La genèse de l’esclavage et de la traite négrière par les portugais au Kongo . Par RENÉ MAVOUNGOU PAMBOU

ESCLAVAGED’emblée, il convient de poser que l’esclavage n’a jamais été créé par les blancs encore moins par les noirs. Il a existé sous toutes les latitudes, à toutes les époques de l’histoire de l’humanité et a quasiment été pratiqué, par toutes les tribus, cultures, civilisations, groupes ethniques, et religions. En fait, le vocable même « esclave » a pour racine le mot « slave » qui vient lui-même du peuple slave d’Europe. Mais il convient cependant de signaler que la pratique esclavagiste diffère selon les temps, les latitudes et les cultures. Au royaume de Kongo, par exemple, l’esclavage n’a jamais été envisagé sous une perspective économique ou mercantile encore moins à grande échelle, comme cela avait été le cas pour la traite négrière et l’esclavage arabo-musulman (s’étant étendus sur 14 siècles) et la traite négrière et l’esclavage transatlantiques par les occidentaux (ayant duré plus de 4 siècles). C’est ainsi qu’il y était essentiellement attesté deux catégories d’esclaves : les esclaves domestiques et les esclaves prisonniers de guerre. On peut cependant affirmer sans coup férir qu’ en Afrique noire, de manière générale, l’esclavage n’a jamais été envisagé comme mode de production, c’est ainsi que la pratique d’esclaves du travail forcé n’a jamais existé dans la culture kongo.

Il est de notoriété publique que la traite négrière et l’esclavage transatlantiques par les occidentaux ont été pratiqués pour la première fois au royaume Kongo par les portugais. Il nous faut cependant lever l’équivoque sur un poncif éculé qui veut que les monarques noires, pratiquant l’esclavage avant l’arrivée des blancs, auraient volontairement proposé leurs sujets à la vente à ces derniers. Ceci relève d’une grossière vue de l’esprit quand ce n’est d’une escroquerie ou d’une masturbation intellectuelle nimbée de mauvaise foi. Cet argument spécieux sinon cette contrevérité relève d’une falsification éhontée de l’histoire et une démarche visant à salir injustement la mémoire des monarques africains. Il convient de signaler que dès 1506 le Manikongo Dom Afonso 1er, né Mvemba Nzinga, un visionnaire animé d’un véritable projet de modernisation de son Etat, avait commencé à envoyer des sujets kongo au portugal pour un séjour d’études. Et après leurs études certains de ces kongo devaient revenir à Kongo dia Ntotila qui, plus tard sera débaptisée San Salvador, la capitale du Kongo.

Par le biais de ces personnes c’est une élite qui était formée et on y comptait même un évêque, Dom Henrique fils du roi Afonso 1er qui deviendra émissaire du Kongo auprès du souverain pontife au Vatican à Rome. Cet ecclésiastique kongo de la première heure est mort et enterré à Rome. Un neveu du roi sera professeur et tiendra une école publique d’humanités à Lisbonne. La plupart des jeunes gens envoyés au Portugal pour étudier étaient d’origine aristocratique. Le Manikongo Afonso 1er établira également des relations plus directes avec le Saint-Siège, se passant ainsi de l’intermédaire ou services lusophones. C’est ainsi qu’en 1513, au temps du pape Léon X, fut créée à Rome la prémière ambassade du Kongo. Cette représentation diplomatique fut à la charge des jeunes diplômés kongo, fraîchement émoulus de différentes écoles de Lisbonne. En dépit de ceci, une contre-vérité verra le jour, affirmant que les fils des notables et nobles du Kongo étaient offerts en cadeau au monarque portugais.

La présence de ces étudiants à Lisbonne servira donc d’une pseudo-justification au lancement de l’esclavage et de la traite négrière par les portugais sur la côte Ouest africaine, notamment à l’endroit des Kongo. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’origine de la traite négrière résulte non seulement du contact des portugais avec le Brésil, mais surtout de la cupidité viscérale du roi portugais Manuel, qui en 1512 demandait au chef de l’ambassade établie à Mbanza Kongo de faire charger les navires, pour le retour, avec du cuivre, de l’ivoire et des esclavages. De ce fait, le roi Afonso pouvait ainsi payer le coût des études des jeunes kongo et les frais de voyage à Rome. Ces matières premières et les esclaves devaient également servir de monnaie d’échange pour tous les produits précieux, les ornements, armes, vêtements et instruments envoyés au roi.

En fait, impliquer des êtres humains dans de tels échanges, et ce, à des fins d’esclavage, relevait d’une contrepartie absolument disproportionnée! Et c’est donc à partir de cette période que les relations entre les deux Etat deviendront tumultueuses. Tout simplement parce que cette demande insolite d’esclaves était irrécevable pour la cour du Kongo et surtout pour le monarque Afonso qui était devenu un fervent chrétien. Fournir ses sujets comme esclaves aux portugais serait contrevenir aux principes religieux qui fondaient sa nouvelle foi. Devant ce refus, les portugais commenceront à opérer des rapts d’esclaves sur la côte et ils pousseront l’impertinence sinon l’outrecuidance jusqu’à enlever des personnes de rang noble ou même des membres du lignage royal. En effet, les portugais ne devaient pas ignorer que les arabo-musulmans ponctionnaient l’Afrique noire, depuis le VIIe siècle, par le littoral oriental, au moyen du même mode opératoire, à savoir des rafles et razzias.

En 1526, le Manikongo Afonso 1er réagit en écrivant au roi Jean III du Portugal pour dénoncer ces actes crapuleux et délictueux sur ses terres, et en même temps lui demandant de mettre un terme à cette vile pratique. Mais hélas, contre toute attente, sa requête reçut une réponse cynique, lui opposant une fin de non recevoir. En 1529 et 1539 il fit également appel au pape pour qu’il fasse entendre raison aux portugais concernant leurs scandaleux abus et délits, mais sans succès. C’est ainsi que les relations entre les deux pays s’envenimèrent. Après la mort de Afonso 1er, le Kongo évoluera vers une instabilité permanente, au point d’amorcer un déclin inexorable, en raison de l’obstination des portugais à développer l’esclavage. D’où la célébre bataille d’Ambuila du 25 octobre 1665 qui est la conséquence, entre autres, de la pratique esclavagiste portugaise à l’endroit du peuple kongo. Défaits et soumis par la puissance des armes à feu, les Kongo excepterons, par devers eux, l’esclavage et la traite négrière qui leur étaient désormais imposés.

De toute evidence, avant que l’homme blanc ne foule le sol de nos ancêtres, le kimuntu kongo “l’humanisme kongo” était tel qu’on ne pouvait sacrifier la dignité humaine, fut-il un esclave, sur l’autel de considérations bassement matérielles, au point de chosifier l’être humain et de le ravaler au rang d’un “bien meuble” (selon le Code Noir qui n’en est pas moins un monstre juridique). Depuis, nous savons qu’aux Amériques la férocité blanche, sur fond de conquête de terres, était telle que les leucodermes y ont perpétré un abominable génocide à l’endroit des Indiens. Il convient cependant de signaler un fait non moins important, sur le plan physiologique, ces derniers étaient moins disposés à être transformés en bêtes de somme, exécutant des travaux forcés, dans la perspective de la mise en valeur des terres du Nouveau Monde. C’est ainsi que les portugais initieront le machiavélique projet pour lequel le Kongo deviendra un reservoir de main-d’oeuvre servile.

Les autres nations européennes, ayant flairé le filon, ne taderont pas à s’engouffrer dans l’épouvantable brêche ainsi opérée dans le tissu social kongo par le Portugal. Plus tard, avec le développement de l’esclavage et la traite négrière, les Amériques seront muées en un véritable univers concentrationnaire où, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il convient de le souligner, les leucodermes ont expérimenté l’usage des chambres à gaz pour ôter la vie aux Noirs. C’est autant dire que le Troisième Reich ou du moins l’Allemagne nazie n’avait rien inventé.

L’église apostolique romaine, activement impliquée dans le vil commerce des bois d’ébène, le justifiera cependant par le fumeux et très controversé mythe de la malédiction de Cham. La traite négrière et l’esclavage seront donc prétendument envisagés pour sauver l’âme du Noir. Mais sous ce fallacieux pretexte, nous savons combien impressionnante a été la multitude d’âmes noires sacrifiées sur l’autel de la cupidité et de la férocité blanches. Il sied de signaler, en passant, l’effroyable génocide d’esclaves noires par les arabo-musulmans. Ceux-ci, pour des raisons d’eugénisme ou de pureté de race, envisageront “la solution finale” consistant notamment en l’infanticide systématique à l’égard des nourrissons noirs et la castration massive des mâles négro africains. On peut cependant déplorer le fait que des millions d’êtres humains ainsi déportés dans les pays arabo-musulmans ont quasiment tous disparu du fait de ces traitements foncièrement inhumains, barbares et criminels. De ce fait, l’Occident et le monde arabo-musulman ne seraient-ils pas juchés sur le plus haut tas de cadavres de toute l’histoire de l’humanité ?

En somme, l’histoire de la traite négrière et de l’esclavage soulève des questions qui touchent aux fondements mêmes de notre humanité. Or, il s’avère que les occidentaux sont très frileux quant à la perspective visant à établir la vérité historique, notamment sur leur responsabilité concernant l’origine, au Kongo en 1500, de ce crime contre l’humanité, défini désormais par la loi, préférant cependant nous présenter une version édulcorée à souhait de cette horrible tragédie imposée aux Noirs. C’est tout de même assez curieux de constater que, particulièrement dans ce domaine, le mutisme volontaire sinon l’amnésie de l’historiographie occidentale est total! On reprochera, certainement à tort, à l’homme noir de “n’être pas assez entré dans l’histoire”, mais si entrer dans l’histoire revient à manifester la volonté de puissance, de domination et surtout, pour des motifs bassement matériels, de porter le fer et le feu chez d’autres peuples à travers le monde, on peut donc comprendre que pour des raisons évidentes, l’Africain aurait preféré faire preuve de kimuntu “humanisme”.

