IN MEMORIAM : JUIN 1995 – JUIN 2020 : 25 ANS APRES LA DISPARITION DE SONY LABOU TANSI

Sony Labou Tansi, un scripteur ou un auteur baroque

Abry WARBURG disait : « Le bon Dieu est dans les détails ». Bien qu’il soit reconnu des caractéristiques générales aux romans de toute une génération, l’originalité des auteurs est capitale. C’est dans les détails des particularités de l’œuvre que gît ce que chacun a de plus que l’autre, ce à quoi l’écrivain attache finalement son nom. C’est aussi à cette seule condition que « l’auteur » se distingue du « scripteur ». Jean RICARDOU dans Les raisons de l’ensemble expliquait ces vocables de la rhétorique interprétative moderne : « L’auteur relève de l’incomparable : il est l’unique source de ce qu’il écrit » tandis que « Le scripteur ressortit à la comparaison : il se pense en insérant au sein de soi son rapport à d’autres ».[i]

  1. L’art d’écrire de Sony Labou Tansi

Envisagé comme faisant partie de l’ensemble des nouveaux romanciers africains, Sony Labou Tansi ne serait donc perçu que comme un simple scripteur. Or, c’est en tant qu’auteur, doué d’une virtuosité singulière, d’une verve particulière, d’un « incomparable » qu’il nous interesse. A partir de nos lectures sommaires des œuvres romanesques de Sony Labou Tansi, nous objectons que cet « incomparable », cette verve débordante relève du baroque. En attendant d’en donner une définition appropriée, circonstanciée et opératoire, le moindre qu’on puisse dire est que le baroque se caractérise par une surabondance d’ornements, par l’irruption de l’absurde, de l’insolite et de l’instable en amont desquels commande une impulsion naturelle et irréfléchie, un penchant effréné, la passion ou la fougue même de la nature (par opposition à la culture, à la civilisation). Il peut être analysé aussi bien comme une unité lexicale que comme un vocable des Beaux arts. Mais quel que soit le contexte dans lequel on l’envisage, le baroque est à la source d’une tendance générale de l’esprit humain de laquelle découlent toutes les formes d’effusions du dionysiaque au sens nietzschéen du terme et par opposition à l’apollinien. De même que la netteté, la clarté, la transparence, la vraisemblance, la raison, la régularité, la mesure, la légitimité, l’ordre, la bienséance, la précision, la culture, la stabilité, les détails, la pudeur, l’équilibre, l’observation scrupuleuse des normes, l’honneur, la dignité, la civilité, la civilisation, le calme, la paix, a continuité, l’obéissance, la maîtrise de soi, la sobriété, la noblesse, la sagacité, la lumière et le jour sont le propre du classique, de même le flou, le confus, l’opacité, l’invraisemblance, la passion, l’irrégularité, la démesure, l’illégitimité, le désordre, la  grossièreté, l’imprécision, la nature, l’instabilité ou la précarité, le pittoresque, l’impudeur et la salacité, le déséquilibre, la négligence des lois, le barbare et le bizarre, la honte, l’indignité, le primitif, le trouble, la violence, la discontinuité, la rupture ou le changement, la révolte, la furie et le relâchement, la voracité et l’orgie, la roture, le grotesque et le burlesque, l’ombre et la nuit sont respectivement caractéristiques du baroque.

Nous remarquons, dès la première lecture, que chacun des six romans de Sony Labou Tansi se prête difficilement à une contraction fidèle. Cela est un indice capitale de l’occurrence du baroque dans les textes et est tributaire du fait que l’auteur a une imagination débridée. Jean-Michel DEVESA avait d’ailleurs la même observation : « Les confidences de l’écrivain et l’examen de ses manuscrits incitent à penser qu’une sensibilité débridée a toujours été le ressort principal de son écriture. Elle était à la source de ses fulgurances et primait sur le métier »[ii].    

