INTERVIEW DE ZEBROWSKI HERVE : SASSOU-NGUESSO le Frankenstein congolais made in France ; La Béatification du Cardinal Emile BIAYENDA ; La trahison du Vatican envers Mgr Ernest KOMBO, la vérité sur les assassinats d’Auxence IKONGA et de Mgr Firmin SINGA…

Hervé ZEBROWSKI est un fervent catholique qui milite pour la béatification du cardinal congolais Emile BIAYENDA, assassiné par Sassou-NGuesso . Il dénonce la lâcheté du Vatican et de l’Épiscopat congolais à ce sujet.

Hervé ZEBROWSKI qualifie Sassou-NGuesso de Frankenstein africain, made in France ; et fait plusieurs révélations sur les crimes et assassinats au Congo-Brazzaville, publiées dans son ouvrage LUMIÈRE SUR BRAZZAVILLE : Voyage au cœur d’une thanatocratie. 

Diffusé le 14 décembre 2018, par www.congo-liberty.org

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EXTRAIT DU LIVRE  » LUMIÈRE SUR BRAZZAVILLE : Voyage au cœur d’une thanatocratie »

I- La montagne du Cardinal : La marche de l’effroi.

Sur la route qui va vers le Nord, cinq hommes graves et silencieux roulaient à bord d’une Land Rover blanche. Ce mardi 22 mars 1977, à Brazzaville, la journée avait été étouffante. Il était environ 18 heures et, dans le court crépuscule tropical, l’ombre qui gagnait les faubourgs de la ville désertée par le strict couvre-feu apportait un peu de fraîcheur. Le Land Rover dépassa le lieu-dit Massingo, du nom du sculpteur sur bois habitant cet endroit. Seul le prisonnier savait qu’il devait mourir. Le parachutiste et le policier qui l’accompagnait, armés de leurs pistolets mitrailleurs, n’avaient cependant pas reçu mission de l’exécuter. Ils avaient des instructions très précises du chef de la police et des armées. Le chauffeur Yoka et le sergent Mamoye, eux, ignoraient tout de la destination du véhicule. Devaient-ils conduire le prisonnier jusque dans le Nord afin de le garder et de le soustraire à toute influence ? Pourquoi avaient-ils eux-mêmes été spécifiquement désignés pour accompagner ce funeste convoi ? Le doux visage du prisonnier ne laissait rien paraître hormis une profonde tristesse et chacun sentait bien dans la voiture toute l’intensité de sa prière. Le véhicule dépassa le petit bourg de Djiri qui marquait la fin de l’agglomération.

Poursuivant sa route vers le Nord, quelques kilomètres après la sortie de la ville, le parachutiste intima au chauffeur Yoka l’ordre de tourner à droite. Le véhicule s’engagea alors sur un chemin à peine tracé. Puis il le somma de stopper dans la plaine, au pied de la montagne. L’ombre grandissait, quelques étoiles se levaient dans un ciel d’une nuit de lune montante. D’un ton sec et sans autres commentaires le parachutiste commanda au prisonnier de descendre du véhicule. Outre son pistolet mitrailleur, il avait un appareil radio d’une portée de 10 Km environ de type RPP8. Puis il l’enjoignit de marcher devant, en direction de la montagne. Il ordonna à tout le groupe de le suivre. Le rythme de la marche de ces soldats était rapide et le prisonnier sentant cette présence pressante dans son dos marchait devant, du même pas, conformément à l’ordre reçu.
« Mais pourquoi viennent –ils me tuer là ? » pensait-il.
Bien sûr l’endroit était désert et personne jamais ne gravissait cette montagne.
« Ils finiront bien par trouver mon corps un jour, à moins qu’il ne soit dévoré par des bêtes sauvages et ils trouveront une histoire pour éclairer ma présence en ce lieu et justifier
ainsi tous leurs crimes dont je porterai alors la responsabilité ».
Depuis longtemps le prisonnier avait accepté de donner sa vie. Mais à quoi pense-t-on lorsque l’on sait qu’on va mourir ? Fuir en courant mais vers où ? Le prisonnier avait cinquante ans. Ses geôliers avaient vingt ans de moins que lui, c’étaient des soldats entraînés. Le prisonnier savait sa mort imminente mais il savait surtout que les hommes n’oseraient pas l’abattre en le regardant. C’était dans le dos qu’ils le tueraient.
Après environ une demi-heure de marche rapide, le parachutiste donna l’ordre de s’arrêter, le groupe était essoufflé. Puis le parachutiste interrogea vivement le prisonnier :
« Pourquoi as-tu tué Marien ? C’est Alphonse qui nous l’a dit. »
Le prisonnier se retourna, il regarda longuement le groupe et plus particulièrement le parachutiste. Puis avec un haussement d’épaule, sans un mot il reprit sa marche, sachant qu’il devait mourir. C’est alors que le parachutiste dit au policier :
« A toi de jouer maintenant ».

