LA REALISATION DU BARRAGE DU KOUILOU MYTHE OU REALITE ?

Inauguration du barrage de Sounda par le Président Youlou

Par Dieudonné ANTOINE-GANGA

Il y a plus de 62 ans, onze mois après l’indépendance de notre pays, le Congo-Brazzaville, l’Abbé Fulbert Youlou avait fait de la construction du barrage hydraulique du Kouilou, son rêve et son cheval de bataille économique. Le 24 mai 1961, il donnait le coup d’envoi de ce barrage, lors d’une cérémonie officielle de lancement des travaux préliminaires, en présence du représentant du gouvernement français Pierre Bokanowski, de quelques membres de son gouvernement (Stéphane Tchitchelle, Germain Bicoumat, Alphonse Massamba-Débat, Victor Sathoud et Isaac Ibouanga) et d’un hôte particulier, Moïse Tshombé, leader sécessionniste de la province du Katanga (RD Congo). Sa chute, le 15 août 1963, condamna le projet à l’oubli, avant que le Président Pascal Lissouba ne tente de le reprendre en 1997, sur un montage financier sud-africain. Revenu aux affaires, le Président Denis Sassou-Nguesso s’est enfin intéressé à ce projet et a engagé le Congo, représenté par le ministre Jean-Jacques Bouya, en charge des grands travaux, dans un accord conclu le 11 octobre 2014, avec la S.F.I. (Société Financière Internationale), filiale de la Banque Mondiale, pour la réalisation des études de faisabilité. Depuis, le projet semble de nouveau être mis en veilleuse.

Sounda est un village situé dans le département du Kouilou, à 115 kilomètres de Pointe-Noire, sur l’axe Malélé-Kakamoéka. Au niveau de ce village, le Fleuve Kouilou se rétrécit et forme des gorges abruptes sur 1800 mètres de longueur et 300 mètres de profondeur, offrant une belle perspective sur les deux rangées de hautes collines rocheuses couvertes de végétation. A cet endroit, le débit du fleuve est décuplé, formant ainsi un site naturel idéal pour la production de l’électricité.

A ce propos, le Président Fulbert Youlou déclarait, dans son discours à la cérémonie de lancement des travaux de construction dudit barrage : « L’avenir du Congo est ici même, et le barrage conditionne et détermine à lui seul notre évolution. Il est capable de transformer le pays selon les données les plus modernes, de nous hausser au rang de puissance économique et industrielle, de transformer radicalement les conditions de vie et le pouvoir d’achat de la masse en fournissant à bon compte l’énergie qui nous manque et de parachever l’indépendance politique acquise par l’indépendance économique toute aussi forte et toute aussi impérieuse….Le Kouilou retient l’attention combinée de l’industrie de l’aluminium, de l’industrie des ferro-alliages, des industries de l’azote et du phosphore, et même dans une certaine mesure des industries nucléaires, puisqu’il n’est pas exclu que la séparation isotopique, à l’échelle européenne, soit conduite à chercher une solution de son problème au Congo. » 

 Ce barrage devait être construit sur un site naturel extrêmement privilégié pour l’implantation d’une usine hydro-électrique. Il s’agit du site de Sounda, sur le fleuve Kouilou, dans la traversée du massif du Mayombe. Le débit moyen du fleuve Kouilou en ce point est de 1.000 mètres-cubes par seconde. Le barrage dont la construction devait suivre les travaux alors en cours, aurait permis la construction d’une surface de retenue de 1.800 kilomètres carrés, pour une capacité de 35 milliards de mètres cubes, l’une des plus grandes du monde.

Son électricité pourrait être utilisée dans l’électro-métallurgie (aluminium, principalement, ferromanganèse, ferro-silicium), l’électrochimie carbure de silicium, magnésium, phosphore) et diverses autres industries (pâte à papier notamment).  

De nombreux travaux avaient déjà été entrepris en vue de la réalisation dudit projet. La route d’accès au site était achevée. Une galerie de pilotage de 600 mètres et la tête amont de la dérivation provisoire étaient en cours de percement.

