Cheminots congolais, la justice au bout du tunnel
Pour en finir avec dix-sept ans d’une bataille ininterrompue, Alain-Léopold Moukouyou compte désormais sur la justice française. Le 9 octobre, le conseil des prud’hommes devrait examiner, à Paris, l’affaire de sa vie : un conflit du travail d’un genre particulier. Les plaignants vivent en effet à des milliers de kilomètres, au Congo. La société en cause est une puissance de l’industrie minière qui, au Gabon voisin, exploite le manganèse. Et le conflit porte sur l’indemnisation de 867 travailleurs licenciés en 1992 à la suite d’une catastrophe ferroviaire…
Ces anciens cheminots, pour la plupart, veulent en finir au plus vite avec cette » vieille histoire « , comme l’appelle M. Moukouyou, le président de leur collectif. » Nous nous sommes heurtés pendant des années à la justice locale, explique-t-il, qui nous a renvoyés de report en report. Ici, les gens sont épuisés. » En 2007, Alain-Léopold Moukouyou a profité du passage dans son pays de l’avocat parisien William Bourdon pour solliciter son aide. Me Bourdon préside l’association Sherpa, dont le but est de rendre concrète la responsabilité sociale des entreprises. En 2005, elle a ainsi obtenu du groupe pétrolier Total, par le biais d’une transaction, le versement d’indemnités à des travailleurs birmans. Cette fois, le dossier concerne ce qui fut autrefois l’Afrique-Equatoriale française (AEF).
L’histoire commence en 1991. Depuis 1953, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), une société française, exploite à Moanda (Gabon) un important gisement de manganèse. Comme la situation géographique de la mine, au coeur du pays, rend difficile le transport du minerai, la Comilog a fait construire une voie de chemin de fer spéciale. Celle-ci, partie du Gabon, traverse le Congo jusqu’au port de Pointe-Noire. A l’époque, aucun problème : les deux territoires appartiennent à l’AEF.
1,8 million d’euros versés au Trésor congolais
Le drame survient le 5 septembre 1991, alors que les deux pays sont depuis longtemps indépendants. Ce jour-là, un accident ferroviaire provoque la mort de plus de 100 personnes à Mvoungouti (Congo). Une machine de la Comilog a heurté un train de voyageurs.
Première surprise : deux semaines plus tard, le ministre gabonais des Transports décide, d’autorité, de suspendre la circulation des trains de la Comilog sur la ligne congolaise. Cette mesure n’empêche pas la poursuite de l’activité minière, puisqu’une autre voie ferrée, la Transgabonaise, a été mise en service en 1986 et ne passe, elle, que par le Gabon. Les principales victimes de ce choix sont alors les cheminots congolais. » Nous nous sommes retrouvés du jour au lendemain au chômage technique, avec un tiers de notre salaire « , se souvient M. Moukouyou. La Comilog interrompt ces versements au bout de quelques mois et annonce la cessation complète d’activités pour le 31 octobre 1992. En clair, la ligne de chemin de fer congolaise est fermée.
Deuxième surprise : les employés apprennent par courrier qu’ils vont percevoir une indemnité de licenciement, mais, précise la lettre, » le règlement sera réparti sur cinq ans » ! Le premier versement est promis pour le début de 1993. Sauf qu’ils ne voient rien venir… En juillet 1995, le ministre congolais du Travail a beau mettre en demeure la Comilog de payer, les ex-cheminots ne reçoivent pas un centime.
En 1996, la société change d’actionnaire de référence pour devenir une filiale d’Eramet, la principale entreprise d’extraction minière française, dans laquelle l’Etat détient 26 % du capital via le groupe public Areva. En coulisse, les négociations reprennent. Elles aboutissent à un accord le 19 juillet 2003, entre le Gabon, le Congo et la Comilog. Celle-ci s’engage à verser 1,2 milliard de francs CFA (1,8 million d’euros) à titre de règlement définitif du contentieux. En échange, les personnes licenciées doivent renoncer à tout recours. Problème : celles-ci n’ont pas été associées aux discussions, ni même consultées. Pis : elles ne voient toujours pas la couleur de l’argent ! La Comilog a pourtant bien signé, en juin 2005, un chèque du montant convenu à l’ordre du Trésor public congolais. Cela n’empêche pas le ministre des Transports d’affirmer, le 30 novembre 2006, à la télé de Brazzaville, que son gouvernement n’a jamais reçu ce chèque !
