Marcel ABIGNA est l’un des doyen des activistes congolais de Paris et membre des Assises Nationales du Congo. Il dénonce la traîtrise et la légèreté de Marcel MAKOME ; encourage la littérature militante d’Alain MABANCKOU, et confirme la véracité du génocide des Laris.
Pour terminer , Marcel ABIGNA appelle les Congolais de la Diaspora à la vigilance et à la perspicacité !
Diffusé le 02 décembre 2018, par www.congo-liberty.org
Moi aussi Joseph-Désiré, je pensais être éternel ou « immortel »… Vous savez la suite.
Faites-lui porter s’il vous plait un caleçon en peau de léopard à défaut d’un string en peau de lion affamé pour ma trahison d’avoir livré Diawara au communistes zélés sournoisement re-convertis depuis, s’il (Takou) est exécuté avant de l’avoir jugé.
Méfiez-vous de Marceline Maconne Bobi Ladawa!
Du fond de l’enfer, MERCI.
~ Oyo akanisaka, MPR eko kufa, WAYA ~
M Abigna,
je reconnais en vous un opposant, cependant, permettez que l’on vous fasse une critique dite constructive.
quelque part je vous soupçonne de porter les meme tarés que ce Makome, voici pourquoi:
– on fait de la politique pour des IDÉES , et pas pour des hommes.Vous semblez vous battre pour des hommes tels que Lissouba, qui n’est pas un exemple.
– votre manière de communiquer,paraît être un discours dans lequel votre génération est enferrée dans des camps politiques dont aucun camp n’a fait quelque chose pour le congo.
Doyen, votre génération a trop été marquée par le tribalisme, et j’espere que l’epigenetique ne va pas nous marquer parce que nous avons la possibilité de parler congolais sans que la tribu ne devienne un paramètre déterminant
– Vous faites des erreurs, écoutez-vous: vous parlez de nationalisme, j’aurai souhaité patriotisme.
Le patriotisme est positif, le nationaliste est négatif.
– union sacrée? avec qui? avons nous une charte qui fait que les personnes considérés comme opposants sont exemplaires?
– union, oui, mais pas avec n’importe qui, avec des personnes exemplaires, ayant fait preuves de patriotisme et n’ayant pas de casseroles.
Ceux qui sont déjà vérolés,soit au moins 50% doivent être écartés, pour limiter leur pouvoir de nuisance.Ils n’apporteront rien au pays, vu le nombre de gosses qu’ils on pompes ça et là, et la retraite que bons nombre n’ont pas préparé.
Allez faites un effort, y’a ba colère vé, sinon je vous ferai apparaître dans mon roman.
idee:l’opposition doit avoir une cartographie des personnes exemplaires, et un vrai think tank.
AUX QUEMANDEURS FLATTEURS DE DIALOGUE …LIBRE À VOUS DE REJOINDRE SASSOU.
Mais de grâce,
ARRÊTEZ LES FAUSSES COMPARAISONS !
ARRÊTEZ DE TRAFIQUER L’HISTOIRE !
Depuis quelques temps abondent des posts qui argumentent sur l’expérience de l’Afrique du Sud ( Mandela) pour se donner bonne conscience. C’est là une véritable supercherie, une perversion qui cache mal la tentation des auteurs de justifier leur calcul coupable pour l’inavouable « dialogue à la sauce Sassou ».
ALLONS Y COMPRENDRE.
Deux observations majeures qui n’autorisent nullement la comparaison avec la situation de l’Afrique du Sud et ce qui est attendu pour notre pays, le Congo-B.
1- Primo, l’objet et la nature des problèmes à résoudre ne sont pas assimilables. On le sait, les pourparlers/négociations en Afrique du Sud avaient pour enjeu capital, l’abolition d’un ordre institutionnel inique, celui du régime de l’apartheid. Les discussions assumées par toutes les parties prenantes concernaient clairement le CHANGEMENT DE SYSTÈME. Les négociations concernaient les conditions et les modalités.
Rien donc à voir avec la farce éhontée de ceux qui flattent leur part de gateau tenue par un tyran sans foi ni loi. Leur concept de « dialogue » n’est autre chose qu’une opération de charme pour le ralliement au système et le maintien au pouvoir de » l’usurpateur » en chef et son clan. Comparaison, n’est pas raison et même inappropriée en l’occurrence.
Les Sud-africains (africaneers compris), appuyés par de nombreux médiateurs internationaux, se sont assis autour d’une table après l’acceptation par tous d’un ordre du jour centré sur la fin d’un système pour un autre.
2- Secondo: le comportement des acteurs est l’autre facteur distinctif. Les pourparlers Sud-africains n’ont été possibles que parce que chacun des protagonistes a ouvertement RECONNU le MAL et accepté d’y remédier.
En vérité, malgré les appels de pieds et les multiples offres tronquées du système, Mandela et l’ANC n’ont jamais cédé à la tentation de négocier avec Peter Botha. Il a fallu son remplacement par Frederick De Clerk pour qu’une évolution favorable soit possible.
Qu’en est-il dans le cas du Congo ?
Comme Peter Botha, à aucun moment, Sassou et les siens, n’ont reconnu à ce jour leurs méfaits, ni exprimé la moindre volonté d’y renoncer. De quoi, voudriez-vous alors qu’ils discutent ?
Chers flatteurs, quémandeurs de dialogue, arrêtez donc de chercher des excuses en vous enfonçant dans des comparaisons hasardeuses.
Marcel Abigna, tu le sais bien que nous sommes en présence de deux forces antagonistes entre celles de la « matière ou du mal» contre celles de « l’esprit ou de la vertu ».
