interview de Félix Bankounda Mpélé : Africanerie et putsch constitutionnel, gangstérisme de l’élite congolaise, la transition politique, la scission et l’Etat du Sud-Congo…

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Cette interview de Félix-Bankounda-Mpélé que nous diffusons ne sont que des larges extraits d’une interview dont vous pourrez regarder l’intégralité sur ZianaTV

CRISE CONGOLAISE : LES VERITES ET PROPOSITIONS ICONOCLASTES DE FELIX BANKOUNDA MPELE

C’est dans une longue interview accordée le 22 novembre à Ziana TV, diffusée et ‘feuilletonnée’ à partir du 4 décembre que Félix Bankounda Mpélé a répondu à près d’une trentaine de questions du journaliste Cyr Makosso. Tout y passe : un rapide cursus de l’interviewé, le débat constitutionnel, l’avis de la Cour constitutionnelle congolaise, son issu et ses conséquences, la position du pouvoir et celle de l’opposition, l’histoire constitutionnelle et politique congolaise, l’élite congolaise, la diaspora, la position de François Hollande, la communauté internationale, la communauté africaine, les perspectives du pays… Bref, loin des sentiers battus, Félix Bankounda Mpélé, sans langue de bois, ‘crâche’ ses vérités.

De lui-même, et d’emblée, à la question posée par le journaliste de savoir qu’est-ce qui l’anime, il répond qu’il est guidé « par les valeurs, les valeurs intellectuelles. Je crois à l’éthique, à l’honneur…à mes risques et périls » et souligne que si le Congo en est dans la situation d’aujourd’hui, c’est parce que l’élite est majoritairement inspirée plus par l’intérêt matériel que par les idées : « que veut dire l’être s’il n y a pas les convictions ! C’est le ballottage, cela va dans tous les sens »

Du pouvoir congolais, il en dresse un portrait sévère : « Un leader, un pouvoir qui confond ses concitoyens avec du bétail. Un pouvoir qui confond la Constitution avec du kleenex. Un pouvoir qui curieusement semble prendre du plaisir à intimider et à humilier les Congolais ». Et de terminer vers la fin de l’interview, à propos du pouvoir, par l’affirmation que «  les derniers événements du Congo ont démontré que le pouvoir congolais se moque du Droit, de la Constitution se fout de la Communauté internationale et des valeurs internationales…Nous avons ainsi un pouvoir voyou, un pouvoir indigne et les Congolais doivent le considérer comme tel… »

Revenant sur l’avis de la Cour constitutionnelle, sans détours, il souligne, après certaines anecdotes, que « il n y avait pas besoin d’interprétation… Tout était clair et sans équivoque…C’est une honte, c’est dégueulasse ! Cette mesure, cet avis de la Cour constitutionnelle est absurde, stupide, abjecte….C’est parmi les mesures les plus imbéciles de l’histoire du droit constitutionnel dans le monde » parce que, « Les juges de la Cour constitutionnelle ont préféré assumé le devoir de gratitude à l’endroit de celui qui les avait nommés et dont ils connaissent aussi bien les ambitions que le passé pour le moins accablant ».

Lorsque le journaliste lui demande d’être clair à cet égard pour les compatriotes face à un débat qui est resté technique, il explique que «  la Cour constitutionnelle est une création spécifique de la Constitution de 2002 et son rôle principal, dans tous les pays, est de veiller au respect de la Constitution. Or, non seulement la Cour n’a pas assuré ce rôle primordial, mais en plus il a avalé son acte de naissance puisque celui-ci est constitué par cette Constitution de 2002 qui l’a crée »

L’insistance du journaliste de savoir s’il ne parlait pas comme un opposant a connu une réponse imparable de Félix Bankounda Mpélé : «  au fond d’eux-même ils savent qu’ils ont commis une forfaiture…puisqu’ils connaissent la jurisprudence nigérienne de juin 2009 dans laquelle, dans le même sens et dans les mêmes circonstances, les juges ont dit non au président Mahmadou Tandja ».

Et pourtant le pouvoir a appelé des juristes internationaux qui tous ont dit qu’il pouvait changer la Constitution insiste le journaliste. « C’était d’abord et avant tout pour leur intérêt qu’ils étaient venus et non pour le Droit. Ce sont les mercenaires du XXIème siècle, des Bob Denard en plume, je sais ce que je dis…Je suis venu à Paris pour un colloque et j’ai rencontré d’autres juristes qui m’ont dit qu’ils avaient été invités à Brazzaville pour leur expertise sur l’interprétation de la Constitution. Je leur ai dit (rires) qu’il n y avait rien à interpréter au Congo…Les textes étaient clairs et sans équivoque »

De l’opposition, dit-il, « le seul point commun de l’opposition c’était d’en finir avec le général Sassou, la prise du pouvoir et qu’en dehors de cela, les leaders n’ont rien de commun et l’opposition se serait renversé si, par hypothèse, Sassou-Nguesso avait choisi de ne pas se présenter et de ne pas modifier la Constitution. Alors que les deux textes constitutionnels de 2002 et 2015 répondent au même régime, sont adoptés dans le même contexte autocratique, dans la violence et dans le sang, ils étaient tous en train de défendre la Constitution de 2002 alors que certains l’avaient longtemps criblé ». Et de conclure, « Ce qui manque à l’opposition c’est des convictions… Si l’opposition était honnête, elle aurait dit et reconnu que la Constitution qui reste valide c’est celle de 1992 qui est la seule consensuellement et démocratiquement adoptée »

Comment expliquer l’échec d’octobre ! « Tout simplement que l’opposition, se fondant sur le précédent Burkinabè et le discours de François Hollande, avait fondé tous ses espoirs sur la dissuasion et ne s’était pas véritablement préparée à l’action à mener le 20 octobre… j’entendais qu’ils mèneraient la désobéissance et je me demandais sincèrement qu’est-ce qu’ils connaissaient de celle-ci puisqu’elle connaît plusieurs formes et modalités. Je le dis parce que j’ai mené des études autant sur la résistance à l’oppression que sur l’une de ses modalités qu’est la désobéissance civile »

François Hollande n’a-t-il pas trahi les Congolais et les Africains ? « Je pense que l’on a exagéré, avant comme après, le rôle de François Hollande. Si les Burkinabé avaient attendu Hollande, ils n’auraient jamais chassé Compaoré. Ici Hollande n’est intervenu qu’après coup, pour aider le président Compaoré à sortir du Burkina – ce qu’il a reconnu –, et par son discours le 29 novembre pour tenter lui-même de dissuader les dictateurs d’entreprendre les modifications. Donc Hollande, comme les Congolais, me semble-t-il, ont joué plus la dissuasion que l’action ! Et de toute façon, même en politique nationale, Hollande a l’habitude des rétropédalages, comme le démontre notamment la question du ‘mariage pour tous’ où Hollande, malgré l’adoption de la loi, a reconnu aux maires réticents la clause de conscience. Ce qui a suscité un tollé… ». Mieux, explique Félix Bankounda Mpélé, « Hollande n’a parlé que le 21 octobre, mais le 20 l’opposition était déjà entrain de perdre pied ! J’ai bien peur qu’ici, comme souvent, on ait cherché des boucs émissaires pour cacher, occulter nos propres défaillances… »

A propos de la diaspora, « nous ne sommes toujours pas sorti des méfiances, des réserves à l’égard des autres, des ambitions personnelles, de l’absence de vue profonde de la réalité politique et des impératifs politiques congolais, et restons à la remorque de l’agenda du pouvoir congolais, même s’il faut regarder de temps en temps ce qu’il fait ! »

Lorsque le journaliste lui parle de Mr Bowao, Félix Bankounda Mpélé dit, « C’est un collègue, un aîné, j’ai de l’estime pour lui, même si je me suis insurgé contre lui à l’occasion de sa première Lettre ouverte. Nous nous rejoignons sur plusieurs points, mais il est de cette élite qui a commis une grande faute au départ en 1997, en soutenant quelqu’un qu’il savait dangereux pour le pays. Et il est très dangereux ! Il doit commencer par s’excuser auprès des Congolais et sortir d’un langage convenu du genre ‘le président Sassou’ pour permettre aux Congolais de se désinhiber et dire et faire ce qu’ils pensent de Sassou-Nguesso. Au fond, Sassou lui n’a pas changé puisqu’à propos du changement de la Constitution, il l’avait déjà fait en 1977 , en 1 979 trois fois, en 1997. Sassou doit d’ailleurs se demander pourquoi Bowao et d’autres lui en veulent puisqu’il a toujours procédé ainsi…Tout ce que nous vivons aujourd’hui était déjà écrit dans le mode d’arrivée, de retour de Sassou au pouvoir en 1997…

Que faire en définitive pour que les Congolais s’en sortent ? C’est une batterie de propositions que Félix Bankounda Mpélé a proposé et que j’invite ceux qui le veulent à suivre cette superbe interview puisqu’en dehors de sa théorie de refonte de l’institution présidentielle, il parle de l’impératif de la mise sur pied d’une Contre-élite, du répertoire et de la responsabilisation de l’élite qui accompagne les crimes multiformes au Congo, des principes et stratégie de désinhibition des Congolais dans leur ensemble pour qu’ils pèsent sur la politique congolaise. Pour lui, entre autres, « Sassou-Nguesso a foncièrement souillé l’institution présidentielle qui est, pour longtemps, grillée et ne pourra que desservir le pays et ceux qui en auront la charge….Les futurs présidents après lui,seront harcelés par la famille, les proches, la trbu et la région pour devenir eux aussi milliardaires, comme Sassou l’a fait de ses enfants, neveux, frère et proches !… En déverrouillant la limitation des mandats, il a signifié que pour lui, pour le PCT, la conquête, l’exercice et la sortie du pouvoir doit demeurer un Far-West, alors que dans l’histoire du pays, la sortie des présidents, de tous les présidents, a été une grande épreuve de honte, d’humiliation, de barbarie, de sang dont lui seul a échappé grâce à la pédagogie et à l’initiation des principes démocratiques par la Conférence nationale. Paradoxalement, le seul qui y a échappé est celui qui ramène la barbarie ! »

Par Leonardo Dia Kongo

Diffusé le 13 décembre 2015, par www.congo-liberty.org

Suite au génocide des Sud-Congolais, j’opte pour la scission ! Par Marie-Louise ABIA

L’IDC-FROCAD COURT APRES SASSOU-NGUESSO…YI WIRI !

