Interview de Bankounda-Mpélé sur le périple africain du président Macron au paradis de la dictature, le Congo-Brazzaville

COCKTAIL DE FOURBERIES : LE PRÉSIDENT MACRON EN SÉJOUR AU PARADIS DE LA DICTATURE

Un discours solennel à l’Élysée, le lundi 27 février, avec des invités de marque d’origines et de profils divers, avant son périple en Afrique centrale pour, en gros, expliquer pourquoi il l’effectue. Cela n’arrive pas souvent, et est suffisamment éloquent sur les particularités de cette sous-région d’Afrique dont les qualificatifs négatifs sont plutôt foisonnants. Car illustrant et résumant à elle seule toutes les grandes endémies que traîne ce vaste continent depuis les indépendances, tout en étant la plus gâtée par la nature : si, en effet et à titre indicatif, l’Afrique centrale c’est l’hôte du fameux Bassin du Congo, deuxième poumon du monde après l’Amazonie plutôt décadente, elle est aussi, en raison de l’importance et de la puissance de ses ressources minières de toutes sortes, un véritable scandale géologique de richesses. Paradoxalement, elle reste aussi, notamment, le « ventre mou du continent », entretenant une misère endémique de la majorité de la population, une corruption agressive chronique, ‘le temple des dictateurs’ où les pouvoirs en place se disputent la longévité, quatre seulement d’entre eux réunissant pas moins de cent cinquante-cinq ans au pouvoir !

Il reste que, au-delà de la réserve que l’on pourrait s’imposer contre toute critique anticipée de la décision du président Macron de s’y aventurer et de se compromettre en quelque sorte, ses explications et proclamations, résumées principalement par ‘la fin du pré-carré français‘ et/ou la ‘signature de l’acte de décès de la Françafrique’ ne sont pas nouvelles, et constituent au contraire une constante d’au moins deux, sinon quatre de ses prédecesseurs, sans jamais que la pratique ne valide les belles promesses. Partant, le doute reste permis, d’autant plus que le premier mandat d’exercice du président Macron, avec les mêmes proclamations dès le départ, ne manquent pas de donner des indications loin d’être banales.

La théorie du ‘deuxième mandat marqueur de l’histoire’, du fait que c’est le dernier du président et lui laisse un peu plus de marge de liberté, permettra t-elle à Emmanuel Macron de sortir ou d’éviter les incohérences et inconséquences déjà visibles à cet égard sous son premier mandat, et qui expliquent dans une certaine mesure ce que certains appellent, non sans exagération, « le sentiment anti-français en Afrique » !

Nous avons essayé de répondre à cela, et bien d’autres interrogations importantes qui y sont liées, à l’occasion de cette interview où, on conclura, en définitive d’UN PÉRIPLE ANACHRONIQUE, avec DES CONSÉQUENCES À COURT ET LONG TERME LOURDES, et qui laissent perplexe sur la philosophie et les retombées positives recherchées.

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3 réponses à Interview de Bankounda-Mpélé sur le périple africain du président Macron au paradis de la dictature, le Congo-Brazzaville

  1. Samba dia Moupata dit :

    Cher frère Félix , j’apprécie beaucoup vos interviews détaillées ! Visiblement le président Macron reste dans la logique complotiste . Comme disait jacques Prévert , plus tard, il sera trop . Notre vie c’est maintenant. Cher Félix, Sassou a commencé un génocide multiforme et sans cesse au sud Congo depuis le 18 Mars 1977 . En encore hier je lisais un papier du frère Lucien Pambou qui avec beaucoup de lucidité décrivant le génocide intellectuel que opère Sassou Dénis aux jeunes sudistes kongo . Le Congo devient un faux pays. Le rassemblement des kongo du pool, le niboland jusqu’à pointe noire n’est une option mais un impératif. Pour mettre fin au génocide kongo .

  2. Val de Nantes dit :

    Une petite visite chez Aristote pour savoir ce qu’il pense de son mentor Platon : » je préfère la vérité à l’amitié « .
    Autrement dit, j’aime mon @ frérot Félix ,mais je préfère la vérité comme l’unité du savoir.. D’où la seule vérité institutionnelle sortira le Congo Brazzaville de toute sorte de vassalité .

  3. Val de Nantes dit :

    Puis – je vous apprendre que « : Dans une situation d’abondance apportée par la technique,le mal politique ( le despotisme) disparaîtra , car le bonheur remplacera le malheur.. Renversons la misère par le bonheur ,si l’homme est méchant , c’est parce qu’il est malheureux. ..
    Le Congo Brazzaville en fait la triste expérience , à travers le régime de sassou accusé des crimes économiques et financiers..
    Les origines du mal au Congo Brazzaville sont ontologiquement sociales dûes à la pauvreté endémique des familles d’où sont issus ces pilleurs grimés en politiciens..
    D’où l’exigence économique de la nouvelle conception institutionnelle qui mette le doigt sur cette tare qui imprime le comportement politique au Congo Brazzaville..
    La dictature en est la garante ,car elle chosifie à souhait le revenu national…
    L’ abstraction institutionnelle est une hérésie quand elle ignore les faits sociaux, économiques , ethniques et sociétaux qui constituent une nation…
    D’où le souhait d’objectiver notre pensée institutionnelle pour une nation juste et distributive..
    Le mal moral ( la méchanceté) disparaîtra aussi. L’homme heureux sera gouverné et se gouvernera lui même. Donc heureux temps, que ceux qui croiront ainsi aux temps heureux , idéalisés par un modèle économique exponentiellement autonome.
    L’origine du mal est la misère , d’où une réflexion institutionnelle qui casse les codes pensés par le colon et ce sera le début de la fin de servitude…

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