La Souveraineté, l’Etat et Nous ! Par Wilfried KIVOUVOU

Wilfried D. KIVOUVOU

Wilfried D. KIVOUVOU

Le rêve d’une terre africaine plus hospitalière aux peuples d’Afrique demeure un objectif que les indépendances n’ont pas réussi à traduire dans les faits par la seule proclamation du principe de souveraineté. Près de soixante ans après, la longue et pénible traversée de l’un des épisodes les plus sombres de l’histoire connue de notre humanité se poursuit, avec  -chose curieuse – la complicité active ou passive de chacun de nous,

Notre génération a le devoir de mettre un terme à cet état de fait. Sa mission est double : définir les contours  et les objectifs de son combat, puis développer les outils nécessaires à la transformation de l’indépendance de principe dans le vécu quotidien des gens et des institutions. Se pose ainsi, de manière pressante, les problématiques de l’organisation et l’administration de l’Etat, de l’enracinement culturelle des valeurs républicaines et de l’émergence de la conscience citoyenne.

Tout bien pesé, aucune aventure collective de cette nature ne peut être envisageable sans existence d’un Etat bâtit sur le Droit et adossé à une Justice indépendante. Ainsi se décline le combat de ma génération, pour l’édification d’un Congo viable et authentique.

Un Congo tourné vers l’avenir pour la conquête d’une âme et capable de s’élever en dignité avec un peuple fier de porter sa nationalité.

« L’accouchement » de cette œuvre titanesque s’opère dans la douleur et présente des risques élevés de « fausse couche », si les élites politiques et intellectuelles ne se montrent pas assez opiniâtres et perspicaces.

Encore faut-il savoir lever certains obstacles, tel que le piège ethnique à l’origine des rejets artificiels,. D’autant plus que l’histoire et la géopolitique nous contraint de former ensemble un peuple cosmopolite, fort de ses diversités, pour faire face au destin. Cela implique une vision bien plus large de la société, extensible au-delà de toutes les frontières artificielles qui limitent notre perception de l’autre soi-même.

Notre rapport à la modernité, encore trop fébrile, se doit de surmonter impérativement toutes ces résistances sociologiques et/ou mentales auxquelles elle se heurte, avant que le rouleau compresseur de la mondialisation ne vienne à décimer tous nos espoirs.

La société congolaise reste largement tributaire d’un paradigme hybride, instable sur ces fondements sociologiques et philosophiques, à cheval entre l’héritage colonial peu ou prou assimilé et  les spécificités prétendument africaines mal définies; le tout charriant bien de clichés et des complexes que les élites ne parviennent pas encore à éradiquer.

L’ampleur des déconvenues accumulées depuis des décennies est susceptible de découragement, notamment pour les jeunes qui n’en peuvent plus d’attendre. Il faut agir, mais bien plus que par de vagues déclarations d’amour patriotique pour relever l’énorme défi de sauvetage d’un pays en grande difficulté. Pas plus que par la désinformation, les invectives et toutes ces injures assénées à longueur de temps sur les adversaires politiques, fussent-ils méprisables pour le mal fait à la Nation, n’apportent aucune réponse aux  nombreuses préoccupations des laissés-pour-compte. Le sens du sacrifice, le don de soi au service de l’intérêt commun, la grandeur d’âme et d’esprit,… sont autant de qualités à faire valoir dès l’instant où l’on se pose en alternative aux désordres décriés.

Ma responsabilité est d’aider les populations, particulièrement les jeunes, à ne pas céder au découragement, à la tentation du repli identitaire, aux sirènes du fanatisme ou des cultes messianiques ; car l’espoir est permis pour tous les compatriotes qui espèrent tourner la page de l’interminable hégémonie de l’ex-Parti-Etat. 

L’avenir doit se construire avec des acteurs (politiques) dignes, compétents et déterminés. Telle est notre vocation !

A ce titre, je dois à l’opinion la vérité sur la situation politique nationale.

Primo: Le régime au pouvoir est sorti des dernières secousses électorales bien plus affaiblit qu’il n’y parait. Depuis, le tissu social s’est profondément déchirée et la classe politique plongée dans un antagonisme extrêmement violent sur la reconnaissance ou non de la légalité des institutions, doublée d’une crise de légitimité.

Secundo: La dégringolade des cours du baril de Pétrole sur le marché international, a considérablement réduit les capacités financières de l’Etat avec son cortège de conséquences économiques aux répercussions sociales inquiétantes. Le pire est sans doute à venir !

Tertio: Avec la faillite de l’Etat, les auteurs de cette banqueroutes ont perdu, de facto, toute crédibilité pour continuer à définir les choix des politiques publiques dans ce pays ruiné à cause de leur incapacité à faire œuvre d’anticipation. La discrétion embarrassée des pontes du pouvoir, d’ordinaire pédants et arrogants pendant les périodes des vaches grasses, est la preuve qu’ils n’ont ni l’intelligence, ni l’envergure nécessaire pour remonter la pente.

Quarto: Les tensions électorales poussées à leur paroxysme ont installé dans le pays une atmosphère de guerre dont se nourrissent les bellicistes de tous les extrêmes qui, imposent à la majorité pacifiste, le diktat de la confrontation par les armes  au détriment des solutions politiques et/ou constitutionnelles durables.

Quinto: Les querelles de « chefs » parmi les opposants en panne de leadership, en plus de rajouter à la gadoue, éludent les questions de fond, mais, également, révèlent une autre réalité qui n’a pas été suffisamment mise en évidence : l’échec du parti au pouvoir du point de vue de la formation de ces activistes-militants  dont est issu le gros des troupes qui peuplent les rangs de l’opposition actuelle.

Sexto : Aucun compromis politique ne sera digne d’intérêt pour le pays s’il ne prend pas en compte le déverrouillage des dispositifs électoraux qui fabriquent des résultats contestables, à l’origine des malaises.

Le sens de mon engagement demeure, dans la perspective des changements inévitables à venir, une démarche politique novatrice au confluent de toutes les intelligences disponibles pour le Congo, et partant l’Afrique.

