LA REPUBLIQUE DU CONGO AURA BIENTOT 64 ANS. MAIS QU’EST-CE-QUE LA REPUBLIQUE ?

 Par Dieudonné ANTOINE-GANGA

C’est par la délibération n° 112-58 du 18 novembre 1958 que l’ancien territoire du Moyen-Congo fut érigé en Etat membre de la Communauté et devint la République du Congo. Mais qu’est-ce que la République ?

La République est ‘’la chose publique. Elle est État, quelle que soit sa forme de gouvernement où des représentants élus par le peuple sont responsables devant la nation.’’ C’est pourquoi, la République s’est de tout temps voulue vectrice de message de liberté, de paix, de concorde et de justice. La République, c’est faire de l’individu le responsable de la vie, non seulement vis-à-vis de lui-même, mais aussi de la collectivité. La République, c’est mettre au premier plan, le respect de la dignité de l’homme, rejeter le tribalisme, les néo tribalismes, le régionalisme et c’est bannir les imprudences de ceux qui prétendent savoir ou avoir raison. La République, c’est aussi enseigner la citoyenneté responsable non seulement de façon formalisée, mais aussi par l’exemple et par le dépassement de soi. La République, c’est enfin veiller à l’avenir de tous les Congolais. Cet avenir, il appartient à tous de l’imaginer et de le promouvoir. Car, comme l’a dit Carrel, ‘’l’avenir n’appartient qu’à ceux qui risquent tout pour un idéal. Et la sagesse, ajoutait-il, n’est pas de vivre pour ne rien faire, pour s’amuser stupidement, mais c’est de vivre héroïquement.’ ’  De son côté, Nelson Mandela nous dit : ‘’grâce aux efforts conjoints des hommes, l’injustice peut être vaincue et que tous peuvent connaitre une vie meilleure.’’

Monseigneur Michel Bernard, alors Archevêque de Brazzaville, affirma de son côté, dans une de ses homélies devant le premier Président de la République, l’Abbé Fulbert Youlou, les membres du gouvernement et les Congolais venus assister à la messe : « Demain, et je rappelle ici les pensées de Jean XXIII, demain, pour prendre sa place dans le monde, c’est de volonté que devra faire preuve le nouvel Etat et nul ne saurait contester que le mot implique une décision de discipline, d’effort continu et de sacrifice.

Il n’est pas de vie sociale possible, pas de vie nationale concevable si, quand le bien commun l’exige, les intérêts particuliers ne savent pas céder le pas, s’il n’ya pas pour tous les membres de la nation une communauté de destin, si les plus favorisés par la situation et la culture ne savent pas en toute générosité se mettre au service de leurs frères les plus dépourvus.

Seuls un grand courant d’enthousiasme, un amour passionné du pays peuvent nourrir cette volonté d’effort et de sacrifice, seuls ils peuvent faire taire les particularismes stérilisants, seuls ils peuvent conjurer la création de blocs hostiles qui opposeraient violemment dans la nation d’une part les mieux pourvus et de l’autre ceux qu’écraserait le sentiment d’une injustice.

C’est une tâche magnifique qu’offre à nos dirigeants le Pape Pie XII ‘’de contrôler, aider et régler les activités privées et individuelles de la vie nationale pour les faire converger harmonieusement vers le bien commun.’’ »

Notre République, en 63 ans d’existence, pouvons-nous affirmer sincèrement et avec fierté, qu’elle s’est voulue vectrice de message de liberté, de paix, de concorde et de justice ? Notre république aurait-elle mis en premier plan, le respect de la dignité de l’homme ? Aurait-elle rejeté le tribalisme, le néo-tribalisme, le clanisme, le régionalisme ? Notre République, aurait-elle etc., etc., etc. ? Je laisse à chacun de nous, de répondre, franchement, en se regardant dans le miroir, à toutes ces questions que je me permets de soulever ici.

D’autre part, en 63 ans d’existence, l’esprit de la République nous a-t-il animés pour diffuser partout les valeurs, la promotion de chacun, la capacité à être digne en toutes circonstances, la lutte contre le tribalisme, contre le népotisme, contre le favoritisme, contre le clanisme, contre l’exclusion, contre la brutalité ? Je ne pense pas.

C’est pourquoi, je requerrais patriotiquement qu’il nous plaise de promouvoir la culture de paix, de combattre la haine et la violence, et d’éviter d’en être des complices tacites. De combattre aussi le tribalisme par la connaissance de l’autre. Car c’est l’ignorance qui provoque la peur de l’autre. Croyons à l’intégration de la différence. C’est pour cela qu’il nous faut apprendre très tôt aux jeunes à respecter l’opinion de celui qui pense autrement. « Il nous faut diligenter avec vigueur la conquête de la paix dans les cœurs et les consciences de nos compatriotes… » dixit le Président Denis Sassou-N’guesso.

Quelle République laisserons-nous aux générations futures ? Celle des bébés noirs et des koulounas, ou celle qui sombre dans la misère, dans la clochardisation, dans le chaos économique et social ou encore celle où les anti-valeurs sont et seront légion ? Il revient à notre génération de dénoncer courageusement et sans complaisance tous ces maux qui contrecarrent le développement harmonieux de notre République, notre pays, notre Etat, le Congo pour que notre triste et honteux passé ne devienne pour les jeunes d’aujourd’hui et pour les enfants qui naîtront demain, leur avenir. Construisons donc du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, de Liranga à Boko, de Kakamoueka à Épéna, notre République dans l’Unité, le Travail et le Progrès, comme le dit si bien notre devise. Qui plus est, comme l’a si bien affirmé Martin Luther King Junior « nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. » Car « plus que jamais l’Etat a besoin que chaque congolais se mobilise pour permettre sa continuité et son émergence. Cette mobilisation devrait s’effectuer à plusieurs niveaux, en partant du sommet avec les pouvoirs publics, jusqu’à la base avec la société civile… Chaque citoyen et résident doit comprendre qu’il a une part de responsabilité et sa pierre à apporter à l’édifice que représente la République du Congo. » dixit notre compatriote Lydie Patricia Ondziet.

Oublions donc ce qui nous divise ; soyons plus unis que jamais en donnant la priorité à notre République, à notre Etat, à notre pays, le Congo qui est un grand chantier ; et ce, pour la véritable paix, afin que tous les Congolais vivent dans le bonheur, dans l’harmonie, dans la liberté, dans l’égalité, dans la fraternité, dans la tolérance et dans la paix véritable voire pérenne. Jusques à quand nous les Congolais, nous attendrons pour avoir une République où nous vivrons, les uns et les autres « dans la paix des cœurs et la tranquillité des esprits. » ?

La République du Congo dont le peuple a connu et continue à connaitre les rançons macabres de la violence, de la haine, de la mort gratuite, de la misère et de l’exclusion, reste un grand et permanent chantier à reconstruire. Comme l’a dit le Pape François « le grand chantier de la reconstruction doit permettre l’amélioration des infrastructures et répondre aux besoins matériels, mais aussi – et c’est plus important – promouvoir la dignité humaine, respecter les droits de l’homme et la pleine intégration de tous les membres de la société. »

Je reste convaincu que notre pays, la République du Congo, peut retrouver sa grandeur et son unité sans que l’on ne construise entre nous des murs de haine, de tribalisme, d’exclusion et des préjugés. Les uns et les autres, ayons seulement la très ferme volonté patriotique et politique d’y parvenir. Là où il y a de la volonté, il y a une route. Est-ce que nous avons cette volonté ? That is the question, comme disent les Anglo-Saxons !

Vive la République du Congo. Vive notre beau et riche pays !

Dieudonné ANTOINE-GANGA

Ancien Ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville

Diffusé le 14 aout 2022, par www.congo-liberty.org

Discours de Jean Foyer-Secrétaire d’Etat avec les Etats de la communauté

Réponse de Fulbert Youlou

Le message du Général de Gaulle lu par M.le Ministre Malraux

LA SIGNATURE DES ACCORDS DE COOPERATION DU 15 AOUT 1960

Discours de Fulbert Youlou et André Malraux lors de la célébration publique de l’indépendance du Congo-Brazzaville.

HOMMAGE AUX PERES DE L’INDEPENDANCE DU CONGO-BRAZZAVILLE : portrait de Jacques Opangault

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10 réponses à LA REPUBLIQUE DU CONGO AURA BIENTOT 64 ANS. MAIS QU’EST-CE-QUE LA REPUBLIQUE ?

