(Réponse à Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA)
Les Congolais s’interrogent à juste titre sur l’union de l’opposition qui a vu le jour à Brazzaville. En ce sens l’article de Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA a retenu toute mon attention par la nature même de la question qu’il pose : « Pourquoi l’opposition congolaise risque d’échouer ? ». Question simple et claire en apparence, mais vicieuse et hautement tendancieuse sur le fond, sans que l’auteur lui-même ne s’en doute, parce qu’elle sous-entend que le sens du combat est clair pour tout le monde. Du coup, faute d’élucider ce sens, la question qu’il soulève devient un parti pris, donc une fausse question qui nous détourne de l’essentiel et nous empêche de poser la seule vraie question qui vaille en la circonstance, à savoir à quelle condition peut-on parler d’échec ou de succès de l’opposition ? Contre quoi l’opposition congolaise lutte-t-elle ? De quoi veut-elle nous libérer ? De la personne de Sassou ou du présidentialisme qui est devenu chez nous une machine à fabriquer des Sassou c’est-à-dire des tyrans ?
Aveuglés par nos passions politiques, nous avons fini par faire de Sassou l’arbre d’Oyo qui nous interdit de voir le système présidentialiste pernicieux implanté chez nous et qui continuera à engendrer des Sassou même après Sassou. Faut-il rappeler que le départ de Sassou I en 1992 a accouché d’une démocratie meurtrière qui s‘est empressée de sassouiser le tombeur même de Sassou, en liquidant au préalable les acquis de la Conférence nationale au lieu de les incarner ? Aujourd’hui, on veut encore nous faire croire qu’il suffit de se débarrasser d’un homme et de le remplacer par un de ses anciens serviteurs impatients de prendre sa place pour entrer enfin en démocratie. Il faut beaucoup de candeur pour penser que celui qui succédera à Sassou acceptera de son propre gré d’autolimiter son pouvoir et de renoncer au pouvoir absolu dont il jouit et qui lui assure aussi bien l’impunité en toutes choses que la mainmise sur la justice ou les finances publiques.
Non, ne laissons pas les politiques réduire notre pensée politique à l’antisassouisme primaire, au contraire, pensons les moyens de faire imploser ce vieux système présidentialiste qui dévitalise la société congolaise, encourage la corruption et favorise la préférence tribale, tout en acculant nos élites au larbinisme. C’est dire qu’une déprésidentialisation de notre système politique est, non seulement souhaitable, mais elle est la voie obligée pour assainir nos mœurs politiques.
Bien sûr, nous sommes tous d’accord que la priorité aujourd’hui est d’abord d’évincer Sassou du pouvoir. Mais, justement, s’agit-il d’un combat ad hominem dans la logique de la fameuse formule : « Ôte-toi de là que je m’y mette », afin de satisfaire à l’impatience des écuries politiques tenues à la marge du pouvoir, ou s’agit-il d’en découdre avec un système politique fondé sur un homme fort, qui se change sans cesse en tyran, même quand il est sorti légitimement des urnes ? Prétendre sortir du système actuel fondé sur l’omnipotence présidentielle par une élection présidentielle, c’est se condamner à ne jamais sortir du cercle vicieux, un cercle vicieux que les partis politiques ont tout intérêt à perpétuer, et on comprend pourquoi. En effet, pourquoi renonceraient-ils à goûter à la plénitude du pouvoir, une fois qu’ils y seront installés ? S’ils se sont tant battus, parfois au risque de leur vie, pour conquérir et conserver le pouvoir ce n’est pas pour le voir, une fois conquis, se réduire comme peau de chagrin.
Non, le combat contre Sassou doit prendre un autre sens. Méfions-nous de ces arrivistes qui nous disent : « Chassons Sassou d’abord et nous verrons ensuite », parce que, entretemps, ils se seront emparés du pouvoir, qui a horreur du vide, pour en jouir au détriment du projet collectif. Sassou nous donne ici l’occasion de tourner définitivement la page du présidentialisme à la congolaise. Se débarrasser de Sassou en même temps que du système qui produit des Sassou, voilà qui doit se faire dans un même mouvement, sous peine de continuer à enfermer la politique congolaise dans la guerre des chefs. Mais comment réaliser ce vaste programme ? Par quelles voies et moyens y parvenir ?
Si le souci de l’opposition est bel et bien la promotion de l’État de droit et du progrès social, elle doit se battre d’abord pour des réformes structurelles et non pas seulement ou essentiellement pour un changement d’acteurs au sommet de l’État. Le départ de Sassou doit coïncider avec des réformes en profondeur de notre système politique, à la place des bricolages constitutionnels destinés à donner faussement le sentiment d’avoir tourner une page. Parmi ces réformes, la première et certainement la plus difficile parce qu’elle demande un grand courage politique, concerne la refondation des partis politiques en vue de faire émerger des partis à caractère national au détriment des partis actuels à caractère « tribal ». Il suffirait d’une loi sur la refondation des partis autorisant la subvention publique des seuls partis capables de se prévaloir d’élus dans toutes les régions du pays et représentant au moins 10% de l’électorat dans chaque région. Cette loi poussera les différents partis à une clarification politique, tout en leur permettant de s’associer sur la base, non plus du sentiment d’appartenance ethnique, mais de l’adhésion à des valeurs politiques communes. Par un effet mécanique, le regroupement des partis sur la base d’un idéal politique nous conduira à l’opposition salutaire de deux grands partis de gouvernement : gauche / droite, républicain / démocrate ou socialiste / libéral ou encore travailliste/conservateur, comme dans toute vraie démocratie parce que l’enjeu de la politique oscille entre la liberté et la justice. Les nombreux pseudo-partis actuels, souvent subventionnés clandestinement par le pouvoir, vont se saborder et nos leaders politiques devront sortir de leur fonds de commerce ethnique s’ils veulent devenir des leaders nationaux.
En effet, il n’y a rien à espérer de la structuration actuelle de la vie politique congolaise. Ceux qui se raccrochent à la virginité politique de chaque nouveau leader arrivant sur la place publique pour transcender les clivages et démarcations ethnopolitiques manquent de clairvoyance. Il en sera de JMM comme il en fut du regretté André Milongo parce que l’électorat congolais est conditionné par l’esprit de clocher caractéristique de nos partis politiques actuels. Au contraire, la refondation des partis politiques aura pour effet de renouveler réellement la pensée politique congolaise et par conséquent de transformer de fond en comble la mentalité de la classe politique et l’état d’esprit général de l’opinion publique.
Une deuxième grande réforme doit consister à doter les collectivités locales d’un pouvoir d’action et d’initiative allant jusqu’à la possibilité de s’engager dans une coopération décentralisée avec les collectivités locales étrangères. Il ne s’agit pas seulement de développer l’intérieur du pays, de désenclaver et de rendre nos localités attractives pour enrayer par exemple un exode rural mal maîtrisé, mais il en résultera inévitablement une émulation salutaire entre les différentes régions du pays. Et, les meilleurs leaders locaux pourront prétendre au leadership national en faisant valoir leur bilan au niveau régional, départemental ou communal ainsi que la respectabilité dont ils jouissent au sein de leurs propres partis. Les collectivités locales deviendront ainsi un laboratoire où nos politiques acquièrent une expérience de terrain et donnent la preuve de leur capacité à gouverner, ce qui est le meilleur moyen d’en finir avec l’amateurisme de ces jeunes loups, très nombreux chez nous, qui n’ont que leurs diplômes à faire valoir en guise de compétence politique.
La décentralisation permettra donc à nos cadres de donner toute la mesure de leurs talents, qui ne seront plus étouffés par un Président omnipotent et omniprésent, en mal de popularité et jaloux de toute initiative qui pourrait détourner l’attention de sa personne, ce qui le conduit à pratiquer la « municipalisation » en lieu et place des élus locaux, ou de s’empresser d’être à la tête de l’inauguration du moindre tronçon de route. Un président qui veut être le seul réel acteur politique et sans qui rien ne doit se réaliser, aussi le développement du pays se fait-il à pas d’escargot parce que, tout Président qu’il est, il ne peut pas être partout à la fois. Conséquence : combien d’entreprises étrangères ne veulent même plus entendre parler du Congo ? Combien de Congolais de la diaspora sont dissuadés d’investir chez eux? Et combien d’initiatives locales sont tuées dans l’œuf ? Le développement s’est ainsi réduit à des réalisations symboliques destinées à servir électoralement de faire-valoir. Tout cela pour ne pas faire de l’ombre au rayonnement de son Éminence. On l’aura compris, c’est parce que le présidentialisme constitue l’obstacle majeur à notre évolution économique, sociale et politique que Sassou devra être notre dernier président plénipotentiaire. Le succès de l’opposition se mesurera à l’aune du courage de ses leaders de scier la branche du présidentialisme sur laquelle ils rêvent tous de s’asseoir, ce qui ne simplifie pas l’équation à résoudre par ladite opposition, même unie…
Pour la suite et le détail de toutes ces réformes, voir sur Youtube : Zika : Sassou N’guesso et la démocratie Congolaise.
Dépliant de l’ouvrage de Zika wa Zika-Zika.(pdf)
ZIKA WA ZIKA
Diffusé le 12 aout 2016, par www.congo-liberty.org
Tout est clair et bien dit,si on vous avait écouté en 1990 avant la conférence nationale on aurait pas eu le dérapage de 1997.Merci Monsieur Zika wa Zika,cette fois ci ne vous mettez plus à l’écart comme dans le passé.