Au Congo Brazzaville les forces de la matière ou du mal sont incarnés par Sassou Nguesso ont depuis des années pris le contrôle sur les forces de l’esprit ou de la vertu. Ces forces de la matière détestent la vertu, l’intelligence, l’intérêt général et le vivre ensemble. Elles sont d’ailleurs l’incarnation du mal et du monde des ténèbres « l’autre monde ». Elles ont détruit les vies, le tissu économique, social, culturel et moral dans notre cher beau pays.
Mon cher Abigna, à l’heure où je réponds à votre noble et juste réflexion et philosophie pour l’intérêt général ; je peux vous annoncer que nous avançons pas à pas vers la fin de l’état de crise antidémocratique, antisociale et criminogène dans notre pays.
Par conséquent aucune force de la matière incarnée par l’ogre de l’alima et ses dignitaires n’aura plus sa place au Congo Brazzaville post dictateur sassou Nguesso et comment?
Ce n’est pas sorcier
Monsieur Abigna, le saviez-vous qu’au XVIIIe siècle et le « contrat social » Jean Jacques Rousseau l’avait dit ceci je cite « pour construire une société meilleure, il faut tout justement reformer l’individu d’abord ».
L’individu pour moi, c’est le citoyen qu’il soit civil, politique ou militaire, il faudra le reformer au niveau des mentalités, habitudes et comportements abîmés par 34 ans de la dictature de Sassou Nguesso.
Cette reforme doit commencer depuis le jeune âge, c’est-à-dire l’école, l’école primaire, le collège et le lycée ; car le reformer le citoyen, en le reformant, nous reformerons naturellement la société et la nation congolaise. Me Brice Nzamba disait d’ailleurs qu’en plus de l’éducation, il faudra ajouter la discipline comme le pensant déjà Emmanuel Kant.
Mon cher Abigna,
Dans les programmes et pédagogies de l’éducation nationale (enseignements primaires et secondaires) nous intégrerons des méthodes et des outils d’enseignement correspondants à la transmission des valeurs de la vertu, de la liberté, de la dignité, de la justice même électorale, les valeurs du caractère sacré de la vie humaine, du devoir de mémoire (de nos résistants, dignes fils du pays, grands hommes d’état congolais) et n’oubliant pas les valeurs du but même de la condition humaine ou sociale et voire existentielle.
Ce projet concernera aussi l’adulte vivant au Congo, congolais ou étranger. En fait, nous souhaiterons responsabiliser par l’éducation citoyenne et par la loi et la moral ; les églises de réveil, les politiciens, les policiers, militaires, agents de l’état, etc en terme de droits et devoirs applicables et obligatoires contre les anti-valeurs.
Mon cher Abigna,
Nous n’aurons plus le choix, que d’investir la ressource humaine « la matière grise » et bon citoyen reformé en vue du Congo post Sassou Nguesso.
Mon cher Abigna, merci ta contribution.
Isidore AYA TONGA
Ancien professeur de Biologie au Lycée Drapeau Rouge « l’actuel Chimanade » de Brazzaville
Vit en France depuis fin 1991 à nos jours
Le frère Abigna est un homme très lucide , effectivement il y’a génocide des kongos que sassou a mis en route des assassinats des plus hauts responsables kongos depuis Mars 77 en passant par les disparus du Beach ces disparus ont eux tort d’êtres kongos , les pillages ( effort de guerre ) dans les quartiers kongos , les deux guerres du pool ou sassou invite les génocidaires Rwandais réfugiés à kintelé Brazzaville pour tuer les kongos dans le pool ! Cela s’appelle génocide car la prémédition est une évidence .Honte aux idiots kongos qui sont allés au show du fou Dominique d’owo . Le frère Mabanckou doit être élevé au rang des congolais le plus digne car dans son livre il dénonce ce génocide des kongos .
Mr Miayoukou
Juste une question à vous qui rouspétez avec tant de vigueur; Lorsque vous dites ceci je cite: Les discussions assumées par toutes les parties prenantes concernaient clairement le CHANGEMENT DE SYSTÈME. Les négociations concernaient les conditions et les modalités.
A vous, nous vous posons cette question: connaissez-vous les tenants et les aboutissants du dit dialogue? Non à priori! Alors pourquoi être aussi clivant? Et si ce dialogue portait sur le changement du système, diriez-vous OUI?
A vous lire, vous semblez appeler le gouvernement à faire ‘mea culpa », à reconnaitre ainsi leurs méfaits, de façon à y renoncer… Si donc, tel est le cas,vous accepteriez le dialogue? Pourquoi ne pas posez vos conditions quant à un éventuel dialogue?
A contre courant de certains, et à toutes fins utiles, nous sommes plus enclins à l’idée d’un vrai dialogue qui, fait de façon juste, suscitera le changement! Les querelles intra-communautaires auxquelles nous assistons nuit et jour n’augurent pas bon présage quant à l’image entachée de la diaspora.
Quand j’écoute Marcel Abigna, je me sens fier d’être congolais mais lorsque j’écoute l’autre Marcel j’ai envie de renoncer à ma nationalité congolaise. Pensez-vous que je suis un sujet pathologique?
@Anonyme,
mais alors pas du tout.
Je te signale que moi aussi j’ai ce sentiment quand j’écoute certains hommes publiques ou
politiques de notre pays(surtout quand ils défendent le responsable de tous nos maux…).
Tout ça pour dire que s’est un sentiment partagé par beaucoup d’entre nous.
Sassou court après le dialogue de la même manière qu’il court après les selfis, qu’il essaie d’obtenir, à grand coups de millions il n’y a pas de limite, aux quatre coins du monde. Le fond lui importe peu, ce qui compte c’est l’image qu’il peut vendre aux yeux du monde pour redorer son image.