Le Congo après Sassou 4/6 : Aux sources de la mal gouvernance au Congo Assassiner pour pouvoir piller, voler et violer

Né en 1960, enfant de l’indépendance, j’ai connu un Congo, certes politiquement instable à ses débuts, mais économiquement prospère et socialement supportable. Notre pays, surnommé quartier latin francophone pour son foisonnement intellectuel et culturel, faisait la fierté du continent. Brazzaville, capitale de l’ancienne Afrique Equatoriale Française, rayonnait sur le plan politique, académique, diplomatique, sportif etc. Pointe-Noire était le poumon d’une économie prometteuse et en pleine expansion. Ouesso, Souanké, Fort-Rousset (aujourd’hui Owando), Dolisie, Makoua, Boundji, Sibiti etc étaient reliés entre eux par un vaste réseau routier, aérien, fluvial de très bonne qualité pour l’époque. Et puis, tout a commencé à se déliter à partir de juillet 1968.

Le mal révolutionnaire

Loin de moi la prétention d’affirmer que tout était rose entre 1957 et 1968. Cette période, que certains de nos compatriotes présentent comme un paradis perdu, était déjà porteuse de germes destructeurs. Les premières alertes préfigurant les tensions tribales post-coloniales ont déjà lieu en 1957 et surtout en 1959. Les affrontements inter-ethniques, suite aux rivalités entre Youlou et Opangault, font de nombreux morts et fondent la rupture nord-sud qui n’a jamais cessé de s’accroître jusqu’à devenir une tentation sécessionniste alarmante. Le colon sur le départ a-t-il instrumentalisé ces tensions pour essayer de contrôler la situation ? Aux historiens d’y répondre. Une chose au moins est sûre, les politiciens congolais de cette époque n’ont pas brillé par la recherche du consensus. Bien au contraire. L’antagonisme était recherché ou provoqué pour justifier l’action violente. C’est dans ce contexte très troublé de tension post-coloniale et de guerre froide que le Congo connaîtra sa très matinale révolution des 13, 14, et 15 août 1963. La violence révolutionnaire emportera trois de nos concitoyens, les fameux trois martyrs. Le mal était fait et le sort était jeté sur un pays qui avait tout pour réussir.

La violence endémique

Comme ailleurs dans le monde, les révolutionnaires congolais n’hésiteront pas à assassiner (déjà) pour conquérir ou conserver le pouvoir. La tristement célèbre JMNR et son bras armé, la Défense Civile, instaureront un climat de terreur dans le pays. De nombreux cadres, dont les plus emblématiques, Pouabou, Matsokota et Mansoumé, seront lâchement assassinés. Leur seul tort : être des cadres brillants et promis à un avenir radieux.

Á la violence révolutionnaire s’oppose une violence contre-révolutionnaire dont les nombreux coups-d’Etat avec leurs corollaires de morts ne sont qu’une banale manifestation. Au nom de la conquête ou de la conservation du pouvoir, le Congolais assassine sans état d’âme. La banalisation du crime politique s’est progressivement installée dans les mœurs congolaises. Il ne coûte absolument rien d’exécuter un rival politique. Quand une idée dérange, on ne perd pas son temps à la combattre, on se contente de trancher la tête qui l’a générée. Sur les réseaux sociaux congolais, on peut facilement trouver des affirmations du genre: ‘’Sassou n’a pas le monopole de la violence, si j’ai l’occasion de le buter, je le ferai sans hésiter un seul instant; il tue par l’épée, il devra mourir par l’épée’’.

Le Mouvement du 31 juillet 1968 et la descente aux enfers

Comme je l’ai mentionné plus haut, tout n’était pas rose sur le plan politique, mais l’économie semblait résister et même continuer à faire son bonhomme de chemin. Tout va pourtant définitivement basculer à partir de l’arrivée de Marien Ngouabi au pouvoir. Le mouvement insurrectionnel dont le jeune commandant de 29 ans est la figure de proue, va s’ingénier à bouleverser les équilibres politiques et surtout économiques. Malgré les apparences trompeuses, le mouvement du 31 juillet sera rapidement assimilé, à tort ou à raison, à une conquête du pouvoir par le nord contre le sud. Les ‘’camarades membres” dominant le PCT vont s’atteler à corriger ce qu’ils ont considéré comme des injustices de la période coloniale et surtout post-coloniale qui aurait fait la part belle aux cadres du sud en discriminant systématiquement ceux du nord.