Il s’agit de préparer les esprits à faire le saut qualitatif du discernement et de la culture institutionnelle, afin de permettre, au bout d’un effort assidu, la conquête du pouvoir par la force des idées et non par les armes ou l’autorité que celles-ci peut conférer. Un objectif qui s’avère difficile, mais pas impossible !

En cela, le temps et l’intelligence stratégique sont nos principaux alliés.

La crise post-référendaire d’octobre 2015, et le brouillard de morosité qui s’en est suivi a bouché notre horizon de court terme. Les enjeux doivent être reconsidérés, les cibles de nos prochaines conquêtes à redéfinir.

Seulement voilà! La rengaine du « dialogue à la congolaise » couvert de toutes les vertus à la gloire de nos traditions, est reprise en cœur – tel un refrain de cabaret- par le microcosme subitement frappé d’un trou de mémoire, et feignant d’oublier ces précédents et multiples dialogues sans lendemains. Aucun hasard, faut-il noter dans cette agitation autour de la bonne vieille recette du fameux « dialogue inclusif  »,  qui remonte à la surface des marécages boueux de nos berges, infestés d’opportunistes impénitents très actifs, au gré des rendez-vous électoraux. Le calendrier politique annonce, en effet, la tenue d’une législative sous peu  L’enjeu est éminemment politique, voire politicien. Le pouvoir entend, à tous les prix conserver sa « majorité » dans la nouvelle chambre des députés, renforcée de quelques prérogatives, et non des moindres. Cependant, pour l’opposition dispersée, à défaut de renverser les équilibres, se joue une bataille de positionnement avec l’appât du statut officiel mais ambigu de « chef de l’opposition », offert « généreusement » (et pour cause !), par le fait de la Constitution en vigueur.

Le Congo d’’aujourd’hui est le reflet mental de l’égoïsme des protagonistes qui l’ont successivement dirigé depuis son accession à l’indépendance. Le Congo de demain sera à l’image des valeurs et des apports intelligents que nous sommes prêts à investir en sa faveur, aujourd’hui.

L’avenir nous appartient, seulement si nous en prenons le contrôle. Le renouveau -que j’estime à notre portée- se joue désormais à tous les niveaux de l’organisation sociale, économique, politique et institutionnelle.

L’histoire que je vous invite à écrire au cours des prochaines années se doit d’être passionnante et porteuse d’espérance.

Aussi, devrais-je attirer l’attention de chacun sur la nécessité de prendre conscience d’une autre réalité : au soir de la proclamation des résultats de la dernière élection présidentielle -qui fait encore débat- ont commencé les batailles pour la prochaine, prévue dans moins de cinq (5) ans. Il est temps de s’organiser pour mettre toutes les chances de notre côté.

Ma volonté pour y parvenir est inébranlable. Toute mon énergie, mes convictions intellectuelles et politiques sont résolument orientées vers cet objectif.

D’ores et déjà, les acteurs du renouveau doivent créer les conditions pour imposer les termes du débat dont le pays a besoin pour avancer et assurer une participation remarquable, de qualité, dans le débat public, y compris au sein des institutions.

Notre destin est tracé, il nous reste à l’accomplir.

Aux actes Citoyens !

Publié à Brazzaville, le 10 août 2016.

  1. Wilfried D. KIVOUVOU

Président de LCL.

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28 réponses à La Souveraineté, l’Etat et Nous ! Par Wilfried KIVOUVOU

  1. Enjeux éducatifs sur un réseau global dit :

    Enjeux éducatifs sur un réseau global: Oui, l’inégalité entre couches sociales, traditions, cultures, sociétés et civilisations n’est pas fondée sur la nature – elle réside dans l’éducation ou l’information qu’on donne à l’individu ou plutôt dans celle qu’on lui refuse.

    Ceci est un cas de prise de conscience universelle au niveau philosophique, politique, économique, social, culturel, écologique et sociétal. Élevons ensemble la raison (le doute et la pensée, savoir juger par soi-même et pouvoir gérer soi-même son cerveau) et éveillons en nous l’esprit humain (l’esprit critique, car la critique ou l’autocritique aiguise l’intelligence, l’ingénierie, la créativité, l’innovation, le savoir-faire et l’éveil de conscience – la liberté de conscience qui, pour moi doit être au dessus de l’appartenance et puis les valeurs morales, c’est à dire le bien contre le mal)…

    Du stade animal (le sauvage) au chaînon manquant (entre le sauvage et le barbare) au stade inférieur d’humanité ( le barbare) puis au stade d’humanité (l’évolué, le raisonnable, le conscient de ses actes, de ses habitudes, de son comportement et de leurs valeurs morales) et enfin au stade supérieur d’humanité ( le civilisé)…

    L’idée du civilisé peut être interprétée sur différents aspects: anthropologiques, humanistes, amoureux, philosophiques, politiques, institutionnels, économiques, technologiques, sociaux, cultuels, traditionnels, culturels, environnementaux et sociétaux sur différentes échelles.

    D’ailleurs en 1795, dans « Esquisse d’un tableau des progrès de l’esprit humain » de Condorcet, l’idée du civilisé désignait les progrès accomplis par l’individu dans une nation ou société donnée.

    Il fut possible de passer de la barbarie, à l’état de droit, de citoyen, de civil ou de civilisé, quel que soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que la tribu, l’ethnie, la nationalité ou la religion.

    Isidore AYA TONGA

  2. OYESSI dit :

    @ Mon frère Kivouvou,

    Belle analyse de comme j’en ai lu sur ce cite mais quand vous concluez en disant

    « D’ores et déjà, les acteurs du renouveau doivent créer les conditions pour imposer les termes du débat dont le pays a besoin pour avancer et assurer une participation remarquable, de qualité, dans le débat public, y compris au sein des institutions ».

    Quels sont les acteurs du renouveau? Ce qui sont déjà dans la politique que vous décrivez et qui ont échoué et n’arrivent pas à nous construire un autre Congo ou d’autres tapis dans l’ombre et attendent que le terrain soit déblayé pour venir aux avants postes.

