Le Général Jean Marie Michel Mokoko doit-il passer 27 années en prison pour qu’il soit reconnu comme un homme de paix et comme un guide pour le Peuple congolais ?
Il semblerait qu’une réponse négative conviendrait maintenant à cette question. A force de tourner en rond, souvent chacun de leur côté, les leaders de l’opposition véritable, et supporters plus ou moins déclarés au régime en place, semblent maintenant absolument convaincus qu’il n’y aurait d’autre solution crédible et acceptable que celle de la libération du Général Jean Marie Michel Mokoko de sa prison et de la reconnaissance de sa victoire à la dernière élection présidentielle !
De mémoire d’homme, personne n’a jamais vu autant de Congolaises et de Congolais, principalement des jeunes, se déplacer pour aller, de Pointe Noire à Ouesso, à la rencontre d’un homme, le Général Jean Marie Michel Mokoko durant sa très courte campagne électorale. Certains l’appelaient « Moïse », d’autres aujourd’hui osent le surnommer « Mandela ». Finalement seule la légitimité populaire, qu’il a déjà obtenue, pourra mettre le Congo à l’abri des folles dérives dictatoriales et monarchiques de Denis Sassou Nguesso auxquelles plus personne ne comprend rien.
Un jour, avec ce dernier, le pays se jette plus qu’il ne se vend dans les bras des Emirs du Golfe Persique ; un autre, le voilà qui se donne à la Chine dans une concession de 99 ans qui hypothèquera le continent africain, tout autant que le Congo ; un jour encore, il semble vouloir tout concentrer dans sa forteresse d’Oyo, micro-Etat, avec ce que le pays pourrait avoir de meilleur dans tous les domaines : culture, sciences, médecine au détriment des capitales que sont Brazzaville et Pointe Noire, avec l’appui financier imbécile, car improductif pour tous, des pétroliers, des détenteurs de concessions et des organismes d’aide au développement.
En outre, le premier facteur d’un désordre majeur au Congo sera la désignation, même officieuse, de son successeur qu’il soit fils ou neveu : la première des guerres qui pourrait se déclarer, dans notre pays, sera très sûrement « la guerre des Nguesso ». Aussi circonscrite qu’elle puisse être, elle n’épargnera personne au sein du clan concerné et nous en serions alors délivrés.
Quoi qu’il fasse, le Cobra Royal finira par se mordre la queue. Autour de lui, et plus encore depuis l’incarcération de Norbert Dabira, tous ses courtisans et nervis ont pris la mesure de l’impasse TOTALe dans laquelle il a amené le Congo et dans laquelle chacun d’eux est pris en otage.
La solution à cette crise profonde se trouverait effectivement coincée, incarcérée, à la Maison d’Arrêt de Brazzaville. Certes, Denis Sassou Nguesso, Emmanuel Yoka [dont on n’entend plus parler et qui semble avoir déserté le Congo pour sa nouvelle terre d’accueil, un Bénin démocratique] et Oko Ngakala qui l’y ont jetée, ne sont pas très tentés de l’en faire sortir.
En cette période de commémoration des crimes odieux qui ont été perpétrés il y a quarante et un ans maintenant, nous pouvons considérer que chacun d’entre-nous en porte une part de responsabilité. Il y a eu trop de silencieuse tolérance de ce mois de mars 1977 à nos jours. Nous aurions dû, chacun d’entre-nous, être plus attentifs, plus réactifs et plus intransigeants à chacune des dérives qui avaient été constatées. Ces abus sont maintenant quotidiens et sans véritable réaction, comme c’est le cas pour Nelson Apanga, le leader étudiant arrêté et torturé. Il est grand temps d’appeler à une mobilisation générale au-delà des petits intérêts personnels, des uns ou des autres, dans un immense élan de solidarité qui dépasserait tous les clivages.
Les jeunes qui étaient allés à la rencontre de Moïse ou de Mandela devraient se redonner rendez-vous aux mêmes endroits qu’en mars 2016 ; aussi nombreux et décidés. Dans les églises, pour répondre au silence de Rome, les fidèles pourraient reprendre leurs prières pour le déjà Saint Emile Biayenda ; peu importe que des verrous officiels, pour certains corrompus, ne se soient pas encore ouverts, Tata Emile est déjà très Saint dans le cœur de chacun de nous. Et ces prières devront renforcer la fraternité entre tous les Congolais dans une quête de paix immédiate loin de la folie de quelques-uns.
