Jean-Marie Michel Mokoko : Un homme, une carrière, et une ambition (J3M: 19 Juin 2016 – 19 Juin 2021)

A l’occasion du 30 ème anniversaire de la Conférence Nationale Souveraine, le 10 juin 2021 et du 5 ème anniversaire de l’emprisonnement du Général Jean-Marie Michel Mokoko, le 19 juin 2021, nous devons porter un regard clair sur notre histoire, si nous ne voulons pas qu’elle se répète car notre pays se retrouve à la croisée des chemins. En effet, nous allons devoir faire un choix définitif entre 2 modèles politiques, dont un qui est monarchique, pour notre pays.

D’un côté, nous avons avec « l’Empereur » Denis Sassou Nguesso une succession monarchique qui ne dit pas son nom, avec la nomination de son fils Denis Christel Sassou Nguesso au gouvernement. Denis Sassou Nguesso pense que c’est en faisant don de son fils au Congo qu’il va enfin tenir une de ses promesses : « Nous avons l’obligation de léguer un pays en paix à nos descendants ». La nomination de son fils au gouvernement qui s’inscrit dans un contexte plus général de succession dynastique en Afrique centrale, va à rebours de l’histoire car elle ne correspond pas à l’air du temps dans une Afrique de plus en plus jeune et urbanisée, où les attentes de changement sont de plus en plus fortes.

Denis Sassou Nguesso qui aime se comparer à Paul Kagamé, le président rwandais, devrait méditer sur la récente déclaration de Paul Kagamé à un média panafricain : « Le Rwanda n’est pas une monarchie ».

La paix a toujours été le crédo politique de Denis Sassou Nguesso: c’est au nom de la paix sociale qu’il s’empare du pouvoir le 5 février 1979, emprisonnant son prédécesseur le Général Yhombi-Opango pendant 11 ans, et au nom de la paix civile qu’il chasse du pouvoir le président démocratiquement élu, Pascal Lissouba, à la suite d’une guerre sanglante en 1997. Et c’est toujours au nom de la paix qu’il a justifié son hold-up électoral du 20 mars 2016, après avoir endeuillé de nouveau la région du Pool. Mais, après 37 ans de règne sans partage, et une réélection avec un score soviétique de 88%, dans une élection jouée d’avance, où finalement la seule surprise aura été le décès de l’opposant Guy Brice Parfait Kolélas, le chantage à la paix ne fonctionnera plus longtemps sur une population congolaise majoritairement jeune et de plus en plus connectée au monde. De toute évidence, après avoir installé une démocrature à connotation militaire, suite à sa victoire militaire, et permis que le débat politique soit marqué par une militarisation des esprits ces 24 dernières années, Denis Sassou Nguesso veut laisser en héritage au Congo un régime marqué par :

Une généralisation de la corruption, une dérive mafieuse de l’état au profit d’une famille et d’un clan qui auront organisé le plus grand pillage du patrimoine national qu’on ait jamais vu dans ce pays. Un régime dont les priorités ont été les achats d’armes et la construction d’infrastructures, qui tout en faisant la fortune de certains faucons du régime, a donné l’illusion d’un développement économique en trompe l’œil.

Ce régime, dont la crédibilité est sujette à caution, doit faire face à une crise de confiance et de légitimité démocratique auprès de l’ensemble du peuple congolais et de la communauté internationale. Malgré l’échec total de celui-ci, et dont le fils Denis Christel Sassou Nguesso est l’incarnation car membre éminent de la kleptocratie familiale qui a ruiné le Congo, Denis Sassou Nguesso ambitionne de faire de son fils le garant des intérêts des différents clans qui veulent garder le pouvoir le plus longtemps possible, et qui considèrent qu’il ne faut pas que le pouvoir leur échappe. Ces clans qui n’ont ni assise ni légitimité populaire n’ont pour logique que: le pouvoir est au bout du fusil. Cette logique pour la conservation du pouvoir aura été l’une des causes principales des conflits politiques qui ont endeuillé le Congo depuis 1968. Ils ont un autre dénominateur commun : ils partagent l’interrogation d’Ambroise Noumazalaye, l’ancien Premier Secrétaire du PCT (Parti Congolais du Travail) et ex-Premier Secrétaire du MNR (Mouvement National de la Révolution), et l’une des têtes pensantes de l’irruption de l’armée dans la vie politique en 1968, qui affirmait : « qu’il ne voyait pas comment un ressortissant du Nord du pays, avec un Nord démographiquement faible, pouvait accéder à la magistrature suprême ».