Yaka noki-noki, discrimination positive ou origine de la mauvaise gouverance économique ?

Nous venons d’évoquer la fascination des Congolais pour l’assassinat des rivaux. À partir de juillet 1968, un phénomène fait son apparition. Suite à la nomination en masse des cadres majoritairement du nord dans l’appareil sécuritaire et d’État, ces derniers vont naturellement faire venir à Brazzaville puis à Pointe-Noire leurs proches parents restés dans l’hinterland. Et comme souvent, ces pauvres paysans innocents n’ont pas les moyens de se payer le billet d’avion ou d’autocar à destination de Brazzaville, un mécanisme bien rôdé s’instaure. Le déplacement du concerné se faisait en port dû. Il suffisait d’envoyer un message par la radio nationale (seul canal disponible à l’époque en dehors du télégramme) pour informer le parent attendu. Ce dernier n’avait plus qu’à monter dans le premier avion, bateau ou camion ; un système bien huilé permettait de payer le transporteur public ou privé, non pas au départ, mais à l’arrivée. Le système, très vite surnommé ‘yaka noki-noki’ a fonctionné normalement au début avant de déraper totalement. C’est un vieil homme d’affaires des Plateaux auquel  je m’étais lié d’amitié dans la délégation qui nous avait conduits en Afrique du Sud et en Namibie en janvier 1992 qui me mit la puce à l’oreille.

Rentré au pays en 1991, diplômé sans emploi, je m’étais mis à mon propre compte dans l’attente d’un hypothétique recrutement dans la fonction publique. Cette situation me permit d’observer à fond le panorama économique congolais.

C’est donc au cours de ce premier voyage d’affaires que le vieux Fidèle N. (je tais son nom à dessein) m’expliqua en détails la naissance et le dérapage du système.  Au palais présidentiel, à Windhoek, où le président Sam Mujoma nous avait conviés et avait tenu à nous servir personnellement et individuellement (en remerciement, disait-il, du fait que le Congo avait largement soutenu l’indépendance de son pays) Fidèle N. m’expliqua tout. Le port dû avait rapidement cessé d’être payé par les tuteurs. Bien au contraire, un système avait vu le jour avec la complicité des transporteurs. Ils pouvaient inscrire des bénéficiaires fictifs et se faisaient payer grassement par le trésor public. Plus tard, la fraude s’est étendue au transport des biens des fonctionnaires affectés dans les différentes régions du pays. Les diplomates et fonctionnaires internationaux congolais n’y échappaient pas lors de leur rapatriement. Le futur premier ministre de la transition, André Milongo, s’étonna en pleine Conférence Nationale Souveraine, que le conteneur transportant ses biens avait coûté beaucoup moins cher sur les milliers de kilomètres séparant Boston de Pointe-Noire que pour les 510 km entre Pointe-Noire et Brazzaville. Bien avant lui, Ngouabi s’était déjà demandé vers 1975, comment une Renault 4L pouvait coûter deux fois plus cher à Pointe-Noire qu’à Libreville, située à quelques centaines de kilomètres à peine. Bien sûr, taxes portuaires et divers impôts y étaient pour quelque chose, mais le port de Pointe-Noire était depuis longtemps devenu un nid de criminels économiques qui s’y livraient à l’arnaque pure et simple.