Ce constat ne s’applique pas qu’au Congo. Beaucoup de pays africains : 9/10, ont ce type d’opposition.
Souvent elle est écrasée par une police et une armée zélée aux ordres d’un pouvoir despotique et brutale.
Ce que le texte nomme « opposition » ne gagne en Afrique que lorsque le peuple prend les choses en main. Un Président qui fraude ou s’auto proclame comme tel, ne peut pas entendre parler d’opposition.
En Afrique, un opposant est considéré comme un « ennemi qui veut prendre notre pouvoir ». Voila ce que se disent les despotes, putschistes et dictateurs.
Le problème est noir, africain, parce que trop égoïste de nature et insuffisamment ouvert au principe d’alternance, de partage. Les meilleurs africains en politique sont ceux nés en Europe, aux Etats Unis ou ceux qui ont compris et choisi Mandela pour mentor.
L’Afrique est encore primaire, malléable à souhait et volontairement en servitude vis à vis de l’Occident ou de l’ Asie. Les dirigeants emprisonnent ou tuent volontiers leurs compatriotes sans état d’âme pour plaire aux maîtres qui les aident à se maintenir au pouvoir par la fraude et la force.
Même s’habiller, l’Africain s’exalte piteusement et se croit s’affirmer en portant les créations d’autrui! Mentalement , l’Africain demeure un enfant!
L’opposition congolaise est attendue au tournant.
On ne peut pas mettre tous les africains dans le même panier. Les africains anglophones ont fait la preuve de leur maturité démocratique et cela se passe relativement bien à quelques exceptions près. Ce sont les africains francophones qui sont aliénés par un système néocolonial qui perdure car souvent soutenu de l’étranger et les exemples ne manquent pas. La dictature n’est pas un fléau africain (Maghreb compris), on en trouve partout ailleurs, en Biélorussie, au Kazakhstan, il y a eu également le Chili à une époque, etc. Attention donc au mots qui sont employés et qui frise parfois le racisme des africanistes qui décrivent l’afrique sous un prisme colonial. Il y a 54 pays en Afrique et chaque pays à sa propre histoire.
Chers compatriotes,
@ CONGO LIBERTY,
C’est bien fait d’avoir ramené ces pensées une fois de plus à la place publique.
Au rappel, si vous prenez la peine de consulter vos archives, vous trouverez que ces idées ont déjà été développées, diffusées et défendues ici sur votre site.
Ce n’est pas nouveau pour les compatriotes qui veulent sortir sérieusement le pays de la merde. Les pensées que vous avez à nouveau mises en ligne, sont des composantes essentielles de notre lutte. S’il vous plait, ne nous ramenez pas toujours à ce niveau de gouvernance chaotique de Sassou et ses acolytes.
Lorsque nombreux de nos compatriotes parlent d’une période de transition de 3 à 5 ans, ils font allusion à cette nécessité de processus d’un changement culturel profond de la société congolaise.
Ne mettez pas tout le monde dans le même panier.
Si je le dis ici avec une profonde conviction, je le fais en connaissance de cause, car lors d’une de mes interventions sur Congo-Liberty, j’avais même déclaré mon volontarisme à mener au sein d’une équipe composée de compatriotes intègres des tels travaux pendant des mois. Pour que nous puissions à la fin définir des règles claires à appliquer pour tout citoyen congolais voulant s’engager en politique sur la définition d’un parti politique dans un Congo renouvelé.
J’ai toujours défini la politique menée actuellement au Congo de folklore.
C’est vraiment très ahurissant de voir leur activisme en lieu et place, sur le fait que ce qui se pratique de nos jours au Congo est loin d’être de la politique dans son vrai sens étymologique. C’est du folklore congolais. C’est une sorte de culture populaire née au fruit d’une rencontre créative banale, des fois au hasard autour d’une fête tribale, parfois par complicité entre individus voraces au sommet de l’état. Cette culture populaire a pris malheureusement la forme qu’elle se reflète aujourd’hui sur notre société, que certains appellent maladroitement de la politique.
Retenons toutefois une singularité qui dévoile, que les reflexes de cette complicité entre individus de la politique actuelle du Congo ne sont pas profondément prémédités en avance. Ce sont des petits calculs égoistes des gens qui, sûrement en dehors de la politique n’aurait pu se construire une vie confortable. Une nation n’a pas besoin des tels acteurs.
Ce sont des acteurs qui ne pilotent que leur propre destin à vue. Ils ne vivent que des arrangements sporadiques qui ne visent qu’une autosatisfaction personnelle de l’intéressé. Le Congo, notre pays en tant que nation à gouverner ne les intéresse pas.
