Gouvernance Politique au Congo-B : Jeunesse et Economie des oubliés.

Wilfried KIVOUVOU

Wilfried KIVOUVOU

En un laps de temps, entre 2014 et 2015, le Congo-B est passé de l’opulence financière nourrit par les revenus du Pétrole à la crise financière de l’Etat, consécutivement à la chute des cours (prix) du baril du Pétrole brut sur le marché international. Depuis, le Gouvernement du Congo peine à construire des hypothèses budgétaires réalistes pour financer le fonctionnement de l’Etat en faillite, assurer la poursuite de multiples engagements publics dans le cadre des projets non achevés de la municipalisation dite accélérée, et faire face au service de la dette.

En cause, le désordre organique dans la gestion des finances publiques. Même les fonds supposés avoir été constitués pour les générations futures se sont évaporés. Et, les gérants de l’Etat sont murés dans un silence coupable insupportable, qui résonne en nous comme une insulte portée à l’honneur et à la dignité des peuples.

Les activistes-militants ont déserté les tribunes des médias de propagande (internes et externes) payés à grands frais pour vanter les mérites du «bâtisseur», souvent peu ingénieux, quand il s’agit d’offrir des solutions alternatives à une crise financière et/ou économique.  Il va falloir, hélas,  attendre la reprise du marché par la hausse des prix du pétrole brut pour voir de nouveau, plans et projets sortir sous la table des prestidigitateurs encore aux commandes, dépourvus de vision et navigant sans gouvernail.

A la faveur de la dernière élection présidentielle, les états-majors politiques ainsi que les dispositifs de campagne  créés pour l’occasion, ont fait étalage des idées, des projets, des plans des candidats pour redresser, reformer et développer le pays par la diversification de l’économie, notamment. Aussi et surtout, se sont-ils égosillées à faire de la jeunesse, la priorité au centre de toutes les préoccupations.

Estimée à plus de 65% de la population, la jeunesse en Afrique est considérée –à juste titre –  comme le fer de lance  de l’avenir du continent. Mais, à quel prix ? Le bonheur promis est-il accessible dans un environnement qui a verrouillé l’égalité des chances ? Est-ce possible de promouvoir une culture de responsabilité dans une société minée par une corruption endémique?

Il n’y a point d’avenir pour la jeunesse et donc pour le Congo, si dans les stratégies d’organisation et de gestion de l’Etat, l’exigence éthique des élites (intellectuelles, politiques et administratives) d’une part, et les compétences des acteurs et techniciens du développement d’autre part, ne sont pas relevés au niveau des standards les plus rigoureux qui puissent exister.

Ainsi, se dressent devant les élites préalablement renouvelées, des réalités complexes, comme celle de l’insertion des jeunes dans les processus économiques.

Il faut partir du principe que les réponses aux préoccupations que posent la jeunesse sont indissociables  de la mise en perspectives (i) du développement du secteur privé local largement tenu par ces acteurs oubliés de la scène économique ; (ii) de la mobilisation nécessaire des énergies et des compétences disponibles pour accompagner ce processus ; (iii) de l’affectation massive des ressources financières de l’Etat à l’enseignement, spécifiquement dans les filières technologiques ; (iv) du financement de l’économie du secteur privé, (v) de la maitrise de la monnaie et des stratégies de politique monétaire, etc…

Au centre de l’enjeu, se pose la question de l’économie dite populaire ou informelle, foisonnante et diversifiée, que les statistiques officielles refusent de prendre en considération dans les comptes publics nationaux. Tout ou presque y est développé, de l’Agriculture aux Services divers, en passant par l’Agro-industrie, l’Industrie manufacturières, etc…

On y observe la génération d’importants flux de revenus, d’épargne, d’investissements productifs; tout ce qui participe des processus d’accumulation ou de la formation brute du capital, stimulants la croissance économie et constitutifs des éléments de réponses au chômage structurel.

Les systèmes politiques africains ont montré leurs limites dans leur capacité à comprendre ces phénomènes économiques et continuent de prospérer dans la médiocrité conceptuelle du développement dont les solutions passeraient essentiellement voire nécessairement par les investissements directs venant de l’étranger.

Seul l’étranger –en général d’origine occidental- est considéré comme investisseur.  En plus de bénéficier de toutes les facilités, celui-ci profitent des financements levés sur place en Afrique, auprès des banques locales en surliquidité. Par contre, le menuisier ébéniste de l’avenue de France à Poto-Poto qui a fourni tous les mobiliers au ménages du quartier, quelques fois même aux administrations publiques, le chef maçon et ses aides qui ont réalisé l’essentiel de l’habitat spontané (plus de 80% du bâtit urbain), le boucher du marché Total à Bacongo, l’importateur exportateur de vivres et de toutes sortes de marchandises avec les pays limitrophes ou lointains, les Mécanicien-Tôlier-Soudeur-Peintre-ferronnier qui dépannent, conçoivent, équipent tous les usagers (Etat compris), les propriétaires des sociétés de transport (taxi-bus), bref tous ces acteurs qui offrent des solutions du quotidien des populations de nos villes et qui vivent de ces activités,  n’existent pas dans les plans de développement de nos pays.

Alors que, c’est bien là que ça se passe !

Ce sont des entrepreneurs à part entière, plutôt que de les enfermer dans des concepts flous tels que celui d’opérateurs économiques. Ils doivent bénéficier de l’attention des pouvoirs publics, par l’assainissement, pour eux, de l’environnement des affaires, par des appuis multiformes à travers des dispositifs d’accompagnement à la formation (avec des chèques-formation par-exemple); l’accès au crédit bancaire (le même crédit dont a droit l’expatrié occidental), avec des taux d’intérêts compétitifs, aux débouchés (au travers des Centres de Ressources Professionnels). Et bien plus.

La complexité des problématiques du développement africain et de la mobilisation de sa composante démographique,  actrice du changement sur le continent, requiert une grande rigueur scientifique, mais aussi, oblige de faire davantage de pédagogie, sans verser dans la simplification puérile des déterminants et mécanismes essentiels à la mise en place des dynamiques structurantes.

Entre-temps, la priorité aurait été mise sur les infrastructures. Il faut tout de même noter que la réalisation de celles-ci dépend à la fois des stratégies susvisées et de l’appréciation politique des retombées socio-économiques qu’elles engendrent.

Une infrastructure ne revêt un intérêt stratégique que lorsqu’elle est adossée à un plan général d’aménagement du territoire, en support aux activités de production et des services, aux échanges commerciaux, à l’intégration (ou la coopération) des marchés, aux dynamiques migratoires caractéristiques des sociétés en mouvement.