Désireux de prendre en main les négociations qui devaient aboutir à l’édification du plus puissant barrage d’Afrique à l’époque, et permettre au Congo de faire de Pointe-Noire un grand centre industriel, le gouvernement du Président Fulbert Youlou avait déclaré, par la loi du 22 décembre 1960, les travaux d’utilité publique et créé par décret du 25 février 1961 un « Office National du Kouilou (ONAKO) ». Cet office qui était dirigé par le Ministre Germain Bicoumat, même sous le gouvernement du Président Alphonse Massamba-Débat (1963 – 1968), au nom du principe de la continuité de l’Etat, était chargé d’assurer l’exécution des conventions passées par le Gouvernement, de procéder à toutes les études nécessaires à la réalisation de l’ensemble hydroélectrique, d’établir les programmes et de gérer l’ensemble des moyens financiers. A ce titre d’ailleurs, une loi du 31 décembre 1961 instituait un fonds national d’investissement spécialement affecté aux travaux de Sounda.

Lors de la signature de l’accord avec la S.F.I, le ministre Jean-Jacques Bouya avait affirmé : « Le développement de cette nouvelle source d’énergie fiable et renouvelable est une priorité pour le gouvernement de la République du Congo. Cette source encouragera de nouveaux investissements dans le pays et apportera l’énergie nécessaire pour accélérer notre développement social et économique ».  Mais, il aura fallu attendre cinq ans, pour que les résultats des études de faisabilité soient publiés. Pourtant, et cela va sans dire, la relance du barrage du Kouilou est un événement on ne peut plus riche de conséquences positives pour le développement de l’économie de notre beau pays, le Congo. Pourquoi l’ignorer et le renvoyer ipso facto aux calendes grecques ?

En effet, nul n’est besoin de rappeler qu’avec la construction, des industries annexes permettraient de transformer, dans les années à venir, la physionomie de notre économie, en résorbant, sans doute, toute la masse des jeunes en quête d’un emploi permanent dans notre pays en général et dans nos villes en particulier. N’est-il pas temps pour nos autorités de prendre à bras-le-corps, ce projet de construction du barrage du Kouilou ? N’est-il pas temps de le relancer pour l’intérêt du pays et du peuple congolais soumis à des délestages ou des black-out d’électricité, quitte à espérer l’importation de l’électricité de la R D Congo ?

Dieudonné ANTOINE-GANGA

Ancien Ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville

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16 réponses à LA REALISATION DU BARRAGE DU KOUILOU MYTHE OU REALITE ?

  1. Lpambou Mkaya mvoka dit :

    Les vraies raisons qui interdisent la construction du barrage du Kouilou
    par lpambou mkaya mvoka

    Arretons de pleurer, et de faire semblant comme c est souvent le cas chez les negres con(s)congolais plus traverses et plus encastres par les querelles ethniques que par les problematiques citoyennes de developpement economiques de la Republique et de la Nation congolaises

    La non construction du barrage 61 ans apres la prise de decision pour sa realisation tient avant tout au fait que la localisation du Barrage se trouve en terre vilie et louango et que ceci est inacceptable pour ces vilis qui se sont consideres comme des « TCHIBAMBAS C EST A DIRE DES BLANCS FRANCAIS » ecrasant les autres ethnies congolaises par les manieres de table et de vivre

    Chaque responsable politique congolais souhaitait avoir comme epouse et plutot comme maitresse une femme vilie ce qui par betise et mimetisme donnait a l impetrant male du nord de l ouest ou de l est l impression de participer a la modernite francaise au congo via la femme vilie

    Et cela continue, meme si cela se fait avec des nuances. Pourquoi ce detour par les alliances de mariage ; c est pour expliquer la betise de la classe politique vilie formee par les anciens et les nouveaux comme Bicoumat, Tchichelle ,Soukoulaty, Majordome, collinet Makosso et les autres qui au pouvoir n ont rien fait pour la construction du barrage du kouilou se contentant comme d habitude chez les vilis a ne penser q u ‘ a leurs propres problemes financiers et de reantance psychologique » comment bien paraitre vis a vis de leurs pairs vilis en terme de domination »

    Le detour par les alliances matrimoniales entre les femmes vilies et l’es notabilites du Nord ont fait fait croire aux vilis qui ne s aiment pas beaucoup( je rapelle que je suis vili de diosso et petit fils de Batchy tailleur emerite de DIOSSO avec son alter ego tailleur jacques Bouity pere du medecin ministre jbouity) que les politiques du nord epoux de leurs filles allaient promouvoir la construction du barrage du kouilou

