Jean Alfred Onanga mobilise la meute Mbochi de la douane

https://youtu.be/nexbwX20XRA

Par Benjamin BILOMBOT BITADYS

Il aura fallu attendre le dernier conseil des ministres de l’année 2018 pour que le khalife d’Oyo Denis Sassou Nguesso se fasse violence et se débarrasse enfin de l’un des plus décriés directeur de l’administration Jean Alfred Onanga. Et, l’un des plus véreux aussi.

L’une des plus importantes régies financières du Congo-Brazzaville, transformée par la volonté de Denis Sassou Nguesso, a été mise en musique par Jean Alfred Onanga. La douane était devenue un instrument d’influence des Mbochis et un outil d’enrichissement ethno-régional.

Appareil économique de l’Etat, la douane excelle par les malversations financières de ses agents et par une très faible collecte des fonds pour le compte du Trésor Public.

Théorème tribal

Le fils de mama Mouébara, Denis Sassou Nguesso, dirige le petit pays pétrolier d’Afrique Centrale, le Congo-Brazzaville, suivant le théorème : les cadres politiques, administratifs et militaires doivent être originaires de l’axe Oyo-Boundji-Olombo auquel il faut lester les localités de Makoua et Owando. Les services des douanes du Congo-Brazzaville ne font malheureusement pas exception à cette règle non écrite mais qui fait office de loi. Exit la compétence et les qualités de bon gestionnaire alors que le Cardinal Etienne Mosegwo en RDC avant qu’il ne cède sa place à Monseigneur Fridolin Ambongo à l’Archevêché de Kinshasa, avait décrété : «  les médiocres doivent dégager  ».

Au Congo-Brazzaville de Denis Sassou Nguesso, c’est : « ébonga, ébonga té, toujours meilleur  ». C’est ainsi que certains cadres civils et militaires sont maintenus à des postes de direction en dépit de leur qualité de piètres gestionnaires.

L’appartenance à l’ethnie Mbochi est devenue une assurance-vie, un gage de longévité à la tête d’entreprises étatiques et des administrations publiques. Il faut montrer patte blanche pour occuper certains postes dans l’administration publique. En somme, être de la bonne ethnie. Suivez mon regard.

Sous la pression du Fonds monétaire international (FMI), le dernier conseil des ministres de l’année 2018 a pris la décision de nommer Guenolé Mbongo Koumou directeur général de la Douane et des droits indirects, en remplacement de Jean Alfred Onanga, qui était en poste depuis 2005, et Ludovic Itoua, directeur général des Impôts et des domaines, à la place d’Antoine Ngakosso.

Danses folkloriques

Accusé de malversations financières par les enquêteurs de la DGST du général Obara et de Jean Dominique Okemba, Lauric Ngouémbé ancien élève du lycée de la Révolution passé par l’Université de Bordeaux, a été nommé inspecteur général des Finances. Non content d’avoir été relevé de ses fonctions et remplacé par Guenolé Mbongo Koumou, grand manipulateur, Jean Alfred Onanga a flatté les bas instincts mbochi des agents de la douane qu’on retrouve à tous les étages qui ont manifesté en uniforme de service en chantant les gloires de Jean Alfred Onanga, en entonnant les chants mbochi et en esquissant des pas de danse guerrière. «  Onanga élombé  ».

Et, ceci au vu et au su de tout le monde. Le successeur de Jean Alfred Onanga n’a qu’à bien se tenir. En bon mbochi, Jean Alfred Onanga pourrait lui jeter le mauvais sort : le mouandza. Un fétiche mbochi foudroyant. Guenolé Mbongo Koumou, le remplaçant de Jean Alfred Onanga est mbochi.

Chasse gardée

Que se serait-il passé si le nouveau directeur de la douane portait le patronyme de Massamba, originaire de Mbanza Nganga, localité de la région du Pool ? Assurément c’est la guerre civile que les douaniers mbochi auraient déclenchée. La direction de certaines administrations publiques serait-elle réservée aux cadres mbochis ? Les Impôts, les douanes, le Trésor Public, le port autonome de Pointe-Noire la SNPC, la CORAF, la délégation des Grands Travaux seraient-ils la chasse gardée des mbochis ? Les populations du Congo-Brazzaville connaissaient la promotion canapé. Denis Sassou Nguesso a innové en passant un cran au-dessus de la promotion ethnique. Sylvain Villiard à été promu directeur du Centre hospitalier de Brazzaville ; dans le but avoué d’amélioration de la qualité de prestation du CHU de Brazzaville, faute d’avoir trouvé dans le marigot naturel de l’Alima un cadre mbochi capable de redresser ce joyau hospitalo-sanitaire.

Le colonel Ignace Ngakala ayant littéralement échoué, il s’en est tiré sans aucune poursuites judiciaire. Les populations du Congo-Brazzaville comprennent pourquoi Sassou Nguesso traîne les pieds pour démanteler la pieuvre mbochi qui a fait main basse sur les régies financières. Nianga-Mbouala a tort de crainre pour l’avenir des mbochi. Il est totalement illusoire de croire que la révolte de Ngamakosso aura lieu.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

Diffusé le 14 janvier 2019, par www.congo-liberty.org

DES NOMINATIONS TRIBALES AUX DOUANES ET AUX IMPÔTS : GUENOLE MBONGO-KOUMOU ET LUDOVIC ITOUA.

