Il contient encore 1 milliard de barils en réserve !
Messieurs les pétroliers, italiens, congolais, l’exploitation de M’Boundi, de 2007 à 2025 vous a fait gagner des milliards de dollars. Presque 1,7 milliard de dollars par an en moyenne de revenus. Ce gisement doit maintenant profiter aux Congolais ! Le tyran Denis Sassou Nguesso s’est suffisamment engraissé avec sa famille, ses concubines et ses amis d’ENI sur ce permis !
Rendez M’Boundi à ses véritables propriétaires : les Congolais !
Le permis onshore Kouilou, sur lequel se situe le Champ de M’Boundi, était à l’origine un rendu d’ELF/Total.
Antérieurement à 1998, l’arrivée des Nguesso dans les affaires pétrolières, le permis pétrolier de Kouilou était en phase de mise en place et d’exploration.
Plus précisément, le Contrat de Partage de Production « KOUILOU » entre la République du Congo et le Groupe ZETAH a été signé le 14 décembre 1996, suite à un (pseudo) appel d’offres lancé en mars 1996. Un décret du 4 avril 1997 a attribué un permis de recherches d’hydrocarbures liquides ou gazeux, appelé permis « KOUILOU », à la société ZETAH-CONGO.
Il n’y a donc pas d’information de découvertes ou de production pour le permis Kouilou avant 1998, car le champ de M’Boundi, situé sur ce permis, n’a été découvert qu’en mai 2001.
https://www.resourcecontracts.org/contract/ocds-591adf-4388708715
Première attribution
Le contrat de partage de production du Champ de M’Boundi, au Congo, a été attribué à la société Zetah Maurel & Prom Congo par le Décret n°2002-248 du 15 juillet 2002. Son dirigeant était Jean-François Hénin, surnommé un temps « le Mozart de la finance ».
La durée du permis d’exploitation M’Boundi mentionne une durée de dix ans, renouvelable une seule fois pour une période de cinq ans. Un paiement d’un bonus de 500.000 dollars était annoncé.
En 2022, au terme du permis d’exploitation déjà renouvelé pour une durée de 5 ans, M’Boundi devait retourner, dans son intégralité, à la République du Congo.
Question importante que l’on se doit de poser : « dans quel cadre juridique le champ pétrolier M’Boundi a-t-il été exploité durant ces 3 dernières années ?
Première cession/acquisition par ENI
Au premier semestre 2007, soit cinq années après l’obtention du permis par Maurel & Prom, M’Boundi a été cédé à ENI.
Durant, quasiment, toute la dernière décennie qui avait précédé cette date, la production pétrolière du Congo a « officiellement » culminé à 250.000 barils/jour malgré la mise en production de nouveaux gisements. TOTAL et ENI ne communiquant nullement sur leurs chiffres de production (sur ordre de Denis Sassou Nguesso et en complicité avec ce dernier). Le nouveau venu, MAUREL & PROM, en décrochant le jackpot de Mboundi s’est mis à déclarer chacune de ses découvertes sur le permis de M’Boundi et sur chacune des augmentations de sa production. Cette dernière s’éleva rapidement de 2000 barils/jour à 67.000 barils/jour, davantage alors que la production déclarée du gisement de Nkossa.

En 2007, ENI paya 1,434 milliard de dollars pour acheter la participation de MAUREL & PROM de 48,6% dans ce gisement. La valorisation de Mboundi s’élevait donc à près de 3 milliards de dollars, attribué rappelons-le pour 500.000 dollars avec une participation quasiment nulle de la SNPC (6%). Les Emirats arabes, tellement en vogue maintenant, n’ont jamais concédé d’exploitation pétrolière sans un intérêt national situé entre 50 et 60%. L’Angola et la Guinée Equatoriale non plus !
Seconde cession/acquisition par ENI
Le 11 décembre 2007, Eni fit une offre ferme de 3,5 milliards de dollars pour la cession complète de toutes les actions, toutes activités et tous actifs confondus, de Burren Energy. L’opération a été validée et bouclée le13 février 2008. La motivation première du pétrolier italien reposait sur les 37% que Burren Energy détenait dans MBoundi. Par cette acquisition, ENI opérateur de Mboundi contrôlait 85,6% de ce champ pétrolier.