Genèse de la surfacturation: à chacun ses 10-20%, à chacun son Ouestaf

Toujours à Pointe-Noire, alors que je me plaignais de la barbarie des douaniers auxquels j’étais confronté pour mes importations, un ami, le défunt Henri K. m’expliqua le niveau de pourriture du système. Il avait été indemnisé lors de la fermeture controversée de la Compagnie des potasses de Holle (actuel Makola) qui faisait la fierté du pays. Avec ses indemnités, il avait acheté trois taxis Datsun avant d’abandonner très rapidement cette activité. Ne supportant pas les versements fantaisistes de ses chauffeurs, il s’était reconverti vers 1979 en importateur de carreaux d’Espagne et du Portugal. Ses clients étaient tous les ministères qui construisaient des bureaux et d’autres bâtiments de fonction. Au début, les ministres lui demandaient d’ajouter 10 à 20% sur la facture finale. Il devait leur verser ce surplus. Au fil du temps, mon ami demanda aux ministres s’il pouvait ajouter un petit pourcentage pour son propre compte. Les ministres ne pouvaient naturellement pas lui refuser cette petite faveur. Plus tard, il a osé augmenter ses factures sans demander l’avis des ministres. Aujourd’hui, dans les circuits ministériels, la surfacturation est devenue endémique et démentielle dans l’impunité la plus absolue. On parle de surfacturation de plus 100%.

Combien d’opérateurs économiques étrangers ont abandonné des projets prometteurs au Congo pour la simple raison que les dignitaires du régime exigeaient de posséder jusqu’à 50% du capital de l’entreprise sans verser un seul sou ?

Que dire des Ouest-Africains et des Libano-palestiniens, hommes liges dans des entreprises écrans ? Le cas du Libanais Odjedj est très illustratif. Les quelques millions de dollars que l’Etat congolais lui devait sont devenus une créance de plus d’un milliard de dollars que les générations futures devront rembourser. Ces derniers temps, ce sont les Chinois, les Indiens etc. qui prennent le relais. Aux dires des experts nationaux au parfum, l’énorme dette congolaise envers la Chine serait en réalité due à des entreprises chinoises possédées par des dignitaires du régime congolais.

Que dire de certains retraités auxquels on ampute jusqu’à 20% de leur prestation comme conditions d’accès à leur dû ?

Que dire des milliers de fonctionnaires fictifs dont les salaires sont récupérés sans gêne par des circuits mafieux jusqu’en très hauts lieux ?

Les frais de mission, à l’intérieur comme à l’extérieur, de délégations déjà pléthoriques, sont aussi soumis à des coupes flagrantes.

Comment a-t-on pu tomber aussi bas ?

Le gamin que j’étais se souvient encore de la fin du règne de Massambat-Débat et du début de celui de Ngouabi. La radio nationale reportait régulièrement les verdicts des procès pour détournement de deniers publics. Comptables, caissiers, ouvriers etc. écopaient de lourdes peines pour avoir détourné 10.000-25.000 fr CFA. Les gros poissons arrivaient à 100.000-200.000 CFA. Les rares caïds parvenaient à un million. Sommes, certes colossales pour l’époque, mais toutes proportions gardées, largement en dessous de ce que nous observons aujourd’hui.  À l’époque, les indélicats étaient jugés, condamnés à la prison ferme, au remboursement des sommes volées, à des saisies de biens etc. Aujourd’hui, les détournements sont encouragés, célébrés, justifiés. 14.000 milliards de CFA peuvent disparaître du fonds des générations futures sans que personne ne soit inquiété.

Le vol, une seconde nature ou sport préféré des Congolais ?

Nous sommes lentement passés d’un paradigme où le vol était un crime jugé et condamné, où les fonctionnaires reversaient le reste de leurs frais de mission au trésor, à un système de vol généralisé et sans la moindre honte. Comme le cabri qui broute l’herbe là où il est attaché, le Congolais n’hésite pas à voler tout ce qu’il peut emporter. Si les gros poissons ne montrent pas l’exemple par une gestion rigoureuse, pourquoi le menu fretin se gênerait-il de se livrer aux larcins ?