ETHIQUE DU KÉBÉ-KÉBÉ ET PROMOTION DU LEADERSHIP CHEZ LES MBOSI DU CONGO

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

45 réponses à Jean Alfred Onanga mobilise la meute Mbochi de la douane

  1. Val de Nantes. dit :

    C’est le vivre entre mbochis?

  2. Val de Nantes. dit :

    S’il en est ainsi et ce dont je n’ai douté ,que les cadres mbochis aillent jusqu’au bout et ils y trouveront une réponse à cette autodestruction mentale .
    Noël , ce n’est pas, chaque jour.
    Dans ce cynisme euphorique , ils ont plus á perdre qu’á gagner.Tel , un chien ,insatisfait du morceau de viande volé qu’on lui a retiré .

  3. Val de Nantes. dit :

    Des broussards qui découvrent la ville et son charme .Les mbochis , une épine toxique logée dans les pieds des congolais .
    Arrivera,le temps de l’éducation mentale , afin de les arrimer á la modernité . Ils portent encore les stigmates des primates dont il faudrait les débarrasser .
    Manifestement ,ils confondent ville et forêt .
    Le cames a beau leur distribuer des agrégations exotiques,rien n’y fait ,la sauvagerie revient au galop . Purééééé.
    Ya du taf,avec ces singes.Popopooooooooo.

  4. tebola dit :

    Aux cadres de l’axe oyo-Boundji-ollombo (OBO), le vivier des hauts cadres tant dans le secteur public que privé.

    Est-ce que c’est la source qui a tari ou bien il n’a pas trouvé la perle capable de redresser la situation du CHU? Car il faut savoir que les emplois dans la haute fonction publique congolaise sont réservés aux cadres de l’axe oyo-Boundji-ollombo (OBO).

    Pourquoi alors ne pas confier cette mission à ONANGA?

    Qui de plus est adulé par les Chiens, pardon, les siens? Il a exercé pendant près de deux décennies en tant que Directeur des Douanes. On ne peut pas garder quelqu’un si longtemps sur un poste si on ne le trouve pas brillant. Implicitement, cela veut dire qu’il faisait du bon boulot. Quelqu’un qui a si bien géré une grande administration comme les douanes peut aussi bien gérer un hôpital.

    Tebola Babins

  5. mwangou dit :

    Bjour Val de Nantes. En vous lisant « Des broussards qui découvrent la ville et son charme « .
    C’est l’histoire de deux demoiselles entre 23 et 25 ans, moitié mbochi et kongo, qui ont tenu devant leur tonton un discours hallucinant: « les laris sont des fainéants; Avant, les laris empêchaient les Mbochi de venir à Brazzaville. Heureusement que sassou nguesso est arrivé au pouvoir; maintenant les mbochi peuvent venir à Brazzaville ». De l’authentique. On comprend que rien ne viendra d’une prise de conscience des gens qui ont subi un lavage de cerveau dès leur plus bas âge. Voilà pourquoi, ni le cames, ni d’avoir travaillé en Europe, ni tout autre action d’éducation ne parviendront à les faire changer. Quant à se demander si la mixité par le mariage est une option pour sauver l’unité nationale, on peut en juger…
    J’espère bien que personne n’osera traité cet article de Bilombot-Bitadys d’extrémisme; Oyessi l’a précédé dans ce constat en 2015.

  6. tebola dit :

    J’aimerai avoir l’avis des douaniers qui se sont retrouvés dehors au Burkina Faso pour non paiement de loyer par l’Etat congolais. Sont-ils, eux-aussi, en train de danser Ekonga!

  7. Val de Nantes. dit :

    Il faudrait peut-être les humainiser pour qu’ ils s’imprégnent de la difficulté inhérente á vivre avec eux.
    La logique d’enrichement vaudevillesque sur les deniers publics ,est un acte de trahison nationale qui devrait s’accompagner des lourdes peines dont le prédateur ne devrait plus se relever .
    Le Congo post Sassou s’en souviendra le moment opportun.

  8. Val de Nantes. dit :

    Aah les mbochis . Après avoir sucé les finances du malade CHU ,ils en viennent á danser sur le cadavre des douanes, et,l’exécuteur en chef des basses oeuvres s’en donne á coeur joie .
    De quel bois, sont fabriqués ces mbochis ?
    Mon père me disait ceci á propos d’eux .
    Je lui rapportais quelques performances de mes amis de l’école primaire , ce á quoi il répliquait de façon solennelle que ,les mbochis allaient toujours( chier) dans l’eau ,la nature est ainsi faite.