Une rafale de mitrailleuse déchira le silence. Le prisonnier tomba à genoux, il ouvrit les bras et s’écria : « Seigneur. » Quelques secondes après il s’effondra. Il était toujours vivant, épuisé par la marche, pétrifié par la mort qu’il avait entendue mais qui ne l’avait pas frappé. Le parachutiste et le policier s’approchèrent de lui et constatèrent qu’il était toujours en vie, qu’il n’y avait pas eu d’accident de tir. En effet le policier savait qu’il ne devait pas toucher sa cible, mais feindre une exécution afin de construire une légende et ainsi instaurer l’effroi et le doute en chacun. Le parachutiste s’empara de son appareil radio et comme convenu appela son chef : « C’est un sorcier, dit-il, les balles ne le touchent pas, on ne peut pas le tuer. » Une voix répliqua : « Ramenez-le à l’Etat-major. »

Le chauffeur Yoka et le sergent Mamoye soulevèrent le prisonnier, ce dernier anéanti ne tenait plus sur ses jambes après cette longue marche et cette épreuve effrayante de la mort. Titubant, soutenu par les deux hommes, il arriva jusqu’au Land Rover. Là il fut jeté sur le plancher à l’arrière du véhicule. Le sergent Mamoye s’assit seul à l’arrière, le prisonnier étendu à ses pieds. Le parachutiste et le policier montèrent, eux, à côté du chauffeur dans la cabine, honteux du geste qu’ils venaient de commettre et n’osant affronter la proximité du prisonnier et encore moins le risque de croiser son regard. Le Land Rover rebroussa chemin en direction de la ville. Exténué, gisant sur le plancher, le prisonnier savait qu’il devait mourir et que ce n’était là qu’un supplice qu’on venait de lui infliger. Mais comment donc avaient-ils décidé de le tuer ? Ainsi ce n’était pas fini, il lui fallait encore affronter ce temps de la mort dans des conditions sans doute bien pires qu’une rafale de mitrailleuse dans le dos en regardant les étoiles. Le prisonnier connaissait bien, très bien, trop bien les profondeurs de l’âme du chef de la police et de l’armée de son pays. Mieux que personne il connaissait sa cruauté et à cet instant, tout particulièrement, il pensait et priait avec son frère Alphonse qui, dans un autre lieu sordide de la ville, lui aussi subissait d’autres tortures, sentant en sa bouche le goût du sang et de sa mort inéluctable.

Dans la position où il se trouvait, le prisonnier ne pouvait observer la route du retour. Cependant il la connaissait bien cette route et il n’espérait qu’une seule chose, c’est que surtout, surtout, le véhicule ne s’arrête pas devant l’entrée du cimetière d’Itatolo, ce lieu terrible où, il le savait, tant d’horreurs se commettaient. Dans sa tête il suivait le trajet du véhicule, il sut quand il ils entrèrent dans la ville au bourg de DJiri et il sut quand ils passèrent devant la case de Massingo. Quelques kilomètres plus loin le véhicule ralentit. Le cœur du prisonnier se mit à battre plus fort, son effroi grandissait, sa prière s’intensifiait pour garder son sang-froid et contenir sa peur. Le Land Rover roula quelques centaines de mètres à faible allure puis stoppa au milieu d’un grand brouhaha sous une lumière crue. Des ordres claquèrent, épouvanté il comprit alors qu’il était devant le cimetière d’Itatolo. Ordre fut donné à Yoka d’y pénétrer. Tournant à droite le véhicule roula quelques dizaines de mètres puis s’arrêta.

Des soldats vinrent ouvrir la porte à l’arrière du véhicule, le sergent Mamoye aida le prisonnier à se relever. Avec brutalité, les soldats s’emparèrent de lui. Il découvrait alors la sombre scène où la mort l’attendait . Il savait qu’elle serait atroce, longue, des plus effrayantes qu’un homme puisse imaginer dans ses songes les plus ténébreux : mourir enterré vivant dans sa tombe. Il savait tout de ces rites d’un autre âge. De nombreux soldats se trouvaient devant une fosse ouverte puissamment éclairée. Le prisonnier restait digne et silencieux, seuls quelques réflexes de survie témoignaient de sa résistance. Il fut jeté dans la fosse et s’efforça de se relever mais en fut dissuadé par une rafale de mitrailleuse. Il resta tapi au fond de la tombe tandis qu’il sentait les chocs lourds et rapides de la terre que l’on jetait sur son corps et dont les grondements étaient couverts par un concert sinistre de chants guerriers scandant blasphèmes et accusations. Les hommes étaient nombreux. Rapidement la sépulture s’emplissait, emprisonnant peu à peu tout son corps. Tandis qu’il serrait de sa main droite sa grande croix d’argent sur sa poitrine, de sa main gauche il s’efforçait de repousser le linceul pesant qui l’ensevelissait pour encore un peu, quelques instants, respirer. Puis très vite son bras gauche, à son tour, fut enserré et se figea au-dessus de son visage. Son corps tout entier s’immobilisa. Dans un ultime réflexe pour aspirer un peu d’air il ouvrit la bouche. Elle s’emplit de terre. Le poids du remblai l’écrasait. Le silence se fit. Suffoquant, étreignant sa croix, il s’abandonna dans son ultime prière. Combien de temps dure le temps avant qu’il ne s’arrête pour faire place à l’éternité ? Une minute ? Deux minutes ? Quatre minutes ? Puis ce fut la fin. Le Cardinal Emile Biayenda entrait dans un tunnel de lumière empli d’indicible douceur et de bienveillante tendresse.

Par Hervé Zebroski

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18 réponses à INTERVIEW DE ZEBROWSKI HERVE : SASSOU-NGUESSO le Frankenstein congolais made in France ; La Béatification du Cardinal Emile BIAYENDA ; La trahison du Vatican envers Mgr Ernest KOMBO, la vérité sur les assassinats d’Auxence IKONGA et de Mgr Firmin SINGA…

  1. David Londi dit :

    Les congolais doivent comprendre que l’indépendance du pays, la nation et la devise « Unité, Travail, Progrès » ne sont pas des données mais des promesses non tenues depuis 60 ans. Ce pays vit dans l’impunité des assassins depuis les pseudo-procès de Matsokota, Massoueme, Pouabou jusqu’à présent malgré toutes les révélations, dénonciations, témoignages … Quand on s’entête à ne pas faire face à son histoire, on est condamné à la revivre. C’est exactement ce qui se passe dans ce pays. Des premiers assassinats politiques de quelques-uns nous en sommes arrivés aux génocides et malgré toute cette réalité sanglante, certains parlent de s’asseoir autour d’une table et engager des négociations avec celui qui a été l’artisan de tous les massacres depuis plus de 40 ans. La nation n’ayant pas une existence réelle, celles et ceux qui parlent de dialogue national se trompent de référentiel et sont donc hors cadre. Celles et ceux qui parlent de l’unité se trompent aussi parce que ce pays s’organise autour des îlots éthniques peuplés de la haine de l’autre qui est différent jusqu’à l’exécuter dans des conditions atroces. Celles et ceux qui parlent de Travail savent très bien que le patronage par affinités éthniques au détriment de la méritocratie prime dans la haute administration. Il reste celles et ceux qui croient en un espace de progrès, ils font fausse route parce que ce pays régresse depuis 50 ans. En agissant ainsi ils entretiennent ce climat d’impunité parce qu’ils refusent de faire face à une réalité pourtant patente. Il y a des droits qui ne sont pas négociables comme le droit à la vie, à la paix, à la libre expression et à la justice. Lequel de ces droits les partisans du dialogue vont-ils négocier ? Le dictateur doit payer pour les crimes commis. C’est tout.