Je me rappelle d’une soirée dans la cave de l’ambassade du Congo en Russie. De passage à Moscou, nous y séjournions, le temps d’obtenir nos visas vers l’Europe Occidentale. Cette cave était un lieu mythique où nous dormions pour réduire nos frais de séjour. Un soir où je m’y trouvais, j’assistai, ahuri, à une scène cocasse livrée par un jeune Congolais. Il suivait une formation en BTP dans un technicum. Pour accéder au technicum, on avait tout juste besoin du BEMG et on en sortait auxiliaire d’ingénieurs sur les chantiers. Ce jeune, certainement sous le coup d’un verre de trop, posa à tout le monde la question au sujet de la formation qu’il suivait. Au pharmacien, infirmier et médecin, il dit: ah, vous êtes chanceux, vous pourrez voler des médicaments et les revendre. L’enseignant pouvait arnaquer les parents d’élèves.  L’avocat pouvait surfacturer ses clients. Le comptable pouvait détourner directement de l’argent etc. Quand on lui demanda son futur métier, il répondit avec tristesse: J’ai choisi le pire des métiers, que pourrais-je voler sur le chantier de construction d’une route? Sur une route en terre il n’y a rien à voler ; sur une route asphaltée, il y a certes le goudron, mais à qui peut-on le vendre ? La réponse vint d’un autre étudiant : Idiot, tu oublies que pour une route asphaltée on a besoin de ciment pour les corniches et de gasoil pour les engins lourds sans oublier les pneus et les pièces détachées ? Tout le monde éclata de rire. Nous étions en 1983 et j’avais compris que le mal du pays était très profond. J’étais triste et impuissant pour mon pauvre pays.

L’après-Sassou un chantier titanesque pour la restauration des valeurs

Dans deux ans, nous serons en 2023. 40 ans après la scène moscovite que je viens de relater, le Congo aura atteint les abysses de la mauvaise gouvernance. Cette dernière semble se résumer à ‘’ assassiner pour pouvoir piller, voler et violer”. Le tout dans l’impunité absolue. Sassou peut-il réformer ce système sans signer son arrêt de mort. J’ai mes doutes, surtout s’il se souvient du sort réservé à Marien qui avait voulu sortir le pays de l’impasse économique provoquée par le système ‘Yaka noki-noki’. Nous en sommes réduits à espérer un sursaut national après le départ de Sassou. Comme dans les précédentes réflexions, il aurait été judicieux que Sassou apporte sa contribution à la préparation d’un après-Sassou apaisé. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Le système yaka noki-noki a injustement jeté une ombre funeste sur de nombreux, talentueux et brillants cadres du nord du pays parmi lesquels je compte de nombreux amis aux compétences indéniables. Ils sont aujourd’hui noyés dans la médiocrité d’une minorité agressive de parvenus.

Sassou sur le banc des accusés comme la femme adultère de la bible

Quant à Sassou, il est tenu pour le principal responsable de cette tragédie. Ayant dans ses mains les rênes du pays pendant 37 ans sur 61 ans, sa part dans notre malheur commun est incontestable. Toutefois, aux pharisiens congolais qui rêvent de le lyncher dans l’espoir de libérer le Congo, je voudrais rappeler ce passage de la bible. Encore une fois, que mes détracteurs se rassurent, ce n’est pas pour défendre Sassou, mais pour interroger notre conscience collective et poser ces questions lancinantes : Comment avons-nous fait pour en arriver là? Comment ferons-nous après Sassou pour, ensemble recoller le vase brisé et ne plus retomber dans cette catastrophe ?

Sur les pas de Jésus, j’ai cessé de condamner Sassou depuis longtemps. Mon avis n’a pas changé : Qu’il parte et ne pèche plus. Qu’il se retire, lui et son fils, et aide ainsi ce pays à se reconstruire. Je suis persuadé qu’ils sont nombreux, les Congolais qui ne le condamneront pas, car se reconnaissant eux-mêmes grands pécheurs devant l’Éternel. Je me trompe peut-être. Mais cela n’engage que moi dans ma naïveté infinie.

1 Jésus se rendit au mont des Oliviers.

2 Mais dès le matin il revint dans le temple et tout le peuple s’approcha de lui. Il s’assit et se mit à les enseigner.

3 Alors les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule

4 et dirent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.

5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu ? »

6 Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol.

7 Comme ils continuaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Que celui d’entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. »

8 Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol.

9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu’aux derniers ; Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.

10 Alors il se redressa et, ne voyant plus qu’elle, il lui dit : « Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a donc condamnée ? »

11 Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas ; vas-y et désormais ne pèche plus. »

PASCAL MALANDA

LE CONGO ÉTERNEL

Diffusé le 23 novembre 2021, par www.congo-liberty.org

Le Congo après Sassou 3/6 : La complexe, paradoxale et mystérieuse relation entre Sassou et Kiki

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10 réponses à Le Congo après Sassou 4/6 : Aux sources de la mal gouvernance au Congo Assassiner pour pouvoir piller, voler et violer

  1. Okati Obé dit :

    Cher Pascal Malanda,
    Vous aviez déja signé votre « fatwah » vis-a-vis de l’empereur de l’Alim, vous venez juste de recertifier cette fatwah avc ce texte vrai et profond.

  2. le fils du pays dit :

    Mr Malanda.Je vous salue avant d’intervenir.
    Je vous suggère de voir quelques spécialistes Congolais divers secteurs en collaboration avec eux élaborez les grandes lignes sur lesquelles les près de cent milles milliards de petrocfa volés par Mr Sassou,son clan et ses amis peuvent-ils être investis.
    Et vous adressez cela directement à Mr Denis Sassou.Peut être il vous écoutera,il vous suivra et il appliquera à la lettre vos idées.N’oubliez pas une chose que ce Monsieur c’est pion-mercenaire de la force du mal et il agit en tant que mercenaire.
    L’un de ses anciens ministres en privé disait toutes les équipes successives de Mr Sassou Denis n’ont jamais su exactement quoi.Hormis leur médiocrité,le vole et l’incompétence le pire c’est leur l’oisiveté.Donc, cinquante trois ans de l’oisiveté,médiocrité, l’incompétence et gabegie du pct,leurs affidés et leur chef de file.
    Bref,Mr Malanda essayez ma suggestion peut être ces indecrottables vous écouteront et vous suivront pour l’intérêt général.

  3. le fils du pays dit :

    Lire:n’ont jamais su exactement quoi faire.

  4. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    TENEZ-BON, DSN VA TOMBER, ensemble dans le chemin de la liberté et de la dignité de notre peuple. Nous allons récupérer les moyens de l’état dont abuse Denis Sassou Nguesso contre nous peuple congolais. La peur va d’ici peu changera de camps. Seul, la lutte libère.

  5. le fils du pays dit :

    Mr Malanda.Un ajout,dit-on qu’il n’écoute que ses féticheurs,ses enfants et ses conseillers en affaires louches.
    Essayez ma suggestion peut être il entendra raison.

  6. Val de Nantes . dit :

    Enfin !!!.@mon frèrot MALANDA .
    Que ce fut long ,une éternité ,pour enlever ce voile déformant empêchant l’objectivité analytique de s’éprouver .
    Donc , bienvenue au monde des gens éclairés par la lumière naturelle ,à défaut de disposer de la lumière divine .
    Est- ce que , c’est un manque du pays ?.
    Comme dirait un sage « nous mourrons ensemble ,à condition de partir ensemble « .

  7. Val de Nantes . dit :

    Pour moi , ce texte n’est pas futuriste ,mais factuel .D’où ma propension à féliciter son auteur . Qu’il le projette sur l’après SASSOU est un euphémisme ,car les ingrédients qui y
    sont évoqués émaillent notre présent .
    Je n’ai pas voulu tomber dans la feinte MALANDIENNE en dépeignant notre avenir politique d’un tableau sombre , qui nous ferait presque regretter SASSOU .
    La leçon que j’ai apprise de ce texte ,c’est la nature inhumaine de SASSOU au sujet de sa conception du pouvoir politique .
    La théologie MALANDIENNE pour soustraire SASSOU de la pénitence divine est une distraction métaphysique .
    C’est ST JEAN qui disait (à propos de JESUS CHRIST ) : « Au commencement était le verbe « .c’est à dire le logos ou parole , raison etc ,à la place SASSOU a utilisé le harpon .

