DECLARATION
Chers compatriotes!
Démocrates du monde entier !
Réunie, le 17 Juin 2016 en séance extraordinaire, la Convention de la Diaspora des Congolais du Canada constate que :
Pendant que le Congo-Brazzaville vit une crise politico-économique sévère, les gangsters de la république (sous ordre de l’ancien président Sassou Nguesso Denis) ont, une fois de plus, fait recours à leurs méthodes favorites : usage de la force, de la violence symbolique et de la répression comme moyens de solution ;
Pendant que le peuple congolais, dans sa grande majorité, a les yeux rivés vers la perspective d’un nécessaire Dialogue Politique Inclusif, pouvant prendre la forme d’une table ronde autour de laquelle la reconnaissance de son vote par le recomptage des voix pourrait être accepté par tous comme un véritable moyen pacifique de sortir le pays de l’impasse engendré par cette crise ;
L’ancien président Sassou Nguesso Denis et sa gang de barbares ont choisi la provocation en interpellant et déferrant à la maison d’arrêt le Général Jean Marie Michel Mokoko qui est en réalité l’un des deux candidats gagnants du premier tour de l’élection présidentielle du 20 Mars 2016 avec Parfait Kolélas.
Chers compatriotes.
La Cour constitutionnelle – la plus haute juridiction de l’état –, bien qu’étant à la solde du régime dictatorial de Sassou Nguesso Denis, n’avait trouvé aucun motif ni faute grave commis par le Candidat Jean Marie Michel Mokoko. Sur la base de l’instruction conduite par le soi-disant procureur de la république André Oko Ngakala, les accusions d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état, et détention illégale d’armes et munitions guerre restent sans fondement aucun.
De ce qui précède, l’arrestation du Général Jean Marie Michel Mokoko ce 16 juin 2016 n’est que l’expression :
- D’une ingérence du pouvoir exécutif sur l’autorité judicaire qui devrait être totalement indépendante au vu du principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs (Article 137/Constitution du 20 Jan. 2002) ;
- D’une autre technique que Sassou Nguesso utilise afin de ne pas souscrire aux six conditions préalables à un éventuel Dialogue Politique Inclusif pour ne pas perdre le contrôle dans la suite des événements ;
- D’une malhonnête stratégie conduisant à diviser la vraie opposition représentant la majorité républicaine du peuple congolais. La mémoire collective retiendra que Sassou Nguesso a l’habitude des Monologues à l’instar du tout dernier tenu à Sibiti et à l’origine de la crise politique actuelle. Un monologue qui lui permettra de duper le peuple et se maintenir nécessairement au pouvoir par l’extrême tyrannie dont il a seul le monopole.
- D’une pratique d’élimination physique et morale qu’il a toujours utilisée afin d’écarter tous les résistants à son pouvoir dictatorial.
La Convention condamne donc avec véhémence cet acte supplémentaire de tyrannie de Sassou Nguesso Denis, qui a bel et bien obtenu que 8% des votes et donc éliminé dès le premier tour lors de l’élection présidentielle du 20 Mars 2016.
La Convention tient à rappeler que nul ne pourra arrêter la puissance du cyclone de l’alternance démocratique balaie l’arène politique du Congo-Brazzaville. Ni la répression militaire et policière du régime, ni ses complices intérieurs et extérieurs ne pourront faire reculer le peuple du Congo-Brazzaville dans sa quête de liberté.
La Convention réaffirme avec force l’attachement du peuple congolais aux valeurs démocratiques et au respect du droit desquels notre lutte prend toute son essence.
De ce fait, la mise sous résidence surveillée et sous écrou du Général Jean-Marie Michel Mokoko et tous les leaders politiques de l’opposition républicaine tels que Paulin Makaya, Modeste Boukadia, Andre Okombi Salissa, Anatole Limbongo, Claudine Munari, Charles Zacharie Bowao, etc. n’est, pour nous RESISTANTS, qu’une péripétie supplémentaire dans le combat que mène le peuple congolais souverain pour la démocratie.
La Convention demande à toutes les composantes intérieures et extérieures de la résistance et de la vraie opposition à la dictature infâme en fin de vie du dictateur Sassou Nguesso de se mobiliser davantage à la défense des droits légitimement acquis lors de la dernière consultation électorale.
La Convention tient à rappeler au régime sanguinaire de Brazzaville que la Diaspora Congolaise partout où elle est, demeurera en première ligne du combat de libération nationale. La Diaspora se battra jusqu’à l’épuisement de son énergie pour en terminer définitivement avec le système Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville.
Notre mobilisation passe par des préalables largement diffusés que nous reprenons ici :
- La libération immédiate, établie comme une condition sine qua non, du général Jean-Marie Michel Mokoko, Paulin Makaya, Modeste Boukadia, Jean Ngouabi, Anatole Limbongo Ngoka et tous les autres suppliciés de l’intolérance arbitrairement embastillés ;
- Le retrait de tout le matériel militaire des villes et des départements du pays. Le casernement des militaires actuellement en mission de répression dans tous les départements du pays ;
- La tenue obligatoire d’un dialogue politique inclusif sous l’égide de la communauté internationale incluant les USA, le Canada, l’UE, L’UA et l’ONU. La France fera partie de l’UE et les pays africains francophones feront partie de l’UA. La France et les pays africains francophones ne seront dépositaires d’aucun rôle prépondérant en termes de leadership dans cette communauté internationale ;
- La tenue de ce dialogue hors du Congo Brazzaville, qui pour le moment est considéré comme le camp retranché du dictateur tyrannique ;
- La fin de la guerre insensée et imposée par le tyran forcené dans le Pool comme autrefois en 1997 ;
- La création des couloirs humanitaires sous la direction de la Croix Rouge, assistés par les organismes des droits de l’homme tels qu’Amnesty International, Oxfam, etc.
La Convention réitère les observations suivantes :
*La dictature de l’ancien président Sassou Nguesso vit ses derniers jours. Les arrestations arbitraires, les assignations à résidence surveillée et les empêchements des réunions ou meetings des opposants actuellement en cours au Congo-Brazzaville sont des signes qui nous donnent raison et nous encouragent à l’assaut final.
*L’IDC et FROCAD devraient procéder au renforcement immédiat de la désobéissance civile généralisée pour une durée illimitée dans tous le pays, jusqu’à obtenir le départ sans condition de l’usurpateur-dictateur Sassou Nguesso Denis.
*Seul le rassemblement de toutes nos forces autour d’une morale collective est gage de victoire.
- Ce 17 juin 2016 au Canada
Signature :
Pour La Convention, Georges Goma-Gakissa, Porte-parole et en Charge des Communications.
SI NOUS RATONS DE FAIRE PARTIR SASSOU MAINTENANT SACHONS LE QUE LA FRANCE VAS RAMENER A L’ESCLAVAGISME, AVEC DES CHAINES AU COUP ( PAS D’ÉCOLE, PAS DES SOINS MÉDICAUX, L’ABROUTISSEMENT TOTAL, LA VIOLENCE A UN NIVEAU LE PLUS ÉLEVÉ, LA FAMINE, LE CHAUMAGE, LES VIOLES).
ALORS IDC-FROCARD A VOUS DE BIEN RÉFLÉCHIR, DIPLOMATIQUEMENT, LA France FERME TOUTE LES VOIES. AVANT L’ÉTOUFFEMENT TOTAL, IL EST TEMPS DE LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE.