Robert POATY-PANGOU accuse nommément madame Antoinette Sassou-NGuesso de complicité de pillage des richesses nationales, de trafic d’influence au profit de son époux Denis Sassou-NGuesso.
D’origine douteuse, il suppute que Antoinette Sassou-NGuesso n’est pas originaire du Kouilou et appelle les populations de cette région à la désavouer. Dans un 2e temps, il dénonce l’alliance diabolique entre Sassou-Nguesso et NToumi pour massacrer les Laris, dans l’indifférence totale des Congolais. Pour terminer, il s’étonne que Charles Bowao, ancien ministre de la Défense de Sassou-NGuesso, qui se déclare aujourd’hui opposant, avait encore des gardes du corps affectés à sa sécurité…
Diffusé le 22 octobre 2017, par www.congo-liberty.org
Poaty Pangou n’est pas un esprit éclairé , Ntoumi est chez lui au pool il est d’origine kongo ,contrairement à tes maîtres à pensé Parfait et Landry kolélas qui sont d’origine Téké du plateaux . Je te signale que le père kolélas à plusieurs fois changé de nom à Kinshasa il s’appelait Samba Omer . Toi qui se dit vili je vais t’apprendre que personnes ne connait le village de madame sassou ni ses grand parents vilis dans le kouilou profond , cette dame avait été adoptée par Mr Louemba à pointe -noire , ses deux parents sont enterrés au cimetière de la Gombé à Kinshasa . Certes elle parle vili comme elle parle bien le Lari ,cette dernière s’appelait Antoinette POTO à kinshasa et s’est appeler Antoinette Tchibota à Brazzaville. Pourquoi critique Bowao et pas parfait kolélas qui habite une villa gouvernementale à la glacière , protégé par quinze garde du corps détachés par le l’état de Major de sassou et des véhicules flambants neufs affectés par Pierre Mpouo le directeur du parc automobile de sassou . Poaty arrête de fréquenter les enfants kolélas ils sont maudits .
je me suis résolu à ne pas répondre aux posts sur congo liberty, mais je suis obligé quand l ‘occasion se présente de sortir du bois
1/ je constate que le debat contradictoire entre congolais existe et c’est une bonne chose
2/Poaty Pangou dit et exhume un certain nombre de vérités selon lui qui ne font pas plaisir à atout le monde
3/ mon analyse du reseau systemique tient pour comprendre la complexite de la vie politique congolaise et de la difficulte sauf les reels opposants politiques emprisonnes à se definir comme rellement opposés a Sassou car certains emprisonnes comme moukoko et ceux qui sont dehors ont tous becquetes dans la gamelle de sassou
4/ Sassou le sait et joue sa carte politique a fond.il a raison et on reste confondu de commiseration et d ’empathie analytique quand on écoute l interview de Mr NTOUTA SUR CONGO LIBERTY
MINGWA a du se reprendre a plusieurs fois pour lui faire preciser sa pensee a propos de la diaspora et de nombreuses plateformes qui se montent et qui n ont ni programme ni moyens financiers ni leaders charismatiques pour esquisser une voie et une strategie contre SASSOU
5/ IL NE SUFFIT PAS DE DIRE QUE sassou doit partir soit par le dialogue soit par la violence pour que les choses se fassent
5/comme d habitude c est la reflexion du modeste analyste politique en reseaux que je suis qui s exprime ici je retourne a mon silence analytique
On sait bien qui tu es et ton sale rôle ici, Loko Lotoko, la Folie Balancée, pour manipuler les timbrés et les super-naïfs égocentriques qui trinquent encore a ta petite santé. Tu es vraiment maudit de la tête au rectum…
RPP vous l’aviez toujours associé à cette pute de somme, la mouche tsé-tsé monétaire du pays. Qu’en est-il maintenant?
Mais par où est donc passé Lissouba? Pauvre de lui.
Allez-y comprendre.
R I D I C U L E !
Salut Lucien,
Content de te relire et de savoir que tu es toujours parmi nous.
À notre prochaine chicane.
AH AH..YAYA .LUCIEN à NOUS ….CONTENT .. YAYA OTIKI BA LEKI …… BRAVO BRAVO PONA EKELO PARLE … ECRIT …il y a des PAMBOUPHILES
Grand frère ,écoute moi ;;; tu dois parler .MAIS …….PAS TROP
COMMENT TU PEUX LAISSER , TES PETITS COMME on dit au pays ;;;;?????
YA BA COLERE MVE …
Déjà au Congo . on n ‘a pas le yaya pour nous défendre , SI TU NOUS QUITTES , c’est la cata ;;
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ce RPP vient subitement, Oh.. surprise !, de se rendre compte qu’Antoinette aurait (sans doute) une participation active au sein de cette dictature, que les corrompus ne sont pas coupables, etc … etc.. etc…toujours cette même litanie inutile et qui en plus fait sortir du bois un pambou qui piaffe d’impatience de poursuivre sa mission d’étouffement de toutes velléités envers son mentor sassou.
Tout ceci est ridicule et ce n’est pas avec ces hommes du passé que l’on créera un avenir meilleurs pour le pays.
@Balossa critique RPP avec des arguments fantaisistes comme les origines supposées des Kolélas qui se situeraient dans les Plateaux.
C’est une preuve de la méconnaissance des différents acteurs, mais aussi des véritables enjeux de la crise du Pool.
Comment peut-on ne pas reconnaître l’origine du Pool des Kolélas, parler d’Antoinette qui viendrait de la RDC, sans faire référence à la mère zaïroise de Ntoumi ?
C’est à croire que les soutiens de Ntoumi souffriraient des effets collatéraux des malades mentaux traités par ce dernier.
Je suis de ceux qui ont combattu RPP sur sa théorie des 3 états, jusqu’à faire évoluer sa position sur le sujet, après avoir réalisé la complexité ethnologique des territoires du Sud Congo.
Pour autant, son analyse sur la situation du Pool reste la plus pertinente et correspond bien à l’état d’esprit de la majorité des populations de Pool que nous sommes.
Avec un peu de bon sens, on ne peut pas imaginer un homme présenté comme résistant se refugier dans un milieu densément peuplé, en faisant subir l’horreur à son environnement sans avoir les moyens de les défendre.
La seule explication plausible, en tenant compte du passé criminels de Ntoumi, c’est celle de croire qu’il y a bien une opération déstructuration du tissu socio-économique du Pool, en se servant d’un illuminé comme cheval de Troie.
Ceux qui soutiennent Ntoumi ne doivent certainement pas avoir des parents en errance dans la nature, vivant dans des conditions précaires, sans aucune assistance humanitaire, avec un modeste concours des villages ou régions environnements. Des populations ayant l’habitude de vire de leur travail se retrouvent dans des conditions de survies rocambolesques.
Le soutien à Ntoumi est à la fois un aveu d’impuissance face à la dictature, mais aussi un moyen d’appuyer la destruction d’une région, en espérant en tirer indirectement le bénéfice à terme…
Beaucoup de ceux qui voient en Ntoumi un sauveur ne sont pas de la Région, à quelques rares exceptions comme RPP.
Le cas Ntoumi rappelle celui de Muanda Nsémi en RDC, que certains ne croient plus en vie, mais continuent à s’exprimer sporadiquement à travers des vidéos. On le sort du chapeau chaque fois que la situation l’impose, pour faire diversion à travers des fausses attaques ou mutineries.
A long terme, il ne sera pas surprenant d’appendre que Ntoumi réalise ses enregistrements à l’Hôtel Alima ou dans les buissons d’Oyo.
Il n’y a aucune différence entre le faire de prendre Ntouli comme un résistant et celui de penser que Muanda Nsémi pourrait libérer la RDC avec les « Ndika ».
Mr. Balossa, comme vous, je sais que les kolelas sont les maudits de la republique et donc on ne peut pas compter sur eux pour changer positivement quoi que ce soit au Congo. Comme vous, je soutiens toute action visant a gener la marche du criminel vers une monarchisation de sa famille. C’est dans ce sens que je soutiens l’action de Ntumi, et je le soutiendrai jusqu’a ce que ses detracteurs nous prouvent qu’ils est au service du criminel d’oyo. Quant a RPP, je continuerais a dire que c’est un homme minable, un tribaliste qui n’a d’equivalent que son maitre sassou. Je n’ai plus ecoute ses interviews depuis tres longtemps parce qu’ils ne valent pas plus que lui meme.
Mais pourquoi traiter kolelas de teke du plateaux? Teke DES plateaux, ca passerait parce que les plateaux, du point de vue topographique ou geographique, inclus la region du Pool. Les regions ont ete crees par les francais recemment. Et qu’est ce ca change s’il est teke du plateaux ayant son village dans le Pool qui est aussi la terre de ses ancetres? Veux-tu faire croire qu’un kongo comme toi, immigrant angolais recu dans le Pool il y a a peine 100 ans, est plus poolois que Kolelas?
