Traître ou Digne fils de la Nation Congolaise ?
Le chef Kongo ou Kongo dia Moukouba était un chef remarquablement bien apprécié par l’administration française pendant la colonisation du Congo-Brazzaville. Il est défini par cette administration comme un homme :
« Intelligent, travailleur, règne sur quatre groupes : Bassoundi, Balari, Batéké, Minkengé. Il n’est pas de race pure. Il est issu de l’union d’un Balari avec une Bassoundi ».
Pour le colonisateur français, le Chef Kongo ou Kongo dia Moukouba jouit d’une compétence et d’une autorité incontestables malgré la diversité des races et les manœuvres sournoises de certains de ses Chefs de terre qui ont tout fait pour lui créer des difficultés, saper son prestige et le détacher de nous. Kongo est d’un secours précieux à l’administration par son autorité, son bon sens, sa connaissance du pays et sa constance à servir la cause française même au milieu des pires difficultés. Côme Kinata in « Les ethnochefferies dans le Bas-Congo français : collaboration et résistance 1896-1960 » L’Harmattan 2001 P.105 et s.
D’ailleurs, cette fidélité ou cette loyauté envers l’administration coloniale lui valut, hostilité et mépris de ses congénères, à l’instar du chef charismatique taata Mbiémo et l’un de ses frères Milongo réputé comme un nationaliste féroce auprès de l’administration coloniale française.
Le Chef M’biémo et son frère Milongo sont des nationalistes ou des indépendantistes déclarés, connus comme tels par l’administration coloniale française qui n’hésiteront guère à le faire savoir lors de leur procès tenu le 18 novembre 1940 devant le Tribunal du second degré du département du Pool sous la présidence de Monsieur Pierre De Buttafoco administrateur des colonies et chef du département du Pool.
A ce propos, Chef du village Tsinamana du canton Kongo, taata M’biémo exprimera auprès du juge De Buttafoco sa désapprobation envers le Chef Kongo et ses acolytes en disant très clairement :
« J’avoue que je n’approuve pas leur soumission (Kongo et Kata) à la taxe de la Société de prévoyance, pas plus que leur zèle pour ce qui me déplaît. »
Quant à son frère Milongo, le redoutable, il fera un descriptif du chef Kongo, en le présentant implicitement comme un véritable traître de la Cause Nationale Congolaise en déclarant devant le même tribunal très hostile aux indépendantistes que :
« Je ne partage pas leur politique d’obéissance aux directives du poste tant en ce qui concerne les cotisations de la Société de prévoyance qu’en ce qui concerne leur obstacle à notre Amicale. En réalité l’autorité du chef Kongo était largement battue en brèche depuis son opposition à l’Amicale. Il fut même molesté par ses administrés en 1936 pour avoir accepté les semences d’arachides distribuées par l’administration coloniale alors que les populations les avaient rejetées. Son prestige dut être à tout moment renforcé par ses maîtres. »
Par ailleurs, dans l’un de ses courriers de février 1946, le Chef Kongo ou Kongo dia Moukouba adressé au Chef de département du Pool, fait état d’une violation de son domicile suivie de violences physiques dont il avait été victime de la part de ses adversaires, les pro-nationalistes en écrivant :
« dans la nuit du 13 au 14 février 1946, j’ai été attaqué chez moi, assommé, puis pillé par une bande d’une trentaine de Balali, venus de la terre Goma-Tsé-Tsé. Après m’avoir jeté à terre et frappé à coups de poings et de bâtons, ils ont brisé la porte et les fenêtres de ma case et l’ont mise à sac. Ces indigènes ont agi de la sorte sous le prétexte que je m’étais séparé de l’Amicale et qu’aux dernières élections je n’avais pas voté pour André Matswa. C’est d’ailleurs pour les mêmes raisons qu’ils ont frappé et pillé les autres chefs du Département. Je n’ai pas pu me défendre, tous mes gens m’ayant abandonné. » Côme Kinata Op.cit. P.107.
Il est certainement incontestable que le Chef Kongo ait été un illustre personnage, fort intelligent, compétent dans la gestion des biens et des hommes, ayant le bon sens et la connaissance de son pays. Cependant, son ambiguïté relationnelle et fraternelle, le manque de solidarité notamment vis-à-vis de ses compatriotes congolais, sa loyauté ou sa fidélité constante voire indéfectible envers l’administration coloniale française ne l’ont guère aidé à agir avec discernement pour le bien et la force de sa Nation Congolaise.
