Ce livre témoignage relate des fragments de crimes humains qui ont eu lieu de décembre 1998 à janvier 1999 sur le site du petit séminaire de Kinsoundi, un quartier de Brazzaville.
C’est un récit poignant accompagné d’une cinquantaine de photographies qui illustrent la planification des massacres humains.
Pour l’auteur, « de décembre 1998 à janvier 1999, sans le savoir, nous étions entrés dans l’exécution d’un vaste plan d’éradication du peuple Kongo, appelé « opération Mouebara », mis en place par le général-tyran. Dans cette vaste prison à ciel ouvert, nous étions condamnés pour ce que nous sommes : les Kongo. »
Le mode opératoire utilisé pour exterminer les Kongo, demeure le même depuis 1977, lorsque les camarades officiers du Nord avaient assassiné leur parent, le président Marien Ngouabi. Sauf que cette fois-ci, en lieu et place des vocables « Ba Kongo ba bomi Marien », tout Kongo est taxé d’être un « rebelle Ninja » ; par ce simple qualificatif arbitraire et mensonger, il mérite la peine capitale.
De par l’implication des armées étrangères [Mercenaires et officiers français, mercenaires et pilotes ukrainiens, armée angolaise, mercenaires tchadiens, Hutus-Tutsi-rwandais, les Forces Armées Zairoises (FAZ) de Mobutu, l’état gabonais,…] et au vu de la très longue période des massacres [Juin – octobre 1997 ; décembre 1998 – décembre 2005 ; avril 2016 – 2019], ponctuée par des périodes d’accalmie, les massacres des régions Sud du Congo-Brazzaville ont largement fait plus de victimes que le génocide rwandais qui s’est déroulé sur une période très courte.
En 1997, le Conseil de sécurité de l’ONU n’avait pas pu adopter sa résolution sur l’envoi d’une force d’interposition entre les deux belligérants engagés dans la guerre du 05 juin. En revanche, l’élysée avait opté pour une alliance avec les rebelles Cobras, en faisant sous-traiter sa participation par l’armée angolaise.
Acheter l’ouvrage en cliquant sur ce lien des Editions le Paari
Voilà Sassou Dénis qui vient assassinés près d’un million d’habitants kongo et s’empare de leurs richesses, malheureusement certains idiots kongo l’appellent président. Or le désavouer serait déjà refusé la tyrannie et retrouver notre liberté. C’est Etienne de la Boëtie qui disait la seule façon d’être libre c’est de refuser la tyrannie.
Le malheur du Congo Brazzaville , est celui d’avoir croisé le chemin du criminel sassou…Son avenir en fut impacté . Sortir de ce cycle de violence récurrent implique un travail mental ,méritant le divan Freudien.. Les séquelles qui en résultent pourraient être gravées , à l’infini ,dans les mémoires congolaises.
D’où une reconstruction psychologique du Congo Brazzaville est un préalable à toute démarche de réhabilitation.
C’est l’être congolais qui doit se psychanalyser pour retrouver les valeurs qui fondent l’unité nationale dont le contenu a été jeté aux orties , dans l’unique but de jouir des plaisirs multiples du pouvoir..
Le crime est le renoncement à la raison raisonnante .
Dieu n’a jamais demandé aux hommes d’être des moutons broutant l’herbe sans penser. D’où l’idée que le Congo Brazzaville, au vu de son historicité politique , émaillée de plusieurs crimes , restera indivisible me paraît une utopie tant les envies de division,de séparation ,de scission prennent le dessus sur un hypothétique vivre ensemble tant souhaité par l’ignorant congolais lambda..
Cette histoire politique congolaise ne préserve pas notre pays d’une déflagration en plein vol ,les affects de l’homme sont le guide de l’homme , d’où l’absence de la nature humaine…
C’est la raison pour laquelle , certains d’entre eux s’ingénient à trouver des idées novatrices à travers desquelles le Congo Brazzaville pourrait commencer à penser des formes de gouvernance autonome dont le modèle économique fédéral .
C’est une idée majeure dans la perspective d’une reconstruction d’une économie nationale issue des agrégats économiques régionaux..
Désormais l’économie nationale dévient une préoccupation régionale avec des objectifs financiers mesurables.
Pourquoi une économie mesurable?.
Chiffrages et statistiques :
L’ économie sera placée sous la rigueur statistique pour mieux appréhender les faiblesses endogènes et exogènes d’une région appelée à devenir une source de création des richesses régionales…
Ce sont là les divers aspects pratiques et théoriques d’une économie nationale qui se veut performante .
Les statistiques économiques sont la mesure à l’instar t de l’état d’une économie nationale et notamment régionale.
Je me souviens des propos de mon prof de statistiques ,un Rdcén , au nom de Mizere ,en première année d’économie à Brazzaville , selon lesquels ,une économie sans statistiques , c’est comme un conducteur qui ignore son code de la route…
En 1996 ,au Luxembourg ,en stage de l’économie européenne ( critères de Maastricht), un prof Belge ,des statistiques d’économie européenne ,va nous faire une remarque dont le contenu résonne encore dans mes oreilles ; selon lui ,si l’Afrique est peu performante , économiquement , c’est parceque leurs dirigeants sont comme des conducteurs qui passent outre les signaux rouges qu’affiche le tableau de bord de leurs économies respectives…
Les critères de Maastricht sont le produit d’une pensée fédérale , qui harmonise les critères budgétaires et économiques de chaque État membre de l’UE ..
Je vous fais l’économie de vous en faire un cours… Un stage à l’issue duquel il a été demande à chaque étudiant de produire un mémoire y relatif.
Il n’en demeure pas moins que ces critères sont chiffrés grâce à l’utilisation efficiente des statistiques… C’est de la macro- économie appliquée , c’est à dire la compréhension des grandes valeurs économiques tels que le PIB , taux de change , d’inflation ,la courbe iS LM ( taux d’intérêt et de revenu ) pour l’équilibre du marché monétaire.. Bref . Courbe importante pour les investissements publics ou une privés.
Exemple ;
Si l’État se montre trop keynésien sur le marché monétaire,il ya effet d’éviction , c’est à dire que les particuliers auront du mal à s’y endetter ..
C’est quoi un État keynésien ?..
C’est l’Etat qui va provoquer de la dépense publique pour investir dans l’économie afin de créer de la richesse.
Cette création de la richesse créé des emplois desquels seront prélevés des impôts.
C’est ce qu’on appelle ‘ le multiplicateur keynésien.. : Conséquences économiques : Augmentation du revenu ,plein emploi .etc c’est ce qu’on appelle » un cercle vertueux ».
Oui , l’économie sans statistiques ,est un pays sans code de la route.
NB .le stage avait eu lieu au sein des institutions européennes au Luxembourg.. Petit pays , ô combien , bien européen et riche de plusieurs institutions européennes dont la banque européenne d’investissement , gérée à l’époque par Jacques Attali.
Je vous conseillerai d’y aller ,car maitre Yoka y avait caché du magot de Sassou 1.