Par René Mavoungou Pambou

Ethnolinguiste de formation

Diffusé le 21 septembre 2013, par www.congo-liberty.org

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

21 réponses à La genèse de l’esclavage et de la traite négrière par les portugais au Kongo . Par RENÉ MAVOUNGOU PAMBOU

  1. Nsona Diambu dit :

    Il conviendrait de faire de cette thèse un ouvrage argumenté, pour éclairer les générations futures…

  2. minguabiango dit :

    Merci mon cher René pour ce texte de haut vol qui nous instruit à plus d’un titre. Notre histoire est riche, nous ne devons pas en avoir honte, et surtout ne pas laisser d’autres écrire notre histoire. Le Congo de demain pour lequel nous nous battons devra donner toute sa place à nos historiens et chercheurs, ainsi que des moyens et budjets nécessaire, et non faire l’apologie du crime contre l’humanité que fut la colonisation et ses explorateurs.

  3. EL MANISERO dit :

    Pas facile de résumer en quelques lignes une réaction à un sujet portant sur l’histoire. Mais en bref :
    Le commerce des esclaves est postérieur à l’arrivée des portugais dans l’embouchure du Congo, une découverte hasardeuse sur le chemin de la recherche de la route des indes.
    Les premiers voyages des portugais vers l’Afrique remontent au 13 juin 1415, quand Henry le Navigateur, prince du Portugal, embarqua pour une expédition le long des côtes de l’Afrique.
    En 1441, les Portugais kidnappèrent plusieurs nobles africains qui, pour regagner leur liberté, leur offrirent des esclaves Noirs en guise de rançon. Trois ans plus tard, les premiers esclaves Noirs furent vendus au Portugal.
    Il faut aussi noter que, à l’arrivée des portugais, l’allure politique du Royaume Kongo ressemblait fort à l’organisation féodale, avec un souverain confronté à des guerres de sécession des provinces et la déstabilisation des voisins. C’est ce qui explique la conversion rapide du Mani Kongo, ignorant les conséquences de son acte.
    Le roi a succombé à une logique d’intérêt immédiat, pour ne pas dire personnel, en s’assurant une source d’approvisionnement en arme pour reposer des puissants guerriers voisins et pour faire du christianisme un outil de consolidation étatique.
    Et, son fils, Alfonso premier succède au trône, à la mort de son père en 1506, à l’issue d’une guerre civile entre pro et anti portugais qui se termine avec la victoire des premiers(les pro-portugais, donc esclavagistes).
    Par ailleurs, vouloir positiver le statut d’évêque d’un fils de roi, c’est comme construire un monument à un colon, dans le style de ce que l’on observe à Brazzaville. Il s’agit d’un titre honorifique à fonction fictive puisqu’il ne pouvait pas exercer ses fonctions d’évêque.
    Je vous suggère de revoir le Padroado , dans un contexte particulier de l’église qui donnait au roi du Portugal un pouvoir considérable sur le Saint-Siège.
    Par conséquent, il convient de savoir que le monde fonctionne dans une logique de rapport de force, où la loi est dictée par ceux qui disposent des moyens de coercition.
    Si nous devons prendre place dans ce concert des nations, nous devons le faire en établissant un rapport de force en notre faveur, de façon à pouvoir faire passer des idées cohérentes et structurées. Mais pas surement une vision déformée de la réalité qui tend à opposer des conceptions du monde, dans un contexte de déséquilibre de force en présence, comme à l’époque de Diego CAO.

  4. TAATA N'DWENGA dit :

    Merci a René MAVOUNGOU PAMBU de nous rappeler que nos ancêtres n’ont jamais vendu les leurs à des fins mercantiles ou de façon volontaire. Il y a lieu de rappeler par ailleurs que la vente des êtres devenus esclaves à la suite d’une guerre ou d’une infraction constituait une peine alternative à la peine de la mort. Celle-ci était rarement appliquée, le roi et ses juges préférant appliqué la vente des coupables d’infractions voire déportation à la peine de mort. Le code pénal koòngo comportait, entre autres, parmi ses sanctions la vente des prisonniers ayant été classés au rang d’esclaves du fait de la gravité des faits commis par eux. Ils étaient appelés pour cela BI-MPUMBULU, c’est-à-dire des incorrigibles. Ils pouvaient être enterrés vivants.

    Merci à mon frère Mingwa pour la beauté de ses articles. A très bientôt mon frère !