ENI a donc mobilisé 5 milliards de dollars pour contrôler un permis pétrolier bradé par la République du Congo.
Vraisemblablement, à la même époque, les 2% détenus par SOCOFRAN vinrent s’ajouter au contrôle d’ENI pour un montant de 90 millions de dollars.
Troisième cession par Tullow Oil PLC/acquisition par KNOC
Le 1er février 2008, à peine quelques semaines après l’acquisition de Burren Energy par ENI, pour s’emparer des actions détenues dans le permis M’Boundi, un autre actionnaire de ce permis, Tullow Oil PLC, en a cédé la participation qu’il y détenait. C’est le Sud-coréen KNOC (Korea National Oil Co) qui, contre 435 millions de dollars, se porta acquéreur des 11% détenus par Tullow.
Cette transaction a alors valorisé le permis pétrolier de M’Boundi à 4 milliards de dollars : soit un milliard de dollars de plus que la précédente valorisation de décembre 2007.

Le bénéfice pour l’Etat congolais en était, apparemment, quasiment nul !
Pour le Peuple congolais la prise de contrôle par ENI du champ pétrolier de M’Boundi renforça l’opacité de sa production. Maurel & Prom par ses découvertes successives dérangeait trop les décideurs congolais qui préfèrent de beaucoup une discrétion totale pour opérer leurs détournements.
Anomalies marquantes
Le profit exceptionnel réalisé par MAUREL & PROM dans la vente des droits sur le permis MBoundi aurait dû être taxé à 38% et rapporter près de 500 millions de dollars à la République du Congo. Rien n’a été payé….! Fabio Ottonello, ex-Consul de Gênes, et alors époux de Cendrine Sassou-Nguesso, avec cette dernière ont été des lobbyistes très actifs auprès de l’Assemblée Nationale congolaise. Les législateurs ont, contre quelques jetons (fournis par qui ?), soustrait très officiellement à l’impôt ce bénéfice exceptionnel. Les honoraires de ce couple auraient dépassé les 150 millions de dollars. La République du Congo est-elle un paradis fiscal ? C’est plutôt un État mafieux gangréné par la corruption !
Il faut noter également que ce gisement bénéficie, dans son contrat de Partage-Production d’un Profit oil incroyablement défavorable au Congo : 25% pour le Congo, 75% pour ENI. Le contraire s’impose normalement. Certaines années, cela pouvait représenter des centaines de millions de dollars, perdues pour l’Etat congolais.
– Les autres cessions acquisitions se sont opérées sûrement dans des prises de contrôle de structures légales, comme celle décrite pour les parts détenues par Burren Energy et par Tullow Oil PLC.
– En 2018, dans le tableau des permis opérés au Congo par la SNPC, en extrait ci-dessous, la présentation des intérêts représentés dans M’Boundi est fausse ou incomplète. Tullow apparaît avec 11% correctement, le véritable propriétaire en étant le Coréen KNOC ou tout autre structure qui aurait pu se substituer ; Burren est passée de 37% à 25% et ENI de 48,6 à 46%. La SNPC ne compte que pour 6%. Manquent à l’appel : 12% car le total des participations déclarées n’est que de 88%. Dans quelle poche sont-ils tombés ?

– La transaction entre Maurel & Prom et ENI s’est effectuée sur la base d’environ 29,506 millions le « pourcent » de M’Boundi. Soit un total de 1,434 millions de dollars pour les 48,6%.
Celle entre Socofran et ENi s’est située à 45 millions le pourcent (2% pour 90 millions de dollars). Un prix supérieur de 33% à celui payé à Maurel & Prom. Peut-être pour tenir compte des impôts à payer au Trésor Public congolais ? Ou bien était-ce pour assurer un petit excédent d’huile dans les bonnes relations des dirigeants des deux sociétés ?