A l’image du pittoresque, c’est l’allure générale, le schéma d’ensemble de l’intrigue (et non les détails), l’impression de transformation constante des événements, l’émoi, l’extase, l’ivresse, la puissance de l’émotion des personnages et des anti-héros rappelant le roman picaresque espagnol qui prédominent. Absence complète de sentiments élevés, péripéties et aventures mouvementées, éthylisme et hébétude, superstition et magie, autant d’indices du baroque narré avec hardiesse dans une faconde luxuriante où une harmonie confuse se charge de modulations et de dissonance. En écrivant, l’auteur suit, sans doute, la pente de son penchant naturel, de son émotion. A part le titre, rien n’est tracé d’avance. L’auteur répondait comme suit à la question de savoir s’il connaît la fin de l’histoire au moment où il entreprend d’écrire : « Je ne peux pas la connaître : je la découvre progressivement, comme je découvre les personnages »[iii].

Sony Labou Tansi ne s’astreint pas à discipliner, à polir, à civiliser ou à corriger les effusions naturelles et instinctives de son imagination et de son enthousiasme poétique ? Seules la force et la vivacité de la pensée absorbaient son attention. N’avertissait-il pas à ses débuts en 1979 : « La vie et demie, ça s’appelle écrire par étourderie »[iv] ?

Aussi avouait-il à Alphonse NDZANGA-KONGA en 1983 : « Mon style souffre de deux maladies honteuses : l’incorrigibilité et la turbulence. Pour l’écrivain, le style, c’est la manière de marcher. On n’a pas le temps de soigner sa démarche quand on va loin. De même, pour moi qui écris au galop, je n’ai pas toujours le temps d’être coquet dans le style »[v].

Les aveux de l’auteur sur les conditions de gestation de ses œuvres et sur son procédé d’écriture prouvent que l’artiste est à la remorque d’un délire baroque dont il faut analyser les effusions et arracher le secret des significations. En ce qui concerne la gestation, l’auteur déclarait : « A quel moment faut-il que j’écrive une nouvelle, ou une pièce de théâtre, ou un poème ? Tout dépend de ce que je ressens. Au début de chaque chose que je fais, il y a une image, un choc quelconque… Je disais qu’à la naissance du livre, il y a une image »[vi].

Il fait dire à Antoine dans sa pièce théâtrale Antoine m’a vendu son destin : « Je beugle ma folie dans la folie des autres »[vii] et affirme dans Les sources Kongo de mon imagination : « Moi qui voulais être une vertigineuse effronterie et une manière de voyou “incerné”,… moi féru de géographie hirsute, béante, déchaînée, féroce ; féru aussi d’une histoire timbrée, et que nous avons vécu comme une faute. »[viii]

L’on notera dans ces déclarations, la récurrence de termes qui relèvent du champ lexical baroque comme : folie, vertige, déchaînement, etc.

En ce qui concerne le procédé d’écriture, il laisse comprendre que tout provient de sa personnalité profonde qui s’affranchit de toute contrainte extérieure, des règles et des modèles préétablis pour laisser libre cours à ce génie effréné, à ces coulées verbales qui ont été les socles de sa renommée internationale :

« A partir du moment où j’ai le titre d’un bouquin, je commence à l’écrire dans ma tête. Pendant très longtemps, je pense à l’histoire, j’ai un dialogue avec les personnages, qui peut varier par la suite, mais je pense que le moment le plus important c’est lorsque le titre m’habite. Quant au travail de rédaction, il se situe à deux niveaux, je prends d’abord un cahier de 300 pages et je commence par écrire. Et lorsque j’arrive au bout du cahier, je recommence, je reprends mon cahier et cette fois-ci je me mets à écrire d’une façon consciente»[ix].

  • Les critiques littéraires face au baroque de Sony Labou Tansi

Sans étudier le phénomène de façon systématique, les critiques littéraires signalaient aussi l’émergence du baroque dans les textes de l’auteur.

Posant un regard synoptique sur l’œuvre de l’écrivain, Jacques CHEVRIER[x] constate en 1990 : « Il est allé encore plus loin dans l’innovation que Les Soleils des indépendances » et affirme qu’avec l’Etat honteux « le lecteur doit composer avec une nouvelle technique narrative faite de ruptures, de collages et de télescopages ». Les œuvres de Sony Labou Tansi sont aussi marquées par « des démesures, des hérésies, des transgressions à la logique de la langue française ». Il parle « d’écriture-effraction » pour caractériser la particularité de cette option littéraire.