Contrairement à la politique qui indique le cadre général d’une société organisée et développée, le folklore congolais, quand à lui s’illustre comme la croisée de chemins d’une tradition depuis le retour de Sassou aux affaires, et qui du jour en jour augmente sans cesse le nombre de ses adeptes. Même les acteurs de l’actuelle opposition n’échappent pas à ce folklore et au vu de la trivialité du droit d’appartenance octroyé aux militants à ces soi-disant formations ou familles politiques qui n’imposent au préalable aucun critère d’adhésion, eh bien comme les années coulent en douce, la démographie joue en leur faveur…
Donc ne perdons pas d’énergies à disserter sur de choses qui sont prévues dans une feuille de route sur le renouveau du CONGO.
Notre priorité c’est le départ imminent de Sassou.
Vive le CONGO
Monsieur Zika Wa Zika ,
Je n’ai pas lu votre livre pour me faire une idée globale mais à vous lire sur ce résumé cette phrase a retenu mon attention:
« Aveuglés par nos passions politiques, nous avons fini par faire de Sassou l’arbre d’Oyo qui nous interdit de voir le système présidentialiste pernicieux implanté chez nous et qui continuera à engendrer des Sassou même après Sassou. Faut-il rappeler que le départ de Sassou I en 1992 a accouché d’une démocratie meurtrière qui s‘est empressée de sassouiser le tombeur même de Sassou, en liquidant au préalable les acquis de la Conférence nationale au lieu de les incarner »
L’histoire recente du congo indique qu’avant la CNS, sassou s »est maintenu éternellement au pouvoir sans système présidentiel mais par système dictatorial communiste dite prolétarienne commandé par le PCT parti unique où tout congolais était supposé être membre. La jeunesse étant embricagée dans l’UJSC. Il ne l’a institué qu’en 2002 après sa présidentielle flexible. Ce système a montré ses limites et avec sa constitution anti-constitutionnelle de 2016, il ya un premier ministre même de fait, on est plus dans un sytème présidentiel
Je ne pense pas que nous sommes tous aveuglés par ce que vous appelez par passions politiques au point de ne plus voir le système présidentialiste pernicieux qui continuera à engendrer des sassou même après sassou.
Après la CNS plombée tout de suite par le lavement des mains, qu’illustre cet article,le pouvoir élu démocratiquement de Lissouba a été vite sassouiser par ses amis comme Mbéri Martin et autres Moukouéké qui continuent à travailler pour continuer à préparer l’ engendrement des sassou après sassou.
A bien regarder, les acquis de la CNS ont été liquidés depuis dès lors que l’homme d’église qui faisait autorité morale pendant la CNS avait refusé de mettre en oeuvre la décison n° 1 qui demandait que sassou soit arrêté tout de suite pour crimes d’assassinat et tout ce qui lui était reproché. Ce blanc seing donné a sassou de continuer à se comporter en véritable brigand du congo lui a été confirmé par le même prélat en demandant le lavement des mains. Je ne vois donc pas en quoi le pouvoir de Lissouba a liquidé au préalable les acquis de la Conférence nationale au lieu de les incarner.
Politiquement, je suis d’accord que Lissouba a été un piètre politique pour ne pas avoir su revisiter l’histoire du congo et lire l’avenir. Mais Lissouba a toujours été un politique, je ne le pense pas. Le comble c’est qu’il s’était entouré des anciens amis intimes de sassou habitués aux coups fourrés et qui avaient bien infiltré son pouvoir.La suite est connue.
Ayant reçu l’onction publique et l’absou de la part de Mgr KOMBO prélat respecté tout le long de la CNS, le mort sassou, tué pendant la CNS est ressorti de sa tombe pour continuer sa basse besogne sans crainte de Dieu.
Premier acte qu’il pose. Il forme les ninjas et les mets à la disposition de KOLELAS pour destabiliser le pouvoir élu démocratiquement.
Deuxième acte; il provoque avec son complice OKOKO dans l’assassinat de Ngouabi une affaire de typoye à Owando qui entraine la mort des éléments de l’armée en service commandé et quand sassou les cache chez lui et que le pouvoir cherche à les récupérer, il trouve le prétexe qu’on l’a réveillé pour nous imposer jusqu’à ce jour un guerre infinie.
Après sassou, je parie qu’il n’y aura pas une reproduction sassou. Celà ne dépendra que des congolais qui ne se livreront plus à la séance de lavement des mains. Une deuxième CNS ne sera pas impossible dans ce pays.
A la question que pose cet article celle de savoir si le congo a t-il une opposition qu’il mérite? Je dis oui maintenant que les congolais savent qui est opposants et qui ne l’est pas. Ils savent à quoi s’en tenir.
Il est souvent dit que la plus belle femme au monde ne peut vous donner que ce qu’elle a. Le congo ne nous a donné que ces opposants et on ne peut pas aller les chercher ailleurs.