    Comment peux t-on créer les conditions pour imposer les termes du débat quand le congo est dans une situation où il est interdit de débattre sans qu’on ne se retrouve en prison.

    La pensée unique est la seule condition que nos politiques nous imposent. Ne voyez vous pas que dans ce que nous avions comme Partis au congo, émettre une idée autre que celle imposée par le Parti est synonyme de trahison?
    Ne voyez vous pas que les Partis sont des sociétés familiales, claniques ou Unipersonnelle devenus des lieux où des militants n’y adhèrent que par affinité tribale,régionale ou par intérêt pécunier et non par conviction et convergence d’idées politiques.

    Dans un de ses posts, Londi se demandait comment un Bernard KOLELAS réputé anti- communiste, combat sur lequel il bâtit sa réputation politique et y aller plusieurs fois en prison à cause de ses idées a pu signer un accord en 1992 avec le PCT fiéffé parti communiste. C’est dire que nous sommes encore très loin de la voix que vous semblez tracer car il y a beaucoup à faire.

    Vous avez des idées très louables, si notre destin est tracé et qu’il nous reste à l’accomplir comme vous le dites si bien, il nous manque un meneur ou des meneurs de troupe pour suivre la voix de ce destin pour l’accomplir.
    Et quand un ou deux essaient de sortir du lot, les autres que nous croyons être dans le combat avec nous les diabolisent et les enfoncent dans les eaux troubles du Djoué pour qu’ils se noient à jamais.Ce ne sont pas les combattants qui manquent Il sont toujours prêts à y aller au combat.

  3. pésa_i_mbua_i_mbua_mé_manga dit :

    Désolé Mr KIVOUVOU, votre article s’apparente à une diversion voire même à une compromission au pouvoir illégitime de Sassou. Vous êtes à des année-lumières des vraies PROBLEMATIQUES DU CONGO, UN VERITABLE DENI DES MAUX PROFONDS DU CONGO: L’indépendance du Congo (dont la souveraineté a été bridée par les Accords de Matignon) et la cohabitation conflictuelle Sud/Nord qui met sur la table la création de l’Etat du Sud Congo (ESC).

    Le passage suivant, en est la parfaite illustration, je vous cite: « Aussi, devrais-je attirer l’attention de chacun sur la nécessité de prendre conscience d’une autre réalité : au soir de la proclamation des résultats de la dernière élection présidentielle -qui fait encore débat- ont commencé les batailles pour la prochaine, prévue dans moins de cinq (5) ans. Il est temps de s’organiser pour mettre toutes les chances de notre côté.
    Ma volonté pour y parvenir est inébranlable. Toute mon énergie, mes convictions intellectuelles et politiques sont résolument orientées vers cet objectif.
     »
    PATHETIQUE!!!

  4. Bulukutu dit :

    C’est un discours d’entrée en campagne présidentielle. Mais pourquoi vous continuez à croire que le Congo est une démocratie ? Pourquoi vous continuez à croire que le Congo est indépendant ? Pourquoi continuer à jouer les démocrates face à tyran sanguinaire armé jusqu’au dents ? Qu’est ce qui aura changé dans 5 ans quand vous vous retrouverez face au prefet-zident ? Pourquoi ne pas poursuivre la lutte dès maintenant en se basant sur le fait que tout est caduque au congo ? Les institutions actuelles sont toutes caduques. Pourquoi vous ne mettez pas toute votre énergie dans le combat pour l’indépendance du congo? Quelle différence entre vous qui attendez déjà la prochaine élection et ceux qui attendent les prochaines législatives ? C’est rageant de voir à quel point les politiques congolais jouent les autruches alors que le problème est face à nous. Il se dresse comme un « I » devant nous. La question de la véritable indépendance du congo est plus que jamais d’actualité. Si ce préalable n’est pas posé comment voulez-vous rêver d’un autre congo? Je vous cite: [Près de soixante ans après, la longue et pénible traversée de l’un des épisodes les plus sombres de l’histoire connue de notre humanité se poursuit, avec  -chose curieuse – la complicité active ou passive de chacun de nous]. Cette longue et pénible traversée c’est bien de l’esclavage et du colonialisme dont il est question et déguisé aujourd’hui ? Nous ne sommes pas libres, nous ne sommes pas indépendants et vous nous proposez la prochaine présidentielle en guise de réponse ?? C’est consternant.

  5. Anonyme dit :

    NOUS, EUROPÉENS, NOUS DISONS QUE L’AFRICAIN N’EST PAS ENCORE ENTRÉ DANS L’HISTOIRE HUMAINE. VOUS VOUS COMPORTEZ TOUJOURS COMME DES PRIMITIFS ET DES SAUVAGES. LES AFRICAINS RÉFLÉCHISSENT LENTEMENT ET SONT INCAPABLES DE CONSTRUIRE EUX-MÊMES LEURS PAYS ET LEUR CONTINENT. EN EFFET, LE CERVEAU DES ÉLITES ET DIRIGEANTS AFRICAINS SONT GÉRÉS PAR NOUS, EUROPÉENS.

    VOUS AFRICAINS, ARRÊTEZ DE CITER VOS DIPLÔMES ET VOS POLITICIENS QUI NE SERVENT A RIEN SI CE N’EST QUE POUR DÉFENDRE NOS INTÉRÊTS ET ABRUTIR VOTRE PEUPLE DE SAUVAGES

    NOUS, EUROPÉENS, NOUS N’AVONS PAS PEUR DES NOIRS ET DES AFRICAINS BIEN AU CONTRAIRE – NOUS AVONS PEUR QUE DES ASIATIQUES, DES INDIENS ET DES ARABES PARCE QU’ILS ONT AU MOINS UN CERVEAU COMME NOUS ET EN PLUS ILS ONT LE SENS DE LA DIGNITÉ ET DU COURAGE.

    CHERS AFRICAINS, NE VENEZ PAS NOUS POLLUER ICI SUR NOTRE TERRE D’EUROPE OU D’OCCIDENT AVEC VOS PENSÉES PRÉHISTORIQUES, REPARTEZ CHEZ VOUS ET RESTER NOS ESCLAVES CHEZ VOUS PAS ICI, CAR CELA DÉRANGENT CERTAINES SENSIBILITÉS AFRICAINES AFFRANCHIS DU NÉOLITHIQUE AFRICAIN AU XXIE SIECLE.

