Kenya : la Cour suprême annule l’élection présidentielle

Saisie par l’opposition, la justice a invalidé la victoire d’Uhuru Kenyatta en raison d’« irrégularités » lors de l’élection du 8 août. Un nouveau scrutin doit avoir lieu dans les 60 jours.

Coup de tonnerre à Nairobi. La Cour suprême du Kenya a annoncé vendredi 1er septembre l’invalidation de la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta, réélu lors du scrutin du 8 août avec 54,27 % des voix contre son adversaire, l’opposant Raila Odinga, qui avait obtenu 44,74 % des suffrages. L’opposition a salué la « décision historique » de la Cour suprême.

Le président de la Cour suprême, David Maraga, a déclaré que les élections n’avaient « pas été conduites en accord avec la Constitution ». « A la question de savoir si les illégalités et irrégularités ont affecté l’intégrité de l’élection, la Cour est d’avis que c’est le cas », a-t-il ajouté. Par conséquent, il a déclaré les résultats « invalides et nuls ».

Le juge a soutenu que la Commission électorale (IEBC) a « échoué, négligé ou refusé » de conduire les élections en accord avec la Constitution, évoquant des irrégularités dans la transmission des résultats. Un nouveau scrutin doit donc être organisé sous soixante jours. La décision n’a pas été consensuelle : celle-ci a été prise à la majorité et deux des sept juges de la Cour suprême ont annoncé publiquement leur opposition au verdict. Le jugement complet et détaillé, pointant l’ensemble des irrégularités et désignant les éventuels responsables, doit être rendu sous vingt-et-un jours.

« Un jour historique »

« C’est un jour historique pour le peuple kényan et par extension pour les peuples du continent africain », a déclaré M. Odinga, précisant que l’invalidation d’une élection présidentielle par un tribunal était une première sur le continent. M. Odinga a ajouté qu’il n’avait « plus confiance » dans la Commission électorale actuelle. Le président de l’IEBC, Wafula Chebukati, a refusé de démissionner et a annoncé son intention « de procéder à des changements internes de personnel » et « d’enquêter et poursuivre » ceux qui auraient commis des fautes.

De leur côté, les avocats du président sortant ont qualifié cette annulation par la Cour suprême de décision « très politique », mais disent aussi qu’il « pourront vivre avec ses conséquences. » Pour un député du camp de Kenyatta, Ahmednasir Abdullahi, la Commission électorale n’a rien à se reprocher, ajoutant que la décision de la Cour suprême devait néanmoins être respectée.

Uhuru Kenyatta, lors d’une adresse en direct sur les chaînes de télévision, s’est dit « en désaccord » avec la décision de la Cour suprême, tout en affirmant la « respecter ». « Nous sommes prêts à retournerdevant le peuple, avec le même programme : l’unification de ce pays, la construction d’un parti politique national et le développement de la nation. […] Nous ne sommes pas en guerre […] votre voisin reste votre voisin », a-t-il déclaré, appelant tous les Kényans à se « serrer la main »…lire la suite

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28 réponses à Kenya : la Cour suprême annule l’élection présidentielle

  1. Alima connection dit :

    Bravo aux kenyans plus particulièrement à ces magistrats.

  2. Mascad dit :

    Cela ne sera jamais possible au Congo des brutes et des truands de Denis Sassou. Le président de la Cour Suprême du Congo, M. Placide LENGA, devrait aller prendre des cours de Droits constitutionnel auprès des Magistrats Kényans. De même que M. « En mon Parquet ». Lorsqu’un pays est dominé et dirigé par la barbarie et la crapulerie, ce qui se passe au Kenya est quasiment impossible au Congo. Cela n’est possible que dans les pays anglophones. Les brutes sont chez les francophones, en Afrique centrale en particuliers.

    Bravo aux et félicitations aux Magistrats kenyans, mais aussi au président Kenyatta qui a accepté les conclusions et le verdict de la Cour Suprême ! Voilà un véritable homme d’Etat !

