La Françafrique enfin en déclin ! Par Sébastien Périmony

bollore-lance-un-chantier-de-chemin-de-fer-a-1-milliard-en-afrique-de-louest-webLe sous-développement chronique de l’Afrique et les guerres de l’OTAN se retournent contre nous, engendrant un monde de terres brûlées et de réfugiés économiques ou politiques. Ce modèle qui s’essouffle est le même que celui de la Françafrique. Il doit, au plus vite, laisser place à une politique d’entente et de coopération. 

 I) La Françafrique enfin en déclin !

« En 2008, Des entreprises chinoises approchent Africarail et les Etats (…). Trois grands groupes chinois proposent un deal « minerais contre infrastructure ». (…) La China State Construction and Engineering, puis Sinohydro et enfin China Tiesiju Civil Engineering Group, multiplient les missives et les propositions de financement à travers le fonds de développement Chine-Afrique ou China Eximbank, la banque d’import-export de l’Etat chinois. Cette fois, Africarail alerte l’Elysée. Mamadou Tandja [président de la République du Niger, NDLA] sera renversé par un coup d’Etat et le rêve chinois d’emprise sur le rail (…) balayé. (…) Leur objectif était clair, à mon sens : mettre la main sur Areva. Soudainement la France sest réveillée », commente Michel Rocard.

L’Elysée alerté, un président renversé ! Mais en quelle année sommes-nous ? 2010 !

C’est ce qui apparaît dans la tribune « Ligne Cotonou-Abidjan : Vincent Bolloré est en train d’essayer de nous voler », parue sur le site du Monde, le 3 septembre 2015. Elle répond à l’article publié sur ce même site quelques jours auparavant sous le titre «  Bolloré lance un chantier de chemin de fer à 1 milliard en Afrique de lOuest. »

Après le coup d’Etat médiatique réalisé en France par la prise de pouvoir et le remaniement complet de Canal+ et iTélé, c’est bel et bien encore notre patron breton Vincent Bolloré qui est pris la main dans le sac. Mais qu’est-ce qui pousse donc M. Rocard à se mettre en colère publiquement contre la politique de Bolloré en Afrique ?

Genèse d’Africarail :

Tout commence avec la proposition, dans les années 1990, d’un projet de développement pour l’Afrique : Africarail (voir carte). Ancien projet colonial du début du XXe siècle (!), ressorti des cartons par un ingénieur ferroviaire, Michel Bosio, ce projet devait, dans sa première phase, réaliser les liaisons entre Parakou (Bénin), Niamey (Niger) et Kaya (Burkina Faso), sur une distance de 1300 km. Le but était de désenclaver les pays de l’intérieur sahélien (Burkina Faso, Niger) et les régions limitrophes (sud-est du Mali et nord-ouest du Nigéria), pour former une zone économique couvrant plus de 55 millions d’habitants. Ce désenclavement devait permettre d’exploiter les ressources agricoles et minières de l’intérieur, développer l’industrie et les échanges commerciaux et assurer – enfin ! – une desserte ferroviaire entre les ports de Lomé et Cotonou, par les Africains et pour les Africains. Une structure fut donc créée, dont Michel Rocard est le président d’honneur.

A l’époque, l’ancien Premier ministre socialiste voulait promouvoir une autre idée des relations entre la France et l’Afrique via le développement mutuel : « Cette idée est pour moi la clé absolue de la restructuration de ces Etats [situés] à près de 1000 km des côtes et l’enjeu est énorme, quasi civilisationnel. »

Quand tout déraille :

Pourtant, à l’exception de Solidarité et Progrès qui l’inclut dans son « plan Marshall pour l’Afrique » dans les années 1990 (1), ce projet retourne dans les cartons… jusqu’à ce jour de 2008 où la Chine l’exhume. Entre-temps, c’est la logique du FMI et les plans d’ajustements structurels des années 1990 qui auront stoppé net la dynamique. La ligne Ouagadougou-Abidjan est privatisée (au plus grand bonheur de Vincent Bolloré qui l’exploitera dès 1994 ! La ligne Cotonou-Parakou, jusque-là utilisée pour le transport de personnes et de marchandises, subit le même sort. Depuis, plus de passagers, un train partant avec quelques marchandises tous les dix jours environ et des déraillements constants !