Et s’il etait teke du Pool, qu’est ce qu’il aurait apporte de different? Les tekes du Pool comme Mvouba, Mbemba, Mampouya, Makoko et consorts sont des traitres de la pire espece. Un de leur enfant, un certain colonel Nguinou, chef de corps des berets rouge est celui qui se fait plus zele que tous en envoyant ses miliciens se faire massacrer dans le Pool, chez lui.
Je suis du Pool et comme toi, je souffre du martyr de mes parents. Mais je ne peux imaginer un combat efficace depuis la Likouala contre une dictature installee a Brazzaville dans le Pool. La region du Pool est strategique et ne peut etre epargnee par un combat qui vise la fin de la dictature a Brazzaville. Si la capitale etait a Pointe-noire, le combat se deroulerait dans le Kouilou, pas au Pool. Si sassou etait base a Owando avec son clan de voleurs, il serait inutile de lancer les hostilites depuis le Pool. Tant que Brazzaville sera la capitale, le Pool servira de base arriere a toute rebellion contre le pouvoir deB/ville.
La présumée complicité de l’Etat avec le FMI reste encore à prouver, même par voie judiciaire, l’interviewé a toutefois raison de souligner que l’institution de Bretton Woods est en effet dirigée par des colons francais depuis sa création, au sortir de la 2ème Guerre Mondiale. Le BM, quant à elle, est sous domination impérialiste des américains. A supposer qu’E.Macronne dit Jupe-iter (un dieu romano-bantou apparemment en marche diegocaoènne vers le Kouilou sur un arc en ciel radieux)) veuille influencé ses cadres en vu d’un torpillage sournois des négociations en cours, cela ne viserait pas à défendre les intérêts des congolais. Ce serait plus tôt un moyen de nuire à un pays africain ayant fait du sacrosaint FCFA une monnaie convertible. Un tel affront à l’égard de la métropole nostalgique signifie la remise en question Total de la légitimité de la banque de france à détenir le compte des opérations, à des fins de chantage financier, plus de cinquante années après l’Indépendance acquise de haute lutte. Si représailles secrètes il y a, de la part des francais, c’est tout à l’honneur du Congo d’affirmer sa souveraineté. Pour quoi trembler ? Au contraire, quand une cause est juste et noble, il faut continuer le combat, quel qu’en soit le prix.
A Val de Nantes, à Anonyme et à Bakala Téléma,
A val de Nantes, je n’ai jamais déserté Congo Liberty, mais je me suis imposé une cure de silence.
A Anonyme, je te laisse ton ancienne permanente.
A Bakala Téléma, ok pour nos débats traditionnels mais ils risquent de faire pschitt car je retourne à ma cure de silence en intervenant de temps en temps.
Avant de repartir dans le silence et le travail d’analyse, je tiens à faire remarquer un certain nombre d’éléments.
1. Rigobert Ossebi et Mingwa font un travail de présentation et d’explication des faits cachés du réseau. Il faut les remercier et les en féliciter. Heureusement qu’ils sont là, sinon le débat reste vide, les arguments haineux, la controverse inexistante pour dessiner ce que certains considèrent comme l’après Sassou. Sassou n’est pas immortel, il l’avait dit lui-même, mais c’est étrange, même si les choses se font en marchant, je constate que les analyses d’une stratégie programmatique pour le Congo de l’après-Sassou n’existent pas. Bien sûr certains prônent un dialogue national qui demanderait à Sassou de quitter le pouvoir. D’autres sont pour un coup de force et une prise de pouvoir par la violence.
2. Les deux options, violence ou prise de pouvoir par la force, sont recevables en fonction des intérêts de ceux qui les soutiennent. Que faire après ? Comment réconcilier le Congo ? Comment sortir de l’ethnicisation et de la tribalisation de la vie politique ? Certains parlent de la mbochisation de la vie politique congolaise. Que fait-on de nos concitoyens Mbochis qui ont participé ou non à l’ère Sassou ? Comment organise-t-on la vie politique, démocratique des institutions en tenant à l’écart l’esprit de vengeance éthniciste, tribaliste et politique qui, sous des formes variées et diffuses, hante la vie politique congolaise depuis l’indépendance (même si certains hommes politiques disent le contraire) ?
3. Comment construit-on les nouvelles institutions congolaises qui mettent l’accent sur un développement économique et social de toutes les régions du Congo, même celle de la cuvette et du Nord, pour faire court ? Comment intégrer les variables du développement économique, les rapports avec les entreprises étrangères qui maîtrisent la technologie et la science qui nous construisent des ponts et des routes (même guettés par l’érosion et les malfaçons comme dans le cas chinois) ? Quel apport de la diaspora au delà d’une envie de revanche mâtinée de bavardages impénitents au nom d’un savoir-faire professionnel qui n’existe qu’en parole et non pas sur le papier ? Quand il est sur le papier, il est encadré par le blanc français en France et on peut, sans porter opprobre à nous membres de la diaspora, se demander ce qu’il en serait si nous sommes au affaires. Nous sommes incapables de construire un pont entre les deux Congos, je parle de nos architectes et de nos ingénieurs. Il en est ainsi des barrages et autres infrastructures qui nécessitent de passer du bavardage à la praxis, c’est à dire à l’acte réel pratique.
4. Que deviendra le Congo après Sassou ? Comment s’organiseront la mise en place de l’Etat nouveau, la valorisation de celui-ci, la construction des institutions, la réconciliation nécessaire et indispensable à la façon Mandela (même si les contextes de l’Afrique du Sud et du Congo ne sont pas comparables) ? Comment éviter que les opposants politiques réfugiés aujourd’hui en France profitent du chaos politique de l’après-Sassou pour prendre leur revanche et imposer une autre forme de dictature faussement démocratique, au nom du peuple ? Comment valoriser la jeunesse et sa place dans le Congo nouveau ? Il ne s’agit pas d’un combat intergénérationnel, pour la plupart d’entre nous, nous sommes autour de la soixantaine. N’est-ce pas le moment venu de laisser la place aux jeunes en leur faisant bénéficier de notre expérience analytique en tant que conseiller et non ministre, pour que, eux, construisent un Congo nouveau ? S’il y a des crimes économiques commis, il faudra que les institutions nouvelles organisent les conditions d’une justice économique pour le peuple congolais.
5. Voilà chers amis quelques éléments de réflexion que je livre à votre sagacité et à votre intelligence et je retourne à ma cure de silence analytique, sans réellement vous quitter (car je vous lis tous les soirs) mais j’espère que vous ne m’en voudrez pas d’être absents sur les posts.
Cordialement à toutes et à tous. je soulève une série de questions qui dépassent la problématique du réseau et qui intègrent le Congo en tant que système finalement réseautal, au sens de pays.
Le drame des congolais réside dans le fait d’analyser la situation politique qui prévaut actuellement au pays par petits morceaux sans chercher à les inscrire dans un continuum. Il n’y a pas de génération spontanée en sciences et a fortiori en politique. Comment voir l’horloge sans penser à l’horloger ? Comment penser au chaos politique, économique et social sans penser au système mis en place par le trio Ngouabi, Yhombi et Sassou cornaqué par Noumazalaye ? Comment expliquer l’opposition féroce entre Lissouba et Noumazalaye, sur le dos de Massamba-Débat, dans les années 60 ? Se poser ce genre de questions revient à plonger dans les origines des contradictions et des malheurs qui gangrènent notre pays. Cette lutte sourde entre ces deux personnalités ne peut se comprendre qu’à l’aune de la lutte farouche dans l’unique et seul but de s’accaparer le pouvoir et le conserver, même dans les pires conditions. L’option Noumazalaye l’a remporté en favorisant l’installation du trio au pouvoir. Noumazalaye avait fait le constat qu’avec les outils d’expression démocratique habituels comme le suffrage universel les originaires de la partie septentrionale du pays ne pouvaient accéder au pouvoir et le garder durablement parce que démographiquement inférieurs, le niveau de maturité politique du peuple ne permettant pas de dépasser le vote éthno-centré.
Quelle solution ? Mettre en place un système politique contournant le suffrage universel, le socialisme scientifique. Dans ce système, le parti dirige l’État. En effet, il est plus facile de noyauter le parti et en faire un instrument de conservation du pouvoir que d’éduquer le peuple. Dès 1970, le parti congolais du travail voit le jour avec pour leurres quelques protagonistes du sud comme Ndalla Graille et Mberi Martin qui n’y feront pas de vieux os quand le système de cooptation prendra le pas sur les procédures de nomination au bureau central du parti d’où est élu le président. Les Sassou et les Ondjele feront la loi, les revanchards comme les appelait Sassou. Dès lors commenceront les assassinats politiques au Congo avec Sassou à la sécurité dans un premier temps. Jugez-en, vous-mêmes. Dès 1970, coup d’état de Kinganga. Cet événement va entraîner la mort d’une trentaine de nos compatriotes sans jugement aucun sous l’instigation de Sassou qui force la main à Ngouabi. A partir de cette date va démarrer une épuration ethnique au sein de l’armée et de l’administration. Ce phénomène prend une ampleur telle qu’un mouvement interéthnique en dénonce les effets néfastes, le M22 de Diawara, Okoko et bien d’autres, sous l’appellation « OBUMITRI » (Oligarchie Bureaucratique Militaro Tribaliste). Profitant de cette occasion, Sassou va forcer la main de Ngouabi pour les exterminer une quarantaine de nos compatriotes sans jugement, aucun. Sassou est toujours à la sécurité, un véritable Hoover congolais, connaissant tous les coins et recoins de la politique congolaise et des hommes qui l’a font. Sentant son heure venue et après avoir placé ses hommes dans les postes les plus stratégiques, en 197, il va faire d’une pierre deux coups. Il va assassiner Ngouabi et tous les opposants potentiels et, pour lancer un avertissement au clergé, il ira jusqu’à assassiner le plus gradé d’entre ses représentants, le cardinal. Le chef de l’État assassiné, le chef du clergé éliminé, ll ne reste plus qu’un Yhombi qu’il a soigneusement déshabillé qu’il va écarter, deux ans plus tard sans coup férir, en 1979, à l’époque il est 1er vice-président coordinateur des activités du Parti et ministre de la Défense. Après une décennie de règne, en 1989, il assassine Pierre Anga et bombarde toute la localité d’Ikongono et les villages autour, un génocide puisqu’il tue les gens pire ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils font.
Ayant expérimenté l’échec aux élections vraiment libres de mars-août 1992, il reviendra en 1997 après avoir exterminé les partisans de Yhombi, le 10 mai à Owando, pour entrer dans une guerre qui prendra fin en 2002 et qui va tuer le 10ème de la population congolaise (400.000 victimes). Il affirme, dans le rapport Mouebara d’Opinion internationale que la violence fait partie intégrante des outils à mettre en oeuvre pour conserver le pouvoir. Il va récidiver de 2015 à 2017. Sassou est un « profito-situationniste » invétéré, il exploite des situations qu’il crée pour instaurer une situation de violence qui lui permet de régner et pour cela, il a besoin d’épouvantails ou des hommes derrière lesquels il s’abrite : les coups d’état, les kolelas, les Tsaty, les Ntumi (Ntumi 1), le clergé, etc. pour se parer des habits des démocrate. Mais tous ses crimes viennent sûrement le hanter la nuit pour avoir eu le fameux projet de changement de la constitution qui lui a permis de changer les articles 10 et 11 de l’ancienne constitution pour les remplacer par les 10 et 96 de la nouvelle avec pour objectif double : rester au pouvoir et impuni des crimes commis. Ce faisant Sassou reconnaît officiellement qu’il a commis tous ces crimes. Ne dit-on pas « Qui s’excuse, s’accuse » ? Le seul élément constant dans tous ces pogroms depuis 1970, c’est Sassou, le reste n’est que l’écume des jours. Nous sommes donc dans une dictature autocratique sanglante et dans ce contexte, les analyses politiques aussi pointues soient-elles ne servent à rien parce que nous avons les diagnostics. Ce sont les analyses qui précèdent les diagnostics et non l’inverse. Tous les gens sensés conviendront qu’après le diagnostic vient le plan d’action ou la thérapie. Nous y sommes. Je terminerai par « Actions speak louder than voice ».
Lire 1997 au lieu de 197 et la font à la place de « l’a font ».
Le soit -disant Tâ Malanda c’est bon arrête tes inepties , Ntoumi est originaire de Mindouli ,sa mère biologique et ses frères sont connus . ce dernier est né et grandit à Brazzaville sud . On ne peux pas dire la même chose sur le supposé Bernard kolélas qui n’aucun parents biologique et qui avant sa mort lègue ses enfants à son grand ami sassou chef de la barbarie au congo . Nous vivons une guerre très meurtrière au pool ,pour ce faire nous devons sans cesse dénoncer parfait kolélas le complice numéro un de Sassou dans sa thématique assassine NI BETO KWA TU FWAKA , simplement pour retarder la révolte et laisser les choses comme t-elles !!!
BULLSHIT !
Comme l’a si bien écrit le frère LONDI le temps de l’analyse (et des analystes) est révolu, il est temps de passer et de se concentrer sur l’action.
NI BETO KWA TU FWAKA, SUR CE POINT , JE SOUTIEN PARFAIT KOLELAS, SI LES AUTRES NE SONT PAS D’ACCORD AVEC LUI, ILS N’ONT QU’ APPELER LEUR MILITANTS AU SOULEVEMENT POPULAIRE , POUR CELA TOUT LE PEUPLE LARI- KONGO DOIT ETRE DERIERE PARFAIT KOLELAS, PARFAIT KOLELAS ET TSATY MABIALA ONT ETE INTELLIGENT PAR RAPPORT A LEUR ATITUDE , POUR NE PAS FAIRE MASSACRER LES SIENS
Mes très chers frères,
Je suis fils du Kouilou. Je me suis exprimé sur tous les plans. Il revient à chacun de nous de s’exprimer.
C’est bien beau de venir faire des appréciations.
Mais au moment où nous parlons, le Pool est en train d’être détruit avec le concours actif ou inactif des filles et des fils du Pool.
Tous ceux qui se taisent sont complices et/ou coupables sur la Tragédie encours dans le Pool.
NB : C’est bien de se cacher derrière des pseudos pour apprécier. Mais la suite de cette attitude, c’est quoi ?
Ce que je fais, je le fais depuis Brazzaville et je reste constant.
Mes très chers frères,
Un DIALOGUE ? Oui. Mais parler du vrai problème. C’est-à-dire celui évoqué par le MSA de Jacques Luc Napoléon OPANGHAULT le 15 Octobre 1958 sur la SCISSION et le rattachement du NORD à l’Oubagui-chari.
Voilà le véritable problème c’est-à-dire celui né de l’Affaire Georges YAMBOT qui priva le Pouvoir à Jacques Luc Napoléon OPANGHAULT en 1957.
DIALOGUE ? Oui allons-y. Mais pour traiter du problème du POUVOIR entre le NORD et le SUD.
Le 10 Mai 2012, Denis SASSOU NGUESSO et tous les Dignitaires du NORD l’ont exprimé à OYO.
Voilà l’explication que nous devons donner à la Tragédie encours dans le Pool.
RPP le courage est aussi de dénoncer et de nommer ouvertement et clairement le mal et encore plus lorsque celui-ci provient de sa propre famille.
Tous les collabos sans exception qu’ils soient, soit disant sages ou les politiques, car accepter d’être corrompu c’est participer activement à cette forfaiture.
Mes très chers frères,
Au lieu de divertir les gens en faisons des éloges hypocrites à NTUMI, allez créer des armées dans chacune de vos régions respectives.
Vous voulez la guerre dans le Pool. Mais vous ne la voulez pas chez vous ?
Vous voulez voir le « FEU » chez l’AUTRE. Mais pas dans votre maison ?
NON, NON. C’est de l’hypocrisie.
Mes très chers frères,
Faire des éloges à NTUMI, veut dire être content du « MASSACRE DES LARIS ET DE LA DESTRUCTION DU POOL »
Allez donc créer les résistances armées dans vos villages comme ça vous verrez si c’est bon cette chose
LES BONS VILIS se comptent du bout des doigts , à l’instar de SATHOUD . POATY SCHOULATY et enfin ROBERT POATY un peu lucide .
Bon bref , le peuple vili se volcanise toujours pacifiquement , ce dont se réjouit comme à son habitude SASSOU , en témoignent les événements concernant la mort de THYSTERE .
De l’irruption de ce volcan trop timide , il ne naît aucune violence militaire à l’encontre de ce pouvoir .
C’est vrai , la volonté vili est là ,mais le calme est légendaire qui les caractérise , nous prive souvent d’un embrasement généralisé contre SASSOU .
Je partage l’idée d’un divorce ,entre les deux blocs , si les solutions pacifiques à la gestion apaisée de notre pays ne sont pas trouvées .
lire ;;; le calme légendaire qui les caractérise ;
Mabandza c’est en réalité l’escroc Parfait kolélas , il répète mot pour mot , la dernière fois que je l’ai eu au téléphone ,il ma traité de jaloux et aigri . Alors qu’au pool son papa de coeur sassou bombarde nuits et jours . Ce garçon est conscient qu’il joue à un jeu très dangereux ,mais ce fainéant aime trop l’argent facile . ce garçon dévient complètement fou ,on accompagnant sassou dans sa folie meurtrière .
BALOSSA, TU PENSES QUE LE PROBLEME DU CONGO C’EST PARFAIT KOLELAS? LE PROBLEME DU CONGO, C’EST SASSOU, SI TU AS UN PROBLEME PERSONNEL AVEC PARFAIT? MOI JE SUIS MABANDZA, SUR LE SOULEVEMENT , JE SOUTIEN PARFAIT KOLELAS, TOUT LE MONDE NE PENSE PAS COMME TOI , C’EST TOI QUI EST FOU, TU NE RACONTE QUE DES CONNERIES
Mabandza les jeunes de Brazzaville nord sont à 80% en plein Emplois ,dont l’armée est le plus gros recruteur , pendant que le CHU est fermé ,ceux de Brazza nord peuvent aller se soignés à OYO qui compte deux grands Hôpitaux et près des trois -cents médecins Cubains . Pourquoi les jeunes du nord vont se révoltés contre Sassou? Cependant dans Brazza Sud nous avons un chômage à 95% des jeunes pas d’hôpitaux . Cher MABANDZA voilà c’est que parfait kolélas devrait dénoncer . IL n’y a pas de Bonheur sans révolte . Je connais bien parfait kolélas il est préoccupé par son bien -être et sa petite famille .Or un leader doit savoir faire preuve d’humilité et joué collectif .
