Le Congo, un Etat virtuel et criminel !
Depuis l’ « indépendance-association », forme de fédéralisme déséquilibré proposé par De Gaulle à ses anciennes colonies, le Congo a toujours évolué en petit Etat fédéré qui dispose d’une autonomie constitutionnelle et fiscale mais dont l’essentiel de sa souveraineté : la monnaie et la diplomatie est délégué à l’Etat central qu’est Paris. Même au plus fort du discours « révolutionnaire » du PCT des années 70/80 cette réalité n’a jamais été dépassée. L’indépendance politique et financière, la nation et la devise (Unité, Travail, Progrès) ne doivent pas être regardées comme des données dans ce pays mais des promesses non tenues depuis 60 ans. Tout ceci montre que ce pays vit donc dans une virtualité démocratique depuis 60 ans sur les plans constitutionnel (fidèle réplique de la Constitution française de la Ve rép. non instanciée avec la réalité locale) ; politique (délégation d’une partie de sa souveraineté à la France, clientélisme ethnique et mimétisme des institutions de l’ancienne politique coloniale) ; économie (balance commerciale déficitaire en faveur de Paris, sous-valorisation des ressources due à un patronage par affinités ethniques triomphant au détriment de la méritocratie et non remise en cause des processus hérités de la colonisation) ; culturel (ethnicisation de la culture, introduction de conflits, prétexte pour sa marginalisation dans les politiques de développement, deux langues déclarées nationales qui ne font partie d’aucun programme scolaire …) et intellectuel (répétition des schémas de pensée directement hérités de la colonisation). Même si le français peut se justifier comme langue nationale il n’en demeure pas moins qu’environ 20% de la population ne le parlent ni ne le comprennent (taux d’alphabétisation : 80,91 % – Datapopulation.net (2015)). De ce fait, le système crée des citoyens à deux vitesses et laisse en rade près d’1/5 de nationaux. Cette virtualité est encore plus marquée sur le plan économique : le Congo accède à l’indépendance avec dans sa trousse une monnaie imposée, la fixation de la parité de cette monnaie n’est pas une décision des experts congolais. Les mécanismes de son fonctionnement sont d’origine coloniale. Mais, en retour, le Congo dépose 65 % de ses avoirs en devises dans un compte ouvert auprès du Trésor français. Ce compte dit « compte d’opérations » est géré par le Trésor français qui s’impose en policier de la politique budgétaire de ses « néo-colonies ». La France s’assure ainsi le pouvoir de bloquer toute décision monétaire jugée incompatible avec ses intérêts. Sur le plan de la mixité ethnique, ce pays avait deux atouts majeurs qu’il a gâchés pour lancer la machine à intégrer : l’Education et l’Armée. Au niveau de l’Education, le système est plus apte à former des spécialistes de la pensée française de l’époque des Lumières et de la période contemporaine que des spécialistes de la pensée locale des mêmes périodes. Qu’a-t-on fait de l’héritage des royaumes du Kongo, de Loango et de TIO [1] ? L’espace mental colonial, n’ayant fait l’objet d’aucune déconstruction après les décolonisations, s’est logiquement reproduit. L’absence de décolonisation des esprits (dans le discours politique, dans les médias, dans les programmes scolaires, etc.) a eu pour effet le maintien du « complexe de supériorité » des élites, remplaçants des Colons, vis-à-vis du peuple et d’ « infériorité » vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale. Habituée à recevoir les ordres et à les appliquer aveuglément, une partie de l’élite est devenue le porte-voix d’un pouvoir aux abois passant par pertes et profits les milliers de victimes de cette dictature par des appels à un nième dialogue : difficiles négociations avec le FMI, suivies des menaces de dévaluation du franc CFA ; convocation à un oral sur la situation du Pool à Genève devant les instances de l’ONU, le 18 nov. 2018 [2]; mises en examen de certains officiers dans l’affaire des « Disparus du Beach » [3] ; les « Biens mal acquis » et la marginalisation du dictateur sur le plan international. Ceux-là semblent avoir oublié que la fragilisation de Sassou I a commencé avec l’intervention du FMI, en 1987. Ils entretiennent l’esprit d’impunité qui prévaut dans ce pays depuis 60 ans. On convoque un dialogue et on passe l’éponge. En effet au fil des années, les vrais coupables des crimes contre l’humanité, des assassinats politiques ou financiers n’ont jamais été punis dans ce pays depuis les échecs successifs des procès de Matsokota, Massoueme, Pouabou et Nganzari jusqu’aux séances de lavement de mains malgré des témoignages accablants, à charge contre certains dignitaires encore en activité, pendant la Conférence nationale souveraine. Un système judiciaire performant est pour moi aussi essentiel que le système de santé. C’est l’un des piliers des droits de l’Homme. Car la paix dans notre cœur et notre esprit passe par la justice. Et inversement, l’injustice crée de la souffrance qui, dans la situation du Pool, n’est prise en charge par aucune autorité nationale ou internationale pour un accompagnement moral, psychologique et matériel à quelques exceptions près. Le but de la justice est de réparer le tort fait aux victimes, mais également de punir les personnes coupables de délits pour éviter leurs répétitions et prévenir les récidives. D’où l’importance d’un bon fonctionnement de la justice, chose qui ne peut se faire dans une dictature ou dans une colonie où l’indigène était ravalé au rang d’animal. Mais, à la décharge du Colon, il faut savoir qu’il ne venait pas créer des Etats mais des colonies d’exploitation à administration directe avec des structures correspondantes : une administration pléthorique dimensionnée pour l’AEF (Afrique Equatoriale Française) pour entretenir le système administratif colonial, maintenue comme telle par nos dirigeants successifs; un taux de création d’emplois beaucoup plus important en Métropole que dans les colonies du fait du manque d’industries de transformation locales qui induit une balance commerciale toujours déficitaire en faveur de Paris et un bilan en termes d’emplois négatif [4]. La « verticalisation » du pouvoir issue du système colonial avec un « monarque » à la tête de l’Etat engendre logiquement ce genre de problèmes et maintient le pays dans la virtualité politique, économique et diplomatique parce que la corruption du pouvoir est plus facile et les dirigeants ne sont que les serviteurs de l’Etat central, Paris. C’est le premier facteur de risques contre lequel nous devons trouver des parades. Pour l’instant, le Congolais doit savoir qu’il n’est pas abandonné à son dictateur, au-delà des efforts de résistance qu’il doit développer en interne, il existe des organisations internationales (ONU, ONGs, etc.) qui peuvent appuyer sa lutte vers la démocratie et mettre fin à cet état d’impunité des puissants pour des crimes contre l’Humanité. La seule contrainte vient de la nécessité d’une organisation rationnelle des différentes plaintes que nous portons auprès de ces organisations. Cela suppose un travail unitaire sérieux et solidaire de tous les démocrates en amont. Je rappelle aussi que cette communauté internationale ne peut intervenir que si et seulement si une résistance interne se développe dans le pays. « Aide-toi et le ciel t’aidera ». Dans différents domaines (élections, justice, etc.), les organisations internationales sont de plus en plus actives pour accompagner les Etats dans l’élaboration des politiques visant à établir des institutions stables et correspondant aux « standards internationaux » pour, en retour, donner la possibilité aux citoyens de les contrôler. Des procédures de saisine de ces organisations sont aussi mises en place pour interpeler ou faire condamner des dictateurs criminels. Qu’y-a-t-il concrètement derrière cette idée de « renforcement des institutions » ? Quelles institutions devons-nous solliciter pour faire boucler les auteurs du génocide ? Comment allons-nous procéder ? Passée la phase d’alertes en cours lancée par les différentes publications (livres, articles de presse …), nous devons nous attacher à les consolider par une enquête laborieuse pour amasser le plus de preuves que nous pouvons. Notre démarche s’intéressera ainsi, d’un point de vue « macro », à la sociohistoire de la violence, en tâchant de comprendre comment celle-ci naît et s’organise pour identifier les mécanismes de manipulation et d’instrumentalisation par la dictature des différents acteurs qui interviennent sur le théâtre des massacres afin de produire une expertise et plus largement un savoir « global » sur le fonctionnement du dictateur. Apprenons donc à connaître, à comprendre les mécanismes et les ressorts qui régissent ces organisations pour en saisir le champ d’action et la nature de la contribution qu’elles peuvent nous apporter dans notre combat pour la reconnaissance des génocides. Nous avons des modèles et des méthodes pour le traitement de ce genre de crimes (Arménie, Shoah, Cambodge et Rwanda), sachons les utiliser. Quel est le rôle, le fonctionnement et les compétences de la CPI ?
La Cour Pénale Internationale (CPI) de La Haye a pour principal objet de poursuivre les individus coupables des crimes les plus graves au regard du droit international, crime de guerre, crime contre l’humanité, crime de génocide.
Le Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale qui définit les crimes, le mode de fonctionnement de la Cour, ainsi que la manière dont les Etats devront coopérer avec elle fut adopté en juillet 1998. La 60ème ratification nécessaire pour que la CPI entre en fonction a été déposée le 1 avril 2002 et le Statut de Rome est entré en vigueur, le 1er juillet 2002. La CPI juge des personnes individuelles, contrairement à la Cour Internationale de Justice de l’ONU (CIJ) pour les Etats.
La Cour est une institution judiciaire indépendante, chargée de mener des enquêtes et de juger les personnes accusées des crimes les plus graves ayant une portée internationale, à savoir le crime de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. La CPI peut, en principe, exercer sa compétence si la personne mise en accusation est un national d’un État membre, ou si le crime supposé a été commis sur le territoire d’un État membre, ou encore si l’affaire lui est transmise par le Conseil de Sécurité. Elle est conçue pour compléter les systèmes judiciaires nationaux : elle ne peut exercer sa compétence que lorsque les juridictions nationales n’ont pas la volonté ou la compétence pour juger de tels crimes. L’initiative en matière d’enquête et de jugement de ces crimes est donc laissée aux États. On dit que c’est une cour occidentale, défendant le droit des puissants… Le double standard existe, mais l’acteur en est le Conseil de sécurité, pas la CPI. La Cour n’existe que par les ratifications des Etats, parmi lesquels on compte 30 États d’Afrique dont le Congo Brazzaville, 14 États d’Asie, 17 États d’Europe orientale, 24 États d’Amérique latine et des Caraïbes, et 25 États d’Europe occidentale et autres États. Comme bras judiciaire de l’impérialisme, on fait mieux… La CPI a ouvert 5 dossiers qui concernent tous le continent africain, ce qui permet des critiques faciles. Mais dans 4 cas, ce sont les pays eux-mêmes qui ont demandé à la Cour de prendre en charge des procédures qu’ils ne pouvaient assumer. Dans l’affaire du Soudan, pays n’ayant pas ratifié le traité de Rome, la CPI enquête car elle a été saisie par le Conseil de sécurité.
La compétence de la Cour se décline en trois points :
1. Compétence matérielle : La CPI est compétente à l’égard de quatre catégories de crimes, généralement considérés comme les « crimes les plus graves » : le crime de génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et, lorsqu’une définition aura été adoptée, le crime d’agression. Par exemple l’article 8 paragraphe 2 rappelle que constitue un « crime de guerre » : « le transfert, direct ou indirect, par une puissance occupante d’une partie de sa population civile, dans le territoire qu’elle occupe, ou la déportation ou le transfert à l’intérieur ou hors du territoire occupé de la totalité ou d’une partie de la population de ce territoire ».
2. Compétence personnelle et territoriale : La CPI est compétente pour juger les crimes commis par un ressortissant ou sur le territoire d’un Etat partie à son statut, ou d’un Etat non partie prenante qui a fait une déclaration exceptionnelle acceptant la compétence de la Cour.
Lorsque c’est le Conseil de Sécurité qui défère une situation à la CPI, la compétence de celle-ci n’est pas limitée aux ressortissants et territoires des Etats parties, mais elle sera déterminée par les termes de la saisine.
3. Compétence temporelle : La CPI est compétente pour juger les crimes commis après le 1er juillet 2002 (date d’entrée en vigueur de son statut).
La Cour est donc compétente pour engager des poursuites contre des personnes physiques dans le cas où :
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les crimes ont été commis sur le territoire d’un Etat qui a ratifié le Statut de Rome ;
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les crimes ont été commis par un ressortissant d’un Etat qui a ratifié le Statut de Rome ;
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un Etat n’ayant pas ratifié le Statut de Rome a fait une déclaration par laquelle il reconnaît la compétence de la Cour pour le crime commis ;
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des crimes ont été commis dans des circonstances qui mettent en danger la paix et la sécurité internationales ou y portent atteinte, et où le Conseil de sécurité a saisi la Cour conformément à l’article 7 de la Charte de l’ONU.
Qui peut saisir la Cour ?
Le Statut de Rome prévoit trois procédures de saisine de la Cour :
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le procureur de la Cour peut ouvrir une enquête lorsqu’un ou plusieurs crimes ont été commis, sur la base d’informations émanant d’une source quelconque, y compris de la victime ou de ses proches, mais seulement dans le cas où la Cour est compétente.
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les Etats qui ont ratifié le Statut de Rome peuvent demander au procureur d’ouvrir une enquête dans le cas où un ou plusieurs crimes ont été commis, mais seulement si la Cour est compétente.