    Comme d habitude les vilis suppletifs des autres populations et ethnies congolaises se sont fait avoir

    on attend la voix du nouveau roi ma louango Moe fouti loemba sur ce dossier, j espere qu il sera costaud sur le plan politique pour favoriser la construction du barrage

    Quant a mon frere Robert Pouaty PANGOU / c est bien ce que tu fais pour le barrage les vilis t ecoutent mais ils s en foutent pleutres et peureux comme ils sont ; ils preferent les miettes financieres qu on leur donnent plutot que de se mobiliser pour un barrage source de creation de l electricite pour un developpement tous azimuts du Congo

    Pour les responsables politiques actuels le barrage du kouilou n est pas la priorite actuelle du congo( bizarre cela fait 61ans) il faut developper d autres regions du congo et d autres barrages comme celui d imboulou qui ne fonctionne pas tres bien a cause de l indigence intellectuelle des politiques qui l ont finance et rendus fonctionnel

    Le barrage du kouilou attendra il faut s ‘ occuper des regions du nord laissees a l abondon apres la decolonisation

    De plus les rapports de force politique au dela des faux semblants du Vivre ensemble et de la cohesion sociale commandent que les travaux pour la construction du barrage du kouilou ne se fassent jamais et comme dit la celebre formule prononcee par un homme politique congolais important du nord  » le ciel ne tombera pas » et les louangos se tairont comme ils ont en l habitude au congo, meme si le barrage du kouilou ne se fait pas

    voici

    Moana vili( enfant vili) et citoyen congolais encastre dans la citoyennete congolaise oppose a la separation »politico ethnique des 3 OU 5millilons de congolais malgre leurs divisions ideologiques

    lpambou Mkaya mvoka

  2. Lpambou Mkaya mvoka dit :

    Merci Mr leministreDiag pour votre papier à propos du barrage du kouilou
    Les faits sont là implacables et montrent que le barrage du kouilou attendra avant de voir le jour

    Ce n est pas la priorité des dirigeants actuels de developper la création du barrage du kouilou car developper le kouilou c est contribuer au développement du Sud ce qui est inacceptable tant que le Nord du pays n a pas amorcé son développement

    Nous sommes au cœur de l inintelligence à la congolaise qui confond aménagement du territoire et développement local et ethnique
    Construire le barrage n est pas un problème avec des partenaires étrangers experts reconnus
    Le problème est la jalousie ethnique et tribale qui empêche le Congo de se developper
    On cause beaucoup sur le vivre ensemble et sur la construction collégiale de notre pays
    Dans la réalité c est la foutaise et on a l envie de demander aux blancs de revenir nous aider même si cela me fait mal
    Mais malheureusement on est nazes et incapables maigres nos dénégations et déclamations veilleitaires sur nos capacités nulles sur les plans scientifiques et technologiques capables de nous permettre de construire nous mêmes notre barrage

    Mais on est bavards et bazars incapables de rien
    Ce n est pas de la victimisation mais la réalité réelle et cette réalité la fait mal à voir et à entendre
    Voici c est fait et c est dit

  3. Samba dia Moupata dit :

    Sassou Denis est venu parachever l’œuvre de son mentor Marien Ngouabi, c’est à dire réduire la partie sud en colonie du Nord ! À L’instar du Congo actuel où les nordistes s’occupent des affaires du pays , pendant que les pantins comme Collinet Makosso fils kongo assure la communication sur les bêtises de sassou denis le chef Mbochi ! Cependant les populations environnantes d’Oyo ont H 24 l’eau potable et de l’électricité avec Imboulou . Ne rêvons pas Sounda sera construit par un fils kongo .