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43 réponses à interview de Félix Bankounda Mpélé : Africanerie et putsch constitutionnel, gangstérisme de l’élite congolaise, la transition politique, la scission et l’Etat du Sud-Congo…

  1. Anonyme dit :

    Merci Monsieur, vous avez fait une belle analyse lucide de la situation au Congo.
    On peut en conclure hélas que seul un soulèvement populaire peut renverser ce clan de mafieux surtout que sassou à fait le plus dur de son plan machiavélique et qu’il n’est pas à quelques malversations de plus pour s’éterniser au pouvoir.
    On ne discute pas avec un dictateur on le chasse.

  2. Anonyme dit :

    Bonne analyse juridique de Felix BANKOUNDA MPELE, le Congo a encore des intellectuels brillants et intègres. Voila au moins un juriste intègre qui analyse le droit sur la foi d’une interprétation scientifique et rigoureuse. Rien a avoir avec les juristes qui ont fait le choix de défendre un régime sanguinaire qui tire sur « son » peuple à balles réelles. C’est le cas des juristes comme Auguste Iloki Nzouala, Placide Moudoudou, Nzamaguélé, Delphine Adouki, didier Olongo, Massamba Dilou, thierry Mongala, Pierre Mabiala. Tous ces dames et messieurs enseignent le droit à la fac de droit, ils sont tous frappés d’indignité, l’histoire retiendra. Quel crédit doivent-ils avoir auprès des étudiants. ZERO, NUL.

  3. isidore aya tonga dit :

    Interview de Félix Bankounda Mpélé : Africanerie et putsch constitutionnel, gangstérisme de l’élite congolaise, la transition politique, la scission et l’Etat du Sud-Congo… C’EST UNE BONNE INITIATIVE ET DE LA SIGNIFICATION DE L’ESPRIT HUMAIN ET DE LA LIBRE PENSÉE OU PLUTÔT DE LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE ET PUIS…

    ÉPILOGUE PAR ISIDORE AYA TONGA !
    L’idée de civilisation peut être interprétée sur différents aspects: anthropologiques, humanistes, philosophiques, politiques, institutionnels, économiques, technologiques, sociaux, cultuels, traditionnels, culturels, environnementaux et sociétaux sur différentes échelles planétaires.

    En 1795, dans « Esquisse d’un tableau des progrès de l’esprit humain » de Condorcet, l’idée de civilisation désigne les progrès accomplis par l’individu dans une nation ou société donnée. Il fut possible de passer de la barbarie, à l’état de droit, de citoyen, de civil ou de civilisé, quel que soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que la tribu, l’ethnie, la nationalité ou la religion. http://congo-objectif2050.over-blog.com/2015/12/interview-de-felix-bankounda-mpele-africanerie-et-putsch-constitutionnel-gangsterisme-de-l-elite-congolaise-la-transition-politique

  4. Béni de Dieu dit :

    DIALOGUE ENTRE DIEU ET SASSOU (Genèse 4 verset 9 à 11

    DIEU: Où sont tes frères Congolais?

    SASOU: Je ne sais pas; suis-je le gardien des Congolais?

    DIEU: Qu’as tu fais le 20 Octobre 2015? La voix du sans de tes frères crie de la terre jusqu’à moi.

    DIEU ajouta : Maintenant, tu seras maudit de la terre du Congo qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de tes frères Congolais….. Tu seras errant et vagabon sur la terre.

    SASSOU dit: Mon châtiment est trop grand pour être supporté. Voici tu me chasse aujourd’hui du Congo, je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre et quiconque me trouvera me tuera.

  5. sitou Mpaka dit :

    J’apprécie beaucoup la constance du professeur Bankounda Mpélé il dit le droit , Effectivement le professeur BOWAO à déclaré dans une émission radio qu’il ne regrettait pas d’avoir servi sassou et pire encore à qualifier Sassou comme étant un grand homme d’état ! Alors que ce dernier est un problème pour notre pays ! En réalité BOWAO règle ses comptes avec sassou car il avait mal vécu son éviction au gouvernement et maintenant soutien le général MOKOKO son autre frère du nord ! Le frère Bankounda arrêtons avec l’angélisme pendant que les universitaires du nord se réunissent derrière un seul homme qui est sassou , pour la conservation du pouvoir ! Nos élites ne veulent pas faire des analyses lucides , alors que au nord on parle de la gratuité des produits pharmaceutiques a l’hopital du 31 juillet d’OWANDO ET 400 médecins cubains rien que pour la ville d’oyo ,les écoles sont dotés des tables bancs et d’ordinateurs, le plein emplois pour des jeunes Mbochis à l’armée , la fonction publique et la secteur pétrolier à pointe noire , tenez vous bien tout ces recrutements se font à ABO près d’oyo dans un hotel qui appartient un certain IBOVI ou encore dans la rue FOURA à MIKALOU chez JEAN Dominique OKEMBA ,cependant nos élites sudistes se méfient des frères Poaty Pangou , Boukadia et KOVALIN qui sont pourtant réalistes car les faits sautent aux yeux ! Alors agissons !!!!

  6. NAT TURNER dit :

    Lorsque l’animateur (qui est en passant, fils d’union mixte du nord et du sud) de l’émission demande à son invité, s’il dirait la même chose de parfait KOLELA de ce qu’il dit de bowawo.

    L’animateur sans s’en rendre compte, confirme lui même le malaise qu’il veut implicitement dénoncer. Il prête à son invité des intentions, car le sachant du SUD, et sachant bowawo du nord, il veut savoir si ce qu’il dit de bowawo, c’est dû au fait qu’il soit du nord.

    Le simple fait que l’animateur soit préoccupé par ce genre de chose, révèle parfaitement le clivage NORD-SUD, qu’il veut pourtant repousser de toutes ses forces.

    Et n’en pouvant plus, notre animateur se montre menaçant en disant à son invité: « donc vous êtes pour l’ETAT du SUD? »

    Et c’est hésitant et tout en balbutiant (il cherche ses mots), que le pauvre invité (terrorisé par la question) va répondre en disant: « il faut mettre ce problème sur la table, il faut faut éviter de l’ignorer et de le traiter avec mépris, il faut savoir pourquoi on en est arrivé là »

    Le traumatisme du ngala sur les KONGO est tel que notre invité élude la question posée par l’animateur, et trouve des réponses de convenance, sans vraiment répondre précisément à l’animateur, pour échapper sans doute à son jugement et à celui de la société NGALA.

    L’affaire est grave, très très grave. Mais bon, l’enregistrement ayant eu lieu (en novembre) avant la vidéo de notre soeur ABIA, il faut penser que depuis notre invité constitutionnaliste s’est rebiffé, puisqu’au congo, il faut que les femmes parlent pour que les hommes comprennent.

    Comprenne qui pourra.

    A bon entendeur…

  7. Mutu Nkombo dit :

    @ NAT TURNER

    Vous semblez être bien au courant de bien de beaucoup de choses, notamment sur la mixité génétique de l’animateur et aussi sur la date d’enregistrement de l’interview.

    En revanche, comme vous tentez de l’insinuer, je n’ai point noté de langue de bois chez l’interviewé. Au contraire il répond avec pondération sur cette question qui, il faut l’avouer et le reconnaître, n’est pas anodine du tout. Car il y va de l’avenir d’un pays, pas d’une nation. Le Congo n’en a jamais été une. Donc, je dirais comme le Professeur de Droit, qu’il faut traiter cette question avec la tête froide sans pour autant verser dans une chronique de thèses sécessionnistes. Mais cette question mérite d’être posée: en déceler les causes, en éliminer les bourgeons et les mauvais fruits dans la vie des congolais. Pour moi l’évocation de cette question de Nord-Congo et Sud-Congo est le signe extérieur d’un mal du vivre-ensemble. Je ne suis pas un partisan des thèses sécessionnistes, mais il faut en parler afin d’objecter à ceux qui les défendent de solides arguments du vivre-ensemble.

    C’est le sieur Sassou qui, par sa très calamiteuse gestion de la chose publique, a ramené tous ces relents tribaux chez les gens, mêmes ceux dits  »modérés ». C’est ça la triste réalié. Le problème du Congo, c’est Sassou, dixit Lissouba. Pour une fois je m’accorde avec le Professeur Tournesol.

  8. Anonyme dit :

    – Vous voulez quoi pour Noël ?
    – Un cheval ailé
    – Quelque chose de plus réel svp !!?
    – La démocratie et le respect des droits de l’homme dans mon pays
    – Quel est votre pays ?
    – Le Congo-Brazzaville
    – Finalement, vous le voulez de quelle couleur votre cheval ?

  9. lecongo2016 dit :

    Merci pour cette bonne analyse sur le Congo mais aujourd’hui tel que nous sommes au Congo l’état du sud Congo doit avoir lieu même s’il faut faire une fédération pour pouvoir minimiser ce t élément de tribalisme que vous venez de le dire vous même.

  10. Anonyme dit :

    Il faut un référendum au Congo, pour un Etat du sud.

  11. NAT TURNER dit :

    A MUTU NKOMBO,

    Puissiez-vous s’il vous plait faire preuve d’un peu plus de rigueur, la prochaine fois, lorsque vous parcourez un document. Car il suffit de lire le 1er paragraphe en dessous de la vidéo, pour voir écrit ceci:
    « C’est dans une longue interview accordée le 22 novembre à Ziana TV, diffusée et ‘feuilletonnée’ à partir du 4 décembre que Félix Bankounda Mpélé a répondu à près d’une trentaine de questions du journaliste Cyr Makosso. Tout y passe : un rapide cursus de l’interviewé, le débat constitutionnel, l’avis de la Cour constitutionnelle congolaise, son … »

    pour comprendre que l’enregistrement s’est fait en novembre.