  9. David Londi dit :

    Dans mon article « Quelle est la part du tribalisme dans la crise socio-économique », publié sur ce site le 29/04/2017, revient sur ce patronage par affinités ethniques au détriment de la méritocratie. J’en arrivais à la conclusion suivante :

    « Cet accès aux ressources fondé sur l’identité sociale nourrit les ressentiments car ce patronage à base tribale ou ethnique conduit à l’exclusion politique et économique des compétences des autres tribus ou ethnies éloignées du cercle du pouvoir. Ainsi, dans un contexte de rareté de ressources et de méfiance généralisée, le tribalisme conduit chaque groupe à voter sur une base ethnique afin de placer leur représentant dans les rouages de l’appareil étatique. Ce faisant, ils vont tenter via leur représentant élu de capter les subventions, les nominations et les services publics pour les détourner vers leurs groupes au détriment du reste des autres factions. Il en découle une sorte de course effrénée à l’appropriation de l’État car c’est le seul moyen de contrôler les ressources publiques et de s’enrichir. D’où l’émergence d’une économie rentière fondée sur le patronage, le clientélisme et la corruption. Cette situation contribue aussi à généraliser l’incompétence parce que l’on trouve rarement l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. C’est ainsi que l’on retrouve à la tête des grandes entreprises stratégiques des incompétents qui précipitent l’économie dans les fonds abyssaux laissant sur le carreau des milliers de nos concitoyens. »

    A cela, il faut ajouter la force du clientélisme ethnique qui assure une base sociale minimale à la dictature sans laquelle elle ne peut pas durer au pouvoir. Il est aussi nécessaire d’affirmer, comme le souligne Mwangou, que l’éducation donnée aux enfants sur le « Vivre-ensemble » joue un rôle important dans la perception qu’ils ont des autres communautés. Je peux seulement affirmer que les laris, dont je suis, n’apprennent pas de leurs parents ou familles la haine des autres tribus sauf par réaction quand ils font face des injustices comme celles-ci. Dans les années 50-60 et début 70, les familles du Pool n’inoculaient pas dans les cerveaux de leurs progénitures des paroles de haine sur les différentes ethnies du Congo. Est-ce le cas des autres communautés ? D’après le récit de Mwangou, l’on peut en douter.

    La seule solution à ce problème est l’instauration du fédéralisme pour recoudre, petit-à-petit, ce tissu social déchiré et qui ne nourrit que la méfiance, la détestation de celle ou celui qui est différent et le patronage par affinités ethniques au détriment de la méritocratie. La texture plurale de la société congolaise devient de plus en plus explosive en soi, il semble bien que face à l’enjeu de la quête de l’unité dans la diversité inscrit dans l’agenda officiel de la construction nationale, le fédéralisme est la forme de l’État qui permet le mieux la coexistence de conflits et de coopérations entre les différents niveaux de pouvoir. Un pays qui exclut une partie importante de ses compétences ne peut connaître un développement harmonieux, nous le voyons quand le pouvoir est résolu à nommer des cadres étrangers dans la haute administration. Tous les NPI (Nouveaux pays industrialisés) ont utilisé la totalité de leurs ressources humaines pour impulser un développement harmonieux qui les tire progressivement du sous-développement.

  10. Emmanuella Ellangou Manou dit :

    C’est bien souligner par Bilombos « Oyo-Boundji-Olombo auquel il faut lester les localités de Makoua et Owando ». Ouesso ou kellé entre autres ne sont pas citées ici. Que nos frères du sud Congo évitent l’amalgame qui consiste à reproduire d’une manière ou d’une autre le modèle sassou nguesso de la conception de l’Etat. D’une nation que les pères fondateurs ont voulu construire unie, Sassou Nguesso, les communistes mbochi et la racaille kongo lari connue sous les noms de Ndalla Graille, Isidore Ivouba, les kolelas père et fils etc, Thystère Tchicaya Père et fils avec la complicité des batéké du genre Ntsourou, Okombi salissa, Matias Dzon, Florent Tsiba etc…

  11. Cardinal Etienne Mosegwo Je pense que c’est Laurent et non Etienne Mr Bilombos

  12. OYESSI dit :

    L’intellectuel villageois n’a le malheur d’avoir l’analyse écourtée que par rapport à l’horizon qui s’est ouvert devant lui et qui ne dépasse pas le bout de son village.
    L’intellectuel que le noir considère parce que bardé de diplômes des blancs a le malheur de tout ramener à lui ce qu’il a appris de son colonisateur car il en a pris les repères sans souvent se revisiter ses propres repères issus de son terroir. Est ce étonnant? Aliénation si tu me tiens!!!.J’ai compris depuis longtemps que tout ce qui n’existe pas dans ma langue maternelle n’existe pas sauf à m’aliéner de la culture des autres pour se perdre dans des considérations qui ne m’amènent nulle part.

    L’ouverture sur le monde nous permets d’avoir un plus pour mieux comprendre un certain nombre de choses mais cela signifie pour autant que nous soyons devenus meilleurs que les autres?
    Depuis les indépendances, jamais un pouvoir politique n’a été autant décrié et une tribu ou un clan tant vilipendé. D’aucuns disent que c’est parce que ce sont des broussards ou encore des yaka noki noki. Je ne crois pas que les Mbochis soient les derniers ou les premiers à arriver à Brazzaville, En revisitant l’histoire politique du Congo, on remarquera que des valables Mbochis ont été avec tant d’autres compatriotes à la tête de la lutte pour l’indépendance du Congo.

    Aujourd’hui se pose aux congolais du nord au sud un problème qui touche plus de 90% des congolais. C’est celui de la gestion de la chose publique où le clan Sassou s’est fait le propriétaire exclusive tribalisant toute l’administration comme si c’était une propriété Mbochis.

    L’équation qui se pose à nous tous c’est comment mettre fin à cet état de choses. Quand Onanga est relevé de son poste, je puis vous dire que ce ne sont pas tous les Mbochis qui sont allés chanter l’élombé. C’est son camp à lui qui a vu à travers son départ la perte de leurs privilèges pourtant celui qui remplace Onanga est bien Mbochi. Quand Nianga Bouala parle de l’avenir des Mbochis c’est parce que si le Mbochi en chef qui a mis le système que nous décrions quitte les affaires c’est tout le système qui s’écroule et tous les Mbochis n’auront plus d’avenir car leur sort sera réglé vite fait..
    Le système Sassou disparaitra avec lui. C’est au pouvoir qui le remplacera de comprendre que le Congo n’est pas la propriété d’un Département, d’une tribu ou d’un clan. Quand il l’aura compris et quand il aura refuser de surfer sur la tribu pour ne mettre son accent sur la nation en faisant appel rien qu’aux patriotes devant travailler pour le pays, vous verrez que l’affaire du tribalisme disparaitra petit à petit sur la nation Congolaise.
    Mon frère nMwangou a raconté cette histoire de la fille moitié Kongo et Mbochie. J’ajouterai que Lycéen à Savorgan De Brazza dans les années 60/70, il était impossible à un garçon dit Ngala d’avoir une fille Kongo comme copine non pas parce qu’elle était tribaliste mais tout simplement parce que la mentalité à cette époque ne s’y prêtait pas. Le Ngala mutu ya pamba pamba ne l’est plus car les mentalités ont trop évoluées et aujourd’hui les mariages entre Kongo et Ngala se ramassent à la pelle.

  13. Jeanne Marianne Fil de Coton Etoumbanangouaka Lola dit :

    Sans oublier la merde puante hyper nauséabonde makoua penda silouhette gueule de chétif.

  14. Val de Nantes. dit :

    Le mbochi ,voleur officiel et infatigable de la république .

  15. El Poco Loco Dicko dit :

    Ce petit discours (ce ne sont pas tous les mbochis…) arrive convenablement assez tard.
    Et pourtant, en rappel, ce ne sont pas tous les Bakongos qui ont [touwé] Marien…

    On bombarde à l’arme lourde cependant des Innocents Laris sans distinction, des pauvres mamans et des enfants, vieux et vieillards, avec les moyens de l’Etat…

  16. Willy Makambo dit :

    Quelqu’un peut-il faire ses commentaires en langues congolaises? en kdoondo, en kingangoulou, en ktéké ou en kivili? Je refuse qu’on me prenne pour un intellectuel quand mes diplômes ont été obtenus en France et en français. Miinu yi ntubaâga tchi vili. Va beenu? J’aimerais écrire un roman en langage des fiotes, en ki-suundji ou en mbétchi. Ici au Canada, les autochtones ont le droit d’enseigner leurs enfants dans leurs langues maternelles. Le Déné, les inuit, l’inuktitut, le dogrib. Et croyez-moi, il y a des sons qui ressemblent aux sons congolais. En Dené par exemple, ndilo se dit la limite, comme en vili ou en beembé. Alors pourquoi ne prenons-nous pas l’option de commencer à transvaser dans nos langues ce que nous avons appris à l’école des Blancs? Nous travaillerons pour les générations futures, plutôt que de chialer sur les injustices qui se commettent en Afrique? C’est comme si nous étions des chiens qui rêvaient.

  17. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Cher Bilombot Bitadys je reprend du plaisir à te lire ! J’aimerais vous remercier d’avoir pris de distance avec le charlatent et corrompu de Parfait kolélas . Je ne m’attendais pas à quelques choses aussi apocalyptique au congo Brazzaville ,mais avec sassou le chef d’orchestre Mbochis nous y sommes ! Mais le problème cher frère Batadys c’est aussi les fils du pool qui brillent par la médiocrité à l’instar de ya Milandou Anatole qui ne mérite pas ce fauteuil de clergé du congo Brazzaville ,contrairement au Laurent Monsengwo Pasinya Clergé à qui l’on doit l’avancée démocratique que connaît la RDC .

  18. Le Monde Animal dit :

    Curieusement les deux vétérans mbochis de la garde présidentielle qui ont récemment sodomisé Jean Marie Michel Mokoko dans sa cellule à tour de rôle, sèchement pour le premier et avec de l’huile de palme comme lubrifiant par le second a-t-on appris, sont en voie d’être traduit en justice pour insubordination et actes criminels.

    Le pauvre petit général aurait perdu beaucoup de sang lors de ces derniers ébats forcés par ces soldats mbochis. Le médecin en charge des soins de santé du malheureux prisonnier estime cependant que son état s’est stabilisé ces derniers jours mais il révèle que son moral et son amour propre profondément dévastés, ne pourront être recouvrés qu’après plusieurs années de réhabilitation psychologique.

    Les mbochis du clan sont décidément très sales.
    Pauvre Mokoko, qui l’aurait cru qu’il finirait comme tel, bafoué sur son postérieur de général, saignant!

  19. mwangou dit :

    @Le Monde Animal dit : Aaahhh!
    C’est la preuve que l’esprit animal anime des gens qui ne pourront jamais s’en départir… C’est le satanisme jusqu’au bout qui doit triompher de l’humanisme. C’est le culte de Satan, le même qui est à l’origine de la déperdition de Sodome…Malheureusement pour le Congo, c’est en lui que des individus ou groupes d’individus, ont accepté d’être les représentants infaillibles de ce Satan.

  20. Val de Nantes. dit :

    Et,si c’était l’ivresse des 35 ans de pouvoir du tyran auxquels s’ajoutent ses 76 ans d’âge .On comprend pourquoi , cette ambiance dichotomique entre les âgephobes, qui en ont assez de la durée dantesque de ce pouvoir tribal , et, ceux qui , psychologiquement ,s’en satisfont , car ,un des leurs est au volant d’une camionnette volée au peuple .
    Chacun préfère voir midi á sa porte.Les mbochis , dans leur immense majorité, n’en pensent pas moins .

  21. Val de Nantes. dit :

    Quoi qu’on ait écrit ,il est l’heure ,de dépoussiérer le Congo du Sassouisme ambiant,au risque de mourir d’overdose tribale .
    La mondialisation exige une réactivité aux défis contemporains auxquels fait face notre pays ,et il revient aux autorisés brillantes d’y apporter les réponses adéquates.
    Tenez , comment résoudre de façon pérenne les érosions et inondations qui dénaturent les quartiers de Brazzaville , avec son corollaire des malheurs?
    Sassou , avait il vu ,á drtv ,il y a 5 ans ,un congolais , ingénieur, malheureusement du sud ,qui plus est,pooliste ,s’estimer capable d’y apporter des solutions techniques.?
    C’est invraisemblable que le tribalisme puisse détruire un pays à ce point ,la peste ferait pâle figure .
    S’y ajoute la démence sénile , c’est la totale .

  22. Uppercut 2 dit :

    A force de stigmatiser la tribu mbochis sans discernement, je crains que votre combat contre Sassou ne soit un échec. Car au lieu de critiquer l’homme,mais vous vous stigmatisez l’ethnie mbochis. Est ce que Kolela Landry (pour ne citez que lui)qui est ministre de Sassou,représente t -il tous les laris? Au point de dire que même l’ethnie laris participe au pillage de ce pays!
    Critiquons la gouvernance de l’homme,mais ne faisons pas d’amalgame.

  23. tebola dit :

    Malheureusement, ceux qui le défendent appartiennent en grande majorité à une ethnie donnée, et pour la simple raison qu’ils se sentent privilégiés dans ce système.

  24. tebola dit :

    Les gens devraient se poser des questions sur un certain favoritisme qui débouche sur une forme sur d’entre-soi.

  25. Sangavoulou dit :

    Du calme les gars. Il faut raison savoir garder. Les Mbochi ne sont pas une génération spontanée née ex nihilo. Dire des compatriotes de Sassou que ce sont des Martiens aux mœurs bizarres c’est oublier les règles de l’interaction. Avant les Mbochi nous avons connu les Nibolek avec une gestion tellement chaotique qu’en 1997, à la fin du quinquennat de Lissouba, Sassou décrié aujourd’hui paraissait comme le moindre mal. Après tout, que font les kleptomanes d’Oyo si ce n’est reproduire les boulimies de la tribu-classe Beembé dont les Moukouéké et autres Mounguila étaient les modèles achevés ? Dire que les cultures sont imperméables c’est tomber dans un non-sens ethnologique. Il faudra peut-être relire le courant diffusionniste pour se rendre compte que la société Mbochi porte également en elle des valeurs nibolek, tchek, katangaises et vice versa. Je ne suis pas pour le pronostic que les non-mbochi qui vont remplacer Sassou feront la même chose que Sassou ou alors pire. Car il y a une exception culturelle projetée par chaque peuple. Alors on ne peut pas dire que la civilisation s’est arrêtée à Djiri, cours d’eau au-delà duquel tout n’est que ténèbres et barbarie (surtout au bord de l’Alima) et qu’en-deçà de Djiri rayonne l’excellence culturelle. Donc il faut non seulement raison garder mais se garder de jeter l’huile sur la braise xénophobe sur fond de fréquences modulées façon Radio Mille Collines.

  26. Uppercut 2 dit :

    Mr Sangavoulou, vous êtes un républicain.En tout cas bien dit! Chapeau.