  3. zaiko dit :

    Le président kenyan n’a pas su ngiriser cette cours suprem c’est tout.
    Je pense même que Obama est pour quelque dans cette afaire.

  4. Mascad dit :

    Le président Kenyatta n’est pas Denis Sassou qui appelle sa tribu à la guerre contre ses compatriotes… !

  5. Val de Nantes dit :

    Des vrais pays africains , nourris au lait démocratique .la leçon est magistrale à l’ensemble des nations arriérées que sont le Congo et les autres pays africains tarés à la malédiction politique .
    le Kenya, de par ce geste évolutionniste rentre par la grande porte , des nations civilisées .Et ,le CONGO prend une véritable déculottée politique.Fermer le banc .

  6. Asie Dominique de Marseille dit :

    En tout le Kanya est le premier pays francophone à se démarquer des vieux schemas mis sur pieds par le Général de Gaulle. Si tous les autres pays francophones africains pouvaient suivre cette exemple kenyan le continent sera définitivement libéré de la tyrannie et des dictatures. Et si le Congo avec une cours suprême comme celle du Kenya, je serai député à l’assemblée.

  7. Val de Nantes dit :

    Que le Kenya nous prête , sa cour constitutionnelle .les anglophones prennent le large en matière de l’appropriation des règles universelles fondées sur le respect de la volonté populaire .le Congo est à la rue .

  8. Val de Nantes dit :

    Asie , cher compatriote ,étonnant que vous crachiez dans l’assiette guessoinne , alors que toute votre vie a été dédiée à la glorification de Sassou quoi qu’il ait fait .
    Allez au Kenya , y apprendre la véritable démocratie.
    ALors que pensez vous de Ntumi? pauvre vouvouzela éconduit .

  9. congolais étranglé dit :

    Le propriétaire du parquet de Brazzaville peut encore faire école chez les kényans. Cher ILOKI nous vous prions très respectueusement de demander à ton homologue kényan de quelle école sort-il. Pourtant les kényans sont 5 fois plus nombreux que nous et plus divisés en communautés que nous mais les juges lisent le droit et non la propriété.Les kényans vont se moquer des congolais des deux Congo et des gabonais. Chez nous Brazza-Kin- Libreville on ne lit pas mais on regard la propriété, comme il était il reste même échoué il passe en classe supérieure./
    Quelle honte à la justice de ces pays sassou kabila, bongo

  10. Val de Nantes dit :

    Les juristes de pacotille congolais doivent raser les murs.Allez au kenya y étudier le droit .Quelle gifle mémorielle.J’en Frémis encore de stupéfaction .

  11. anonyme dit :