Même logique pour le projet Bénirail version Bolloré, qui concerne la nouvelle ligne Niger-Bénin et la rénovation de la ligne Cotonou-Parakou. En l’absence d’investisseurs étrangers, comme le précise l’article du Monde, « l’actionnariat se maintiendra à hauteur de (…) 20 % pour les Etats [et] 80 % pour le groupe Bolloré ».

Aujourd’hui, seule la liaison Niamey-Gaya semble terminée (du moins pour ce qui concerne l’installation des rails), mais il reste encore à réhabiliter la ligne Cotonou-Parakou (438 km). Et comme l’a déclaré un des superviseurs du projet : « On n’en est pas au point un train pourra y rouler à 80 km/h !  » La ligne entre Ouagadougou et Abidjan, qui est la dernière ligne de chemin de fer fonctionnelle en Afrique de l’Ouest, relie les deux capitales en deux jours et deux nuits, à la vitesse moyenne de… 36 km/h !

Rassurons-nous : le groupe Bolloré vient d’investir 400 millions d’euros pour rénover la ligne et le matériel roulant, afin de doubler la vitesse du train…

C’est peut-être aussi cela qui met Michel Rocard en colère : non pas que la Chine tente de développer des partenariats stratégiques avec les pays d’Afrique, mais que la politique française d’hier et d’aujourd’hui ne soit pas capable d’offrir à ces Etats une autre perspective que celle de se tourner vers l’Asie pour se développer dignement

Philanthropie ?

Comme le souligne également Mr Rocard dans sa tribune, ce qui intéresse surtout M. Bolloré, ce sont les matières premières : selon les critères économiques actuels, elles seules sont capables de « rentabiliser le projet ». Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) explique qu’il existe un « gisement de 1215 milliards de tonnes de fer d’une teneur de 44,9 %. Soit près de la moitié de la plus grande réserve de fer non exploitée au monde, au sudest de la Guinée » Et où se trouve cette mine ? Non loin de Gaya, terminus de la ligne déjà créée !

Selon une publication de l’Institut français pour les relations internationales (IFRI), le Burkina Faso est le « quatrième producteur dor du continent, le pays dispose en outre dun potentiel gisement de manganèse de niveau mondial ainsi que de ressources en nickel, phosphate, fer, graphite, plomb, pyrite et antimoine. »

On parle même d’« explosion des creuseurs », ces nouveaux chercheurs d’or qui, au Burkina Faso, pourraient être près d’un million, dont peut-être 500 000 enfants (selon l’Unicef).

Dans un document interne sur sa stratégie au Burkina en 2015, le groupe Bolloré prévoit de « maintenir et développer le leadership dans le secteur des mines, dont sept principales mines dor ». Et de préciser : « On nattend pas que des mines existent pour faire un chemin de fer, on construit un chemin de fer en prévoyant que la ligne va permettre à des projets miniers de se développer. »

Déjà le président du Bénin, Boni Yayi, et le président du Niger, Mahamadou Issoufou, marchent main dans la main avec Vincent Bolloré, coupant des rubans d’inauguration çà et là sur le trajet Cotonou-Niamey, afin de faire patienter leurs populations, parmi les plus pauvres du monde…

Soyons clairs : ce projet de grande boucle, tel qu’il est conçu aujourd’hui, n’est pas un projet de développement. Il reste un projet privé réalisé par un groupe privé à des fins de profits purement financiers. Il ne s’agit pas de désenclaver la région par la construction d’un chemin de fer à grande vitesse pour transporter en masse voyageurs et marchandises. Il ne s’agit pas d’un partenariat gagnant-gagnant comme le proposait la Chine dans le cadre de ses accords « minerais contre infrastructures », tel qu’elle l’exerce déjà avec d’autres Etats africains – là où la pression des anciens colons se fait moins forte. C’est une énième tentative de maintenir à flot la géopolitique postcoloniale de la France, qui, comme nous pouvons le constater amèrement depuis plus de trente ans, n’a fait que plonger notre pays dans plus de récession. Le manque de vision d’avenir pour l’Afrique et pour nous-mêmes est accablant.

La France en serait-elle réduite à maintenir ses quelques potentats locaux pour continuer à avoir des ressources pas cher, pendant qu’elle tente de gagner quelques sous en vendant des armes à l’Arabie saoudite ?