Ainsi, l’exploit ne réside pas dans la réalisation d’une infrastructure, mais  dans l’articulation entre sa fonction, l’évolution de l’emploi et l’accroissement de la productivité.

En réalisant des infrastructures, la préoccupation des gouvernants en Afrique, est bien plus de matérialiser sur le sol, des ouvrages physiques et ostentatoires et grandiloquents, à impact politique immédiat.

Peut-on ainsi convenir que, la construction de l’aérogare de Maya-Maya à Brazzaville, le nouveau tracé de la route Pointe-noire—Brazzaville, les tronçons de routes départementales souvent non reliées les unes des autres, la dissémination des micro-projets de barrage et de centrale à gaz, réalisées à coup de milliers de milliards de CFA n’ont pas permis d’offrir de réelles opportunités à de nombreux jeunes porteurs de projets, animés d’une réelle volonté à contribuer à la transformation de nos structures économiques, techniques ou technologiques.

Plus de 1 500 milliards de Francs CFA «dépensés» dans le Complexe sportif de la Concorde de Kintélé. Pour autant qu’il a été une attraction (touristique) de certaines curiosités, prises en charge par l’Etat, le temps des Jeux Africains du cinquantenaire de 2015, il reste dans la mémoire collective un gouffre à sous qui, faute de compétions et de compétiteurs nationaux, court le risque d’une décrépitude accélérée.

Il n’y a aucun doute que l’avenir du Congo et de l’Afrique ne se fera pas sans ses jeunes. Encore faut-il que ceux-ci soient préparés aux défis qui les attendent. Cependant, les charlatans sont partout et occupent, nombreux, l’espace politique, économique voire culturel. Ils aiment le pouvoir, souhaitent le conserver ou s’organisent à le conquérir, mais, ils n’en ont aucune intelligence.

En ces temps des vaches maigres, toutes les élites auraient gagné à ouvrir des chantiers vertueux associant les jeunes dans la recherche des solutions propres à sortir le pays de ses difficultés. Notre démarche s’inscrit dans cette direction et va être renforcée.

Ma responsabilité est de  définir avec la jeunesse, les termes du changement, en relation avec la chaine des Consciences Libres, mobilisées et déterminées. 

Il n’est de salut, pour nous africains, que par la volonté et l’ingéniosité de chacun et de tous à réinventer notre monde

Que vivent le Congo et l’Afrique !

Wilfried D. KIVOUVOU

Président de LCL

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25 réponses à Gouvernance Politique au Congo-B : Jeunesse et Economie des oubliés.

  1. LE DISCOURS DE DETTE DAME SUR L'AFRIQUE RÉDUIT LA SALLE DANS UN SILENCE GLACIAL. dit :

    AFRIQUE FRANCOPHONE: CHAQUE ANNÉE, SANS LE FRANCS CFA, C’EST PRES DE 500 MILLIARDS DE DOLLARS DE MOINS DANS LES CAISSES DU TRÉSOR PUBLIC FRANÇAIS.

    SANS L’AFRIQUE FRANCOPHONE ET LE FRANCS CFA, LA FRANCE SERAIT RELÉGUÉE ENTRE LE 16E ET 24E RANG DE PUISSANCE ECONOMIQUE MONDIALE.

    L’ALLEMAGNE N’A PAS DE PRE-CARRÉ TYRANNIQUE ET FINANCIER EN AFRIQUE COMME L’EST LA FRANCE. MAIS L’ALLEMAGNE EST LA 1ERE ECONOMIE D’EUROPE ET LA 4E PUISSANCE MONDIALE.

    LE ROYAUME-UNI EST LA 3E ECONOMIQUE D’EUROPE ET LA 6E DU MONDE. PAR AILLEURS IL S’EST AFFRANCHI DEPUIS AU MOINS 30 ANS, DE SES EX COLONIES D’AFRIQUE.

    ET C’EST D’AILLEURS EN AFRIQUE ANGLOPHONE QUE LE CONTINENT EST DYNAMIQUE EN TERME DE PROCESSUS DÉMOCRATIQUE ET ECONOMIQUE – L’AFRIQUE FRANCOPHONE QUE DALLE ET DÉSOLATION. MAIS A QUI LA FAUTE?

  2. Anonyme dit :

    De discours en discours vous allez finir en discours… Au moment ou d’autres Peuples se révoltent, et voilà les con-golais dans des discours interminable.
    Quel peuple de mollusque.

  3. Bulukutu dit :

    La faute revient aux africains francophones qui refusent de poser les vrais problèmes de ces ex colonies. La réalité des indépendances fictives qui nous lient à la France et au FCFA. Il faut instituer un processus de décolonisation qui ira jusqu’au bout pour que soit soldé une bonne pour toute la question des indépendances d’Afrique francophone. Nous pouvons continuer à rêver de démocratie et de bonne gouvernance, mais sans réelle indépendance, ces concepts idéologiques seront cantonnés dans le domaine du rêve ou du fantasme. La question du FCFA est liée à celle de l’indépendance des états d’Afrique francophone. Le préalable au développement endogène, c’est l’indépendance économique, politique, culturelle,… L’indépendance réelle. Il y a un problème de compatibilité entre le nouveau logiciel que nous voulons installer dans l’ordinateur « Congo », devenu trop vieux et désuet. Changeons d’ordinateur en passant à l’indépendance réelle.

  4. Bulukutu dit :

    Lire. Il faut instituer un processus de décolonisation qui ira jusqu’au bout pour que soit soldé une bonne fois pour toute la question des indépendances d’Afrique francophone

  5. OYESSI dit :

    D’accord avec Bulukutu, mais comment y aller à cette indépendance totale quand nous avions en face de nous des gouverneurs de la rosée qui sont là avec la complicité du colonisateur. Nos vrais problèmes ne peuvent se poser qu’avec des vrais patriotes qui comprennent ces enjeux.

    Or il se trouve que ce sont avec des vieilles cocotes qu’on continue à parler politique et quand bien même nous avions des nouveaux ordinateurs, ils reprennent des vieux logiciels pour continuer à surfer avec les vieilles cocotes.
    Regardez autour de nos politiciens, les plus jeunes qui vont à la bataille ne le font qu’au compte des plus vieux. Leur seule ambition c’est avoir un poste Ministériel et s’ils ont un parti politique, c’est négocier quelques postes de député pour survivre. Personne n’y va pour chercher à remplacer les vieux qui ont choisi pour métier la politique.