Il est notoirement connu qu’en Afrique noire, le pouvoir se repose souvent sur la tribu,le clan et la région. Avec la complicité de la France qui choisit très souvent ses gouverneurs parmi les non démocrates qu’elle arme et ferme les yeux sur leurs crimes, nous sommes bien obligés de ne faire qu’avec notre opposition bonne ou mauvaise jusqu’au jour où le tri se fera tout seul comme celà est entrain de sa faire aujourd’hui.
Nous ne méritons pas un opposition valable parce que nous sommes nous mêmes des mauvais acteurs de la politique en reproduisant à chaque fois les mêmes schémas politiques qui se reposent sur la tribu, le clan et la région.
Nous refusons nous mêmes à aller la démocratie en restant scotcher à nos habitudes d’un autre âge qui consistent à penser que le pouvoir du congo n’est sien que quand un des tiens est au pouvoir d’où cette affaire à ne pas en finir nord/sud comme si tous les sudistes ou nordistes sont tous heureux quand le pouvoir est dans un camp comme dans un autre.
Pour atteindre leur but, tous les politiciens au pouvoir comme à l’opposition, en dehors de quelques cas rares surfent sur cette bétise pour arriver à leur fins. Sassou qui a compris depuis est passé maître de la division, jeu auquel des politiciens véreux qui se disent de l’opposotion y adhèrent facilement parce qu’ils y trouvent le compte et continuent à se faire applaudir par le clan et la région.
Le jour où tous les congolais auront compris que pour se libérer de sassou et pour empêcher la reproduction de l’après sassou par les siens ou par ceux qui soutiennent son pouvoir, il faut que nous oublions de nous considérer comme nordiste ou sudiste. Il faut que nous arrivons à nous mettre derrière un fils valable sorti du sud ou du nord qui viendra tout mettre à plat et reconstruire un congo comme au temps de Youlou ou Massambat Débat. Le jour où arriverons à cette phase nous serons sortis de l’auberge sinon, nos analyses ici seront vaines car sassou a des complices pour le maintien et de sa production après lui du nord au sud qui ne sont pas prêts à lâcher leurs privilèges.
Lire: Le jour où nous arriverons à cette phase…..nos analyses ici seront vaines car sassou a des complices pour le maintien et de son pouvoir et sa production après lui du nord au sud qui ne sont pas prêts à lâcher leurs privilèges
@OYESSI ADMIS DU COUP ,je crois que ça te rappelle le lycée chaminade .A L ‘EPOQUE DES BLANCS Y DISPENSAIENT DES COURS ;;;;;;
Des accrocheurs tenaces au miel coulant du trésor public ;;;;;Au point de fouler aux pieds , les valeurs minimalistes de vivre ensemble , car étourdis par le possessionisme matériel .
le pouvoir , comme rampe de lancement d’une richesse puante .
Le fait que ce pays ait tourné le dos à l ‘intelligence , avec la complicité des cadres formatés , au sortir des indépendances et dont le profil intellectuel n’a jamais subi de recyclages , pour adapter leur pensée aux exigences de l’émergence d’un pays , il est condamné à la misère sociale et culturelle .
IL y a un fait indéniable , c’est celui de ce personnel politique sénile ,dont le corps et le jus intellectuel ne cadrent plus à notre époque .
Cette espèce colmate chaque minute , leur incurie , leur manque d’initiatives , pour donner de l’air pur au pays .
Cette classe politique , qui ne cesse de se satisfaire des pseudo dialogues , pour revenir au point de départ , c’est à dire maintenir ce cancre de SASSOU au pouvoir, représente tous les maux de ce pays ….
En somme des conspirateurs assermentés , devant le juge sanguinaire SASSOU .
Dites nous ;;quel est ce cadre politique de cette génération a été capable de vivre de son intelligence , c’est à dire , à avoir crée un cabinet , un bureau d’études , pour se désintéresser de la politique ou du pouvoir ???????.
SI aller à l’école , équivaut à voler DEMAIN l’argent du pays , mieux vaut QUE nos parents n’y envoient pas leurs enfants …..
C’est une honte morale que d’avoir chaque jour un oeil , dans les entrailles du trésor public .;;;;
@ Mr OYESSI,
Je suis émotionné en vous lisant, avec une goutte de l’arme au coin de l’œil. Merci pour l’éclairage, le petit tour de l’histoire ressente et la vérité établie.