Selon Arlette CHEMAIN[xi], L’Anté-peuple, premier manuscrit devenu le troisième roman, fait partager l’amour bafoué, la haine, la violence fratricide et la corruption, déchaînés dans une mégalopolis du continent. L’Etat honteux se présente comme « l’épopée héroï-comique d’un chef nouvellement intronisé dont le pouvoir est symbolisé par l’excroissance ombilicale qu’il palpe à longueur de discours ».

Analysant La vie et demie, Roger CHEMAIN[xii] attire l’attention sur les attributs de la beauté de Chaïdana : « une beauté carnassière » ; « un corps farouche, avec des formes affolantes, un corps d’une envergure écrasante, électrique et qui mettait tous les sens en branle,… »

Koffi ANYINEFA[xiii] remarque que L’Etat honteux ne peut se prêter à un résumé. Cela prouve le pittoresque dans l’œuvre. Séwanou DABLA[xiv], pour sa part, trouve dans le roman subversion et invention. Il explique que l’histoire de La vie et demie n’a que l’apparence de l’unicité et de la simplicité :

« Le roman s’offre comme un tout compact dans lequel fusionnent trois intrigues reliées par le procédé de l’enchaînement : le roman de la folie des dirigeants de la Katamalanasie appelle celui de la révolte et des luttes des gens de Martial comme il entraîne celui de la pacification des pygmées chez lesquels la petite-fille de Martial, s’était réfugiée ».

Certains critiques comme Daniel-Henri PAGEUX estiment que : « Les références faites à Gabriel Garcia Marquez sont tellement claires, évidentes, voire nombreuses qu’elles deviennent tout à la fois clins d’œil au lecteur et principe d’écriture qu’il faut appeler personnelle. Clins d’œil peut-être aux lecteurs occidentaux, charmés par l’inépuisable ‘baroque’ latino-américain, pour leur signaler que la dictature n’est plus seulement parée d’oripeaux latino-américains pseudo-exotiques, au XXème siècle, mais qu’elle a aussi revêtu l’uniforme africain (néo-européen ? néocolonialiste ?) »[xv]

En 1988, Tchichelle TCHEVELA revient sur la comparaison dans son article « Une parenté outre-atlantique : Sony Labou Tansi et Gabriel Garcia Marquez »[xvi] en soulignant dans L’Etat honteux le passage du style indirect au style direct ou inversement, le réalisme magique ou fantastique, les clins d’œil et tics marqueziens.

Alain RICARD[xvii] présente comme suit l’écriture de Sony Labou Tansi : « C’est dans l’héritage de Tchicaya U’Tamsi que Sony Labou Tansi puise la force de novation de son écriture romanesque, toujours proche de sa voix chaleureuse et nourrie de sa pratique d’homme de théâtre. L’écriture de représentation d’abord soucieuse de son rapport à la réalité, coexiste maintenant avec une écriture de l’énonciation dans laquelle la priorité est donnée au jaillissement verbal. La rénovation de l’écriture classique, entreprise pendant les deux dernières décennies est allée de pair avec les efforts plus radicaux de modification du rapport de la langue à l’histoire dans le texte » p.226.

C’est toujours par rapport au style classique, au discours fluide et apaisé représenté par Léopold Sédar SENGHOR que l’auteur inscrit Sony Labou Tansi parmi les romanciers qui préfèrent un discours violent et une syntaxe heurtée : « Les six romans de Sony Labou Tansi proposent ainsi une autre forme d’écriture, qui n’est plus un jaillissement lyrique qu’une représentation du monde… Son écriture se veut pure énonciation branchée sur une forme d’inconscience “étourdie”» p. 226.