  1. Pambou Lucien Mkaya Mvoka dit :

    De quelle république congolaise nous parlez-vous Monsieur le ministre Antoine-Ganga ?

    Votre texte est un éloge pour vivre ensemble dans la République congolaise qui a beaucoup de mal à exister en tant que institution politique, économique et sociale car traversée par des nombreuses guerres civiles et remises en cause de l’institution de la République dans son état actuel plus marqué, comme vous le dites, par le tribalisme, le séparatisme et l’exclusion.

    Cet éloge ne propose pas toujours les pistes d’un débat sur l’Etat de la république. Ici en France une partie de la diaspora pose la question de l’existence d’un modèle fédéraliste qui permettrait à la république congolaise, et donc à l’Etat, de créer un nouvel espace de production de biens et de services et de régulation du pouvoir politique.

    Qu’en pensez-vous ? Quel est votre point de vue ? Est-ce qu’une république se limite à une fédération ou faut-il aller plus loin en créant les conditions d’une alphabétisation globale des populations qui souvent sont analphabètes et auxquelles il faut expliquer les fondements d’un nouveau régime et donc d’une nouvelle république ?

    Si on reste dans le statu quo, c’est à dire le système actuel, que faire sur le plan institutionnel pour créer l’unité républicaine que vous appelez de vos vœux dans votre texte ? La république ce n’est pas simplement une communauté de gens mais aussi un mode d’organisation d’un pays dans lequel le pouvoir est exercé par les représentants de la population élus et où le chef de l’Etat n’est pas héréditaire et n’est pas le seul à détenir le pouvoir.

    Cette définition wikipédienne de la république n’est pas complète car elle laisse ouverte la question de la limitation des mandats via un mandat électif renouvelable ou pas. Dans le cas où le mandat électif est renouvelable, et c’est le cas pour la plupart des pays africains dont le Congo, les responsables politiques s’arrangent pour que les mandats électifs deviennent perpétuels, condamnant ainsi la problématique de l’alternance. Pour les populations africaines et leurs dirigeants, la république est un gros village où le président élu s’entoure de notables, de membres de leur famille pour dire la loi et pour instaurer la gouvernance politique.

    Il y a dans la conscience des populations africaines l’idée que le pouvoir politique est éternel pour celui qui le détient. Cette éternité est aussi volontairement rendue possible par la pratique politique des élites qui distribuent de l’argent, des sacs de riz ou de bananes, du poisson aux populations démunies. Nous sommes au cœur de ce que l’on peut qualifier de républiques bananières au sein desquelles le vote s’achète, se transfert et favorise la concupiscence à un niveau élevé.

    Si on reprend les caractéristiques de la république française qui nous surplombe, nous domine et que nous renons pour exemple, on peut noter que les caractéristiques d’une république sont l’indivisibilité, la laïcité et la démocratie sociale. derrière ces principes fondamentaux, il y a l’articulation de l’arsenal juridico-politique qui fonde la république, à savoir la souveraineté nationale, les référendums, le suffrage universel ainsi que le caractère social de la république qui valorise le principe d’égalité.

    Qu’en est-il de ces principes au Congo qui va fêter ses 62 ans d’existence ? Pays meurtri, le Congo a traversé de nombreuses guerres civiles qui ont une instabilité de ses institutions. Après la période civiles des années 60 aux années 70, le Congo s’est engagé dans une voie révolutionnaire dominée par le PCT. Les principales élites du PCT avaient choisi un chemin inspiré des révolutions russes et chinoises que ces dirigeants congolais n’avais pas suffisamment maitrisé. La gestion de main de fer du pouvoir politique par le président Sassou de 79 à 92, l’ouverture à la fausse démocratie de 92 (conférence nationale), le retour à la guerre civile en 92 et 97 ont fermé la valorisation de la république congolaise une, indivisible et sociale.

    Bien sûr il y a eu des élections locales en juillet et celles-ci sont contestées par une partie de la population qui estime que les modalités de choix des députés sont anti-démocratiques et valorisent surtout le tribalisme et les pratiques systémiques et de réseau social. Le gouvernement en place répond que les procédures démocratiques ont été respectées comme le pensent les capitales étrangères.