  8. Ossélé Mongo Justin dit :

    Importante CORRECTION:

    La DESCENTE AUX ENFERS au Congo (ou du Congo) n’avait pas commencé en Juillet 1968 avec le coup d’Etat du capitaine Ngouabi Marien. Mais la VRAIE DESCENTE AUX ENFERS avait bel et bien commencé avec la prise du pouvoir par Noumazalaye Ambroise lorsque celui-ci fut nommé Premier ministre (de Massamba Debat) à la place de Pascal Lissouba.
    Ambroise Noumazalaye avait fait croire à ses amis du MNR (la presque criminelle organiastion), ses amis Ndalla Claude, Mberi Martin, …, que lui aussi Noumazalaye pensait et travaillait pour les intérêts du Congo. La vraie realité est que Noumazalaye travaillait pour assoeir la domination (machiavélique et par les armes) des gens du nord sur les gens du sud congo, donc pour les intérêts du nord congo. Ngouabi Marien n’est venu que faire exécuter les plans et théories pensées par les Noumazalaye ensemble avec le lieutenant Nguesso Sassou Denis et tous les autres faucons du nord.
    Et depuis, nous y sommes !

  9. sassouland en phase terminale dit :

    Patience dans la douleur, gardez le calme et le cap dans la dignité: Denis Sassou Nguesso va tomber. Dans 99.99% de cas son temps restant à humilier, piétiner et fracasser tout dans ce pays est compté.

  10. Pascal Malanda dit :

    Okati Obé dit :
    ‘’Vous aviez déja signé votre « fatwah » vis-a-vis de l’empereur de l’Alim, vous venez juste de recertifier cette fatwah avc ce texte vrai et profond.’’

    Cher Okati Obé
    Si c’est de la fatwa que vous parlez, je ne comprends pas pourquoi je signerai mon arrêt de mort en exprimant ma pensée. J’ai essayé de décrire ce que j’ai observé depuis ma jeunesse. Mon seul but est de nous interpeller tous, depuis le plus humble citoyen jusqu’à celui qui gère aujourd’hui les destinées du pays. Par nos pensées, nos actes, mais surtout notre silence, nous avons tous, sans exception aucune, apporté notre contribution au malheur qui nous engloutit. Mon souhait est que nous puissions regarder tous ensemble et sans animosité, la laideur de l’édifice que nous avons bâti.
    Je suis porteur d’un rêve, d’une vision du Congo. Je n’exige pas l’adhésion à ma vision. On peut la combattre sans s’attaquer à mon intégrité physique. Mes idées ne sont qu’une infime partie des milliards d’idées qui traversent la tête des millions de Congolais. j’ai cessé d’avoir peur de me tromper. Mon maître m’a appris une chose: ‘’Identifie-toi à ce que tu ne sais pas, cela t’ouvrira le désir de savoir. En t’identifiant à ce que tu crois savoir, tu fermes les portes de la connaissance et tombe dans la prétention’’. Mon maître m’a fait comprendre cette affirmation de Socrate qui m’a toujours intrigué: ‘’La seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien.’’

    le fils du pays dit :
    “Et vous adressez cela directement à Mr Denis Sassou.Peut être il vous écoutera,il vous suivra et il appliquera à la lettre vos idées.”

    Votre proposition vaut son pesant d’or, dans la mesure où je sais que beaucoup de Congolais pensent qu’on peut sortir du cercle vicieux actuel par un sursaut de conscience. Certains n’osent pas le reconnaître par peur d’être voués à la vindicte populaire. Dans la nature, l’évolution se construit sur l’existant. C’est de la chenille rampante que sort le merveilleux papillon volant. Je suis convaincu qu’on peut utiliser Sassou pour préparer un merveilleux après-Sassou.

    Vous dites: ‘’N’oubliez pas une chose que ce Monsieur c’est pion-mercenaire de la force du mal et il agit en tant que mercenaire.’’

    Mon maître m’a appris une chose merveilleuse: Il y a un lien organique entre le fumier et la fleur de lotus qui y pousse. Seuls les ignorants peuvent détester la puanteur du fumier et adorer le parfum de la fleur. Le jour où nous comprendrons que le fumier vient de la décomposition du système précédent et sert de nourriture à la fleur qui, elle-même finira comme fumier, alors nous serons affranchis de la dualité. Cela ne nous empêche pas d’avoir le discernement et de ne pas manger le fumier qui fait pousser le fruit.

    ‘’Bref,Mr Malanda essayez ma suggestion peut être ces indecrottables vous écouteront et vous suivront pour l’intérêt général.’’