Chers Tous,
Ce qui m’attriste et me dérange dans ce débat, c’est la légèreté avec laquelle les uns et les autres, pouvoir comme opposition parlent de la guerre en général et de celle du Pool en particulier. On a l’impression que c’est un jeu de légos. Les afficionados de la guerre protectrice ou libératrice oublient malicieusement que derrière chaque « Il suffit de… », « Il n’y a qu’à… », il y a de milliers de morts potentielles. Ce que ces afficionados savent très bien, c’est qu’ils ne seront pas en première ligne, tapis qu’ils sont derrière leurs ordis à 7.000 km de Brazza. Je l’ai dit mille fois ici, ils sont incapables de verser 10 euros pour soutenir les victimes du Pool, mais ils parlent de collecter des millions d’euros pour aller attaquer Sassou.
Je ne suis pas d’accord avec de nombreuses positions de Parfait Kolélas tout au long de cette crise. J’ai critiqué ici même son attitude équivoque qui consiste à observer le « sens du vent » avant de décider. Mais sur le déclenchement et la poursuite de la guerre du Pool, je serai le dernier à lui jeter la pierre. Je trouve certes qu’il ne fait pas assez pour arrêter cette sale guerre qui ne se déroule, très curieusement que dans le Pool ; il est quand même député de Kinkala, je crois. Mais on ne peut pas l’accuser d’en être l’initiateur et le principal responsable. J’ai écrit maintes fois, que si Ntoumi avait refusé de jouer le jeu du pouvoir, Sassou allait trouver un autre enfant du Pool pour jouer ce rôle, parce qu’il en avait besoin dans son scénario de conservation du pouvoir. Faire porter la responsabilité de l’actuelle guerre du Pool à Kolélas est une énorme malhonnêteté intellectuelle.
Une guerre se prépare de bout en bout. Il faut des moyens humains, financiers et politiques pour la déclencher et la gagner. En mars 2016, Kolélas et Tsaty-Mabiala n’avaient ni les moyens financiers ni les moyens politiques de gagner une guerre contre Sassou. Ils ont fait profil bas parce que en octobre 2015, Brazza Nord n’avait pas bougé, transformant le seul moyen humain dont ils disposaient (les foules qu’ils pouvaient lever) en chair à canon. On peut leur reprocher de ne pas avoir pris le risque d’appeler au soulèvement populaire, on n’oublie en passant que s’ils l’avaient fait et échoué, ils seraient aujourd’hui morts ou en prison comme Mokoko, Okombi Salissa et des centaines d’autres compatriotes privés de liberté ou disparus. En plus, on allait leur faire porter la responsabilité des milliers de morts qui auraient jonché tout le sud du pays.
Quand Sassou a croisé le fer avec Lissouba le 5 juin 1997, ils avaient des moyens humains (cobras et certains ninjas) des moyens financiers (ELF qui a financé une partie de son armement) et le soutien politique de la France de son « ami » Chirac. Malgré cela, après 3 mois et malgré le soutien des Interamwés hutus rwandais que Lissouba avait stationnés à Bilolo, il a eu besoin des Tchadiens et surtout des Angolais pour venir à bout de Lissouba. En plus, la guerre n’est pas restée confinée à Mpila, Sassou a très vite transféré la lutte dans tout le sud du pays, de Brazza à Pointe-Noire. Aucune portion n’était épargnée.
Ntumi se défend dans le Pool depuis 18 mois, il n’y a que les enfants du Pool qui meurent dans le silence glacial des autres régions, dans le silence sidéral de la communauté internationale. Quel est le sens de sa lutte, en dehors de la bravoure messianique du combat « spirituel » ?
Avec ou sans Ntumi, Sassou ne terminera pas son mandat. Ce qui condamne à mort ce régime, c’est la crise financière aigüe et sans précédent qui va étaler de plus en plus l’étendue de la mal gouvernance ruineuse. Ceux qui croient que la lutte de Ntumi accélère la chute de Sassou sont sans cœur à l’égard du martyr du Pool dont les enfants tombent dans l’indifférence générale des autres régions.
Dans l’histoire du Congo, vous avez déjà vu une autre region du Congo, faire une revolte en dehors de la région du pool, les autres regions, c’est des poules mouillées, même quand Lissouba a perdu injustement le pouvoir, la résistance a duré combien de temps? les ressortissants de la région du pool ont une histoire depuis le kongo dia NTotila, vous allez voir que Sassou va mourir avant NTumi, les ressortissants de cette région resteront toujours debout et ne coubéront jamais leur échine devant un connard comme Sassou, Quant les rapports de force vont changer, et si les Bakongos passent à la vengance,en ce moment, là, les autres régions ne dite rien
Je ne suis pas d’accord avec Pascal Malanda sur beaucoup de points , mais , il a dit quelque de vraie, Parfait Kolelas et Tsatsy Mabiala, ils n’ont que des foules, ils ont ni moyens financiers , ni moyens militaires ,ni complicité de la France, ni complicité internationale, sortir les jeunes dans la rue, c’est les exposer à une mort inutile, Sassou et son régime utilisent les moyens de l’Etat pour terroriser les Congolais, Moi, je suis sur le terrain, effectivement, il y’a beaucoup des jeunes des quartiers sud qui sont au chômage, ce sont les mêmes jeunes qui grossissent les foules quant Parfait Kolelas se deplace et qui votent pour lui ,ils connaissent leur bourreau,ils savent que le Problème c’est ne pas Parfait Kolelas , mais c’est Sassou
@Mabandza , je valide .bon courage , on va y arriver ;;;
Ce que j’aime chez Tâ Malanda c’est que dans son raisonnement il y a à la fois la thèse et l’antithèse. C’est ce qui rend floue sa démarche.
Il dit ceci:
» J’ai écrit maintes fois, que si Ntoumi avait refusé de jouer le jeu du pouvoir, Sassou allait trouver un autre enfant du Pool pour jouer ce rôle, parce qu’il en avait besoin dans son scénario de conservation du pouvoir. »
Bien que sachant cela, il continue d’accabler le pauvre Ntumi.
Non cher Malanda, la fin des meurtres au Pool ne dépend que de Petit Satan. Si Ntumi tuait ses compatriotes comme il le fit entre 1998 et 2002, alors on pourrait dire qu’il est le complice du fils de Satan. Or, jusqu’à date aucun congolais ne nous rapporte des meurtres commis par Ntumi contre ses frères et sœurs du Pool. Toutes les destructions des vies humaines et des biens sont l’œuvre des forces cobras. Les populations civiles fuient les cobras et non les amis de Ntumi. Ceci veut dire que si Petit Satan retire ses cobras, la guerre cessera au Pool.
J’ai dit.
Oui Bakala Telema, Ntoumi d’aujourd’hui semble etre different de celui des annees 2000. Les ninjas ne s’attaquent plus aux populations civiles, mais aux envoyes du satan et aux structures de l’etat. J’ai appris de mes parents depuis une foret du pool ou ils se cachent que les maisons de ceux qui se vantaient d’etre les membres du pct ont ete brulees, et ces camarades membres en vie ont assiste impuissants.
A poaty pangou, le pool c’est chez moi, et j’en veux du bien. Une rebellion efficace contre une dictature ne peut etre qu’aux faubourgs de la capitale. Le pool, c’est la banlieue de brazza, on n’y peut rien. Initier une rebellion demande bcp de preparation meme pour un militaire. Ntoumi etait le mieux, sinon le seul capable de disposer des hommes et du materiel. Croire que ntoumi avait remis toutes ses armes a sassou, c’est idiot.
Ntoumi, on le soutient jusqu’a ce qu’on nous prouve qu’il est au service de l’usurpateur. Avant ntoumi, l’ecole avait cesse d’exister dans le pool, les hopitaux aussi. Arreter d’attribuer tout le malheur du pool a ntoumi. Le responsable de ce malheur s’appelle sassou, le pere adoptif bien aime des kolelas.
@GABIO , GROSSE VALIDATION à conserver dans les archives .
@BAKALA , exact ; notre MALANDA NATONAL , est très insaisissable c’est ce qui fait sa force .
C’est le TOSTAO DU SITE , avec en plus un bon cerveau .
@GABIO exactement , j’attends impatiemment qu’on nous démontre sa proximité conspirative avec le monstre SASSOU .;.;;;.
Au point où en sont les choses , mon frère GABIO on peut croquer tranquillement nos croissants . MAIS en pensant à nos parents du POOL transformés en gibiers de SASSOU .