  5. René Mavoungou Pambou dit :

    A El Manisero,

    Vous êtes libres d’adhérer à l’opinion des leucodermes suprêmacistes qui prônent le révisionnisme. Lesquels, déclinant mordicus leur responsabilité dans la génèse de cette tragédie que sont l’esclavage et la traite négrière transatlantiques, ont toujours voulut nous imposer leur version édulcorée du fait historique. J’interpelle cependant votre raison, notamment à faire preuve de précaution de langage. Vous ne pouvez insinuer : “ …les premiers esclaves Noirs furent vendus au Portugal”. Comment pouvez-vous parler de “vente” là où l’Africain s’est vu constraint, obligé de troquer des êtres humains contre de la pacotille? Il vous a même échappé le fait que le mot “vente”, dans ce contexte, relève d’un grossier et indécent épheumisme, servant à valoriser un commerce vil, illicite et inhumain. Vous osez même dénier quelque crédit à un évèque noir, de surccroit, le premier du monde kongo sinon négro africain ayant été accrédité auprès du Saint-Siège au Moyen-âge. Vous ne réalisez même pas le symbole que cela représente et la fierté qui peut en découler pour l’homme noir, traité à tort de “barbare, primitif, de bon sauvage” pendant la colonisation pour justifier la fameuse “mission civilisatrice”!
    Autant j’apprécie votre contribution au débat, autant je suis désolé de constater que votre discours semble abonder dans le même sens que les falsificateurs notoires et autres révisionnistes patentés. J’estime que l’ére de l’endoctrinement et du fourvoiement est révolue, il est impératif pour l’Africain de se réapproprier de sa véritable et authentique histoire, avec tout ce qu’elle implique comme repères, afin de se projeter vers l’avenir.

  6. TAATA N'DWENGA dit :

    J’adhère pleinement à l’analyse de ce texte si précieux et qui rapporte des faits historiques de notre histoire Koòngo qui sont clairement attestés. Et le mérite de René MAVOUNGOU PAMBOU est de retranscrire notre histoire non pas de la manière que le colonisateur a voulu qu’elle soit mais en la confrontant implicitement à notre manière d’être aujourd’hui qui ne diffère fondamentalement de celle de nos ancêtres. Et oui notre kimuntu qui, à ce titre est la négation du mépris de l’être ! L’esclavage tel qu’il a été subi par nos ancêtres est la négation même du muuntu. Bravo à vous René MAVOUNGOU PAMBOU.

  7. le fils du pays dit :

    Un agresseur qui falsifie l’histoire et accuse sa victime d’être coupable de cette agression est un double crime.C’est ce que les européens ont voulu toujours faire croire au monde surtout a l’egard de nos frères-cousins des Ameriques.Quel est ce père ou cette mère qui peut vendre sa fille ou son fils surtout la moralité des africains a l’époque était de mise.Le professeur John Hendrix clarke nous explique cela a travers ces conferences magistrales.Les europeens restent les grands criminels et imposteurs