Dans l’ouvrage Les littératures francophones depuis 1945 (1986), les auteurs insistaient sur la créativité lexicale, les vocables exotiques qui enrichissent les dictionnaires classiques, le néologisme de mot comme le néologisme de sens : « D’autres créations verbales reflètent des relations difficiles avec la langue et le désir de se l’approprier : on lui fait produire des mots et des sens encore inconnus… Cette impression s’accentue quand on découvre des textes qui emploient indistinctement les différents niveaux de la langue que normalement le français standard affecte à des situations bien précises. La hiérarchie des registres s’estompe, le familier vaut pour le solennel, le sentencieux pour le trivial. Tous les mots, toutes les tournures appartiennent à la norme du français, pourtant l’ensemble paraît flottant, flou, étrangement différent. » p. 68   

Qualifiant ces textes de « romans problématiques, posant jusqu’au désespoir parfois la douloureuse question : mais qu’a –t- on fait de l’Afrique ? » ils expliquent qu’ « au-delà de la force comique, la dynastie bouffonne, ces dictatures gonflées dans leurs baudruches de mots, hérissés de majuscules et d’épithètes, gouvernent par la violence et l’absurde ». C’est ici le besoin de se dépayser dans sa propre origine qui est exprimé.

Ils rapportent de plus que dès La vie et demie la critique a tout de suite souligné et parfois réprouvé l’exubérance du style et les références appuyées au roman latino-américain : « Plus qu’une allégeance littéraire, il faut y voir le signe d’une insolente liberté d’écrivain. Sony Labou Tansi est décidé à prendre son bien partout où il le rencontre… son goût pour une narration foisonnante, dégressive, qui se perd dans des enchaînements à l’infini (héritage de l’oralité !), sa voracité langagière (celle d’un collectionneur des mots des dictionnaires, mais aussi celle d’un fabricant de belles tropicalités verbales qui veut faire éclater les français ”en essayant de lui prêter la luxuriance et le pétillement de notre tempérament tropical, les respirations haletantes de nos langues…” la liberté du rire et le plaisir d’une écriture baroque lui donnent l’assurance de défier l’universelle ”mocherie”… » p. 78.

Dans ses divers articles, Bernard MAGNIER justifie aussi l’audience internationale de l’écrivain par l’originalité de sa démarche créative, de son écriture et de sa thématique après avoir remarqué : « Aussi, les superlatifs n’ont-ils pas manqué pour tenter de définir ce créateur… ».

Présentant le dernier roman, il écrit : « Pour ce sixième roman, Sony Labou Tansi retrouve les ”chemins tortueux” de la fable qu’il avait empruntés sa première publication romanesque La vie et demie en 1979. Comme pour mieux conjurer les malheurs du monde et son une désormais vieille habitude, Sony Labou Tansi mêle les temps et les âges, se joue des patronymes de ses personnages comme autant de clins d’œil complices et invite tout ce joli monde à trouvé le refuge et l’oubli dans une fête burlesque, ponctuée d’un énorme éclat de rire ». [xviii]

Toujours en 1995, Jean-Louis JOUBERT trouvait dans les textes de Sony Labou Tansi « les subtiles glissements langagiers des maîtres de la narration africaine », « la tropicalité verbale », « le récit étrange et dérangeant… avec quelque chose de baroque, de foisonnant, voire d’horrible »[xix]

Conclusion

Ecriture-effraction, démesures, hérésies, transgressions à la logique de la langue française, tropicalité, truculence, exubérance, subversions et inventions, burlesque, éclat de rire sonore, horreur, récit étrange, tous ces épithètes que les critiques littéraires attribuent au texte de l’écrivain congolais concourent à suggérer un principe d’écriture basé sur le baroque. Ces commentaires souffrent du fait qu’ils sont laconiques, peu détaillés, superficiels, font l’économie de la démarche ou méthode qui les justifient et laissent croire, à quelques exceptions près qu’ils sont moins des résultats et d’étude systématique que des avis et des constats faits après simples lectures. Mais ils ont l’avantage et la primeur d’ouvrir une piste de lecture et à l’avenir il s’agira de partir de connaissances scientifiques sur le récit pour dépister ses formes baroques et ses valeurs.  Adama AYIKOUE, Professeur de Lettres et Gestionnaire du Patrimoine Cultu


[i] Jean RICARDOU, Les raisons de l’ensemble, Paris, Editions du Seuil, 1990.