Nous ne pouvons nous y résigner… La Chine, elle, construit en Afrique de l’Est un chemin de fer reliant la capitale kenyane Nairobi à la ville portuaire de Mombasa (sud du pays), pour 5,2 milliards de dollars. Le projet, qui devrait être achevé en 2017, réduira le trajet de 12h à 4h. C’est le plus grand projet d’infrastructure du Kenya, financé par un prêt accordé au gouvernement par l’Export-Import Bank of China. La moitié de ce prêt, dont la durée de remboursement s’étalera sur quinze ans, sera accordé au gouvernement aux conditions du marché et sera remboursé grâce aux recettes générés par l’exploitation publique du chemin de fer.

Il est donc temps de mettre fin au mythe de la « mission civilisatrice » de la France. Comme le soulignait en 1979 le grand économiste camerounais, Joseph Tchundjang Pouemi, « la France est (…) le seul pays au monde à avoir réussi l’extraordinaire exploit de faire circuler sa monnaie, et rien que sa monnaie, dans des pays politiquement libres ». Avec l’émergence des BRICS, le projet de la Nouvelle route de la soie terrestre, maritime et spatiale, le soulèvement des peuples qui aspirent aujourd’hui à leur propre développement, les temps de la Françafrique sont révolus, Monsieur Bolloré ! Mais de nouvelles opportunités s’ouvrent à nous, pour peu qu’on décide de s’extirper de nos vieilles habitudes…

II ) Voir l’Afrique avec les yeux du futur

L’Afrique n’a pas besoin de trains qui rouleraient à 40, 50 ou même 80 km/h, comme ceux que propose Vincent Bolloré. Elle a besoin de vrais trains à grande vitesse, pour le transport des personnes et des marchandises. Et, n’en déplaise à M. Jean-Louis Borloo (qui vient de réaliser que l’Afrique a besoin d’électricité, dont on a découvert les bienfaits… il y a plus de deux cents ans !), elle n’a pas plus besoin d’éolien, de solaire ou de géothermie pour allumer quelques ampoules dans les chaumières. Non, il lui faut des centrales nucléaires, comme chez nous, pour développer une véritable économie de production !

M. Borloo parcourt actuellement l’Afrique en jet privé, clamant aux chefs d’Etats qui veulent bien l’écouter que 200 milliards d’euros (1) sont nécessaires pour électrifier leur continent.

Reste à déterminer ce qui attire le plus ces dirigeants : ces 200 milliards ou une réelle volonté de développer leur économie ? Reste également à déterminer les raisons de ce regain d’intérêt de la France pour l’Afrique, de Messieurs Bolloré et Borloo… et si ce sera « durable » ! Car pendant que le premier fait rouler ses petits trains et que le second promeut ses petits panneaux photovoltaïques, ce sont de vrais trains à grande vitesse et des centrales nucléaires qui se préparent à sortir du sol africain…

Au risque de choquer certains de nos lecteurs, en faisant un calcul purement linéaire, ce n’est pas 100 ni 500, mais 1000 centrales nucléaires qu’il faudrait construire rapidement en Afrique pour répondre aux besoins réels des populations.

Le calcul est simple : alors que la France, pour une population de 66 millions d’habitants, produit 63 gigawatts d’électricité d’origine nucléaire au moyen de 58 réacteurs, l’Afrique, elle, compte déjà 1,1 milliard d’habitants et en aura probablement 2 milliards d’ici à 50 ans – si le monde ne plonge pas dans la folie d’une énième guerre mondiale. Si un projet de chemin de fer à grande vitesse est en cours au Kenya (voir article ci-contre), c’est un autre espoir qui nous vient de ce pays. Ainsi se tenait récemment la semaine de contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire du Kenya. Voici ce que déclarait Joseph Njoroge, le secrétaire kenyan à l’énergie et au pétrole : « Pas de marche arrière sur cette route vers la croissance économique et la prospérité. L’électricité d’origine nucléaire fait partie du processus qui nous y amènera ! »