  27. Anonyme 5 dit :

    @ Sangavoulou

    Vous dites « la société Mbochi porte également en elle des valeurs nibolek, tchek, katangaises et vice versa »
    Pouvez vous nous dire quelles sont ces valeurs ? juste pour notre information

  28. Sangavoulou dit :

    @ Anonyme 5

    Mon propos est que on n’a pas, d’un côté, les méchants Mbochis, de l’autre, les gentils sudistes. Le règne de Lissouba nous a laissés un goût de fruit amer qu’on retrouve chez les Mbochis de Sassou. Exemple la nibolisation de l’administration sous la Bande des Quatre n’a d’égal que la mbochisation actuelle de tous les postes de commandement politique. Des « Onanga » on en a vu sous le régime des Trois Palmiers. Les Cobras tuent ; les Zoulous, Cocoyes, Mambas, Nijas n’ont rien à envier aux Cobras et Bébés Noirs des quartiers Nord. Okemba, Oba, Bouya n’ont pas à rougir devant Tshaty Mabiala, Parfait Kolélas, Isidore Mvouba qui, eux aussi, profitent du gâteau. D’accord avec toi : les Nazis comptaient parmi eux des kapos juifs pour réaliser La Solution Finale. Les Tshaty, Kolélas, Mvouba sont les Kapos de la tyrannie mbochi. Mais ayons présent à l’esprit que les penseurs du népotisme sont stricto sensu du fameux axe OBO (Oyo, Boundji, Ollombo)

  29. Anonyme dit :

    Le frère Sangavoulou a parfaitement décrit la situation mais il est encore difficile pour certains de l’admettre. Beaucoup de compatriotes ne veulent pas voir ou minimise le mal qui a gangrené sa propre famille.

  30. Anonyme 5 dit :

    @Sangavoulou

    Je suis pour partie d’accord avec vous
    Quelques précisons toutefois le régime Lissouba n’a pas privé d’eau potable les Congolais
    ni d’électricité il y’avait encore des hôpitaux un système éducatif.
    Je ne défend pas ici le régime de Lissouba que je condamne mais il n’y’a quand même pas photo avec avec ce quoi on assiste aujourd’hui dans le pays LIssouba n’ a pas donné les rennes du pays à ses enfants par exemple
    Vous avez parler de valeurs communes je reprend vos termes entre les mbochis les tcheks et les nibolek je me suis demandé quelle pouvait bien être ces valeurs car à mon sens il y’en a pas

  31. Val de Nantes. À ,tous . dit :

    Il faut sortir de cette sclérose . Je vole parce qu’il a volé , ne nous montre nullement la voie de la responsabilité collective.
    Se cacher sur des erreurs antérieures,pour justifier , un tant soit peu ,l’injustifiable résulte d’un zèle passéiste , qui obére l’avenir ,déjà ombrageux , de notre pays .
    C’est le présent qui corrige le passé .

  32. MOTEUR A INJECTION - ou - MOTEUR A CARBURATEUR dit :

    RIDICULE DES RIDICULES !

    Nul n’est parfait au monde. Bien entendu.
    Mais s’il vous plait ne venez pas ici maladroitement comparer (un voleur de pneux michelin au meurtrier qui assassine cruellement des citoyens qui rentrent paisiblement chez eux)…
    Vous parlez de ‘valeurs’, Anonyme 5 a précisement posé la question sur quelles valeurs exactement?

    D’ailleurs en matière de droit s’il fallait appliquer une justisce équitable, tous ces acteurs que vous aimez citer pour des raisons de convenance que l’on comprend parfaitement bien, ou de ‘Justicier-justifiant’, ne subiraient pas tous et de très loin les peines.

    Vous plaisantez ou quoi?

    Youlou, Massamba, Lissouba et même autres Yhombi et Ngouabi n’ont rien à envier avec la criminalité barbare du MBOCHI Takou…
    Les Tsaty et autre Kolélas sont des otages économiques volontaires qui ne peuvent être comparés aux MBOCHIS Bouya, Odongo, Onanga et d’innombrables autres. Pouf!

    Citez-nous en example, des ‘sudistes’ qui ont SODOMISÉ en mode sèche et huilé, quasiment en tandem, un général mbochi comme de véritables singes complaisants dans la jungle?

    Encore, vous avez dit, valeurs? Quelles valeurs? Soyez honnêtes!

    Pendant toute guerre il y a souvent des bavures qui engendrent des dégats et victimes collatéraux. Mais après, décennies après décennies, ce ne sont plus que de simples bavures, c’est paradoxalement dans le sang et dans le système nerveux, bref dans la peau, une question de culture quoi. Me suivez-vous?

    BA MBOCHI BA BOMI MBOKA.

    HYPO_

  33. MOTEUR A INJECTION - ou - MOTEUR A CARBURATEUR dit :

    Lire: …ne subiraient pas tous et de très loin les (*mêmes) peines.

  34. Papa na Nga dit :

    Loba no kaka ti
    Ironie du sort !

  35. Sangavoulou dit :

    Le mot « valeur » n’est pas réductible au seul bien. Autant il y a des valeurs positives, autant il existe des valeurs négatives. Mon propos est qu’autant il y a des valeurs positives chez les Mbochis, autant il existe des valeurs négatives chez les Kongo. Ces choses-là sont interchangeables. Pendant la guerre civile de 1997, les Mbochi ont été capables de bonté envers les kongo-laris qui fuyaient les bombardements de Lissouba. Tout comme en 2015 on a vu les Nibolek accueillir à bras ouverts les Tchek fuyant la cruauté mbochi/cobras dans le Pool. Les Nsiloulou n’ont pas aussi la réputation d’être des enfants de chœur. Je veux dire ceci : les Congolais, quel que soit leur bord, n’ont pas attendu Hobbes pour démontrer que l’homme est un loup pour l’homme. La meute de Bilombo Bytadis, on la voit historiquement à l’œuvre partout, selon que le butin est menacée par la meute rivale. Il est vrai que pour l’heure, la horde de Sassou est composée de véritables loups-garous aux attaques impitoyables, comme si on était revenu à l’aube de la civilisation.