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le Conseil de Sécurité de l’ONU peut demander au procureur d’ouvrir une enquête dans le cas où un ou plusieurs crimes ont été commis. Contrairement aux deux procédures évoquées ci-dessus, la Cour est compétente lorsqu’elle est saisie par le Conseil, même si les crimes ont été commis sur le territoire d’un Etat qui n’a pas ratifié le Statut de Rome ou par un ressortissant d’un tel Etat.
Toutefois, dans chacun de ces cas, il incombe au procureur, et non aux Etats ni au Conseil de sécurité, de décider de l’opportunité d’ouvrir une enquête et, au vu des conclusions de celle-ci, d’engager des poursuites, sous réserve de l’accord de la Chambre préliminaire de la CPI.
Quel est le lien avec les juridictions nationales ?
Les juridictions nationales resteront compétentes pour juger ces crimes. En vertu du principe de « complémentarité », la CPI n’interviendra que dans les cas où les tribunaux nationaux n’auront pas la volonté ou seront dans l’incapacité de le faire. En effet, un gouvernement peut ne pas avoir la volonté d’engager des poursuites contre ses propres citoyens, en particulier s’il s’agit de personnalités importantes.
1. Critères déterminant le manque de volonté :
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Procédure engagée ou décision prise dans le dessein de soustraire la personne concernée à sa responsabilité pénale ou corruption des parties civiles par les autorités ;
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Retard injustifié incompatible avec l’intention de traduire en justice la personne concernée ;
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Procédure menée de manière non indépendante ni impartiale, incompatible avec l’intention de traduire en justice la personne concernée.
2. Critères déterminant l’incapacité : effondrement de la totalité ou d’une partie substantielle de l’appareil judiciaire de l’Etat concerné ou indisponibilité de celui-ci, rendant impossible l’appréhension de l’accusé, la récolte d’éléments de preuve ou affectant autrement le déroulement de la procédure.
A la lumière des éléments, présentés ci-dessus, notre démarche, ici, est d’apporter toutes les preuves possibles pour traduire les auteurs des génocides (1999 – 2000 et 2016 – 2018) dans le Pool. Pour cela nous devons nous appuyer sur le concept de génocide dans son acception première. Ce concept est né après la Seconde Guerre mondiale et s’est appliqué rétrospectivement au massacre des Arméniens (1915) et des Juifs d’Europe (1941-1945) puis aux massacres plus récents des Cambodgiens (1975) et des Tutsis (1994). Les génocides sont la forme extrême du crime contre l’humanité, un concept également issu de la Seconde Guerre mondiale.
En 1945, sitôt après la destruction du IIIe Reich, les vainqueurs se montrent déterminés à juger ses représentants, coupables d’avoir déclenché le plus épouvantable conflit qui soit. C’est une première dans l’histoire des relations internationales car, jusque-là, il était habituel que toute guerre se termine par des négociations de paix.
L’accord de Londres du 8 août 1945 établit donc les statuts du Tribunal militaire international de Nuremberg, qui doit juger les criminels nazis. Il invoque à leur propos le « crime contre l’humanité ». C’est la première utilisation de ce concept dont l’invention revient à… Robespierre.
Les juristes de Londres le définissent comme « l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toutes les populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux » (article 4).
Sa conséquence juridique fondamentale est d’être imprescriptible : ses auteurs peuvent être poursuivis jusqu’au dernier jour de leur vie.
Par sa résolution 96, l’ONU définit le génocide comme « un déni du droit à la vie des groupes humains », que ces « groupes raciaux, religieux, politiques et autres, aient été détruits entièrement ou en partie ».
A la lumière de ces éléments et des articles 4 & 8, nous voyons qu’il existe plusieurs chefs d’accusation pour génocide: exécutions, viols systématiques, déscolarisation, destruction de l’habitat, déplacement en masse des populations et famine (20% d’enfants atteints de malnutrition selon l’OMS). Ces phénomènes ont tous été constatés sur le théâtre des opérations dans le Pool. Pour confirmer ces faits de génocide, les démocrates congolais doivent travailler sur les outils qui permettront de collecter toutes les preuves sous forme de témoignages dans une démarche rationnelle et collégiale et dans la complémentarité des compétences juridiques, scientifiques et sociologiques des enquêteurs pour compléter l’arsenal des faits déjà existants. Certaines preuves sont à chercher dans certains articles de la constitution du dictateur dans lesquels il avoue, à demi-mots, son comportement criminel en cherchant à s’en exonérer parce que la peur de la CPI est une réalité chez lui. Je trouve même plausible l’existence d’une corrélation entre sa volonté de mourir au pouvoir et la peur viscérale d’être extradé vers les Cours internationales compétentes pour crimes contre l’humanité. N’est-ce pas ce qui ressort des articles ci-dessous ?
Article 96. Aucune poursuite pour des faits qualifiés crime ou délit ou pour manquement grave à ses devoirs commis à l’occasion de l’exercice de sa fonction ne peut plus être exercée contre le Président de la République après la cessation de ses fonctions. Ici le dictateur se donne le permis de tuer, une première mondiale dans une Constitution. Pour celles et ceux qui courent après le dialogue voici une des contreparties que le dictateur peut mettre sur la table des négociations. Est-ce négociable ?
Article 10. Sauf en cas de perte ou de déchéance de la nationalité, aucun citoyen congolais ne peut être ni extradé, ni livré à une puissance ou organisation étrangère, pour quelque motif que ce soit. L’Etat a le devoir de porter assistance à tout citoyen congolais poursuivi devant une juridiction étrangère ou internationale. Le statut de Rome portant création de la CPI, ratifié par le Congo en mai 2004, « est incompatible avec les dispositions prévues par l’article 10 de la nouvelle Constitution congolaise, adoptée en octobre 2015 ».
Une autre forme d’aveu de culpabilité est caractérisée par la volonté de se retirer de la CPI avec l’instrumentalisation de jeunes qui manifestaient pour le retrait du Congo de cette Cour [RFI : 05-11-2016 à 04:44]. Pour essayer de conjurer le sort, il est allé à s’afficher avec la présidente africaine de la CPI. Autant d’aveux, sous-entendus, ne montrent-ils pas l’inquiétude du dictateur d’être traduit devant les tribunaux internationaux ?
Aux réticents et aux négationnistes de tout bord, j’aimerais lister ces preuves glanées sur internet à partir des sites confirmés et réputés sérieux pour la plupart d’entre eux (P1 à P23) environ 23 preuves : reportages, témoignages et investigations (liste non exhaustive) :
P1: https://www.transparency.org/country/COG [Transparency International];
P2:http://www.congopage.com/Aux-sources-du-GENOCIDE-en-cours-dans-le-departement-du-Pool-Le-fratricide-non-assume-du-president ;
P3 : https://www.youtube.com/watch?v=9uM3Z86ToiU [Déplacés du Pool : videos] ;
P4 : Congo Brazzaville : le Pool, une crise humanitaire oubliée [Florence Môrice : 3/12/2017] ;
P5 : Les autorités congolaises s’expriment rarement sur la crise du Pool. Les victimes civiles. À ce jour, aucun bilan humain n’est disponible. Les témoignages des déplacés du Pool sont pourtant accablants pour l’armée, des témoignages recueillis le plus souvent en catimini par peur des représailles [Florence Morice a mené l’enquête pour RFI, diffusée 25/05/ 2017 sur RFI] ;
P6 :https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/desautels-le-dimanche/segments/reportage/49654/congo-brazzaville-pool-bresil-crise-humanitaire-temoignages-deplaces-florence-morice-rfi] ;
P7 :https://www.youtube.com/watch?v=qSHLA6zao0U [Florence Morice de RFI vs DSN sur la gouvernance économique et la dette du Congo] ;
P8 :https://www.youtube.com/watch?v=tROafx4J2Cg [La vérité sur le Pool: Denis Sassou Nguesso face à Florence Morice] ;
P9 :https://www.youtube.com/watch?v=_mUvu9F7IDc [Congo : l’Europe dénonce les conditions de la présidentielle] ;
P10 :https://www.youtube.com/watch?v=NreX7ZfW6lg [Intégrale Afrique presse / « Congo Brazzaville : Denis Sassou Nguesso réélu dès le premier tour ! »] ;
P11 : Congo-Brazzaville [5/5]: dans le Pool, des civils pris en étau [Florence Morice Diffusion : vendredi 6 juillet 2018] ;
P12 : Congo-Brazzaville [3/5]: dans le Pool, le viol comme arme de guerre [Florence Morice Diffusion : mercredi 4 juillet 2018] ;
P13 : Congo-Brazzaville [2/5]: les ex-combattants du Pool en attente de désarmement [Florence Morice – Diffusion : mardi 3 juillet 2018] ;
P14 : Congo-Brazzaville: le Pool, une crise humanitaire oubliée [Florence Morice Diffusion : mardi 8 août 2017] ;
P15 : [C’est une crise qui dure depuis un an, et dont on ne parle quasiment pas dans les médias. La crise du Pool, ce département du sud du Congo-Brazzaville secoué par des combats depuis la réélection contestée du président Denis Sassou-Nguesso, en avril 2016. L’essentiel des combats se déroule à huis clos, sans journalistes et sans humanitaires. Et certains villageois, on ignore combien, vivent reclus dans ces zones, comme pris en étau. D’autres, 20 000 au minimum, estiment les ONG, ont fui dans les départements voisins [Florence Môrice, jeudi 25 mai 2017] ;
P16: F. Fall (ONU): au Congo, «nous sommes préoccupés par la crise dans le Pool» [Florence Morice Diffusion : jeudi 8 juin 2017 : http://www.rfi.fr/emission/20170608-francois-fall-onu-congo-brazzaville-pool-deplaces-droits-homme] ;
P17 : Congo-Brazzaville: «Les viols sur les jeunes filles est un phénomène nouveau» [http://www.rfi.fr/emission/20170621-congo-brazzaville-viols-jeunes-filles-est-phenomene-nouveau] ;
P18 :https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/121018/congo-genocide-dans-les-pays-laris-de-la-region-du-pool ;
P19 : Michel Taube : Opinion internationale : https://www.opinion-internationale.com/2015/07/29/exclu-lourds-soupcons-sur-des-crimes-contre-lhumanite-du-president-sassou-nguesso-au-congo-brazzaville_36379.html ;
P20: https://www.msf.fr/pays/congo-brazzaville [MSF];
P21: L’université de Sherbrooke montre les impacts de ces guerres sur les taux de fertilité et de natalité sur la période de 1999-2002 qui sont dramatiquement en baisse suite aux traumatismes subis par les femmes de cette région [4] ;
P22 : Un témoignage parmi tant d’autres d’un rescapé des « Disparus du Beach » récemment recueilli par un compatriote : [C’était le 14/05/99… quand on arrive à notre Beach, il y a trois rangées, une pour les femmes, une pour les hommes et une 3è réservée aux combattants et militaires. Cette dernière rangée n’avait personne. Pendant qu’on avance, un militaire est venu dire, si vous avez de l’argent sur vous, prenez le dans la main ; moi j’avais 4000 frs, en deux billets de 2000 frs. Quand mon tour de rentrer dans le bureau est arrivé, je rentre et il y a juste là un militaire, qui se met à me fouiller en me demandant, « qu’est-ce que vous avez dans la main » ? J’ouvre ma main pour lui faire voir ce que j’avais. Il m’a pris les 4000 frs et les a mis dans sa poche. Et moi surpris, je lui dis « mais vous me prenez tout ce que j’avais, alors qu’il y a les enfants qui m’attendent dehors, comment je vais leur payer le taxi » ? A ce moment-là, il m’a regardé fixement, puis a glissé sa main dans sa poche d’où il l’a ressortie avec un billet de 2000 frs qu’il m’a remis. Puis il m’a demandé d’enlever la chemise. M’a regardé encore, puis m’a dit « va-t’en ». En ressortant, j’enfile ma chemise que j’étais en train de boutonner, quand un autre militaire, fusil en bandoulière, faisant ses va-et-vient dans la cour, me regarde et me demande d’où je sors (« Papa ! yo o’huti wapi ? O’ huti kuna ? » « Na huti kuna ! » « Ya solo, o’huti kuna ? » « Ya solo, na huti kuna ! » « Papa ! loba : ya solo, yo o’huti kuna ?! » « Ya soolo na huti kuna ! », traduit approximativement par : « Papa ! Vous venez d’où ? Vous sortez de là ? » « Oui je sors de là. » « Vous sortez vraiment de là ? » « Oui je sors de là ! » « Non papa ! dis-moi la vérité, vous sortez vraiment de là ? » « Oui ! je vous dis, je sors de là. » Tout ceci se déroule en marchant vers la sortie et le geste de la main qui pointe inlassablement le bureau, et le militaire l’accompagnant presque, car surpris que cet homme qui était rentré dans ce bureau quelques instants auparavant, en ressorte, libre. Et ça continue : « Papa ! kenda ko lia ; na zo loba na yo, kenda ko lia.. Sumba o’ta même o’lia… kenda ko lia. », traduction : « Papa ! va manger, achète tant que tu peux pour manger et boire ». Et ils sont arrivés à la sortie et le militaire est reparti faire sa ronde de garde. Les enfants m’attendaient effectivement et on a cherché à prendre un taxi. Or pendant qu’on rentre dans le taxi, je vois des pick-up Bj bâchés, remplis de jeunes gens sortant du Beach qui passent. Sans me poser plus de question, ignorant ce qui se passait. Ce rescapé avait 65 ans au moment des faits] [Récit recueilli par un démocrate à Brazzaville]. Ce récit illustre le caractère de tri en fonction de l’origine ethnique pour tuer les gens pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils font ou ont fait.