    REPARTEZ CHEZ VOUS, POINT BARRE

  6. Lucien Pambou dit :

    A Monsieur Oyessi et à d’autres,

    Monsieur Oyessi, j’ai beaucoup de respect pour vos posts sur ces pages de Congo-Liberty, mais on dit de vous que c’est un pseudonyme que vous avez pris, que vous empruntez le nom d’un congolais qui a eu des problèmes avec le gouvernement congolais. Je ne cherche pas la petite bête, mais il vaudrait mieux que les gens qui n’ont rien à cacher (comme moi) se présente sous leur véritable patronyme et réelle origine. Ce n’est pas une accusation, mais je ne fais que relayer un sentiment qui me met mal à l’aise car ce n’est pas mon procédé d’analyse.
    Certains vont jusqu’à dire que vos origines sont libanaises et que vous vous cachez derrière le regretté Oyessi, dont la maison a été incendiée, pour régler un certain nombre de comptes avec le gouvernement congolais actuel.
    Comprenez-moi Monsieur Oyessi, ce n’est pas une attaque ad-hominem, il s’agit simplement d’éclairer les lecteurs du site pour qu’ils sachent à qui ils ont réellement affaire. Moi j’agis au grand jour, je ne me cache pas, mes écrits sont visibles partout.
    Ceci étant dit, n’y voyez pas une malice de ma part, mais un besoin de renseignements, mais vous avez parfaitement le droit de rester anonyme en utilisant Oyessi comme nom d’emprunt.

    Revenons à l’article de Kivouvou. Vos remarques sont judicieuses mais elles restent limitées par les effets politiques encombrants de la situation actuelle au Congo. Monsieur Kivouvou devrait ajouter au titre de son article la notion de Nation car c’est bien celle-là qu’il faut construire sur un plan sociologique pour assumer et assurer la cohérence et la diversité ethnique au Congo. la plupart des pays africains se sont construits sur un modèle français d’un Etat jacobin, centralisateur, qui en créant les partis politiques uniques en Afrique (ce n’est pas l’accointance des Africains indépendants avec les pays de l’Est qui a entraîné les partis uniques, mais belle et bien la volonté de la France de ne pas avoir de désordre identitaire, identitaire, ethnique et communautaire dans ses anciennes colonies, comme ce fut le cas avant les indépendances.

    Il faut sortir de cette logique franco-africaine des institutions à partir de l’Etat, qui reste indispensable, et construire une réflexion autour de la diversité et de la Nation. Il y a donc un discours analytique de « recommutation » des ethnies, de pacification des consciences politiques, de réintégration d’une palabre à rationaliser et d’une méthode de gouvernance qui emprunte à la fois la démocratie universelle et nos contextes africains. Il ne s’agit de couper l’Afrique du reste du monde, il s’agit, comme les Chinois ou les Japonais, de regarder le monde avec des yeux qui nous sont propres et de construire des systèmes politiques acceptables. En sommes-nous capables ? C’est une question provocatrice mais fondamentale, au delà des grands discours sur la démocratie, l’alternance, la gouvernance électorale qui sont nécessaires, indispensables, mais non suffisantes pour comprendre la réalité africaine.

    Sur les différents posts ici, certains traitent les Africains que nous sommes d’incapables, de pleurnichards, toujours prêts à demander l’aide aux autres au lieu de nous organiser. Il y a un problème que nous Africains n’avons pas organisé au fond: qui sommes-nous à travers nos pays respectifs et l’identité africaine, que voulons-nous, comment sommes-nous capables , malgré nos faiblesses, de discuter avec l’occident et le monde asiatique sans perdre trop de plumes car, financièrement, technologiquement et scientifiquement, nous sommes plus faibles. Il nous reste une chose: l’instruction et peut-être l’intelligence , or tous les jours nous sommes incapables d’organiser ses deux catégories de pensée et de comportement situationnel dans nos comportements entre nous, au Congo, entre Africains et avec le reste du monde qui continue de nous considérer comme des grand naïfs.

    Apparemment c’est une situation qui semble nous plaire, comme au temps de l’esclavage car il y a sur ces posts de Congo Liberty, des Congolais qui parlent de libérer le Congo, alors qu’ils sont les premiers suppôts pour sa domination. Certains diront : mais Lucien Pambou, tu es bien l’un de ceux-là. Ah bon ? Peut-être, cela reste à démontrer et je parle à visage découvert en signant de mon véritable nom et vous pouvez retrouver tous mes écrits sur la toile, car je ne me cache pas, moi, et je souhaite que le débat soit fait en disant qui sommes-nous les uns et les autres. SE cacher derrière un pseudonyme, c’est travestir la réalité et rentre inutile ce que la personne dit ou écrit.

    Merci à Monsieur Kivouvou, à Monsieur Londi et à Monsieur Oyessi (qui nous dira qu’il est bien Monsieur Oyessi et non un autre patronyme) d’élever le débat.
    .

  7. mwangou dit :

    LES POLÉMISTES PARLENT AUX POLÉMISTES D’AFRIQUE ET D’OCCIDENT dit :

    17/08/2016 à 16:35

    LA VÉRITÉ BLESSE MAIS LA VÉRITÉ EST-ELLE UNE SCIENCE MATHÉMATIQUE (CQFD)

    NOUS, EUROPÉENS, NOUS DISONS QUE L’AFRICAIN N’EST PAS ENCORE ENTRÉ DANS L’HISTOIRE HUMAINE. VOUS VOUS COMPORTEZ TOUJOURS COMME DES PRIMITIFS ET DES SAUVAGES. LES AFRICAINS RÉFLÉCHISSENT LENTEMENT ET SONT INCAPABLES DE CONSTRUIRE EUX-MÊMES LEURS PAYS ET LEUR CONTINENT. EN EFFET, LE CERVEAU DES ÉLITES ET DIRIGEANTS AFRICAINS SONT GÉRÉS PAR NOUS, EUROPÉENS.

    VOUS AFRICAINS, ARRÊTEZ DE CITER VOS DIPLÔMES ET VOS POLITICIENS QUI NE SERVENT A RIEN SI CE N’EST QUE POUR DÉFENDRE NOS INTÉRÊTS ET ABRUTIR VOTRE PEUPLE DE SAUVAGES.

    NOUS, EUROPÉENS, NOUS N’AVONS PAS PEUR DES NOIRS ET DES AFRICAINS BIEN AU CONTRAIRE – NOUS N’AVONS PEUR QUE DES ASIATIQUES, DES INDIENS ET DES ARABES PARCE QU’ILS ONT AU MOINS UN CERVEAU COMME NOUS ET EN PLUS ILS ONT LE SENS DE LA DIGNITÉ ET DU COURAGE.

    CHERS AFRICAINS, NE VENEZ PAS NOUS POLLUER ICI SUR NOTRE TERRE D’EUROPE OU D’OCCIDENT AVEC VOS PENSÉES PRÉHISTORIQUES, REPARTEZ CHEZ VOUS ET RESTER NOS ESCLAVES CHEZ VOUS PAS ICI, CAR CELA DÉRANGENT CERTAINES SENSIBILITÉS AFRICAINES AFFRANCHIS DU NÉOLITHIQUE AFRICAIN AU XXIE SIECLE.

    CQFD

    REPARTEZ CHEZ VOUS, POINT BARRE

    Je suis attiré par ce post… Il me passionne; il me parle; bien qu’il me disqualifie.

  8. mwangou dit :

    A Mr L. Pambou.
    Mwangou est aussi un pseudo, assez proche de mon patronyme… Quand on est au Congo, et à Brazzaville, il est tout à fait suicidaire de dévoiler son identité; car la lutte des idées, chez sassou nguesso, connaît pas. dès qu’on avance des idées différentes, ce tyran les prend pour des missiles et il ne vous lâche que quand il est sûr que vous êtes à la morgue…
    Si on est loin, sassou nguesso joue au « le chien aboie, la caravane passe ». Pour ce que nous faisons ici, nul besoin de se faire trucider; on a besoin de gens qui savent réfléchir et aiment partager le fruit de leur réflexion.9a fait avancer…
    Au moins, cher monsieur, vous pouvez vous satisfaire des posts de notre Oyessi ici, surtout parce qu’ils sont des sources précieuses d’informations.. Ce qui fait que, le vrai Oyessi intéresse moins que l’Oyessi d’emprunt, celui qui nous édifie sur les pratiques au sein du pct par exemple… dU reste, il me semble que dans l’un de ses nombreux post, Oyessi a déjà eu à indiquer son adresse à Ouenzé…
    Mon problème avec sassou nguesso, ce n’est pas qu’il ne soit pas « totalement » congolais… Les gabonais ont tort de ce fait de poser un faux problème autour d’Ali Bongo sur sa nationalité, tout comme les Ivoiriens avaient miné ce terrain avec la nationalité de Ouattara, l’actuel président. Ca devient une manie en Afrique noire, puisque en RDC, ce même problème a surgi. Le besoin et donc l’objectif de nos pays, c’est le développement… Lissouba, dont la nationalité ne posait aucun problème, n’a pas malgré tout réussi dans cette voie. Idem pour Mobutu, Eyadema, les différents présidents centrafricains, etc. L’Afrique de l’Ouest a en mémoire la gestion du Conseil d’entente par un africain du centre, en la personne du Congolais Paul Kaya. Tant que la croissance non off shore des pays est assurée, la couleur, l’ethnie, l’origine, ne doivent plus intervenir. Voilà ce que j’en dis.
    Hier soir, j’ai assisté à un ballet policier dans la zone de Total où je faisais mes cent pas; les armes bien en place, ils semblaient rechercher quelqu’un; il était environ 19h… et les gens se demandaient, pourquoi cette exibition?

  9. Lucien Pambou dit :

    A Oyessi

    Monsieur Oyessi, Vous n’êtes pas obligé de me répondre, je pense savoir qui vous êtes, mais je tairai vos nom et prénom, même si vous avez été un éminent opérateur d’origine étrangère au Congo Brazzaville dans les années 2000. Ce post n’a pas d’autre vocation que de rétablir les faits pour savoir à qui on s’adresse. Monsieur Mwangou a fait le travail à votre place, sauf si vous estimez qu’il est nécessaire de le faire par vous-même.

    Cordialement.

  10. Anonyme dit :

    Lucien Pambou
    Insidieusement vous reprochez à certains compatriotes de prendre un pseudo, lorsque vous dites « Moi j’agis au grand jour, je ne me cache pas, mes écrits sont visibles partout ».
    Il est facile pour un homme comme vous qui caressez le tyran de l’Alima dans le sens du poil d’affirmer ceci mais triste pour un homme qui se dit soit disant intellectuel et qui reste dans l’analyse de ne pas comprendre que pour certain c’est mettre leur propre sécurité en jeu.
    Et surtout pas très intelligent de chercher à découvrir qui se cache derrière les pseudonymes des personnes qui au pays ont tout à craindre de cette dictature mais qui bien sur pour vous n’en est pas une.
    A ce niveau on en est, à la limite de la délation.

  11. Le Webmaster dit :

    Les internautes sont libres d’user de pseudos ou pas. Les débats doivent se focaliser sur le fond sans tomber dans l’injure. Discutez sur le fond et non sur l’identité de ceux qui participent au forum. Merci donc de respecter les choix des internautes. Tout propos contrevenant à cette règle sera supprimé et les récidivistes blacklistés.