    Nous venons de vivre deux évènements majeurs pour l’avenir du congo; ce changement anti-constitutionnel de la constitution de 2002 suivi de l’élection présidentielle et de la proclamation des résultats. Qui étaient aux avants postes dans ces évènements? La jeunesse instrumentalisée par les plus vieux. Les PONA EKOLO et autres conneries. Je n’ai pas vu la jeunesse se lever pour parler d’une seule voix et dire aux Sassou, Mabiala et autres Mokoko que çà suffit, on vous a trop vu, maintenant arrêtez votre comédie.

    Tous sont cinquantenaire. Nous avions vu les jeunes danser parce que l’âge pour être candidat était ramené à 30 ans je crois. Mais quel est le jeune de 30 ans qui s’est présenté à cette élection si ce n’est pour dire que tel est plus beau que l’autre, chacun se rangeant derrière son éthnie ou son clan.

    Ceci pour dire que ce n’est pas avec les vieux coco qu’on aura notre indépendance réelle et tant que la jeunesse ne prendra pas le destin du congo donc leur avenir en mains, nous avions beau vociférer derrière nos écrans, ce sera peine perdue car les dés sont pipés depuis.

    L ‘indépendance réelle? Oui, dans ce cas il faut s’attaquer aux intérêts du colonisateur pour qu’il comprenne qu’on ne veut plus de sa politique colonisatrice qui continue à nous diviser et qu’il débarrasse le plancher après quoi nous installerons des vrais patriotes au commandement parce que nous aurions balisé la voie pour se faire élire démocratiquement sinon il faut aller au maquis c’est à dire prendre les armes comme le FLN l’a fait en Algérie afin que nous libérions réellement le congo.

  6. LE CONGO2016 dit :

    UN HOMME INTÈGRE NE CHANGE PAS
    KOLELAS TU PENSES EN DEVENANT LE CHEF DE L’OPPOSITION LES PROBLÈMES DU CONGO SONT RESOLUS?
    DES BÊTISES DES VRAIS BÊTISES, APRÈS QUE TU DEVIENNE LE CHEF DE L’OPPOSITION SASSOU TE TUERA COMME TON PERE C’EST SA TA FIN. UN OPPOSANT NE SE DÉTOURNE PAS DE SES VALEURS, DÉFENDRE LE PAYS. LES FRANÇAIS JOUENT AU FANFARONS AU GABON ILS APPELLENT ALI DE RECOMPTER LES VOIES, QUI A DONNÉ CES FAUX RÉSULTATS A ALI N’EST PAS LES FRANÇAIS? IL EST TEMPS DE CHANGER L’AFRIQUE CENTRALE QUI N’EST RIEN D’AUTRE LE LAIT ET LE MIEL DE LA France.
    REGARDE JEAN PING IL NE CHANGE PAS SA POSITION, TU VEUX DÉFENDRE QUELLE POPULATION AU MOMENT OU SASSOU EST EN TRAIN DE DÉTRUIRE LE POOL.
    BOWAO, MOUNARI, MOKOKO, MAVOUNGOU MABIO, MIERASSA, NTSATY MABIALA, VOUS DEVREZ SUIVIRENT L’EXEMPLE DE JEAN PING, IL CONTINUE DE SE DÉCLARER VAINQUEUR DES ÉLECTIONS, CAR CECI C’ES LA VARIÉTÉ DE LA France VEUT CACHER AU MONDE ENTIER.
    IL EST TEMPS DE RENTRER DANS LE MÊME BATEAU DE LA LIBÉRATION DE L’AFRIQUE CENTRALE.

    JEAN CONTINUE DE RECLAMER SA VICTOIRE VOLEE PAR LA FRANCE
    http://www.aljazeera.com/news/2016/09/gabon-opposition-chief-jean-ping-calls-calm-160904090232737.html

    https://www.theguardian.com/world/2016/sep/03/gabon-tensions-ease-but-high-police-presence-after-disputed-election
    http://www.aljazeera.com/news/2016/09/gabon-opposition-leader-jean-ping-won-election-160903041118321.html
    http://qz.com/771404/violence-breaks-out-in-gabon-after-controversial-presidential-election-results/
    http://europe.newsweek.com/gabons-growing-crisis-495326
    https://www.amnesty.org/en/latest/news/2016/09/gabon-security-forces-must-stop-using-excessive-force-amid-postelection-tension/

  7. LE CONGO2016 dit :

    LA DÉMONSTRATION GABONAISE 4 FOIS PLUS FORTE QUE CELLE DU BURKINA, MAIS COMME L’AFRIQUE CENTRE C’EST LE LAIT ET LE MIEL DE LA FRANCE LE GABONAIS CONTINUE DE SOUFFRIR. JEAN PING CONTINUE DE RÉCLAMER SA VICTOIRE.
    http://www.aljazeera.com/news/2016/09/gabon-opposition-chief-jean-ping-calls-calm-160904090232737.html
    AU CONGO NOUS DORMONS, IL EST EMPS DESE METTRE TOUS DANS LE MEME BATEAU POUR LA FIN D’ESCLAVAGISME FRANÇAIS EN AFRIQUE CENTRALE.

  8. LE CONGO2016 dit :

    NOUS ALLONS RIEN ABSOLUMENT RIEN A PERDRE EN CHASSANT LA France DE L’AFRIQUE CENTRALE.
    MOKOKO
    KOLELAS
    MIERASSA
    NTSATY MABIALA
    MAVOUGOU MABIO
    BOWAO
    MOUNARI
    OKOMBI (IL PEUT ETRE MORT)
    ET TOUT AUTRE OPPOSANT
    LA FERMETÉ, RIEN QUE LA FERMETÉ, NOUS SOMMES DÉJÀ MORT IL Y N’A RIEN A SAUVÉ, SAUF NOTRE DIGNITÉ ET L’AVENIR DE NOS PROGÉNITURES. LA France EST LE GRAND MAL D’AFRIQUE CENTRALE LES SASSOU ALI NE SONT QUE DES NOMS QUE LA France UTILISE. QUE CHERCHEZ-VOUS AUPRÈS DU TERRORISTE FRANÇAIS SASSOU.
    LA DÉTERMINATION RIEN QUE LA DÉTERMINATION, NOUS SOMMES DES ESCLAVE DE LA France CAR NOUS AVONS PERDU LE DROIT DE VOTE.
    IL EST TEMPS DE DIRE NON A LA France, SANS L’AFRIQUE CENTRE LA France VA RECOURIR A L’AIDE DE L’ONU RIEN QUE POUR SE NOURRIR ALORS LE COMBAT EST TRÈS DURE, MAIS RESTERONS FERME QUI T’A MOURIR TOUS