    PEUPLES AFRICAINS
    DEUX NOUVELLES ONT REDONNE DE L’ESPOIR CE 01/09/2017
    LA PREMIERE EST RELATIVE A LA DECISION DE LA COUR SUPREME DU KENYA QUI A INVALIDE LES RESULTATS DE LA PRESIDENTIELLE AU KENYA
    CE JOUR 01/09/2017 EST UN JOUR DE VICTOIRE POUR NOTRE MARCHE VERS UN MIEUX ETRE. LA DEMOCRATIE QUE VOUS AVEZ TANT DEMANDEE ET DONT LA JUSTICE EST L’UN DES PILIERS ESSENTIELS, VA PRENDRE CORPS.
    LES MAGISTRATS DE COMPROMISSION COMME CET ILOKI, CETTE MBOURANTSOUO,.CE JUGE INSTRUMENTALISE DU KASAI …VONT DESORMAIS RASER LES MURS. ILS ONT RATE L’OCCASION DE RENTRER DANS L’HISTOIRE. QUELLE HONTE.
    .
    LE.DEUXIEME PROBLEME CONCERNE CETTE SORTIE DU PRESIDENT IVOIRIEN ALASSANE OUATTARA ET CONCERNANT LA MONNAIE F CFA.
    LES AVIS SUR CETTE MONNAIE SONT PARTAGES CERTES MAIS CETTE MONNAIE ADOSSEE A L’EURO EST UN GAGE DE STABILITE POUR LES ECONOMIES FRAGILES DES ETATS CONCERNES.CE QUI S ‘ EXPLIQUE D’AILLEURS PAR LE FAIT QUE LES OBIANG NGUEMA,LES CHRISTEL SASSOU, LES BOUYA…. TROUVENT LA FACILITE D’ALLER CACHER LA CONTREVALEUR EN EURO DANS LES PARADIS.
    L’OPERATION SERAIT UN PEU COMPLIQUEE SI CES CITOYENS DELINQUANTS ETAIENT DANS DES PAYS OU TOUT LE MONDE SURVEILLE L’ENTREE DES DEVISES ETRANGERES,NECESSAIRES A LA MARCHE DES ECONOMIES.
    BRAVO PRESIDENT ALASSANE .VOUS AVEZ PARLE EN TANT QU’ECONOMIE LA PLUS FORTE DE LA ZONE CFA.
    HONTE AUX TOCCARDS ET AUTRES MAUVAIS GESTIONNAIRES QUI GESTICULENT ET DEMANDENT LA DISPARITION DU CFA.
    IL YA CERTAINEMENT DES AJUSTEMENTS A FAIRE SUR CES ACCORDS DE 1958,
    VOUS VOYEZ LE CONGO BRAZZA DE KIKI KAKA, J J MBOUYA, NGOMA VAN SY,… CES INCIVIQUES AVOIR SA MONNAIE ET DONC SA PLANCHES A BILLETS?

  12. Les brutes qui dirigent le Congo viennent de subir une humiliation de taille. Enfin des magistrats libres, sachant lire et dire le droit. Dans le Sassou-Nguesso Land, tout est tricherie, duperie, corruption, magouille, pillage, détournement, assassinat, terrorisme d’état, tribalisme à outrance, relations incestueusesociales. ..Que les magistrats du PCT dégagent, aillent un stage d’un an au Kenya. Que le chef d’état maj’organise de l’armée et tout le haut commandement démissionnent et prennent leur retraite. Vous ne servez plus à rien. Vous avez trahi l’armée et le peuple.

  13. Val de Nantes dit :

    le Congo est dans l’outre monde .Quelle honte ,j ‘ai envie d’être Kenyan .Pour me sentir en paix ,avec moi même ,cette pulsion jubilatoire m’y pousse .incroyables africains anglophones .
    Respect , peuple Kényan ….venez nous apprendre les sédiments démocratiques .
    Congo , qu’ as tu fait pour faire cohabiter des peuples qui se détestent , qui font diluer leur mal être dans une entente surfacique.
    33 ans de pouvoir stalinien ,il en redemande encore , pour mieux ensevelir le pays .il est des incompatibilités existentielles dont on ne se guérit pas , tel est le cas du Congo .
    la fin de Sassou , risque de marquer la fin du Congo .

  14. Avocat Mûr dit :

     »Pour un député du camp de Kenyatta, Ahmednasir Abdullahi, la Commission électorale n’a rien à se reprocher, ajoutant que la décision de la Cour suprême devait néanmoins être respectée. »

    C’est-à-dire: Qu’il PREND ACTE(!) de la décision de la CS.

  15. Lucien Pambou dit :

    A toutes et à tous, et surtout aux Africains franco-congolais pétris de culture française et bavards:

    seul le droit peut dire ce que représente la justice pour lutter contre la dictature. Au-delà du droit, c’est la barbarie et il n’y a point de justice.
    La Cour suprême kenyane, pour la première fois et au cours de l’élection présidentielle, vient de dire ce que doit être le droit et la justice dans les pays africains en annulant l’élection présidentielle du 8 août 2017 qui faisait du Président sortant le vainqueur. Cela est advenu et arrivé en Afrique anglophone dont les relations historiques avec la Grande Bretagne sont marquées après la colonisation par les notions de bienveillance, de considération politique d’Etat à Etat et de non-interférence visible dans la vie politique des Etats africains anglophones indépendants. Ce n’est pas le cas des pays de l’Afrique francophone dont les dirigeants historiques pères de l’indépendance ont surtout été sous l’influence des figure historiques, comme celle de Nkrumah, pour l’indépendance de l’Afrique. On connait les débats entre les membres de l’Afrique francophone et ceux de l’Afrique anglophone pour donner une structure viable et acceptable de tous à l’Union africaine. Ce qu’il vient de se passer au Kenya traduit dans les faits les notions de bienveillance, de respectabilité, de compréhension et de démocratie de la Grande Bretagne vis-à-vis de ses anciennes colonies comme le Kenya.
    Au nom de la décentralisation intellectuelle et non de la confiscation intellectuelle à la française pour ses anciennes colonies, la Grande Bretagne a toujours su accompagner ses anciennes colonies à une indépendance véritable au nom du concept sociologique de la différence et de l’intégration dans le Commonwealth. Ce n’est pas le cas en Afrique centrale où la France jacobine et centralisatrice, a toujours estimé que ses sujets négros-français doivent être assimilés et doivent accepter les magouilles de fausse installation démocratique dans les pays nouvellement indépendants. La France n’a jamais rien dit sur les gouvernements tyranniques en Afrique francophone et, quelques soient les résultats et quel que soit le vainqueur, la France estime qu’elle n’a rien à dire car, ce qui l’intéresse, c’est avant tout ses intérêts économiques.

    Chers compatriotes, arrêtez de taper sur Sassou, Obiang, Ali Bongo, Idriss Deby, ils sont simplement sous une contrainte de la Françafrique et des intérêts économiques que la France depuis De Gaulle et Foccart, impose à l’Afrique francophone. De Gaulle avait compris une chose : après les accords d’Evian avec l’Algérie, pas de guerre nouvelle en Afrique francophone, il suffit d’obliger les chefs d’Etat francophones à suivre ce que la France veut. Lissouba au Congo, Gbagbo en Côte d’Ivoire n’ont jamais compris la nature de la francophonie qui s’est transformée.
    Revenons, après cette escapade intellectuelle et divagations historiques, sur le problème kenyan. Le modèle anglosaxon permet le débat, l’argumentation, la discussion, l’évaluation et la diversité des opinions, ce qui n’est pas le cas dans le modèle français dans lequel vous vivez pendant de nombreuses années sans le comprendre, parce que, pour la plupart, vous y êtes en marge, vous n’y avaient pas passé les concours (même quand vous êtes français), vous préférez l’entre-soi de la Gare du Nord ou de la Gare de l’Est, la semoule, la bière et les médisances. Ce n’est pas de votre faute car le papa blanc français vous a formaté intellectuellement et sentimentalement pour que ce soit ainsi. Cela vous permet de rester dans la colère, la dénonciation, la folie et ne vous permet pas d’être comme vos compatriotes africains anglosaxons.
    La décision de la Cour suprême anglosaxonne montre que les nègres de l’Afrique francophone, bavards permanents, magouilleurs, falsificateurs, grâce à leurs maîtres français, ont beaucoup de chemin à faire pour exister politiquement et démocratiquement, même si toi, Patrice, tu dis que la sujétion des Africains est dépassée et que le 21ième siècle sera le siècle de la renaissance africaine de Johannesburg à Brazzaville. Je veux bien te croire mon cher frère et je suis d’accord avec toi, mais j’ai bien peur que, nous Congolais, de la diaspora et de l’intérieur, manquons de méthode et de stratégie pour discuter de ce que nous sommes vis-à-vis de la France qui nous considère toujours comme des nazes et des enfants babillant. Ce qu’il vient de se passer au Kenya montre que les racines historiques et intellectuelles de l’Angleterre avec ses anciennes colonies d’Afrique commencent à produire des résultats concernant la gouvernance politique et démocratique. Les pays anglophones africains sont devant les pays francophones de matière de gouvernance politique, de démocratie et de réalisation économique. C’est un fait avéré et non de la tchate.
    Désolé pour cette longue réponse, mais nécessaire car en Afrique francophone, nous sommes fous et nous avons besoin d’une thérapie collective.