Vive le Congo!
pour amuser la galerie: ce que je viens d’entendre aujourd’hui: le sieur Bouya, a dit aux ministres originaires selon lui de la Bouenza, ceci: » mais nous espérons que nos délégations ne seront pas attaquées par vos parents du Pool, car nous avons de fortes délégations pour la municipalisation de votre région ». ce que entendu, les fameux ministres de la Bouenza, s’adressent aux ministres du Pool, pour leur transmettre l’inquiétude de Bouya, en disant, « vraiment tout faire pour que votre type ne fasse pas la pagaille sur les délégations qui vont dans la Bouenza »; ce qui a fait paniquer les ministres du Pool…
question: pourquoi Bouya n’a pas eu le courage de s’adresser directement aux « intéressés » selon lui? Stratégie de division! Ou peut-être que Bouya a prévu perturber les festivités, pour mettre tout cela sur le dos de Ntoumi ?
la lutte continue; il faut beaucoup de vigilance…
Bjour mon ami Zika wa Zika; je te répondrai sur ton post, que ton seul vrai tort c’est de n’avoir pas suivi les interventions sur tant de sujets abordés ici depuis au moins 5 mois. te connaissant, ton argumentaire est de bon ton; mais il est un peu tardif… aujourd’hui, au regard de la situation sur le terrain, le mal du congo, c’est bien sassou nguesso… Il n’y a rien d’autre à y dire…
alors, il est urgent et nécessaire de se ranger dans cette conviction et y élaborer les bonnes thématiques…
A bientôt, bien qu’on ne se connaisse que par les idées…on apprendra à se connaître, je l’espère.
Une sorte de « charrue avant les boeufs »
Tout en félicitant le caractère clair de l’exposé de Zika-Zika, je regrette qu’il fasse du « copier-coller », un simple tranfert des réalités occidentales au Congo-Brazzaville. Les occidentaux ne sont pas arrivés là comme par un coup de magie. C’est une histoire faite de multiples tracas. Ce n’est pas ici qu’on va le raconter. Rien qu’en France, 1789, 1968 rappellent bien de grandes difficultés avec de nombreuses pertes en vies humaines. Comment voulez-vous gérer une population de plus de 4 millions sans lois communes reconnues et respectées par la plus grande majorité? C’est là le problème fondamental. Quand Zika-Zika parle du pouvoir et de l’opposition, il donne l’impression que ce sont des réalités qui ne sont pas incarnées; donc une simple vue de son esprit. Et c’est là que son analyse deçoit. Au Congo, le pouvoir est incarné par Sassou et il a mis à son service l’armée, la justice, les finances, les communications… Si par tout moyen cet homme ne part pas qui va reglementer les fameuses structures sociopolitiques évoquées par Zika? Qui va donner un élan nouveau à l’organisation des partis politiques ou à toute autre forme d’organisation sociale? Qui ignore que la corruption des consciences gagne de plus en plus notre pays. Les nombreuses constitutions qui se succedent sans cesse au Congo ne sont pas de mauvaises lois. Mais Celui qui est sensé incarner ces textes les exploite et les bafoue à son profit. Entre 2002 et 2015 nous voyons bien ce que Sassou a fait. Le dernier referendum n’avait-il pas l’objectif de briser les verrous qui empêchaient de s’éterniser au pouvoir? Et quand l’éléction présidentiel a été anticipée pour prendre les opposants à la surprise, la voix du peuple exprimée dans les urnes a t-elle été respectée? Encore une fois, disons-le tout haut, qu’entre l’urgence et la nécessité, il faut choisir l’urgence. Et l’urgence pour le Congo c’est de faire partir Sassou; cet homme est le symbole vivant du mal politique et social au Congo. La nécessité de construire les nouvelles mentalités est là, mais avec cet homme au pouvoir tout est synonyme de corruption; rien ne se construira de nouveau. Et l’opposition? Elle n’est pas une simple vue d’esprit. Elle a des noms concrets aujourd’hui: Mokoko, Munari, Kolélas… Peu importe qu’ils aient travaillé avec Sassou. L’histoire est une marche qui est faite de ténèbres et de lumières. Ils ont compris que le service de tous les congolais passe avant celui du dirigeant. Ils l’ont dit haut et fort et ils méritent d’être encouragés et soutenus. Malgré les divergences ils ont mobilisé le peuple contre Sassou aux dernières élections. Si la voix du peuple était respectée comme en Occident, aujourd’hui nous ne serions pas à la situation chaotique actuelle. Le contexte dans lequel les opposants évoluent est tragique; ils affrontent un pouvoir qui emprisonne et qui tue sans vergone. Que l’on nous parle pas de gauche et droite à la française ou à l’américaine. Car cet équilibre suppose que les lois sont respectées et pas utilisées au profit des dirigeants. Faire ce transfert est, selon moi, très grave, car c’est manquer un de lucidité. En France on emprisonne pas les opposants. Donc c’est une erreur que de faire ce « copier-coller » entre l’Occident et le Congo. L’urgence pour notre pays aujourd’hui, c’est le départ de Sassou. Mon cher Zika-Zika peut-il comprendre que cet homme chassé du pouvoir et/ ou enfermé quelque part, à cause du mal qu’il a fait au Congo c’est la libération qui permettra de bâtir un nouveau Congo. Même le Fils de Dieu, Jésus-Christ, l’Esprit qui s’est incarné dans l’Humanité l’a dit : « Vin nouveau dans des nouvelles outres » et non pas du vin nouveau dans les vieilles outres. Si non c’est l’explosion qui détruit les outres et fait perdre le vin. Une nouvelle ère au Congo passera obligatoirement par l’effacement de Sassou de la politique. Tant qu’il est là son système ne tombera pas. Voilà ma réaction à l’article de Mr Zika-ZIka.