  9. Londi dit :

    Dans toutes ses analyses, il ne manque qu’une chose : le constat simple qu’une bonne partie de l’Afrique est sous la férule des Dictateurs. Il n’y a pas de développement possible sans démocratie. Toute analyse qui ignore cette réalité n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. La contradiction principale reste donc la présence des dictatures. Toute notre action doit être tournée vers l’éradication de ses régimes mortifères pour toutes nos économies et libertés. Informer c’est bien mais agir c’est mieux. Point n’est besoin de tergiverser sur le Quoi ? et Pourquoi ? Passons au comment renverser ses régimes. Quelques idées, la diaspora qui a un pouvoir d’achat théoriquement doit alimenter l’opposition locale désargentée et exposée de ce fait à toutes les les corruptions. Ce qui est normal, l’on ne peut, à long terme, vivre d’eau fraîche. Il y a des initiatives par ci par là mais il faut les muscler par une communication efficace de sensibilisation et des conditions de collecte. Les acteurs de la diaspora doivent créer des liens directs avec les mouvements comme Ras-le-bol ou d’autres qui, au péril de leur vie s’opposent à un régime sanguinaire et policier. Il y a aussi des initiatives dans ce sens mais il faut les centraliser. Nous devons aussi entendre l’appel des résistants qui font un travail excellent et efficace en les finançant. Nous sommes plus de 50000 en France et au niveau mondial certainement le double ou le triple. Chacun doit donner au-moins 50 €. Ce n’est pas la mer à boire.
    La France partira par la volonté d’un peuple déterminé à reconquérir sa liberté comme les Vietnamiens et les Algériens l’ont fait avant nous.

  10. Marque Déposée Boukolo Pélé dit :

    Où sont passées les actions?
    Parlez, parlez, parlez, parlez, toujours parler!

    Demain, corbillard.

  11. Anonyme dit :

    La jeunesse congolaise est prise en otage par la précarité. croyez vous que ses politiques font déplacer ses jeunes sans rien ? suivez les bus qui les amènent à chaque meeting il y a un chargé de distribuer les billet de 2000 F CFA. les jeunes sont appelés à attendre longtemps car on ne pourra voir un jeune comme MACRON ou comme le premier Ministre CANADIEN. Au Congo on acclame un voleur on vénère un voleur mais on hue sur celui qui est intègre. Qui n’avait pas crier YHOMBI ou YOULOU a tout voler? Aujourd’hui qui pourra dire que les SASSOU-NGUESSO ont tout volé? Qui peut demander où sont les boeufs importés du BRESIL ? MABOUNDOU pourra nous expliquer cela?
    Quels jeunesse pour le Congo voilà ce qu’il faut aussi dire car si nous avons une jeunesse avec l’esprit de chien c’est à dire va manger même chez celui qui l’a frappé il y a une dizaine de minutes. Regardez les victimes du 4 mars sont-ils pour un changement de gouvernance, les mêmes vous les voyez continuer à soutenir les auteurs de cette tuerie. Merde

  12. brikx dit :

    Le prix du barril de petrol n’augmentera plus jamais. Le petrole qui est devenu comme de l’eau car nombreux des pays devienent producteur du petrole. Quand Sassou gaspillait l’argent des revenus petrolier, un pays comme le Mozambique et l’ouganda ne produisait pas du petrol. Maitenant ces deux pays se sont ajoutes il y’a pres de deux ans comme pays producteur du petrol. Nombreux des pays qui produisent le petrol, pour commercialiser ce produit, ca devient tres difficile a tels point les producteurs flatent les acheteurs a quelle prix que vous voulez que je vous vend mon petrol. Nous au congo nous allons boire ce petrole car il n’yaura plus d’acheteur du petrol. Le malheur est que nombreux des congolais n’ont pas profiter de ce petrole, seul Sassou et quelques ses mbochis qui ont pu profiter grace au pillage de recettes du petol.

  13. LE CONGO2016 dit :

    Que le prix du pétrole change ou non nous ne voulons pas des terroristes au pouvoir comme sassou. Laissez nous gérer notre pays comme nous le voulons, même si c’est dans la pauvreté, nous ne voulons plus la main mise française, qui nous amène que des génocides, la division et la pauvreté. Sassou a déjà tué plus 30.000 congolais a quand sa justice?
    Ou est le procès des disparus du Beach la justice française a-t-elle pris fin sur ce cas?

  14. kamoungué dit :

    ce que vous dites ne bouge rien parlons de ce qui peut inquiéter les potentiels Pigasse, Bertanndo Asperbras

  15. Bulukutu dit :

    Pour ceux qui veulent de l’action, voici une action que seul les congolais restés au pays peuvent mener. Bloquer Pointe Noire. C’est ce que font les Gabonais pour se faire entendre. C’est ce type d’action qui fera bouger à la fois le pouvoir et les puissances étrangères engluées dans une hypocrisie infinie. Je l’avais déjà proposer lorsqu’il s’agissait de se battre contre la modification de la constitution.

  16. OYESSI dit :

    @ BULUKUTU,

    D’accord avec vous. Je ne cesse de le dire depuis pendant qu’on nous distrait dans les afffaires nord/sud. La france et sassou ne nous entendront que lorsque leurs intérêts seront ménacés.

    C’est à Pointe Noire où se trouve toute la richesse du Congo. Bloquer le port, le chemin de fer,barricadée la route, c’est à dire arrêtez l’activité économique pendant une, deux semaines,

    C’est à cet prix qu’ Hollande changera de langage. Sans des actions de telle envergure, rien à faire. Mais nous n’avions qu’une une opposition trop divisée et trop infiltrée par sassou moyennant nguiris pour se faire entendre convenablement.
    Quant à la société civile et aux sindicats, ils sont simplement au service de sassou qui fait chauffer leur marmite chaque fin de mois. Où au monde aviez vous vu à le tête des syndicats des retraités?
    Il n’ y a qu’au Congo qu’on le voit et tout le monde est content en commençant par les travailleurs embricadées dans des considérations éthniques.

    Mais ces actions ne peuvent seulement pas être menées par nous qui sommes au pays. La diaspora peut aussi les mener en France.
    J’ai suivi les Gabonais qui sont restés toute le nuit jusqu’au matin devant leur Ambassade pour que leur vote ne soit pas volé et je les ai revu en grand nombre défiler de la place Trogadero en hauteur de la Tours Eifel au départ du musée de l’Homme jusqu’à leur Ambassade.

    Notre diaspora est passée maître des annonces sans mettre même en difficulté les voyous que sassou envoit en France chaque jour vous infilter. Je la connais aussi adepte des sorties en boîte de nuit car je suis passé par là aussi comme étudiant mais il y a plus de 30 ans. Je ne sais même pas si le Black and White existe encore. Des bons vieux souvenirs hélas!!!!