    J’ai essayé votre suggestion depuis longtemps en m’adressant à des compatriotes et non à des indécrottables. Les convergences finiront un jour par s’installer quand le bon sens s’imposera. Patience.

    Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :
    ‘’TENEZ-BON, DSN VA TOMBER, ensemble dans le chemin de la liberté et de la dignité de notre peuple. Nous allons récupérer les moyens de l’état dont abuse Denis Sassou Nguesso contre nous peuple congolais. La peur va d’ici peu changera de camps. Seul, la lutte libère.’’

    Cher Aya Tonga,
    J’apprécie beaucoup vos interventions. La seule chose qui me dérange, c’est que vous brandissez le chiffon rouge de la peur à tout bout de champ. Quand les futurs vainqueurs terrorisent les futurs vaincus, on est toujours à la veille d’une grande catastrophe. La dictature du prolétariat est une de ces utopies. Quand les opprimés prennent le pouvoir et se vengent sur leurs bourreaux, ils finissent par construire des goulags comme en URSS. Combattons les dérives du système actuel sans basculer dans la préparation à la chasse aux sorcières.

    le fils du pays dit :
    ‘’Mr Malanda.Un ajout,dit-on qu’il n’écoute que ses féticheurs,ses enfants et ses conseillers en affaires louches.
    Essayez ma suggestion peut être il entendra raison.’’

    Cher fils du pays,
    Je suis un féticheur 😉 de la lumière DIVINE. Sassou finira par m’entendre, même au-delà de la mort. Car le DIVIN en lui, en vous et en moi est ÉTERNEL.

    Val de Nantes . dit :
    ‘’Que ce fut long ,une éternité ,pour enlever ce voile déformant empêchant l’objectivité analytique de s’éprouver .’’

    cher frérot de Potal,
    Ce que j’écris ici, je l’observe depuis l’âge de 10-11 ans. J’y réfléchis depuis des décennies. J’en parle ouvertement, sans tabou ni animosité. Cela reste mon point de vue, donc un regard subjectif et perfectible sur une réalité complexe.

    Vous dites: ‘’Donc , bienvenue au monde des gens éclairés par la lumière naturelle ,à défaut de disposer de la lumière divine.’’

    Je vais un peu te décevoir, j’ai cessé d’appartenir à des mondes. Entrer dans un monde équivaut à s’enfermer dans une identité. Or, comme le dit si bien Amin Maalouf, toute identité est potentiellement meurtrière. Être éclairé a souvent été assimilé à un droit de vie ou de mort sur ceux qui sont dans les ténèbres.
    Je suis donc de tout cœur avec toi, sans forcément devoir entrer dans ton monde des éclairés. Je m’y sentirai à l’étroit. J’aspire à l’identité cosmique.

    Vous dites: “Est- ce que , c’est un manque du pays ?.”
    Pas du tout. J’ai appris à aimer le Congo à distance. Un pays violent qui n’hésite pas à manger ses propres fils. Je serai très heureux de fouler à nouveau la terre de mes ancêtres après tant d’années, mais j’ai appris à vivre et mourir un jour sans revoir ce beau pays. J’essaie de vider l’amertume en moi.

    Val de Nantes . dit :
    ‘’Pour moi , ce texte n’est pas futuriste ,mais factuel .‘’

    Cher frangin de Potal,
    Entièrement d’accord avec toi. J’ai voulu présenter des faits, même s’ils sont inévitablement déformés par le prisme de ma subjectivité. C’est la dure condition humaine: tout ce que nous percevons par nos 5 organes de sens passe par le filtre déformant de notre personnalité.

    Vous dites: “Je n’ai pas voulu tomber dans la feinte MALANDIENNE en dépeignant notre avenir politique d’un tableau sombre , qui nous ferait presque regretter SASSOU .”
    Le Congo de demain sera ce que nous préparons aujourd’hui. Si chacun y met un peu du sien, on arrivera à quelque chose d’acceptable. Malheureusement, ce que je perçois aujourd’hui est une aspiration à l’exclusion de ceux qui ont failli. Et comme ils sont au pouvoir et ont le pouvoir, ils l’utilisent non pas pour gérer la cité, mais pour se protéger, car ils se savent haïs et attendus au tournant. On tombe donc dans un cercle vicieux où ceux qui ont failli sont obligés de commettre encore plus de crimes politiques et économiques pour se maintenir au pouvoir. Résultat, ils sont encore plus haïs. Sommes-nous capables de sortir de cette vision bipolaire de notre société? Il suffit pourtant de très peu: la capacité de dépassement de soi.
    Loin de moi l’intention de peindre un tableau du Congo qui ferait regretter Sassou. J’ai appris à me détacher des personnes et de ma propre personne. Ce n’est donc pas moi qui regretterai Sassou. Toutefois, avec ou sans moi, il y aura un après-Sassou et mon souhait le plus ardent est que ce dernier soit consensuel. Sassou peut investir ses dernières années pour développer et préparer ce consensus.

    Vous dites: “La théologie MALANDIENNE pour soustraire SASSOU de la pénitence divine est une distraction métaphysique.”

    Frangin de Potal,
    Je l’ai souvent souligné, cette distraction métaphysique n’engage que moi et je l’assume. Je me limite tout juste à interpeller notre incohérence morale ou spirituelle (selon le cas). Le trop long règne de Sassou n’est-il pas le reflet de nos propres contradictions? Où sont ceux qui ont crié le 15 aout 1963 que Youlou avait tout volé? Où sont ceux qui ont crié le 5 février 1979 que Yhombi s’était acheté un lit en or et élevait des Okapi? Youlou est resté 3 ans au pouvoir, quant à Yhombi, son règne n’a même pas duré 2 ans. Cela fait 24 ans que Sassou est revenu au pouvoir avec au bilan, un trou de 14.000 milliards de CFA. Cherchez l’erreur…Sassou est le seul qui a compris la fourberie des Congolais, un peuple qui tue, vole et viole par procuration.

    Ossélé Mongo Justin dit :
    “La vraie realité est que Noumazalaye travaillait pour assoeir la domination (machiavélique et par les armes) des gens du nord sur les gens du sud congo, donc pour les intérêts du nord congo.”

    Cher Ossélé Mongo,
    Noumazalay mourant a fait son mea-culpa dans un pamphlet de 30 pages. Je l’ai lu avec passion. Oui, qui peut nier son rôle dans la montée de l’utopique hégémonie du nord? Qui peut nier sa contribution au renforcement du clivage nord-sud? Pourtant, reconnaissant ses erreurs de jeunesse, il a appelé ses partisans et adversaires à revisiter notre histoire afin de renouer le dialogue nord-sud et reconstruire une communauté de destin.
    Vous dites: “Ngouabi Marien n’est venu que faire exécuter les plans et théories pensées par les Noumazalaye ensemble avec le lieutenant Nguesso Sassou Denis et tous les autres faucons du nord.”
    Entièrement d’accord avec vous. L’adolescent que j’étais n’a pas oublié le triptyque formulé à l’adresse de Ngouabi en 1968 puis de Sassou en 1979:
    Si tu avances, nous te suivons
    Si tu t’arrêtes, nous te pointons
    Si tu recules, nous t’abattons

    “Et depuis, nous y sommes !”
    Oui, nous sommes au fond de l’impasse. Le bon sens nous impose à tous de faire demi-tour sans reculer; dans l’armée, ça s’appelle pivoter à 180 degrés et marcher.
    sassouland en phase terminale dit :

    “Dans 99.99% de cas son temps restant à humilier, piétiner et fracasser tout dans ce pays est compté.”

    Question de mon maître: Pourquoi les humains pensent-ils toujours que si des extraterrestres atterrissent sur notre planète, ils viendront forcément nous réduire en esclaves ? Réponse: Parce que nous pensons qu’ils ont la même nature que nous. Dès qu’on a une parcelle de pouvoir, on écrase ses interlocuteurs.

    Pourquoi les extraterrestres ne nous apporteraient-ils pas leurs savoirs avancés sur l’énergie, l’environnement, la gestion des relations inter-humaines, etc. ? Pourquoi Sassou n’utiliserait-il pas ses derniers jours pour préparer un après-Sassou apaisé?

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