ISSEMI
Bonsoir chers compatriotes ! Aucun regret car ceci n’est pas une spécificité congolaise. Partout dans le monde, les alliances politiques se font et se défont. Seule opposition perpétuelle, c’est l’avis et le vote du peuple. Les commerçants d’opinion sont des illusionnistes. Or que chacun a ses convictions, et personne ne peut altérer les convictions de l’autre. Si cela arrivait, cela veut dire qu’il n’y avait pas vraiment des convictions.
@ Mon frère Mwangou,
Pourquoi es tu étonné des propos d’un imbécile comme Bouya piètre co pilote à Lina Congo. C’est normal qu’il parle ainsi aux ministrons de la Bouenza, ce sont ses obligés.
Lui Bouya ne resonne qu’en terme tribaliste. Et pour cause, il parle de ses délégations qui ne doivent pas être attaquées par les parents de ces ministrons qui sont du Pool lesquelles fortes délégations viennent pour la municipalisation de leur région qui n’est pas dans la république de Bouya.
Ce à quoi les fameux ministrons de la Bouenza, s’adressant aux ministrons du Pool, ont transmis l’inquiétude de Bouya le chef en disant, « vraiment tout faire pour que votre type ne fasse pas la pagaille sur les délégations qui vont dans la Bouenza »
Quand vous avez soit disant un ministre de la république même bananière qui resonne de la sorte pourquoi voulez vous pensez que ce genre de bonhomme a quelque chose dans sa petite tête et son gros ventre qui va s’éclater d’ici là si ce n’est de l’idiotie à l’état pure.
Pour lui, son congo s’arrête au nord et dans le carré Ollombo/ oyo/ Tchikapika/ Obouya uniquement. La Bouenza appartient aux ministrons de la Bouenza à qui le pouvoir clanique a fait cadeau de la municipalisation et Bouya peut pisser sur leurs têtes.
Et quand le ministre Bouya leur donnent des ordres à transmettre aux minsitrons du pool pour qu’ils tiennent le troubion MTOUMI en lesse pour ne pas venir les déranger pendant que Bouya et ses délégations vont » LENUA, LEBINA, LEYIBA, » = boirent, dansent,volent » qu’est ce qui t’étonne mon frère Mwangou.
Oh que non, Bouya n’a pas peur de s’adresser directement aux ministrons du pool. Il les minimise tout simplement. C’est toi qui affirme que les propos de Bouya les fait paniquer. C’est la peur de perdre leur poste de ministron avec le remaniement gouvernemental déjà dans les tiroirs de M.8% préparé à Oyo avec les bons conseils de l’oncle Yoka qui a fait expressement un aller retour entre le Maroc où il profite de ses sous volés au peuple congolais et le congo.
Bouya n’a même pas à les diviser, ils le sont depuis longtemps rien qu’à voir ce qui se passe chez les enfants Kolélas.
Au congo,il ya beaucoup à faire tant qu’on aura des énergumèmes comme les Bouya, surtout à la tête de la gestion de la cité.
PHILOSOPHIE
L’AVENIR DE L’INDIVIDU QUEL QU’IL SOIT OU D’UN PEUPLE ET D’UNE SOCIÉTÉ DONNÉE EST-IL DANS L’HISTOIRE, LE PASSÉ, LA MÉMOIRE ET LE PRÉSENT QU’ON IGNORENT?(ISIDORE AYA TONGA) !
Chers amis,ce 13 aout 2016, Mr Clement Mierassa a organise un point de presse avec la permission du Général Jean Marie Michel Mokoko.
La communication porte sur les conditions carcérales de nos compagnons de lutte ,l’ état physique de J3M ,les conditions du rejet de sa demande de mise en liberté,et enfin son point de vue sur les modalités de sortie de crise.
Voici donc,clairement exprimé, le point de vue de notre Président ,véritablement élu
Nul besoin de supputations sur son éventuel soutien à de manoeuvres qui trahissent les aspirations de la majorité du peuple.
——————————————————————————-
L’INTÉGRALITÉ DU POINT DE PRESSE http://congo-objectif2050.over-blog.com/2016/08/message-du-general-jean-marie-michel-mokoko-via-clement-mierassa.html
UNITE dit : Merci à vous de nous avoir permis de prendre connaissance de l’intégralité du message du général JMMM. Il serait honorable pour tous ceux qui parlent à son nom, d’arrêter de prendre la parole lorsqu’ils n’ont pas la réalité de ce qui se passe sur le terrain. Aucun n’a su nous dire qu’il y avait eu une demande de mise en liberté provisoire rejetée; et sus qu’il y avait un appel de cette décision, et non une audience publique au cours de laquelle JMMM serait entendu sur les faits.