  4. Lpambou Mkaya mvoka dit :

    Oui cher Samba dia Moupata

    La construction du barrage se fera par un fils du sud à condition que celui-ci soit fort politiquement soit en étant à la tête de l état donc en étant président soit en étant chef de l’opposition pas à la congolaise (dont les membres sont aux ordres du chef de l état)

    Poo les c

    Pourquoi les congolais ne s aiment pas et passent beaucoup de temps à se jalouser et à se dedire ethniquement on perd beaucoup de temps à la galéjade et aux gamineries plutôt que de réfléchir à l avenir de notre beau pays/le congo

  5. Samba dia Moupata dit :

    Cher Lucien Pambou, il y’a un côté ambivalent chez vous. Mais la réalité d’aujourd’hui naître kongo dans le Congo de Sassou Denis, est la promesse d’un destin entravé par l’injustice la plus absolue ! Depuis que je suis à la retraite, je retourne tout les ans au pays et toucher du doigt la réalité que vivent nos compatriotes. Contrairement à vous qui depuis l’étonnant voyageur n’a plus mis les pieds au pays. Cher Lucien ayez un mot de compassion pour tes frères de Diosso vivent dans l’extrême pauvreté que nous impose sassou Denis le Mbochi…

  6. Lpambou Mkaya mvoka dit :

    Vous vous trompez cherSamba
    Depuis étonnants voyageurs je suis reparti 5fois à Brazzaville ponton d’oliviers car j ai de la famille et la 2e fois pare étonnants voyageurs c est pour enterrer ma maman préférée à diosso à côté de son mari mon papa
    Il faut se renseigner cher Samba avant d asséner des contrevérités
    Cdlt

  7. Val de Nantes. dit :

    Pouvez vous imaginer une seule seconde qu’un pays, comme la Chine négliger, pour des raisons régionales, de construire un barrage, qui est une source d’énergie,de surcroît,non polluante et donc écologique ?.
    Cette attitude patriotique négative, dans la perspective de développement économique de notre pays,illustre le déficit de la pensée industrielle de nos supposés dirigeants surannés..
    Ce manque de conscience intellectuelle, réfutant l’illusion politique, l’erreur ethnique et l’incompétence existentielle caractérisée par une mauvaise gestion des ressources financières est la parodie de ce régime, condamné à la vindicte populaire…
    J’ose espérer que,par l’usage efficient du fédéralisme, ce barrage,et notamment sa construction,sera la manifestation de la volonté d’une politique locale…
    Car Sassou nous avons prouvé son appétence pour la gestion tribale des affaires du Congo Brazzaville..

  8. Val de Nantes. dit :

    Un coup de balai institutionnel serait salutaire au Congo Brazzaville pour y installer une constitution industrielle à la saint Simon.
    Karcherisé le Congo Brazzaville, après Sassou est une nécessité de vie politique, économique et sociale,car à l’image des gabonais,qui vibrent au son d’olivier,les congolais n’attendent que le dépôt de bilan catastrophique de cette caste politique pourrie jusqu’à la moelle épinière .
    Aussi, j’aimerais faire passer un message à ceux qui s’attèlent à cuisiner la politique en termes d’héritocratie ,en lieu et place de la méritocratie républicaine, le Congo Brazzaville ne s’apprivoise pas politiquement ; il est le lieu de la manifestation de l’intelligence congolaise, longtemps réduite au rang de pâquerettes…. Le temps aura raison de ces extravagances, fourberies, entourloupes , utopies et comédies politiques. ..
    D’aucuns ont mesuré la justesse de notre posture fédéraliste, fondée sur l’exploitation économique locale des ressources naturelles dont disposent les régions de notre pays. Le cas du barrage du kouilou en est la cynique illustration.. Pour peu que les congolais se saisissent du bon sens cartésien pour débusquer l’une des causes de nos malheurs ,à savoir le manque de patriotisme économique de cette classe politique, fascinée par la générosité du pétrole du kouilou et qui se contente d’en voler les revenus,en plongeant le Congo Brazzaville dans les ténèbres de tartare…
    Le Congo Brazzaville,une imposture politique. Que dire de cette gestion de l’armée, qui devient l’esclave fétichisé au nom de sauvegarde du pouvoir politique. À en croire certains médias, les officiers de cette milice triviale et tribale se muent en prisonniers alimentaires et matériels pour pérenniser la sassoufolie..
    Le développement économique est un des produits industriels de la réalisation et du fonctionnement d’une source d’énergie qu’est le barrage…
    Y a-t-il un développement économique sans énergie ??..
    Comme l’avait su souligner Platon « : Les meilleurs au pouvoir » car le pouvoir n’est pas meilleur aux mains des aventuriers, assoiffés des attributs du diable…