  2. Jean OKOMBA dit :

    après le sida, la maladie qui tue bcp de gens au Congo Brazzaville s’appelle la dictature de sassou nguesso

  3. Loathey dit :

    @David Londi
    Merci de cette penetrante reflection.
    Et merci a Herve de mettre un peu de Lumiere sur les crimes de cet homme qui depuis des decenies, dans l’impunite absolue, continue de tuer et terroriser le peuple congolais. Si je comprends a l’evidence pourquoi cet homme est si cruel, je n’arrive toujours pas helas a me donner une explication satisfaisante du fait que les congolais et l’eglise catholique, annee, apres annee, generation apres generation sont toujours prets a le pardonner et a le laisser poursuivre sa route vers son maccabre destin. Aujourd’hui encore ce sont des jeunes – nouvelle generation – qui s’agitent de Brazza a Paris pour instaurer un « dialogue » qui in fine va absoudre les crimes de ce monsieur et le laver comme une truie. Une fois de plus.
    Comment donc mon cher Herve expliquez-vous cette sorte de syndrome de Stockholm qui inhibe la classe politique et le clerge congolais face aux crimes du thanatocrate congolais?

  4. Anonyme dit :

    C’est le résultat du travail de sape de sassou par la corruption tout azimut ou chacun peut piller sans être inquiété et espérer quelques subsides ou la référence de la réussite n’est pas le travail (d’ailleurs les simples travailleurs ne sont même plus payés) mais celui qui est le plus malin même au prix de pires infamies et escroqueries.
    Tout est immorale au pays de sassou, ce pays ou les truands sont vénérés.

  5. Samba dia Moupata dit :

    Voilà un blanc humaniste ! Honte aux escrocs comme parfait Kolelas , Tsaty Mabiala principaux acompagnateurs du crétin saboteur sassou . Chers compatriotes prenons l’exemple du frère Hervé ZEBROWSKI. Nous déplorons le comportement de certains mandiants sur la place de paris qui vont assistés Asie Dominique D’EWO .

  6. Tout le monde sait bien aujourd’hui ce qui se passe en France avec ces manifestations de gilets jaunes. Je viens de suivre une femme dire dans un reportage qu’il y a des moments où elle ne donne à son enfant que du pain au beurre, ce qu’on appelle chez nous au Congo pain beurré. Au moins cet enfant français à un pain beurré à manger. Mais les nôtres passent les jours sans manger à cause de la politique des dictateurs mise en place par le gouvernement français mériteraient ils ce sort? Devant la faim, il n’ y a pas de blague à faire me disait un ami journaliste.

  7. mwangou dit :

    @Loathey . Anonyme a parfaitement compris votre question par la réponse aussi objective qu’il y a apporté. Londi, en fait, répond très magistralement à votre question, par l’éclairage qu’il nous donne sur la réalité des faits sociopolitiques et administratifs dans ce pays dont la devise nous apparaît aujourd’hui plus comme un piège qu’un rêve. Mais son post précède le votre.
    Quant à ce cher monsieur, comme le suggère Samba dia Moupata, et avec mes regrets, voilà encore une fois de plus, que c’est un étranger qui avait tout à gagner à faire le lobbying pour sassou nguesso qui fait le boulot à notre place. Oui, de tels apports à notre histoire à nous congolais, par un étranger, devraient nous asperger de honte. J’ai honte, que du haut de mes 68 ans, je sois encore en situation de recevoir les instruments de ma prise de conscience nationale…, d’un étranger…
    Ô congolais damné!
    Enfin!