    Pour le reste, vous insistez sur ce que j’ai dit à propos de l’attitude « terrorisée » de BANKOUNDA MPELE, et vous ne dites rien sur le fait que j’avance que l’animateur Cyr MAKOSSO fait une tentative d’intimidation (et c’est peu dire), lorsqu’il dit: « Donc vous êtes pour l’ETAT du SUD? » et que sa question sur parfait KOLELA insinue bien des choses et est insidieuse. Ce qui d’ailleurs emmène régulièrement l’invité à chercher ses mots avec une gestuelle qui en dit long en technique de communication sur son stress.

    Au fond de vous même, je suis sûr que, vous comprenez ce que je dis car vous devez être un homme intelligent malgré le défaut de rigueur dont vous avez fait preuve.

    Autrement, je vous prie de regarder la fameuse vidéo de notre sœur ABIA sur ce même site-ci, ou alors sur youtube, vous conviendrez avec elle sur l’imminence de l’ETAT du SUD CONGO (l’E.S.C).

    Même l’indétrônable mactchicaya (Célèbre intervenant sur ce site, qui jusqu’à y a pas si longtemps traquait les partisans de l’E.S.C comme hitler traquait les juifs) l’a fait (quoi qu’il s’en défend), à combien plus forte raison vous?

    A bon entendeur …

  12. lecongo2016 dit :

    LES ACTIONS DE BOKO HARAM:
    – IL TUE
    – IL BRULE LES VILLAGES
    – IL ORGANISE DES ENLÈVEMENTS DES PERSONNES
    – IL VIOLE LES FEMMES
    – IL TERRORISE LES POPULATIONS
    – IL DÉTRUIT LES ÉCOLES
    DITE MOI CE QUE SASSOU N’A PAS ENCORE FAIT, SI NON QUE SASSOU A DÉJÀ FAIT LE PIRE,
    SASSOU A DÉJÀ TUÉ PLUS QUE BOKO HARAM, SASSOU DÉTRUIT L’ÉCONOMIE, LA STRUCTURE DE SANTE, L’ESPOIRE DE TOUT UN PEUPLE, DIVISÉ LE PAYS.
    SASSOU ET SON CLAN ILS SONT DES TERRORISTE AUX MÊME PIEDS D’EGALITE QUE BOKO HARAM.

    ET L’IDC-FROCARD VEUT NÉGOCIER AVEC UN TERRORISTE.

    VIVE L’ÉTAT DU SUD CONGO

  13. NAT TURNER dit :

    A l’anonyme qui a posté à 15h12 sur le cadeau de noël

    Je vous dis merci. Vous êtes un esprit brillant.

    J’espère que l’animateur, l’invité et tous les intervenants comprendront votre message.

    A bon entendeur…

  14. Vous avez été excellent Félix dans cette interview où vous aviez donné votre point de vue en tant qu’expert constitutionnaliste. Le seul hic c’est quand vous tentez de dire que les Kongo veulent se séparer des barbares mbochi parce qu’ils veulent eux aussi le pouvoir.

    La principale raison que nous, Kongo et Teké, nous nous séparont des mbochi d’oyoland c’est pour préserver notre race et nos richesses que ces derniers mettent en danger. La démarche des Kongo et Téké s’inscrit dans la même logique que celle de la création de l’état juif d’Israel après le genocide des nazis aryens allemands, les inspirateurs des mbochi. C’est ce qu’il fallait expliquer aux tribus de l’ancien Congo. Mais, je comprends que vous avez enveloppé ce que je vous reproche dans vos propos quand vous disiez »il faut comprendre les raisons » de l’idée de la création de cet État du Sud-Congo.

    Pour ce qui est du pouvoir, n’importe quel congolais battrait tout candidat mbochi. Donc vous conviendrez que la prise du pouvoir n’est pas le but de la démarche de l’ESC. Travailleurs que nous sommes, nous voulons progresser avec le reste de l’humanité. Les mbochi sont un danger à notre progression. Aussi, nous leur disons que s’ils veulent perpétuer leurs us et coutumes faits de criminalité, de kleptomanie, de chasse et de cueillette, qu’ils aillent chez eux en oyoland. oyoland, c’est chez eux. Le chez nous est constitué par les terres de nos ancêtres qui nous ont légué les us et coutumes du kimuntu, du travail, de la créativité, de l’honneur, la justice, du partage, lesquelles valeurs sont inexistantes chez le sujet mbochi.

  15. Mutu Nkombo dit :

    @ NAT TURNER

    Permettez-moi de rire un peu! J’apprécie bien votre sens de l’humour noir et nasillard. Soit.
    Je manque de rigueur, dites-vous?! Eh non, cher ami! Bien sûr que oui, j’ai assez de rigueur pour savoir lire ou chercher des informations dans un texte ou synopsis. C’était plutôt pour vous faire sortir du bois. Qu’est-ce à dire? Est-ce faire preuve de rigueur, lorsque l’on fait volontairement mention de la mixité génétique d’un individu, même lorsque celui-ci est journaliste ou interviewer? Comprenne qui pourra! Voyez-vous, cher frère, l’on est pas sorti encore de l’auberge espagnole. .

    Pour ceux qui lisent mes posts entre les lignes, ils reconnaîtrons que je dénonce avec la dernière once d’énergie les dérives du pouvoir Oyocrate. Aussi, ai-je pris le temps de visionner la vidéo postée ici par Mme ABIA. Cette dame,je l’avoue, pose un bon diagnostic, un très bon même, mais pas le bon remède en l’occurrence. Qu’est-ce à dire? A force de prôner cette thèse  »sécessionniste », que je puis comprendre d’ailleurs, le boucher d’Oyo trouvera là un argument supplémentaire pour faire se cabrer tous ceux de ses congénères du Nord extrémistes comme lui. Et là, comme dirait l’autre, c’est le chien qui se mord la queue. Le gourou de Mpila et boucher d’Oyo se nourrit de ce genre d’arguments pour plus encore balkaniser le pays. Mais si jamais la sécession du Congo est actée, cette solution s’imposera(it) à moi. Sans aucun doute. Pour le reste, ça n’est que du pompage de l’air et du blabla improductifs.

    Je vous remercie néanmoins de m’avoir reconnu un brin d’intelligence: ça me va droit au cœur

    Très cordialement et fraternellement.

  16. Joseph KOKOLO ZASSI dit :

    Je réponds à cet extrait, de la longue interview de cet homme remarquable qu’est Félix Bankounda Mpélé. Répondant à une question sur Mr Bowao, Félix Bankounda Mpélé dit, [C’est un collègue, un aîné, j’ai de l’estime pour lui, même si je me suis insurgé contre lui à l’occasion de sa première Lettre ouverte. Nous nous rejoignons sur plusieurs points, mais il est de cette élite qui a commis une grande faute au départ en 1997, en soutenant quelqu’un qu’il savait dangereux pour le pays. Et il est très dangereux ! Il doit commencer par s’excuser auprès des Congolais et sortir d’un langage convenu du genre ‘le président Sassou’ pour permettre aux Congolais de se désinhiber et dire et faire ce qu’ils pensent de Sassou-Nguesso. Au fond, Sassou lui n’a pas changé puisqu’à propos du changement de la Constitution, il l’avait déjà fait en 1977, en 1979 trois fois, en 1997. Sassou doit d’ailleurs se demander pourquoi Bowao et d’autres lui en veulent puisqu’il a toujours procédé ainsi…Tout ce que nous vivons aujourd’hui était déjà écrit dans le mode d’arrivée, de retour de Sassou au pouvoir en 1997…]

    Dans cet extrait il y a plusieurs vérités incontestables. La clarté de votre propos n’est pas l’objet de ma réaction, ici. Parlant de Bowao, il y a plusieurs manières d’appréhender ou de comprendre son attitude politique depuis les événements de 1997 jusqu’aux récentes manœuvres assumées sans complexe par les tenants d’un pouvoir ethnique ou régionaliste ou encore tribaliste, appeler ça comme vous voulez. Vous dites que vous partagez beaucoup de bonnes choses sur le plan des idées, avec lui, vous poursuivez qu’il fait partie de cette élite qui avait commis une grave faute au départ en 1997, enfin vous lui demandez de commencer par s’excuser auprès des Congolais et sortir du langage convenu du genre « le président Sassou » pour permettre aux Congolais de se désinhiber et dire et faire ce qu’ils pensent de Sassou-Nguesso, etc.
    Loin de moi de faire ce qu’on appelle de manière exagérée l’avocat du diable (encore que l’avocat défend des personnes et non les faits que l’on peut leur reprocher), mais je puis vous dire que ce que vous demandez à Bowao, ce dernier l’a déjà fait. Je m’explique. En récusant la position de son parti le PCT et de son chef historique sur le changement anticonstitutionnel de la constitution de 2002, en démissionnant comme il l’a fait dudit parti et donc de rompre sur le plan politique avec Sassou Nguesso Denis, son ancien chef, c’est déjà, de mon point de vue, une façon de dire aux Congolais qu’il s’était trompé d’avoir soutenu cet homme un temps, et par ces actes qu’il pose, c’est aussi une façon de s’excuser auprès des Congolais. En tout cas, c’est de cette façon que j’avais compris sa démarche. Ce qui m’avait d’ailleurs amené à lui écrire par le canal de cette même vitrine, lui invitant de rencontrer les Congolais afin de travailler ensemble pour construire un Congo Nouveau. Cet appel, même s’il n’a pas reçu un écho venant de sa part, je ne doute pas qu’il est arrivé dans les oreilles d’une personne intellectuellement bien formée pour ne pas le considérer comme dénué de tout sens politique. Demander à Bowao de s’excuser de manière explicite et solennelle, devant le peuple Congolais meurtri, revient à dire qu’il vous faut des dessins pour déchiffrer que ses actes qu’il a posés participent à ce que vous sollicitez de lui. Ce que vous exigez de Bowao, exigez-le aussi des autres leaders d’opinion du Congo ! Les Okombi Salissa, Mbéri Martin, Moukouéké, Mvouba, Munari, Kolelas, Helliot Mampouya, Tsaty Mabiala, etc. Non, à mon avis, si vous avez beaucoup de points communs, il vaudrait mieux regarder de ce côté et construire des synergies de progrès pour une meilleure action collective, plutôt que de chercher à accabler une personne qui a déjà franchi une étape décisive dans l’intelligence des enjeux politiques dans son pays. Continuer à le faire c’est participer à son isolement alors qu’il a depuis pris ses distances avec ses compagnons d’une époque, pour avoir compris les dangers que font courir Sassou et sa clique au pays. Parmi ceux-ci, vous avez les velléités sécessionnistes qui se structurent et se développent dans certains milieux de notre communauté dans la diaspora. Pour le moment cela reste verbal et littéraire, mais le danger existe, il faut absolument extirper cela de la tête de certains de nos compatriotes. Je suis d’accord avec vous sur le diagnostic que vous avez fait en ce qui concerne l’institution présidentielle héritée des mécanismes politiques de la Ve république en France. Cela mérite une analyse approfondie afin d’arriver à concilier un jour les points de vue antagonistes et surtout de faire émerger une nouvelle lecture sur cette institution. Je sais qu’en disant ceci, d’aucuns diront qu’il n’a rien compris. Je leur laisse le loisir de le penser. Cependant, ce qui est important pour moi, c’est d’avancer à ceux et celles qui sont capables de se remettre en question et reprendre en mains la meilleure direction qui soit pour leur réalisation personnelle et collective. Je continue à penser que nous devons tous travailler avec Bowao sans qu’il soit obligé de venir reconnaître publiquement ses erreurs. Ceux qui n’en font pas ce sont ceux qui ne risquent rien. Après tout, le principal responsable de cette situation qui prévaut au Congo c’est bien Sassou Nguesso Denis, l’architecte en chef, le général en chez, le kani des kanis, le dieu tout puissant de son état, le champion toutes catégories des promesses non tenues, le démolisseur infatigable, bref on peut ajouter tous les superlatifs, il ne sera jamais satisfait. Privilégions ce qui nous unit, bannissons ce qui peut nous distraire et nous diviser. RASSEMBLONS NOUS POUR TROUVER LES MEILLEURES SOLUTIONS POUR l4AVENIR DU CONGO BRAZZAVILLE. ARRÊTONS LES POSTURES INUTILES. Je vous renvoie à l’hymne national Congolais, ci-dessous.
    Très fraternellement
    Joseph Kokolo Zassi
    L’enfant du Congo
    ==================
    HYMNE NATIONAL DU CONGO BZV

    En ce jour le soleil se lève
    Et notre Congo resplendit
    Une longue nuit s’achève,
    Un grand bonheur a surgi.
    Chantons tous avec ivresse
    Le chant de la liberté.
    Refrain
    Congolais, debout
    Fièrement, partout
    Proclamons l’union
    de notre nation.
    Oublions ce qui nous divise,
    Soyons plus unis que jamais.
    Vivons pour notre devise :
    Unité, Travail, Progrès.
    Refrain
    Des forêts jusqu’à la savane,
    Des savanes jusqu’à la mer,
    Un seul peuple, une seule âme,
    Un seul coeur ardent et fier,
    Luttons tous, tant que nous sommes
    Pour notre vieux continent noir.
    Refrain
    Et s’il nous faut mourir, en somme
    Qu’importe puisque nos enfants
    Partout, pourront dire comme
    On triomphe en combattant
    Et dans le moindre village
    Chantent sous nos trois couleurs.

  17. lecongo2016 dit :

    NOUS NE POUVONS PAS VIVRE AVEC LES TERRORISTES
    CE N’EST PAS UNE QUESTION DU POUVOIR C’EST POUR ÉPARGNER LA VIE HUMAINE DU SUD
    REDONNER LA PLACE A LA JUSTICE
    VIVE LE L’ÉTAT DU SUD CONGO
    CECI EST UN CONTOURNABLE, LE TERRORISME EST BANNIT DANS LE MONDE ENTIER

  18. LE SUDISTE dit :

    Le CONGO N’EST PAS UN ET INDIVISIBLE comme certains esprit malveillants veulent absolument nous le faire croire . IL est déjà largement divisé par la seule et unique volonté des nordistes . Il n’y a que ceux qui ne souffrent pas de la discrimination ethnique dont sont victimes les sudistes qui s’obstinent à ne pas vouloir voir la vérité en face . Nous allons tout faire pour la rendre concrète .
    Cela prendra temps ou pas ; tout dépend de notre rythme de travail . Pour l’instant un grand pas en avant a été fait parce que le principe de la scission est désormais acquis et les stratégies sont en pleine élaboration . Libre à ceux qui ne nous prennent pas au sérieux de continuer à rêver d’un CONGO éternellement contrôlé par les nordistes; mais qu’ils sachent que le réveil sera très difficile . L’intelligence finit toujours par vaincre la médiocrité .

    A très bientôt

  19. Bakala Telema dit :

    Mutu Nkombo a écrit, je le cite:

    « A force de prôner cette thèse »sécessionniste », que je puis comprendre d’ailleurs, le boucher d’Oyo trouvera là un argument supplémentaire pour faire se cabrer tous ceux de ses congénères du Nord extrémistes comme lui. Et là, comme dirait l’autre, c’est le chien qui se mord la queue. Le gourou de Mpila et boucher d’Oyo se nourrit de ce genre d’arguments pour plus encore balkaniser le pays ».

    Non cher frangin, le fils biologique de satan et les siens n’ont pas besoin de nous pour se cabrer contre nous. C’est comme si vous demandez à une personne d’ouvrir des portes déjà grandement ouvertes. petit satan et les mbochi naissent avec la haine viscérale du Kongo que le lait maternel qui les nourrit ne fait que renforcer au fil du temps. J’en veux pour preuves le célèbre discours du luciférien du 21 mars 1999 à Mikoulou dans lequel il demandait aux siens de tuer les Kongo. Mieux, il y a son fameux discours de mars 2012 devant les mbochi. Avaient ils besoin dans ces deux cas de figures des Kongo pour se cabrer contre ceux-ci? Non!

    Nous devons abolir ce genre de discours dans notre vocabulaire, car il nous dessert. Nos grands-parents et parents, au nom de l’unité nationale, avaient évité de poser la question de l’ethnicisme mbochi sur la table. Ceux-ci en ont profité pour avancer leurs intérêts personnels au détriment de l’intérêt supérieur du pays. Au nom de l’unité nationale, les mbochi ont assasiné les non mbochi. Derrière ces assassinats, il y avait un agenda caché qui consistait à décimer la population Kongo, notamment Kongo-Lari, afin de diriger le Congo pour les siècles des siècles.

    Si les parents d’Ontsou, Mborro, Kikadidi, Kimbouala Nkaya, Katali, Émile Biayenda,etc avaient su que derrière ces assasinats se cachaient un dessin politique ethniciste et l’avaient posé comme tel sur la place publique, peut-être les criminels mbochi auraient eu moins de culot pour pousser le bouchon jusqu’au point de non retour où nous nous trouvons aujourd’hui, avec la question de la scission du pays pour en finir avec leur sauvagerie.

    Un grand africain disait que chaque fois que l’on se tait face à l’injustice, on devient complice de cette injustice. Vous devez donc comprendre que le silence profite plus au criminel qu’à sa victime. Aussi, je pense que le temps est venu de tout déballer en appelant un chat par chat, un chien par son nom. Les mbochi sont déjà cabrés contre les non mbochi, en général, et les Kongo, en particulier. Que nous continuons avec l’idée chimérique de l’unité nationale, chère à nos parents et grands-parents qui s’étaient tus face à la barbarie des mbochi dont ils étaient les victimes, ne changera pas l’idée qu’ont les mbochi des Kongo et autres non mbochi.

    Toute chose a un prix, excepté la vie. Aussi, les Kongo n’ont pas d’autre choix que de dire tout haut ce qu’ils pensent de ce marché de dupes appelé un Congo un et indivisible. Un Congo où on trouve une ultra minorité au-dessus de l’échelle sociale et qui prend un malin plaisir à piller les richesses du sud et à massacrer ses populations n’est plus viable. Et les Kongo ne doivent avoir aucune honte de le dire et de s’affirmer en tant que tel, n’en déplaise aux mbochi qui profitent de l’actuel Congo. Ne pas le faire c’est donné un chèque en blanc aux mbochi.

    Aux populations Kongo et Teké, je dis prenez conscience du danger que représente pour vous le régime ethnocidaire mbochi qui vous tue et pille vos richesses pour leur enrichissement personnel et la construction des infrastructures à oyoland alors que c’est avec l’argent issu de vos richesses qu’ils s’engraissent.

    N’ayez aucune honte et aucune peur de ce régime ethniciste et ethnocidaire. Vous avez un combat juste. Vous devez vous battre pour la préservation de votre race et de l’avenir de votre descendance. Vos richesses doivent servir à répondre à vos besoins et non pour engraisser ceux qui ont pour dessein de vous décimer pour s’accaparer de vos terres et richesses.

    N’ayez aucune honte de votre projet de séparation d’avec les mbochi, car vous n’êtes ni les premiers ni les derniers, sur cette terre, à avoir de tels desseins. En Belgique, la Flandre demande à se séparer d’avec la Wallonie qui pompe ses richesses et ne l’ apporte que des problèmes. En Italie, la Lombardie poursuit le même combat avec l’Italie du sud des maffiosi. En Espagne, la Catalogne riche ne veut plus payer à son détriment pour les autres régions espagnoles. En Indonésie, les Timores Orientales s’étaient détachés de ce pays après les massacres des indonésiens sur sa population.

    N’ayons pas honte. Au contraire, soyons-en fiers. La séparation d’avec les mbochi ne sera que bénéfice pour nous, car on se débarrassera non seulement des assassins nés, mais aussi des kleptomanes fainéants dans l’âme. Et si les autres congolais, notamment des autres régions du nord non mbochi voulaient nous suivre, tant mieux; mais s’ils veulent rester avec les mbochi, tant pis pour eux. S’il faut la guerre pour vivre libres sur les terres de nos ancêtres et jouir des richesses qu’elles recèlent, nous devons accepter ce prix pour arrêter l’extermination de notre race et le pillage de nos richesses par les mbochi.

    Discours de sassou du 21 mars 1999 à Mikalou

    http://congo-liberty.com/?p=6064

    Sassou nguesso le tribaliste
    http://mwinda.org/fr/
    https://youtu.be/vrN0TIT9uzY

  20. lecongo2016 dit :

    Il y a que les aveugles qui croient l’unité du Congo au moment ou le sud est mise a l’écart de la gestion du bien publique, et que sa place c’est le prison ou la morgue que pensent ces soit disons intellectuels du sud. Nous devrons unir toutes nos efforts pour mettre en place cet ÉTAT DU SUD CONGO y compris toi Mpele, tu dois apporter ta contribution. Ceci est incontournable, pour nos vies, d’ici peu de de temps nous devrons des analphabètes, nos sœurs sont déjà des prostituées vers l’homme du nord
    CECI N’EST PAS UN PROBLÈME DE DROIT POUR EXHIBER CES CONNAISSANCES, MAIS UN PROBLÈME DE SURVIE DE L’HOMME DU SUD.
    NOUS DEVRONS Y ARRIVER

  21. zola dit :

    « Une grande prière pour la vie qui parcourt le monde entier est une urgence »
    Encyclique Evangelium Vitae, 100
    Bx Jean-Paul II

    Cessez de vous quereller pour le Congo, c’est un pays consacré à la Vierge Marie, à l’heure de son indépendance. Alors ne commettez plus le sacrilège de parler du Congo à la légère. Ce n’est pas un « cake » que vous allez vous partager avec petit satan.

    Et puis, tout de même; comment expliquer que les « internautes sécessionnistes » n’ont pas encore compris qu’ils sont en réalité manipulés par petit satan? Comment expliquent-ils le message de soutien de Congo Capital au FN, eux qui il ya quelque temps avant faisaient un grand boucan sur le « soutien » du même FN à leur cause? …. politik yi kubiri ; apprentis politiciens s’abstenir svp!!!

  22. Kokolo Zassi Joseph dit :

    Monsieur Bankounda Mpele, pouvez-vous me donner la définition exacte de votre paradigme « africanerie constitutionnelle » que je trouve parfaitement intelligible. J’espère qu’elle inclura également ceux qui l’incarne. J’ai ma petite idée sur le sujet. Wouaoh…

  23. Kokolo Zassi Joseph dit :

    Lire ceux qui l’incarnent… Vous avez compris, je n’aime pas blesser la langue française. Mais avec les outils intuitifs du molent, on est exposé à ce risque. J’espère que les puristes comme moi seront indulgents…

  24. Mussu_Kouilou dit :

    Mussu_Kouilou à KOKOLO Zassi Joseph,

    Qu’avez-vous à PERDRE en tant qu’individu puis qu’avons-nous à perdre collectivement, NOUS DU SUD, par la scission du Congo en Etat du Sud Congo et l’Etat de fait du Nord Congo qui colonise aujourd’hui le Sud?

  25. Kokolo Zassi Joseph dit :

    @mussu _kouilou,
    Vous m’avez posé une excellente question qui mérite sincèrement un échange plus complet et argumenté. Ce n’est peut-être pas le meilleur endroit pour m’y déployer. Mais je vais essayer de vous répondre par ceci. Quand au sein d’une famille ses membres se déchirent pour une raison ou pour une autre, que fait le conseil de famille ? Pour le cas du Congo, dans sa situation actuelle, seul le peuple souverain peut reprendre ce qu’il a perdu face à un homme qui le martyrise. Ce n’est pas parce que ce dernier vous impose une dictature féroce que vous devez déplacer le centre névralgique du combat principal : qui est celui de chasser l’imposteur plutôt que de prôner la scission. Faire ainsi c’est lui accorder une importance qu’il ne mérite pas. Ce que nous risquons de perdre tous ? C’est ce que nous avons généré pendant les 50 années de cohabitation, à savoir le brassage ethnique. Le produit de celui-ci représente aujourd’hui plus de 70% de la population congolaise. Avez-vous pensé un seul instant comment ces congolais qui ne sont ni nordiste, ni sudistes interprètent-ils cette montée de ces idées séparatistes, eux qui croyaient être nés d’une potion amoureuse entre deux parents aux ethnies différentes ? Avez-vous pensé la souffrance que vous leur infligée avec ce type d’initiative ? Les combats politiques ou encore les difficultés qu’ils recouvrent ne doivent pas nous emmener dans une voie sans issue. L’homme supérieur doit toujours œuvrer pour chasser de son environnement les pratiques du pouvoir qui menaceraient son espace vital. En l’occurrence, au Congo Brazzaville, notre cher pays, nous devons tout faire pour conserver l’unité malmenée du pays. La diversité enrichit toujours ceux qui la vivent. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on interdit les mariages entre consanguins, ceci pour éviter l’emergence des maladies qui menaceraient l’existence même de l’être humain ou non. C’est la même notion de diversité qui a certainement joué dans l’histoire des hommes pour qu’il y ait encore à ce jour des noirs, des jaunes, des blancs, des rouges, etc. Rien que sur ce plan, nous risquons de perdre les possibilités de se reproduire qualitativement et indéfiniment. On pourra continuer la discussion une autre fois car le sujet est passionnant. Pour terminer, nous devons nous organiser pour libérer le Congo Brazzaville de l’emprise sassouiste qui est le véritable ennemi du peuple congolais. C’est la seule meilleure solution. Quand une tomate est pourrie parmi des dizaines d’autres, on ne jette pas toutes les tomates, on se débarrasse de la mauvaise bien souvent. Et la mauvaise aujourd’hui c’est sassou et son système mafieux et criminel.

  26. Bakala Telema dit :

    Quelle est la source des 70% des mariages ethniques que vous avancez Kokolo? SVP, citez votre source. En plus, votre pourcentage implique les mariages entre les membres de quels groupes ethniques?

    Par ailleurs, l’histoire infirme les raisons que vous alléguez pour maintenir les Kongo avec les mbochi. La Yougoslavie s’était disloquée en Serbie, Croatie, Slovénie, Bosnie-Herzégovine, et Monténégro. Dieu seul sait que plusieurs familles dans ces pays étaient issues des couples inter-ethniques. Dites-nous, qu’est-ce que ces pays, qui ont fait sécession de la Serbie belliqueuse, ont perdu? Rien! Au contraire, ils ont gagné à être maîtres chez eux. Dans la même veine, en 1971, le Bengladesh s’était séparé du Pakistan parce que toutes les richesses du premier étaient siphonnées par les pakistanais, comme le sont d’ailleurs les richesses des Kongo que les mbochi pillent pour leur enrichissement personnel et la construction des infrastructures chez eux au détriment des Kongo et du pays Kongo. Les enfants nés des mariages entre pakistanais et bengladeshi n’ont pas empêché leur séparation en deux pays.

    La communauté internationale a accepté la dislocation de la Yougoslavie et celle du Pakistan pour mettre fin aux injustices dont étaient victimes les croates, les slovènes, bosniaques et monténégrins d’une part et les bengladeshi d’autre part. Aussi, votre argument ne peut résister à aucun test ni juridique, ni sociologique, ni historique.

    Pour nous les Kongo, la création de l’ESC est la seule solution pour préserver notre race et jouir de nos propres richesses.

  27. sam dit :

    Tout y ait dans cette vidéo, c’est de la pure hypocrisie que tous ces leaders du nord semblent étonnés de la volonté de ce Mr de changer la constitution. Tout était scellé, il faillait à tout prix conserver la bête ( Animal) qui symbolise le pouvoir dans leur speech. Ça explique toute l’indifférence observée dans les quartiers nord de Ngélè (Brazza) au moment des manif d’octobre.
    Merci, Bakala Telema on est roulé peut être pour longtemps encore……..

  28. Mussu_Kouilou dit :

    @Kokolo Nzassi,

    Je pensais que vous disposiez d’arguments plus conséquents: je suis déçu par la faiblesse de votre argumentaire qui ne résiste point à la réalité. D’ailleurs, Bakala Téléma vous a bien répondu.
    C’est donc au nom de ces mariages interéthniques au taux farfelu de 70%(jusqu’à preuve du contraire), que vous espériez combattre la scission du Congo?! Depuis quand, un mariage fut il mixte ou pas a empêché le divorce? Mais, comment pouvez-vous sortir un argument aussi saugrenu?
    Les Nordistes ont adopté les mariages interéthniques avec les Sudistes dans une stratégie de se protéger et de conserver le pouvoir.

    Est-ce toujours à cause de ce même taux, que vous ne vous rendez plus compte, qu’au Congo depuis longtemps, le Nord est un véritable prédateur pour le Sud?! Au point que Sassou Denis n’est que l’arbre qui cache la forêt Nordiste.
    Si, vous ne l’avez pas encore compris, vous me prendriez pour votre ennemi alors que, je souhaite enfin voir les nôtres, vivre en paix et jouir des richesses dont nous disposons.

    Serait-ce à cause d’un mariage interéthnique avec une Nordiste, que vous échappe une lecture objective de la réalité congolaise?

    Votre réponse n’étant pas à la hauteur des attentes, et surtout des enjeux sociétaux des Sud Congolais, je vous renouvelle mon questionnement: que perdrait le Sud Congo en se séparant du Nord?
    Ou encore pour vous aider dans votre réflexion, que perdrait le Kouilou en ne faisant plus partie d’un même espace avec le Nord Congo?

  29. Nonnon dit :

    @kokolo

    C’est appréciable ton point de vue mais assez de naïveté, camarade kokolo !!
    Moi aussi je pense au fond comme toi mais pas à n’importe quel prix, non plus !

    Si l’équipe de sassou (commencée par ngouabi qui a mis en place le projet de bonne ou mauvaise foi) se comporte de façon durable en prédateurs, quel intérêt tu (du sud) gagnes à rester dans un système où tu es systématiquement perdant, pendant que les autres (du nord) sont systématiquement gagnants ?

    Sais-tu que le congo n’est qu’une idée, un idéal. Et si les règles ne sont pas respectées par tous, pourquoi la responsabilité de cette unité doit seule reposer sur Toi (sudiste), perdant perpétuel ?

    Si on ne s’aime pas pourquoi continuer à rester unis ? Et si on s’aime (ta thèse je suppose) pourquoi alors les uns du nord sont favorisés au vu et au su de tout le monde. Et pour toi ce n’est rien ? Que veux-tu de plus pour voir au moins la réalité ?

    Si La yougoslavie et la tchecoslovaquie se sont disloquées…
    le congo par contre devrait rester forcément immuable alors que les dirigeants font tout pour casser le pays chaque jour davantage ?

  30. Kokolo Zassi Joseph dit :

    @mussu_kouilou et autres analphabètes qui se prennent pour des intellectuels ou politiciens. Pour vérifier les 70%, commencez par faire une investigation dans votre propre famille. Vous avez parlé de votre volonté de « protéger la race sud kongo », une idiotie que je vous demande de corriger en lisant les publications et livres de cet imminent scientifique, André Langaney, professeur honoraire au laboratoire d’anthropologie génétique et peuplements Université de Genève (Suisse). Après on pourra continuer à échanger… Sinon, je ne vous ferai pas ce cadeau que vous ne méritez pas. J’echange avec des gens qui m’apprennent et non avec ceux qui me peinent….

  31. Mussu_Kouilou dit :

    @kokolo nzassi,

    Incapable de répondre avec pertinence à mes interrogations, vous préférez l’insulte. Je fais le choix de vous renvoyer aux définitions d’Analphabète et d’Intellectuel. Car, vous n’en avez pas fait bon usage.

    Par ailleurs, pour votre gouverne, n’osez plus à l’avenir, balancer un chiffre ( 70%) dans un espace qui est complètement ouvert au Monde, tel que celui-ci, sans en être capable de le justifier par une étude éprouvée. Car, il y aura forcément quelqu’un pour vous forcer à poser les pieds sur terre.

    Sans rancune et vous êtes libre de penser ce que vous voulez: je persiste à croire et je pourrai le démontrer à souhait, que votre argumentaire est PUREMENT SUBJECTIF et donc LARGEMENT aux ANTIPODES de LA RÉALITÉ que vit le Peuple du Sud Congo.

    Je vous le concède. C’est pour cela que j’avais été emmené à penser, qu’il se pourrait que soyez dans une relation avec une Nordiste ou peut-être ajouterais-je, que l’un de vos ascendants soit du Nord. Ou enfin, à moins que vous ayez bénéficier des largesses du pouvoir en place et, que vous vous sentiez redevable à son égard au point de venir jouer le petit soldat de la protection de l’unité et intégrité chimériques du Congo.
    Ceci pourrait expliquer votre positionnement.

    Je ne suis et ne serai votre ennemi.
    Bien à vous cher frère!
    Mussu_Kouilou

  32. Jb dit :

    Je conseille au frère Kokolo Nzassi de faire preuve de pondération et surtout de modestie. Le pédantisme de ses explications m’exaspère. Lui qui « n’aime pas blessé la langue française » devrait savoir faire un distinguo entre les mots imminent et éminent. Dire que André Langaney est un imminent et non éminent scientifique me semble incorrect.

  33. Joseph KOKOLO ZASSI dit :

    @Jb, on donne les conseils à celui qui en demande… règle élémentaire de sagesse.

    « L’imagination est plus importante que la connaissance », disait Einstein. Alors, mon cher moralisateur et spécialiste en lexique et sémantique des mots, faites un effort d’imagination, surtout continuez d’irriguer votre cerveau pour comprendre qu’un mot vit dans une phrase et que le sens qu’il recouvre lui a été donné par son auteur. Avant de vous exprimer, vous aurez dû me demander pourquoi ai-je utilisé cet adjectif.
    « Une allocution imminente », « une personne imminente vous parlera de ce qu’elle sait de… », « l’imminence des travaux qui vous seront exposés… » tout ceci correspond à quelque chose qu’on ignore et que vous allez découvrir dans l’immédiat. Cela correspond bien à la traduction que je fais à l’endroit de ceux qui ne connaissaient pas ce personnage et qui vont le découvrir, comme vous. Mais je suis tout à fait d’accord qu’il s’agit d’un personnage éminent, ceci est vrai pour ceux qui le connaissent et lisent ses travaux. Ce qui n’est pas votre cas, mais je peux me tromper (l’erreur est humaine). On ne peut pas dire que ce vin est bon si on ne l’a pas goûté…
    Cependant, au regard de la défense de l’idée de « race kongo », je suis sûr que le concept ou paradigme de « race » n’est pas maîtrisé par vos amis que vous venez soutenir ici. Si vous êtes intellectuellement honnête, commencez par leur expliquer les choses et leur dire qu’ils se trompent. Alors, monsieur le moralisateur, vous avez peut-être oublié que j’ai toujours été mesuré dans mes écrits, nonobstant la violence gratuite dans les commentaires qui me sont opposés. Cependant, lorsqu’on veut prendre l’ignorance ou le faux pour de la vérité, là je ne peux le supporter, vous non plus. Comprenez qu’on est parfois obligé de rappeler quelques règles élémentaires qui régissent les choses, simplement en les qualifiant. Mais s’il y a un mot qui n’avait pas sa place ou qui n’avait pas de cohérence ou de raison d’être, retirez-le pour moi. Autrement, le crétinisme que montrent certains ici ne peut devenir une valeur à partager.
    J’ai aussi bien noté que mussu_kouilou n’avait pas ‘intention de devenir mon ennemi, moi non plus.

  34. Mussu_Kouilou dit :

    nzassi kokolo,

    Replaçons l’échange dans ses fondements initiaux:
    Je vous interpelle à nouveau: QUE VAIS-JE MOI, FILS DU KOUILOU PERDRE EN NE PARTAGEANT PLUS LE MÊME ESPACE QUE CEUX DU NORD QUE JE VEUX ABSOLUMENT VOIR REINTEGRER LEUR BASSIN, LE NORD CONGO pour qu’ils y vivent sur leurs terres comme bon leur semble? (Je souhaite ardemment, que vous me démontriez le crétinisme d’une aspiration aussi légitime, au regard du parcours du Kouilou depuis le 28 novembre 1958 pour me restreindre qu’à cette entité territoriale)

    Je vous ai aussi lapidairement démontré que votre argumentaire évoquant l’interéthnicité et son farfelu taux à 70% entre le Nord et le Sud était CREUX pour réfuter la scission du Congo.

    Vous avez été incapable de nouveau dans votre deuxième post de contre-argumenter et d’asseoir votre propagande d’un autre âge et surtout à des année-lumières de la réalité attestée des Sud Congolais.

    Depuis quand parlons-nous de « race Kongo »? C’est vous qui en parliez. Il y a un peuple Kongo autant qu’il en existe d’autres tels que le peuple Téké. Les Tékés seraient-ils devenus aussi une Race? Où voulez-vous en venir?
    Dois-je une fois de plus vous renvoyer aux définitions de base des mots Race et Peuple?

    Vous vous perdez dans des conjectures hasardeuses. Entre nous, filles et fils du Sud Congo qui usons nos Droits légitimes à l’autodétermination et vous, fils du Sud Congo qui persiste à vouloir voir le Sud Congo rester dans un cheminement qui ne lui est qu’attentatoire, le camp du crétinisme ne vous parait-il pas évident (c’est le serpent qui se mord la queue!)?

  35. Joseph KOKOLO ZASSI dit :

    @mussi_kouilou,
    D’abord respectez l’orthographe de mon nom : pas de N devant ZASSI. C’est vrai pour les autres. Merci

    Ensuite vous m’interpellez sur la notion de « race », concept que vous n’avez pas personnellement utilisé, certes. Mais puisque vous partagez la même logique de scission du pays, cette fuite en avant qui remplace l’incapacité de faire émerger un Etat de droit dans notre pays et que je récuse, au même titre que les visées hégémoniques du criminel Sassou et sa clique multiforme qui se répand du nord au sud et d’est en ouest. Je vous renvoie aux commentaires de l’un de vos adeptes de la scission, un certain Bakala Telema qui a écrit les 13/12/2015, 14/12/2015 et le 19/12/2015. Il l’a indiqué à plusieurs reprises, la fameuse protection de la « race Kongo ». Quant au taux de 70%, je vous avais demandé de commencer par faire les statistiques au sein de vos familles respectives. Maintenant si vous êtes convaincu que le brassage ethnique est une quantité négligeable qu’on peut jeter sans regret, cela n’engage que vous. Mais ce n’est pas parce que je n’épouse pas votre solution de scission que ce que je dis est faux. Même en introduisant un correctif de plus ou moins 5%, je reste persuadé que le brassage est proche des 70% dans la population des Congolais nés entre 1970 et 2015. Si le sujet vous intéresse, allez faire l’inspection et vous reviendrez démentir ce que je dis. Pour l’instant vous ne m’avez rien opposé sur cette question. Commencez par dire le taux de brassage que vous avez dans vos archives… Il ne suffit pas de s’opposer ou de demander des preuves, il faut commencer par dire ce que vous savez du sujet.
    En attendant, je reste totalement opposé à une scission quelconque du pays qui aggraverait les difficultés à cause d’un homme qui est en fin de cycle. Je combattrai tous les extrémistes d’où qu’ils viennent. Je ne me laisserai pas embrigader par des idées étroites qui n’ont pas d’avenir. La diversité est une richesse à préserver, les problèmes qui apparaissent doivent être jugulés par une démarche constructive et s’il le faut, par une résistance frontale. Le repli identitaire comme projet de société est une chimère qui enfantera elle-même ses propres contradictions, si jamais celle-ci se réalise. Vous qui n’avez jamais voyagé dans la partie nord du Congo, sachez que 99% des populations qui y habitent vivent les mêmes injustices que les autres Congolais. Il n’y a pas d’allégeance de fait à Sassou et son système. Il faut arrêter avec vos fantasmes de caniveaux. Menons les vrais combats qui permettront à tous de se libérer du tyran qui est connu de tous. Ne mélangeons pas les choses, ne nous écartons pas de l’objectif principal. Le reste, c’est de la gratification émotionnelle qui n’a aucune assise sérieuse.