Nous devons savoir que la désinformation a pour conséquences la démobilisation des troupes, alors qui a intérêt aujourd’hui de voir ses troupes démobilisées?
Il n’y a plus de politique au Congo puisque dans ce pays c’est la loi du plus fort qui décide.
Il n’y a donc évidemment pas d’opposition
Il faut arrêter de parler, il faut agir.
Tout le reste ne sont ques des discussions vides de sens.
N’empêche qu’il faut dénoncer , par ces posts ,somme toute, patriotiques , les dérives politiques qui déshumanisent le peuple congolais .Car qui ne dit mot, consent .;;;
Comme « tout le reste ne sont ques des discussions vides de sens ». il faut qu’on se la ferme pour laisser l’autre tranquille. Et si Mandela se l’avait fermée, si les Algériens s’étaient tus , je crois qu’on les aurait jetés tous à la mer.
Nous continuerons à dire à celui qui n’obtient tout que par la force qu’on ne veut plus de lui et qu’il s’en aille n’en déplaise à ceux qui pensent que nos discussions sont vides de sens.
Disons que je me suis mal exprimé.
Il faut dénoncer mais agir en même temps.
Je voulais exprimer l’idée que certains se donnent bonne conscience en se limitant à la critique
par internet.
Mandela ne s’est pas contenté de critiquer, il a agi, même si c’était par la non violence.
Le Général Mokoko et quelques autres ont suivi ce grand homme et ils sont en prison.
À part ces quelques hommes courageux, que se passe-t-il au Congo ?
Vous vous êtes mal exprimé. Je ne doute pas de votre sérieux, je vous l’accorde.
« Mandela ne s’est pas contenté de critiquer, il a agi, même si c’était par la non violence »
« Le Général Mokoko et quelques autres ont suivi ce grand homme et ils sont en prison » dites vous.
D’accord mais ils ont bien choisi d’être des leaders politiques pour défendre la cause des autres citoyens.
Tous ceux qui critiquent par l’internet ne sont pas tous des politiques ou leaders politiques. Ils ne s’intéressent qu’aux parcours des leaders politiques qui ont choisi de vouloir gérer la cité à laquelle ils appartiennent.
Le général Mokoko par exemple aurait pu rester au frais à Bangui qu’il ne serait pas en taule et personne ne parlera de lui et ne le critiquera.
Le courage n’est toujours pas source d’aboutissement d’une victoire surtout quand les rapports de force sont en votre défaveur. Il n’a pas manqué de courage à Boukadio, ni à Paulin Makaya encore moins à Tsourou. Nous savons ce qui est arrivé pour leur courage et nous continuerons à le dénoncer et critiquer par internet interposé.
Ce qui se passe au Congo c’est que nous sommes dans un pays à démocratie armée où la loi du plus fort prime.
Il se trouve que la france toujours colonialiste a choisi son gouverneur de la rosée qui gère ses intérêts et n’est pas prête à écouter la voix des sans dents que nous sommes. Voilà ce qui se passe au congo.
Que pouvez vous faire pour nous cher Maître!!!!!
Aujourd’hui, j’essaie d’informer au mieux les autorités politiques de ce qui se passe avec précision
au Congo.
Mon parcours d’avocat traditionnel, qui tombe par hasard dans la marmite Congolaise, me donne une certaine crédibilité puisque je n’ai jamais fait de politique
Je ne réagis qu’affectivement notamment depuis le 16 décembre 2013 où j’ai perdu des frères et où d’autres sont en prison.
Au niveau de la ´´justice ´´ congolaise il n’y a plus rien à faire.
Quand Sassou tombera, il faudra purger plus de 80 % de ces tristes sires mais actuellement
plaider, c’est perdre son temps.
Il n’y a plus de justice, plus d’ordre d’avocats, plus de presse …
Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.
Maîttre, vous savez bien que nous sommes avec vous seul qui êtes avec vous. Personnellement je vous connais votrtrès sociable en dehors du fait d’être avocat donc défenseur des causes même perdues.
Le congo est depuis longtemps aux personnages sortis d’un monde des sauvages.Nous sommes dans une juncle. N’ayons pas peur des mots.
Quand le congo redeviendra congo, vous serez toujours le bienvenu.
Bonne nuit cher Maître
Lire: …..Maître, vous savez bien que nous sommes avec vous. Vous seul qui êtes avec nous.. …. je vous connais sociable en dehors…… Le congo est depuis longtemps aux mains des personnages…..
Veuillez m’en excusez. Merci