De l’autre côté, nous avons un modèle républicain avec Jean-Marie Michel Mokoko, Général à la retraite, originaire du Nord du Congo, qui occupe l’imaginaire politique congolais depuis 30 ans. En effet, le Général Mokoko est considéré comme une icône de la démocratie congolaise depuis la Conférence Nationale Souveraine de février 1991.

Quand en septembre 1990, le Secrétaire général de la CSC (Confédération Syndicale Congolaise), Mr Jean-Michel Bokamba-Yangouma, décrète une grève générale illimitée, Jean-Marie Michel Mokoko, chef d’État-major de l’armée, refuse de faire intervenir la troupe malgré les ordres de Denis Sassou Nguesso, Président de la République, en arguant que « l’armée étant républicaine, elle se devait d’être neutre ». Cet acte fondateur de son action politique va permettre la tenue de la Conférence Nationale Souveraine.Au cours de la CNS, il s’engage aux côtés des Généraux Raymond Damase Ngolo (Ministre de la Défense), Emmanuel Ngouelondélé (Patron de la Sécurité d’État) et Louis-Sylvain Goma (Premier Ministre) à soutenir le processus de démocratisation.

L’armée va donc jouer un rôle de sécurisation de la CNS, au cours de laquelle il va déclarer que : « l’armée ne doit plus servir un parti ou des individus ». Ce qui va permettre le passage à la Démocratie, grâce notamment au contrôle de la bonne organisation des élections libres et transparentes de 1992, et ce malgré des tensions avec le gouvernement de Transition d’André Milongo en janvier 1992. Ces tensions, dues à une tentative de reprise en main de l’armée par le pouvoir politique, se transformeront en une tentative de coup d’état pour ses partisans, malgré les démentis du Général via un média panafricain (JA n°1621 du 30/01 au 5/02/1992) : « L’ère des coups d’état est révolue, comment les populations l’accepteraient encore dans le bouillonnement d’idées que nous connaissons actuellement ».

Les mêmes partisans, qui en novembre 1992, après une marche de l’opposition réprimée par le régime du Président démocratiquement élu, Pascal Lissouba, suite au renversement de la majorité parlementaire, déclareront sur la radio RFI que la solution ne peut être que militaire. Ce à quoi le Général Mokoko, malgré les sollicitations de l’opposition URD-PCT et Apparentés, préférera organiser un dialogue entre cette opposition et la mouvance présidentielle du Président Pascal Lissouba en décembre 1992. Ce dialogue débouchera sur la constitution d’un gouvernement d’union nationale, dit gouvernement 60/40, dirigé par Claude Da Costa et qui aura pour mission d’organiser les élections législatives de juillet 1993. A la suite de la contestation des résultats de ces élections par l’opposition, le Général Mokoko tente de jouer l’apaisement entre les deux parties en mettant sa démission dans la balance. Après que sa démission a finalement été acceptée par le Président Lissouba, sa maison de Diatta est attaquée et incendiée par les miliciens du régime.

Au vu de la situation, sentant sa vie en danger, le Général Mokoko s’exile en France. Il est radié de l’armée pour désertion par le Président Lissouba en 1993.

En 1996, sollicité par de nombreux cadres congolais, il publie un livre-programme intitulé « Le Temps du devoir », et s’engage dans la vie politique en acceptant la présidence du MRC (Mouvement pour la Réconciliation Congolaise). Un pseudo institut de sondages de l’époque, dirigé par Mireille Lissouba et Mr Alain Akouala Atipo, le crédite alors de 2 à 3 % d’intentions de vote pour l’élection présidentielle de juillet 1997.

Au cours de la guerre, en 1997, il prend la tête de l’Initiative pour la Reconstruction et la Réconciliation, un groupement de partis politiques opposé à la guerre et qui cherche à faire comprendre aux belligérants, les partisans de Pascal Lissouba regroupés au sein de l’ERDDUN (Espace Républicain pour la Défense de la Démocratie et pour l’Unité Nationale) et ceux de Denis Sassou Nguesso regroupés au sein des FDP (Forces Démocratiques et Patriotiques), que la solution réside dans une volonté d’aller vers une réconciliation.

Le Général Mokoko incarne alors une troisième voie entre Pascal Lissouba et Denis Sassou Nguesso, qu’il renvoie dos à dos dans son « Appel de Libreville » sur RFI :

« Je suis de ceux qui prône au Congo le renouvellement de la classe politique parce que depuis plus de 30 ans, c’est les mêmes qui sont aux affaires. Ils ont des comptes à se régler les uns et les autres. Et ce qu’on vit là, c’est les récriminations et les réminiscences des antagonistes qui ont vu le jour depuis l’accession pratiquement de notre pays à l’indépendance ».

