Martin MBEMBA est-il intouchable ?
De tous temps, les rumeurs ont circulé à Brazzaville. Avant les téléphones portables, internet et les réseaux sociaux, il y avait « radio-trottoir ». Entre deux bières, les confidences allaient bon train ou parfois le temps d’une course en taxi. Selon les périodes, de tensions politiques ou pas, les langues se délient ou pas. Un des faits notables, maintenant : les gens parlent ! Ils parlent beaucoup ! Le mécontentement est à son comble et nul n’a plus peur d’en dire trop ! Les bouches s’ouvrent et les langues se délient !
Alors depuis des mois, de nombreuses rumeurs circulent sur des projets de faire partir notre « Ceausescu de l’Alima », notre « Mussolini de la Cuvette ». Les rumeurs sont tellement insistantes concernant certaines personnes que l’on s’étonne qu’elles ne figurent pas en bonne place sur des pages Facebook de quelques-uns.
Ils sont nombreux les noms qui alimentent ces rumeurs. Sous bien des aspects, ils sembleraient qu’elles ne constitueraient, pour beaucoup, qu’une expression de rêves éveillés. Les Congolais s’évaderaient de l’univers sordide, que le clan de Sassou leur a construit, grâce à ces rumeurs de coups d’Etat qui les amèneraient à une libération anticipée, bien avant 2016.
Martin Mbemba, grand libérateur, tombeur de Sassou NGuesso ? L’image est un peu osée mais dans cette longue nuit congolaise qui n’irions-nous pas chercher pour nous affranchir ? Le nom de l’Avocat Ministre a certainement dû circuler, à un moment ou un autre, dans ces rumeurs.
Déjà, il y a une semaine, Jo Washington Ebina, sortait de prison au bout d’une nuit à peine. Les prisons sont pleines, certes, mais normalement un minimum de deux ou trois jours est nécessaire pour faire réfléchir « les gêneurs » ! Le siège de la villa de Martin Mbemba démontre bien une perte de confiance. Il correspond plus à un « aveu d’impuissance » qu’à une démonstration de force de Sassou NGuesso. Il n’était pas loin le temps où « un quart de ces rumeurs » auraient suffi à jeter l’ex-Avocat et Ministre au fond d’une geôle pour le restant de ses jours… ! Avec pour commencer un faux-procès…. !
Décidément, la marge de manœuvre de Sassou NGuesso devient de plus en plus étroite. Poursuivi, avec quelques membres de sa famille comme de vulgaires délinquants, qu’ils sont, par des juges français, il a de plus en plus de mal à réagir face à des provocations quasiment insolentes et incessantes de quelques jeunes qui se voient un avenir et de quelques vieux compagnons, plus ou moins fidèles, qui pensent pouvoir encore jouer un rôle dans le dernier chapitre de la vie du dictateur.
La chute est là, toute proche. Malgré l’incroyable augmentation des ressources pétrolières, jackpot national qu’il a confisqué pour lui seul et quelques-uns de ses proches, malgré la réalisation de quelques constructions et de quelques infrastructures, à crédit, par le fournisseur chinois, l’échec est patent. Sassou NGuesso va droit dans le mur. Quand se produira le choc et qui l’y conduira ?
That is the question ?
Mais sûrement pas Maître Martin Mbemba, plus encerclé encore par la peur de Sassou NGuesso que par les rumeurs dont il a été la victime. Et tout le monde sait que ce qui caractérise le plus notre dictateur, c’est bien sa peur !
Par Rigobert Romuald Ossebi
Diffusé le 11 mai 2013, par www.congo-liberty.org
Rires, le » Monarque de Brazzaville » a utiliser Martin MBEMBA comme appât pour atteindre son Mentor Bernard Kolelas et maintenant il paye le prix de sa trahison !
C’est du cinéma pour amuser la galerie cher Antoine . Le jour où le véritable rapport de force sera crée, nous allons sonner le glas du système de « Cuessescu d’Oyo ». Et ça ne saurait tarder. Aucune dictature n’a été éternelle..
Sassou Nguesso sait ce qu’il fait. En dehors du Colonel Ntsourou qu’il a embastillé, il n’ira pas loin dans l’arrestation des Congolais surtout s’ils sont Téké. Si Maître Martin Mbemba Kiellé n’était pas Téké et s’il ne l’avait pas aidé pour déboulonner Bernard Kolelas, c’est sûr que Sassou n’aurait fait de lui qu’une bouchée. Quant à Marcel Ntsourou, c’est comme dans l’affaire des « Disparus du Beach », il n’y a pas que l’affaire des explosions de Mpila, car tout le monde sait que toute la hiérarchie militaire qui est défaillante à commencer par celui qui était le CEMG et JDO. NTSOUROU est en prison surtout à cause des massacres, des exterminations ethniques du SUD-CONGO, particulièrement dans le POOL. Ce dernier était sur le point de parler, de livrer sa version des faits et surtout de demander pardon aux populations du Pool. Cela, Sassou ne l’a pas accepté. Il faut le faire taire avant qu’il n’ouvre la bouche. C’est ce qu’il a fait et NTSOUROU est réduit au silence dans sa prison.
De tout temps, les régimes autoritaires ont toujours suscité des sentiments de frustration ou de révolte.
Dans ce contexte, l’imaginaire collectif se nourrit de fantasmes et rumeurs en tout genre. Et, notre prédateur infatigable en est mieux renseigné que quiconque.
De ce fait, il exploite à dessein notre incapacité avoir une vision perspective dépourvue des pesanteurs égocentriques, mettant le citoyen au centre de la finalité de l’action politique.