    A bon entendeur salut

  12. UHem mesut dit :

    M. Pambou qui parle de suppôt c’est à mourir de rire !!! On marche vraiment sur la tête

  13. Londi dit :

    Article intéressant qui analyse et pose un diagnostic que personne ne peut intellectuellement contester. Ici, comme vous le dites, commence un travail titanesque et qui prendra certainement des années. Mais n’a-t-on pas plus prioritaire dans les actions qui doivent créer les conditions de sa chute prochaine ? A l’heure des nouvelles technologies, 5 années correspondent à un siècle. C’est le temps nécessaire pour former un jeune cadre dynamique. C’est le temps nécessaire pour construire des écoles pour nos enfants qui naissent maintenant. Ils seront en primaire. C’est 2 fois le temps que définit Moore, dans sa loi, pour l’obsolescence des composants électroniques et informatiques. C’est plus que le temps que dure une mandature aux USA et dans beaucoup d’autres pays. Nous n’avons pas ce temps-là. Le pays est au fond du gouffre politique, social et économique.

    Des erreurs du passé, ne faisons pas table rase. Nous n’allons plus assister à des séances de lavement des mains. Nous avons les diagnostics, ce régime dictatorial persiste dans sa stratégie de coup d’état constitutionnel. Il est temps de surmonter l’inertie, de ne plus s’obstiner à vouloir résoudre les défis présents avec des formules qui s’inscrivent dans un référentiel complètement défini et contrôlé par le pouvoir. Nous devons prendre acte que Monsieur Sassou n’est plus le Président du Congo même s’il en reste néanmoins le chef d’état. Il a sabordé son mandat en promulguant sa soi-disant constitution du 6 novembre 2015. Nous devons à tout prix faire échec à cette mascarade de mandature. Il y a, certes, plusieurs solutions disponibles, mais un avenir respectueux des Droits de l’Homme, du partage, de la pleine solidarité… requiert de découvrir des chemins nouveaux vers l’avenir, de dévoiler des réalités encore cachées ou déguisées aujourd’hui, d’inventer le futur pour garantir l’égale dignité de tous nos concitoyens.

    Jamais plus le silence ! Nous disposons d’une arme redoutable, l’internet, réseaux sociaux…). Sur ce point précis, nous devons manifester toute notre reconnaissance à toutes les initiatives de la diaspora qui s’investissent dans tous les outils de communication moderne pour entretenir la lutte. Bravo. Les tyrans ne peuvent plus tuer à huis-clos. Personne, aucune organisation ou institution ne pourra plus jamais dire n’avoir pas été au courant. Tout doit être exposé et affiché à la face du monde. Savoir pour prévoir, pour prévenir. Savoir en profondeur pour transformer la réalité comme il faut.

    De nos petites mains et derrière nos claviers, nous devons être des milliers de caisses de résonnance pour aider, pour soutenir le peuple en lutte pour que, jamais il ne s’humilie plus ni se soumette. Je sais que le combat est âpre, nous sommes sortis de la voie démocratique depuis la soi-disant révolution des 13,14 et 15 Août 1963. Pour ma part, je ne reconnais que 3 évènements majeurs de notre pays : l’indépendance inachevée, la conférence nationale et souveraine et les évènements du 30 octobre 2015. En dehors de ces 3 périodes nous avons vécu des parenthèses d’embrigadement idéologique avec des slogans aussi insensés que « le pouvoir se trouve au bout du fusil ». Avec ce genre d’affirmations nous avons glissé doucement vers la dictature que l’on appelait à l’époque du prolétariat pour cacher une dépossession des outils démocratiques du Peuple. Aucune conviction derrière des concepts comme « Tout pour le Peuple, rien que pour le Peuple ». Ils n’en croyaient pas un mot, eux-mêmes, ceux qui lançaient, le poing levé, ce genre de mot d’ordre, aveuglés qu’ils étaient par l’appât du gain et la soif du pouvoir.

    Nous avons été gangrenés par des grandes idées travesties, détournées et érigées en mode de gouvernance par des hypocrites. Notre mode de pensée a été construit sur ces concepts dévoyés. Nous avons oublié l’essentiel, construire un pays dans lequel toutes les filles et fils de ce pays avaient, avant tout, l’exigence des structures de santé, d’éducation, de fourniture d’eau potable, de production des biens matériels pour une alimentation saine et équilibrée. Pendant ce temps-là, le pays s’enfonçait inexorablement dans l’indigence, la pauvreté et la pénurie des biens et moyens primordiaux nécessaires au développement harmonieux d’un être humain.

    Nous avons développé une oligarchie qui s’engraisse au détriment du peuple, une dictature parmi les 3 plus sanguinaires d’Afrique. Les quelques structures héritées de la colonisation sont tombées en lambeaux (Lycée Savorgnan de Brazza, le petit séminaire de Mbamou dont les bâtiments sont laissés à l’abandon et disparaissent derrière une épaisse broussaille, l’Hôpital général, l’urbanisation avec des canalisations dignes de ce nom, des structures scolaires avec des sanitaires, des bancs avec encriers, des tableaux et parfois une distribution de fournitures scolaires à chaque rentrée …). Qu’avons-nous fait ? Dans quelle voie nous sommes-nous égarés ? Nous avons vécu une période d’obscurantisme intellectuel et idéologique, une nuit de la démocratie, un long tunnel dans lequel nous nous sommes perdus.

    Notre rôle, maintenant, c’est de contribuer à une rapide diffusion des méfaits du tribalisme, régionalisme pour générer un sentiment de refus, pour produire une clameur populaire d’aversion de tous ces mots en « isme » qui nous ont fait naître un monstre dont les tentacules sucent le sang du peuple dans sa totalité, de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud. Une maman du Nord n’est pas différente d’une maman du Sud. Raisonner ainsi constitue une arme puissante contre le petit dictateur de Brazzaville. Voilà notre force. Nous devons convaincre et encore convaincre ceux qui font fausse route en érigeant en messie des leaders qui perpétuent ce mode de pensée. Faire prendre conscience des horreurs, des souffrances, des morts, oui, des enfants morts, assassinés sur le bord de la route comme notre petit martyr de Dolisie, à tous les cioyens que chaque être humain est unique, le monument le plus précieux à sauvegarder et que personne ne peut détuire au nom d’une tribu ou d’une région. La libération doit se faire aux termes d’une prise de conscience qui sera alimentée par le comportement velléitaire du Dictateur dans son désir de conserver le pouvoir.