  8. MONIMAMBU dit :

    IL NE FAUT PAS SE VOILER LA FACE. IL FAUT QU’ON SE POSE DES BONNES QUESTIONS.
    EST-CE QUE LE KIMUNTU POUVAIT L’EMPORTER SUR L’ATTRAIT DES ARMES ET DES OBJETS PRÉCIEUX DES PORTUGAIS, FACE A UN ROI DONT LE POUVOIR NE TENAIT QUE SUR UU FIL.
    IL FAUT LIRE LES RÉCITS SUR LES ATTAQUES DONT FAISANT L’OBJET LE ROYAUME ET COMMENT ÉTAIT ASSURE LA SÉCURITÉ DU ROI.
    LES NAVIGATEURS EUROPÉENS ÉTAIENT A LA RECHERCHES « INPUTS » NÉCESSAIRES A LEUR SURVIE OU A LEUR SYSTÈME ECONOMIQUE.
    LA DÉCOUVERTE DES TERRES NOUVELLES NE POUVAIT QUE POSER LA QUESTION DE LEUR MISE EN VALEUR.
    IL SE TROUVE QU’A L’EPOQUE, LE COMMERCE DES ESCLAVES S’EST AVÉRÉ PLUS FRUCTUEUX, DEVANT L’INSUFFISANCE DES PRISONNIERS EUROPÉENS. FACE A UNE DEMANDE CROISSANTE.
    DANS DE CE CONTEXTE, IL FAUT DONC SE POSER LA QUESTION DE SAVOIR A QUELLE STADE ÉTAIT LE SYSTÈME ÉCONOMIQUE DU ROYAUME KONGO, POUR MESURER S A CAPACITÉ DE RÉSISTANCE AUX ARMES, ET OBJETS PRÉCIEUX APPORTES PAR LES PORTUGAIS.
    EN RÉALITÉ, LE ROI S’EST LAISSE EMPORTER :
    – DANS UN PROCESSUS DE CHRISTIANISATION QUI N’AVAIT POUR SEUL BUT QUE DE LE VASSALISER, AVEC EN PRIME L’ABANDON DE TOUTE RÉFÉRENCE A LA CULTURE ANCESTRALE
    – PAR UNE IMPRESSION DE PROTECTION CONTRE LE ATTAQUES DE CES VOISINS QUI DÉSTABILISAIENT LE ROYAUME
    – UNE IMPRESSION DE CONSOLIDATION ÉTATIQUE PAR L’ADOPTION DU CHRISTIANISME
    NON SEULEMENT, TOUT CELA A ÉTÉ UNE ILLUSION, MAIS, LA CONTREPARTIE EN A ÉTÉ L’ASCENDANT DES PORTUGAIS SUR TOUT LE PROCESSUS DE DÉCISION DE LA COURS ROYALE.
    MÊME ALFONSO 1er QUE VOUS VOULEZ FAIRE PASSER POUR UN VISIONNAIRE DOIT SA PLACE AU CONCOURS DES PORTUGAIS QUI ONT COMBATTU A CES COTES, DES VRAIS RÉSISTANTS A LA PRÉSENCE ÉTRANGÈRE, QUE L’ON CONSIDÉRAIT DU RESTE COMME DES PAÏENS..
    LA QUESTION CENTRALE EST DE SAVOIR : QU’EST-CE QUE LES AFRICAINS DE L’EPOQUE ÉTAIENT EN MESURE DE FAIRE FACE A CE PROCESSUS D’OCCUPATION ET D’ASSUJETTISSEMENT.
    LA QUESTION N’EST PAS DE CONTINUER A EXHIBER LE KIMUNTU QUI DU RESTE A FAILLI EN TOUT TEMPS.
    IL S’AGIT DE TROUVER UN VRAI ANGLE D’ATTAQUE AUX ESCLAVAGISTES, ET DE DÉTERMINER LE DEGRÉ DE COLLABORATION DES NOTABLES AFRICAINS.
    IL S’AGIT DE TROUVER DES SOLUTIONS POUR FAIRE FACE AU DEFITS QUE NOUS IMPOSE LE MONDE , EN PARTANT DES ERREURS COMMIS DANS LE PASSE ET DONT NOUS N’AVONS VRAISSEMBLABLEMENT PAS TIRE LES LEÇONS.

  9. piazza dit :

    le livre récent de M. SOUKA SOUKA « CONGO DU ROYAUME A LA RÉPUBLIQUE l’histoire d’un échec permanent » édité chez l’Harmattan traite cette question sans complaisance avec beaucoup de clairvoyance. Les dirigeants kongo ne sont pas exempts de tout reproche. une caravelle ne comptait que 23 hommes d’équipage. ceux-ci ne pouvaient pas ratisser les campagnes et remplir l’embarcation des hommes, femmes et enfants brutalisés pour un voyage que tout le monde et surtout ces victimes savaient sans retour. Les prédécesseurs ne sont jamais revenu. Lisez la description détaillée du transbordement des esclaves, vous comprendrez l’implication des autochtones.
    Les responsables kongo dans ce commerce ont simplement été dupés en vendant la substance la plus précieuse de leur patrie soit pour une protection de l’Occident, soit pour de la monnaie de singe. L’auteur décrit comment les peuples de l’extrême orient notamment les Japonais à la même époque aux mêmes circonstances imposées par les mêmes Portugais ont réagi différemment.
    Cinq siècle après l’histoire se répète. Pensez vous que Sassou procède différemment? Le pétrole n’est pas une ressource renouvelable. Comme le commerce du bois d’ébène dans quelques années nous nous apercevrons qu’il n’aura rien rapporté au Congo. Liverpool, Nantes, Bordeaux opposées à Mbanza Kongo, Mindouli en sont les exemples frappants.
    Si nos dirigeants connaissaient un peu notre histoire, ils agiraient assurément avec beaucoup de sens de responsabilité et de l’intérêt de notre collectivité nationale. Ce sont hélas des analphabètes ou des traitres.

  10. Kouakou dit :

    A Piazza,

    Pour répondre a ta question: nos hommes politiques sont ils des analphabètes ou des traitres?
    Je dirais plutôt que la plupart de nos hommes politiques sont des TRAITRES. Parce qu’un analphabète c’est a dire celle ou celui qui ne sait pas écrire et parler le français quand il a l’amour de son pays fera mieux que des gens qui ont soit disant des diplômes de haut vol.
    Quand vous avez a la tête de nos pays des gens qui se complaisent dans des loges maçonniques obscures. Comment voulez vous que les choses marchent positivement?
    Et pourtant nous avons nos cultures, nos traditions et nos spiritualites dans lesquelles on pourrait aller puiser pour innover, créer et s’épanouir. Au lieu de cela, non celles et ceux qui sont sensés nous diriger passent le plus clair de leur temps a fournir autant d’énergie pour voler, violer, et massacrer ses propres concitoyens.

    Pour finir, je ne sais pas si nos hommes politiques ont pris conscience de ce qui se passe au Kenyan?
    Avec une jeunesse sans issue, abandonnee a elle même, voilà un terrau propice a toute idéologie fanatique.

  11. TAATA N'DWENGA dit :

     » Et pourtant nous avons nos cultures, nos traditions et nos spiritualites dans lesquelles on pourrait aller puiser pour innover, créer et s’épanouir. Au lieu de cela, non celles et ceux qui sont sensés nous diriger passent le plus clair de leur temps a fournir autant d’énergie pour voler, violer, et massacrer ses propres concitoyens.  »

     » Quand vous avez a la tête de nos pays des gens qui se complaisent dans des loges maçonniques obscures. Comment voulez vous que les choses marchent positivement?  »

    Bien dit mon cher compatriote KOUAKOU

  12. piazza dit :

    N’avez-vous pas remarqué que nos dirigeants d’hier comme d’aujourd’hui recherchent la force transcendante à l’extérieur à notre culture pour dominer dans le rapport de force politique intérieure.
    Tant pis pour l’aliénation pourvu qu’ils mettent leurs compatriotes sous le joug même du diable s’il le faut. L’évangélisation par le roi Kongo, Le marxisme léninisme par ceux-là qui ont vilipendé les sectes (croix koma, zéphyrin, Esaïe…) et les adoptent de nos jours. Leur position ne sont que postures. S’ils connaissaient les vraies motivations de De Brazza ils auraient évité l’insulte de nous le ramener, mais la solidarité se limite aux strictement aux coreligionnaires, exit le patriotisme.
    Pour notre malheur, la traite négrière comme les multiples renoncements à la lutte contre l’étranger spoliateur (hier le colon, de nos jours les bénéficiaires de la « France à fric ») souligne notre propension égoïste à générer des problèmes que nous léguons à nos enfants. Les dirigeants d’aujourd’hui « se foutent » de savoir ce que sera le Congo de demain. Mourir le ventre plein mais la tête vide leur importe peu ; laisser une trace positive dans l’histoire de son pays encore moins.

  13. MONIMAMBU dit :

    S’il y a un point commun qu’on peut mettre en évidence entre l’adoption du christianisme par le roi Kongo et certains de nos dirigeants africains, comme je l’ai dit précédemment, c’est le manque de perspective, d’une capacité d’anticipation des les choix politiques, en privilégiant l’intérêt personnel au détriment du devenir de la collectivité.
    Au delà ce que j’ai déjà relevé, je pourrais citer des historiens qui écrivent que : le Mani Kongo demande à se faire baptiser en toute vitesse, entre autre, pour aller en guerre contre ces voisins, prenant le sacrement pour une protection ou un fétiche.
    Son fils qui deviendra roi avec le concours des portugais recevra le sacrement à la même occasion…
    Autre point important, le litige entre les portugais et Afonso 1er , est né semble-t-il de la diversification des partenaires commerciaux par les portugais.
    Et, le roi aurait écrit en 1526 au roi Belge pour se plaindre de ce que le commerce direct avec les vassaux avait pour résultat d’après lui : « que ceux-ci se soulèvent car ils ont plus que nous de ces marchandises européennes que nous leur remettions auparavant pour les satisfaire et les garder soumis à notre suzeraineté: »
    Le reste des points du courrier, resté sans suite était en contradiction avec les conditions de son accession au trône qui le livrait de fait au dictât des portugais (un peu comme une campagne présidentielle d’un de nos présidents, financée par Elf).
    Le clientélisme, les rapports de domination de l’occident sur les pays du sud dépassent le simple sujet de la franc-maçonnerie.
    Pour ne prendre que le cas de l’Egypte, nous avons une forte influence des USA qui à en croire des spécialistes arabes comme occidentaux ne sont pas étrangers aux changements institutionnels intervenus récemment.
    Je pourrais aussi prendre l’exemple du Sénégal, dont plusieurs présidents sont présumés franc-maçon. Mais le pays présente des avancés démocratiques plus acceptable que bien d’autres.
    Le désir d’épanouissement de la personne et d’une meilleure compression de son être, afin de pouvoir rendre le meilleur de soi-même au service des autres, c’est un sentiment universel.
    Et, à la faveur de la mondialisation, il sera de plus en plus difficile de circonscrire les choix philosophiques ou religieux à un cadre « kimuntiste ».
    Cependant, il n’est pas interdit de mettre en valeur notre culture, de trouver en son sein des ressources susceptible d’être partagé dans un environnement ouvert et concurrentiel.