P23 : Selon le PAM (Programme alimentaire mondial, les enfants du Pool sont touchés par un taux de malnutrition aiguë ayant dépassé les 17%. Selon l’OMS, ce taux est alarmant dès qu’il dépasse 15%. Dans certaines localités de la Bouenza, on a enregistré des taux de malnutrition atteignant les 20,4% chez des enfants et les femmes enceintes ou allaitantes.
P24 : Données de 2004 : 60.000 personnes déplacées (multiples guerres civiles depuis 1992 ; la plupart des personnes déplacées sont des Lari [www.cosmovisions.com].
Pour les crimes d’avant 2002 (1999 – 2001), les démocrates demanderont à l’ONU, via le Conseil de sécurité la création d’un tribunal spécial que l’on appellera TPIRC (Tribunal Pénal International pour la République du Congo) comme cela a été le cas pour le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Les démocrates doivent aussi éviter les amalgames en affirmant que le génocide est le fait des Mbochis. La situation qui prévaut au Congo est différente de celle du génocide du Rwanda dans lequel nous avons effectivement des massacres perpétrés par une ethnie contre une autre. Au Congo, nous sommes face à un homme qui instrumentalise le tribalisme pour assouvir ses besoins de vengeance et de haine contre un groupe ethnique [Michel Taube : Site de l’Opinion internationale].
Pour conjurer le tribalisme, l’impunité pour les crimes contre l’humanité et la gabégie financière nous devons supprimer le suffrage universel direct pour l’élection d’un président qui se transforme en « monarque » qui monopolise la richesse du pays, l’appareil militaire et les institutions sans contrepouvoir réel. Nous devons changer de paradigme. Avec la démocratie, les droits fondamentaux et l’Etat de droit, le fédéralisme est l’un des quatre piliers fondateurs du mode de gouvernance que les fédéralistes veulent pour le pays. Certes, mais pour quelle raison ? Et pourquoi ce système est-il si important pour le Congo ? La réponse tient dans les cinq fonctions principales que remplit le fédéralisme.
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Premièrement, il protège l’identité des minorités ethniques en leur permettant de façonner leur cadre de vie de manière à préserver leurs particularités. Dans cette mosaïque de spécificités ethniques et régionales que l’on appelle le Congo, c’est le système fédéraliste qui permet aux communautés ethniques de sauvegarder leur identité. C’est donc à ce système que nous devrons la stabilité politique et sociale de notre pays.
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La deuxième fonction essentielle du fédéralisme est d’assurer une séparation verticale des pouvoirs. Dans la fédération du Congo, le pouvoir est réparti entre l’Etat fédéral, les régions, les districts et les communes. D’un côté, le fédéralisme limite le pouvoir de l’autorité centrale. De l’autre, il circonscrit aussi le pouvoir des autorités locales, qui sont soumises, dans une certaine mesure, au contrôle du pouvoir central. En cas de problème avec une autorité locale, un citoyen peut s’adresser aux autorités régionales et remonter jusqu’aux tribunaux fédéraux. Cette structure permet de parer dans une large mesure au problème de l’enchevêtrement des compétences, principe de subsidiarité. Le fédéralisme instaure un mécanisme perfectionné de poids et contrepoids, entre l’Etat fédéral, les régions, les districts et les communes. Il renforce ainsi l’Etat de droit et la sécurité juridique.
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Cette séparation rapproche le pouvoir des citoyens. Pour prospérer, un Etat fédéral comme la Fédération du Congo doit impérativement privilégier une politique qui conçoit le consensus, y compris sous la forme de compromis, non comme un signe de faiblesse, mais comme une expression de force.
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Le fédéralisme remplit une quatrième fonction essentielle en favorisant l’efficience. Les organisations décentralisées peuvent réagir avec plus de rapidité et de précision à des situations nouvelles que les structures centralisées, lesquelles, on le sait, prennent souvent des mesures qui ne répondent pas à des besoins avérés. Dans un système fédéraliste, la recherche de solutions se fait au plus près du citoyen, ce qui permet de contrôler plus efficacement la politique, mais aussi les finances publiques par l’existence d’une Cour des Comptes disposant d’un droit de véto.
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Enfin, le fédéralisme remplit une cinquième fonction essentielle, qui est de favoriser la concurrence entre les régions, source de créativité et d’innovation. Une concurrence qui ne sera pas biaisée par le contrôle et la gestion des matières premières solides, gazeuses et liquides qui seront de la responsabilité de l’état fédéral pour assurer les fonctions d’allocations / redistribution par un système de péréquation afin d’atténuer l’hétérogénéité en matières premières entre les régions. Notre projet de Constitution fédérale et la législation qui en découle instaurent les garde-fous permettant d’éviter tout débordement et le « vote par les pieds ».
Macron va demissionner d’ici le printemps prochain et dans la foulee provoquer la chute de DSN. Son dialogue ne lui servira à rien. Vivement la fin de regime inhumain !
Vous faites exprès monsieur Londi.
Si vous voulez qu’on vous lise, soyez concis, sinon, congo-liberty devient une poubelle où vous déversez votre crachat intellectuel. Nous voulons bien vous lire, mais ayez conscience que nous avons aussi d’autres choses à lire et ne nous découragez pas, ne pouvez-vous pas résumer vos idées? C’est une manie des Africains de penser que les gens ont encore le temps. Quand j’essaie de regarder la télé congolaise ou les émissions du Congo d’en face, c’est tellement long que ça devient saoulant. Et comme on n’est pas payé pour vous lire, votre travail, si profond et important soit-il, devient inefficace et n’atteint point sa cible. De grâce, résumez vos idées pour nous permettre de les digérer, vous n’êtes pas un pasteur de la RDC.
Merci
@David londi.
Les faits politiques, à travers la colère jaune, valident notre approche fédérale de la gestion politique et économique d’un pays .
On y parle de la prise en compte des besoins des territoires.
Nous y sommes .Le centralisme Jacobin est voué aux gémonies .
J’invite nos compatriotes á tirer un enseignement politique sur les motifs de la crise démocratique que connait la France .
Le noviciat et l’inconséquence langagière de Macron ont propagé l’incendie en France,on se serait cru au Congo .
L’humilité est la première valeur pour une gestion équilibrée et pacifique d’un pays.
Macron a cru gérer la France , á partir de Paris .
Résultat ,le peuple lui oppose le Ric.
@Willy Makambo,
je comprends votre réaction devant un texte long de 3 pages recto verso et j’en tiens compte. Dans ma démarche, il y a une préoccupation de replacer les faits dans une perspective historique pour nous aider à connaître le passé pour mieux comprendre le présent et bâtir l’avenir. Beaucoup de nos jeunes compatriotes n’ont vécu que sous Sassou et de ce fait ignorent la personne qu’il est réellement. Ne faut-il pas, parfois, prendre le temps, consacrer 5 mn à lire un texte.
Je tiendrai, néanmoins, compte de vos remarques.
Bien à vous.
On se serait cru au Congo , sauf qu’ au Congo , c’est l’armée tribale qui atténue la dose sociale .
@Val de Nantes,
l’instauration du fédéralisme nous fera avancer vers des équilibres politiques, économiques et sociaux par une administration au plus près des territoires dont l’un des effets collatéraux sera le tarissement de l’exode rural qui laisse nos territoires exsangues.
Soixante années successives nous ont montré que nous devons changer de paradigme, nous sommes condamnés à le faire en nous battant pour l’installation du fédéralisme au Congo.
Les crimes, Assassinats de Sassou Nguesso qui ont été commis avant et après la conférence nationale souveraine montrent à quel point de Monsieur. Sassou Nguesso est un véritable criminel, génocidaire, terroriste. Il est le vrai, danger,responsable du mal Congolais.Ce qui tue Congo et tue le lCongo est la dictature sanguinaire Ssassou Nguesso appelée ici ZEBROWSKI HERVE thanatocratie » et lFrançafrique . »Le malheur de la république du Congo potentiellement si riche et si moins peuplée n’est pas forcément le résultat des congolais qui n’ont pas su savoir faire face à l’ histoire,de leur pays ; car cela avait été presque fait pendant la CNS, mais à une mauvaise foi de Sassou-Nguesso ,de la Françafrique et des Pseudo intellectuels, cadres qui ont suivi aveuglement le dcriminel , terroriste, génocidaire.Sans oublier les nordistes qui ont avalé sans dissernement le grand manipulage, monsonge de Sassou Nguesso: »Bakongo babomi Marien, les Bakongo ont tué Marien! ».Marien Ngouabi était tué par Sassou Nguesso. Les témoignages comme celui de Ngouabi Junior sont édifiants à ce sujet. Les assassinats, massacres, génocides , crimes de Sassou Nguesso ne sont plus àncompter depuis 40 ns. Pas de dialogue avec le dictateur génocidaire et sa bande.Tous les nombreux dialogues avec Sassou Nguesso n’ont rien donné ou disant mieux n’ont fait que renforcer le pouvoir mafieu, génocidaire. Pas de dialogue avec ce président et son pouvoir illlégimes et sa clique qui ont plongé le pays dans la misère, le chaos,les génocides, massacres, le deuil incroyables. Si les Congolais ne se mettent pas réellement ensemble à faire face à la dictature, régime Sassou Nguessou, on est condamné à la mort lente et collective entant nation.Ce que les Congolais doivent exactement faire, ce sont les villes mortes pendant une semaine ou plus à partir de fin décembre, pour virer le dictateur Sassou et son régime afin d’ éviter la perte de vies humaines. Sassou Nguesso et sa clique doivent aller en prison.A partir de là une nouvelle conférence nationale pourra être organisée pour assurer un nouveau départ.à la république du Congo.
Une gestion partagée du pays est le remède aux injustices de sortes .
L’Allemagne est une référence en la matière .
Elle est á l’abri d’une révolution sociale,du fait du compartimentage économique de son pays
Voilà , le réalisme Allemand .
Lire._ de toutes sortes .
Le modèle économique français est en fin de course .Le Congo panurgique doit s’en détourner ..
Cette mission en revient aux gens éclairés.
Qui peut aujourd’hui oser nier la faillite du Congo en tant qu’Etat, Nation, économie, société, culture etc. ?
Le constat a été fait mille et une fois. Ce que nous avons à faire aujourd’hui, c’est agir. Le statuquo actuel tue plus qu’on le pense. Combien de Congolais meurent de faim ou de maladie tout juste parce qu’ils n’ont pas de quoi s’acheter de la nourriture ou des médicaments. Je ne parle même pas de toute une génération grandissant dans l’analphabétisme ou une scolarisation au rabais dans des classes à 200-300 élèves…
Combien de Congolais, calés derrière leur petit écran d’ordi, le ventre plein de semoule et sirotant un verre de Bordeaux proposent d’attendre encore un tout petit peu avant que le système ne s’effondre et qu’ils viennent avec des solutions miracles qui résoudront d’un coup de baguette tous les problèmes du Congo ? Imaginez-vous les ravages que peut occasionner ce système rien qu’en perdurant en l’état.
Ceux qui dirigent le Congo aujourd’hui sont des Congolais comme nous, des êtres en chair et en os que nous avons transformés en monstres infréquentables pour les saints que nous sommes. Cela nous convient très bien, parce qu’aller les interpeller nous mettra devant nos propres égoïsmes que nous avons tant de mal à cacher. De l’autre côté, la politique de la chaise vide arrange tellement le pouvoir qui crie partout sur la scène internationale: Nous voulons bien discuter, mais avec qui ? Avec ces intégristes aigris ?
Le système est certes agonisant, mais il y a des agonies qui peuvent durer des années. En plus, la disparition de Sassou demain n’est pas forcément la fin de ce système dont le parrain français a certainement déjà désigné depuis longtemps le successeur. Pendant que nous pinaillons sur des futilités, le Congo se meurt à grand feu.
Je suis fédéraliste dans l’âme et jusqu’à la moelle des os. Il m’est cependant difficile de ne pas exprimer mes réserves par rapport à la démarche fédéraliste actuelle. Si nous sommes incapables de gérer un Etat unitaire simple, comment arriverons-nous à gérer un Etat fédéral dont le niveau de complexité (péréquation, solidarité) est de loin plus élevé ?
OK, nous établissons par miracle le fédéralisme en janvier 2019, que deviennent les nombreux non-vili-yombé qui habitent Pointe-Noire et le Kouilou ? Comment répartir la manne pétrolière (richesse essentielle du pays aujourd’hui) entre le Kouilou, Pointe-Noire et le reste du pays ? Savez-vous que d’énormes quantités de pétrole ont été découvertes dans la cuvette ? Ce n’est qu’un début car potentiellement, la forêt équatoriale au nord du Congo est très riche en hydrocarbures. Le Tchad, longtemps pays pauvre a vu sa richesse augmenter fortement après la découverte du pétrole. Qu’en sera-t-il demain si le Nord-Congo devient un petit Koweït ? Assisterons-nous à un séparatisme du nord ? Si oui, comment réagira le sud Congo si entretemps, le pétrole du littoral s’épuise ?