    L’ambiance est dans notre sang au point où, quand on est en manque d’argent dans ce pays où l’on vit difficilement, les prédateurs de sassou font leur affaire car autour d’une bière et quelques euros, tout passe. Peu resiste. Heureusement qu’il ya encore des compatriotes convaincus de notre lutte.Nous le savons au pays.
    Merci de continuez à lutter, c’est un processus de longue haleine qui demande beaucoup de persévérance. Si on tombe, les survivants continueront.

  17. OYESSI dit :

    Lire: syndicats

  18. SALE SALE ET SALE AFFAIRE dit :

    POURQUOI SASSOU NGUESSO SOUTIENT-IL M. JEAN PING ?
    Lire très attentivement le point de vue impartial de la majorité des Gabonais.
    INTRO : La politique, si tu veux la faire, il faut voir beaucoup plus loin que la moyenne des personnes. Il faut voir très loin et chercher à être très bien informé ; ce qui permet de prendre les décisions en connaissance de cause.
    Alors, voici ce qu’on ignore et qui va éclairer plus d’un Gabonais voire plus d’un Africain intéressé par la situation qui prévaut en République Gabonaise. La vérité sur les grands enjeux concernant le Gabon et les convoitises extérieures au détriment du peuple gabonais.
    Le principal soutien financier, politique et bientôt probablement militaire de Jean PING s’appelle Denis Sassou Nguesso.

    Au plan financier :

    Madame Marie Paule PING née MBOUSSOU DIOLA, l’épouse de Franck PING, le fils aîné de Jean PING, et Madame Danièle Sassou Nguesso née MBOUSSOU, l’épouse de Denis Christel Sassou Nguesso, sont deux sœurs de même père et de même mère. Leur mère n’est autre que l’actuelle présidente du Sénat gabonais, madame e de Lucie Mboussou née Milebou-Aubusson.
    Denis Sassou Nguesso qui s’est toujours cru plus malin que tout le monde finance discrètement Jean PING via des sociétés chinoises dirigées par le Franck PING. C’est ainsi que l’ogre de l’Alima a octroyé à ce dernier le juteux marché de la construction du fameux Village Olympique de Kintélé ayant servi aux Jeux Africains de 2015 à Brazzaville, pour un montant de 125 millions de dollars US. Naturellement, la facture a bien sûre été réglée par la SNPC de Denis Christel Sassou Nguesso, le mari de la petite sœur de l’épouse du fils PING.
    D’autres marchés ont été attribués par l’ogre de l’Alima à la société chinoise représentée par Franck PING, notamment le tronçon de la route de deux voies, longue de 169 km, qui relie Ketta à Sembé. Montant de la facture payée au fils PING : plus de 101 milliards de francs Cfa (dont 56,65% supportés par le Congo et 43,35% par le Fonds africain de développement). Cette route a été inaugurée en grande pompe par l’ogre de l’Alima le 11 février 2016 en pleine campagne présidentielle.

    La Synohydro Corporation Limited représentée par le fils PING avait obtenu également le juteux marché de l’extension du Port autonome de Brazzaville.

    Tout homme averti sait que l’octroi de tous ces importants contrats à une même et seule société représentée par le beau-frère de Kiki (le petit nom de Denis Christel Sassou Nguesso dit le pétrolier) n’est ni plus ni moins qu’une manière déguisée pour Denis Sassou Nguesso de soutenir financièrement Jean PING.

    Au plan politique :

    Tout d’abord il faut savoir que Denis Sassou Nguesso a toujours agit en intelligence avec un très célèbre écrivain français(*) dans la rocambolesque et abracadabrantesque histoire de la filiation d’Ali Bongo, qui serait d’origine biafraise et aurait été adopté par notre défunt Frère Omar Bongo Ondimba, passé au Grand Orient en 2009.

    La vérité est que dans cette affaire, le principal informateur de ce grand et célèbre écrivain français n’est autre que l’ogre de l’Alima. L’objectif visé était d’empêcher Ali Bongo d’être candidat à cette élection présidentielle du 27 août 2016, conformément à l’article 10 de Constitution du Gabon. Il faut préciser que Denis Sassou Nguesso et ce célèbre écrivain français sont très proches (ainsi que Robert Bourgi qui veut lui aussi à tout prix la tête d’Ali Bongo).

    N’ayant pas réussi leur coup de l’invalidation de la candidature d’Ali Bongo, Denis Sassou Nguesso est passé au plan B, c’est-à-dire obtenir coûte que coûte le ralliement des principaux candidats de l’opposition gabonaise à Jean PING.

    Comme à son habitude, il n’avance jamais à découvert, il avance toujours masquée. C’est ainsi que par l’entremise de son vieil ami Zacharie Myboto (qu’il avait d’ailleurs ouvertement soutenu en 2009 contre ce même Ali Bongo), il a fait discrètement pression sur les deux principaux ténors de l’opposition gabonaise, à savoir, Guy Nzouba Ndama et Casimir Oyé Mba, pour qu’ils retirent leurs candidatures et appellent à voter Jean PING contre Ali Bongo (dans le même temps, Robert Bourgi et et le célèbre écrivain français utilisaient la fille Chantal Myboto épouse Gondjout pour faire également pression sur son père dans ce sens).

    Dans cette élection présidentielle gabonaise le calcul politique de Sassou Nguesso était de placer à tout prix Jean PING en face d’Ali Bongo pour une raison évidente : leur lien de famille (PING étant le père des deux enfants de Pascaline Bongo) ferait que tous les déçus d’Ali Bongo au sein de la famille Bongo et dans le Haut-Ogooué voteraient volontiers pour l’ex-beau-frère. Et surtout, ce lien familial pourrait rassurer Ali Bongo qui, avec les conseils de sa sœur Pascaline, accepterait ainsi plus facilement de laisser le pouvoir sans chercher à s’y accrocher en usant de la force.
    Mais en bon prince machiavélien, Denis Sassou Nguesso a surtout en tête un autre calcul beaucoup plus subtil et beaucoup plus personnel. S’il cherche à se débarrasser à tout prix d’Ali Bongo (57 ans) et placer Jean PING (73 ans) à la tête du Gabon ce n’est certainement pas pour les beaux yeux de ce dernier et encore moins parce qu’il veut aider le peuple du Gabon à mettre fin au long règne de la dynastie Bongo. Bien au contraire.
    En effet, alors que lui-même, Denis Sassou Nguesso, peut désormais se maintenir au pouvoir à vie, après 32 années d’exercice de pouvoir sans partage, et après avoir massacré son propre peuple, comment peut-on comprendre son obsession à vouloir faire en sorte qu’Ali Bongo Ondimba ne soit pas reconduit dans ses fonctions alors qu’il ne règne que depuis 7 ans ?
    Et quand on sait qu’il envisage de léguer le pouvoir en héritage à son fils Denis Christel Sassou Nguesso, on ne peut pas croire que Denis Sassou Nguesso soit guidé par de bonnes intentions « d’aider » les Gabonais à mettre un terme à l’emprise du clan Bongo sur le Gabon. Un tel argument ne tient pas debout, car aucun Gabonais ne peut dire que Jean PING n’est pas un membre à part entière du clan Bongo.
    La vérité est que Denis Sassou Nguesso rêve secrètement de voir dans 7 ans (alors que Jean PING aura 80 ans) son petit-fils Omar Denis Bongo ondimba, fruit de l’union de feu Omar Bongo Ondimba et la défunte Edith Lucie Bongo née Sassou Nguesso, diriger le Gabon pendant que son fils Denis Christel Sassou Nguesso, lui, dirigera le Congo.

    Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que pour l’ogre de l’Alima, son vrai problème ce n’est pas d’aider les Gabonais à mettre un terme à l’hégémonie du clan Bongo au Gabon. Son problème, c’est qu’il veut continuer à contrôler le Gabon comme il le faisait sous l’ère Omar Bongo par l’entremise de sa défunte fille Edith Lucie. En plus, il considère que son petit-fils Omar-Denis Bongo Ondimba, est, selon lui, plus légitime pour diriger le Gabon que ne l’est Ali Bongo qu’il appelle d’ailleurs en privé le Biafrais.

    En chassant Ali Bongo Ondimba du pouvoir au Gabon pour le remplacer par Jean PING (qui lui sera totalement redevable), Denis Sassou Nguesso veut tout simplement couper une branche de la dynastie Bongo, celle représentée par Ali Bongo pour mieux préparer la conquête du pouvoir par l’autre branche du clan, celle de son petit-fils Omar-Denis Bongo-Ondimba, le seul héritier légitime à ses yeux pour régner sur le Gabon. C’est autant dire que les plus « idiots » dans cette affaire ce sont les Gabonais et Jean PING le premier, car il semble ne pas comprendre cette ruse et cette manipulation de l’ogre de l’Alima.
    Certes, jusqu’à présent le soutien de Denis Sassou Nguesso à Jean Ping portait essentiellement sur sa participation au financement de la campagne électorale de ce dernier, mais le pire reste à venir.
    En effet, selon nos informations, son soutien à Jean Ping pourrait très rapidement se muer en une politique ouvertement interventionniste après le déclenchement de la guerre civile post-électorale qui se profile à l’horizon au Gabon.
    En clair, son soutien à Jean Ping n’exclut pas l’appui et l’entraînement de combattants de l’opposition gabonaise dans sa base militaire privée de Tchambitcho, non loin d’Oyo, au cas où la crise post-électorale actuelle donnerait lieu à une guerre civile au Gabon.
    Alors, à présent, après ces révélations que vous et nous ignorions sans doute, nous souhaiterions que le sang des Gabonais ne coule pas à cause du cynisme et machiavélisme d’un homme nommé DENIS SASSOU NGUESSO ET FILS. Le Gabon et le Peuple Gabonais doivent-ils être les jouets de personnalités de moralité peu recommandable comme cela se passe au Congo-Brazzaville ?
    En conclusion, soutenir aveuglement et sans discernement M. Jean PING au nom d’une prétendue défense de la démocratie et de l’alternance, c’est faire preuve de naïveté et d’amateurisme politique.

    L’EQUIPE DU RESEAU CONGO-MFOA

  19. Franchement sassouffit délire quelle leçon de dialogue peut il donner aux congolais de la rdc son propre pays est enlisé dans une crise sans précédent incapable d’organiser un dialogue et respecter les conclusion il se prend comme une grenouille qui voulait devenir plus grosse que le boeuf. Il faut être vraiment cons pour croire à ce bâtard, fils de pâte

  20. Iwarangot dit :

    Si ces voraces pouvaient t’écouter mon cher Kivouvou !!

  21. Bulukutu dit :

    Lu pour vous. Le scénario ivoirien se précise au Gabon. Les français se sont foutu de nous. Ils font croire qu’ils soutiennent l’alternance au Gabon pour ne être accusé de soutenir les dictatures, alors que les raisons sont ailleurs. Lisez.

    Libreville, la capitale gabonaise, est verrouillée, et de violents affrontements ont éclaté depuis l’annonce mercredi des résultats de l’élection présidentielle contestée de samedi. Bien avant que les investigations sur les résultats ne commencent, Paris exige que le Président Ali Bongo remette le pouvoir à son candidat préféré, Jean Ping, dans cette ancienne colonie française riche en pétrole.

    Les tensions politiques étaient vives avant l’annonce des résultats des élections ; des chars étaient dans les rues et de vastes zones de Libreville étaient désertées. Les habitants faisaient leurs provisions et rentraient directement chez eux après le travail, craignant des combats de rue.

    Après l’annonce mercredi de la victoire de Bongo – il aurait reçu 49,8 pour cent, contre 48,2 pour cent pour Ping, ce qui suffit à lui assurer la victoire, selon la loi électorale gabonoise – des partisans de l’opposition ont affronté les forces de l’ordre. Ils ont brûlé l’Assemblée nationale mercredi soir.

    Jeudi, le Parti socialiste (PS) en France a publié une déclaration publique exigeant carrément que Bongo cède le pouvoir à Ping.

    « Voilà plus d’un demi-siècle que la famille Bongo gouverne le Gabon, » a-t-il déclaré. « Une alternance serait signe de bonne volonté et un exemple. »

    Le clan Bongo – qui gouverne le Gabon en étroite collaboration avec l’impérialisme français depuis la prise du pouvoir en 1965 par Omar, le père d’Ali, après une intervention militaire française au Gabon contre Jean-Hilaire Aubame – s’est refusé de répondre à cette déclaration. Cependant, après l’incendie de l’Assemblée nationale, il a envoyé des troupes attaquer le quartier général de campagne de Ping et lancé une vague d’arrestations. Selon le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya, plus de 1.000 personnes auraient été arrêtées.La situation au Gabon reste extrêmement instable ; des rapports contradictoires ressortent à propos des événements dans les principales villes du pays.