  9. Christian Biango dit :

    L’abbé fulbert Youlou président du Congo Brazzaville était bien ancré dans son monde métaphysique, ce projet de barrage hydroélectrique en était bien la preuve. Comme les nigériens qui pensent qu’avoir des gisements d’uranium est une obligation d’avoir des centrales nucléaires. Tant que l’Afrique des grands ensembles économiques n’existera pas, ce sera la course effrénée aux éléphants blancs. Validons les aspects techniques de ce barrage Sounda, comment alors l’amortissement de celui-ci aurait-il pu être possible pour une population qui à l’époque était de moins d’1 million d’habitants sans réel pouvoir d’achat ni tissu industriel ? L’économie n’est pas un fantasme, c’est une règle à rappeler aux idéalistes. Tout spécialiste sur les questions énergétiques vous dira, qu’aucun investissement ne peut être viable dans ce secteur qu’en ne s’appuyant que sur la consommation domestique, parce que trop aléatoire en raison des impayés de factures qui peuvent surgir dans un contexte difficile. Le Congo Brazzaville n’a pas besoin et n’aura jamais besoin d’un quelconque barrage hydroélectrique ( – 5% de la population de Mouyondzi utilise l’électricité produite par celui de Moukoukoulou). La vision et le courage politique des volontaires à gérer le Congo Brazzaville de demain, sera d’aller prendre l’énergie électrique à partir d’Inga dans le cadre assumé d’une intégration sous-régionale. Les sud-africains avec le concours de la banque mondiale, ont essayé de s’approvisionner à partir d’Inga 3 en prévoyant une ligne haute tension de près de 2.500 km, pourquoi alors? Le potentiel de ce barrage fait de lui l’un des 3 plus puissants au monde si il est correctement exploité. Mettons fin aux bavardages inutiles et à notre xénophobie frontalière, et nous commencerons à avoir les pieds sur terre. Et respect pour les femmes vilie !

  10. Val de Nantes. dit :

    J’abonde dans le même sens que @ Christian. Un pôle énergétique intégrateur serait un moindre mal dans la mesure où les démarches solitaires dans ce secteur ultra sensible semble voué à l’échec.. Les méga -nvestissements dans ce domaine y sont pour quelque chose….
    Cependant,il importe de souligner la nécessité qu’un pays dispose d’une indépendance énergétique afin d’assurer l’essentiel de sa propre consommation d’énergie. La nouveauté de cette idée de pôle énergétique est d’additionner les kWhs de tous les pays d’Afrique centrale capables de produire de l’énergie non fossile…
    Ceci n’est qu’une vision futuriste qu’il faudrait travailler et sur laquelle les dirigeants éclairés de demain doivent réfléchir..
    l’Afrique, continent industriel en devenir,a plus que besoin d’énergie pour développer son économie industrielle basée sur la production des valeurs ajoutées de ses ressources naturelles….
    Dans cette optique, il se dégage deux sortes de consommation d’énergie : domestique et industrielle…
    Exemples :
    La construction d’un métro au Congo Brazzaville va exiger un volume important de kWh ou Mgwh pour son fonctionnement.. Le cas d’imboulou est une démonstration de l’échec d’un projet énergétique mal pensé et dont la nature des investissements mérite une enquête judiciaire…..
    La consommation d’énergie domestique pourrait relever des sources d’énergie nationales.
    Voilà, nous devons ébaucher à l’aune de la mondialisation accélérée une politique énergétique qui englobe toutes les problématiques, sociales, industrielles et environnementales….Et en mettant l’accent sur des énergies renouvelables,car l’avenir de la survivance de notre espéce en dépend.

  11. Val de Nantes. dit :

    Ce projet énergétique du barrage de Sounda doit s’inscrire dans l’ensemble du projet énergétique national dont celui des chutes de la loufoulakari.. Ce sont ces mini barrages, qui pourraient pallier à l’insuffisance énergétique dont souffrent nos compatriotes, habitant ces lointaines contrées…
    On régionalise où on territorialise ces projets pour booster et l’économie nationale et l’amélioration des conditions de vie des congolais.
    À l’impossible nul n’est tenu.Sauf la mauvaise foi politique. D’où l’intérêt prégnant à former des ingénieurs et techniciens pour répondre aux défis posés par dame nature.

