LES FRANCS MAÇONS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME. (Semaine Africaine n°2158 : interview de M. Jean Pierre Manoukou Kouba Grand Maître du GOLAC)
Née au Congo depuis mai 1906, la franc-maçonnerie se présente souvent comme une institution progressive, dont l’objectif se résume globalement en ces termes : transformer l’être vulgaire en un un être éclairé, apte à participer à la construction du Temple Universel.
Au Congo, la loge maçonnique s’est fixé comme objectif de réduire la misère des populations locales. Ni déiste, ni athée, les francs-maçons se veulent apolitiques. Et pourtant, selon sa pratique sociale, la loge maçonnique, comme les autres d’ailleurs, apparaît dans la Rue comme un réceptacle des pulsations politiques et un distributeur de rôles du pouvoir. C’est ici que serait gérés les rapports entre les hommes politiques, entre eux et les personnalités civiles. Sans être le pouvoir, la loge maçonnique a donc une présence réelle et effective dans le cercle du pouvoir dont il constituerait l’antichambre.
Pour cette raison peut-être, la majorité des hommes politiques adhère à ces loges. Et les évènements qui viennent d’ensanglanter le pays sont souvent présentés comme la conséquence de la guerre des loges.
LE CONSTAT DU GOLAC
Cette situation n’est d’ailleurs pas étrange. La rivalité entre les loges a souvent été à l’origine des drames du Congo. L’on se souviendra de ce qu’avait enduré André Grenard Matsoua, franc-maçon de son état, voué aux gémonies et à la mort, alors que tous les gouverneurs généraux à la tête de l’AEF et du Moyen Congo étaient francs-maçons, ainsi que l’affirme M. Jean Pierre Manoukou Kouba.
Le Congo lui-même ne serait-il pas une invention maçonnique, puisque Pierre Savorgnan De Brazza, Victor Augagneur et même Félix Éboué furent des francs-maçons. Les protagonistes de la guerre ,le coup d’État de 1997, Pascal Lissouba et Denis Sassou Nguesso aussi le sont.
Aussi, avec ces rivalités entre frères et ces achats d’armes, n’est-il pas temps de prendre au sérieux le signal d’alarme lancé par le Grand Maître du GOLAC, M. Jean Pierre Manoukou Kouba qui dit exactement ceci : Les mêmes causes provoquent les mêmes effets et pourtant nous recommençons à recréer les causes qui reproduiront fatalement les mêmes effets. L’auteur de ces mots ne nous livre-t-il pas là le constat des rivalités des frères maçons sur la situation exacte au Congo! A la suite de cette guerre, ajoute-t-il, nous observons que cette situation s’est encore dégradée…Nous courons tout droit vers des inégalités qui deviendront insupportables et qui risquent de générer une implosion sociale…
Ainsi, d’après SAKUMUNA YAMPENE – La Rue meurt N°242 du 16 au 22 juillet 1998 qui nous rapporte ces écrits, libre à tout lecteur de répondre aux questions :
– Existe-t-il des inégalités exercées par le régime actuel?
– Si tous les partis ont accès aux médias d’État?
– Si le débat politique ouvert est possible à l’heure actuelle ou s’il fermé?
– Si les journalistes des médias d’état sont libres de travailler?
– Si le gouvernement qui veut national n’est pas un simulacre de reflet de l’unité nationale?
– Si le parlement n’est pas fondamentalement une caisse de résonance de quelque sensibilité géo-éthnique?
– Si les nominations administratives n’ont pas été faites sur la base clanique et de calculs politiciens?
En gros, si la forme actuelle de gestion de l’État rassure toutes les couches de la Nation.
La Rue remercie le GOLAC d’avoir lancé ce cri d’alarme pour dire aux Congolais que l’avenir de nos enfants est en jeu, la vie est en jeu, la liberté est en jeu.
D’après Sakumuna Yampené – La Rue meurt N°242 du 16 au 22 juillet 1998.
Par Mbiki de Nanitélamio
Mon frère MBIKI , certe sassou nguesso est franc-maçon , mais il veut se ternissez au pouvoir surtout mettre en marche sa dynastie , puisque me dit tant OMAR -DENIS , succèdera à KIKI SASSOU , alors que tout ça n’a rien avoir la franc-maçonnerie ,le frère MBIKI, moi je conseillerez à vous les politiciens de la conférence nationale d’appéllés à la désobeïssance civile pour chasser le tyran qui se dit franc -maçon!!!
MBIKI DE NANITELAMIO? NON NE COMPTEZ PAS SUR LUI. IL N’A PAS DE COUILLE, PARDON!
A l’heure actuelle, le Congo doit chercher un développement total, peu importe qui sera président, nous voulons juste un nouveau Congo où la population dira oui pour la vraie démocratie et l’évolution, les gens pleurent MADIBA, mais suivent-ils sa politique ? ou prennent-ils l’image de son pays? ou ils pleurent parce qu’il est décédé. les Africains doivent changer la vision de voir les choses en copiant les autres pays évolues ( Europe et autres)
Les politiciens resteront les politiciens, donc celui qui fera 100 ans au pouvoir ne me dérange pas si les conditions de mon pays sont remplies, moins de chômeurs,hôpitaux, écoles, assainissement total, CNSS contrôlée et fiable pour chaque travailleur, la liberté de presse, car accepter la critique c’est vouloir réussir. Chaque zone urbaine ne doit pas manquer l’eau et l’électricité, centre de soins, un marché, une école. Comment pouvons nous croire à notre période, une zone comme Vindoulou par exemple ne connait pas ces mots: eau et courant, 100 pour 100 serait difficile peut être à réaliser mais 75% de besoin de la population serait mieux pour un pays comme le notre.
Nous, congolais, devrons chercher à évoluer et non à encore réfléchir sur le problème de région, faire une réconciliation totale, comprendre où nous partons, même certains besoins précaires devient un luxe. nous avons fait 50 ans les yeux fermés, il est temps de les ouvrir, les linges sales se lavent en famille. plus besoin de dette morale, car cela aussi entraine la non gérance.
Vraiment il est temps de parler de vraies choses, faites quelques émissions avec anonymat pour comprendre un peuple. je ne saurai comment m’empêcher de dire que j’aime le Congo. mais donnons lui aussi une chance voire même une grâce. parfois je me demande si les colons ne sont venus au Congo on aura pas une voie ferroviaire, puisque depuis cette période nous avons seulement l’unique voie, chose impossible pour notre période, regardons la réalité en face, est ce que je peux aller de pointe-noire à Imfondo? je crois, non.
Aujourd’hui le président du Congo se bat pour faire évoluer d’autres secteurs, c’est bien, mais derrière il y a pas un suivi. 45 % de félicitations, mais je souhaite qu’il fasse le mieux, il a les moyens.
GATE