    Les forces de l’ordre ont tué plusieurs personnes en donnant l’assaut au QG de Ping. Selon lui, 26 responsables y seraient toujours détenus, dont René Obiang, l’ancien secrétaire général adjoint du Parti démocratique gabonais (PDG) de Bongo, mais qui l’a quitté l’année dernière ; l’ancien vice-président gabonais, Didjob Divungui Di Ding ; et les dirigeants d’un parti d’opposition, l’Union nationale (UN), Zacharie Myboto et Paul-Marie Gondjout.

    Ping, qui s’est réfugié à l’ambassade française avant l’annonce de la victoire de Bongo, tente de rallier le soutien de la presse et des milieux dirigeants en Europe.

    Le Monde a publié un long entretien bienveillant avec Ping, qui compare la situation au Gabon à celle en Syrie, où l’OTAN arme des milices oppositionnelles afin de renverser le Président actuel, Bachar al-Assad. Interrogé pour savoir s’il était en sécurité, Ping a répondu : « Personne n’est plus en sécurité au Gabon. Nous avons un tyran qui tire sur sa population comme Al-Assad. Qui peut être en sécurité dans ces conditions ? Personne ! »

    Ping a exigé que Bongo fasse recompter les voix sous surveillance internationale. Interrogé sur ses relations avec les autorités françaises, il a répondu : « Je fais tout pour avoir d’excellentes relations avec les Français de gauche comme de droite ».

    L’avocat de Ping à Paris, Eric Moutet, a fait écho à ces remarques auprès des Échos : « M. Jean Ping réaffirme vigoureusement, en accord avec l’Union européenne et les États-Unis, que le recomptage, bureau par bureau, devient le seul moyen de garantir désormais la loyauté du scrutin. »

    En prétendant intervenir pour assurer la démocratie et l’alternance pacifique au Gabon, Paris commet une fraude réactionnaire. Le PS lance une opération impérialiste de changement de régime. Face à l’escalade des conflits au sein de la clique Bongo, il intervient afin de soutenir une faction dissidente du régime Bongo et de façonner ainsi une base plus stable pour sa domination de ce pays, qui est au cœur des dispositifs de la Françafrique.

    On n’a qu’à regarder la carrière de Ping. Ce fils d’un homme d’affaires franco-chinois influent et d’une mère gabonaise est l’ancien beau-frère d’Ali Bongo, ayant marié, puis divorcé, la sœur d’Ali, Pascaline Bongo, qui a été le principal conseiller financier de son père Omar jusqu’à la mort de ce dernier en 2009.

    Selon La Diplomatie, Ping aurait de vastes propriétés en France et en Côte-d’Ivoire, dont le président Laurent Gbagbo a été renversé par une intervention française en 2011, alors que la France lançait une vague de guerres néocoloniales en Afrique suite à la guerre de l’OTAN en Libye. Il dirige le cabinet de conseil Ping & Ping avec son fils.

    Ping connaît bien les circuits financiers corrompus par lesquels l’industrie pétrolière et les partis bourgeois français ont pillé les richesses pétrolières du Gabon. Il a bénéficié de ce système, dans lequel une petite part des profits servait à acheter une minuscule clique autour de Bongo lui-même. Omar Bongo a amassé une fortune d’environ 450 millions d’euros ; sa mort a déclenché des combats acharnés entre ses enfants autour du partage de ses avoirs.

    Entretemps, les conditions des masses au Gabon, dont l’économie produit plus de 10.000 dollars par habitant, ne sont pas très différentes de celles de pays africains subsahariens où les travailleurs et les paysans vivent de l’équivalent de quelques dollars par jour.

    L’impérialisme français intervient non pas pour défendre la démocratie, mais pour préserver cet ordre social néocolonial. Paris a estimé que ses intérêts sont menacés non seulement par la montée du mécontentement social avec le régime Bongo, mais par les liens tissés entre ce régime et la Chine, dont l’influence est en pleine essor à travers l’Afrique.

    Depuis l’arrivée d’Ali au pouvoir, le régime Bongo aurait récolté des dizaines de millions de dollars du constructeur chinois Sinohydro, qui a remporté des contrats clés au Gabon malgré l’influence traditionnelle des entreprises de construction françaises dans leur ancien « pré carré » africain.

    L’intervention de Ping après les élections aura été préparée avec de hauts responsables français, qu’il a rencontrés à Paris en octobre dernier. Il a vu le première secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, le sénateur Jean-Pierre Cantegrit, la conseillère Afrique de François Hollande, Hélène Le Gal, le diplomate Jean-Christophe Belliard, et Ibrahima Diawadoh, et la conseillère Afrique du Premier ministre Manuel Valls.

    Ping a collaboré étroitement avec le PS et avec le régime ivoirien installé par l’armée française en 2011. Jeune Afrique a publié des détails d’un appel téléphonique intercepté lundi entre Ping et un responsable ivoirien, Mamadi Diané, lors duquel les deux hommes ont discuté de comment déstabiliser Ali Bongo après les élections.

    Diané : « Mon frère, comment va ? »

    Ping : « Oui, j’ai reçu le papier, on va l’envoyer ».

    Diané : « Non, non, il y a autre chose, plus important. Il faut que tu réussisses à avoir deux ou trois personnes de la commission électorale qui disent qu’il y a trop de tripatouillages et qui démissionnent. »

    Ping: « Oui … »

    Diané : «Tu comprends, ça va mettre la pagaille totale. Si on peut faire ça ce soir, ça va être extraordinaire ».

    Ping : « OK, merci. »

    Diane a dû démissionner après la publication de cet extrait de la conversation.

    Stéphane Hugues et Alex Lantier

    Wikistrike

  22. anonyme dit :

    CONTRIBUER A LA DÉMOCRATIE ET POURQUOI FAIRE? QUAND VIA SES SOUS PRÉFETS ET SOUS TRAITANTS NÉGRIERS, LA FRANCE BLOQUE DE MANIÈRE ABUSIVE L’EXPRESSION POPULAIRE DE LA DÉMOCRATIE EN AFRIQUE FRANCOPHONE.

    LA DEMOCRATIE N’EST PAS EN PANNE EN AFRIQUE, ELLE S’EXPRIME D’AILLEURS, MAIS ELLE EST CONFISQUÉE PAR LES RÉSEAUX AFFAIRISTES OCCIDENTAUX OPÉRANT POUR LE COMPTE EXCLUSIF DE LEURS CLIENTS QUE SONT D’UNE PART LES MULTINATIONALES ET LES DICTATEURS D’AUTRE PART.

    SI NOUS METTONS HORS D’ÉTAT DE NUIRE CES DICTATEURS ET LEURS PSEUDO-ELITES, IL EST CERTAIN QUE NOUS AURONS FAIT UN PAS, UN GRAND PAS VERS LE RESPECT DE L’EXPRESSION OU DU SUFFRAGE POPULAIRE.