NTUMI est dans la lignée des grands , MATSOUA MABIALA MA NGANGA BOUETA BONGO VITA ETC ;
N’en déplaise à ceux qui veulent l’assimiler à un terroriste .
Le pool assume son passé de résistant , et s’en sortira .
Ce que j’aime chez Tâ Malanda c’est que dans son raisonnement il y a à la fois la thèse et l’antithèse. C’est ce qui rend floue sa démarche.
Cher Bakala Telema,
Je m’étais engagé à ne plus réagir à certains propos spécieux. Apparemment, c’est plus fort que moi. Et tant mieux si ça peut contribuer à la compréhension de notre tragédie nationale.
Vous avez bien compris ma démarche. J’ai appris les fondamentaux de la démarche cartésienne qui semble échapper à nombre de nos concitoyens bloqués dans la métaphase de l’émotion. L’émotion a certes été anoblie par Senghor qui l’a « ébénisée » , mais elle reste une catastrophe pour de nombreux Noirs qui s’y laissent enfermés alors que le monde dans lequel ils vivent est globalisé et hellénisé à marche forcée. Que leur reste-t-il en dehors de leurs larmes pour pleurer sur la méchanceté d’un Occident cupide qui préfère s’appuyer sur des valets locaux défendant bec et ongle leurs intérêts ?
J’ai appris en toute chose à essayer d’aller au fond, afin d’en trouver la thèse et l’antithèse. La suite logique de la démarche est la synthèse et la conclusion. Or, si je m’aventure parfois jusqu’à la synthèse, j’évite scrupuleusement (sans y réussir à tous les coups) de tirer des conclusions. Par respect pour leur intelligence, je laisse à mes contradicteurs le soin de tirer les leurs que je respecte d’emblée.
Les gens me demandent souvent de choisir mon camp : Pour ou contre Sassou. Ils m’accusent de soutenir Sassou par la tiédeur de mes positions. J’ai longtemps fait mon choix : LE CONGO ETERNEL, celui que nous avons hérité de nos ancêtres et que nous transmettrons à nos descendants en meilleur état (si possible) qu’à notre arrivée sur cette terre. Et pour ce Congo-là, Sassou est un épiphénomène, une étoile filante dans l’immensité de la galaxie congolaise. D’ici-là, il entrera dans la poubelle de l’histoire pour les uns et dans le panthéon de la nation pour les autres. J’ai longtemps dépassé ce débat dans lequel Hegel parle de héros et de canailles. Je vais au-delà et creuse le sens des choses pour essayer de comprendre la violence qui détruit toute forme de convivialité dans un Congo où les Congolais vivent un enfer sur une terre bénie. J’essaie de comprendre le sens de la malédiction que Youlou proféra à l’égard des Congolais en prophétisant : « Vous serez un jour dirigé par un fou. »
J’aurais pu lancer un débat sur le thème « Pour la guerre du Pool, qui est plus fou : Sassou ou Ntoumi ? » Le simple fait d’évoquer une pareille question me vaut déjà tous les noms d’oiseaux, mais ces noms coulent sur moi comme la pluie sur les plumes d’un oiseau. Sassou et Ntumi passeront, mais le Pool avait-il vraiment besoin de tous ces morts, de toute cette souffrance, de toutes ces destructions ? C’est la question à laquelle l’élite du Pool refuse obstinément de répondre.
« Oui Bakala Telema, Ntoumi d’aujourd’hui semble etre different de celui des annees 2000. Les ninjas ne s’attaquent plus aux populations civiles, mais aux envoyes du satan et aux structures de l’etat. J’ai appris de mes parents depuis une foret du pool ou ils se cachent que les maisons de ceux qui se vantaient d’etre les membres du pct ont ete brulees, et ces camarades membres en vie ont assiste impuissants. »
Vous reconnaissez trop timidement 15 après que le Ntoumi de 2000 était complice de Sassou. Pourtant des preuves existent depuis longtemps. Vous reconnaîtrez dans 30 ans que le Ntoumi de 2016, sans être le complice de Sassou a fait et continue de faire son jeu.
J’ai posé cette question ultrasimple aux cadres du Pool : Quel est ce père de famille ou ce garçon bien éduqué qui, pourchassé par ses adversaires court droit en direction de la maison, s’y engouffre et se bat contre ses assaillants, détruisant tout chez lui et exposant sa famille à la mort et à la désolation ? Qu’y a-t-il de spirituel dans cette démarche ?
J’ai posé la question suivante : Quels sont les moyens financiers et matériels (militaires) de Ntoumi pour venir à bout du régime de Sassou ? Quel est le pays qui lui sert de base arrière comme le Congo pour le MPLA ou le Zaïre pour l’UNITA? Quels sont les soutiens de Ntoumi dans les autres régions du Congo et à l’international ? Quels sont les soutiens diplomatiques de Ntoumi comme l’URSS pour Neto et les USA pour Savimbi ? Que fera Ntoumi si, profitant du chaos actuel, un officier de l’entourage (ou pas) de Sassou sort du bois et prend le pouvoir ? Criera-t-il à la victoire usurpée pour continuer à sacrifier les enfants du Pool ou collaborera-t-il avec le nouveau pouvoir ?
Avec ou sans Ntoumi, le pouvoir de Sassou est condamné à s’effondrer. Toutes les contradictions accumulées pendant des décennies par un régime qui a fait le choix de la corruption des hommes et des esprits ainsi que de la violence ses piliers ne peut survivre à l’épuisement des ressources. Sassou I succomba aux assauts du Programme d’ajustement structurel renforcé, Sassou III subira le même sort. Question : Quel est le sens de la guerre du Pool dans ce contexte ?
Pourquoi les détracteurs de Ntoumi se croient avoir seuls le droit d’être appelé résistant et non Ntoumi? Meme RPP se dit résistant aujourd’hui mais ne veut pas que ce soit le cas pour Ntoumi comme certains. Focalisez vous sur Sassou, déployez vos méthodes de combat contre lui, ne vous trompez pas de cible. On est tous des congolais et nous subissons tous les retombées de cette dictature, certains même le combat depuis la France, Ntoumi a choisi le Pool oû il se sent capable de combattre et o^est le problème? @BAKALA et @GABIO ont bien posé la question capitale: est ce Ntoumi qui tue dans le Pool? la réponse c’est non; donc ceux qui font le jeu de Sassou, ressaisissez vous svp au nom de ces victimes du Pool.
Sortez ou manufactutrez SEULEMENT, vous aussi, vos ‘NTUMI’ dans toutes vos régions respectives. POINT!
N’embrouillez personne. Merci infiniment pour votre inconditionnelle collaboration.
(Mais moi aussi, je suis à la fois de Makoua et de ‘Cacamouéka’, non!)
YUMAs_
Malanda (Pascal), dans les annees 2000 lorsque les ninjas utilisaient leurs armes pour effrayer, violer ou piller les civiles, rien ne prouve qu’ils le faisaient pour le compte du criminel national. Il pouvait s’agir tout simplement du banditisme des jeunes armes, indisciplines et incontroles. Et ce manque de controle peut s’expliquer par l’immaturite en terme d’organisation de Ntoumi. Il n’avait pas totalement le controle de la situation et de ses hommes. Ce qui ne semble pas le cas maintenant, il semble mieux organise et les ordres semblent atteindre ses hommes. Grace a cette bonne coordination, on entend plus les plaintes des civiles contre les ninjas. On entend parler des attaques des ninjas contre les envoyes du diable ou contre tout ce qui peut aider le fonctionnement de la dictature.
Ca serait vraiment bete d’accepter d’aller vivre dans la foret pendant des annees pour juste aider un sanguinaire a demeurer au pouvoir et a piller les deniers publics. Moi je crois que cette campagne de denigrement contre tout ce qui gene le criminel est l’oeuvre des hommes du satan, ce sont des satanistes eux memes.
Tâ Malanda,
Question : Quel est le sens de la guerre du Pool dans ce contexte ?
Pour vous mieux vaudrait laisser petit Satan tuer et piller jusqu’à ce que son régime s’effondre? Après, qui ramènera à la vie ce qu’il aura détruit? Attendre pendant combien de temps la fin de ce régime que vous alléguez va s’effondrer?
Avec de tels propos que vous tenez, je crois entendre les faux chretiens qui demandent de tendre la joue droite après avoir tendu la joue gauche que le bourreau venait de frapper.
Avec de tels propos on ne peut s’étonner que vous donnez raison au fils de Satan qui a sacralisé dans sa « constitutionnette » son droit de tuer les congolais sans en être responsable sur le plan judiciaire.
Laissons-le faire, de toutes les façons son régime va s’effondrer. Quelle inconséquence et quelle immaturité politique et sociale.
En 2015 et 2016, n’est-ce pas que Kolelas et Tsaty Mabiala l’ont laissé faire en retenant leurs partisans à la maison? Malgré cette retenue, combien de morts a-t-on dénombré à Brazzaville et Pointe-Noire?