  16. Anonyme dit :

    « Chers compatriotes, arrêtez de taper sur Sassou, Obiang, Ali Bongo, Idriss Deby, ils sont simplement sous une contrainte de la Françafrique et des intérêts économiques que la France depuis De Gaulle et Foccart, impose à l’Afrique francophone. De Gaulle avait compris une chose : , il suffit d’obliger les chefs d’Etat francophones à suivre ce que la France veut »
    MONSIEUR Pambou pour résumer votre commentaire tout est de la faute de la France, sassou n’a aucune responsabilité en quoi que ce soit..
    C’est la France qui lui demande de se comporter en dictateur
    C’est la France qui l’oblige à détruire le tissus social du pays, les institutions, l’école. les hôpitaux.
    C’est la France qui l’oblige piller pour son bien propre le trésor public.
    C’est la France qui l’oblige à séquestrer voir assassiner les compatriotes qui s’opposent à lui.
    C’est la France qui l’oblige à ce que les habitants vivent une grande précarité sans eau ni hygiène.
    C’est la France qui l’oblige à ce que le pays ne soit pas en autosuffisance alimentaire

  17. Anonyme dit :

    Mais quid de la responsabilité de sassou 33 ans à la tête du pays et rien à lui reprocher ?

    Ce site s’appelle Congo Liberty et en encarté en haut à droite on peut y lire cette phrase:
    POUR UN CONGO LIBRE ET DEMOCRATIQUE: SASSOU NGUESSO DOIT PARTIR

    Devant une dictature il n’y a pas à tergiverser, il faut choisir son camp et assumer.

  18. Lucien Pambou dit :

    A Anonyme
    tu as beaucoup de mal a suivre et comprendre ma pensee complexe

    On ne discute pas et on ecrit pas dans la meme categorie

    Ecoutes ton fils te dire pas beau papa vis a vis de tooton pambou

    J ATTENDS TOUJOURS UN PAPIER DE FOND DE TA PART SUR CE SITE COMME J EN AI FAIS PLUSIEURS DEJA
    JE M APPUIE SUR L ANALYSE ET JE N EXCUSE PERSONNE NI SASSOU NI BONGO NI AOBIANG
    MAIS JE REPLACE METHODIQUEMENT LEUR PLACE DANS LE RESEAU DE LA FRANCEAFRIQUE

    LISSOUBA NE L A PAS COMPRIS IL S EST CASSE LES DENTS
    L ANALYSE RESAUTALE MEME SI CELA VOUS FAIT CHIER EST IMPLACABLE POUR EXPLIQUER L AFRIQUE AVEC ET LA FRANCE
    ENERVEZ VOUS SASSOU PARTI LE PROCHAIN PRESIDENT DEVRA SE DECULOTTER DEVANT PARIS QUE CELA VOUS PLAISE OU NON POURQUOI NOUS SOMMES NAZES

  19. Chucks Nelson dit :

    je ne croire pas que cela soit une question entre Franco phone ou Anglophone c’est une question de la consciences historique et politique de la société civile, il est vrai que la colonisation française fut néfaste pour les pays africains mais depuis bientôt 60 ans que la France n’est plus là qu’avant nous fait? je suis Nigerian notre démocratie est loin d’être parfait. L’absence d’une société civile responsable a fait que chez vous on « organise pas les élections pour les perdre » une société civile enfermée dans les transactions d’ordre alimentaire na aucune force de débat face un pouvoir marqué par violence, la peur et l’intimidation. Même les adversaires politiques n’ont pas de moyen de mobilisation pour mettre en place un véritable force d’opposition. l’histoire démontre à travers le temps et l’espace par les recherches sur la nature antagoniste de l’homme que dans un moment démocratique de la société il doit exister une menace latente d’irruption; une possibilité dormante d’action soudain et violent pour que l’adversaire accepte le débat, et faire les concession afin que l’ordre établit puisse être changé. il faut de la peur des deux coté pour gagner le respect démocratique. si d’un coté li n y a que le faible tyrannisé pendant des décennies par un puissant le respect est impossible il y aura que le mépris