  36. Moulélémba dit :

    Là au moins vous êtes mieux raisonnable. Tant mieux frangin!

  37. mwangou dit :

    @ Sangavoulou: Entièrement d’accord avec votre analyse sociologique… petit rectificatif : pendant la guerre de 1997, ce sont des masses humaines de Brazza nord qui avaient déferlé dans Brazza sud et non le contraire. cette guerre est la guerre de référence dans le cadre de l’idéologisation de l’ethnie autour de sassou nguesso. C’est cette guerre qui justifie tout ce qu’on peut reprocher au sassouisme actuel. Cette guerre efface les autres guerres, par exemple la guerre de 1998 – 2002 et 2015 que vous citez.
    Ceci étant, lorsque nous parlons de tout cela, où nous plaçons-nous, en haut, dans les principes globaux émis, ou en bas, dans les dires terre-à-terre des gens du commun? Les ninjas, cobra, cocoye, etc, existent-ils, ou n’existent que des leaders politiques face à des règles politiques établies, codifiées, pour une vie collective harmonieuse? D’où votre analyse sociologique qui est bien sur confortable, peut cependant avoir du mal à expliquer les dérives politiques, si ce n’est de dire que tout le monde n’est pas exempt du sassouisme. Notre effort soutenu doit se focaliser sur la défense des règles établies, la constitution, pour une vie harmonieuse. C’est là qu’il y a le problème. C’est dans ce cadre que je soutiens que les ninja, cobra, cocoye, n’existent pas. leur apparente existence est à devoir aux leaders politiques qui ont tant de mal à respecter ce qu’ils ont eux-mêmes contribué à imposer comme normes de vie collective. Par exemple, récemment, ils ont eu de mal à respecter la constitution de 2002, et aujourd’hui, ils ont du mal à respecter la constitution de 2015…Comment faire pour que nos hommes politiques respectent ce qu’ils proposent eux-mêmes aux gens du commun comme étant les bonnes règles de vie collective?

  38. Val de Nantes. dit :

    Peut on en conclure que ,sociologiquement ,le mbochi est un ersatz des tribus du nord ,qui offense la conscience nationale pour se venger d’une position sociale antérieure qui ne leur était pas favorable .
    La construction d’un pays supppose un effort collectif pour atteindre les objectifs de développement qu’un peuple s’est fixés .
    Lire l’avenir du pays ,au moyen d’une grille de lecture comparative , concernant la déviance des uns et des autres ,promeut la culture de l’autodestruction dont on sait qu’elle est porteuse des violences de toutes natures.
    Pour mettre fin á ce cycle vicieux , il nous revient d’imaginer des solutions institutionnelles pour morceler le revenu national afin de contrecarrer la culture vorace du vainqueur présidentiel ethnicisé á souhait ,dans le seul but de domestiquer la richesse nationale .
    Sachant que ,j’en conviens ,la victoire présidentielle au Congo s’apparente á la victoire de la tribu élue sur toutes les autres ,avec les conséquences dont on parle aujourd’hui .
    Lorsqu’on est supposé avoir un cerveau cartésien ,la résolution de la difficulté coule de source
    Il faut compartimenter le PIB ,pour juguler les dérives qui enflamment le vivre ensemble .
    Une autre solution tiendrait de la sorcellerie .

  39. Mutu Nkombo dit :

    05 Juin 1997 au matin.

    Lorsque cette guerre, imposée par le monstre d’Oyo, éclate en ce matin du 05 juin, la première victime est un Colonel Kouyou abattu à Texaco la Tsiémé par les Cobras;

    La félonie, la monstruosité, la barbarie doublée d’une insensibilité sans nom du Sassouisme éclatent au grand jour. Cette guerre est le point d’ancrage de tous les maux reprochés à ce Monsieur, son clan, et son régime politique, pardon,  »pourritique ». Non, dans toute guerre les frappes chirurgicales n’existent pas: il y a toujours des dégâts collatéraux. Soit. Mais si après 21 ans l’on fait montre de la même atrocité il y a vraiment problème!
    Pendant cette foutue guerre, l’on a vu des populations de Brazzaville Nord être accueillies par les soi-disant méchants bakongos à Mafouta, Sangolo, Bifouiti…