@GABIO ,archivez , et passe prendre un café à COLOGNE ………………
Décidément , ce GABIO là , a mangé du lion ;;;.puréeeeeeeeeeeeeeee
Chers Gabio et Bakala Téléma,
Je me sens obligé de répondre à vos questions pour deux raisons fondamentales: la courtoisie du débat et l’importance des aspects soulevés. Loin de moi l’intention de vous convaincre ; la seule chose qui m’anime dans cet échange, c’est comment trouver le meilleur moyen d’aider le pays à sortir de l’impasse politico-sociale actuelle sans que cela se fasse pas au détriment de la population meurtrie du Pool qui paie un prix immense et injuste pour une cause qui devrait être nationale.
Gabio, vous dites :
« Malanda (Pascal), dans les annees 2000 lorsque les ninjas utilisaient leurs armes pour effrayer, violer ou piller les civiles, rien ne prouve qu’ils le faisaient pour le compte du criminel national. Il pouvait s’agir tout simplement du banditisme des jeunes armes, indisciplines et incontroles. Et ce manque de controle peut s’expliquer par l’immaturite en terme d’organisation de Ntoumi. »
Vous reconnaissez enfin que les Ninjas utilisaient leurs armes pour effrayer, violer ou piller des civils. Cela est très noble de votre part. Toutefois, étrange rébellion qui s’acharne sur ceux qu’elle défend. S’ils ne le faisaient pas pour le compte de Sassou, c’est encore plus grave car vous prêtez à Sassou l’intention de vouloir depuis longtemps détruire le Pool et vous défendez les gens qui directement ou indirectement réalisent les intentions « supposées » de Sassou. Il y a quelque chose qui m’échappe dans votre logique.
« Il n’avait pas totalement le controle de la situation et de ses hommes. Ce qui ne semble pas le cas maintenant, il semble mieux organise et les ordres semblent atteindre ses hommes. »
Ntumi a un ascendant « spirituel » indéniable sur ses adeptes. Ne venez donc pas (de grâce) affirmer ici que la première rébellion manquait de discipline. Un proche de Ntumi qui s’est réfugié en Afrique du Sud affirme qu’en 1997-1999, ils étaient arrivés à deux reprises à Yoro. Ils avaient encerclé le palais de Mpila qu’ils pouvaient prendre d’assaut. A chaque fois, Ntumi leur a intimé l’ordre de se replier. Et à la question qu’ils posaient à Ntumi : « Nous nous battons pour prendre le pouvoir, il est à portée de main, pourquoi devons-nous reculer ? » Ntumi n’a jamais apporté de réponse claire. Pour calmer les jeunes furieux d’avoir été roulés dans la poussière, Ntumi leur aurait permis de piller le siège de l’OMS. Ces informations (que je prends avec les réserves de l’art) sont sur la place publique aujourd’hui. Plus grave, elles sont corroborées par les derniers messages de Ntsourou (également sur la place publique) qui affirme qu’en 1998, les rebelles avaient pris Brazza, le pouvoir était pratiquement dans leurs mains. C’est lui Ntsourou (paix à son âme) qui les auraient repoussés jusqu’au Pont-Djoué et a failli perdre sa vie en attendant les renforts, alors que tous les officiers qui ont été par la suite nommés généraux étaient en fuite. D’où la frustration de Ntsourou de ne pas avoir été nommé général tandis que ceux qui n’avaient rien fait obtenaient « d’injustes récompenses »
Ntumi a toujours contrôlé ses hommes et il sait ce qu’il fait. Que le Pool soit victime des exactions de ses hommes est une chose que vous ne saurez jamais justifier à mes yeux.
« Grace a cette bonne coordination, on entend plus les plaintes des civiles contre les ninjas. On entend parler des attaques des ninjas contre les envoyes du diable ou contre tout ce qui peut aider le fonctionnement de la dictature. »
J’ai déjà montré que Ntumi contrôlait ses hommes et qu’à deux reprises, il pouvait prendre le palais de Mpila. Ce qui était vrai hier l’est encore plus aujourd’hui. Si Ntumi décide d’attaquer Mpila, il le fera sans problème. Jean Dominique Okemba a déclaré à la justice qui l’écoutait sur les explosions du 4 mars 2012 que Talangaï avait totalement paniqué ; les officiers de haut rang roulaient en 4×4 et à tombeaux ouverts en direction de la nationale n°2. Quand JDO est arrivé à la présidence, il a vu des jeunes en armes qui se trouvaient autour du président. Son premier réflexe fut de les désarmer en disant que l’un d’eux aurait pu tirer à bout portant sur le président. Ce faisant, JDO étalait devant la face du monde le dysfonctionnement de la garde présidentielle en cas de crise. Cette vidéo est disponible sur le réseau.
L’analyse la plus simple montre que le pouvoir est fragilisé par les scandales financiers et politiques au point où ’à la moindre escarmouche, les défenseurs du régime se compteront sur les doigts d’une main. Question : Ntumi veut-il la fin de ce régime ? Alors pourquoi reste-t-il confiné dans le Pool ? Le Sassou sorti « vainqueur » et triomphant en octobre 1997 est-il plus faible que le Sassou terrorisé par la fronde sociale, souillé par les scandales financiers et à genoux devant le FMI en octobre 2017 ?
« Moi je crois que cette campagne de denigrement contre tout ce qui gene le criminel est l’oeuvre des hommes du satan, ce sont des satanistes eux memes. »
Votre logique est simple : « Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous et par ricochet, vous êtes pour Sassou. »
Je peux vous rassurer sur une chose : Je ne suis pas contre Sassou, je suis contre le régime qu’il dirige et qui ruine le Congo depuis des décennies. Je l’ai dit et redit, le jour où vous attraperez Sassou, ne venez pas me demander de le tuer, je ne le ferai pas ; tuez-le et mangez-le sans moi. Je ne lutte pas contre un homme, je lutte contre un système, contre une vision archaïque de la politique. Limiter la lutte à Sassou, c’est courir le risque de subir le système qu’il dirige et qui peut lui survivre. Il y a tellement de gens prêts à faire du Sassou sans Sassou aujourd’hui que le risque de pérenniser le système est énorme.
De même que je ne lutte pas contre Sassou, je ne lutte pas non plus contre Ntumi. La seule question que je pose à propos de ces deux est la suivante : Quelle est la place de Ntumi dans le système Sassou et pourquoi le Pool en paie le prix fort depuis deux décennies ? Si dire cela c’est dédouaner Sassou et condamner Ntumi, alors je suis et je préfère être disciple de Lucifer, d’Agarthi et d’Ahriman, même si je penche plus du côté de Shamballa.
Bakala Téléma dit :
« Pour vous mieux vaudrait laisser petit Satan tuer et piller jusqu’à ce que son régime s’effondre? »
J’apporte ma contribution à la lutte intellectuelle, politique et pacifique contre un régime qui appauvrit le Congo depuis 1968. C’est un patient travail de démystification d’un système arrivé au bout de sa logique et qui veut nous imposer l’instauration d’une dynastie Nguesso. Un système basé sur l’intimidation et la corruption à outrance des esprits et qui ne peut survivre au tarissement des revenus. Le temps joue contre Sassou. Comme le dit la sagesse martiale asiatique : Si tu restes tranquille au bord d’une rivière, tu pourrais voir flotter le cadavre de ton ennemi juré. Je n’ai pas besoin d’aller chasser et tuer Sassou, il s’est suicidé politiquement depuis octobre 2015. Je ne crois pas en l’efficacité de la lutte armée de Ntumi tant qu’il reste cantonné dans le Pool et n’a pas de soutiens internationaux. Ceci dit, je n’empêche personne de croire que Ntumi précipite la chute de Sassou.
Vous dites :
« Après, qui ramènera à la vie ce qu’il aura détruit? »
Est-ce un argument suffisant pour justifier plus de morts dans le Pool ? N’existe-t-il pas de moyens d’arrêter les morts inutiles sans pour autant passer par la lutte armée ? Qui ramènera à la vie les morts qu’occasionne « votre » lutte armée ? Combien durera cette lutte armée et combien de morts fera-t-elle dans le Pool ?
« Attendre pendant combien de temps la fin de ce régime que vous alléguez va s’effondrer? »
Je vous répondrai par ces paroles pertinentes écrites par Blaise Pascal au XVIIème siècle :
« Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours, ou nous rappelons le passé pour l’arrêter comme trop prompt, si imprudents que nous errons dans les temps qui ne sont point nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient, et si vains que nous songeons à ceux qui ne sont rien, et laissons échapper sans réflexions le seul qui subsiste. C’est que le présent d’ordinaire nous blesse. Nous le cachons à notre vue parce qu’il nous afflige, et s’il nous est agréable nous regrettons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l’avenir et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance pour un temps où nous n’avons aucune assurance d’y arriver.
