A la veille des prétendues consultations ou dialogue national inclusif, celui qui veut changer le statu quo doit d’abord le reconnaître. La situation politique s’enlise au Congo et il nous revient la charge d’en changer la donne. Sassou n’a pas accepté de céder le pouvoir lorsque le verdict des urnes l’a imposé le 20 mars 2016 conformément à la volonté populaire. Ce qui commence par le mal ne prospère que par le mal et le résultat est incertain.
Comme le mur de Berlin naguère, Sassou a construit le mur de la honte au Congo qui dorénavant sépare le peuple congolais entre les collabos, ceux acquis à sa cause au prix de vils avantages matériels, et le peuple, cette majorité silencieuse réduite à l’état d’esclaves. L’inversion de la chaîne des valeurs devient la marque de fabrique d’un pouvoir aux abois qui récompense ceux qui collaborent et punit ceux qui résistent.
Cette partition s’est jouée contre le peuple congolais à Paris en France. En effet contre toute attente, François Hollande déclarait à propos de Sassou : « Sur le Congo, le président Sassou peut consulter son people; cela fait partie de son droit, et le peuple doit répondre. Une fois que le peuple aura été consulté, et cela vaut pour tous les chefs d’états de la planète, il faut veiller à rassembler, à respecter et à apaiser ». La suite a été un désastre fait de massacres, de larmes et de sang. Nous en payerons pour longtemps encore le prix tant les souffrances sont imprimées dans nos gènes. Ce même Hollande a rejoint la logique colonialiste et paternaliste de ses prédécesseurs. Avant de succomber aux délices du pouvoir, à la françafrique qu’il répugnait dans l’opposition, il était celui qui méprisait Joseph Kabila pour les droits de l’homme, et disait à qui voulait l’entendre en novembre 2014, lors du sommet de la francophonie à Dakar : « Là où les règles constitutionnelles sont malmenées, là où la liberté est bafouée, là où l’alternance est empêchée, j’affirme ici que les citoyens de ces pays sauront toujours trouver dans l’espace francophone le soutien nécessaire pour faire prévaloir la justice, le droit et la démocratie ». Comme quoi « les promesses n’engagent que ceux qui y croient », et que « les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts » dixit Charles de Gaulle. La France est devenue le repaire des dictateurs, « en Afrique, la France est toujours du côté des dictateurs » dixit Nicolas Sarkozy.
Il est temps de prendre des positions claires pour notre avenir en vue de réunir notre peuple, notre pays. La paix est essentielle dans un pays car sans la paix point de développement. Si nous n’évitons pas la guerre nous pouvons mettre une croix sur la démocratie et la justice car une fois de plus rien ne peut se faire sans la paix. Notre fil conducteur c’est de garantir cette paix, la préserver pour que tout ce qui sous-tend la terreur s’arrête. Notre paix sera celle des braves et jamais celle du silence des cimetières. Entre Congolais nous pouvons être des adversaires du fait de la divergence de nos orientations politiques, mais jamais des ennemis. Car, tôt ou tard nous finirons par nous retrouver pour discuter de ce qu’il y a de mieux à faire pour notre pays. Ainsi, chacun de nous à droit au chapitre et peut exprimer ses idées. La république « res publica : chose publique » est un bien commun que nul ne peut revendiquer comme un gibier pris dans son filet. Le temps des barbares et des dictateurs est révolu.
Dans les situations politiques difficiles, il faut changer la donne pour forcer la partie adverse à réagir. Notre rôle est d’accentuer l’isolement diplomatique du Congo vis-à-vis de la communauté internationale en relayant tant bien que mal les méfaits de ce pouvoir tyrannique. L’une de nos tâches est aussi d’informer pour faire comprendre le bien fondé de notre lutte de libération, de distribuer des tracts et journaux pour remonter le moral de la population. Nous allons gagner cette guerre pour que la liberté et la justice puissent triompher dans un Congo démocratique. Les coupables de ces crimes seront punis et n’oublions pas que nous avons des alliés. L’armée de l’intérieur, l’armée de la résistance (ces millions de congolais désabusés) doit être la seule institution de la résistance, car c’est d’elle que viendra notre libération. Notre devoir est de faire en sorte que les prolétaires de ce pays deviennent des citoyens à part entière demain.
Nous avons le droit et l’exigence morale de nous adresser personnellement et individuellement à chacun des congolais afin de construire les ponts de l’amitié là où d’autres construisent des murs de plus en plus hauts de la haine et de l’exclusion. Platon disait à ce sujet « ce ne sont pas les murailles mais les hommes qui font les remparts protecteurs de la cité ». La dimension humaine constitue toujours la clé du succès. Les limites géographiques du Congo sont intangibles, immuables, inviolables et ce qui nous rassemble et plus fort que ce qui nous divise. La gestion du Congo ne doit plus se faire en termes de Nord-Sud ou Sud-Nord, mais entre Congolais.