Si vous avez assisté en 1993-1994 à la chasse aux Niboleks à Bacongo-Makélékélé et des Tcheks dans les pays du Niari, vous avez une idée de ce que peut devenir le Congo fédéralisé du jour au lendemain. L’élite congolaise ne m’a jamais rassuré depuis l’indépendance du pays. Nous sommes les champions toutes catégories des sauts dans l’inconnu : libéralisme, socialisme bantou, socialisme scientifique, parti unique, retour à la démocratie et maintenant fédéralisme. Nous sommes-nous déjà demandé pourquoi ce qui réussit plus ou moins ailleurs échoue systématiquement chez nous ? Les Béninois ont connu le ‘’socialisme’’ comme nous dans les années 1980. Ils ont eu une Conférence Nationale Souveraine et depuis, le Bénin a connu des alternances plus ou moins pacifiques. Qu’est-ce qui nous différencie des Béninois ?
Le Congo est un Etat failli, un radeau à la dérive. C’est ensemble que nous le sauverons ou le coulerons, n’en déplaise aux puristes aux mains ‘blanches’ et adeptes de la devise : ‘Ote-toi que je m’y mette’.
Cher David Dilondi, croyez-vous honnêtement et un seul instant que n’étant pas capables de nous asseoir pour surmonter nos divergences sur la meilleure manière de résoudre le problème actuel du Congo, nous serons demain capables de nous asseoir pour introduire sereinement le fédéralisme au Congo ? J’ai mes très profonds doutes et je résiste difficilement à la tentation de penser qu’il s’agit d’une fuite en avant tellement commode pour ne pas affronter la crise actuelle.
Je peux me tromper et j’aimerais bien que ce soit le cas.
Matondo mingi pour cet article lourd de sens !
Il est effectivement urgent que les Congolais se rendent compte que le Congo est un état et pas encore une nation. Cette nation est à construire mais encore faut il que les Congolais arrivent au constat que nous avons une histoire commune avant l’esclavage et la colonisation et être une pâle copie du Français en glorifiant cette langue devient horripilant ! La langue est le reflet d’une culture or le français n’a aucune raisonnance avec le Congo a part celle du fouet. Changeons de paradigme et prenons celui Africain Congolais.
Ensuite concernant le génocide dans le pool ça me donne envie de vomir mes compatriotes qui en doutent. Le Congo cumule les maux et c’est honteux de faire partie des pays qui ont connu des génocides car ça peut vouloir dire que nous fonctionnons comme des animaux et non des humains or nos ancêtres à tous ont été dignes, luttant contre l’envahisseur muzungu. Nous n’avons pas jusqu’à présent été a la hauteur de leur grandeur. L’unité est primordiale. Je ne comprends pas ceux qui discutent sur ce génocide comme si on parlait d’une œuvre d’art, ce n’est pas de l’amusement ce qui s’est passé. Il s’agit d’enfants, de femmes, hommes qui ont été la cible injuste de monstres et ça on ne peut pas discuter sur ce fait. Je suis tombée sur une vidéo avec comme entre autres protagoniste un certain Asie de Marseille (quelle aliénation !! de s’appeler ainsi alors qu’il existe des noms congolais, enfin bref) qui remettait en cause le génocide dans le pool. Ce qui m’a interpellé c’est qu’il y avait un blanc un soi disant spécialiste des génocides !!! Son intervention a été pathétique et surtout pourquoi le congolais pour valider ses théories a besoin du blanc pour valider sa logique. Comme le blanc a dit donc c’est la vérité?
Nous devons comprendre que notre ennemi actuellement c’est nous mêmes en voulant toujours rabaisser l’autre et minorer la souffrance de ceux qui souffrent sous prétexte qu’ils seraient ceci ou cela.
Je pense effectivement que réunir toutes les preuves de tous les crimes dont le génocide est un bon début. Dommage qu’encore beaucoup de congolais ne croient pas en cette perspective. Faire tomber ces génocidaires est vital et rétablir la dignité de toutes et tous est essentiel pour la naissance de la nation Congolaise.
Nous sommes à (400+350+60) ans de soumission.
Esclavage, colonisation, franceafrique.
Que faut-il faire?
Il faut rompre, disaient mes profs SAMIR AMIN ( l’égyptien) et NGON (le Camerounais de Bzv).
Et trouver des amitiés sincères un peu à l’image des cubains et des pays de l’Est que nous n’avons pas su capitaliser.
Chasser tous les ambassadeurs inutiles, ses organismes internationaux qui défendent des intérêts des individus mal éduqués (ceux qui commercialisent l’insécurité dans le monde pour mieux piller les autres).
Voici ce qu’écrit la Direction Générale du Trésor français à propos de l’économie congolaise en 2017:
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/16580_La-conjoncture-economique-au-congo-brazzaville
La conjoncture économique au Congo-Brazzaville
Fort de 4,8 millions d’habitants (PIB/habitant : 1 600 USD chiffre 2016), le Congo est doté de ressources naturelles importantes (pétrole, minerai de fer, potasse, phosphates, bois) et bénéficie d’un emplacement stratégique en Afrique centrale, avec notamment un port en eau profonde à Pointe Noire.
L’économie congolaise reste très peu diversifiée, axée principalement sur l’industrie pétrolière (environ 60 % du PIB) et dans une moindre mesure sur le bois (5%) et l’agriculture (3%), la part des autres secteurs dans le PIB restant très marginale. L’économie est donc largement dépendante de l’évolution des cours des matières premières. La croissance économique du pays a connu un ralentissement marqué à partir de 2015 pour devenir négative en 2016, sous l’effet conjugué de la chute de près de 60% du prix du baril de pétrole depuis mi-2014 et du ralentissement des capacités de production de l’industrie pétrolière congolaise (-8,3% entre T2 2015 et T2 2016).
La situation financière de l’État se détériore. En 2016, les recettes publiques ont fortement chuté et les réserves de change se sont épuisées.
La part du pétrole dans le PIB a connu un repli important depuis 2015, selon la Coface :
40% du PIB en 2016 contre 58% auparavant
38% des recettes budgétaires contre 75%
74% des exportations contre 82%
La croissance du PIB, initialement prévue à 4,4%, puis révisée à 1,7%, a été finalement ramenée à -2,7% pour 2016 par le FMI, soit le taux le plus faible depuis 20 ans, alors que ce taux était encore de 6% en 2014, avec une baisse de 3,3 pourcent de l’activité économique non pétrolière. La croissance a été négative dans tous les secteurs, à l’exception de l’agriculture.
La crise, selon la Banque mondiale, risque de durer avec un prix du baril qui ne devrait pas évoluer fortement de la fourchette actuelle des 52-56 USD. Les prévisions du FMI sur les prochaines années se situent autour de 54 USD.
La loi de finance rectificative 2016 (LFR adoptée en juin 2016), face à la diminution des recettes publiques, a ramené le déficit budgétaire de moitié par rapport à la loi de finance initiale, à 10%du PIB, par une baisse des ressources de 9,1% et une contraction des dépenses de 8,1% et le déficit courant à 18% du PIB. Le déficit primaire (hors pétrole) représente toutefois 40% du PIB.
La loi de finances 2017 est marquée par une forte contraction du budget de 24% avec des ressources budgétaires en baisse de 22% et des dépenses en repli de 14%.
L’inflation, qui était relativement maîtrisée jusqu’à mi 2016 autour de 1%, a fini par s’accélérer à partir du second semestre, malgré le resserrement de la politique budgétaire et la baisse marquée de la croissance et de la demande publique et privée. De 0,9% en 2014, elle se situe aujourd’hui à 3,6%, au-delà du seuil CEMAC de 3%. Le dérapage du coût des services publics dû à la désorganisation interne des sociétés d’État, le prix des marchandises en forte hausse du fait de la raréfaction de l’offre importé et une substitution locale pas toujours compétitive, l’introduction de produits de contrebande, et surtout la perturbation du transport de marchandises liée à la dégradation de la situation sécuritaire dans le département du Pool, en sont les principales causes. À ceci s’ajoute une politique d’investissements qui n’a pas toujours était structurante (investissements de prestige peu créateurs de croissance).
Les réserves budgétaires auprès de la BEAC, non négligeables encore jusqu’à mi-2016 (9% du PIB selon Coface), se sont épuisées face aux faibles possibilités de financement et ce malgré les efforts d’ajustement budgétaire significatifs des autorités (le déficit budgétaire hors pétrole a été ramené de 29% du PIB en 2015 à 25% en 2016).
La BM estime les réserves de change à un mois et demi d’importation aujourd’hui contre 7 mois il y a un an, soit bien en-deçà de la limite minimum des 3 mois pour un pays qui dispose des ressources naturelles. Les conditions d’obtention des devises par les banques auprès de la BEAC se sont resserrées.
Le stock de la dette publique parallèlement, explosait de 38% du PIB en 2013 à 70,6% du PIB en 2015, pour atteindre 77% du PIB en 2016 selon le FMI, soit bien supérieurs au critère de convergence de la CEMAC de 60%, malgré l’ajustement budgétaire.
Le stock de la dette extérieure progressait quant à lui de 50,9% en 2015 à 51,2% en 2016 (22% en 2010 suite à l’initiative PPTE). En 2016, il serait à 65% bilatéral, 5% multilatéral et 19% commercial.
Les arriérés du gouvernement ont fortement augmenté. Les arriérés extérieurs sont estimés à 56,2 milliards de FCFA par le FMI. Cette dette serait essentiellement bilatérale (80%) avec la Chine en créditeur principal, suivi de la France et du Brésil mais touche 4 multilatéraux et de nombreux créanciers commerciaux.
Les arriérés intérieurs accumulés en 2016 seraient nettement plus importants, selon des indications préliminaires du secteur privé formel. Cette dette, pour moitié chinoise, aurait été contractée en grande partie en toute autonomie par la Direction Générale des Grands Travaux à des conditions non concessionnelles sans contrôle de la Caisse Congolaise d’Amortissement.
Les créances douteuses des banques auraient augmenté de 30% selon le FMI. Elles seraient aujourd’hui supérieurs à 10% des crédits, soit 500 pdb par rapport aux préconisations CEMAC. Elles sont corrélées à l’accumulation progressive des arriérés du gouvernement sur les entreprises privées qui a eu une incidence négative sur leurs bilans.
La balance commerciale est toujours structurellement excédentaire, avec un excédent en forte progression en 2016 (6,3% en 2015, 14,7% en 2016 selon le FMI) du fait d’une contraction des importations.
La balance courante enregistre en revanche un déficit lié aux sorties de capitaux, notamment en 2015 (-21%) avec une balance des paiements en déficit de 15%. En 2016, les sorties de capitaux ont représenté 8,2%– Source FMI : 851Md FCFA fin août 2016 contre 2049Md un an plus tôt.
Selon les prévisions de la Banque mondiale, la croissance économique devrait rebondir à 2,5-3% en 2017, soutenue par les investissements publics (lignes de fibre optique, infrastructures de transport) et un redémarrage de la production minière : mise en activité en mars 2017 du champ pétrolier Moho Nord phase 2 opéré par TOTAL et relance de l’exploitation de gisements de potasse et de polymétaux. Elle serait toutefois insuffisante de moitié face au taux de croissance de la population, s’il n’y a pas d’ajustement budgétaire significatif, qui permettrait de ne pas toucher aux filets sociaux et remettre en cause la baisse amorcée du taux de pauvreté.
Le regain de la croissance économique repose aussi sur la volonté de l’État de procéder à des réformes structurelles indispensables pour attirer les IDE et financer la diversification économique.
Or, cette dernière peine à démarrer. Le port de Pointe-Noire, qui dispose d’atouts réels, avec l’élargissement prévu de son terminal à containeurs, travaille en dessous de ses capacités actuelles, avec des importations en repli sensibles. Des incertitudes persistent quant à la production pétrolière congolaise au-delà de 2018 (pic pétrolier théorique), laissant planer quelques doutes sur l’avenir économique du pays, si l’État ne trouve pas de financements à court terme lui permettant d’endiguer le repli des réserves et couvrir son déficit budgétaire.
@ Val De Nantes
Le fait que la France ne soit pas une fédération n’est pas la cause des gillets jaunes. Ce qu’il faut comprendre c’est que le peuple Français est un peuple de nature révolutionnaire. Il a le sens de revolte que les autres peuples du monde n’ont pas. Si le peuple Américain avait le sens de revolte comme le peuple de France, il y aurait déjà eu une révolte contre les armes qui tuent aux USA autant comme dans certains pays en guerre. Il ne sagit pas d’une situation liée à l’abandon des terrioires. Le Français de Paris vit les mêmes problèmes que celui d’Angers ou de Nantes.
Le vrai problème est effet celui lié à la pauvreté, les bas salaires, des taxes élevées et la vie chère. Le coût de la vie augmente pendant que les salaires sont restés les mêmes. Quand le litre du carburant en France coûte environs 1,50 euro contre 60 centimes aux USA, quand le simple permis de conduire en France coûte environs 1500 euros contre seulement 25 euros aux USA, quand le retraité en France doit continuer à payer les taxes sur sa pension pendant que le retraité Américain n’a aucune taxes à payer sur sa pension, quand un infirmier en France a un salaire brute d’environs 1600 euros par moi contre environs 4000 euros aux USA (Juste à titre comparatif. Cela ne veut pas dire que la vie n’est pas chère aux USA. Seulement, elle est plus chère en France, à l’exception des études universitaires et l’accès aux soins médicaux). C’est pas en transformant la France en une fédération que cela va changer.
Une fois de plus, nous sommes confrontés à une crise liée au coût de la vie devenu trop cher. Ce problème n’est pas que français. Il existe dans tous les pays du monde. Même dans les Etats dits fédérés, vous y trouverez les mêmes problèmes.