    Nous devons recoudre le tissu national en réparant tous les dégâts causés par la Dictature : des villages brûlés, exilés, réfugiés, des milliers de personnes blessées, dans leur corps et leur esprit. Il me revient toujours à l’esprit, à ma mémoire, les images de tous ceux qui sont tombés, le 20 Octobre, figées dans un dernier cri de révolte et aussi du petit corps d’un enfant de 15 ans gisant sur le bord d’une route, baignant dans son sang. Ces images me sont insupportables. Nous devons prendre le temps d’élever les consciences de nos compatriotes, les plus avertis, du nord au sud, devant remettre l’ouvrage sur le métier encore et encore pour crier que Sassou tue pour sa pomme pas pour une tribu.

    Aujourd’hui en bien des endroits il ne reste comme mémorial que les socles de ces statues qu’on a déboulonnées irrévérencieusement avec un empressement manifeste quand l’opportunité s’est présentée. Nous allons faire de même avec le petit dictateur de Brazzaville. Ici et maintenant. Dépassons nos peurs.

    Le vrai peuple a donc un droit moral de se servir de la force, s’il le faut, pour renverser un système inique et injuste. C’est l’unique moyen à sa disposition pour instaurer la vraie démocratie.

  14. Passeport dit :

    We knew it !!!

    OOoohh, [déclinez votre identité] si vous… bla bla bla.
    Certains sont allés jusqu’à vouloir user la fourberie et la manipulation pour influencer les webmasters de certains sites, car ils ne peuvent supporter la contradiction comme ils ne savent pas perdre un argument, si partisans qu’ils sont dans leurs nerfs et gènes. RISIBLE…

    Pamba-pamba !

    Mais, en tout cas, ye wanna kuna, to yeba ye kala, ba démasqué ye lisusu; MAWA !

    `#% To yeba yo oh oh oh, eh mama munu eh
    Mosala na yo se ko critiquer ba ninga
    To yeba yo oh oh oh
    Mosala na yo se ko lokoto mbongo na ba identites ya bato
    Olingui ba mata te ba zonga sima… %#`

  15. LE DEPART DE LA FRANCE AU CONGO, SA SERA LE DEBUT DE LA PAIX ET LA PROSPERITE dit :

    L’ignorance est une malade, même l’école ne peut rien pour toi.
    L’indépendance n’a pas de prix. Seul le peuple qui sauvera le Congo. la création du sud Congo est une bonne solution car le nord ne sera jamais dans la rue. Pour le nord, même si le terroriste sassou tue toute sa famille il dira merci sassou de conserver le pour au nord.

    VIVE LE REFERENDUM DU SUD CONGO

  16. Agent Double 008 dit :

    Ugh, tu l’as dit, Passeport!

    Et puis, si un diable s’oblige de défendre le diable, on dirait que c’est lui-même.

    Vive le pseudonyme au choix! « La règle » est universelle, après tout. Pas d’embarras!

    (Eh eh, maudit ou sacré L. Pambou?)

  17. Delbar dit :

    Ce qui m’interpelle dans cet article, c’est qu’il y aurait débat sur le résultat des élections.
    Tout le monde sait qu’elles ont été truquées, il n’y a pas de débat.
    À partir de cette compromission, le reste est sans intérêt.
    On ne construit pas une nouvelle maison sur des fondations pourries.

  18. Delbar dit :

    Un mot sur le pseudo.
    Donner son identité et vivre au Congo serait du suicide sauf évidemment pour les copains du
    régime bananier.
    Je rappelle qu’au Congo, on emprisonne pour des idées.
    C’est pourquoi la règle de ce site autorise le pseudo.
    Si quelqu’un voulait dénoncer une identité, il faut que le webmaster empêche immédiatement
    le mail car il en va de la sécurité de chacun.

    Enfin un jour nous pourrons bientôt écrire à visage découvert et nous retrouver dans notre chère
    Brazza.

  19. Le jeu français au congo en particulier et en afrique en general dit :

    Si la gauche actuelle reste complaisante avec Sassou Nguesso, je n’exclus pas, moi qui suis pourtant de gauche, de tout faire pour que la droite l’emporte.
    Effectivement, nous ferrons tout pour que le parti socialiste perde les elections.Et arrivera la droite, ce que precisement affectionne sassou nguesso.Donc Hollande aura fait que sassou nguesso ramene la droite au pouvoir en france.Et c’est comme çà que les potentats dictateurs africains designent les presidents français depuis l’ère chirac jacques.
    Le parti socialiste repartira à l’opposition et reviendra avec la sensibilité mensongere denonciatrice suivi de manifs repondant de partout: Pauvres africains malmenés par les dictateurs.La pauvre masse africaine contribuera encore à ce que le parti socialiste reviene au pouvoir et une fois encore au pouvoir mettront en avant LES INTERETS ECONOMIQUES DE TOTAL, BOLLORE AVEC CES PORTS ET CHEMINS DE FER AFRICAINS, JEUNE AFRIQUE POUR EN DORMIR LES AFRICAINS HEUREUSEMENT QU’ON LE LIT PLUS.AUTRES MERCENERES GAUCHISTES FRANCAIS TELS LES PIGASSE JEAN PAUL, JEAN YVES OLIVIER ET TOUS LES AMBASSADEURS EN POSTES EN AFRIQUE.

    ET PATATA PATATI, BIS BIS BIS REPETITA A L’INFINI…….

    LA FRANCE CONTINUERA A PILLER ET SASSOU ET CLAN CONTINUERONT A TOUT OFFRIR ET LA FRANCE LES PROTEGERA TOUJOURS.

    LA SOLUTION: LEVONS-NOUS UNE BONNE FOIS POUR CHASSER SASSOU ET LES MERCENAIRES FRANCAIS ET LA FRANCE.