Il nous reviendra de demander « réparation » pour toutes les atrocités commises depuis l’indépendance du Congo par nos différents dirigeants, même si nous n’avons rien à voir avec ces crimes. La réconciliation passera aussi par là. Un changement radical s’impose et l’on ne doit plus se contenter des programmes d’ajustement structurel. Le Congo est l’un des seuls pays au monde qui depuis son accession à l’indépendance n’a jamais connu d’alternance démocratique pacifique. Le temps venu, nous serons heureux de vivre ce moment de la libération du Congo, car enfin nous pourrions dire comme Willy Brandt : « maintenant c’est réuni enfin, ce qui n’était qu’un seul ensemble ».
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Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA
Diffusé le 25 juillet 2016, par www.congo-liberty.org
Le dialogue marquera le retour au village natal de SASSOU ,pour un nouveau CONGO , reconnaissant à tous ces fils , le mérite de bâtir notre pays , sans tribalisme .
« la veille des prétendues consultations ou dialogue national inclusif, celui qui veut changer le statu quo doit d’abord le reconnaître. La situation politique s’enlise au Congo et il nous revient la charge d’en changer la donne. Sassou n’a pas accepté de céder le pouvoir lorsque le verdict des urnes l’a imposé le 20 mars 2016 conformément à la volonté populaire. Ce qui commence par le mal ne prospère que par le mal et le résultat est incertain. »
D’accord avec vous, c’est pourquoi je souhaiterai que si l’opposition accepte ce pseudo dialogue, piège à cons, l’opposition ne doit poser que le seul problème de la sortie de M.8% le 15 Août 2016 comme stipulé dans sa constitution de 2002, afin qu’il soit organisé le deuxième tour entre Mokoko et kolélas.
Si cette condition n’est pas acceptée, celà veut dire que M.8% et la France qui ont mis le congo dans cette situation ingouvernable appellent le sang des congolais à couler à nouveau. En attendant, nous continuerons faire la pression sur le plan diplomatique pour isoler M.8%.
Le dialogue avec quelle opposition? Les vrais opposants sont en prison ! Le frère MOKOKO qui fait l’unanimité dans le pays et le frère Alain Mabanckou qui représente la société civile congolaise est hors du congo! Alors que ces deux personnalités sont l’espoir des congolais ! contrairement à parfait kolélas , Tsaty Mabiala ,Okombi ect … qui sont très ambigu.
Mais Munari, Bowao, Miérassa,et bien d’autres sont encore dehors et luttent. J’ai lu quelque part que madame Gnaly Gomez est là aussi pour représenter Mokoko. C’est une femme à poigne. On peut compter avec elle.
Ne désespérons pas, le tout c’est que cette oposition parle d’une seule voix et éviter les fissures crées par Tsaty Mabiala et Kolélas qui avaient tout de suite reconnu M.8%; et avaient fait douter leur électorat.
On a fait croire aux Congolais depuis 58 ans que le Congo est déjà né, ce qui n’est point le cas ! La vérité étant que le Congo n’est pas encore né. Pire, naitra-t-il un jour au vu de la coexistence tragique entre le Nord et le Sud ?
http://bantura.blogspot.fr/2016/07/paroles-libres-des-bassa-kama_25.html
@ OYESSI
Bon point de vue mais toute fois, ne compter pas trop sur Gnali Gomez. C’est une vielle dame instable, croyez moi.
Dans l’une de mes interventions sur cette page j’avais signale que le Congo était un pays ou se tenaient beaucoup de dialogues qui n’aboutissaient a rien.Ces fameux dialogues encourageaient plus les criminels dans le crime.Les dialogues trompeurs.
Ils vont au juste dialoguer sur quoi?.En plus dans les pays deja corrompus par Mr Sassou avec les deniers publics voles du trésor public.Non,soyons sérieux,tout le monde sait que Mister 8% a perdu les elections et il doit quitter les lieux.le date du 12 Aout 2016,Mr Sassou doit rendre le tablier et quitter les lieux un point un trait.Le Congo doit pas continuer a souffrir éternellement a cause des caprices d’un prince et ses fautes.Le Congo n’est pas la propriété des parents de Mr Sassou ni la sienne.S’il n’obtempère pas alors la force brute doit s’imposer.Ce énième dialogue c’est une perte de temps.La vérité est que Mr Sassou s’obstine a quitter le plancher.
Désolé monsieur le rédacteur;
Le Congo a connu une alternance démocratique. Il appartenait à Lissouba de consolider comme au Bénin cet acquit de la conférence nationale.
Quant à Sassou, il quittera le pouvoir, et ce qui viendront doivent se focaliser sur l’économie que sur la politique ou comment bouffer ou s’empiffrer en étant politiciens.
Mais de quelle consultation et de quel dialogue veut on parler ????
Mais vous avez pas assez de patauger dans le marigot du Piège à CONS de petit satan.
Ce mafieux, toute sa famille et ses sbires ne partiront pas… surtout qu’ils ont fait déjà le travail le plus difficile en faisant avaler autant de couleuvres qu’ils pouvaient, référendum bidon, élection truquée, etc … ce n’est pas maintenant qu’ils sont arrivés à leur fin qu’ils vont subitement tourner casaque et partir gentiment.
Tout ceci en devient ridicule, autant admettre notre impuissance à faire partir le tyran que de continuer à rêver et à se bercer d’illusions.
Un vrai spectacle de guignols, c’est triste à en pleurer.
Pays de MERDE
BON ECOUTEZ ,PLUS DE DIALOGUE ,on le chasse de force .