La Comilog estime avoir rempli ses obligations
» Devant cette impasse, nous nous sommes décidés à porter l’affaire devant un tribunal français « , explique l’avocat Eric Moutet, chargé du dossier au nom de l’association Sherpa. Cette procédure, qui vise à mettre en cause devant les prud’hommes parisiens la Comilog, est presque immédiatement efficace. Comme par miracle, le 11 juillet, le Premier ministre congolais, Isidore Mvouba, ordonne le versement de 1 164 269 000 francs CFA (1,77 million d’euros) aux licenciés de 1992. Mais l’argent n’est pas encore dans les poches des ex-salariés.
Aujourd’hui, la Comilog estime donc avoir » intégralement rempli ses obligations « . Elle souligne que le processus d’indemnisation » ne dépend plus d’elle « . Sherpa conteste que l’affaire soit réglée. L’association réclame une réévaluation des sommes versées aux licenciés. » Le cynisme n’est plus acceptable, affirme Me Bourdon. Cette affaire exemplaire doit illustrer les progrès du droit international du travail. » Au Congo, Alain-Léopold Moukouyou et les 895 membres du comité font figure de pionniers. Ils attendent le 9 octobre avec impatience.
Par Pascal Ceaux
Encore une « découverte » sur le ministre Mvouba pendant qu’il se préparer à regagner le pays après une longue absence consécutive à ses soins médicaux en France. Beaucoup d’inepties ont été postées sur la Toile; et même certains journalistes du pays sont tombés bas en racontant « n’importe quoi » sur Mvouba. Comme cela ne suffisait pas pas, voilà que l’on vient de lui coller la situation des agents de Comilog après l’accident de Mvoungouti. Le ministre des Transports à l’époque, le tonitruant Jacques Okoko connait bien le dossier. Heureusement que l’auteur de l’article n’affirme rien dans son titre et se pose plutôt une question. A ceux qui connaissent bien le ministre Mvouba d’épiloguer sur cette interrogation. Moi, l’homme de Ouenzé qui a connu Mvouba dans la poussière du côté de l’école « Mikaté épola » et du côté de la rue Lénine, hier rue Impfondo, moi qui ai fréquenté avec Mvouba au lycée Savorgan, moi qui l’ai connu dans le groupe des Wonders dont certains membres font encore la fierté de la société congolaise, moi qui l’ai cotôyer à Pointe Noire comme agent du CFCO tout en servant admirablement l’UJSC, je doute fort bien que Mvouba soit devenu milliardaire en écumant les indemnités des agents de la Comilog? Comment cette situation qui perdure depuis plusieurs années allait-elle permettre au ministre Mvouba de s’enrichir à « milliiardairement » n’étant même pas Directeur du Trésor, n’étant même pas ministre des Finances? Après que Olivier Mouebara s’est posé la question: « Sassou Nguesso veut-il la mort d’Isidore Mvouba? (question n’a pas eu de réponse car Mvouba est bien vivant) et après que Rigobert Ossebi ait imaginé que Isidore Mvouba aurait bien quitté la pirogue Alima » voilà que l’on vient de trouver quelque chose d’extraordinaire sur le ministre Mvouba. Bientôt il sera à Brazzaville pour reprendre ses fonctions ministérielles et on va voir ce que l’on va encore inventer sur lui.
L’homme de Ouenzé, du côté de Bouéta Mbongo@
kié kié kié kiékié kié kié kié kié
Ah bozoba éloko mabé
MVOUBA ISIDORE est requinqué. il a retrouvé toute sa jeunesse, malheur et honte à tous les oiseaux de mauvaise augure qui doivent encore souffrir de le revoir partir pour encore u n tour.
2016 se fera avec MVOUBA n’en deplaise aux YOKA GAKALA et autres troublions fiés fiés .
nous les avons à l’oeil.
que tous les journalistes laris qui ont touché de YOKA emmanuel de l’argent pour écrire sur MVOUBA nous les connaissons car certains ont commencé à parler.
ce n’était que de l’eau chaude l’habit mvouba osday ne s’est pas brûlé. QUI VIVRA VERRA.
SASSOU saura faire le choix entre les yaka noki noki et les vrais collaborateurs qui n’ont jamais varié d’un iota.
demandez à YOKA Emmanuel où était il entre 1994 et 1996 ????????????? prêt à rejoindre LISSOUBA
OBA APOUNOU lui avait déjà rejoint le CIFMC de mama olangui car il ne croyait plus au retour de SASSOU
quand il fallait aller négocier sous les balles à Libreville. les kiki, claudia,yoka,et autres ngakala on ne les voyaient pas ils se terraient à tshambitcho.
alors de grâce !
Ahahahahahahahah anonymous tes grave , comment peux -tu narrater une histoire sans faute comme ca.
Kiekiekie
PAPA MVOUBA EST DE RETOUR AU PAYS. TANT PIS POUR LES JALOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUX…………………….