Que chacun examine ses pensées. Il les trouvera toutes occupées au passé ou à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent, et si nous y pensons ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Le présent n’est jamais notre fin. Le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant à être heureux il est inévitable que ne le soyons jamais»
Ces paroles écrites il y a plus de 350 ans nous montrent que nous vivons dans la nostalgie des temps passés, « glorieux » et exaltés et dans l’espérance d’un avenir sublimé. Cela nous empêche de voir la réalité parfois douloureuse d’un très long exil qui nous confine à la précarité des petits boulots pour les uns à l’humiliation du refus d’humanité et d’humanisme pour les autres. Il faut une grande énergie pour aller au-delà de ces frustrations que je connais bien et dont je comprends l’impact sur le moral des uns et des autres après 20 ans d’exil. Mais est-ce suffisant pour justifier que les nôtres meurent comme des mouches dans le Pool pour accélérer notre retour au bercail ? Là-dessus, j’ai mes doutes shamballiens. Je les partage avec vous sans vous les imposer et encore moins vous imposer mes conclusions.
« Avec de tels propos que vous tenez, je crois entendre les faux chretiens qui demandent de tendre la joue droite après avoir tendu la joue gauche que le bourreau venait de frapper. »
Chrétien (aussi, et encore plus que chrétien), je partage avec les autres humains la foi en la perfectibilité de l’homme. Quant à la joue gauche, je rappelle avoir adoré la réflexion de maître Gurdjief au sujet de la gifle dont parle Jésus : « Il n’ a pas dit qu’ayant présenté la joue gauche après la droite, il faut aussi présenter la droite après la gauche. »
« Avec de tels propos on ne peut s’étonner que vous donnez raison au fils de Satan qui a sacralisé dans sa « constitutionnette » son droit de tuer les congolais sans en être responsable sur le plan judiciaire. »
A vous lire, vous croyez plus à la constitutionnette de Sassou que moi. En tout cas, une chose est sûre, aucune constitution au monde ne pourra protéger de la vindicte populaire un Sassou déchu de son pouvoir, et il le sait mieux que vous. Seule l’éventuelle magnanimité de ses détracteurs pourrait lui épargner un lynchage en bonne et due forme, s’il tombe entre leurs mains.
« Laissons-le faire, de toutes les façons son régime va s’effondrer. Quelle inconséquence et quelle immaturité politique et sociale. »
Travaillons chacun dans son domaine à la chute de ce régime, mais n’oublions pas de protéger les pauvres populations (surtout dans le Pool) qui n’ont rien demandé.
« En 2015 et 2016, n’est-ce pas que Kolelas et Tsaty Mabiala l’ont laissé faire en retenant leurs partisans à la maison? Malgré cette retenue, combien de morts a-t-on dénombré à Brazzaville et Pointe-Noire? »
Je l’ai déjà écrit ici, je ne suis le défenseur ni de l’un ni de l’autre. Je sais cependant que ni l’un ni l’autre ne réunissaient tous les moyens financiers, militaires et diplomatiques pour mener une désobéissance civique qui pourrait déboucher sur une guerre civile. Ils ont donc bien fait de s’abstenir. La sagesse populaire ne dit-elle pas : « Dans le doute, abstiens-toi ! »
Mon frère Pascal Malanda, vous ne pouvez pas mener un débat avec des personnes quasiment butées, à l’image de « cyber-nsiloulous» et «bana-mura ».
A mon sens, vous faites la distinction entre le personnage Ntumi et la réalité sur le terrain : le fait que le tyran ait trouvé le profil idéal pour justifier son entreprise de diversion et de démolition de la région du Pool.
La situation du Pool n’est autre que l’application du «théorème de Pasqua» selon lequel : «Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire…»
La seule différence que l’on peut faire entre le Ntumi de 1998 et celui de 2016/2017, est que:
:
• Dans le premier cas, Ntumi a joué un rôle dans la période 1998. Ceux qui connaissent la région savent que Ntumi et les nsiloulous , sous prétexte d’un combat mystique ont mobilisé les populations pour réparer et arranger les routes et des pistes d’atterrissage pour des renforts censés arriver de l’étranger et qui n’arriveront jamais. Ces pistes ont servi aux envahisseurs au service des de Sassou. Il faut ajouter à cela les exactions et meurtres contres les populations et les ninjas de Kolélas ou cocoyes.
• Dans la situation actuelle, Ntumi est plus un placebo destiné à donner l’illusion d’une résistance dans le Pool, pour mieux couvrir une opération d’épuration ethnique.
Quand on connait la région du Pool, il faut être timbré pour croire qu’on peut y résister sans base arrière pendant plus d’un an, avec des armes à feu, aux bombardements des engins de morts qui déferlent de façon quasi-ininterrompue dans la région.
Curieusement, ce fameux Ntumi prend le temps de faire des vidéos, mais, jamais des images de zones bombardées par les milices du pouvoir ou des populations qui sont dans la nature.
On peut concevoir qu’il ne veuille pas être capturé et se cache pour ne pas être capturé et exhibé comme étant le principal responsable des événements du 4 avril 2016. Mais, cela relève plus de l’instant de survie que d’une résistance visant à faire plier le tyran.
Malheureusement, ces événements se passent dans un terreau favorable à des conditions pouvant conduire quelques esprits faibles à suivre un pseudo mouvement de résistance.
Autre fait inquiétant, c’est la réussite de l’opération de diversion telle qu’aujourd’hui, la situation de Pool, avec une crise humanitaire réelle semble plus préoccupée, au point de laisser le changement de la constitution aux oubliettes.
De plus ceux qui semblaient incarner l’opposition ont soit rejoint le tyran de façon directe ou indirecte, soit réduits à des simples incantations sur la situation du Pool, sans réel capacité de remobiliser le peuple.
https://youtu.be/v_zOcDgoF7s?t=422
Ta Malanda écrit :
« Quand on connait la région du Pool, il faut être timbré pour croire qu’on peut y résister sans base arrière pendant plus d’un an, avec des armes à feu, aux bombardements des engins de morts qui déferlent de façon quasi-ininterrompue dans la région. »
Cher homonyme, il y a trop de zones d’ombres dans cette sale guerre du Pool. Malheureusement aucun vrai débat n’est possible sur le sujet dans un pays où toute une région peut être terrorisée pendant des mois sans que cela n’émeuve le reste du pays. Un pays où 14.000 milliards peuvent disparaître du trésor sans que cela n’émeuve personne. A croire que nous Congolais sommes un peuple envoûté qui ne sort de sa torpeur que pour plonger dans la violence la plus meurtrière.
Nos cerveaux sont incapables de penser de façon civilisée en privilégiant le dialogue social.
Comme à la conférence nationale, l’histoire finira un jour par remettre les pendules à l’heure. Alors, on saura qui a fait quoi pendant toutes ces longues années au Pool.
Malanda, Malanda, vous qui semblez connaitre Ntoumi, ses intentions passees ou presentes qui se resument, d’apres vous, a une volonte de ce dernier d’aider sassou tout en detruisant le Pool, pourriez-vous nous eclaircir sur les attaques du 4 avril 2016 qui sont, d’apres ngakala, la cause de l’actuelle guerre dans le Pool? Qui a attaque qui?
Aussi, qui vous a dit que tous les miliciens de Ntoumi etaient issus de son eglise? A ma connaissance, Ntoumi a ete rejoint par bcp de jeunes venus de Brazzaville et du Pool, des individus sans attaches avec l’eglise de Ntoumi qui n’est d’ailleurs pas une grande eglise.
Meme s’ils etaient tous issus de l’eglise, une rebellion doit gerer comme une armee, les ordres de la hierarchie doivent atteindre la base via les officiers et sous officiers, et cela ne s’improvise pas. Que vous le voulez ou pas, Ntoumi est mieux organise maintenant qu’il ne l’etait en 2000, ses hommes sont plus disciplines et comprennent ce qu’ils ont a faire, ne s’attaquent plus aux populations mais uniquement aux adversaires.
Vous voulez qu’on laisse sassou tranquille parce qu’il va mourir bientot de son propre poison, comme Bongo Omar ou eyadema, n’est-ce pas? Et vous aimeriez que, s’il ya rebellion contre la dictature, qu’elle soit localisee dans la foret de souanke dans la Sangha a 1000km du siege de la dictature a Brazzaville dans le pool.
Si vous ne voulez pas que le pool soit l’arriere court des combats qui visent la capitale, alors demander a sassou, votre roi que vous voulez proteger coute que coute, de transfer la capitale et sa dictature a Oyo. Comme ca, le pool va respirer comme les autres regions eloignees du siege de la dictature.
Gabio
Il n’y a aucun mal a reconnaitre les faits. Oui, je connais bien Ntumi, en tout cas, mieux que vous. Laissez le Pool tranquille. Sassou quittera le pouvoir, vivant ou mort. Il n’a pas besoin de ma protection.
Quant a l’argument de la capitale, il y a longtemps que Sassou dirige le Congo depuis Oyo oü il recoit des chefs d’Etat et de gouvernement. Vous le savez autant que moi.
Ntumi pouvait tres bien eviter le piege du 04 avril 2016 et epargner au Pool un martyr inutile. Une rebellion a Souanke? Pourquoi pas? Mais vous savez que c’est une utopie. Personne ne veut aider Ntumi et cette verite suspecte vous derange et moi, elle me derange plus que vous.