  20. Anonyme dit :

    MONSIEUR Pambou le rôle de la France est bien connu et personne n’a attendu les analyses fumeuses d’un MONSIEUR Pambou pour se faire sa propre opinion.
    Que le prochain président se déculotte devant la France, soit, mais rien ne l’oblige à piller et détruire le pays comme le fait sassou.
    Ce qui vous est reproché MONSIEUR Pambou c’est de taper allègrement et systématiquement sur les compatriotes en les traitant de tous les noms, de nazes, bavards, mangeurs de semoule et buveurs de bière, j’en passe et des meilleurs et de ne jamais effleurer le maître d’Oyo.
    Si vous voulez rester dans l’analyse faite le mais de façon équitable en prenant en compte tous les acteurs de la situation actuelle et notamment le premier d’entre eux en l’occurrence un certain Sassou Nguesso car sauf erreur de ma part sassou est quand même UN des acteurs incontournable et principal de toute cette gabegie.

  21. Anonyme dit :

    MONSIEUR Pambou , notre très respectable Félix BANKOUNDA MPÉLÉ a écrit sur vous en ces termes:
    Partant, l’auteur rejoint, ou plutôt, confirme son appartenance à la catégorie, peu élogieuse, des théoriciens et militants du ‘rôle positif’ de la dictature et du crime de masse.

  22. Lucien Pambou dit :

    A CHUKS NELSON

    MERCI pour votre analyse qui nous change des poncifs et autres lieux communs a la ANONYME qui ne dit rien de facon argumentée sur le congo et le monde global

    Merci frere nigerian et anglosaxon cela nous change des bavards francophones qu_i n arrivent pas a debatre de facon contextualisée et historique en replacant les acteurs dans le réseau au sein duquel chacun y entre pour defendre ses interets
    l economie connait pas ,comment faire un pont connait pas,comment amenager une ville dans tous ses aspects connait pas, etc obliger de tendre la main et discutailler de politique c est saoulant hein anonyme tu vois coco pambou reponds toujours a bientot alors
    j attends toujours un article de fond venant de toi
    que je suis bete il va te falloir sortir de l anonymat restes y cela t evite de faire un article de fond
    Et puis peut etre que tu en es incapable ce n est pas de l insulte mais une realite j attends toujours ton papier coco
    bonne fin de semaine
    pambou le visible

  23. Anonyme dit :

    Allons MONSIEUR Pambou n’inversons pas les rôles. Répondez plutôt aux questions que l’on vous pose.
    Ce n’est pas moi le GRAND analyste, ce n’est pas à moi de me justifier mais vous sur votre rôle ambigu envers le dictateur sassou.
    C’est à vous de rendre des comptes sur votre rôle que vous vous êtes assigné de rendre acceptable l’inacceptable.