  8. Marien OKOMBI BIAYENDA dit :

    Bakongo babomi Marien, les Bakongo ont tué Marien! Voilà un gros mensonge. Moi qui vous parle je suis né à Owando ex Fort Rousset. JDepuis des années surtout après la CNS avec tout ce que j’ai entendu et lu sur la mort de Marien Ngouabi, j’ai arrété ma conclusion et elle est sans appel pour moi et pour beaucoup de nos compatriotes. BAKONGO BABOMI MARIEN EST UN GROS MENSONGE MADE IN SASSOU NGUESSO, une propagande anti bakongo pour dresser les kouyou facilement manipulable comme il avait fait à Owando en juillet 1976 dans l’affaire des mbeti avec les kouyou après l’assassinat à Etoumbi d’un jeune caporal chef alors chef du PSP de ce village. Beaucoup de gens ont remis cette version des BAKONGO BABOMI MARIEN en cause, pour plusieurs raisons et c’est écrit aujourd’hui dans les livres et articles publiés là dessus. Voilà un peu ce que tout le monde ou presque n’a pas encore un instant pensé. Selon le docteur Nkounka Mbemba, à la CNS Marien Ngouabi est mort brutalement après avoir réçu un poignard qui lui a sectionné la carotide. Voilà la vérité incontestable. A la vérité les BACONGO s¡il voudraient bien tuer Ngouabi, pour prendre le pouvoir, l’auraient bien fait facilement. Leur soeur, Celine Ngouabi était bien l’épouse de notre frère Ngouabi. Ils auraient bien utilisé Céline qui connaissait les goûts alimentaires de Marien Ngouabi et pouvaient bien l’empoisonner. Ainsi Ngouabi mourrirait par empoisonnement comme les partisans de l’assiette roumaine font depuis belle lurette dans notre pays. Il ne sont pas arrivés à cela. Mariée à Ngouabi depuis plus de 7 ans Celine ne l’a jamais fait et on suppose que les bacongo ne le lui ont jamais proposé ce sale bésogne. Dans un livre publié par Massema, même si Céline Ngouabi n’a jamais dit quoique ce soit sur la mort de son époux, elle laisse une phrase importante rapporté par Albert Roger Massema  » mon frère, ils ( les nordistes tous membres influents du CMP) ont tué leur frère pour nous faire porter ce meurtre. » Elle ne dit pas autre chose que Marien Ngouabi junior qui a dit personnellement à Mgr Ernest Kombo avant de donner son témoignage sur la mort de son père.  » Mgr, je ne saurai pas dire la vérité par ce que les tontons qui ont tué mon père son dans la salle ». Les deux versions concordent qu ‘on le veuille ou non. Alors qui sont ces tontons qui étaient dans la salle de la CNS? Il y avait tonton Yombi Opango, tonton Jean Michel Ebaka, tonton Raymond Damase Ngollo( dans la video sur la CNS posté sur la toile qui existe toujours suivez ces gros yeux devant les accusation d’Okongo Nicolas) et tonton Sassou nguesso que Mgr Kombo avait formellement interdit de venir témoigner dans la salle Etc. Alors je voudrais aujourd’hui que les jeunes d’Owando et du Congo le savent bien clairement que Marien Ngouabi a été assassiné avec la bénédiction des kouyous qui apparaissent à la fin dans cette scène macabre comme ce que les scommunistes appellent les » IDIOTS UTILES ». Les bakongo ont chassé deux des leurs au pouvoir YOULOU en 1963 et Massamba Debat en 1968, ils ne les ont pas tués. Si cétait pour tuer Ngouabi, Céline et ses soeurs vivant avec Ngouabi pourraient bien le faire par empoisonnement. Mais Ngouabi n’est pas mort par poison mais par un coup de poignard sur la carotide, nonplus arme à la main mais dans un traquenard qui est l’hotel le mistral. Pourquoi Sassou Nguesso a interdit la vente du livre d’Alain Mambakou au Congo Brazzaville. Qu’il le sache, bien les congolais qui sont à l’extérieur en apporte à leurs amis, parents et connaissance. Donc les congolais qui sont au Congo ont ce livre. L’un d’eux a même fait un grand commentaire dans un journal de la Place de Brazzaville que j’ai lu. Donc peine perdu pour le thanatocrate sassou nguesso et ses affidés.

  9. Anonyme dit :

    Notre trop grande complaisance envers ceux qui participent à cette dictature, que nous tolérons et à qui nous trouvons quelques excuses sous prétextes qu’ils soient de l’ethnie ou du village ne nous rend pas crédible auprès de personnes extérieurs qui pourraient le cas échéant nous apporter leur appui mais au contraire nous désert devant autant d’incohérences qui laisse dubitatif un Français qui lui est plus pragmatique.
    Vu de l’extérieur la situation Congolaise est difficilement compréhensible par un étranger mais tout ceci on le doit pour la plus grande partie au travail de sape sur les consciences Congolaises orchestré par le tyran de l’Alima.

  10. OYESSI dit :

    @ Cher frère David
    « Il reste celles et ceux qui croient en un espace de progrès, ils font fausse route parce que ce pays régresse depuis 50 ans. »

    Non mon frère, ils ne font pas fausse route, à moins de réduire le Congo à Sassou qui est un mortel et qui finira par partir de gré ou de force un jour. Si on ne peut plus croire à cet espace de progrès, on arrête de lutter et de croire en notre capacité de changer les choses un jour, même si ce pays régresse depuis 50 ans après le départ de Youlou et Massambat Débat des affaires.

    Mon intime conviction m’a toujours dit qu’après le cycle du système installé par mes frères du nord Congo basé sur un cynisme inique où triomphent le clan, le tribalisme, les assassinats, le vol, la concussion etc, le Congo retrouvera ses lettres de noblesse car ce système qui s’essouffle et se fissure de l’intérieur et qui cherche vainement à s’accrocher à quelques bras cassés sera balayé un de ses matins. Nous y travaillons tous pour cela, dans le silence mais surement car en face de nous il n’y a que des tueurs froids.

    Le livre de Maître Nkoukou sur le génocide du Pool et celui d’Alain Mambakou ont été interdits au Congo. Je suis au Congo et je les ai tous les deux par le truchement justement des hommes du pouvoir qui croyez moi ne sont toujours, pour un certain nombre pas d’accord avec le pouvoir.

    C’est dire que l’édifice peut commencer à s’écrouler de l’intérieur.Une dictature n’est jamais éternelle surtout celle d’un Sassou dont les méthodes sont connues. Pourquoi préfère t-il allé dormir à Boundji ou à Ollombo en catimini au lieu d’Oyo ou Edou quand il s’y trouve. C’est parce qu’il sait que chaque jour qui se lève au Congo, lui Sassou est un homme traqué même par les siens qui peuvent le refroidir à n’importe quel moment. Le fait JMM MOKOKO a fait son effet depuis que celui ci s’est porté candidat à l’élection Présidentielle de 2016.
    Le monarque qui pensait que le Nord lui appartenait a été ébranlé et blessé comme un lion ne sait plus comme il sera achevé surtout que les fruits du pétrole du Kouilou ne coulent plus comme aux beaux jours sans compter cette diaspora que je salue au passage qui lui colle à le culotte comme une sangsue en dévoilant toutes les cachettes où est planqué l’argent de tous les vols du clan.

    « Il y a des droits qui ne sont pas négociables comme le droit à la vie, à la paix, à la libre expression et à la justice. Lequel de ces droits les partisans du dialogue vont-ils négocier ? Le dictateur doit payer pour les crimes commis »

    Eh oui mon cher David, les partisans du dialogue ne vont négocier que leur pain journalier et rien d’autre car il n’ y a qu’un enfant de 5ans qui peut croire à un roublard comme Sassou habitué à changer de couleur comme un caméléon.

  11. David Londi dit :

    Cher frère Oyessi, je voulais attirer l’attention des uns et des autres sur le fait que le Congo reste une promesse et non une donnée. Prendre conscience de cette réalité revient à s’investir dans la réalisation de cette promesse : unité, travail, progrès. Pour l’instant cette devise n’est pas une donnée dans l’espace congolais.

  12. tom wolf dit :

    et les dix eveques assassines a mindouli en aout 1998?

  13. tom wolf dit :

    que dites vous des peres guth et czoe il faut les beatifier aussi

  14. Anonyme (Oint Des Ancêtres) dit :

    Je cite, à peu près:

    « Êtes vous un agent d’influence français ? Certains disent que je suis de la DG*E, du M*S*AD… »