Avec la faiblesse avérée de bon nombre de leaders politique pour l’enrichissement illicite, et une diaspora vociférant à distance, je crains que nous soyons dans un remake des années antérieures pendant lesquelles nous avions connues les mêmes phénomènes, avec à la clé des simulacres de coup d’état se terminant par des faux procès et des fins de vies télécommandées.
A croire que nos ancêtres connaissaient mieux la théorie des anticipations rationnelles, lorsqu’ils disaient : « Quand la case de ton voisin brûle, il faut lui porter secours, afin d’éviter que l’incendie ne se propage ».
Mais, au Congo, quand ont voit la maison du voisin brûler, on commence par faire sa biographie ; un véritable tapis rouge déroulé à la tyrannie.
Je suis de ceux qui continueront à exprimer leur indignation contre ceux qui ont, de prêt ou de loin contribuer au malheur du peuple congolais.
Il s’agit de commencer par bannir toute une génération d’homme politique (la nature ayant déjà fait une partie du job). Le peuple doit prendre le courage de s’occuper du reste.
LE CHANGEMENT, C’EST MAINTENANT. MAIS UN CHANGEMENT EN PROFONDEUR, DÉBARRASSE DE TOUT CHAROGNARD, DE TOUT HOMME INCONSTANT, SANS AUCUNE GRANDEUR D’AME ET PRÊT A VIDER LES CAISSES DE L’ETAT ET A TUER A DES FIN EGOITES.
Le prochain président du congo serait il téké?
Je suis sidéré devant cet acharnement incomensurable sur les ressortissants tékés.Chaque jour qui passe me plonge dans des reflexions de plus en plus térifiantes en ce qui concerne le sort des ressotissants d’Oyo et environs pour ne pas dire mbochi si le président actuel venait a perdre le pouvoir.
Oui nous sommes en afrique ,et en particulier au congo ne pas le reconaitre serait tout simplement une abérration.A titre d’exemple le vilage natale du colonel Kadahfi a été pur et simplement rasé de la carte de la lybie.Gbadolité en rdc ex zaire en ce qui concerne Mobutu hante le paysage.Il y a eu les tueries de mama le village de Laurent Gbagbo.A Bangui,les exactions se passent encore au moment ou je suis devant mon ordinateur.Il nous faudra des grands hommes après le règne de Sassou,afin d’éviter un génocide suite aux règlements de comptes qui risquerons à mon humble avis d’être inévitables.
Les hommes passent et trépassent,mais la nation vaincra.
Ne vous trompez pas. L’encerclement du domicile de maître MBEMBA vise en réalité OKOMBI SALISSA qui est le voisin de ce dernier.
c’est simplement une stratégie.
Le bien-être de tous les congolais,c’est ce que nous souhaitons tous.Cependant,j’ai peur de l’avenir de notre beau PAYS,ça me fait aujourd’hui beaucoup de temps que je vous lis,mais,en vous j’arrive à perçevoir des sentiments tribaux.Chers frères et soeurs sachez qu’on ne saurait confier le destin de toute une nation à des revenchards;car il n’y’aura pas plus destructeurs que eux.Le CONGO(sans le sud,le nord) n’est pas CONGO,évitez de citer des noms comme(mbochi,lari,téké,vili et autres),car le CONGO a besoin de tous ces fils peu importe leurs horizons.Conseil d’un frère congolais.Merci et à plus.
A mon humble avis nous commettons tous une érreur monumentale.Evitez de parler ethnie est une abération.Le fait même de s’abstenir risque de developper des complexes,des angoisses,etc…
Je suis persuadé que le problème se situe au niveau,de l’éducation ou de la formation que l’on a recu.
Je suis convaincu que lorsque l’on a bien compris que nos différences sont réellement nos valeurs,et de surcroît notre richèsse nationale on se sent à l’aise de parler de l’autre sans complaisance,sans pour autant offenser les autres.
Le danger chez nous c’est que le vili ne connait pas le moyi.le bagangoulou ignore totalement c’est qui le bembé.Le téké ne connait pas assez le mbochi.Le sundi ne sait pas c’est qui un bomitaba et vis versa.
Dès que vous parlez d’une ethnie on vous taxe tout de suite de tribaliste.C’est franchement idiot.
Moi personellement,je ne supporte pas le clan au pouvoir depuis 1979,et j’en parle aisement avec mes arguments.Mais cela ne pourrais m’octroyer la volonté de tuer ou de marginaliser les compatriotes demain.
Reveillons nous!
le Congo a besoin aujourd’hui d’une prise de conscience générale. une humilité de cœur et un amour sans barrière pour retrouver les valeurs congolaises enfuient dans la méchanté, orgueil et cupidité des hommes qui leur poussent à vendre corps, âme et esprit de tous les congolais.
plus nous avons l’amour du Congo notre pays plus nous aimerons tout ce qui constitue ce Congo du nord au sud, de l’est à l’ouest avec un cœur prêt à pardonner fin de citation.
Une partie du peuple Congolais est persuadé que les rivalités ethniques entre Nibolek et Tchèc(une appellation absurde jadis) resurgiront après Sassou si le pouvoir reviendrait un jour à un politicien issu de l’une des tribus du Niari.Ce que je demande à nos Compatriotes Congolais Lari,d’oublier l’appellation Nibolek comme certains l’emploient encore.Du Côté du Niari;de nos jours c’est rarissime d’entendre l’appellation Tchèc,plutôt que Lari.Moi qui vous écris,je suis citoyen Congolais du Kouilou,je suis victime des ses propos au sein de notre communauté où certains s’inspirent encore de ces sentiments d’injustice,qu’ils soient instruits ou non,c’est le seul langage.Enfin,pour bâtir un Congo nouveau,les Congolais devraient tourner la page à cette histoire.