  12. Lpambou Mkaya mvoka dit :

    ET SI BIANGO, PAMBOU,MKAYA MVOKA, VAL DE NANTES SAMBA DIA MOUPATA ON ARRETAIT DE JACTER EN L AIR ET DE REFLECHIR DE FACON EFFICIENTE ET CONCRETE SUR LES PROBLEMATIQUES CONCERNANT LE DEVELOPPEMENT DU CONGO( lpamboumkaya mvoka)

    ON JACASSE TROP ET RIEN NE SE PASSE ICI ET ENCORE MOINS AU CONGO

    NOS REMARQUES DIASPORIQUES N IMPRIMENT PAS AU CONGO ET POUR CAUSE NOUS SOMMES BAVARDS GOUAILLEURS PEUREUX FAUSSEMENT ERUDITS POUR NE PAS DIRE INTELLECTUELS CAR AUCUN D ENTRE NOUS MALGRES QUELQUES BELIVESEES EPISTOLAIRES SUR LECONGO OU AILLEURS NOUS N AVONS PAS LES MOYENS FINANCIERS DE NOTRE GRANDE GUELLE COLLECTIVE SUR CONGO LIBERTY

    MINGWA, MOUEBARA OLIVIER LE SAVENT ET NOUS LAISSENT FAIRE
    MERCI A EUX

    NOUS INTERVENONS COMME DES FUNAMBULES ET DES FEUX FOLETS SUR CE SITE AVEC DES INTELLIGENCES DE »DISCUTATION AU SENS DE HEGEL TIENS JE DEVIENS VAL DE NANTES DE FACON SUBREPTICE ,MAIS DESOLE PAS POUR LONGTEMPS »

    POURQUOI SOMMES NOUS ENCASTRES DANS LA PARABOLE DE L ECHEC ,/ LA REPONSE EST NETTE NOUS SOMMES BAVARDS THEORICIENS A JAMAIS ET INCAPABLES DE GENERER DES STRUC TURES FINANCIERES POUR L ACTION

    LE RESTE N EST QUE PIPI DE CHAT ET GRANDE GUEULE ET CELA LES INCOMPETENTS POLITIQUES CONGOLAIS ACTUELS AU POUVOIR LE SAVENT ET COMME ILS NE SONT PAS TROPS NAZES ILS ONT CREE LE HAUT CONSEIL DES CONGOLAIS A L ETRANGER POUR TUER DANS L OEUF LES PREROGATIVES UNE DIASPORA CONGOLAISE DU VENTRE QUI PEUT TOUJOURS CRIER DANS LE VIDE

    C EST TERRIBLE MAIS CEST AINSI ET ET JE N ATTENDS RIEN DU PAYS QUI M AVU NAITRE, en revanche je pense modestement apporter mon savoir faire sur les plans politiques et economiques
    voila pourqoui me concerna moi pambou mkayamvoka je me presente a vous en miniscule

    voici
    lpambou mkaya mvoka je suis lucide pas victime mais desole emmerdant pour vous mettre dans le crane de facon realiste dans le crane ce que vous souhaiter garder cache

  13. Christian Biango dit :

    Mon cher Val de Nantes, nous sommes d’accord sur deux choses: 1- le projet fédéral 2- être volontaire à le faire aboutir. Cela comportera à tout prix des évolutions qui ne feront pas que plaisir. Comme toute société humaine qui avance avec son temps, le Congo Brazzaville notre pays passera ou ne passera pas par une véritable politique urbaine de villes nouvelles. La nostalgie pour nos villages ( en moyenne 50 à 100 personnes) a vécu. L’attractivité urbaine pour les générations 2.0 devra être à la hauteur des enjeux de leur épanouissement. Cette génération pour au moins 1 siècle, ne pourra pas avoir un téléphone Androïd à la main en vivant dans une bicoque pour ne pas dire hutte dans l’arrière-pays. Les enjeux énergétiques sont trop importants pour envisager des investissements pour nos villages dans la configuration actuelle, ce n’est pas du cynisme, ni de l’acculturation, mais bien de la politique publique. Congo Brazzaville 65% de couverture forestière, il faudra savoir conquérir les 35% restants( environ 120.000 km2)entre les terres arables et celles à lotir.

