La République Populaire du Congo, depuis l’entrée en scène de Sassou Nguesso, en 1979, a toujours été un lieu d’accueil privilégié des représentants de groupes rebelles ou terroristes ; du Hezbollah ou d’ex-Seleka comme Abdoulaye Miskine. Historiquement tous les mouvements de libération africains ont été bien accueillis à Brazzaville, du MPLA pour l’Angola à la SWAPO de la Namibie. Avec une ambassade de Palestine installée depuis longtemps de notre côté du fleuve Congo, Sassou Nguesso cultivait, avec Yasser Arafat, une relation presque aussi étroite que celle qu’il entretenait avec le Guide libyen, Mouammar Kadhafi.
Israël n’a jamais connu la moindre représentation, diplomatique ou consulaire sous ses présidences usurpées. L’Israélien n’a jamais été en vérité sa tasse de thé et le natif d’Oyo n’a réellement fréquenté le milieu juif que par intérêt financier ou politique… lorsque ce dernier était incontournable ! En dehors de ces circonstances bien précises, Denis Sassou Nguesso affichait une distance sournoise avec l’Etat juif et des positions anti-sionistes extrêmes, très proches de ses amis du Hezbollah.. Pas vraiment le grand amour ! Et si un Juif, sans protection apparente, venait à s’installer au Congo, Denis Sassou Nguesso prenait un plaisir fou à le dépouiller …!
Durant sa traversée du désert, à Paris de 1995 à 1997, l’installation d’instructeurs israéliens à Aubeville, près de Madingou dans la Bouenza, n’avait fait qu’attiser son ressentiment naturel. Ironie du sort et du lieu, Aubeville avait été créé par un chef de la résistance française, le Commandant Maurice Dupont (grand Monsieur), célèbre pour ses faits d’armes durant la Seconde guerre mondiale dans le département de l’Aube. Sur cette concession de 2000 hectares avec un groupe de jeunes troyens, en 1947, une exploitation collective calquée sur le modèle du Kibboutz avait été tentée, malheureusement sans succès.
Pascal Lissouba, s’était approprié l’endroit et s’en était servi pour la formation armée de sa brigade dite « Réserve ministérielle », formée et encadrée par des anciens soldats et officiers de Tsahal regroupés dans une société privée. Leur patron était un héros de guerre israélien, M. L., jeune général retraité.. Des yeux bleu-acier qui interdisaient tout regard sur son bras manquant, il s’était vite imposé comme un chef absolu de Brazzaville à Pointe Noire….
Au printemps 1998, ce général envoya à Sassou Nguesso, le vainqueur de la guerre [qu’il aurait perdue sans le concours décisif de Jacques Chirac et des Angolais], sa facture pour matériels vendus et services rendus au camp des perdants de Pascal Lissouba ; un montant total de Huit millions de dollars (8.000.000 $). Sassou, et Pierre Oba qui s’occupait de ce genre d’affaires, lui dirent de venir à Brazzaville pour se faire payer. Entre temps, tout mouvement d’officiels congolais était suivi à la trace par les amis (du Mossad) de ce créancier israélien peu commun. Au mois de mai 1998, le Général Yves Motandeau envoya un émissaire auprès d’Israel Aircraft Industries pour faire réparer les Antonov achetés par Pascal Lissouba. C’était un avocat franco-israélien qui s’était très discrètement chargé de la mise en relation. Dès l’arrivée à Tel Aviv de l’envoyé de Motandeau, le général aux yeux bleus était face à lui dans le hall de l’Hôtel Hilton. Son message était simple et clair : “il ira à Brazzaville pour récupérer l’argent qui lui était dû. Il n’avait ni peur de Sassou, ni de Pierre Oba !” Le message fut transmis. Le Général israélien tint parole. Grande première dans l’histoire universelle : le camp du vainqueur (Sassou Nguesso) réglait les factures d’armements et autres services du camp des vaincus (Lissouba). Sassou Nguesso, ni Pierre Oba d’ailleurs, n’ont eu le courage de refuser de payer l’Israélien….Ce dernier installa alors, aux Etats-Unis, une société qui devint leader dans un domaine spécifique de la sécurité.