TAATA NDUENGA
Diffusé le 02 juin 2019, par www.congo-liberty.org
Toutes mes félicitations, Taata Ndwenga, pour votre travail et vos efforts de recherches ! Infiniment merci !
En 1921, il regnait sur quel « Balari » alors que le balari n’existait pas encore? A Mpangala, il y a des tekes, des soundis et les pygmees, c’est tout. Les soundis, meme balafres pour certains a une certaine epoque, sont qualifies de kongo voir lari.
Alors Minkengue et kongo (autre que bassoundi) a Mpangala en 1921, c’est un pur mensonge de tata ndwenga comme d’habitude. En 1921 a Mpangala, il n’y avait que quelques soundis, generalement balafres, qui vivaient depuis quelques annees en cette terre teke de Mpangala. Ils se balafraient pour se faire acceptes par les tekes qui etaient les proprietaires de ces terres depuis des millenaires. Les soundis ont toujours, depuis leur arrivee, vecu en parfaite harmonie avec les tekes.
Kongo dia moukouba etait un agent de l’administration coloniale comme y en a eu tant d’autres avant et apres lui. Il n’y a rien de kongolite a nourrir la kongologie. Avant Kongo dia moukouba, il ya eu Ngadzaki, Miempika, tous, chefs successifs du canton de Mpangala.
C’est bien de se remémorer du passé mais l’urgence est de trouver des solutions pour protéger le Pool de la barbarie
Chers compatriotes, chez nous en Afrique, la vie politique de nos pays,, comme l’observait judicieusement le philosophe camerounais Fabien Ebousssi Boulaga, est prioritairement, sinon exclusivement et rien ne saurait l’occulter, la cause fondamental de la crise africaine.( F. Eboussi Boulaga, « Les Conférences nationales en Afrique. Une affaire à suivre.. ».Ed. Kathala ( Paris, 1993), p. 92. Cette assertion est sans doute vraie car les guerres présentes dans le continent, notamment dans les pays francophones d’Afrique noire naissent du domaine politique.Mais en écrivant ces lignes, je voudrais rendre hommage à Aimé Cesaire Miakassissa, Pascal Malanda et surtout Calixte Baniafouna. En effet Quand Roger Yenga a publié dans la foulée de la proclamation de Félix Tschisékédi comme président de la RDC cet article, « Les pouvoirs constitutionnels du Président élu de la République Démocratique du Congo : Félix Tshisékédi dispose-t-il d’une marge de manœuvre pour appliquer son programme ? » montrant en filigramme l’imaturité des pays africains, nous étions nombreux non sans raison a appuyé ses idées et son raisonnement qui en réalité tiennent encore dans leur fond. A la discussion qu’en est suivie sur le site de Congo http://congo-liberty.com/?p=21269, on peut noter les réserves émises par Aimé Césaire Miakassisa et Pascal Malanda qui comprenant le point de vue de Yenga, ont voulu joué sur la réalité des faits et certainement sur le principe juridique: MIEUX VAUT UN MAUVAIS ACCORD QU’UN BON ACCORD PROBLEMATIQUE. Quelques mois, après on peut leur donner raison. Ils ont préféré joué sur la sagesse et les jours qui se sont écoulés ont montré que la RDCONGO n’est pas le Congo Brazzaville, incapable de résoudre les crises sans l’utilisation des armes. On peut penser que la situation qui prévalait en RDCONGO, si cela, cétait sur notre territoire, le criminel multirécediviste Sassou Nguesso allait bruler le pays comme il a fait aau lendemain de la CNS en armant la milice de Bernard Kolelas, ou en 1997, 1998, 2000, et 2016. Les Congolais d’en face nous montrent jusqu’ici que les armes ne sont parfois pas necessaires pour résoudre les crises. En cela grand chapeau à Aimé Cesaire Miakassissa et Pascal Malanda pour leur sagesse. En politique il faut parfois conjuguer tantôt le droit, tantòt la sagesse, tantôt les deux à la fois. Merci beaucoup Aimé Cesaire Miakassissa et Pascal Malanda, Sans désapprouver le point de vue développer par Roger Yenga qui en droit tient du bout en bout, ce que vous avez souligné dans l’article publié le 24 janvier 2019, tient tout de même et dans ce sens la RDC respire un peu de paix, même si on pourrait dire pour le moment. Par ailleurs, nous ne pourrons terminer ici sans rendre hommage à notre conciyoyen Calixte Baniafouna, qui dans le même contexte , comme bon chrétien sans aucun doute à publié un article dans Zenga Mambou, pour demander aux prélats de la RDC de ne pas suivre Yves Le Drian, l’unique homme politique qui s’était prononcé au nom de son pays, la France contre l’élection de Tscisekedi. Notre compatriote Baniafouna, aussi usant de la voix de la sagesse, a voulu signifier aux Evêques, de rester en marqge et maintenir leur neutralité pour ne pas mettre de l’huile au feu et ainsi, isoler Le Drian et son pays qui pensaient tenir appui sur le rapport de l’Eglise catholique pour sans doute creer la confusion dans le pays. Là aussi Nous disons un grand chapeau à Calixte Baniafouna pour s’être prononcé de la sorte et je crois que l’episcopat de la RD Congo l’avait aussi bien compris.Partant de la réalité, on comprend que certaines situations politiques peuvent être bien arrangées par les lois, donc le droit. Mais on doit aussi faire attention à l’éxperience et à la sagesse de chaque peuple. Effectivement la RDCongo n’est pas le Congo tenu par le criminel Sassou Nguesso et son clan.