  14. piazza dit :

    Tirons les leçons du passé pour nous émanciper. La traite négrière nous incombe autant qu’aux occidentaux les maîtres d’œuvre. Cessons d’être des marche-pieds pour d’autres peuples. Fustigeons les politiques qui nous maintiennent sous dépendance et les illusionnistes qui nous les imposent.
    Lorsque vous remontez un train en mouvement du dernier wagon vers la locomotive vous avancez puisque vous allez vers la tête du train, mais si ce mouvement du train est une marche arrière, en définitive vous reculez. Les ilots de richesse en expansion au Congo produits de la corruption et de l’impunité ne sauraient être considéré comme le progrès.
    En effet, du fait de la conjoncture extrêmement favorable, le développement anarchique de Brazzaville et Pointe Noire à travers la volonté du bien être seuls des nantis et une erreur historique. L’abandon de la fonction naturelle du pays (le transit) source d’immenses revenus avant le pétrole est une faute grave. Pervertir la notion de démocratie au point de façonner une culture de « l’arrivisme » et d’encrer le tribalisme dans les mœurs est un délit. La gabegie et la gestion opaque est un outrage.
    Tous ces manquements et bien d’autres, comme la traite négrière, ne se réparerons pas aussi aisément. Telle est la leçon à tirer des thèses de nos frères Souka SOUKA et René Mavoungou Pambou.

  15. MFUMUA NLAZA NE KONGO dit :

    Quand je lis certaines conclusions et réflexions de nos frères africains, il y a lieu de penser que l’Afrique ne s’en sortira pas demain. Notre pensée, notre réflexion, notre être ont été tellement englués par l’enseignement stabilisateur des leucordiens qui ne voudront jamais porter la responsabilité des crimes des masses commis depuis des siècles en Afrique. Ce qui malheureux, c’est que de nombreux africains épousent le mensonge sur l’histoire de l’Afrique. Il suffit de fouiller les archives pour découvrir ces crimes sont odieux et étendus sur plusieurs siècles. Il est évident que les royaumes africains, comme tous royaumes connus dans le monde, étaient confrontés à des guerres d’invasion qui, nécessairement conduisaient à des captures des prisonniers de guerre et dont les négociations pour leur liberté ne recouraient pas à l’esclavage. Le mot esclave lui même est barbare et on en notamment dans la pensée européenne. Ce n’est pas le kikongo qui a fourni le mot esclave aux européens. Lisez le courrier du brigand de Las Gaza devenu évêque en Amérique du Sud en 1789 qui réclamait les robustes ne kongo pour remplacer les indiens dans les champs. Quand bien même esclavagisme inter royaume il y eut avant l’arrivée des portugais, il ne dévaster les royaume dans des échelles aussi grandes. Imaginez-vous les conséquences de ces grandes érosions transhumances de plus de 1000000000 d’âmes déportés et déracinés de leur milieu vers les Amériques ? Pendant que nous y sommes, le jour où les occidentaux prétendront que la colonisation, fille de la traite négrière est aussi à l’initiative africaine, nous applaudiront et remercieront aussi leurs auteurs. Nous aurions du écouté sagement les contes nos ancêtres au coin du maigre feu de kioto raconter comment de leur enfance ils étaient traquer par les négrier et n’eussent du trouver le salut que dans les grottes que leur offrait la mère nature. Ils seraient tous déportés. Lorsque le Pape Henri lV ordonna dans une bulle papale d’exproprier toutes les terres qui appartiennent aux païens, notamment aux Africains, car cet ordre fut donné aux rois du Portugal et à celui de l’Espagne, pour devenir la propriété exclusive du représentant de Dieu sur terre, donc le pape lui-même, nous devons nous interroger à chaque instant sur les situations qui prévalent et qui sont légion aujourd’hui en Afrique. Esclavagisme et la colonisation ont changé de visage. Car il ne s’agit plus de réquisitionner les cargos entiers pour transporter les nègres outre atlantique, mais un esclavagisme ambiant, généreux par lequel on arme et oppose les pays africains, en fomentant des conflits inter ethniques et inter états et les africains naïfs que nous sommes, nous faisons la démonstration de nos gros bras, fidèles aux chers maîtres pour nous maintenir au pouvoir. Nous devrions nous honnir à raisonner ainsi et dire l’exportation des esclaves fut l’œuvre de nos ancêtres. Nous n’avons pas le moindre droit de cracher sur leur mémoire. Nous ne mesurons pas les souffrances physiques et des âmes qu’ils avaient endurées. Demandez aux relégués kimbanguistes de 1921 dans le Haut Congo et a Archambault Tchad, ils vous diront quelles étaient leurs souffrances. Encore que la leur fut une déportation interne, imaginez ceux qui bravaient les eaux salées et froides des étendus des océans. Non, on se moquera pas longtemps des mémoires de braves ancêtres.