    L’opposition congolaise en place ne conteste pas beaucoup les pratiques du gouvernement, plus préoccupée par ses conditions propres de privilèges et de réintégration dans le réseau social politique congolais.

    Voilà Monsieur le ministre cette république de différences et d’inégalités comme le pensent certains, qui se présente à nous au moment où le Congo va fêter son 62ième anniversaire.

  2. Kouilou dit :

    ce message est parfait et merci à l’auteur. De mon humble avis je pense que l’unité de tous les congolais sera difficile a réaliser car le fossé qui divise les congolais est tellement profond qu’il faudra une décennie de travail pour réconcilier les deux partie des Congolais mal grès les apparences de façade. Les gens surtout du sud font semblant de s’entendre avec les autres mais la réalité est autre. Ne soyons pas dupe tout le monde le sait et le dit sous cape que la vie en commun avec les mbochis est impossible. De toute façon en ce qui me concerne, je n’attends plus rien de ces gens. Beaucoup de ma génération avec un certain baguage intellectuel ont fuit le pays pour des raisons de tribalisme et sont partie mettre en œuvre leur savoir faire à l’étranger et beaucoup ont renié la nationalité Congolaise. Ils sont cadre supérieur dans la finance, ingénieur de haut vol dans la mécanique, informatique et j’en passe. Ces gars ne sont pas près a rentrer au Congo tant que cette bande d’abrutis sera au pouvoir. Nous le savons tous dès notre arrivé au Congo, on aura pas le choix, se soumettre ou la prison. Même actuellement on le voie parmi les étudiants en Europe; ils sont abandonné à eu même sauf certain. Vous trouvez ça normal. Les congolais sont mal soigné par manque de moyen sanitaire et pourtant le pétrole coule à flot, mais par contre ceux de la famille régnante ou les affidés mbochis sont tous ici pour parfois une simple grippe. Vous trouvez ça normal? moi pas. On est tous congolais ou pas, on a tous les mêmes droits que les mbochis. Si ce n’est pas le cas alors pourquoi faire semblant d’appartenir à une mème et seul patrie? Divisons nous eux dans le nord nous chez nous et on se portera mieux.

  3. Samba dia Moupata dit :

    Ya DIAG vous nous parler de la République Mbochi ?Hier encore le Mwené Sassou Dénis l’acclamait haut et fort que ce n’est pas encore l’apocalypse pour les Mbochis ! Alors que ce type s’est auto proclamé depuis Mars 1977, mais n’a pas encore mis sur pied un plan sur l’autonomie alimentaire pour le pays .Encore hier il a avouer son impuissance .De pointe noire à Pokola dans la Sangha les populations se nourrissent des cuisses de poulets , le Mosseka surgelé venus d’Europe, même le fou fou c’est Kinshasa qui nous vient à l’aide de temps en temps ! Cher Ya Dieudonné j’en veux à ceux qui sacrifie le Congo pour leurs carrières personnels , alors frères koongo vivent déjà l’apocalypse dans un pays où 85 % des gens atteignent 60 ans sans avoir travaillés ou encore des familles entières de 1000 personnes sans un seul travailleur ! Elles ne dépendent que de la charité de leurs parents de la diaspora !

  4. le fils du pays dit :

    Pays avez-vous dit?C’est une moquerie de mauvais goût.
    Oui.Un pays et un état tous deux en carton.

  5. Pambou lucien Mkaya Mvoka dit :

    Mr le Ministre contentez vous de nous faire d ‘excellentes libelles et il ne se passera rien au Congo pour l instant/Si m’bochisation de la societe il ya faut il jeter tous les m’bochis dans le fleuve ou a la mer? c est le moment de se dire les choses en face au lieu de faire semblant comme d habitude apres 62 ans d independance

    C est une proposition (tous les mbochis a la mer) provocante et honteuse de ma part et pourtant je la fait car j en ai assez des congolais qui parlent de de « couper le congo en deux » ou de se separer des mbochis :Je suis pour l union des mbochis et de tous les congolais malgre les difficultes pour vivre ensemble

    il faut,le dire et non faire semblant c est souvent chez certains internautes et chez certains congolais et je nesuis pas celui qui veut separer les congolais mes anciennes interventions en tant qu editorialiste sur A24 montrent comment j ai toujours valorise l union des congolais au cours de mes prises de parole

    Tout le monde crie au hold up electoral du president sassou depuis de nombreuses annees, tout le Monde crie à la m’bochisation de la societe congolaise, tout le monde crie à la mauvaise gouvernance de Sassou, tout le monde vitupere la familialisation de la vie politique congolaise par Sassou, tout le monde s inquiete du remplacement de Sassou par son fils Denis christel nguesso, tout le monde estime que le president Sassou affame sa population en introduisant un apartheid volontaire

    De qui parles ton quand je parle de tout le monde evidemment pas de tous les congolais biensur les mauvaiseslangues qui me pensent Sassouiste vont exclure les mbochis certains allant jusqu a dire que mon epouse est m’bochie alors qu elle n est pas congolaise

    Soyons serieux sur ce site on parle beaucoup on ne va pas au fond des problemes
    Veut on le depart du president Sassou il faut le dire et presenter les outils democratiques de l alternance en evitant les guerres civiles inutiles
    *
    Ou sont ces intellectuels congolais de l interieur comme l exterieur capables de se constituer en organisation programmatique et d aller voir le chef de l Etat Sassou pour exposer leurs points de vue

    Je peux me tromper mais je pense que cette facon de faire n a pas ete experimentee en dehors de la voie politique

    Certains sur ce site diront que pambou est Sassouiste, je ne reponds pas aux belivellisees et aux bavardages car ce qui m interesse c est mon pays le congo il faut bien que l on se parle sinon cela finira encore par une guerre civile et cela les congolais n ‘en veulent pas comme moi

    Ici et maintenant l analyse sociologique dit que les M’bochis sont congolais comme les autres comme nous tous et que l’ostracisation a leurs egards est inacceptable

  6. Kouilou dit :

    @ Pambou Lucien MKaya

    Personne ne demande de jeter tous les mbochis dans le fleuve. Il faut voir la vérité en face. C’est bien un général mbochi qui parla lors d’un procès bidon de l’avenir des mbochis après sassou, c’est bien l’oncle amiral de sassou qui déclara: on a bombardé et tuée les kongos le ciel n’est pas tombé et j’en passe. Ces personnes parlent de l’avenir des mbochis et non de l’avenir des Congolais. Avez-vous remarqué que les écoles situées dans le sud n’ont rien de commun avec celles d’oyo, village natal de sassou. Dans le sud ils sont au minimum 50 élèves par classe assis par terre par manque de table-banc. A oyo ils sont 10 ou 15 par classe avec tout le confort et équipés de matériel informatique. Ces enfants du sud ne sont-ils pas Congolais comme les autres? n’ont-ils pas aussi le droit de s’instruire comme les autres enfants bien qu’ils ne soient pas mbochis? ça ne se passait pas comme çà avant le coup d’état de NGouabi. Nous demandons juste d’être considéré comme des congolais comme les autres avec les mêmes droits rien de plus. Vu que les autres ne l’acceptent pas alors séparons nous et chacun chez soi, eux au nord et nous au sud c’est aussi simple que ça sauf si nous acceptons que la futur génération Kongo soit constitué d’ignorant et d’inculte. Je suis devenu comme eux, je penses à l’avenir des Kongos. Ils n’ont pas ce monopole.

  7. kiola  dit :