Après la victoire militaire de Denis Sassou Nguesso, le 15 octobre 1997, et le Forum pour la Réconciliation et la Paix de janvier 1998, il est réintégré dans l’armée au même titre que tous les militaires radiés par le régime de Pascal Lissouba. Il est alors abandonné par la grande majorité des cadres de son parti qui ont préféré voler au secours de la victoire de Denis Sassou Nguesso.

Jean-Marie Michel Mokoko, Général sans affectation, va entamer alors une traversée du désert d’une douzaine d’années. Et, après avoir décliné plusieurs propositions, il accepte en 2005, sous les conseils de notables traditionnels et militaires, ainsi que du Président gabonais Omar Bongo Ondimba, la proposition de Denis Sassou Nguesso de le nommer au poste de Conseiller à la Présidence, responsable du Département de la Paix et de la Sécurité en Afrique.

Le 20 juillet 2015, en phase avec l’une des résolutions de la Conférence Nationale Souveraine concernant la limitation des mandats présidentiels, il s’est dit opposé au changement de la Constitution dans une interview accordée à un site d’information.

Et, après avoir démissionné, en février 2016, de ses postes de Représentant spécial de l’Union Africaine pour la République Centrafricaine et l’Afrique centrale, et de Conseiller spécial du Président de la République, en charge du département Paix et Sécurité en Afrique, il s’est présenté à l’élection présidentielle de mars 2016.

Depuis la Conférence Nationale Souveraine, il incarne aux yeux d’une large partie du peuple congolais l’idée d’une armée républicaine, les valeurs d’Autorité et d’Unité nationale. C’est donc auréolé du statut d’officier républicain, intègre et défenseur de la démocratie congolaise, ayant une grande expérience de médiateur dans la gestion de crise dans différents pays africains, ainsi que d’une expertise reconnue sur le passage à la démocratie, qu’il est apparu comme la seule personnalité politique capable de faire passer le Congo d’une démocrature militarisée à une démocratie ouverte dans le cadre des résolutions de la Conférence Nationale Souveraine de 1991.

La candidature de Jean-Marie Michel Mokoko, celui dont feu Monseigneur Ernest Kombo, qui a présidé la CNS, estimait qu’il représentait pour sa génération le dernier espoir pour sauver le Congo, a suscité un engouement sans précédent dans toutes les couches de la société congolaise. Habité par l’amour du pays, et surnommé Moïse par le peuple, il déclarait au début de sa campagne électorale :

« Militaire de formation, j’ai été confronté à des situations complexes. J’ai toujours préféré éviter des guerres plutôt que de les gagner. Une guerre se gagne toujours avec les larmes et le sang des autres. Éviter les guerres nécessite plus d’aptitudes et d’amour du prochain que de les faire et de régner par la peur, l’intimidation et la corruption ».

Alors que la société congolaise est fracturée, minée par une fracture sociale et un tribalisme croissant, et qu’elle éprouve de plus en plus de mal à se concevoir un avenir commun, la candidature de Jean-Marie Michel Mokoko a constitué un précédent historique porteur d’espérance, parce qu’elle a transcendé les clivages ethniques. Autrement dit, en étant majoritairement plébiscité par les populations du Sud du pays, Jean-Marie Michel Mokoko a transcendé le clivage Nord-Sud qui continue, depuis la création de la République du Congo, à structurer la vie politique congolaise. Il est devenu de fait l’incarnation d’un vote post-ethnique, où une personne est choisie sur ses idées et sur ses compétences.

Le plébiscite du Général Jean-Marie Michel Mokoko a ainsi battu en brèche la logique de la conservation du pouvoir née de l’interrogation d’Ambroise Noumazalaye.

Une logique de conservation du pouvoir qui n’a abouti qu’à une chose: imposer la servitude du peuple par une élite dirigeante incompétente, corrompue et arrogante. Et, qui est aussi une impasse car le Sud étant démographiquement majoritaire, il récupérera le pouvoir tôt ou tard, de manière pacifique ou violente.

D’autant que si on fait un bilan politique, depuis la création de la République du Congo, le pays a été dirigé par des militaires du Nord du pays pendant 48 ans (9 ans du Commandant Marien Ngouabi ; 2 ans du Général Joachim Yhombi-Opango et 37 ans du Général d’armée Denis Sassou Nguesso), contre 15 ans pour les civils du Sud (5 ans de l’Abbé Fulbert Youlou ; 5 ans d’Alphonse Massambat-Débat et 5 ans de Pascal Lissouba). Et pour quel résultat ?