  16. Marcus dit :

    Vous faites erreur monsieur, l’Eglise romaine n’a jamais utilisé la malédiction de Sham, et a sans discontinuité condamné la pratique de l’esclavage… La malédiction de Sham a par contre été souvent utilisé par les exégètes musulmans, et, comme elle est de source biblique, elle a été surtout utilisée dans les milieux protestants. Pour la même raison, nombre de membres de la communauté juive ont été particulièrement impliqués dans l’émergence de la traite négrière, notamment pour la culture de la canne à sucre.

  17. MFUMUA NLAZA NE KONGO dit :

    Mr Marcus, certainement vous devez être prêtre ou croyant fervent catholique. C’est votre droit. Mais il y a le lourd passé que l’Eglise n’effacera guère. Car les victimes africaines, leurs âmes hanteront à jamais les officiels. Elle a été complice des crimes les plus odieux contre l’humanité africaine. Toutes les coalisions occidentales qui ont fait des africains des néants rendront compte un jour.

  18. Pierre dit :

    vous vous exprimez plutôt bien en français.
    mais vous semblez nier que 1-l’esclavage africain existait bien avant l’arrivée des blancs… 2-ceux qui ont le plus esclavagisé les africains sont 1) les africains eux-mêmes et 2) les arabo-musulmans…
    3-vous évacuez un peu vite que ce sont les noirs eux-mêmes qui étaient ravis d’échanger leurs esclaves contre de la pacotille et des armes à feu européennes… qu’il arrivait que de grands chefs esclavagistes africains finissent eux-mêmes par être capturés et vendus comme esclaves…
    4-nombreux sont les africains d’aujourd’hui à rêver d’être un descendant d’esclave en amérique ou en europe !

    ne diabolisez donc pas les blancs ou les européens.
    votre discours semble tout droit orienté pour quémander quelques sousous d’aujourd’hui (et rien de plus) ! c’est pas zoli zoli. la cupidiité qui mène ainsi certains africains d’aujourd’hui est la même qui a mené les africains d’hier à vendre les leurs comme esclaves.

  19. asta dit :

    Pierre,
    Merci eh oui on fait ce que l’on peut pour nous exprimer en français d’habitude on grogne et on se tape sur la poitrine. On sent un certain plaisir dans votre commentaire. Maudit-français toujours la langue fourchue
    Il y a eu des mauvais africains. Est ce une raison pour vous faire une confiance aveugle vous blanchir ( vous aimez ça non..) ? Les Allemands ne voulaient qu’occuper la France et établir un minimum de soumission. Il a été démontré que comme dans certaines régions en Afrique, comme souvent dans les pays occupés des personnes bien placées, des Français ont fait du zèle poussant l’horreur à livrer leurs semblables au travail forcé à l’extermination bébés compris. En Europe centrale pendant la traite, les familles engendraient des enfants en particulier des filles (dont les arabes raffolaient) dans le but exclusif de les vendre. En Afrique et en Arabie est esclave celui qui travaille, l’homme libre ne travaille pas. L’Arabe n’aime pas travailler. L’esclave en Afrique est plus souvent un ouvrier un domestique une épouse qui est au service et sous la protection d’un plus fort. Il fait partie de la famille et profite de la solidarité familial. Une personne isolé ou pauvre préfère se donner elle-même par instinct de survie comme la femme dans un contrat de mariage par ex. Le mot esclave, les occidentaux se gardent bien de l’utiliser car ils tiennent à leur image de marque et sont plus politiquement correct. Mais quand on lit Germinal les Misérables Oliver Twist quand on voit les enfants bagnards les gamines enceintes la féodalité le servage aboli en Russie au début du XXe le sort de Irlandais des Québécois entre autre on a aucune raison de vous envier. Pour en revenir à l’Afrique la question qui est importante est certes les gens s’entretuent se trahissent partout mais là avec le différentiel de couleur pose question sur l’éveil le manque de réflexion de certains hommes africains et sur leur cupidité et lâcheté aussi. Comment livrer une personne à la peau noir à un blanc sans que cela éveille quelque chose surtout des femmes des enfants. Imaginez un blanc livrer un blanc même son pire ennemie à des personnes noirs de façon répétitive sur 400 ans sans sentir le danger de la conséquence de ces actes sur son image son autorité sa sécurité et SA NATION?! Et aujourd’hui ça continue : les chefs d Etat africains qui tètent au mamelle blanche en faisant semblant de travailler pour leur peuple alors qu’ils les livrent ( immigration tourisme sexuel métissage pauvreté …) ? les hommes noirs qui en général ne sont jamais plus impliqués que quand il faut travailler pour les autres, toujours prêt à défendre la femme blanche ou la Palestine… Il y a un sérieux problème mentale en plus de la bêtise de la lâcheté…à cause de ces idioties à répétition de la passivité du manque de loyauté et de fierté on a perdu notre continent. Tout le monde fait semblant de nous mépriser mais viennent puiser piller nos terres protégées par personnes

  20. Anonyme dit :

    un peuple qui ne connaît son histoir est un peuple perdu

Laisser un commentaire