    LA REPUBLIQUE DU CONGO AURA BIENTOT 64 ANS. MAIS QU’EST-CE-QUE LA REPUBLIQUE .
    Le Congo est tres mal parti avec Sassou Nguesso qui règne illégalement depuis prés de 40 ans sur la destinée de la République du Congo et qui voue une haine viscérale à l’endroit des communautés ethniques du Sud du pays est une poubelle.
    Il n‘ a jamais gagné aucune élection. Sassou Nguesso organise des élections truquées et se désignant personnellement, en nommant les députés , les chefs de l’armée tribale.Il est un homme qui serait resté un rien si le hasard ne l‘ avait pas conduit vers Ngouabi, l’autre personnage que des gens mals intentionnés avaient donné la présidence, le pouvoir.Sassou Nguesso est la véritable honte du Congo et de l‘ Afrique. Régime de Sassou Nguesso constitue la plus grande dictature de l’Afrique ,et l’une des dernières dictature du monde.
    Sassou Nguesso,son fils Christel,; le plus grand auteur des Biens Mal Acquis et clique du PCT sont les véritables destructeurs du Congo. SassouNguesso tribaliste à outrance a tué tant de Congolais. Il a détruit tant l’économie et la vie sociale des Congolais. Et s’attendre ‘a ce que le Congo se développe finncièrement et socialement pour mériter son indépendance avec le régime Sassou Nguesso est une cose impossibe.
    Sassou Nguesso est auteur des guerres, ,des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité. Sassou Nguesso et sa famille, sa clique qui détournent l’argent du pétrole, l’argent des Congolais qu’ils rendent malheureux, doivent ‘a jamais sans autre forme de procès etre écartés du pouvoir. Ceci est aux Congolais de le faire sans plus attendre. réveillez vous! Réveillez vous! Seule la lutte libère.

  8. Val de Nantes dit :

    Faux .La république réelle n’a que 26 ans ,puisque Sassou en a sacrifié 36 ans , pour la grimer en royaume… sanguinaire et sanguinolent.
    Encore une fois , Monsieur le Ministre ,votre grille de lecture , portant sur l’historicité de la république ,sinon sa naissance ,.est biaisée …
    Sous Sassou , peut- on dire que le Congo est une république ,au regard de son cynisme et de sa conception politiques ?
    Si tel en est le cas , c’est que nous ne parlons pas de la même république…

  9. Val de Nantes dit :

    Faisons attention aux trajectoires empiriques qu’à empruntées notre pays sous Sassou pour ne pas se tromper sur l’analyse historique de celui ci .
    L’analyse est une activité de décomposition des phases par lesquelles est passé le Congo dans le cadre de son histoire politique ,en tant que république. La synthèse ,donc recomposition et rassemblement des éléments de la décomposition nous donne à penser que le Congo s’est longtemps soustrait à l’appellation de république tant les éléments constitutifs de celle ci ont été remplacés par des valeurs qui ne présentent nullement les fondements d’une République au sens démocratique du terme…
    Quelle est cette république qui , ethniquement ne reconnaît pas l’existence des autres ethnies sous leurs formes intellectuelles , économiques et sociales ?.
    La liberté d’expression,qui est le pilier objectif de la contestation et de l’examen de la conscience politique , y est absente .
    La république , telle que vous la percevez,se distend de votre pensée ,car elle se veut ,selon son caractère universel et universaliste , le creuset d’un vivre ensemble sans inégalités de toutes sortes …
    D’où je m’inscris en faux contre cette vision optimiste ,qui n’en est d’ailleurs pas une ,car elle promeut uniquement l’esclavage des congolais au détriment de l’idée d’une construction indifférenciée d’un Congo unifié ..
    La république sous Sassou est devenue un royaume où seuls règnent sa famille et ses affidés écervelés…..
    De nos jours ,et au vu des réalités politiques que nous offrent Sassou et son clan ,il est des mots dont la signification ont subi un glissement sémantique .
    Ils différents de la définition qu’en donne le Larousse . Ainsi , monsieur le Ministre , à votre décharge ,vous êtes tombé dans le panneau ,en espérant vous en voir sortir de sitôt…
    Quand une chemise est souillée de sang ,nous avons deux solutions :
    Soit vous la relavez ,avec peu de chances d’en retrouver l’éclat antérieur.
    Soit vous vous en achetez une pour réapparaître présentable. Cette métaphore est applicable au Congo, pour le reste de sa survie. …
    Le Congo a perdu le nom de république ,il y a bien longtemps . Vous auriez dû vous en rendre compte sans que je ne vous le rappelâsse …
    Car parler d’une République Congolaise devient un euphémisme , qui cacherait le crime institutionnel dont Sassou se serait rendu coupable. Je vous l’accorde !.

  10. Ndiaye dit :

    A Val de Nantes. Grosse validation pour votre rappel sur les fondements d » une république. Effectivement, on y perd son latin aujord’hui !

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