Le passage en revue de l’AIEA, demandé par ses pays membres et mené par une équipe de onze experts nucléaires, permettra d’évaluer les préparatifs du Kenya pour sa première centrale. C’est un soutien important pour ces nations africaines, qui ont l’intention de construire une capacité nucléaire à partir de zéro. Le Kenya a déjà envoyé des étudiants en Corée du Sud et aux États-Unis pour préparer son avenir nucléaire. Il anticipe de pouvoir rendre opérationnelle sa première centrale nucléaire en 2023. L’équipe d’examen présentera son rapport d’évaluation en novembre. La représentante de l’AIEA, Anne Starz, a déclaré que l’agence fournirait une assistance technique et faciliterait la coopération bilatérale entre les pays africains. L’AIEA a d’ailleurs toujours encouragé les pays africains à travailler ensemble, à partager leurs ressources techniques et humaines. Ses données montrent qu’environ 620 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’ont pas accès à l’électricité. L‘Afrique du Sud, qui possède la seule centrale nucléaire opérationnelle sur le continent, a un rôle particulier à jouer. A noter que cette année, le Nigeria et le Maroc sont également prévus pour le passage en revue de leur statut nucléaire par l’AIEA.

Par ailleurs, l’Égypte et la Russie ont signé un protocole d’accord pour construire un réacteur nucléaire de 1000 MW avec la technologie russe, pour la production d’électricité en Egypte. Cet accord a été conclu entre le président russe Vladimir Poutine et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi en août 2015 à Moscou, lors de la troisième visite officielle du président égyptien en Russie. Cette dernière intervient dans le cadre d’efforts visant à renforcer les relations bilatérales, qui prévoient notamment une zone de libre-échange entre les deux pays et une augmentation des exportations céréalières russes vers l ‘Egypte (40 % de la demande égyptienne a été couverte l’année dernière grâce à ce programme).

Enfin cerise sur la gâteau, l’Afrique du Sud a relancé son projet de construire de six à neuf centrales nucléaires d’ici à 2030. Même si rien n’est encore signé officiellement, ce serait également la technologie russe qui serait privilégiée, car l’Afrique du Sud veut de l’énergie rapidement. Sans oublier le potentiel hydroélectrique de l’Afrique : 300 GW, dont seulement 5 % sont aujourd’hui utilisés. Ces pays, auxquels nous pourrions également ajouter l’Éthiopie, ont déjà un pied dans le futur.

La Françafrique a donc un train et un panneau solaire de retard ! Mais il n’est pas trop tard pour mettre fin à cette géopolitique et créer des associations d’Etats-nations, à l’image de ce qu’ont fait les BRICS et avec eux, pour lancer enfin le plan Marshall que l’Afrique attend. Rappelons ces mots de Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France en Chine, au sujet de la Nouvelle route la soie : « Il sagit dune politique stratégique avec une vision de lavenir, alors que les Français ne se rendent pas pleinement compte de son importance et des opportunités quelle peut apporter. Dune grande flexibilité, cette théorie sapplique à différents partenaires géopolitiques. Je pense que la France doit comprendre cette vision, sadapter et en saisir les opportunités. »

Un ami nous disait que pour beaucoup d’Européens, et même d’Africains, l’histoire de l’Afrique, c’est la traite des Noirs, les génocides, le colonialisme et la Françafrique… Mais n’est-ce pas justement cela qui a mis fin à l’histoire de l’Afrique ? A méditer, pour tous ceux qui croient encore que « l’homme africain n’est pas assez rentré dans l’Histoire »…

(1) 200 milliards plus qu’hypothétiques, au regard des 100 milliards promis mais pas encore trouvés, dans le cadre de la soi-disant lutte contre le changement climatique.

Par Sébastien Périmony  ( pour le journal Nouvelle Solidarité auquel vous devriez vous abonner ! )

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12 réponses à La Françafrique enfin en déclin ! Par Sébastien Périmony

  1. Une analyse pertinente sur la position que doivent adopter les pays africains, en général et d’Afrique centrale, en particulier, pour leur développement économique, quant au partenariat d’une part avec la Chine et d’autre part avec l’occident, notamment avec la France.

    Il apparaît clairement que le vrai partenariat gagnant-gagnant est celui qu’offre la Chine, ce qu’ont bien compris la plupart des pays d’Afrique de l’Est qui en profitent. Cependant, la France notamment, continue de perpétrer les affres de la Françafrique, pour exploiter le continent africain, grâce aux dirigeants, généralement des dictateurs, qu’elle soutient.

