Les Congolais ont un grand déficit de solidarité collective sur le plan politique. Incapables de s’unir et d’avancer dans une même direction ; incapables de tenir un même discours et de parler d’une même voix.
Le tyran de tout temps s’en est réjoui et a toujours tout fait pour qu’aucun réel rassemblement ne s’accomplisse. Quant aux possibles interventions extérieures, il a également fait en sorte de brouiller les cartes. En quarante années au devant de la scène, il connait tous les décideurs importants qui, au mieux, l’évitent ou se méfient de lui ; au pire, pour l’avoir trop approché et servi, ne voudraient jamais courir le risque de le contrarier.
Cette situation ne pouvait durer indéfiniment, et des fissures se devinaient dans le camp de ses soutiens historiques, sans pour autant qu’elles ne soient accompagnées de déclarations officielles ou publiques. Le 15 mai dernier, l’omerta a été rompue, après celle de l’Eglise congolaise. Sacrifiant à la tradition très actuelle, imposée par Donald Trump, de livrer les communications les plus importantes par Twitter, l’ancien sous–Secrétaire d’Etat américain pour les Affaires africaines, de mai 1989 à février 1993, Herman Jay Cohen a ouvert le feu ! « Le président Sassou Nguessou (sic) devrait pardonner et libérer le Général Mokoko. Sinon ce procès et le verdict, basés sur des considérations politiques, empoisonneront les relations du Congo avec la communauté internationale et décourageront l’investissement privé. »
Voilà qui est direct et clair, sans la moindre circonvolution diplomatique à laquelle auraient pu souscrire de très hauts fonctionnaires d’un Quai de Seine. L’ex-sous-Secrétaire d’Etat américain (Républicain) n’avait certes pas suivi leur voie mais il a été très utile à la diplomatie française en lui permettant de laver, en famille, son linge sale congolais… Sans aucun brouhaha parasite qui aurait contrarié les intérêts français dans ce pays et plus encore dans la sous-région.
Sans aucun doute, Herman J. Cohen, dit « Hank » a été l’élément clé de la grande tolérance dont a bénéficié, aux Etats-Unis le putschiste marxiste-léniniste Denis Sassou Nguesso depuis le milieu des années 80. C’est à cette période que le tyran, en devenir, commença à abandonner uniformes de parachutiste et slogans anti-américains qu’il aimait lancer dès qu’il en avait l’occasion : « Impérialisme à bas ! » Avec le fameux « Tout pour le peuple ! Rien que pour le peuple ! »
Sa carrière diplomatique fut stoppée à l’arrivée, en 1993, de l’administration Clinton. Il était apparu dans différents projets industriels au Congo, liés au magnésium ou à l’aluminium, mais qui n’ont jamais abouti. A de nombreuses reprises, il était intervenu comme lobbyiste de « Nguessou » aux USA et pour une dernière fois lors d’une, récente, réception avortée de Pierre Oba auprès de l’Atlantic Council à Washington.
Personne n’aurait jamais rien su du rôle très important qu’Hank Cohen avait joué pour la stérilisation de l’image du Congo Brazzaville aux Etats-Unis et particulièrement durant la période capitale de l’attentat du DC-10 d’UTA le 19 septembre 1989, si Monsieur Jean Yves Ollivier, l’actuel chef de la diplomatie parallèle congolaise (à l’entendre dans sa récente interview de 15 minutes sur RFI par l’immense Boisbouvier) ne s’était pas montré si peu avare de confidences. Il suffit, pour le comprendre, de se rendre sur le site de Monsieur Ollivier, le couteau suisse (dans le sens de l’outil multi-usages, multifonctions) du tyran d’Oyo. Dans un article intitulé « Brazzaville, étape indispensable pour la paix », le deus ex machina de Sassou Nguessou rapporte l’importante relation qu’il entretenait à cette époque avec le responsable de la politique africaine de Washington, entre autres anecdotes invérifiables puisque Jacques Chiraci, aux ordres duquel il agissait la plus part du temps, a pris une distance conséquente avec la vie publique : « Sans enthousiasme, Chester Crocker accepte et on me présente l’un de ses adjoints, Herman Cohen, chargé de coordonner ses efforts et ceux du président congolais. Désormais, Herman Cohen va me recevoir une fois tous les deux mois au Département d’Etat. Nous deviendrons vite amis. En 1989, il succèdera à Chester Crocker auprès de George H.Bush. »
Il n’est pas sûr que l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, à cette époque, pouvait jouir d’une qualité de relation égale à celle que Monsieur Jean-Yves Ollivier affirme avoir eue avec Herman J. Cohen. Alors qui d’autre que cet éminent intervenant multifonctions (longtemps résident suisse à Zurich) mériterait le crédit d’un manque total de curiosité de Washington sur les possibles responsabilités brazzavilloises dans « l’accident du DC-10 d’UTA ». En effet, dans la phraséologie du Congo de Denis Sassou-Nguessou, on ignore absolument l’emploi du mot « attentat » pour cet avion français parti de l’aéroport de Maya-Maya et pour l’explosion duquel des proches du président congolais étaient soupçonnés, sans compter ceux, nombreux, qui avaient été informés de reporter leur voyage.