  36. Jb dit :

    Cher Kokolo Nzassi,

    Je n’ai pu, en vous lisant, m’empêcher de penser à Platon et sa critique de l’art rhétorique des sophistes dans Gorgias. Je n’ai pu aussi m’empêcher d’avoir une pensée pour mon professeur de philosophie, Léopold Pindy Pounguy qui nous amenait à réfléchir à la différence entre belle parole et bonne parole.
    Votre réponse n’est que du verbiage. C’est une abondance de mots aux dépens du sens. Personne n’est infaillible. Quand vous faites une erreur, ayez simplement l’humilité de la reconnaître au lieu de vous lancer dans une explication déconcertante, un peu ridicule.
    D’autre part,vous prenez des raccourcis en me présentant comme le soutien de vos détracteurs. Pensez-vous un seul instant qu’ils ne soient pas capables de se défendre eux-mêmes, de vous présenter des faits à l’appui de leur thèse? En vérité, ceux qui prônent la scission du Congo n’ont pas besoin de mon soutien, moi qui ne suis qu’un grain de sable.
    Jean Brice.

  37. Mussu_Kouilou dit :

    @Kokolo ZASSI

    Que du vent! Du verbiage creux, sans épaisseur. Encore une litanie hasardeuse de concepts (repli identitaire, extrémisme) et affirmations d’approches gratuites dépourvues de rigueur scientifique.
    Chacun de vos posts ne fait que vous enfoncez un peu plus dans la bêtise. Et, je ne saurais trop vous recommander de vous abstenir à l’avenir, d’aborder des problématiques qui sommes toutes sont hors de votre portée. Et, dont vous n’en mesurez même pas la portée.

    Chacun de vos posts vous emmène peu à peu devant votre mur: de tout ce que vous avez débité, j’en retiens que l’interethnicité entre le Sud et le Nord, au taux insensé de 70% sorti tout droit d’on ne sait quelle étude sérieuse, est votre seul et unique cheval de bataille contre la scission! Vous me faites pitié, cher Monsieur.

    Monsieur ZASSI, pour vous éviter de vous perdre à nouveau, je vous renouvelle ma question:

    Moi Mussu_Kouilou, fils du Kouilou (comme le stipule déjà mon pseudo), J’EXIGE au nom de MES DROITS INALIÉNABLES, L’INDÉPENDANCE DU SUD CONGO et la CRÉATION de L’ÉTAT du SUD CONGO. Quel en serait pour moi et le Kouilou, le rapport GAINS/PERTES en ayant une telle exigence? Autrement dit encore, pour mettre à nu le CRÉTINISME (terme que vous avez utilisé) de mon exigence, il vous faut DÉMONTRER que mes futurs GAINS (à lister s’il vous plait) sont NEGLIGEABLES au regard des IMMENSES et probablement INCOMMENSURABLES PERTES (à lister s’il vous plait) qui s’ensuivront.

  38. Kokolo Zassi Joseph dit :

    Oh, du calme, restons à peu près des gens civilisés. La démocratie c’est le débat, la conviction, l’argumentaire, la persuasion. Toute autre forme d’appréciation s’apparenterait à de la dictature. Je rappelle à mes contradicteurs ceci. La qualité d’une publication se mesure par le nombre de likes qu’elle comptabilise. Allez voir le nombre de likes obtenus par ma lettre adressée au professeur Bowao sur ce site. Comparez-le à toutes vos publications qui appellent à la scission du pays. Après revenez me parler de la pertinence ou non de ce que j’écris. Je peux vous dire que je détiens le record, environ 580 (579 à ce jour pour être précis). Dites aussi que ces 579 personnes qui aiment ce texte ne comprennent rien. Affichez votre score toutes publications confondues, ça n’arrive pas au niveau de ma cheville. Alors…

  39. Mussu_Kouilou dit :

    @ Zassi,

    Quand je disais, que chacun de vos posts, vous enfonce un peu plus dans la bêtise, eh bien VOUS Y ÊTES!

    Vous vous êtes fracassé sur l’écueil de la SCISSION du Congo!
    ACCULE sur une simple question de bon sens que je vous ai posée, vous en êtes tombé aux enfantillages! PIÈTRE personnage!

    LA SCISSION du Congo vous a VAINCU!

  40. Non d’un chien! Les arguments de Kokolo se résument maintenant au comptage du nombre des « like » de ses articles? Oh, bordel! Qu’a t-on fait au bon Dieu pour mériter de tels concitoyens qui se prennent pour des intellectuels, des cracks, et autres.

    Kokolo, je t’avais dit que tu manquais de jugement. Tu viens de nous en apporter la preuve. Faute d’arguments, tu es réduit à l’insulte et à la digression. Pourtant, les questions qui te sont posées sont simples: la source de tes 70% et un synopsis de l’analyse coût-bénéfice pour les Kongo de continuer à vivre avec les mbochi dans un même pays.

    Tu nous bassinais avoir une licence en finance-comptabilité et je ne sais quel autre doctorat, alors tu es donc censé savoir que lors d’une décision d’investissement que l’analyse coût-bénéfice s’impose. As-tu oublié le concept de la V.A.N = valeur actuelle nette, qui permet de prendre ou non la décisif d’investissement? Toi, qui se prend pour l’intellectuel de la place, pouvait être capable de faire une transposition de ce concept economico-financier en analyse politique. Les Kongo ont pris les calculatrices et sont arrivés à une V.A.N négative en étant dans un même pays avec les mbochi. À ton tour, donne la valeur de ta V.A.N.

    Kokolo, quand on sait que l’on sait beaucoup de choses que la moyenne des humains, on se doit d’être humble. Regardes où en sont les pédants de ton espèce de l’Idc et Frocad. Ils sont dans un cul-de-sac parce qu’ils se prenaient pour des messieurs know all. Et arriva ce qui devait arriver. Nul n’est omniscient sur cette terre. C’est le conseil d’un analphabète, comme tu dis.

  41. Félix Bankounda Mpélé dit :

    Cher Monsieur Kokolo,

    Bonjour,
    Vous m’avez, à la fois, demandé une définition du paradigme ‘africanerie constitutionnelle’ que j’utilise dans mon interview, et fait une proposition de rapprochement avec monsieur Bowao, arguments à l’appui, en terminant par une forme de prière: « Rassemblons-nous pour trouver les meilleures solutions pour l’avenir du Congo.

    Sur le premier point, ‘l’africanerie constitutionnelle’, vous me dites avoir une certaine idée. Je suis sûr que vous ne vous trompez pas dans cette idée, car il y a peu de choses à révéler là-dessus. Mais je dirais quand même ceci. Même si nous sommes en sciences sociales où les vérités sont relatives, il y a quand même un fond sur lequel les auteurs dans la matière s’accordent. Ou encore, toute matière repose sur certaines cohérences et rationalités. Ce qui fait que, même quand cette matière est étudiée localement, c’est-à-dire dans un environnement différent, on retrouve une méthode, une logique et une rationalité à peu près semblables. Le raccourci dans ce que je viens de dire est souvent pris à partir d’un mot: logiciel. C’est quand la démarche ou les prétentions ne répondent pas à ce logiciel que s’adjoint souvent le ‘erie’. Vous l’aurez compris, c’est parce que l’avis de la Cour constitutionnelle dont il est l’objet ici ne répond ni à la logique de la matière (le droit constitutionnel), ni à la cohérence, ni à la rationalité et satisfait plutôt une logique subjective, difficilement soutenable, que j’ai parlé d’africanerie constitutionnelle.

    Sur le second point, et plus important cher compatriote, le Congo, notre pays est malade notamment, mais puissamment, de l’incohérence, des compromissions, du manque de convictions de son élite. Personnellement, désolé de parler ainsi, je n’ai jamais pu accepter ses compromissions, même dans le relatif long temps que j’ai exercé à Brazzaville. Le recours très courant à ‘l’africanité, comme je le dis dans l’interview, en politique comme dans le civil, est souvent un prétexte pour cacher les bêtises.

    Bref, j’ai bien dit, à propos de Mr Bowao, que nous nous rejoignons sur certains points, façon de calmer le jeu, dans une controverse inaugurée au départ dans sa Lettre ouverte, mais qui est plutôt petite par rapport aux grands enjeux de notre pays. Il n’en reste pas moins qu’en tout cas nous n’avons pas tout à fait la même lecture du passé et de l’avenir immédiats de notre pays. Par exemple, M. Bowao continue à plaider le retour ou le respect de la Constitution de 2002, et donc l’alternance démocratique. Tandis que moi je méconnais absolument ce texte qui est un produit de Sassou, de la dictature, du sang de milliers de nos compatriotes et prône non pas l’alternance démocratique mais la restauration démocratique. Ce n’est pas un détail car, en filigrane, s’expriment des questions peu banales. Cette version de M. Bowao signifie qu’il considère l’ordre politique et juridique issu de la Conférence nationale comme une parenthèse à fermer définitivement, alors que moi je considère que, même avec ses ratés, cet ordre est le seul qui a esquissé un rapprochement entre les Congolais mais, surtout, qui n’était pas personnalisé et, en cela, le seul ordre ‘impersonalisé’ de notre histoire politique. En adoptant cette position, mon collègue Bowao minimise autant les lourds drames liés à l’avènement de Sassou Nguesso que les conséquences que nous continuons à subir, y compris ce que j’ai pris l’habitude d’appeler la spirale du coup d’Etat. Ainsi, les défauts de Sassou n’apparaissent avec le projet de changement de la Constitution, mais préexistent plutôt avec cette séquence qui n’en est que le prolongement, la conséquence directe. Je dis quelque part, dans l’interview, que Sassou peut, légitimement, se dire ne pas comprendre le point de vue actuel de Bowao et consorts puisque le changement de Constitution c’est une de ses marques de fabrique. Liser la dernière parution de M. Bowao, « La tragédie du pouvoir », ses vérités, et vous constaterez autant les contradictions, les incohérences que les irrationalités par rapport à la démocratie qu’il prétend prôner. Vous comprendrez ainsi que me demander, comme vous le faites, un rapprochement, sans avoir tranché sur ces questions essentielles, je dis bien essentielles de notre vie politique, c’est faire des compromissions, participer à l’éternel recommencement des mêmes maux! Il est philosophe, et je lui demanderai, quand il prône la construction ou l’assise de la démocratie congolaise sur la Constitution de Sassou de 2002 (puisqu’elle est et reste très personnaliée, comme d’ailleurs tout ce qu’il entreprend, y compris sa dernière née) de méditer sur cette assertion d’Albert Einstein : « On ne résout pas un problème par le système de pensée qui l’a engendré ». Comment allons ou pouvons-nous construire notre démocratie, notre pays, sur les héritages d’un homme imperméable à la honte, à l’éthique, au droit, à l’honneur et à la dignité comme Sassou-Nguesso qui vient encore, il y a à peine deux jours, de s’illustrer comme un despote cru et cynique.
    Voilà, cher compatriote, les quelques remarques que j’avais à faire sur votre invitation.
    Joyeux Noël

  42. Joseph KOKOLO ZASSI dit :

    Bonsoir monsieur Félix Bankounda Mpélé,

    Je vous remercie infiniment de m’avoir éclairé sur ces différents points venant de mon commentaire fait suite à votre interview publiée sur ce site internet.