[ii] Jean-Michel DEVESA, Sony  Labou Tansi, écrivain de la honte et des rives magiques du Kongo, Paris, L’Harmattan, 1996, p. 98.

[iii] Cité par Jean-Michel DEVESA, Op. Cit. , p 98.

[iv] Ibidem, p. 98.

[v] SONY LABOU TANSI, Entretien avec NDZANGA-KONGA Alphonse, « Sony Labou Tansi : Un homme à la recherche de l’homme perdu »,  revue Recherche Pédagogique et Culture, n° 64, 1983, p. 75.

[vi] SONY LABOU TANSI, Interview avec Ange-Sévérin MALANDA, « Le Projet littéraire de Sony Labou Tansi », revue Le mois en Afrique, n° 205-206 Février – Mars, 1983.

[vii]SONY LABOU TANSI, Antoine m’a vendu son destin, revue Equateur n° 1, 1986.

[viii]SONY LABOU TANSI, Les sources Kongo de mon imagination, Cf. Jean-Michel DEVESA, op. cit. p. 359 -362.

[ix] SONY LABOU TANSI, Entretien avec Jacques CHEVRIER, « Comment travaillent les écrivains : Sony Labou Tansi », revue Jeune Afrique, n° 1297, 22 Février 1984.

[x] Jacques CHEVRIER, Littératures africaines, Histoire et grands thèmes, Paris, Hatier, 1990.

[xi] Arlette CHEMAIN et Roger CHEMAIN, Panorama, Critique de la littérature congolaise contemporaine, Paris, Présence Africaine, 1988.

[xii] Roger CHEMAIN, L’imaginaire dans le roman africain d’expression française, Paris, L’Harmattan, 1986.

[xiii] Koffi ANYINEFA, Littérature et politique en Afrique noire, socialisme et dictature comme thème du roman congolais d’expression française, African Studies Series, n° 19/20, 1990, Bayreuth (R.F.A.) Université de Bayreuth, pp. 149-150.

[xiv] Séwanou DABLA, Nouvelles Ecritures Africaines, Romanciers de la Seconde Génération, Paris, L’Harmattan, 1986.

[xv] Daniel-Henri PAGEUX, « Gabriel Garcia Marquez en français : de la traduction au modèle », revue Lendemains, n 27, Berlin, 1982, pp. 46-52.

[xvi] Tchichelle TCHEVELA , revue Notre Librairie : la Littérature congolaise, n° 92-93, Mars-Mai 1988.

[xvii] Alain RICARD, Littératures d’Afrique Noire, des Langues aux livres, Paris, Editions Karthala-CNRS, 1995.

[xviii] Bernard MAGNIER,  « L’œuvre et demie de Sony Labou Tansi », revue  Jeune Afrique n° 1812, 28 Septembre au 4 Octobre 1995.

[xix] Jean-Louis JOUBERT, « Adieu, Sony », revue Diagonales, n° 35, Août 1995.

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Une réponse à IN MEMORIAM : JUIN 1995 – JUIN 2020 : 25 ANS APRES LA DISPARITION DE SONY LABOU TANSI

  1. Bissala Bissengo dit :

    Sony Labou Ntansi ! Un grand talent littéraire congolais, reconnu !
    Hélas, dans les dernières années de sa vie, il s’est plongé, sans grand étonnement, dans un TRIBALISME primaire et abject contre un président democratiquement élu (d’ailleurs le seul depuis 1960.) En s’alliant, avec ou sans discernement, au « Nkoumbi de Total », il avait choisi de priviligier le « coin » au lieu de se battre pour les idées qu’il étalait avec fougue dans ses livres et pieces de theatre remaruqbles. Un vrai gachis !
    Je ne sais pas ce que la jeunesse congolaise des années 90 a retenu de Sony !
    Mais par dessus tout, je retiens de l’homme sa valeur intellectuelle.
    La Vie Et Demie m’avait percé les boyaux a ma premiere lecture de cette oeuvre.

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