  14. Val de Nantes dit :

    @ Doyen Lucien.
    Si on arrête de perorer , comme vous le suggérez, à qoui bon d’intervenir sur les sujets proposés par ce site…
    Vous évoquez, avec ironie désobligeante , Hegel ; mais c’est le maître de la disputatio fondée sur la dialectique dont la finalité est le savoir absolu ou synthèse..
    Laisser s’exprimer les différents argumentaires est le début de la compréhension du monde dans lequel nous vivons..
    À moins que vous ayez choisi d’être solipsiste pour ne vous contenter que de votre opinion , non mise à l’épreuve et donc sans valeur scientifique, un dogme …… .Nietsche y opposerait son amoralisme… Car votre opinion a une valeur morale..selon vous !!..
    Chacun de nous existe par le regard d’autrui,par la conscience d’autrui.Sans autrui,on n’existe pas en tant que conscience…
    Comme le professe Edmund Husserl « : la conscience est toujours de conscience de quelque chose »… Autrement dit, notre conscience a toujours une visée sur un objet.
    Si j’interviens sur un sujet proposé, c’est ma conscience qui affronte l’autre conscience…. c’est ce qu’on appelle « l’intersubjectivité ».
    Des bavardages inutiles, naissent toujours une étincelle d’intelligente, qui pourrait rallumer , éveiller des pans entiers de la conscience collective endormie….
    C’est Hume qui disait à rebours du grand Platon que « : Avant de penser,il faut sentir ». Autrement dit, dans le contexte politique, difficile où se trouve le Congo Brazzaville, la dialectique Hegelienne est plus que précieuse.. D’où l’importance de laisser émerger des idées iconoclastes sur des sujets dont on pense que si ils ne sont pas discutés maintenant, ce serait une bombe à retardement..

  15. Anonyme dit :

    le bureau de la banque mondiale a brazzaville avait selectionne un consultant pour letude de faisabilite du projet du barrage du kouilou.le consultant avait revele dans son rapport que le debit du barrage du kouilou est de 500 megawatt ou kilowatt alors qu il faut 600 megawatt ou kilowatt pour la seule ville de pointe noire.

    cest ce rapport de la banque mondiale qui avait demotive l’etat congolais.

    ce rapport est disponible dans les archives du bureau de la banque mondiale a brazzaville.

    en conclusion

    lactuel debit du kouilou ne peut meme pas alimenter en electricite la ville de pointe noire

  16. Val de Nantes. dit :

    C’est le comble dans les pays africains et notamment le Congo Brazzaville où les informations officielles sont inaccessibles à la connaissance de tous… En témoigne la confidentialité imposée sur les sujets économiques…
    Qui connait mieux que les voleurs de la République,les arcanes du ministère de l’économie et des finances ?
    Peut on construire un pays digne de ce nom , au nom du mensonge et en faisant de l’imperitie une valeur cardinale de gouvernance publique ??.
    La transparence est elle une notion nocive au modèle économique congolais?
    Sassou n’ est il pas hors service en termes de pouvoir politique actuel ??.
    C’est le triste tableau politique auquel fait face un pays qui n’en est plus un ,une épave…
    Que peut attendre le Congo Brazzaville d’un vieillard ayant peu d’instruction et donc déphasé sur les exigences coriaces qu’imposent les enjeux de l’économie mondiale ??..
    À la différence de Ouattara, âgé bien sûr,mais hautement instruit,Sassou est totalement perdu dans ce monde où rien n’est plus laissé au hasard.
    Bref,les congolais,sous Sassou,se doivent de consoler leur café. , c’est à dire atténuer leur douleur par la méditation…
    Et Sartre ajouta « : congolais, vous êtes libres et donc responsables « …
    Pourquoi ?
    Nos pensées,nos actes,nos choix nous engagent ; d’où aucune excuse derrière notre échec national.
    Pensez que Sassou était déjà grillé au sortir de la CN ,et le retrouver aujourd’hui au sommet de l’État questionne notre façon de penser….
    Nous sommes donc responsables !!!.. Tel St Augustin d’Hippone,qui aura condamné toute l’humanité au péché originel du couple maudit, formé par Adam et Ève..
    Dieu n’a crée personne . C’est l’homme qui crée sa propre essence…Et donc les congolais créèrent Sassou…
    Eh oui , sacré Sartre !!..

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