    Effectivement, les congolais sont en droit de s’ingerroger légitimement, sans affirmer quoi qu’en ce soit. Ce genre de question ô combien sensible, les internautes qui étudient un peu l’univers opaque des services occidentaux de subversion aimeraient parfois les poser. Mais on préfère souvent se contenter d’une simple réaction light, sur les réseaux sociaux où tout ne peut être écrit. Cela étant, puis que la Côté d’Ivoire est évoquée dans l’interview, j’appelle les frères ivoiriens panafricains du Nord et du Sud à se rassembler par le dialogue. Afin d’infliger une mémorable leçon populaire aux décideurs corrompus de l’Occident déclinant, lesquels sont à la l’origine de la prétendue Cour Pénale Impérialiste esclavagiste. A quand son démantèlement pur et simple pour incompétence notoire et falsification grossière des preuves ? Oui, le propre des visionnaires c’est qu’ils ont un temps d’avance, parce que ce sont des hommes de conviction. Je l’avais annoncé de longue date, à present, je condamne avec la plus grande force l’imposture judiciaire talmudique de ce machin. C’était au final qu’une arme de distraction massive, une petite entreprise neocoloniale de propagande suppremaciste, dans la quelle des magistrats fantasques ont la charge de promouvoire la mythomanie politico-identaire la plus pathologique.

  15. OYESSI dit :

    Cher frère Londi, d’accord avec toi que la promesse Unité Travail Progrès n’est pas encore une donnée au Congo et qu’elle reste à ce jour une promesse non tenue. Cela ne peut surprendre que les Congolais qui jusqu’à ce jour croient que nous sommes indépendants alors que le Congo est dirigé en tout et pour tout à partir de la France par préfet interposé qui gère ses intérêts.

  16. Lalou dit :

    Grand merci Mr Hervé ZEBROWSKI pour votre interview et votre livre qui retracent une partie des crimes odieux commis par le diable Sassou Nguesso qui ont été commis avant et après la conférence nationale souveraine. Sassou Nguesso est un véritable criminel, génocidaire, terroriste. Il est le vrai, danger,responsable du mal Congolais.Ce qui tue Congo et tue le lCongo est la dictature sanguinaire Ssassou Nguesso appelée ici ZEBROWSKI HERVE thanatocratie » et lFrançafrique . »Le malheur de la république du Congo potentiellement si riche et si moins peuplée n’est pas forcément le résultat des congolais qui n’ont pas su savoir faire face à l’ histoire,de leur pays ; car cela avait été presque fait pendant la CNS, mais à une mauvaise foi de Sassou-Nguesso ,de la Françafrique et des Pseudo intellectuels, cadres qui ont suivi aveuglement le dcriminel , terroriste, génocidaire.Sans oublier les nordistes qui ont avalé sans dissernement le grand manipulage, monsonge de Sassou Nguesso: »Bakongo babomi Marien, les Bakongo ont tué Marien! ».Marien Ngouabi était tué par Sassou Nguesso. Les témoignages comme celui de Ngouabi Junior sont édifiants à ce sujet. Les assassinats, massacres, génocides , crimes de Sassou Nguesso ne sont plus àncompter depuis 40 ns. Pas de dialogue avec le dictateur génocidaire et sa bande.Tous les nombreux dialogues avec Sassou Nguesso n’ont rien donné ou disant mieux n’ont fait que renforcer le pouvoir mafieu, génocidaire. Pas de dialogue avec ce président et son pouvoir illlégimes et sa clique qui ont plongé le pays dans la misère, le chaos,les génocides, massacres, le deuil incroyables. Si les Congolais ne se mettent pas réellement ensemble à faire face à la dictature, régime Sassou Nguessou, on est condamné à la mort lente et collective entant nation.Ce que les Congolais doivent exactement faire, ce sont les villes mortes pendant une semaine ou plus à partir de fin décembre, pour virer le dictateur Sassou et son régime afin d’ éviter la perte de vies humaines. Sassou Nguesso et sa clique doivent aller en prison.A partir de là une nouvelle conférence nationale pourra être organisée pour assurer un nouveau départ.à la république du Congo.

  17. komono dit :

    tres instructif en ceci que Herve , informe sur la grandeur du pouvoir occulte de Sassou Nguesso et sa connivence avec le Vatican …. Herve est catholique fervent et surtout demontre une personne humaniste , la chose la plus importante que personnellement je retire est la complicite du Pape dans la misere du Congo .. SASSOU & Vatican se connaissent , ils ont fait des compromis ..peut etre les Jesuites par ce livre auront honte et tenteront de reverser la piece comme ils commencent a le faire en DRC

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