Finalement, côté français, la responsabilité de l’attentat fût attribuée à la Libye du Colonel Kadhafi, la justice française rejetant les plaintes d’associations de victimes contre ce dernier personnellement. Les Etats-Unis en firent de même.
Le 9 janvier 2004, le collectif « Les familles du DC10 UTA en colère ! », signa, sous l’égide de Jacques Chirac, avec les représentants libyens de la Fondation Kadhafi un accord concernant un dédommagement d’un million de dollars pour chacune des familles des 170 victimes, que n’acceptèrent pas les avocats des victimes américaines. Le 15 janvier 2008, un juge fédéral américain a condamné le Gouvernement libyen et six de ses hauts responsables à payer environ 6 milliards de dollars de dommages-intérêts (selon d’autres sources 3 milliards de dollars) pour les 7 victimes de nationalité américaine dont l’épouse de l’Ambassadeur des USA au Tchad.
On comprend alors plus facilement que les Etats-Unis n’étaient pas tentés de poursuivre la piste de Brazzaville (capitale de la Paix blablabla pour le chef de la diplomatie parallèle) et que la raison d’Etat, en américain ou en bon français, rime souvent avec intérêts financiers. Les familles des victimes américaines auraient touché 450 à 900 fois plus que les malheureuses victimes françaises, congolaises ou de toute autre nationalité…
Il ne faut pas oublier non plus que Monsieur Jean Michel Bokamba Yangnouma, alors Secrétaire Général de la CSC, avait énormément pesé dans les évènements qui avaient préparé la Conférence Nationale Souveraine au début 1991 ; contrairement à beaucoup d’autres Congolais ou amis de Nguessou, comme le trader Jean-Claude Gandur de la société suisse ADDAX, il n’avait pas été informé qu’il ne fallait pas prendre ce vol… Une de ses filles avait péri dans cet « accident » !
Dans le très improbable trio Nguessou-Ollivier- Cohen, ce dernier aurait été, pour le moins, un peu abusé ; mais cela ne saurait totalement expliquer le revirement de celui qui avait permis que M’Pila ne reçoivent toutes les foudres ou presque du terrible et impardonnable attentat du DC-10 d’UTA…
L’après-Nguessou nous le dira, mais savourons en attendant sa déclaration.
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 20 mai 2018, par www.congo-liberty.org
i Curieusement Jacques Chirac, Président, ne l’avait pas récompensé, d’une Légion d’Honneur, contrairement à Jean Paul Pigasse alors catalogué homme de Gauche, qui l’a été sur le dernier contingent de l’Elysée Chirac en 2007. Ce n’est qu’après le fameux épisode de l’orchestre de Madame Valls que Jean Yves Ollivier reçut la grande distinction.
Il faudra nous expliquer ce qu’il y a à pardonner au Général Mokoko ?
Un petit éclairage. En anglais (juridique), to pardon signifie grâcier. Ce que nous disons en français pardonner est to forgive. C’est donc l’anglais juridique qu’emploie l’ancien diplomate. Bien cordialement.
sassou ne mérite aucun pardon!
accepter la grâce ou le pardon revient au même car cela revient à accepter une culpabilité.
Ne surinterprétons pas les mots d’un diplomate. Ceux-ci sont souvent différents de celui du public. « Pardon ou Grâce » du tyran peu importe du moment ou nous savons tous que Mokoko est innocent !
Comment faire que le Congo crée de la richesse et de l’emploi ?
Doit-on tout attendre de petit Satan ?
Doit-on attendre sa disparition de la scène pour se donner les moyens de vivre?
Sous la colonisation que faisaient nos parents pour vivre? Est-ce que la vie sous petit Satan est mieux que sous la colonisation?
Petit Satan doit-il pourvoir aux besoins de tous les congolais?
Comment vivent les habitants d’autres dictatures? Sont-ils logés à la même enseigne que les congolais?
Comment vivent les Palestiniens sous l’occupation israélienne?
Excusez pour ces questions. Je crois que le moment est venu pour que les intellectuels comme Lucien Pambou nous éclairent. C’est comme si le congolais est atteint du syndrome de l’immigré qui achète des biens à être utilisés au bled et non à l’endroit où il vit à l’instant présent. Chérie ne branche pas ce frigo. Nous allons l’utiliser qu’une fois rentrés au pays. Les congolais semblent se dire que tout sera construit après le départ de petit Satan. Mais on fait quoi présentement? Le peuple doit prendre son mal en patience jusqu’au départ de petit Satan.
Je lance un appel aux générations des années 50, 60 et milieu des années 70 qui ont eu la chance de profiter d’un bon système d’éducation qui a permis à un grand nombre de réussir des carrières au Congo et à l’étranger. Le moment est venu de penser ce pays sans Sassou et ses amis de l’opposition à moins de dire que l’on peut s’occuper des habitants de ce pays qu’en prenant la place usurpée par petit Satan.
L’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Corée du Sud, le Chili, le Brésil, etc ont amorcé le processus de leur réussite économique sous des dictatures. Les démocrates ont attendu le moment propice pour forcer le processus de démocratisation de leur pays quand le contexte l’a permis.
Le Congo est aujourd’hui à la croisée des chemins. Le Peuple ne peut plus être retenu en otage dans des oppositions qui ne servent pas leurs intérêts. Le moment est venu de contraindre petit Satan à créer un environnement qui va permettre aux congolais de créer des richesses et de l’emploi, lesquels ne sont pas du ressort de l’état mais des agents économiques. Commençons à éduquer ces gens.
@Bakala Petit Satan doit créer des richesses et des emplois .ALORS , VOUS LUI SIGNEZ UN NOUVEAU BAIL ??????….
Non! Pas du tout! Le propos est pour dire que le congolais doit avoir un environnement propice à la création des richesses et des emploís. L’état a pour rôle de collecter les impôts et taxes pour faire face aux dépenses régaliennes. Ce sont les entreprises qui créent les emplois et les richesses. S’il faut attendre que petit Satan crée les emplois et les richesses, on attendra jusqu’à l’éternité. Nous devons réfléchir pour trouver la meilleure solution qui vaille.
Du temps des colons, il y a eu des Tsiété, Matingou et consorts. Il y a une dictature féroce en Chine. Mais comment quelques chinois créent de l’emploi et des richesses sous cette dictature? Là est le point de départ de la problématique que je pose. Voilà 21 ans que ce monsieur s’accroche au pouvoir; 21 ans que nous nous enfonçons dans le syndrome de l’immigré: nous allons tout reconstruire quand il sera parti. Comme il refuse de partir et nous n’avons pas les moyens de le faire partir, on fait quoi?
Houphouet Boigny était un cultivateur au temps de la colonisation. Les présidents Khama et Keith Masire étaient aussi des cultivateurs. Idem pour Jomo Kenyatta avant les indépendances. Quand ils ont pris le pouvoir après la colonisation, ils avaient des idées pour transformer leurs pays respectifs. Ils étaient des visionnaires qui ont su canaliser les énergies des populations vers des activités rémunérées. Ils n’ont pas attendu après le colon. Qu’est-ce que les lettrés offfrent aux populations congolaises comme alternative et surtout que font-ils pour que cette alternative prenne corps un jour? C’est cette faiblesse structurelle chez les lettrés congolais qui fait que petit Satan ne cesse de répéter qu’ils n’ont pas de projets pour les congolais si ce n’est pas de piquer sa place être le roitelet de la France.
Il faut arrêter de penser sa propre carrière quand on veut servir le Peuple. Au Congo, la crise economico-financière a révélé que l’économie congolaise reste à inventer tant les secteurs primaire et secondaire sont quasi-inexistants, hormis le pétrole. Que dit-on aux congolais ? Rien! Si ce n’est de faire la politique où existe l’argent facile et gratuit. Résultat, ce sont les autres qui s’enrichissent là où le congolais refusait de voir la présence de l’argent. Pour preuve, les ouestafricains nous insultaient en disant de nous “ congolais Zoba”. Oui congolais zoba tellement que nous sommes habitués à ce que les autres fassent les choses à notre place tellement nous avons l’esprit de “boy”. Pour preuve, Mabiala Pierre distribue les terres aux étrangers en disant que ceux-ci embaucheront les jeunes congolais comme des manœuvres. Youlou a fait la promotion des cultures de rente et de l’élevage bovin auprès des populations afin qu’elles aient des moyens de subsistance au lieu de compter que sur l’état. C’est ce qu’ont fait les présidents Khama, Masire, Kenyatta et Houphouet-Boigny, et ce bien avant qu’ils ne soient présidents.
Le Congo a existé avant petit Satan et continuera d’exister sans lui. Nous devons trouver les moyens de nous prendre en charge.
C’est de la veritable comédie, pardon ou grâce, les deux mots n’ont aucunement leurs places dans ce qui apparaît plus à un gangstérisme ou une escroquerie judiciaire qu’a un procès et , c’estplutôt a Sassou et à sa bande de brigands de demander pardon non seulement au général Mokoko, mais aussià tous les Congolais, il leur devient donc à eux de négocier les conditions de demander la grâce aux Congolais, parcequ’ils feront inéluctablement la prison pour ce qui leur reste de vie .
@ Bakala Telema,
Je pense que vous abordez ici, un sujet très important. Même s’il y a une petite confusion, dans vous propos. Pour ma part, je distingue trois petits topics importants au travers de vos commentaires :
1- Est-ce que le Congo peut vivre sous la dictature des Nguessos.. ? Je reponds « OUI ». En effet, les pays que vous venez de citer : Chine, Singapore, Corée du sud, etc., effectivement, étaient, ou sont encore des dictatures. Cependant, à la différence du Congo, dans ces pays, l’état a une vision et plan pour le pays. Ce que les Nguessos visiblement semblent ne pas avoir. Dans ces dictatures, l’état investit massivement dans les infrastructures, l’éducation, la justice, la santé, pour préparer les conditions de l’émergence de l’économie. Dans la plus part de ces pays, la corruption ( du moins visible) n’est pas tolérée.. « du moins, tu es purement et simplement condamné à mort, quand tu es pris la main dans le sac ». Or chez nous, l’état nous vole, pire il nous appauvrit. Me semble-il que les Nguessos passent le plus de leur temps à chercher tous les moyens possibles à rester le plus longtemps au pouvoir pour éviter de rendre des comptes. Cependant, ils oublient un peu trop souvent, que le moyen le plus simple pour rester longtemps au pouvoir et de ne pas rendre des comptes, c’est simplement de bien gouverner, et ce n’est interdit a personne.
2- Est-ce que ceux qui nous dirigent (Haut-fonctionnaires, Commis de l’état, Avocat, Officiers, Magistrat, Opposants, etc.. ), ont-ils le niveau.. ? Visiblement « NON ». Du moins, ils sont loin de ce qu’ils prétendent. Pire, ils ne sont pas à la hauteur de leurs homologues internationaux. Les procès de Dabira et de Mokoko, en disent long sur leur compétence. Cela fait peur de voir que « cadres supérieurs congolais », qui signent nos contrats et qui engagent notre pays, ont un tel niveau.. !! Petite observation. En effet, semble-il que pays tout entier aujourd’hui, s’est arrêté et attend le verdict des procès Dabira et Mokoko, comme si le sort de ces personnes (avec leur le respect pour leur prétendue titre de « dignitaire de la république » ), pourra changer les choses au Congo. Pendant ce temps le prix du baril, lui par contre est remonté à 80$. C’est-à-dire que notre pays commence à nouveau à se renflouer. Alors, on fait quoi avec le FMI… ? On continue ou pas… ? Avons-nous appris de nos erreurs…? Va-t-on a nouveau faire la fête et acheter des maisons à tout va, jusqu’à créer de l’inflation, dans brazza comme les Nguessos ont fait.. ? Et ça, personne ne le soulève. Silence total. En fait les vrais enjeux du pays, qui peuvent changer le cour de notre avenir commun, n’intéressent personne. Une fois de plus, on laisse ca aux mains des Nguessos, sans aucun challenge. Ni l’opposition, ni le parlement, en tout cas personne ne veut se saisir de la question. Curieux pas vrai.. !!? et on nous parle de Mokoko et de Dabira, comme l’Alpha et l’Omega du pays (on s’en fou. !!)
3- Est-ce que les congolais peuvent construire leur avenir en marge des Nguessos.. ? La réponse est « OUI ». Mais j’ai peur que cela soit presque impossible, car notre modèle d’éducation est calqué sur le système français. Un modèle très jacobien. Et comme les français, on attend tout de l’état.. !! En fait on attend tous des Nguessos. Tout le monde veut être proche des Nguessos, ou parle au nom des Nguessos, pour avoir les miettes. Et comme les Nguessos ont décidé de ne rien nous donner, alors on se résume aujourd’hui à attendre patiemment la mort de Sassou, comme si la mort de Sassou changera les choses dans ce pays.. !! Pour ton info, cela fait 2000 ans que les chrétiens attendent le retour du Christ… !! Et pour finir j’ai envie de vous faire remarquer que : tous les opposants à Sassou NG., sont devenus des opposants le jour où Sassou leur avait dit « NON »…En fait ils rêvent tous, sans exception, d’être comme Sassou. En définitive, les questions que vous soulevez sont les bonnes à se poser si on veut changer notre pays. Et vous le savez mieux que moi, celui qui commande le pays, c’est celui qui détient le pouvoir économique et chez nous, pour l’instant, le pouvoir économique est détenu par les les..les..les..les..…Ouest Africains et il ne font pas de bruit..
Tiens ! Tiens ! Tiens ! L’ex ambassadeur vétéran de la Guerre Froide en Afrique vient d’apporter la confirmation dans le langage diplomatique codé, selon que la CI@ donc son pays trublion était à la manoeuvre au Congo, derrière certains candidats divisionnistes. Autrement dit: « notre nation bastion de l’impérialisme sinophobe a jouée et a perdue lamentablement… Alors sans rancune. Maintenant parlons bizness et investissement ». Voilà comment est ce qu’on peut traduire le message subliminal de l’ancien diplomate us en mal de reconnaissance. Aussi ca explique la réactivation des miliciens « n’silouloulous » dans la réégion du Pool, avec à leur tete un autre agent de sudversion bien connu, le genre que manipulent à souhait les services occidentaux qui financent et arment tous les mouvements ethno-confessionnels radicaux dans le monde. Le phénomène peut s’observer dans le Sahel jusqu’au Moyen Orient, partout ou Booko Haram et le soit disant Daech déstabilisent les Etats cibles, au seul profit des impénitents commanditaires anglo-saxons. Enfin, au delà du caractère irréfutable des preuves, le traditionnel lavement des mains initié à la CNS de 1992 était préférable au palais de justice. Sur ce point, toute les opinions se rejoignent à peu près, mieux vaut gagner la paix plus tôt que le procès.
1. Comment faire que le Congo crée de la richesse et de l’emploi ?
C’est impossible dans le Congo de petit satan. Petit satan ne sait même pas ce que veut dire créer de la richesse. Ces actions attestent de son incapacité à créer des conditions de bonne gouvernance et d’un environnement propice à la création de richesses. Petit satan et ses acolytes constituent un obstacle majeur à la création de richesse au Congo.
2. Doit-on tout attendre de petit satan ?
On ne peut rien attendre de petit satan. Petit satan se comporte comme le colon. Il affame le peuple afin que celui-ci ne soit pas capable de penser à améliorer son environnement. Car, comme le dit l’adage « ventre affamé n’a point d’oreille. »
3. Sous la colonisation, que faisaient nos parents ?
Et bien sous la colonisation, nos parents ne vivaient pas mais survivaient. Quelqu’un qui vient chez toi, il prend ta maison, tes terres, tes biens, même ta femme et il te donne des ordres, imagines Bakala Telema ce que nos parents pouvaient ressentir ? Eh bien, la situation est identique aujourd’hui. Petit satan et ses acolytes prennent les terres, les richesses, même les femmes de certains de leur complice, que peut dire le peuple?
Hier comme aujourd’hui, le peuple survivait car petit satan et ses acolytes ont décidé de coloniser le peuple congolais. Les congolais sont des esclaves de petit satan. Petit satan a le droit de vie et de mort sur eux. Imagines ce que le peuple peut ressentir.
5. Petit satan peut-il pourvoir aux besoins de tous les congolais ?
De mon point de vue, les congolais sont des esclaves de petit satan. Dans ces conditions, petit satan n’a aucun intérêt de pourvoir aux besoins de ces esclaves. Veux-tu que les esclaves se révoltent pour en finir avec petit satan ?
6. Comment vivent les habitants d’autres dictatures? Sont-ils logés à la même enseigne que les congolais?
Tout dépend de la forme de la dictature.
Dans une dictature éclairée, les dictateurs donnent les moyens au peuple en développant les infrastructures de base (routes, ponts, écoles, hôpitaux …) afin que celui-ci soit capable d’assouvir ses besoins primaires. Une fois les besoins primaires satisfaits, le peuple utilisera son intelligence créatrice à la satisfaction d’autres besoins. De plus, dans une telle dictature, les libertés sont partiellement acquises.
En revanche, dans une dictature sauvage, toutes les formes de liberté (liberté d’entreprendre, liberté d’opinion, liberté d’association, liberté de la presse, liberté de manifestation, le droit de vote …) sont restreignent. Le peuple est réduit au silence et il n’a qu’un rôle de spectateur. Le peuple est esclave et ne vit que des miettes qui tombent de la table du roi.
En définitive, le peuple congolais ne n’est pas logé à la même enseigne que les peuples d’autres dictatures. De mon point de vue, la Chine comme le Rwanda sont des dictatures éclairées. En revanche, les congolais sont dans une dictature sauvage.
J’apporte ici mon argumentation sur les récriminations qui ont été faites au Général MOKOKO lors de ce procès.
MOKOKO sait pourquoi il est jugé et condamné. Sassou sait qui il fait juger. Les deux se connaissent.
Pour MOKOKO, Il lui a été reproché de ne pas parler devant la cour du Juge OBA.: Il devait dire quoi? Parler de quoi? L’histoire ou les histoires entre lui et SASSOU NGUESSO. démarrent avec la guerre de ANGA. et peut être avant même car , MOKOKO avait refusé de valider le recrutement des CRS . Ceux-ci en effet avaient été recrutés dans des conditions peu orthodoxes, essentiellement ethniques et cela ne plaisait nullement au CEMG sensé incarner la volonté nationale.
SASSOU NGUESSO à une vision ethnique voire micro-ethnique des choses , Meme au sein de sa famille, SASSOU NGUESSO divise.
Après ce crime de lèse-majesté numéro 1, Madame MOKOKO meurt empoisonnée et devant tous les parents. Elle meurt de ce poison qui ne lui était point destiné.
Arrive la CNS,le Général MOKOKO choisit la République alors que son Chef veut d’une autre chose. crime numéro 2.
crime de lèse-majesté numéro 3: MOKOKO se présente aux élections présidentielles de 2016. Il gagne une aura que sassou n’aura jamais de sa vie. sassou et ses affidés volent la victoire de mokoko.
Ce procès se déroule au moment ou le génral MOKOKO perd sa soeur. Tous les congolais ont une fibre affective.
Selon vous qu’aurait du faire MOKOKO? Dire pour ressusciter les morts ,pour rattraper les élections volées, ou pour amoindrir une sanction décidée dans les officines?
SASSOU ne sera content que lorsqu’il verra JM3 au cimetière