Clavier qwerty, merci de comprendre l’absence des accents.
Mon frère Gabio, vous continuez à tourner en rond, sans aborder le problème de fond : celui des populations qui sont prises au piège d’une pseudo-rébellion faisant le lit des forces du mal venues en réalité pour détruire à la région.
Je pense en réalité que vous n’êtes pas de la région comme nous, qui avons perdu des parents tués par les hommes de Ntoumi. Aujourd’hui on se retrouve sans nouvelles, depuis plusieurs mois des parents qui ont survécus à la première guerre de 1997 et sont trouvés dans l’obligation de quitter leurs villages d’origines.
Autre chose curieuse, vous voulez des éclaircissements sur les événements du 4 avril, alors que Ntoumi a reconnu publiquement dans une vidéo qu’il pouvait s’agir des éléments de « la base », exaspérés et voulant exprimer leur mécontentement sur le climat politique.
Alors que, Ntoumi, n’étant pas candidat à l’élection, il n’avait aucun intérêt à mener une action disproportionnée qui entrainerait systématiquement des représailles.
De ce fait, l’ambigüité de son langage et son incapacité é à protéger des populations dans l’envieusement où il est censé être refugié porte à croire qu’il est bien un alibi pour le déclenchement d’une opération de diversion, permettant au passage de démolir la région martyre du Pool.
Autre énormité, dans un élément sonore paru récemment qui lui serait attribué, il présente comme l’une des conditions pouvant mener au dialogue, la mise en place d’une force de sécurité pour protéger les hommes politiques. Curieusement, il n’accorde aucune priorité à la population qui aurait besoin de protection. Et, pas un mot sur ses éléments armés ou rebelles….
Ce qui est essentiel pour nous, ce n’est pas la personne de Ntoumi ou sa pseudo-rébellion, mais la situation d’une population engagée dans un processus de décomposition par la désocialisation, la mort directe ou indirecte.
Je persiste à ne faire aucune distinction entre Sassou et Ntoumi, étant victimes deux des monstres.
Malanda a écrit:
» Je pense en réalité que vous n’êtes pas de la région comme nous, qui avons perdu des parents tués par les hommes de Ntoumi. »
Pour Malanda c’est Ntumi qui tue du Pool.
Je m’en doutais. Puisque Malanda l’a dit, donc c’est Ntumi qui tue les Kongo au Pool.
Merci pour cette information qui infirme les propos de Monseigneur Mbouyou qui disait que les populations fuyaient les militaires au Pool. Monseigneur Mbouyou avait menti si l’on croit les propos de Malanda.
Mes très chères soeurs et chers frères,
La situation qui prévaut exige de nous d’afficher une fermeté sans appel face à toutes les personnes qui ont une de responsabilité.
Cher Bakala
Votre fixation sur ma personne est telle que vous ne faites pas la différence entre Pascal Malanda que je suis et Ta Malanda que je ne connais ni d’Adam ni d’Ève.
Un petit effort d’objectivité ne vous ferait pas de mal. Ne m’attribuez pas les propos de Ta Malanda. SES proposal n’engagent que lui, même si je les respecte.
Reconnaissez vous être trompé sur ce coup. Interpellés Ta Malanda.
Vous savez bien que j’avais à découvert et assume tous les propos.
Je ne vous demande pas de faire la même chose, mais tout simplement un peu d’honnêteté intellectuelle.
Souci de clavier
J’assume mes propos…
J’agis à découvert….
@Bakala Téléma , comme j’écrivais plus haut, cette discussion engage des personnes aussi butées qu’elles vont jusqu’à faire des extrapolations sur des phrases sorties de leur contexte.
Si vous n’avez pas connaissances des exactions commises par les nsiloulous dans la région, il eut été plus préférable de demander des précisons sur la période où se déroule les éliminations physiques exercés par les hommes de mains de Ntoumi.
Quant à Monseigneur Mbouyou, sauf erreur de ma part, je crois avoir compris qu’il n’affirmait rien du tout, mais se posait plutôt des questions sur la confusion qui règne dans le Pool, une région censée être sous la protection des forces de l’ordre.
Pour le reste, je suis assez précis dans mes commentaires la périodisation de l’action de Ntoumi dans la région, entre les événements de 1997-1998 et la crise post-électorale du 4 avril 2016.
De plus, si vous êtes intéressés par la situation du Pool, il faut aller au delà des discours officiels pour chercher les informations…
Autre précision, je ne suis pas Pascal Malanda.
Au delà de ces explications, il ne reste plus qu’à s’exprimer avec des dessins.
https://youtu.be/xNzfloXJREc
Donc pour les Malanda, oko ngakala et moungala disent la verite, c’est Ntoumi qui a attaque le 04 avril 2016, pendant que sassou dormait calmement avec Antoinette, comme d’habitude. Dire qu’il ne savait pas qui avait attaque et sugerer qu’il pourrait s’agir des jeunes mecontents de ce qui se passait, ne signifie pas que ntoumi avait reconnu que c’est lui qui avait attaque. C’est une interpretation a la oko ngakala ca!
Toujours est t-il qu’apres cette attaque, votre sassou alla bombarder la maison de Ntoumi a samouna, tuant les membres de sa familles et ses adeptes spirituels. Souhaiteriez-vous que ntoumi se donna les mains en l’air sans se defendre?
Ntoumi connait bien sassou et il savait le plan de sassou: changement de la constitution, holdup electoral, puis attestation des opposants y compris lui Ntoumi. Il s’etait bien prepare a ne pas se laisser faire.
Ce n’est pas parce que sassou a tue les gens chez moi que chaque fois qu’il sortira ses miliciens, nous devons nous coucher pour eviter qu’il ne nous tue. On ne peut pas etre faible a ce point, aucun peuple digne de ce ne s’est jamais laisse marcher dessus comme ca.
Ta Malanda, je peux faire autant, croire que tu n’es qu’un nguessoiste d’oyo qui passe pour un poolois pret a lever le drapeau blanc devant ton maitre de criminel. Je soutient Ntoumi meme si cela doit durer des annees. Sassou et ses amis doivent comprendrent qu’ils ne peuvent pas nous imposer la soumission par les armes comme a l’epoque coloniale. Sassou assassine tout le monde, indirectement ou directement. Priver les soins medicaux a la population est crime. Pour vous, puisqu’il a des armes, alors il ne faut surtout se revolter de peur de mourir. Il faut attendre qu’il meurt tout seul et qu’on impose aux opprimes de pleurer la mort du bourreau comme en coree du nord.
Malanda, actuellement ceux qui violent, detruisent les villages, tuent les civiles, pillent sont les miliciens de sassou, pas les nsiloulous.
@Gabio, je pense que la discussion qui prend m’alllure d’un débat de cours de récréation n’a plus aucun sens, dans la mesure où nous avons en face des esprits bornés et limités, dont le seul argument est de renvoyer leur adversaire au sassouisme ou aux raccourcis farfelus de bakala telema voulant faire croire qu’on veut faire porter la responsabilité totale de la crise actuelle sur Ntoumi.
Avant de reprendre la discussion, il y a lieu de passer par quelques révisions des termes que j’utilise dans mes commentaires comme l’effet placebo créé par le personnage de Ntoumi, l’ambiguïté de son langage au lendemain des événements du 4 avril…
Si vous étiez réellement du Pool comme vous l’a écrit plus haut, ou tout au moins eu des amis dans ces localités, vous aurez pu avoir des contacts avec des populations ou des anciens ninjas pour affiner votre analyse de la situation.
Rester cantonner dans une vision manichéenne qui consiste à penser que tout ce qui tend à nuancer les propos d’un personne qui se réclame de l’opposition est synonyme de sassouisme est un de manque d’ouv d’esprit, non propice au débat d’idées.
Malheureusement, il n’est pas possible de vous faire une bande dessinée décrivant l’echelle des responsabilités de la misère qui est causée à la population du Pool.
Vos arguments à deux balles voulant faire croire qu’on veut disculper le maître à penser des crimes comme Sassou ne marcheront que pour ceux qui ont une capacité d’an limitée.
Même la majorité de la population à Brazza n’ est pas aussi dupe que vous et s’interrogerait sur des possibles connexions entre le pouvoir criminel et Ntoumi.,,,
Et pour terminer la discussion, j’ajouterais que le jour où le Congo sera libéré de la tyrannie, et disposera d’une justice impartiale et équitable, vous pourrez mesurer l’étendue des souffrances enfouies dans les cœurs des gens, et qui ne peuvent s’exprimer aujourd’hui du fait de la protection dont les criminels et de leurs facultés d’auto-amnistie sur le territoire congolais.
Heureux pour vous qui ne connaissez pas ces peines et préférez jouer aux arguments populistes.
Cette discussion étourdissante entre TA MALANDA , PASCAL MALANDA , GABIO qui n’en finit pas de finir , est symptomatique de la complexité politique que suscite la région du POOL , lieu de toutes les intrigues socio -politiques .