    PS: je ne suis pas votre obligé, ni votre élève MONSIEUR le professeur Pambou

  24. Lucien Pambou dit :

    A tous et à toutes,

    Oh mon Dieu, pourquoi moi Congolais, Lucien Pambou, je suis nase et renase, incapable et que mes compatriotes congolais qui le sont aussi ne veulent pas le reconnaître. Je suis nase parce que j’appartiens à la zone franc, comme les Congolais qui, malgré leurs grands discours, ne souhaitent pas en sortir car ils préfèrent la France à leur situation du moment marquée par les nombreux déséquilibres. Certains Congolais regrettent le temps de la colonisation. On était soigné, les chambres à l’hopital étaient climatisées, les médecins étaient blancs, il y avait des Noirs qui travaillaient avec eux. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, les nègres congolais, bavards, mangeurs de semoule, buveurs de bière et baiseurs à la bonobo, demeure incapables de construire leur pays en travaillant tout simplement. La dictature n’a jamais empêché le travail. Oui quand ceux qui veulent travailler sont limiter par ceux qui sont nazes et qui refusent le travail. Non quand on a une conscience malgré la présence non démocratique des forces de pression.
    Que les Congolais de la diaspora arrêtent de se masturber intellectuellement ! Quel est le problème posé. Je vais les aider à exister de façon pragmatique.
    1. Vous ne voulez plus de Sassou, alors réagissez, soit démocratiquement, soit militairement, mais je vous rappelle qu’il a été en 2016 jusqu’en 2021. Les intellectuels congolais vont dire qu’il a été mal élu. Que proposez-vous démocratiquement ou militairement ?
    2. Arrêtez de baver et soyez pragmatique.
    3. Le petit analyste pragmatique que je suis vous évite de tourner en rond et de bavarder inutilement. S’il vous plait, ne me demandez pas si je suis pour ou contre Sassou. Je suis comme les sophistes grecs, sans l’intelligence et la dimension historique, mais qui pointent les problèmes pour éviter les entourloupes, la médisance, les faux semblants dont nous Congolais sommes les adeptes permanents.

    Congo zoba, congo mawa. Je ne suis pas un donneur de leçon mais un montreur de sens.

  25. Lucien Pambou dit :

    Notez que Sassou a été élu en 2016…. désolé je suis allé un peu vite !

  26. Anonyme dit :

    Une psychanalyse vous ferait le plus grand bien MONSIEUR Pambou.

  27. Lucien Pambou dit :

    A toutes et à tous,

    Je remercie Anonyme pour ses conseils bienveillants. Je n’ai pas besoin de psychanalyse car ma mère m’a bien élevé et a biin analysé tous mes défauts, conscients et inconscients. C’est bien le peuple congolais qui a besoin d’une analyse car il est devenu fou depuis les indépendances.
    Je me retire de cette folie collective et dorénavant j’interviens sur le site soit par vidéo, soit par un article de fond et pas par des posts que je laisse à Anonyme. a tres bientot je reste present mais par des articles de debat et de fond .ce n est pas vous inferioriser mais chacun d entre nous a des priorites dans la vie

    je vous remercie tous pour vos posts de debats et a tres vite car je ne disparais pas
    cordialement
    lucien pambou

  28. Lucien Pambou dit :

    A toutes et à tous et surtout à mon cher Anonyme qui ne va plus me lire dans les posts mais uniquement en article intégral et en vidéo,
    Le peuple congolais a besoin d’une analyse car il est devenu fou depuis les indépendances. Les dirigeants congolais n’aiment pas leur pays. Nous sommes un peuple du verbe et du bavardage. J’enseigne à mes étudiants en économie que la réussite économique dépend de la mobilisation des connaissances pratiques pour construire un pont, une route, ce qui n’est pas le cas des Congolais car ceci nécessite une expérience historique technique et technologique longue. Les Congolais préfèrent le bavardage qui n’est qu’un maquillage de position pour mieux assujettir l’autre. Je le sais, je préfère consacrer mon énergie à une aventure intellectuelle orientée vers le pays France qui est déjà développée et qui n’a pas besoin de moi.
    Je me retire de cette folie collective et dorénavant j’interviens sur le site soit par vidéo, soit par un article de fond et pas par des posts que je laisse à Anonyme. A très bientôt je reste présent mais par des articles de débat et de fond. Ce n’est pas vous inférioriser mais chacun d’entre nous a des priorités dans la vie
    Je vous remercie tous pour vos posts de débats et a très vite car je ne disparais pas
    Cordialement
    Lucien Pambou

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