    Malheureusement pour la France, la révolte du peuple africain risque d’être virulente, au point que cette dernière pourrait perdre énormément de contrat au profit d’autres puissance, notamment la Chine. Il est donc temps que la France révise sa stratégie économique en Afrique.

  2. Anonyme dit :

    Ce que je viens de lire me donne de hair encore plus la France et de dire par rapport a l’actualite sur les morts de ces derniers temps, je suis Brazzaville, je ne suis pas Paris; a chacun ses problemes. Moi je ne combats pas l’Islam et les musulmans ne combattent pas ma Chretienete a Brazzaville. C’est Mr. SASSOU ami intime de Mr. Hollande qui est alle voir les Kataris pour leur demander d’implanter la plus grande mosque Africaine a l’immeuble UAPT.
    C’est quand meme curieux! comment Mr. Hollande peut combattre l’islamisme et tolerer que son ami intime abrite la plus grande mosque dans sa capitale.

  3. Noel dit :

    Article très instructif.

    Mes félicitations !

  4. val de nantes vous réveille dit :

    CHERS COMPATRIOTES Vous êtes preuve de promptitude à l’exercice ,de réponse à ces
    En parcourant , cet article , je me suis vu insulter , tant cette réalité est encastrée dans notre imaginaire .
    Nous avons beau avoir des diplômes , nous autres africains ;mais nous sommes incapables de transformer l’essai , au point qu’un certain jury ; après la soutenance de votre mémoire de grade d’ingénieur , vous pose la question humiliante . Monsieur vous voilà avec le grade d’ingénieur
    Qu’allez vous en faire ?
    Drôle de question ,eh oui , car selon ce jury ,l’Afrique est restée importatrice de la matière grise venue d’ailleurs .
    Avons nous la capacité intellectuelle de remplacer des sociétés comme APAVE , VERITAS ,ces sociétés ou bureau d’ingénierie qui vendent des prestations techniques et technologiques à notre pays , et cela , depuis des années ,?
    L’objectif était de prendre la place de ces multinationales impérialistes , qui surfacturent leurs prestations sur un marché monopolistique .
    ANTOINE GLOSER le patron de la lettre du continent ,rapporte une réalité selon laquelle l’Afrique
    forme plus des juristes qu’elle n’en a besoin .
    Je souscris à cette analyse , au regard , de la situation politique de notre pays .L’avenir de l’Afrique
    plus particulièrement de notre pays , passe par l’utilisation à bon escient de nos compatriotes ingénieurs .C’est devenu , une arlésienne .
    Parmi les chinois , dont le Congo notre pays , fait la demande ,il n’ y a que des ingénieurs et techniciens , pourquoi cette catégorie socio professionnelle ?
    Celui, qui a répondu à cette question à compris le mal africain , auquel il faut ajouter l’incurie de nos politiciens .
    HENRI GUAINO LE GAULLISTE A DIT AUX AMERICAINS nous pouvons vous vendre ALSTOM
    MAIS PAS SES ingénieurs français .
    CHERS COMPATRIOTES , il n’y a de richesses que d’hommes à méditer , bonne soirée

  5. MONED dit :

    bien dit ,VAL DE NANTES c’est du solide.

  6. val de nantes corrige son billet dit :

    LIRE ,VOUS FAITES PREUVE , ET , lire à ces articles merci la fatigue

  7. Ubuntu dit :

    Pour ma part, j’éviterai les énergies fossiles, du type nucléaire. Nous avons réseau hydraulique très riche, le soleil de manière abondante. Nous devons nous poser la question de savoir quel type de développement, nous voulons pour l’Afrique. Est ce que modèle de développement à l’occidental, est le meilleur pour nous. Les Chinois qui ont opter pour cette solution, sont en train d’essayer de rectifier le tir. À méditer.

  8. MOUNK dit :

    BOORLO n’a-t-il pas pris sa retraite politique en France? Il a été incapable de diriger son parti, voilà qu’aujourd’hui il resurgit en leader d’électricité du continent africain! Lui et bien d’autres en l’occurrence BOLORE soutiennent la dictature en Afrique pour continuer de manipuler les africains, en bon d’honneur de leçons.