Malgré que les USA soient une fédération , vous trouverez en Californie par exemple (et dans bien d’autres Etats), des Amèricains travailleurs qui dorment dans des voitures. Au Congo, les produits de vie commune comme le manioc, le pain,…..sont devenus trop chers. Le canada qui produit du petrole vent le litre du carburant à environs 1, 20 Euro ( pas vraiment loin de ceux des pays Europeens).
Face à l’urgence, chaque peuple tente de s’exprimer à sa manière. En France, nous avons les gillets jaunes. Aux USA, nous avons eu l’élection de Trump. En Italie, Hongrie nous avons des populistes au pouvoir. Les changements sont sont en cours en Allemagne et en Espagne. Les peuples en ont marre avec le politiquement correcte, l’ypocrisie politicienne et des Elites qui ne s’occupent que d’eux mêmes et des riches.
Les travailleurs moyens dans tous les pays de l’OCDE depensent près de la moitié de leurs salaires rien que pour le loyer. Ce qui veut dire que les travailleurs pauvres ne s’en sortent plus et les sans -emplois se retrouvent dans la merde. Voilà la réalité du monde dans lequel nous vivons. Cela n’a donc rien à voir avec la notion du fédéralisme . Le fédéralisme, il y’en a aux USA, Mexique, Canada, Nigeria, Belgique, Ethiopie, Allemagne, Afrique du sud, Australie, Inde, Russie, Suisse………pourtant les problèmes sont les mêmes que dans les Etats non fédérés. Si les hommes politiques ne trouve pas une solution face à la vie chere, et le problème de pauvreté, le monde explosera.
@Pascal,
le seul préalable qui vaille la peine, c’est accepter que le dictateur congolais est un criminel. Cette affirmation validée, nous pouvons argumenter que le dialogue, réclamé par la communauté internationale ou pas, avec ce monsieur ne peut être d’actualité. Les démocrates s’étaient-ils assis autour d’une table pour négocier un compromis avec les nazis au lendemain de la deuxième guerre mondiale ? Les démocrates français ont-ils réuni le congrès pour aménager une porte de sortie à Pétain ? Les Portugais ont-ils laissé la possibilité à Salazar d’aller s’exiler dans un paradis pour y couler des jours heureux ? Plus près de nous, les Tunisiens ont-ils laissé la possibilité à Ben Ali de choisir le sort qui pouvait lui être réservé ? Tous ces dictateurs ont tous été traduits devant des tribunaux pour les crimes commis. Pourquoi en serait-il autrement au Congo ? Au fait, que penses-tu de la situation dans le Pool ?
Cher Pascal, les fédéralistes ont pris la peine de publier plusieurs articles sur leur projet sur ce site, un livre est en cours d’édition. J’ai l’impression que tu n’as pas pris la peine de les lire parce que tu reviens sur des points essentiels :
1) la gestion des matières premières : l’Etat fédéral gère les matières premières solides, liquides et gazeuses avec un pourcentage laissé aux états producteurs pour pallier les dommages causés par leur exploitation par rapport à l’environnement. Grâce à cela l’état fédéral peut assurer les fonctions d’allocation / redistribution par péréquation. L’état fédéral a l’obligation d’assurer l’égalité de tous devant les services publics et la loi fédérale ;
2) la liberté de circulation, d’étudier et d’établissement est assurée par la loi fédérale. Chaque citoyen aura la liberté de travailler, de fonder une famille ou de s’épanouir dans la région qui correspond à ses attentes ;
3) l’armée de métier sera remplacée par une armée de conscrits, le service militaire sera obligatoire pour une tranche d’âge ;
4) de la commune à l’état fédéral, les mandats législatifs ont tous une durée maximale de 5 ans non renouvelables et ceux de l’exécutif d’un an non renouvelable. Sur le plan de la respiration démocratique, nous instaurons le réferendum d’initiative citoyenne dans les conditions définies dans la Constitution fédérale ;
…
Un livre « Manifeste pour le fédéralisme au Congo – Projet d’une Constitution fédérale » est en cours d’édition pour alimenter le débat. Les fédéralistes ont fait cet effort pour provoquer des débats basés sur des faits. Il serait aussi intéressant de pouvoir confronter notre projet à celles et ceux qui sont pour le statu quo. Nous l’attendons pour un débat contradictoire
Tu sembles sous-estimer la capacité intellectuelle des congolais d’instaurer le fédéralisme au Congo. Je tiens, néanmoins, à préciser que les échecs successifs sont dûs à l’instrumentalisation du tribalisme par les hommes politiques de tout bord.
Je me tiens à ta disposition pour un débat contradictoire !
Bien à toi !
LIBÉREZ VOUS D’ABORD.
CE QU’IL Y A DANS VOS TÊTES POURRA MIEUX S’EXPRIMER.
VOUS AUREZ LES YEUX POUR VOIR, ET POUR LIRE
VOUS AUREZ LES OREILLES POUR ENTENDRE,
VOUS AUREZ DES GENS QUE VOUS POURREZ TOUCHER ET QUI VOUS TOUCHERONT,
VOUS POURREZ SENTIR LES ODEURS QUI VIENNENT DES QUATRE COINS DU PAYS.
VOUS POURREZ FAIRE GOÛTER À VOS ANCIENS, À VOS FAMILLES LES PRODUITS DE NOTRE TERROIR.
LIBÉREZ VOUS D’ABORD DE SES IDIOTS DE SERVICE ET DE SES BLANCS MAL ÉDUQUÉS .
@Mark.
Salut , frèrot.
La nature a horreur du vide .Les problématiques societales et societales ,dont la pauvreté sont génératrices des révolutions qui remettent en cause des privilèges indûment préétablis.
La responsabilité de l’Etat agit sur une meilleure répartition de la richesse nationale.
C’est là que le bat blesse .
Que disent les maires ?
C’est là qu’ intervient la méthode .
Que réclament les gilets jaunes.?
Une nouvelle organisation de l’Etat . Un État plus proche de leurs soucis quotidiens ,donc á l’ecoute de leurs doléances .
Croyez vous répondre à ces cahiers de doléances , par un centralisme d’Etat.?
D’où , j’ai évoqué le mot , méthode ou modèle qui semble efficace pour une résolution pérenne de la question de la pauvreté .
Tiens , une députée de la majorité a été incapable de donner le montant du smic . Cela prouve á suffisance ,la distance sociale et le méprisde classe induits par la verticalité du pouvoir .
Il s’agit ,au vu ,de cette colère sociale ,d’horizontaliser le pouvoir .
La seule organisation d’Etat qui y réponde ,c’est le fédéralisme économique .
En résumé ,c’est la pensée politique française qui est jetée aux orties .
Lire . Sociales.
La forme actuelle d’organisation d’Etat actuelle est une usine á gaz .On y suffoque plus qu’on y respire .
Le Congo se devra de s’en émanciper,car il en va de sa survie . Le fourre tout administratif , Macron en connait déjà un rayon .
Avoir dans ces mains ,tous les pouvoirs institutionnels, devient anxiogéne et périlleux pour la santé démocratique d’un pays.
Cette forme dictatoriale du pouvoir est incompatible avec les désirs légitimes de l’homo-economicus et numéricus.
La révolution numérique alerte ,la révolution économique commande ,le politique exécute.
Énarques ou pas , il est plus question de l’intiution que des sésames .
Faites plus du Gustave Eiffel que du Victor Hugo.
@Mark.
Au fait ,pourquoi le sobriquet Jupiter attribué á Macron ?
Ce nom symbolise la verticalité du pouvoir .
D’où tient il cette verticalité ?
Des institutions françaises.
Une majorité parlementire est muée en chambre d’enregistrement ,c’est classique,du Sassou. Voilà ce dont le Congo a hérité. Une espèce d’embollie administrative ,avec á son compteur des milliers de morts .
Entre le pouvoir absolu et le pouvoir relatif , nous ,fédéralistes ,avons choisi la délégation c’est á dire ,le pouvoir relatif.
Eh,oui .Tranquilles,frèrot Mark . On ne cache pas le magot sous les tapis de la république .
Ah ,oui.On a trop souffert .Tolebi,beto me fatigué . Sassoufit.
David Londi dit :
« le seul préalable qui vaille la peine, c’est accepter que le dictateur congolais est un criminel. Cette affirmation validée, nous pouvons argumenter que le dialogue, réclamé par la communauté internationale ou pas, avec ce monsieur ne peut être d’actualité. »
Cher David
Je comprends désormais le poids de certains fonctionnements basés sur des aprioris dans notre malheur commun. Une fois que vous avez validé le préalable du caractère criminel de Sassou, cela vous avance à quoi sur le terrain pratique en dehors d’une éventuelle satisfaction morale ? Quand la communauté internationale que vous interpellez exige un dialogue national pour améliorer la bonne gouvernance avant de débloquer des fonds, selon vous, quel est l’interlocuteur à leurs yeux côté pouvoir ?
Nous sommes victimes (et pour longtemps) de l’aveuglement d’une classe politique incapable de lire le fonctionnement de la géopolitique. Il y a aujourd’hui deux super puissances : Les USA et la Chine, des puissances moyennes : L’Allemagne, le Japon, la GB, la France, la Russie, L’Inde, la Corée du Sud, le Brésil etc., des puissances pré-émergentes : CIVETS (Colombie, Indonésie, Viêt-Nam, Egypte, Turquie, Afrique du Sud), des pays qui entament leur industrialisation à marche forcée : Le Nigéria, le Mexique, l’Ethiopie, le Kenya etc. Tout en bas, vous avez des pays comme le Congo, le Tchad etc. Les grandes puissances et les puissances moyennes ont chacune leurs zones d’influence plus ou moins délimitées. Nous sommes (pour notre malheur ?) dans la zone d’influence française avec des pays comme la Côte-d’Ivoire et le Sénégal qui essaient de s’en sortir, mais aussi le Gabon et le Congo qui s’enfoncent dans la merde (excusez du peu). Dans le pré carré français, le Congo a un statut spécial de vache à lait dirigée par un cartel obscur béni par des cercles français quasi-mafieux.
L’intelligence politique nous aurait commandé de trouver des voies de sorties nationales à notre impasse, malgré les risques que cela comporte. Au lieu de cela, nous nous lançons dans une interminable fuite en avant. Nous jouons aux vierges effarouchées quand Sassou, malgré votre qualificatif de criminel est reçu par Macron ou siège à l’assemblée générale de l’ONU. Demain, Sassou mourra ou quittera le pouvoir, croyez-vous vraiment que ce sont des fédéralistes qui prendront les commandes du Congo ? La France qui surveille la vacance de pouvoir au Gabon comme le lait sur le feu en fera de même à la mort de Sassou. Elle placera à la tête du Congo, l’homme qu’elle aura choisi parmi des candidats qu’elle a depuis longtemps sur sa liste. Demandez à Lissouba ce qui lui arrivé en 1997 après tout ce qu’il avait cédé à la France après l’affaire OXY. Ce n’est pas du pessimisme de ma part, c’est ce que j’ai appris à l’école de la Realpolitik allemande.
Sassou (votre criminel) vous nargue parce qu’il maîtrise ce qui vous échappe et que vous persistez à ignorer : la géopolitique. Vous vous étonnez chaque jour de sa longévité au pouvoir. Il vous a pourtant gracieusement livré son secret dans un de ses ‘’ouvrages’’, mais obnubilés par la haine du dictateur, vous êtes incapables de comprendre son fonctionnement et d’en faire son point faible.
« Les démocrates s’étaient-ils assis autour d’une table pour négocier un compromis avec les nazis au lendemain de la deuxième guerre mondiale ? »
Trump s’est-il assis à la même table que le criminel Nord-Coréen ?
« Les démocrates français ont-ils réuni le congrès pour aménager une porte de sortie à Pétain ? Les Portugais ont-ils laissé la possibilité à Salazar d’aller s’exiler dans un paradis pour y couler des jours heureux ? Plus près de nous, les Tunisiens ont-ils laissé la possibilité à Ben Ali de choisir le sort qui pouvait lui être réservé ? »
Pourquoi les démocrates tunisiens ont-ils laissé Ben Ali filer en exil ? Pourquoi ne vont-ils pas le traquer en Arabie Saoudite ? Pourquoi les démocrates espagnols ‘tolèrent’-ils la tombe de Franco en Espagne ? Quand est-ce que les crimes de Franco seront jugés en Espagne ? Quant à Hitler, relisez les classiques de l’histoire contemporaine et vous découvrirez qu’au plus fort de la deuxième guerre mondiale, les canaux diplomatiques étaient restés ouverts pour accélérer la fin de cette guerre atroce. C’est le jusqu’au-boutisme d’Hitler qui en décida autrement. Sur ce point, je vous concède que le jusqu’au-boutisme de Sassou pourrait le conduire au même résultat.
« Tous ces dictateurs ont tous été traduits devant des tribunaux pour les crimes commis. Pourquoi en serait-il autrement au Congo ? Au fait, que penses-tu de la situation dans le Pool ? »
Idi Amin, Bokassa, Piet Botha etc. ont été traduits à quel tribunal ? Une fois qu’ils ont quitté le pouvoir, le sort des autocrates m’intéresse très peu pourvu qu’ils cessent de nuire aux générations futures qui doivent se concentrer sur l’avenir et non vivre enfermés dans le passé. C’est une question de vision.