Le Général Jean Marie Michel Mokoko est le grand symbole vivant, de cette fraternité qu’il nous faut sublimer et chérir. C’est en le délivrant que nous nous libérerons véritablement tous autant que nous sommes ; même Denis Sassou Nguesso, et son petit clan de parvenus livrés aux débauches du pouvoir et à l’ivresse des fortunes faciles, y trouveront une solution qu’ils ne laisseront pas passer : celle de la paix, de la justice et du respect des Droits de l’Homme ; de la simple dignité humaine refusée à la très grande majorité de Congolais !
Malgré les presque deux années qu’il a passées en prison, il nous faut avoir confiance en l’homme serein et fort qui a surmonté cette épreuve très douloureuse. C’est pour ses sœurs et frères congolais qu’il a toujours refusé les arrangements honteux qui lui ont été proposés, jusque dans sa cellule, par les barbouzes et ambassadeur envoyés par Sassou Nguesso. Et c’est heureux aujourd’hui, dans la commémoration des disparitions cruelles, des assassinats des présidents Marien N’Gouabi, Alphonse Massemba Debat et du Cardinal Emile Biayenda, que nous ayons le Général Jean Marie Michel Mokoko, une personnalité droite et juste autour de laquelle nous pouvons nous rassembler afin de sortir le pays et sa population de l’abyme profond dans lequel Sassou Nguesso les a plongés.
Nous n’avons d’autre choix que la paix véritable et fraternelle.
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 18 mars 2018, par www.congo-liberty.org
URGENT ! URGENT ! URGENT !
LE VAINQUEUR DES ÉLECTIONS, LE GÉNÉRAL J3M MOKOKO SE TROUVE ENFERME 24H/24 DANS SA CELLULE DEPUIS 3 JOURS!
MORT A PETIT FEU? INTIMIDATIONS? TORTURES MORALES? A LA VEILLE DE SON FAMEUX PROCÈS, TOUT CELA SEMBLE SUSPECT.
Ce général très respecté , est venu dévoilé le pacte diabolique qui lie sassou à parfait kolélas ,Tsaty Mabiala et tant autres escrocs sorciers . c’est pourquoi dès demain je vais versé mes 100 euros pour la défense de ce respectable monsieur qui à dit non à la mafia du Mbochi sassou ses enfants et neveux..
Je rappelle qu’il faut aux prisonniers politiques des avocats qui puissent s’opposer au régime.
Il leur faut de nouveaux avocats suffisamment solides et indépendants.
Les avocats actuels sont inaudibles car ils sont menacés.
Pourquoi ne pas faire appel à des avocats francophones canadiens ou suisses !
@delbar ,grosse validation.
@Delbar
Dans une dictature comme celle du congo Brazzaville, la nécessité d’avoir des avocats performants n’est pas un gage d’efficacité parce que le Congo est un pays souverain et de ce fait peut s’asseoir sur les droits humains sans faire moufeter la Communauté internationale tant que le peuple n’exerce pas une résistance interne forte. Me Boucounta Diallo, un ténor des prétoires africains et qui a fait plier les autorités guinéennes sur l’intervention des avocats étrangers dans leurs cours de justice, l’avocat sénégalais de l’opposant congolais André Okombi Salissa avait demandé l’annulation pure et simple de la procédure en cours contre son client et sa remise en liberté immédiate. Il a annoncé vendredi à Paris avoir déposé une requête en ce sens auprès des autorités judiciaires de Brazzaville où André Okombi Salissa est poursuivi pour «atteinte à la sûreté de l’Etat».
Maître Boucounta Diallo avait justifié sa demande d’annulation de la procédure par deux arguements : la violation de l’immunité parlementaire dont bénéficiait encore son client au moment de son arrestation en janvier, et surtout le fait qu’au Congo, seule la Haute Cour de justice est habillitée selon lui à juger un élu pour des faits relevant de la sûreté de l’Etat. Autrement dit, le Tribunal de grande instance de Brazzaville n’était pas compétent, avait expliqué Boucounta Diallo qui en appelait donc au chef de l’Etat congolais.
Okombi est toujours en prison comme tout le monde le sait.
Alerter la communauté internationale ? Celle-ci est au courant des faits et gestes de Sassou. Des procès pour crimes contre l’humanité avec des condamnations (Dabira dans les disparus du Beach) sont en cours dans les différents tribunaux internationaux. Des sites comme populations.net décrivent le Congo comme une dictature, Opinion internationale, etc. La communauté internationale n’intervient qu’en soutien d’une résistance interne forte, je me répète, pour faire bonne figure. Elle n’est qu’un réseau de femmes et d’hommes guidés par des intérêts et cessons de penser que le Congo est prioritaire pour ce genre de drames avant la Syrie, le Yémen ou même la RDC qui abrite le plus grand contingent des forces de L’ONU au monde. Les congolais doivent commencer à exercer une résistance contre cette dictature !