  20. Mark dit :

    @ Lucien Pambou,

    Attaquer quelqu’un qui fait usage d’un pseudo dans un forum n’a aucun sens. Mr Oyessi comme d’autres intervenants est libre d’utiliser le nom de son choix. A moins que vous ayez un problème personnel avec Mr Oyessi, votre attaque à ce noble contributeur prouve combien de fois les congolais sont cancres. Dans ce forum comme dans d’autres, Je ne vois pas l’importance de connaître l’identité d’un intervenant. Que Mr Oyessi soit congolais ou étranger, je ne vois pas en quoi cela vous derrange. Qu’est ce qui prouve que vous êtes congolais?. J’ai un ami gabonnais qui s’appelle PAMBOU. N’attaquer personne. Répondre aux posts pour enrichire le débat. Ce forum est un débat d’idées et nom d’insultes ou d’attaques. Mr Oyessi est notre doyen dans ce forum. J’ai toujours lu ses posts. Il me paraît sage et intellectuel. Je ne suis pas encore tombé sur un post où il est en train d’insulter ou d’attaquer quelqu’un. Mr Oyessi est pour moi un contributeur noble de ce forum. Monsieur Pambou, je vous invite à la sagesse.

  21. Robert POATY PANGOU dit :

    Mes très chers frères,

    Quand je lis ceci : »La Souveraineté, l’Etat et Nous », je commence à réaliser que les « Langues » commencent à se délier » sur le problème de la Souveraineté c’est-à-dire de l’Indépendance.

    Posez-vous franchement et clairement la vraie et bonne question à savoir :  » Le Congo avait-il obtenu son Indépendance ? ».

    Ma réponse est NON.

    Tous les Textes qui datent de 1960 sont clairs et précis.

    Je viens de voir que « OYESSI » semble comprendre lui aussi.

    Mais le courage vous fait défaut sur ce sujet.

  22. Lucien Pambou dit :

    Mes amis,

    je suis la voie de la sagesse du webmaster. Je n’ai rien contre Monsieur Oyessi. Je voulais une précision, le débat est clos pour moi maintenant et ne cela je remercie le webmaster de nous rappeler tous à l’ordre: pas d’invective, pas d’injure. Je veux ici et maintenant présenter mes excuses à Monsieur Oyessi en tenant compte du webmaster.Vous ne me verrez plus sur ces posts attaquer les individus en fonction de leur identité. Je pensais que c’était un élément clair d’analyse, je me suis trompé et je présente à tous les internautes mes excuses, surtout à Monsieur Oyessi ey au moins les règles d’intervention sur le site sont devenues claires, ce qui n’était pas le cas avant car le site laissait passer moult injure. Place au débat mes amis.

  23. Agent Double 008 dit :

    Lol (RIRES) !
    Quelle formulation ‘mea culpa-ble’ ! Ha ha ha, bien mesquin notre cher analyste de notoriété certaine. Mais bon, il a atteint son but…

    L’exposé est terminé. On peut maintenant fumer ici, le calumet de la paix.

  24. Parfait KOLELAS bientôt à OYO chez Denis Takou Nguesso dit :

    Parfait KOLELAS bientôt à OYO chez Denis Takou Nguesso .
    Parfait KOLELAS l’opposant caméléon n’arrive plus a supporté la famine , il a demandé une audience auprès de Denis Takou Nguesso . Selon nos sources il sera reçu à OYO dans les semaines avenir .
    Depuis plusieurs semaines Parfait KOLELAS remue terre et ciel pour chercher a rencontré l’assassin des Congolais celui qu’il appelle par papa , Parfait est passé par Antoinette pour négocier ..
    NB : les fanatiques de Parfait KOLELAS vont certainement dire que c’est de la diffamation , BrazzaNews prend le peuple Congolais à témoin : conserver précieusement ce post . Un jour, certains diront que BrazzaNews était un prophète ..

  25. Londi dit :

    @Lucien Pambou,

    bravo pour avoir eu la présence d’esprit de vous excuser. Ne dit-on pas : « Errare humanum est sed perseverare in errore diabolicum est ». Continuons à débatre de l’essentiel, le reste n’est que l’écume du jour.

  26. Anonyme dit :

    Personnellement je ne lui dirait pas bravo car ce monsieur à le don se s’excuser une fois que le mal est fait.
    Comme les reste de ses interventions d’ailleurs, il reste comme il dit dans l’analyse mais principalement pour contrecarrer tous ceux qui s’opposent à sassou et au clan nguesso pour lequel il est plutôt très conciliant.
    Quand ce monsieur nous fera l’ANALYSE critique du bilan des 33 ans de règne de sassou et de la forfaiture du changement de constitution pour se maintenir au pouvoir, alors peut être, on pourra attacher un tant soit peu d’importance à ses écrits.

  27. Robert POATY PANGOU dit :

    Mon très cher « Parfait KOLELAS bientôt à OYO chez Denis Takou Nguesso »

    Retiens ceci que :

    – Parfait KOLELAS ne sera jamais un Traître. Jamais.

    – C’est Jean Marie Michel MOKOKO qui est considéré comme Traître dans le NORD et par les électeurs du SUD qui disent aujourd’hui que MOKOKO nous a menti.

    Enfin ; DZON et OKOMBI SALISSA où sont-ils ?

    Alors qu’à ce jour, KOLELAS ne peut plus sortir du pays.

  28. Robert POATY PANGOU dit :

    Mon très cher « Parfait KOLELAS bientôt à OYO chez Denis Takou Nguesso »,

    Vous ferez mieux de nous dire pourquoi MOKOKO n’avait jamais appeler à l’Armée puisque c’est sur la base de sa carrière qu’il se présente le 20 Mars 2016.

    Vous ferez de nous dire pourquoi MOKOKO a fait le choix de ne pas mobiliser la population NORD.

    Vous ferez mieux de nous dire pourquoi MOKOKO général de son grade traite t-il les Sudistes de revanchards et de Tribalistes.

    Vous ferez mieux de nous dire pourquoi MOKOKO dit-il tout avoir traité « en famille » le problème de la vidéo.

    Dites nous en famille avec qui ? Avec SASSOU NGUESSO, donc tout s’explique.

    Alors Parfait KOLELAS qui ne peut plus sortir du pays. Avec qui lui Parfait KOLELAS va traiter en famille ?

    DZON, OKMBI SALISSA sont-ils à Brazzaville ?

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