Jean-Marie Michel Mokoko, dit J3M, n’a jamais pris le pouvoir par les armes, il a été plébiscité par la quasi-totalité du pays parce qu’il a su rentrer en résonance avec ce qui tenaillait une grande partie de la société congolaise qui aspire à la restauration de l’Autorité de l’état et à une réelle volonté politique en matière de réconciliation nationale.

Emprisonné à la suite de la proclamation des résultats, il est placé de fait en résidence surveillée, et incarcéré à la Maison d’arrêt de Brazzaville le 19 juin 2016. Au cours de son procès, qui s’avère être un procès politique, il prend à témoin, dans une lettre datée du 8 mai 2018, l’opinion publique nationale et internationale en considérant que: « Ce n’est pas à la justice que j’ai affaire, mais à l’arbitraire », ajoutant « Quoi qu’il advienne en ce qui me concerne, je ne céderai sur rien, je ne plierai pas » et « Il nous faut par conséquent continuer d’espérer car rien n’est perdu, contrairement aux apparences ». Ces mots et son silence pendant le procès ont sans doute pesé lourd dans la décision du tribunal qui l’a condamné à 20 ans de prison ferme pour atteinte à la sécurité intérieure de l’état.

Le Général Jean-Marie Michel Mokoko est un officier républicain qui n’avait aucun intérêt à entrer en politique. Il est le résultat de 30 ans de cheminement politique avec comme colonne vertébrale le patriotisme. Aujourd’hui, que l’on acquiesce ou pas, l’honnêteté intellectuelle exige de reconnaître que Jean-Marie Michel Mokoko est la seule personnalité de la classe politique actuelle, où l’aventurisme fait office de boussole, à avoir l’envergure d’un homme d’état. Et aussi le seul à avoir réellement l’ambition de réaffirmer la primauté de la communauté de destin dans ce pays en faillite économique et morale, où le socle commun des valeurs n’existe plus et où on assiste à un effritement dramatique de la notion d’État. Jean-Marie Michel Mokoko, dont la campagne électorale a été un véritable sursaut patriotique car elle a permis un rassemblement populaire trans-ethnique, c’est à dire au-delà des appartenances ethniques, a réussi à incarner de manière cohérente le principe d’espérance. Mais, même si un engouement populaire a donné une grande envergure à sa campagne présidentielle, les congolais ont oublié qu’aucune victoire n’est le produit d’un homme. C’est le fruit d’une action et d’une aspiration collective. Or, en 2016, ça n’a pas été le cas, à cause de certains leaders politiques qui n’ont pas voulu, par calculs politiques, relayer son Appel à la désobéissance civile.

L’existence en politique est commandée par les idées fortes

Le Général Jean-Marie Michel Mokoko, homme de parole et de convictions, qui a tant marqué l’histoire de notre pays et qui apparaît désormais comme la seule alternative crédible à Denis Sassou Nguesso, demeure investi d’une mission : Réconcilier la Nation congolaise et Restaurer la démocratie.

Il a toujours considéré que la réconciliation nationale, dans un pays divisé ethniquement comme jamais il ne l’a été, était déterminante pour l’avenir, d’où le triptyque de sa campagne :

Rassembler-Apaiser-Rassurer.

Il entend donc :

– Rassembler la nation congolaise autour d’un projet de Refondation et de Réconciliation nationale.

– Apaiser les tensions car la réconciliation n’est pas possible avant l’apaisement des passions.

Rassurer que Justice sera rendue sans procéder à une chasse aux sorcières.

C’est pour cela qu’il a proposé d’organiser dès son élection des assises inclusives, les États généraux de la Nation, pour faire notamment un inventaire honnête, sincère et sans concessions de notre histoire politique.

Ces États généraux de la Nation doivent déboucher sur un compromis historique.

Jean-Marie Michel Mokoko et Denis Sassou Nguesso ont bien donc deux conceptions différentes de l’avenir démocratique du Congo.