  9. Ubuntu dit :

    On a pas besoin de Borloo pour électrifier l’Afrique. Que peut croire une seconde, que Borloo et son équipe va électrifier un continent de 54 pays. L’Afrique du sud à t-elle besoin de Borloo?. Le Maghreb, l’Afrique, de l’est,…toutes ces régions ont-elles besoin de Borloo? Encore une vision néocoloniale que seul les politiques français sont encore capables de diffuser. Dans le rapport Vedrine, il est dit que l’avenir de l’ex colonisateur est en Afrique. Depuis, près de 50 ans qu’elle pille l’Afrique, l’ex colonisateur n’a pas réussi à trouver d’autres relais de croissance, en dehors du pillage des ressources minières et fossiles africaines. La seule perspective d’avenir qu’elle offre aux africains, surtout francophones, c’est la servitude. Être disposé à ne servir que les intérêts français au détriment de ceux des africains. Après être arrivée en Afrique sans invitation, ce pays continue à nous imposer la servitude comme projet de coopération. Leur logiciel n’est plus à jour, mais ils persistent à s’en servir jusqu’au bout, tant qu’ils le peuvent.

  10. Roland OBAMBI dit :

    Vous comprenez ainsi mes compatriote, tant qu’on va pas stopper la folie de grandeur des sassous et les siens, le congo notre chers beau pays sera reduit a la pire servitude dont les rois seront le dictateurs et sa grande famille, et les collaborateurs seront ces pauvre voyous des francais. Activons le sabotage des interets francais et Italiens:
    Pour votre gouverne, Bollore, actionnaire majoritaire dans les activites de ces entreprises suivantes: CFCO (le train GAZELLE et le nouveau propriete privee) SNE avec BOUYGUES, achats des vehicules officiels et Port de PNR par congo-Terminal jusqu’en 2027, le prolongement de ce port domaine prive.
    Alors devrions-nous supporter cela et sans rien faire? la question est posee
    Les arabes nous apprends a combattre pour notre pays. on peut trompe le peuple pour un temps mais on ne peut pas tromper tout le temps

  11. Kimpéné Ya CONGO dit :

    Pauvre AFRIQUE, Qui va leur Expliquer que le Nucléaire ne Peut pas une Bonne Voie afin d’avoir une Liberté, ni l’électricité à bon escient mais plutôt la Bombe Nucléaire que personne ne pourra gérer. Que Diable les Africains ne savent prendre les Choses du Bon Côté, les Voilà entrain de Tout Vendre à une seule personne qui va s’approprier Toute l’AFRIQUE NOIRE ????
    Mr Bolloré a déjà reçu un grand Cadeau au Congo-Brazzaville tous les Ports maritimes de la côtes Africaines, au Congo- Brazzaville pour 27 Ans d’exploitation et Quand est-ce les Congolais feront le Point du Rapport de Rentabilité pendant cette longue période, Combien le Congo aura comptabilisé pendant 27 ans ??? C’est une grosse Arnaque et celle-ci encouragée par le Fossoyeur Denis Sassou N’guesso qui ne cesse de nous dévoyer toute l’économie et tous nos Biens par sa Politique Égoïste et Familiale.
    Nous allons voir l’AFRIQUE malmenée par une personne qui contrôle toutes les Ressources de la Colonie ( l’AFRIQUE NOIRE ) et il est encore Temps que Nous Crions tous Si Haut notre Indignation de cette Nouvelle Forme de Recolonisation de ce Beau et Riche Continent, même si Nous Sommes NOIRS et Bêtes. MERDE , MERDE et MERDE !!! Jusqu’à quand Allons-Nous nous Laisser Piller, Tromper et autres à cause de cette Politique Française dans Notre Continent.
    Réveillons-Nous et Transmettons à Tous que l’Afrique Noire ne pourra pas gérer l’énergie Nucléaire, c’est la Catastrophe car le nucléaire c’est Hiroshima et Nagasaki, c’est Trop Dangereux alors qu’il y a l’éolien, le Solaire, l’hydraulique et autre,… mais pas le Nucléaire de Mr Borlo.
    ViVe l’AFRIQUE NOIRE debout et INTELLIGENTE pour l’AVENIR de cette Jeunesse NOIRE qui n’aura pas de TUTEUR à qui se Tourner pour Poser des Bonnes QUESTIONS et à QUI ???

  12. Ubuntu dit :

    A l’adresse des afro-français. Militer pour que la politique étrangère de la France soit soumis au vote du parlement.

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