    L’homme se construit de l’intérieur et non de l’extérieur, même si l’extérieur peut transformer un monstre en homme de bien du fait que ce dernier manie parfaitement le jeu de la séduction. C’est d’ailleurs sur ce registre que les hommes et les femmes politiques, voire les représentants de ce qu’on appelle dieu, jouent leurs partitions. Malheureusement, tout ce qui brille n’est pas de l’or, contrairement à l’intelligence qui est manifestement une substance, bien qu’innée, mais qui se renforce avec le travail, la curiosité et le questionnement permanent sur les choses supposées admises comme étant les vérités. Tous ceux qui mettent leur intelligence au service de la vérité sont bien souvent reconnus spontanément par leurs pairs, même si les coups bas au sein de cette entité ne sont pas exclus. Lorsque vous avez la chance de disposer de cette substance, et que celle-ci est reconnue par ceux qui vous suivent, vous entendent et vous lisent, vous devez être la flamme qui fraie le chemin de la raison que tout le monde devrait suivre.
    Une fois posée cette apologie de l’intelligence, je reviens sur le fond, en vous disant ceci. Personne n’est irréprochable (pour ne pas dire personne n’est parfait), encore moins en politique qu’ailleurs. Tout le monde ne peut pas être un Mandela, mais on peut s’en inspirer. Même à cette échelle d’inspiration, on a bien vu que notre chef des chefferies a bien essayé de se badigeonner de la pensée de cet illustre personnage qu’est Mandela, allant jusqu’à arracher sa caution personnelle dans son piteux livre « Parler vrai pour l’Afrique », un véritable ramassis des mensonges dont certains éclatent aujourd’hui de manière dramatique.

    Cependant, il y a lieu de distinguer deux sortes des gens. Ceux qui sont capables intellectuellement et qui peuvent évoluer du fait de leur intelligence, et les incapables intellectuellement qui n’ont aucune chance d’évoluer du fait de leurs limites intellectuelles et artistiques. Le premier peut être utile à la société alors que le second est un obstacle à la paix sociale, voire à la survivance de l’espèce. Il y a donc celui qui a l’esprit d’ouverture et l’autre qui a l’esprit borné. Dans le premier cas, je mettrai monsieur Bowao et toute autre personne capable de se remettre en cause sans que l’on soit obligé de le lui demander. Dans le second cas, tous ceux qui opèrent dans le crime et génèrent autant de souffrances sur les quatre coins du globe.
    Partant de l’idée que l’être humain normal recherche l’amélioration continue, et que celle-ci ne peut se produire qu’avec un minimum d’intelligence constructive, alors, nous devons considérer monsieur Bowao comme un homme qui mérite d’être soutenu dans sa démarche, et qu’il faut impérativement intégrer dans le combat qui bouillonne actuellement au Congo.
    Le temps étant irréversible, jusqu’à preuve du contraire, la constitution de 2002 offrait les moyens légitimes d’une alternative politique au Congo. Les seuls instruments qui permettaient cela sont les articles qui verrouillaient le nombre des mandats et l’âge de l’impétrant. Sur ce fondement, la défense de la constitution devenait le seul moyen légal qui pouvait empêcher le tyran de se représenter. Si ce combat avait été remporté, et que l’alternance démocratique avait vu le jour, il est tout à fait normal de penser que le texte de 2002 avait toutes les chances d’être abrogé pour réintroduire celui de 1992, que personnellement je n’aime pas du tout car il n’est qu’un plagiat de la constitution de la Ve république française. Devant cette difficulté, le tyran n’a pas hésité de refonder les choses à son avantage au mépris du droit des Congolais et même de la communauté internationale Sans être dans la tête de monsieur Bowao, je ne vois pas comment ce dernier aurait continué à soutenir un texte qui n’a jamais fait l’unanimité si les nouvelles autorités demandaient son abrogation !
    Vous savez, la politique est ce qu’elle est, un jeu des alliances et ruptures, des constructions et déconstructions, des destructions et reconstructions, etc. Le but premier était d’empêcher le tyran de rempiler, ce n’était pas de rétablir la constitution de 1992, qui n’est qu’un objectif supplétif du premier. Ainsi, je ne peux être d’accord avec vous sur ce point, même si je vous reconnais le droit de penser et de défendre ce qui constitue pour vous un élément factuel de décision. Nous avons bien vu ici en France l’alliance PS/LR pour faire barrage au FN dans certaines régions de France. L’objectif premier était d’éviter qu’une quelconque région de France soit dirigée par un élu FN, pour ce faire, il fallait tomber les digues idéologiques. Le résultat escompté étant atteint à 100%, chacun pourra retrouver son terrain idéologue. Il fallait d’abord éviter de souiller l’image de la France dans le monde. Et pourtant, tout le monde sait qu’à droite certaines personnes ne sont pas loin de ce qu’épilogue le FN. La frontière est parfois difficile à établir. Ainsi va la politique en période de crise. Le laboratoire burkinabè nous apprend et restera une exception dans les annales politiques au niveau mondial. Vous ne pouvez donc pas vous passer d’une ressource comme Bowao au prétexte qu’il avait été il y a quelques mois ou années, un des piliers du régime tyrannique de Sassou Nguesso. Dans ce cas, que diriez-vous de tous les membres de l’IDC, FROCAD et autres avatars qui claironnent matin, midi et soir comme étant l’opposition radicale ? Faut-il les regarder comme étant les représentants du tyran dans l’opposition ? Si oui, comment fait-on dans ce cas pour atteindre l’objectif de mettre hors d’état de nuire le tyran ? En effet, si vous êtes sévère avec Bowao, vous devez aussi l’être avec ceux de l’opposition dite « radicale ». Voyez-vous, l’heure des comptes n’est pas encore arrivée. Nous sommes dans une situation tellement inacceptable politiquement, juridiquement et moralement, nous ne devons exclure aucune voix qui concourt à l’avènement d’un ordre nouveau au Congo. C’est pourquoi je suis pour la mutualisation de toutes les forces politiques sur un seul objectif. Je sais aussi que les appétits surdimensionnés des différents leaders politiques qui surfent sur les mêmes thématiques, viendront exploser l’union qui aurait amené le changement. Mais un consensus est toujours possible en politique. Prenez de la hauteur, vous faites partie de ces hommes d’esprit qui ne doivent pas se laisser dominer par une compréhension équivoque des choses. L’enfermement intellectuel n’est pas la qualité d’un homme d’esprit, laisser cela aux cancrelats qui ne sont capables de comprendre leur propre sort. Si vous vous fermez, vous ne pouvez vous adapter et survivre. La systémique nous apprend cela. Il ne s’agit pas de compromission, il s’agit de sauver l’unité nationale, de faire valoir le droit dans notre pays en lieu et place de l’arbitraire qui n’a que trop duré. C’est dans cet esprit que j’essaie de réfléchir pour mon pays, quand cela me prend. J’éprouve toujours un plaisir d’échanger avec quiconque, surtout lorsqu’on n’est pas d’accord (me disait un ami). C’est ainsi qu’émergent des points de convergence qui préparent le consensus. Cela n’enlève pas les convictions des uns et des autres, si jamais elles existent vraiment…
    Je vous remercie d’avoir répondu à mon commentaire, et surtout de m’avoir éclairé sur le concept « d’Africanerie constitutionnelle », j’avais beaucoup ri et me suis amusé de trouver une meilleure compréhension de ce paradigme qu’il faut absolument inscrire dans le dictionnaire des sciences politiques en Afrique. J’ai bien compris qu’il y avait non seulement les mots Afrique et Africains, mais aussi Ricanerie, Crânerie (au sens fanfaronnade et non bravoure), Anerie, Niaiserie, Nainerie, etc… (juste pour rire et pour moi). Bravo ! pour m’avoir offert un très beau moment d’exaltation et de bonheur. Vous avez terminé votre réponse par ceci :
    « Comment allons ou pouvons-nous construire notre démocratie, notre pays, sur les héritages d’un homme imperméable à la honte, à l’éthique, au droit, à l’honneur et à la dignité comme Sassou-Nguesso qui vient encore, il y a à peine deux jours, de s’illustrer comme un despote cru et cynique. » Ma réponse ? Je dirai, encore une fois, en rassemblant tous ceux qui ne veulent plus de cela, même si nous ne sommes pas d’accord avec le passé des uns et des autres. Encore merci pour votre simplicité et votre esprit critique. Je compte sur votre intelligence qui n’est plus à démontrer…
    Joyeux Noël à vous aussi.
    Très cordialement et patriotiquement

    « seules les montagnes ne se rencontrent jamais », dit un proverbe Africain…

  43. kikadidi leo dit :

    pour ceux qui souhaitent une scission du pays BRAZZA sera au sud si oui que devront faire les brazzavillois originaires du nord et que faire de tous les accords internnationaux

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