    N’étant tout de même pas sociologue,je ne me permettrai pas d’élaborer ou d’avancer des théories à la  »Pierre Bourdieu. Mais il y a un fait et un constat indéniables: la sociologie Mboshi est guerrière, faite de ruse, de mensonge, de calomnie…bref d’anti-valeurs.Je ne crois pas, pour ne pas citer Maitre Amedée NGANGA, que cette tribu ne peut qu’exceller que dans le vol, l’impudicité, l’inceste, l’adultère, la gabegie, les détournements de fonds publics…comme nous le voyons de nos yeux.
    Pourquoi les grandes figures tutélaires Mboshi ne condamnent-elles pas publiquement la  »gestion » de Sassou de la chose publique? On tue innocemment de paisibles populations du  »Poolailler » sans qu’aucun d’eux ne bronche! Comme si…tout était normal Pourquoi ce silence coupable des Mboshi? Dois-je conclure que c’est un peuple qui a peur de perdre le fromage pincé au bec? Dois-je conclure que c’est un peuple paresseux, qui risque de perdre tous les avantages liés à la gestion de la chose publique? Il y a des exceptions, certes. Mais pourquoi la grande majorité des Mboshi ne s’associent jamais aux grands mouvements sociaux tendant à libérer le Congo des griffes du monstre d’Oyo? Loin de moi la pensée d’etre trivial, mais faut-il reconnaître que les Laris-Kongo ont décrié Youlou et Massamba Debat lorsque les  »choses » n’allaient plus! Mes beaux-frères du Niboland avaient, en temps voulu, décrié l’hégémonie de leurs cousins Béémbé sur Lissouba et l’Upads… les exemples sont légion. Mais pourquoi diable les Mboshi ne font pas la pareille en dénoncant et en décriant le monstre d’Oyo?

    Mais…je crois que ce peuple a des valeurs nobles que celles que je condamne et dénonce dans mon post. Je veux voir pour me démentir à moi-même…

    That’s the huge question!

    Vrai sujet de sociologie contemporaine.

  40. Pierre Boudzoumou Nganga dit :

    Au delà du texte de Mr Benjamin Bilombot Bitadys, c’est la vidéo elle-même qui m’interpelle. C’est un véritable retour dans le passé que cette vidéo me fait revivre. En en 1959, je vivais à Poto-poto, dans la rue Baya, en face de la Grande Ecole Primaire, quand eurent lieu les événements qualifiés de « Emeutes de 59 ». J’ai vu défiler dans la rue, des hordes de guerriers mbochis,(c’est ainsi qu’on les appelait), qui, sagaies et lances à la main, et sur la tête un bandeau portant des plumes d’oiseaux, scandaient dans une ferveur revendicatrice, belliqueuse et quasi fanatique le refrain: « soso ameli ngandi, soso ameli ngando ». La signification de ces emblèmes n’est pas l’objet de mon propos.
    A l’époque, avec cette innocence qui sied à l’enfance, je trouvais le spectacle, au mépris du danger et sans omettre la situation de crise sociale que traversait notre pays, terriblement exotique au même titre que les danses de kebe-kebe qu’on allait souvent voir.
    En 2019, on nous fait revivre les mêmes parades guerrières. De 1959 à 2019, force est de constater que certains logiciels à l’évidence réfractaires à toute évolution et mise à jour démocratiques, sont restés bloques à l’étape 1ère de la fondation de notre république.
    J’en suis très peiné.
    Dans un pays aussi fortement militarisé comme l’est le Congo Brazzaville, un tel événement n’a pu s’organiser sans l’aval plus ou moins tacite d’une certaine autorité. La question que je me pose alors: quel est le message contenu dans cette vidéo? Si jamais le chef suprême venait à être destitué de son poste pour mauvaise gestion, le pays serait-il mis à feu et à sang par ces partisans? En somme bis repetita 59?
    Est-ce ainsi que nous allons bâtir une nation, une soi-disant république une et indivisible?
    Indubitablement, il y a des progrès à faire.

  41. *Entitle To Free Pussy-Special dit :

    Et oui:
    Plus ils vieillissent, plus ils n’ont pas d’idées innovatrices, ces faux-vaillants guerriers MBOCHIS du Nord.
    Qu’est-ce qu’ils sont NULS !
    Ah, les piroguiers en uniformes…

    POUAH !

    *(Pour ce sous-titre, comprenne qui peut; imaginez n’importe quoi pour ces « fameux » compatriotes »)

  42. Val de Nantes. dit :

    Aaaaaaah , Pierre ,je n’étais pas loin de toi.Rue Yakomas ,prés de l’école primaire de poto poto .Boudzoumou ,ça me parle .

  43. tebola dit :

    République une et indivisible! Naïve ou candide, cher Monsieur!
    Robert Poaty Pangou le martelle à juste titre. Au point où en sont les choses, aucun président d’une autre région, notamment du sud, ne pourra diriger le Congo.
    Que se serait il passé le 4 mars 2012 (explosion de mpila) si le président était d’une région autre que celle de Sassou Nguesso. Observez bien le verrouillage de la force publique et vous allez comprendre.

  44. Pierre Boudzoumou-Nganga dit :

    @ Tebola:
    Cher Monsieur, il est des rhétoriques non invasives: c’est de la logique par ricochet. Ici en l’occurrence, j’ai usé de la prétérition par analogie inverse. Etudier, c’est bien beau, mais n’en oubliez pas l’art du « mbongi ».Alors ni Naïf, ni Candide, je suis très au fait de ce que vous décrivez.
    Dans le cadre fédéral pour lequel je milite, ce risque est minimisé, voire probablement inopérant

Laisser un commentaire