Je vous cite:
« Quand la communauté internationale que vous interpellez exige un dialogue national pour améliorer la bonne gouvernance avant de débloquer des fonds, »
Suite à cela on peut aussi vous répondre mais POURQUOI sassou n’organise t-il pas un dialogue au pays avec son opposition ?.
Si c’est pour répondre à la communauté internationale POURQUOI le faire en catimini avec une diaspora totalement disparate sans figure réellement représentative sur cette scène internationale ?
Cher Pascal,
t’es-tu réellement posé la question sur le bilan de 60 ans des gouvernements qui se sont succédés au Congo ? L’approche systémique nous oblige à le décomposer en ses différents composants ou institutions pour en faire une analyse concrète et sérieuse. L’objectif n’est pas de lancer un dialogue pour débloquer les fonds mais de créer un réceptacle économiquement et socialement viable. Celui du Congo l’est-il ? En poussant la réflexion plus loin : le dictateur a toutes les clefs en mains pour créer les conditions de déblocage des fonds par le FMI. Il faut savoir que le FMI ne s’ingère pas dans les politiques intérieures d’un pays membre. Il demande la création de bonne gouvernance pour ne pas précipiter les fonds dans une sorte de tonneau de Danaïde parce que c’est une banque, avant tout. En réalité, les réticences du dictateur viennent de la volonté assumée de ne pas rationaliser les circuits financiers qui garnissent sa bourse pour corrompre les corps constitués et certains pseudo-conseillers internationaux qui forment une digue pour préserver son pouvoir. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il a encore présentes sur à l’esprit l’intervention de 1987 et les conséquences politiques qu’elle a eues. Le manque de transparence, la non-réorganisation des circuits et processus économiques et le manque de confiance dans le système de gouvernance sont les principaux facteurs bloquants et ils dépendent tous du dictateur. Les deux piliers de son système sont : l’argent pour continuer à corrompre et l’armée pour exercer une violence permanente sur les populations, véritable stratégie de gouvernement. Bref, le dictateur a tout pour débloquer la situation point n’est besoin de dialogue.
Il n’y a pas de compromis possible sur l’instauration d’un dialogue quelconque avec le dictateur. La justice doit être la base d’un système démocratique et fait partie des droits fondamentaux humains. Les droits fondamentaux ne sont pas négociables. Nuremberg en reste la référence même en Afrique du Sud, la commission réconciliation n’a pas absous les crimes de sang.
Je répète : toutes celles et tous ceux demandent le dialogue perpétuent le climat d’impunité qui règne dans le pays depuis les assassinats de Matsokota et ses amis. L’on ne peut construire une nation en s’asseyant sur la justice au risque d’engendrer un climat de violence permanent.
Je me demande ,comment ,nous Congolais , pouvons être addicts á une forme d’Etat défaillant dont certains passent pour être des fervents Défenseurs ?.
60 ans d’etourderie mentale , laissent des séquelles cervicales ,certes , il nous appartient de
faire un diagnostic clair pour nous éviter de reproduire les mêmes schémas de pensée .
L’indépendance acquise ne saurait se réduire au refus d’emancipation mentale .
Sommes nous réfractaires á toute forme d’ innovations ?.
Le cordon esclavagiste est il séclable ou non ?.
L’opuim esclavagiste , peut on s’en guérir ?.
Comparez le management directif et le management participatif , vous trouverez des similitudes au niveau des formes d’Etat appliquées á la gouvernance efficiente d’un pays .
La forme d’Etat est devenue centrale dans les prises de décisions qui engagent le destin d’un pays .
Chers compatriotes indécis .,car trop Sassouphiles.
Les fédéralistes veulent pour leur pays, une gouvernance de proximité ,pour une résolution effective et efficace des problèmes sociaux auxquels font face nos compatriotes.
Diriger un pays ,en étant juché sur l’olympe ,Macron en est descendu á la vitesse grand V.
Il a promis de visiter chaque maire de France .Celle , des Territoires.
Ah , bon .
Compartimenter , c’est diviser l’occurence d’un avènement d’un risque .Ne pas le faire ,c’est courir le risque d’embrasement á l’instar des gilets jaunes.
Chers compatriotes,soyez gustaviens,c’est á dire,intuitifs.
« Suite à cela on peut aussi vous répondre mais POURQUOI sassou n’organise t-il pas un dialogue au pays avec son opposition ? »
Je croyais que la réponse était évidente. Je vous la donne quand même : « Sassou sait que l’opposition est tellement divisée qu’elle est incapable de parler d’une seule voix pour obtenir un vrai dialogue. Sassou sait que la population est tellement traumatisée et divisée en nord-sud qu’elle ne peut pas se lever comme un seul homme (comme l’ont fait les gilets jaunes pour imposer un dialogue à Macron) pour obtenir un véritable dialogue. »
Nous passons nos journées à hurler : « Sassou voleur, tueur, criminel, etc. » Il doit en rire à mort. C’est vrai que comme stratégie, on peut faire mieux. Ceci étant dit, Sassou a tort de se croire qu’il est sur un petit nuage douillet. Seule consolation, il y a certainement des compatriotes qui travaillent dans l’ombre. Et pour finir, les peuples sont des volcans endormis qui peuvent se réveiller sans prévenir. Et ce réveil risque d’être douloureux pour ceux qui abusent de la patience de leurs peuples.
@Val de Nantes,
nous vivons en direct les limites d’un système hypercentralisé avec les gilets jaunes, en France. Le déficit démocratique créé par le pouvoir jacobin et surtout accentué par les institutions de la Vème république donne aux citoyens des exutoires qui échappent au mode de raisonnement des élus coupés des réalités profondes du pays. Avec le référendum d’initiative citoyenne, le peuple de la France profonde tente de reprendre leur destin en mains.
Au Congo, le système qui génère des monarques est allé jusqu’à retirer aux citoyens de moyennes et petites la possibilité d’élire leur maire, premier maillon de la démocratie pour les remplacer par des préfets qui ne sont que des relais de répression de l’état central.
Gouverner et administrer au plus près des citoyens, horitonzaliser le pouvoir, responsabiliser les citoyens dans la prise en charge de leur destin économique et social, tels sont les principaux piliers du fédéralisme.
Nous replacerons le peuple au cœur de toute décision politique, économique et sociale. Du passé, faisons table rase !
David Dilondi dit:
« Bref, le dictateur a tout pour débloquer la situation point n’est besoin de dialogue.
Il n’y a pas de compromis possible sur l’instauration d’un dialogue quelconque avec le dictateur. La justice doit être la base d’un système démocratique et fait partie des droits fondamentaux humains. Les droits fondamentaux ne sont pas négociables. Nuremberg en reste la référence même en Afrique du Sud, la commission réconciliation n’a pas absous les crimes de sang »
OK, la messe est dite, attendons sagement l’effondrement du régime.
Je voudrais ajouter ceci pour clore définitivement ce chapitre (en tout cas pour ma part). Quelle que soit la solidité d’une forteresse, quand une lézarde se présente dans le mur, les assaillants ont tort de la négliger car les coups de boutoir fragilisent tout édifice.
Quand les gilets jaunes sont montés au créneau il y a 5 semaines contre la forteresse Macron, qui croyait qu’ils allaient arriver à le contraindre à revoir toute sa stratégie ? Les syndicats, les partis politiques étaient convaincus qu’il s’agissait d’un feu de paille et n’ont pas voulu se mouiller. Macron cloîtré à l’Elysée avait joué au pourrissement et à l’essoufflement. Aujourd’hui, toute l’Europe ne jure plus que par les gilets jaunes. En Egypte, la vente des gilets jaunes est interdite. Ceux qui condamnaient l’absurdité des gilets jaunes ne refusent pas les gains obtenus par ce mouvement sur le gel de la hausse des carburants, sur les promesse de débat fiscal etc. J’aurais bien aimé voir un Français qui dénonçait le mouvement des gilets jaunes exiger de payer son plein à la pompe au prix que Macron avait proposé avant la révolte, ou refuser la prime de 1000 euros défiscalisée promise pour calmer la fronde. C’est vrai que « la victoire a plusieurs pères, tandis que la défaite est orpheline.
Si notre diaspora est déterminée, elle peut obtenir quelques avancées, tout le monde s’en réjouira (peut-être). Mais si elle échoue, il y aura le refrain inévitable : « On vous avait prévenus »
Mr.Pascal Malanda.Vous écrivez que « ceux qui dirigent le Congo aujourd’hui sont des Congolais comme nous, des êtres en chair et en os que nous avons transformés en monstres infréquentables pour les saints que nous sommes. Cela nous convient très bien, parce qu’aller les interpeller nous mettra devant nos propres égoïsmes que nous avons tant de mal à cacher. De l’autre côté, la politique de la chaise vide arrange tellement le pouvoir qui crie partout sur la scène internationale: Nous voulons bien discuter, mais avec qui ? Avec ces intégristes aigris ? ». Vous dites ici une chose que la quasisi totalité des Congolais et des observateurs à travers le monde ne peut accepter.Les crimes, les génocides de sAssou Nguesso et sa clique qui ont mis le Congo à feu ‘a sang, en deuil, dans la misère noire ne sont plus à pardonner. Vous parlez de dialogue. Vous oubliez le nombre de dialogue que le Congo a eu avec votre Sassou Nguesso, le président illégal, le terroriste? Dialogue certes. Mais apr’es le départ de Sassou et sa clique qui sont responsables du malheur du Congo. Cela est unmessage à comprendre.
Mr Malanda je vous cite:
« Je croyais que la réponse était évidente. Je vous la donne quand même : « Sassou sait que l’opposition est tellement divisée qu’elle est incapable de parler d’une seule voix pour obtenir un vrai dialogue. »
Otez-moi d’un doute ! dans ce pays le Congo si je ne m’abuse, il y a bien un président, des ministres, un gouvernement des députés et une opposition officiellement déclarée.
Donc si l’on veut être logique et pour entamer un dialogue il a tout loisir à s’adresser à son opposition ou ses oppositions en place. La diaspora est aussi divisée et n’a, elle, aucun statut légal pour entamer un dialogue quel qu’il soit.
D’ailleurs ceci ne l’avait pas arrêté lorsqu’il avait mis en place le fameux monologue de Sibiti.
Votre réponse n’a rien d’évidente et l’excuse de la division ne tient pas non plus car il n’y a pas qu’au Congo qu’une opposition est divisée c’est d’ailleurs un fait plutôt fréquent dans un pays démocratique.
Lu sur RFI:
« Conformément à une disposition de la Constitution adoptée en 2015, Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), formation d’opposition ayant obtenu le plus grand nombre d’élus aux dernières législatives, a été désigné chef de file de l’opposition. C’est une grande première dans un pays où l’opposition ne parle pas souvent le même langage. »
Cherchez autre chose Mr Malanda pour justifier votre acharnement à sauver le soldat sassou.
@ Mr Londi
Cette fois ci, je suis d’accord avec vous sur toute ligne.
Une fois, je vous ai dit qu’il fallait avoir le pouvoir pour mettre en pratique vos idées ou vos réflexions.
Je salue votre travail, vos recherches ou vos réflexions ,afin de faire avancer notre Kongo.
Enfin vous avez compris que nous avions en travers notre chemin un grand obstacle: la France.
Comment voulez vous d’ une évolution en Afrique francophone si la France continue de veiller aux grains pour ne pas perdre ses avantages et son rang de puisdance mondiale ?
Notre combat, c’est d’arracher notre indépendance, la vraie, afin de penser aux changements
Si,vous reproduisez par mimétisme aveuglant , Le schéma politique qui a enfanté Sassou , nous n’ aurions que nos yeux pour pleurer .
Dites nous ,quelle l’importance économique d’un président actif au Congo ?.
Avez-vous évalué son impact dans la sphère économique de notre pays ?.
Je me soustrais á l’enrichessement institutionnel d’un potentiel candidat á la présidence de la république .
Le mlnlmum d’intelligence dont Je dispose me permet de m’en écarter .
Macron a été jugé brillant pour le job présidentiel ,malgré ces raouts ,il peine á convaincre les gilets jaunes de la justesse de sa pensée ..!!!
Qu’un enfant de 18 ans s’interroge sur l’impact budgétaire, au motif d’avoir deux montres inutiles au sommet du pays ,il y a de quoi ,mon frèrot @David londi,á déchirer nos sésames en économie .
La honte._._._
@ Val de Nantes
Mon frere Val De Nantes.
Je comprends votre point de vue. Je ne m’oppose pas au fédéralisme comme vous le proposez avec le frere Londi. Le fédéralisme apportera des changements politiques sur la gouvernance de notre pays.
Je pense par ailleurs que le fédéralisme ne reglera jamais le probleme des inegalités sociales et celui de la pauvreté qui en realité sont les vrais problemes aux quels sont confrontées nos societés.
Fédéralisme, oui. Mais cherchons aussi des solutions au probleme des inegalités sociales et celui de la pauvreté. J’ai donné l’exemple des USA qui sont la plus grande fédération au monde, confrontés aussi aux memes problemes des inegalites et de pauvrete comme ailleurs.
Guten Tag in Köln
@Tsoua,
l’indépendance réelle est un préalable à tout développement économique. On ne s’était, peut-être, pas compris jusque-là mais ce préalable a toujours été mon cheval de bataille !
Merci d’avoir pris le temps de me lire !
@Lilou
ne pas voir le malheur qui se développe dans toute une partie du pays, à quelques km de Brazzaville est révoltant. Je suis révolté par les premiers assassinats de masse d’Ikongono et ses alentours. Les congolais considèrent tous ces évènements comme des phénomènes exogènes, étrangers à leur esprit et se comportent comme si c’était des situations de moindre importance. Où est donc la solidarité, l’empathie pour celles et ceux qui souffrent de toutes ces atrocités. L’un des crimes le plus odieux est le viol systématique des jeunes femmes. Ce crime qui ne laisse pas de traces visibles à l’oeil nu, ronge les victimes d’un mal intérieur qui ne peut s’extirper. Ils volent ainsi leur être et condamnent la société dans laquelle elles sont à une extinction progressive suite à la baisse du taux de natalité due aux traumatismes subis. C’est cela que l’on constate dans la région du Pool d’après les études de l’université de Sherbrooke publiées dans Perspectives Monde pour la période allant de 1993 à 2015. Aux assassinats physiques s’ajoute la destruction morale et psychologique des survivants.
@Mark,
cher frère,
le projet fédéraliste travaille sur le développement économique des régions en leur donnant une autonomie constitutionnelle et fiscale pour développer leur agilité sur le plan économique en leur donnant la possibilité d’exploiter le mieux possible leurs ressources naturelles (agriculture, des industries de transformation, la pêche, etc.). Une exception importante pour donner les mêmes chances à toutes les régions : les matières premières solides, liquides ou gazeuses qui, elles, relèvent de la compétence de l’Etat fédéral qui injecte ces revenus dans les fonctions de solidarité : allocation / redistribution pour assurer l’égalité de tous devant les services publics (hôpitaux, écoles, infrastructures publiques, …). Les revenus des matières premières permettent aussi, toujours dans le cadre de la solidarité, d’accompagner les régions en difficulté économique jusqu’au rétablissement de leurs économies dans le cadre de la loi fédérale. Ce phénomène est observé dans l’organisation européenne. En effet, les pays comme le Portugal et l’Espagne pour ne citer que ces deux-là ont bénéficié d’un accompagnement financier pour mettre leurs économies au niveau exigé pour l’intégration dans l’euro.
Il sera établi aussi des accords interrégionaux pour créer des espaces d’échanges et de développement des projets communs entre deux régions sans passer par un état central. Cette dynamique permettra aux régions de commercer donc de construire des infrastructures de communication (routes, réseaux internet, etc. Les espaces ainsi créés permettent des ouvertures, de contacts et donc de connaître l’autre qui n’est pas de la même région. La construction des liens interrégionaux permettent d’éradiquer progressivement le tribalisme qui n’est basé essentiellement sur la méconnaissance de l’autre conjuguée avec la pression économique (chômage, volonté de privatisation des richesses naturelles pays par un groupe ethnique, etc.).
C’est donc le développement économique impulsé par l’organisation fédérale qui va progressivement réduire la pauvreté.
Tous les droits fondamentaux sont garantis par la Constitution fédérale : liberté de déplacement, d’établissement, d’étudier, de se soigner et de travailler dans toute la fédération.
@Mark ,
Mon frèrot,
J’ai la conviction du cordonnier . Je ne pourrais pas m’engager dans un combat dogmatique dont l’issue rassemblerait á un cul de sac.
La problématique de l’injustice sociale est la raison principale de la naissance du fédéralisme
au Congo. Le curseur sera mis sur ce lancinant serpent de mer.
Un traitement local des problèmes qui créent de la pauvreté .
Le traitement économique en est un.
Exploitation effective des potentialités agricoles,minières et humaines situées dans chaque grande région appelée État fédéral .
Objectif ,créer des richesses locales,pour donner du pouvoir d’achat á ceux qui auront un emploi.
La fonction publique fédérale sera aussi un fournisseur d’emplois.
Une dotation annuelle d’allocations par le jeu de la péréquation en direction des régions est la clé du succès du fédéralisme .
On rapproche l’économie du citoyen afin qu’il en tire tout le jus.
Pourqoui faire difficile, quand c’est facile .
Tranquille , on peut se prélasser au balcon ,avec le fédéralisme .
Pourquoi s’acheter un AVC ?
Je te donne 100 euros ,tu le fructifies et tu nourris ton entourage .
Où est le péché ,frèrot.?.
Chaque grande région se battra pour vivement décemment .
@Mark , La Rhénanie westapole n’a plus besoin du lait maternel bavarois.
60 ans,sans amener le bonheur au bercail , Sassoufit.
Mes chers compatriotes je suis heureuse lorsque je constate qu’un échange de points de vue est possible entre nous sans se fâcher
Au départ je n’étais pas convaincue par l’idée du fédéralisme parceque pour moi cela sous entendait un pays où les habitants se partagentuun territoire et se tolèrent. Maintenant j’entrevoie cette option différemment. En effet, je pense qu’il ne faut pas prendre le féralisme comme une solution miracle : plus de pauvres, on s’embrasse tous, tout le monde il est beau et gentil NON ! Avec ce qu’a vécu me Congo depuis sa création dans les contours que nous connaissons le fédéralisme va permettre de pouvoir donner un nouvel élan culturel, économique, social, financier… Comme tout modèle il a ses limites et j’espère que le peuple sera capable au moment venu de repenser un autre modèle toujours dans le soucis de garantir la dignité, la stabilité economique etc à tous.
Aussi je trouve que l’idée de fédéralisme s’avère être le plus proche du paradigme et cosmogonie africains.
Je pense que le congolais est résilient. Le changement commence dans la tête, penser que c’est possible et que ce dictateur et criminel n’est pas eternel c’est déjà un bon début.
Concernant l’opposition, franchement, qui compte sur elle ? La diaspora ? Parlons en ! Je pense que désormais la diaspora (qu’il ne faut pas réduire aux émigrés mais ajouter les enfants de ces immigrés) ne cherche plus à rentrer au Congo pour un poste, cette époque est révolue. Aujourd’hui et j’en fais partie la diaspora veut rentrer pour construire et être impliquée dans tous les domaines économiques. Certains veulent rentrer pour cultiver la terre, d’autres veulent s’investir dans le monde associatif, d’autres dans le bàtiment, d’autres veulent juste rentrer profiter de leur retraite. Avec tous ces profils différents oui le changement est possible au Congo. Nous, on ne veut pas dialoguer non pas par jusque boutistes ou haine mais tout simplement parce qu’on estime qu’il faut agir et rattraper le temps. On ne peut pas dialogue avec une personne qui a pour seul objectif son maintien au pouvoir. Les institutions internationales ne sont pas faites pour nous aider mais utilisons les à notre profit. Si la personne qui prendra le pouvoir après le dictateur est intelligent et pragmatique et bien il verra bien qu’un poste dans la fonction publique n’est plus l’objectif premier de la diaspora mais la construction du Congo dans toutes les strates de la société.
Bonne soirée.
Fière d’être Congolaise!
@ David Londi , Val De Nantes
Mes chers frères,
Je vous ai lu et compris. Mettons nous au travail.
Bien de choses à vous et courage pour la lutte.
@Lilou,
effectivement, la caractéristique marquante fédéralisme est son aspect dynamique basé sur des évaluations périodiques, tous les 5 ans, à la fin de chaque cycle législatif. Elles permettent de s’interroger sur le bilan de la période et lancer des plans d’actions pour corriger les points négatifs conformément à la loi fédérale. A côté de ces évaluations quinquennales, existe le référendum d’initiative citoyenne dans le cadre défini dans la Constitution fédérale.
L’essentiel est de créer les conditions de développement de nos régions sans ostracisme, aucun, vis-à-vis de l’autre. L’état fédéral doit assurer les équilibres macroéconomiques des différentes régions pour éviter les effets de débordement et de vote par les pieds à partir du moment où la liberté de circuler, de s’établir dans une région différente, d’étudier, de se soigner et de travailler est garantie par la constitution fédérale. Le fédéralisme ne retire aucun droit au citoyen mais lui apporte des droits supplémentaires d’être administré au plus près de ses besoins et de pouvoir sanctionner des élus qui auraient des comportements contraires à leurs attentes. C’est, en même temps, la fin des carrières politiques professionnelles (mandats limités dans le temps et non renouvelables). La fonction présidentielle ne sera qu’une activité de représentation et de régulation limitée à un an non renouvelable. Tous ces gardes-fous devraient nous prévenir du tribalisme et des hommes politiques véreux. Bien sûr, ce n’est peut-être pas la panacée mais nous sommes à la croisée après 60 ans d’un système hypercentralisé qui nous a plongés dans des drames noirs.
@lilou.Grosse validation .
60 ans de bricolage politique , Sassou fit.
Nos aînés ont échoué à prendre des innovations institutionnelles pour déjouer le piège colonialiste.Tous avaient la tête sur le guidon présidentiel.
Les conséquences égocentriques de leur ambition démesurée ont crée un retard économique
pour lequel nous sommes obligés de déchirer cette lugubre page , pour en réecrire une autre.
Il est des nostalgies politiques dont on voudrait se passer,celle de l’échec politique suranné en est un.
Apprendre à quelqu’un à s’habiller , à se nourrir , à être libre de ses mouvements , c’est un sacré challenge á 60 ans .
Mais ,avec la volonté ,nous allons y arriver .C’est un retraité qu’il va falloir rebooster .C’est triste .
Purée , 60 ans , locataire des institutions colonialistes inadéquates .
Résultat .Aucun leg, ni aux enfants et encore moins aux petits fils.
La transmission sanguine de la pauvreté quasi garantie .
Mawoua.
Les enfants semble t’il avaient étudié ,pour venger les parents .
Résultat .On veut dialoguer pour ramasser des miettes qui s’échappent de la table de Sassou Des diplômes ,pour du beurre.
Lire. Aucun legs.
Par l’instauration intelligente du fédéralisme au Congo , les enfants fédéralistes auront sauvé l’honneur de notre papa retraité , c’est á dire notre pays le Congo .
Autrefois , dans certaines familles, la progéniture était considérée comme un jeu de hasard. ,
Il pouvait s’y trouver des enfants conscients imbus de reconnaissance parentale , et des enfants asociaux qui n’étaient nullement redevables de leurs parents.
C’est le sort funeste que ces derniers semblent appliquer au Congo.
N’eût été notre présence d’esprit,que serait l’avenir de notre pays?
Le Congo est accoutumé ,par inertie institutionnelle,
aux reccurents annus horribilis ,et vous vous en contentez, bizarre .
Chers compatriotes ,notamment @DAVID LONDI ,
Je vous annonce l’adhésion officielle ,de MAURICE TIASSE ,aux thèses fédéralistes ,qui ,selon lui ,sont seules capables de réconcilier les congolais avec le CONGO.
Voilà ,un gros poisson pris dans notre nasse fédérale , un compatriote , dont j’estime qu’il viendra nourrir le débat autour de cette question d’ordre institutionnel sur ce site .
Car ,il en va de la survie de notre pays , après tant d’annus horribilis où la réponse à la misère sociale n’a été que la délivrance de la mort , par cet Êtat qui était censé incarner l’espoir du progrès social .
BIENVENUE , YA MAURICE .
@Val de Nantes,
bienvenue à lui, la lutte continue. Tu sais, nous sommes à la croisée des chemins. Nous ne pouvons pas continuer dans la branche qui nous a conduits dans la situation catastrophique dans laquelle est le Congo. C’est une très bonne nouvelle. Nous menons le bon combat. Merci encore à Maurice !
Je cite: »Ensuite concernant le génocide dans le pool ça me donne envie de vomir mes compatriotes qui en doutent » (Lilou).
En 1997, sassou nguesso réveillé par on ne sait qui, un 5 juin de très bon matin, tend la main aux hostilités que l’on sait. Pour haranguer les gens du nord pour qu’il le rejoigne, car bien des paysans dans le nord considéraient les problèmes de Brazzaville comme ne les concernant pas, il disait que les bacongos n’en veulent pas à lui, mais plutôt à eux. Ce qui n’a pas empêché que bien des jeunes n’aient pas voulu le suivre et que la violence ait été le moyen de la coercition.