– Le secret de la production pétrolière au Congo a toujours été strictement respecté par TOTAL, ENI et PERENCO. Les 85% de M’Boundi entre les mains d’ENI sont passés directement à la trappe de la communication nationale congolaise.
En 2008, grâce à M’Boundi, la production nette en faveur d’ENI, en République du Congo, s’est élevée à 98000 barils/jour : soit une trentaine de milliers de barils/jour qui ont été ajoutés par rapport à l’année précédente. L’hypothèse d’une production d’environ 60.000 barils/jour au total pour M’Boundi est à retenir, avant redevances et autres charges et provisions.
– Au cours des 18 dernières années, avec une production moyenne de 60 000 barils/jour, 388 millions de barils ont pu être produits au total. Il reste donc 1 milliards de barils résiduels encore en réserve. Durant ces dix-huit dernières années, le prix moyen du baril de Brent a été de 77,42$. Les recettes totales peuvent ainsi être estimées à plus de 30 milliards de dollars! Bien plus de la moitié de ce montant est entrée dans les caisses d’ENI-opérateur.
Que vaut M’Boundi ?
En se basant, sur le prix payé en 2007 par ENI, et en tenant compte de la diminution des réserves, le prix minimum doit tourner autour de 2 milliards de dollars, estimation « basse ». En réalité cela vaudrait plus du double.
Les voyous qui gère le pétrole congolais, avec Denis Sassou Nguesso à leur tête, ne s’étaient pas gênés de brader le permis KLL II. Avec 530 millions de barils en réserve, il a été cédé à la société de François Perrodo, PERENCO aux Bahamas, le 17 avril 2020, contre un ridicule bonus de 50 millions de dollars ; il est vrai en contrepartie d’une entrée du Contenu Local (AOGC et PetroCongo) à hauteur de 25%.
Selon la démonstration qui vient d’être faite, concernant Mboundi, le prix du renouvellement du permis de KLL II, en estimation basse, aurait dû tourner aux environs d’1 milliard de dollars !
Dans le schéma entrevu, et en cours de réalisation par le gang des pillards congolais et italiens (les autres complices de Sassou Nguesso ne valent pas mieux), l’appropriation s’effectuera contre Zéro FCFA, Zéro Dollar, Zéro Euro.
Un partenariat gagnant-gagnant comme l’affirmait, il n’y a pas si longtemps, Madame Giorgia Meloni.
Les Congolaises, les Congolais, ne doivent pas permettre que cette escroquerie, une fois encore, se concrétise. Il est temps de relever la tête ! Il est temps de mettre un terme aux pillages de nos ressources et de nos richesses.
Hector Captagon
Diffusé le 03 juillet 2025, par www.congo-liberty.org
A Mr Hector Captagon.Cela fait cinquante sept ans que ces gens volent l’argent du tresor public.Ils ont initie le vol des deniers publics sous Ngouabi leur bienfaiteur.
Avez vous deja pose la question de savoir ou etait parti le cheque d’un milliard de la rente petroliere remis a Ngouabi par les petroliers?.L’argent qu’il gardait encore jusqu’a son elimination physique le 18 Mars 1977.par ceux qu’il avait fait des promotions bidons.
Comment pouvez vous empecher ces gens de prendre ce puit alors que la fripouille,ses enfants et petits enfants ont.des puits de petrole individuellement.
A mon avis c’est seulement en les degageant du plancher de la maniere la plus forte qu’on pourra les empecher de continuer a s’accaparer de la rente petroliere et la gaspiller dans les futilites au lieu de travailler pour l’interet de toutes les populations congolaises et batir ce pays correctement.
@Le Fils du Pays
Le chèque des pétroliers en mars 1977 était en FCFA. Les milliards dont il est question dans l’article sont en US dollars soit au cours actuel : 556 FCFA pour un dollar.
M’Boundi rapporte à lui seul environ 1000 milliards de FCFA par an.
Au Congo nous avons une bonne vingtaine de puis qui rapportent chacun 1/3 ou la moitié de ce permis. D’autres comme Moho deux fois plus ou presque.
@Ange Diawara vous avez raison les sommes dont l’auteur de cet article parle sont en dollars Us.J’ai parle du cheque d’un milliard en cfa qui avait ete remis a Ngouabi par les petroliers c’est tout simplement pour montrer le niveau du vol des deniers publics par la fripouille et sa cohorte ainsi les longues annees qu’ils pratiquent ce crime impuni.Le vol d’argent du congo est devenu leur seconde nature.Donc peu importe en quelles devises se trouvent l’argent du congo ils vont toujours le.voler.
Lui,sa femme,ses enfants et petits enfants ont respectivement et individuellements des puits de petrole.Quand ces enfants et petits enfants narguent les congolais que ce pays est leur propriete privee.Allez y comprendre vous meme.Ce cancre,sa caste mafieuse,sa nomenklatura et ses courtisans doivent etre chasses du congo par les methodes brutales.Ces gens n’ont aucune once d’amour pour les populations congolaises qu’ils maltraitent depuis plus d’un demi siecle.Tout l’argent du pays est siphonne chaque annee par les gens du pct.Jusqu’a quand le peuple congolais assistera et supportera cette mauvaise maniere de faire de ces gens du Pct qui ruinent le pays.
@ Hector Capton vous risquez d’etre decourage d’apprendre dans les jours a venir que ce puit de petrole est deja entre les mains de la fripouille et sa bande.