Denis Sassou Nguesso n’a jamais été un démocrate ; la Démocrature est le système politique qu’il a trouvé pour se maintenir au pouvoir dans un monde censé être démocratique. Et son régime autoritaire ne survit que grâce à une gouvernance par la terreur. C’est pour cela que les mots « Paix » et « Démocratie » sont des maux galvaudés au Congo. L’apôtre de la paix, comme aime se faire appeler Denis Sassou Nguesso, a oublié que la Paix ne se construit pas sur une victoire militaire contre la majorité de son peuple, et qu’il y a une différence entre les mots et le ressenti du peuple. L’histoire retiendra du long règne de « l’empereur » Denis Sassou Nguesso que c’est un homme politique qui aura eu toutes les occasions, avec l’argent du pétrole, et tout le temps nécessaire, 37 ans de pouvoir absolu, pour transformer le Congo. Mais il n’a pas su le faire ou voulu le faire, à cause de la grande importance qu’il a accordé à son goût du pouvoir pour le pouvoir, quitte à faire couler le sang des congolais.

Il aura été finalement le principal fossoyeur de l’unité nationale ; incapable d’inscrire le Peuple congolais, riche de sa diversité, dans une communauté de destin.

A l’image de Guy Brice Kolélas, candidat qualifié avec Jean-Marie Michel Mokoko pour le 2 ème tour de l’élection présidentielle de 2016, dont la déclaration sur son lit d’hôpital, au cours de la campagne présidentielle de mars 2021, apparaît avec sa mort comme un testament politique : « Mes chers compatriotes je suis en difficulté, je me bats contre la mort. Mais cependant, je vous demande de vous lever, allez voter pour le changement, je me serais pas battu pour rien (…) Je me bats sur le lit de mort. Vous aussi battez-vous pour votre changement, allez-y, il y va de l’avenir de vos enfants… » C’est aux élites politiques, militaires, économiques, culturelles et à l’Ensemble du Peuple congolais, de prendre conscience que c’est le destin collectif de notre peuple qui va se jouer ces 5 prochaines années.

Diffusé le 22 juin 2021, par www.congo-liberty.org

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4 réponses à Jean-Marie Michel Mokoko : Un homme, une carrière, et une ambition (J3M: 19 Juin 2016 – 19 Juin 2021)

  1. Samba dia Moupata dit :

    Le sort du général Mokoko avait été scellé à N’gol’odoua l’ors d’une réunion sorcière Mbochi tenu par le chef mwené Sassou Dénis . N’gol ‘ Odoua anciennement base des pêcheurs près d’Oyo, transformé en musée de la haute sorcellerie Mbochi , d’ailleurs dirigé par un autre grand sorcier et égyptologue Obenga . Qu’attendez vous d’une justice monocolore, j’ai nommé Iloki Auguste ,Henri Bouka , Akiéra, Christian Oba , Oniangué et Oko Ngala? C’est regrettable que certains illuminés pensent que la nation congolaise existait encore .

  2. Lucien Pambou Mkaya mvoka dit :

    DE QUI ET DE QUOI PARlE T-ON?

    Tres complique au congo d analyser la situation politique sans passer par la case compassion, emotion et commiseration
    dont acte

  3. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    RESTRUCTURATION DE LA DETTE CHINOISE, LE FMI NE SAUVERA PAS SASSOU, ON FAIT COMMENT POUR LE CHASSER? https://www.youtube.com/watch?v=dW0j3hPjWCc

  4. Val de Nantes . dit :

    le CONGO est devenu la non -nation dont les lois qui y régissent sont d’ordre purement tribales .L’état nature dénoncé par HOBBES reste la règle . La nation civilisée ,connue à l’époque , a fait place un village sorti d’une lointaine époque où la théorie économique du ruissellement fait office de l’économie nationale ….
    Les congolais sont suspendus aux miettes qui tombent des tables de ces nantis fabriqués par le tribalo – népotisme …
    Voilà comment on réduit à quia l’avenir de tout un pays …
    Nous avons , par ignorance consentie , accepté de croire en une sorte d’ovni au nom duquel le CONGO aurait le talisman de sortir de la misère absolue , j’ai nommé la fonction présidentielle …
    Cette erreur politique née de l’absolutisme présidentiel prouve les limites de la pensée rationnelle congolaise manipulée de l’extérieur pour s’arrimer à un milieu socio -économique auquel elle ne comprend rien ….
    Une véritable désillusion dont les conséquences ébranlent toute la nation congolaise ,si tant est qu’elle en existe toujours …Ce dont je doute .
    Nous regardons s’enrichir le détenteur de la fonction présidentielle sans qu’il ne se souciât de la vie de ses compatriotes .
    S’il y a une leçon à tirer de cette tragédie politique , c’est faire confiance aux idées et non aux politiciens véreux …éternel insatisfait des plaisirs matériels …sur ce point , il y a lieu de faire intervenir tonton EPICURE …
    Du CONGO , EPICURE aurait dit : »un objet de désir inassouvi « .

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