Suffisamment martelé, ce discours a pris corps. Et c’est sur ce thème que les jeunes sont caporalisés pour prétendent-ils attaquer avant qu’on les attaquent. Et que des élections pointent à l’horizon, voilà que la folie phobique reprend du lest…
S’il n’y a pas génocide au Congo, alors pourquoi dans l’armée tous les officiers surtout ceux qui ont le commandement, sont quasiment tous originaires du nord? Réponse courante: c’est pour la conservation du pouvoir. Question : pourquoi un général de l’armée, se poserait-il la question de l’avenir non du pays, dont il est le militaire, mais de sa tribu d’origine qui selon lui, a peut-être trop hypothéqué son avenir par des actes posés par les dirigeants contre d’autres tribus?? Sinon, je ne vois pas pourquoi un général tiendrait un tel langage, sans blâme, compte tenu de son rang…
Réponse: la question de l’avenir d’une tribu s’est posée dans l’esprit de ce général, parce qu’il est conscient que cette tribu a causé d’énormes torts à l’existence des autres tribus, ayant hypothéqué leur avenir…
Si ce n’était que deux habitations détruites dans le Pool et 100 victimes collatérales pour reprendre l’expression favorite des dirigeants de ce pays, cette préoccupation ne serait pas d’actualité dans la tête de ce général. C’est bien la conscience du génocide qui a fait germer cette problématique. Et cette problématique n’a pas été suggérée par quelques vagues présomptions; ce n’est pas à la suite de la guerre de 1997 qu’elle a germé. Pourtant ce ne sont pas les victimes originaires du nord qui avaient fait défaut… . C’est bien seulement depuis la triple élection de sassou nguesso en 2016, qui a déclenché une guerre contre une seule région, comme si cette région était seule à contester les résultats -si tant il est vrai qu’elle les eut contestés-, et la longévité de cette guerre qui ne pouvait dire son nom, niée par le gouvernement ni plus ni moins, que cette problématique est apparue. C’est tout simplement incroyable qu’un général d’une armée, qui prétend avoir fait des écoles militaires dans les grands pays, ne se soucie pas du pays, son pays, mais se donne à penser exclusivement à une entité tribale comme par hasard, dont il est issu, et cela sans qu’il lui soit reproché d’avoir tenu un tel discours on ne peut plus tribaliste. Ce général ne se soucie pas des paysans de la région où il y a guerre, puisque pour lui, au poste qu’il occupait, il était bien évident que les paysans de cette région avaient pris les armes pour quel motif? Pourvu que lui en ait été bien conscient. Cela seul suffisait comme preuve justifiant que son armée soit mobilisée pour combattre ces paysans. Qu’à cela ne tienne! Donc un général préoccupé par le sort des gens qui festoient à longueur des journées, alors que ces éléments reviennent d’un front où parfois ils ont perdu un des leurs, ce général n’ose pas se pencher sur cette situation. Si ce n’est pas du cynisme ou du tribalisme, alors là… Or, la constitution condamne le tribalisme. Une preuve de plus que la constitution n’est qu’un rouleau de papier toilette pour le président, le gouvernement, les parlementaires et la tribu Mbochi…D’ailleurs, sur certains véhicules de la gendarmerie et sur les murs de certains commissariats de police (ex. celui de Kinkala), il est bien écrit: « la loi, la force ». Entendu par ‘ je suis le policier, gendarme, militaire et garde du corps…, je représente l’autorité, qui elle est l’expression de la loi, laquelle loi s’impose par la force. Du coup, le général qui (se) parade en vaillant tribaliste, est la loi, qui a avec lui, la force. Attention! N’y touchez pas.
BONJOUR LES FÉDÉRALISTES,
J’AI DÉCIDÉ DE NE PAS M’EN PRENDRE À VOUS.
VOUS ÊTES SUR VOTRE PLANÈTE.
JE SAIS QUE VOUS GARDEZ AUSSI UN ŒIL SUR LA NÔTRE TOUT EN AYANT LES PIEDS DESSUS.
N’OUBLIEZ PAS DE VOUS FÉDÉRER POUR LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE.
AU LIEU DE FAIRE COMME LE FRÈRE DZABA QUI DEMANDE DE L’AIDE À SES GOUVERNANTS
BONNES FÊTES!
@Mingwa,
en effet, le fameux discours de Talangaï est une rupture avec l’idée d’une république unie. Ici, il a cassé le pacte républicain et, de ce fait il a agi en traître. Ce général peut donc être accusé de traître à la nation, d’incitation à la haine tribale et de crimes contre l’humanité. Ce discours a été le point de départ du premier génocide dans le Pool. Dans la foule qui l’applaudissait à tout rompre se trouvaient quelques-uns des brillants opposants à la dictature. Hypocrisie ou cynisme ? On ne le saura jamais. N’est-ce pas là règle dans ce pays : ne jamais punir les vrais coupables ?
Merci Mingwa pour ce rappel !
Rectificatif, merci Mwangou !
Tête de linotte,
Ce post s’adresse à Mwangou, bien sûr !
60 ans de résignation intellectuelle , Sassou fit.
Trouvons nous ,une alternative institutionnelle porteuse des changements structurels dans la façon équitable de gérer les finances publiques .
La philosophie fédérale paraît , toutes choses étant égales par ailleurs ,répondre aux difficultés de développement irréversible de notre pays.
N’attendons pas la France , pour qu’elle nous délivrât le talisman á appliquer .
Nous transposons á notre pays, le modèle économique qui fait ses preuves dans certains pays .
La France est un géant aux pieds d’argile ,en atteste la jacquerie jaune ,et ,ne peut nous servir de référence institutionnelle.
@ Londi : Ok. Mingwa versus mwangou…
@LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE, votre interrogation sur l’opportunité d’un projet fédéral m’intéresse au plus haut point. Donc je suis toute ouïe, scrutant l’horizon pour ne pas rater l’occasion de vos suggestions à ce propos. Merci d’avance.
Vous avez dit « génocide au Congo »… Comment ça?! Mais en 2001, prenant du Ntsamba à KéléKélé, quartier de Ngangalingolo aujourd’hui, deux soldats angolais viennent prendre place à côté de nous…Je suis avec mon neveu qui avait vécu en Angola, à Luanda. Je demande à la dame qui sert de leur donner à chacun son « quaker », récipient d’environ 65 cl couramment utilisé. Pendant la consommation, mon neveu leur parle en portugais. Agréablement surpris, ils répondent. Puis je leur pose quelques questions par l’entremise de mon neveu qui traduit. A ma question de savoir pourquoi, eux Angolais, se retrouvaient dans un conflit strictement interne au Congo, ils répondaient qu’ils étaient là dans le cadre des relations de chef d’Etat à chef d’Etat… Mais qu’ils étaient surpris de ce qui’ils voyaient sur le terrain, le décrivant en français avec leur niveau : « Congolais!, pas bon militaire. Bon militaire, pas tirer sur civil. Militaire congolais tirer sur civil. Cobra, pas militaire. Cobra, assassin. Ninja, comme ça. Ninja militaire. Cobra, voleur, pas militaire. »Ils continuaient en portugais en disant que dans leur pays, la guerre avait duré 25 ans. S’ils s’étaient battus comme ce qu’ils voyaient au Congo, L’Angola se serait dépeuplé. Je leur demandais de quelle région ils étaient en Angola? L’un deux répondit qu’il comprenait notre langue kongo, le lari. Quand on parle, il comprend, mais difficilement. C’est là qu’il avoue qu’on leur avait donné comme consigne de tirer à vue, parce que « tout le monde est armé de l’autre côté du Djoué ». Et il s’étonnait que nous soyons là en train de boire et de rire et qu’il ne voyait pas les armes.
Si là encore les intentions du pouvoir ne sont pas lisibles, alors là…, surtout que ci-dessus, deux posts nous ont dit que sassou nguesso a toujours manipulé les gens, jusqu’à faire assassiner un soldat kouyou en 1976…
@Mwangou, je présente toutes mes excuses pour la confusion dont j’ai fait preuve dans mon précédent post.
La démarche rationnelle avec des outils scientifiques mettra au devant de la scène, j’en suis persuadé, des témoignages comme celui-ci. Tous vos récits s’inscrivent dans le processus de démonstration du processus d’élimination systématique des individus pour ce qu’ils étaient parce qu’ils habitaient au-delà du Djoué. Or, tout le monde sait que la zone désignée est le territoire des Bakongos-laris. La fausse polémique ou la petite musique que l’on entend : le Pool n’est pas habité que des laris est un subterfuge qui cache mal le manque d’arguments du pouvoir pour justifier ces actes odieux. Tous les témoignages certifiés doivent être centralisés dans un dossier. Le dictateur n’ayant plus le monopole de l’information grâce aux nouveaux outils dont nous disposons nous pouvoir joindre les anciens acteurs du théâtre de ces génocides : militaires (congolais et étrangers) ; civils et journalistes. Nous ne ferons l’économie d’aucune piste pour arriver à démontrer qu’au Congo, il y a bien eu un génocide orchestré par un homme qui a utilisé les moyens de la république pour tuer, violer, détruire l’espace de vie et le tissu social du Pool. Certains d’entre nous ont mené des projets de très grande envergure sur le plan international, nous avons donc les méthodes de collecte des informations, d’analyse de l’existant, etc. Nous ne lâcherons pas.
Pour empêcher que de telles atrocités se reproduisent parce qu’elles sont instrumentalisées par des femmes et des hommes qui veulent s’emparer du pouvoir pour disposer de toutes les ressources du pays et traiter la majeure partie du peuple en esclave, nous nous battrons pour l’installation du fédéralisme qui supprime cet objet de convoitise et « horizontaliser » au maximum le pouvoir. La politique ne sera plus l’objet d’une carrière mais faite par les femmes et les hommes qui voudront, une fois, se mettre à disposition de leurs concitoyens. Le fédéralisme est donc le système que nous promouvrons au Congo en espérant convaincre le peuple par référendum.
Merci cher Mwangou (je fais attention) !
MON CHER MWANGOU,
DANS LE FÉDÉRALISME, IL Y A À BOIRE ET À MANGER.
DANS TOUT CE QUE NOUS FAISONS DANS LA VIE, IL Y A DES AVANTAGES ET DES INCONVÉNIENTS. MÊME LE MEDICAMENT QUI EST CENSÉ NOUS APPORTER LA SANTÉ COMPORTE DES RISQUES NON NÉGLIGEABLES.
IL N’Y A PAS UN « ISME » (CAPITALISME, LIBÉRALISME, SOCIALISME, COMMUNISME…..) QUI SOIT PARFAIT.
NOUS DEVONS NOUS ADAPTER À TOUT MOMENT CAR TOUT EST MOUVEMENT , TOUT EST EST CHANGEMENT. POURVU QUE L’HUMAIN ET SON ENVIRONNEMENT SOIENT TOUJOURS NOTRE PRIORITÉ.
LE DÉBAT SUR LE FÉDÉRALISME EST PASSIONNANT. IL A ET AURA SA PLACE DANS NOS SOCIÉTES.
IL NE FAUT PAS QU’IL OCCULTE NOTRE LIBÉRATION DES GRIFFES DU GANG DE sassou ET DES BLANCS MAL ÉDUQUÉS.
NOUS SOMMES DANS UN ENVIRONNEMENT QUI EMPÊCHERA TOUJOURS LE BON FÉDÉRALISME DE S’EXPRIMER AU PROFIT DES HUMAINS.
@LA DESCENTE AUX ENFERS,
évidemment le fédéralisme n’est pas la panacée, c’est un système politique comme un autre. Sa réussite ou son échec dépend donc fatalement de la qualité des hommes qui le gouvernent. Les fédéralistes en sont conscients, raison pour laquelle il sera soumis à des évaluations quinquennales et mis à l’épreuve du référendum d’initiative citoyenne pour le réajuster périodiquement. Il doit être dynamique. Après le bilan lourd de 60 ans d’une expérience qui a échoué, il est naturel de changer de paradigme. Ne dit-on pas : « Errare humanum est sed perseverare in errore diabolicum est » ? C’est un débat passionnant dure depuis les premières heures de lutte pour les indépendances.
Vous ne m’avez, peut-être pas entièrement lu mais j’insiste sur la dépendance de notre pays à l’ancienne puissance coloniale qui nous maintient dans un état de sous-developpement économique, mental et intellectuel.
Les fédéralistes n’ont jamais abandonné la lutte contre la dictature, des propositions concrètes ont été développées par eux sur ce site pour une raison simple : rien de nouveau ne se fera tant que le régime restera en place, une évidence !
Merci.
A ,moins d’être des moutons de MONSIEUR DE SEGUIN ,pour ne pas voir la honteuse descente en enfer d’un pays supposé avoir acquis son indépendance depuis 60 balais .
60ans d’une vie ,c’est le summum d’un parcours existentiel quasiment achevé ,dans les règles de l’art .
Qu’en est il du CONGO ?.
RIEN , chez rien .
Alors ,le pragmatisme patriotique nous exige un dépassement de soi ,pour accoucher des solutions radicales aux fins d’inscrire notre pays sur la trajectoire rectiligne des pays ayant renversé la table de la misère sociale .
Les fédéralistes refusent le fatalisme ambiant que semblent partager tous les pays de l’AFRIQUE CENTRALE scotchés à des modèles économiques défaillants .
60 ans d’errance mentale , il va falloir y mettre un terme .
Oui ,nos ainés ont carrément échoué dans la mission qui était la leur .
N’avaient ils pas raté le cloche ,à l’occasion de la conférence nationale ,pour mettre sur la table ,la question de la forme d’organisation d’Etat qui convenait au pays pour son décollage effectif vers le développement ??.
Le but officiel d’obtenir des diplômes c’est de réussir sa vie , et non ,de la rater .
Si les chinois ont magnifié leurs sésames ,au point de dépasser le maître américain ,pourquoi ,nous congolais ,ne le ferions pas ?
Nous nous posons un défi institutionnel ,nous devons le relever .
Nous avons grandi , étudié , vu , à nous de passer aux actes .L’intelligence aidant , nous allons y arriver .
Le malade ne guérit pas , on lui prescrit même la tisane pendant 60 ans , ça ne va pas,vous les
congolais ;;;.
SASSOUFIT .;;C’EST QOUI ÇA ,,OOOOOHH.
CHERS LONDI ET VAL DE NANTES
NOUS SOMMES SUR LA MÊME LONGUEUR D’ONDE.
ATTENTION AUX MOUVEMENTS SINUSOÏDAUX.
Ok, nous allons essayer d’en étudier la période.
Ce n’était pas pour te charger mais saisir l’occasion pour faire passer certains messages.
Bien à toi.
LÉGITIME DÉFENSE
CASSONS TOUT, NOUS AVONS LES RESSOURCES POUR RECONSTRUIRE