L’antériorité intellectuelle de cette partie du Congo est le noeud gordien des frustrations séculaires des autres parties régionales.
L’attitude de Sassou á l’égard du pool en est la plus visible manifestation .
Le pool est victime de ce poids d’histoire héroïque dont beaucoup voudraient qu’ on en parlât point ,pour cause de jalousie épidermique .
Mais les faits historiques ne sont pas solubles dans l’oubli ,car ils sont d’essence tatillonne .
Sassou rêve d’inverser l’histoire du pays ,il s’y colle avec un nihilisme éhonté .
@ Val de Nantes.
Je valide !
Baillard
Pour la dernière fois Gabio, cesse de revendiquer une terre qui ne t’appartient pas. Tu es un immigré Bantou. Tes aïeux et tes racines sont au Nigeria. Le « Congo » n’est pas Canaan, la terre promise aux juifs. Fuyant famine, soif et guerres intestines, tes ancêtres bantou n’ont pas pénétré des territoires vierges de présence humaine OK ? Kinkala, loufoulakari, mpangala c’est comme si tu disais newyork, washington, dallas etc. Nous avons là des noms bien anglais donnés par des immigrés anglais et irlandais. Mais les terres sont pourtant indiennes OK ? ! Alors, tu vas prendre ton petit copain taata dwenga par la main, au passage tu n’oublies par l’autre mytho stupide samba dia moupata, et direction Nigeria. Là, tu files à Ifé, auprès des Yorubas, tes frères avec lesquels tu vas filer le parfait amour. C’est bien ce que confirme la grande intellectuelle penseure tékée Clarisse Akouala qui est ton égérie. (Cf. « Nos ancetres des grandes civilisations -ife bronze-la conscience historique » ) sur youtube
https://youtu.be/Lk8PfMYp6LU
A moins que tu ne préfères rejoindre la planète Sirius d’où les tékés sont descendus pour aller bâtir les pyramides égyptiennes puis les temples mayas avant de s’installer à Ifè (d’où ils ont été probablement chassés vu le comportement des bantous). Tu aurais même d’autres frères au burkina faso, les guruntsi (Cf. Clarisse Akouala lien ci dessous)
Regardez « les choses sont maintenant claires pour les congolais intelligents, » sur YouTube
https://youtu.be/7ebN8NBYjXs
La troisième option serait que tu rejoignes Bongoville dans le Haut Ogoué où ton très regretté Albert Bernard Bongo a mis en place une dynastie tékée après y avoir sévit pendant 42 ans. Et en ces temps de maladie du prince héritier Ali, Ernest Mpouho l’ancien ministre de la défense t’appelle à resserrer les rangs autour du prince et à chanter la gloire de son nouveau directeur de cabinet Laccruche, un aventurier blanc que Mborantsuo, Assélé, Idris Ngari et compagnie ont sorti de leur poche et qui briguerait la succession ( bon mais en tant que bongoiste tu dois savoir tout ça)
https://youtu.be/0PSqBhbs91Q
Le bilan des bantous depuis leur départ du Nigeria c’est : une source inépuisable de conflits, de dévastations, de morts sur tous les territoires où ils ont pris souche.
Bravo Gabio tu peux en être fier ! (Pas étonnant d’ailleurs, c’est dans l’ADN des bantous)