En février 2014, au prétexte d’un mariage à Eilat, le dictateur congolais bénéficia de l’organisation, à son intention personnelle, d’un mini-salon de la sécurité et des technologies israéliennes destinées à l’exportation. Shimon Peres honora de sa présence le mariage prétexte à la venue du dictateur congolais. Etait-ce aussi une simple coïncidence si, en juillet 2015, le Prix Nobel de la Paix israélien avait accepté de participer au Forum Forbes à Brazzaville ? Tout comme la présence, il y a quelques semaines encore à Brazzaville, du général israélien ex-aubevillois ?
Business is business. Dans les pays du Golfe Persique, ces arrangements sont monnaie courante. Les Israéliens y apportent leur technologie et leur savoir-faire. Au Congo, le tyran congolais ne compte plus les milices et les services qui le protègent : Français, Russes, Rwandais, Soudanais, Angolais etc.. La liste est longue. Les Israéliens ont été cantonnés au sale boulot : fouiller les cellules des prisonniers, écoutes téléphoniques, localisation des opposants. Pour l’opposition congolaises, ils sont ceux dont ils se méfient le plus et dont on invoque la responsabilité dès qu’un revers sérieux est subi.
Les Israéliens n’auront rien à attendre de bon et de durable de cette coopération avec le nazillon des tropiques. Au début de la guerre de 1997, sur le Boulevard Raoul à Brazzaville, un blindé de Lissouba avait été atteint par un char des Cobras de Sassou. L’un de ces derniers, Yves M., se précipita à l’intérieur du véhicule, un Israélien mort ou blessé s’y trouvait. Yves M en ressorti avec sa tête comme un trophée. Elle fut placée dans un bocal de formol pour sa revente. Le reste du corps fut enterré le long du mur de l’Assemblée nationale. A Brazzaville, personne ne fut intéressé par ce sinistre bocal ; les organes génitaux des opposants au pouvoir de Sassou Nguesso étant bien plus recherchés. Le bocal fut confié au père du coupeur de tête, un Membre du Comité Militaire Politique ( CMP, à l’origine du pouvoir de Sassou Nguesso en 1979) qui résidait à Ouesso. A la fin de la guerre, Yves M. qui n’avait pas très bonne réputation, s’approcha d’un peu trop près du Général Motandeau, alors Chef d’Etat-major, alors le garde du corps de ce dernier lui tira une balle qui traversa les deux jambes. Handicapé et convalescent à Ouesso, son père craignant d’autres coups du sort, lui ordonna d’enterrer la tête auprès du reste de la dépouille israélienne à Brazzaville. Ce qu’il fit.
Peu de temps après Sassou Nguesso obtint que le coupeur de tête fut soigné à l’hôpital militaire du Val de Grâce à Paris. Il en sortit comme neuf, sur ses deux jambes, au bout de six mois… Aujourd’hui, il occupe un poste important dans “la sécurité” présidentielle pas très loin des Israéliens.
Décidément, ces derniers au Congo ne se trouvent pas du bon côté. En plus, Sassou se plait à les exposer médiatiquement à cause du sale boulot qu’il leur donne à faire. Israël perdra beaucoup à persister dans cette relation peu reluisante. D’autant plus que le Congo de Sassou Nguesso a toujours voté contre Israël à l’ONU.
Et il ne faut surtout pas croire qu’en jouant la carte du fiston Denis Christel qui multiplie les déplacements en Israël ces dernières semaines auprès des marchands d’armes et des diamantaires, que l’avenir sera plus rose. Il a en lui, toutes les haines viscérales de son père, le dictateur, en pire…!
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 31 décembre 2017, par www.congo-liberty.org
Shabtai Shavit avait triangulé André Okombi Salissa et permis son arrestation.
Le groupe Athena très présent à Brazzaville
http://mer-group.com/fr/divisions/athena
A Congo Liberty, à son rédacteur en chef Mingwa Biango et à son polémiste de talent Rigobert Ossebi, à toutes et à tous,
Une belle et bonne fête de fin d’année. Merci à Congo Liberty de faire entendre toutes les voix discordantes et argumentées qui parlent du Congo. C’est à ce prix que l’on bâtira les fondations de la renaissance intellectuelle du Congo.
A toutes et à tous, la vérité est une utopie car à l’absolu nul n’est tenu. En revanche, nous, toutes et à tous, devrons œuvrer à la construction de vérités relatives et contradictoires. Congo Liberty nous le permet, il faut l’en remercier. Bonne fête encore à tous, pas trop de folie pour le Nouvel An car demain, 1er janvier 2018, est une nouvelle année qui commence avec ses vicissitudes et ses joies contradictoires.
Bouanana 2018 à toutes et à tous !
Lucien Pambou
merci congo-liberty, le peuple congolais vous soutient.
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Solidarité avant tout aux victimes innocentes de la guerre du Pool orchestrée par le crimminel, genocidaire, président illégal Sassou Nguesso et sa clique.Sassou Nguesso qui avait toujours dit qu’il n’ y avait de crise dans le Pool, reconnait aujourd’hui la souffrance des populations du Pool, des enfants du pool qui ne vont plus à l’école depuis des années .Que le monde entier sache définivement à quel point le tyran génocidaire Sassou Nguesso se moque du monde, est manipulateur et est dangereux.
Ntoumi et ses combattants qui , avec des moyens de bord ont opposé une résistance très courageuse au dictateur qui a déclenché le génocide avec ses hélicoptèress, ses mercenaires et milice tribale, sont à félicités. Que l’ONU, la communauté internationale pour donner au dialogue un sens, n#a qu’à envoyer au pool des missions d’observation dans le Pool pour faire le bilan du dégat humain et matériels. Il faut dresser une liste totale des villages, localités rasées par les bombardements incessants des hélicoptaires et forces armées barbares de Sassou Nguesso et son régime sangunaire.
Sassou Nguesso doit s’expliquer sur les vérités longtemps dissimulées.Il est temps qu’il s’explique sur la guerre de 1997, le premier génocide du Pool( 1998 – 2004) ; ce 2e génocide depuis avril 2016, sur l’affaire des disparus du Beach, sur l’affaire d’explosion de Mpila et toute l’affaire de Ntourou, celui des prisonniers politique au Congo, des enlevements, disparitions forcées,détournement des deniers publics et celui de la dette actuelle du Congo, de la crise féconomique, financière.
Aussi longtemps que le tyran génocidaire Sassou Nguesso ,le clan Sassou et son PCT resteront au pouvoir au Congo,rien de bon n’est possible pour le Congolais.Il est temps que l’impunité cesse au Congo. Sassou Nguesso et sa clique » qui ne cessent d’instrumentaliser l’Etat, répondent enfin de leurs actes de barberie, de corruption, de haute trahison et des crimes contre l’humanité. »
Avez-vous remarqué la photo qui se trouve sur la table de Sassou tel un trophée de chasse? Ahhhh, ce type est un vrai matalana. Il veut faire croire que le couple Obama sont ses amis ou quoi? Toujours cette envie de vouloir se faire aimer par l’autre. D’où cette poignée de main qui dura une éternité avec Macron qui n’en pouvait plus. Et certains disent qu’il porte sur lui le selfie qu’il avait pris avec macron à Abidjan. Il ne quitte plus cette photo des yeux au point de rendre Antou jalouse, elle qui ne supportait plus que son Denis n’ait d’yeux que pour cette image avec son petit fils Macron. Ohhh Denis, pour être aimé, tu dois d’abord aimer l’autre. Or toi tu n’aimes personne. Comment veux-tu que les autres t’aiment?