est très profond ce que nous enseigne ce savant présocratique pour qui » Rien n’existe pas » En termes économiques, il ya un modèle dont nous devons nous inspirer pour amorcer un développement économique qui place le Congo Brazzaville parmi les pays en besoin de développement..
Soyons intelligents et lucides sur notre volonté d’arrimer le Congo Brazzaville à des standards économiques qui régissent des vraies politiques économiques..
Pour l’heure , nous n’y sommes pas. Trop d’obstacles institutionnels et internationaux nous en empêchent tant l’accès au pouvoir est un deal entre le maître et l’esclave..
À moins d’espérer la réalisation matérielle de la dialectique de Hegel, où le maître devient l’esclave de l’esclave… Suivez mon regard !!.