    POUR Y PARVENIR, LES DISCOURS ET L’INDIGNATION NE SERVENT PLUS A RIEN FACE A SES BRUTES. IL FAUT DÉSORMAIS AGIR A TRAVERS DES ACTIONS ET OU OPÉRATIONS CLANDESTINES DE TYPE: ACTIONS DIRECTES, BRIGADES ROUGES, ATTENTATS, ACTES DE SABOTAGE, ETC ET DONT LA CIBLE OU LES CIBLES SONT CES GENS LA…

    AVEC LA RÉCURRENCE DE SES DICTATEURS ET DES CRISES QU’ILS ENGENDRENT, NOUS DEVONS DONC INDIVIDUELLEMENT ET COLLECTIVEMENT CONTRIBUER A FINANCER DES OPÉRATIONS PRESCRITES.

    NOUS AURONS TROIS ACTIONS A MENER JUSQU’A LA CHUTE DE SASSOU NGUESSO: DES ACTIONS POLITIQUES, LOBBYING ET DES ACTIONS CLANDESTINES DE TYPE: ACTIONS DIRECTES, BRIGADES ROUGES, ATTENTATS, ACTES DE SABOTAGE, ETC

  23. Congo Zoba dit :

    Vous comprenez maintenant ce que vous n’avez JAMAIS matrisé il y a des lustres lorsque NOUS attirions l’attention de tout le monde sur TOUS ces IMPOSTEURS, pions de la maudite France que vous adoriez tant, autrefois, qu’ils fallait s’en défaire DEFINITIVEMENT, car si ce n’est pas l’un, c’est l’autre qui assurera la protection des intérêts du colon, tout cela et toujours, aux dépens du propriétaire, le peuple souverain…

    C’est pour autant vous dire qu’une autre marionnette telle que Jean Marie Michelle Mokoko, qui a étudié aussi en France, qui, lui aussi, collaborait déjà largement avec ces mêmes colons, et qui espérait et estimait avoir leur soutien pour devenir chef de l’Etat, par n’importe quel moyen accordé par ses suppôts de l’hexagone, n’aurait certainement pas été différent, une fois arrive au pouvoir. Ce ne serait alors, qu’un énième préfet de la France sauvage, sous les commandes de celles pour poursuivre la martyrisation des populations pour leur seuls profits. C’est ce que nous ne cessons d’appeler: les candidats compromis…

    PUTAIN, qu’ils sont bien NAÏFS et terriblement bouchés ces con-go-laids!

    C’est vraiment lamente. Mais, allez-y consulter les archives sur Zenga Mambu même, si vous en avez le l’honnêteté ou le moindre courage, nous étions les tous PREMIERS, constants il y a plusieurs années depuis, à injurier/insulter sans retenu (pas n’importe qui bien évidemment!), à souligner, à critiquer et à proposer des solutions pragmatiques, radicales ou sans commune mesure, etc, mais, qu’a-t-on pas vu et entendu?
    Par ici, « Ooohhh, l’insulte c’est pour les faibles…bla-bla-bla; on nous rabâchait avec du ‘pacifisme latent’; qu’il fallait compter les mêmes corrompus de tous les temps… » Par là, ces mêmes enfoirés con-go-laids à jamais envoûtés, après la mort sauvage d’un cardinal, tentaient encore de convaincre le monde qu’il était impératif de composer avec cette France « pour le bien du Con-go », disaient-ils… RIDICULE!

    Aujourd’hui, ces stupides con-go-laids, nous rejoingnent quasiment tous:
    « Il faut bloquer P/noire; il faut la force brute; il faut des actions concrètes; ah, la France, il faut chasser la France, etc… » Toutefois, ils croient quand même que, Jean Marie Michel Mokoko, serait l’homme ‘providentiel’ pour diriger le Con-go pour les uns, sinon une certaine transition pour les autres, et soutiennent leur désir à la CON, sous plusieurs prétextes fallacieux. Quels GROS CONS irrationnels!

    On aurait dû voter pour le Coco, on aurait alors voter AUSSI bien, encore, pour la France. Sassou, son clan, ou Mokoko, c’est blanc bonnet, bonnet blanc, pour parler comme vous-mêmes. POUAH!

    C’est tout le système qu’il faudrait purger et changer. Faire partir la crapule d’Edou uniquement, rien que pour le remplacer par un autre GUIGNOL, ne changera rien, mais alors RIEN du TOUT.

    Il est question donc d’avoir des nationalistes quasi irrepprochables pour prétendre demain à la magistrature suprême et dans la haute sphère de l’Etat.

    Mais, puisque les MBOCHI du clan en particulier, et les NORDISTES en général, veulent s’accrocher à la manière de la France au pouvoir, depuis 1968 s’il vous plait, en niant la réalité, les yeux ouverts, eh bien, ça ne sert plus à rien de faire semblant de vouloir s’opposer à la création de l’Etat du Sud Congo, nonobstant les aléas. Toute naissance est pénible, d’une manière ou d’une autre. Mais, on arrête pas de baiser pour autant.

    A bon entendeur, PFFF!

    (Non relu, corrigez les fautes vous-mêmes, si ça vous enchante; c’est du français, après tout!)

  24. VAL DE NANTES ,RETOUR DE COLOGNE dit :

    LE samedi dernier à COLOGNE fut un moment mémoriel de ma vie , car il a été marqué par de ces rencontres qui vous structurent et l’esprit et donc l’existence .
    L’élu allemand polyglotte , ce qui m’a permis d’économiser mon anglais et de déployer une de ces plaidoiries en français ,dont l’audace relève uniquement d’un avocat général .
    Le premier menu , avait un nom SASSOU .
    J’ai pris la parole pendant 30 minutes , pour expliquer la politique française au CONGO BRAZZA et notamment son soutien meurtrier à SASSOU l’incubateur incontesté de la vérole anti démocratique au sein de l’AFRIQUE centrale .
    Nous avons passé en revue , tous les méfaits de sa conception politique sur la vie de nos compatriotes .
    Ces explications furent accompagnées des images insoutenables des tueries pendant les 32 ans de son règne .
    Au vu de la liste non exhaustive des assassinats politiques , l’élu allemand n’en finissait plus de rougir au point de sortir du resto , pour vapoter ( cigarette électronique ).
    A son retour du resto , j ‘ai continué à sonner la charge anti SASSOU au grand plaisir de mon ami , car j’étais comme entré en transe , je ne sentais plus mes pieds .
    CHERS COMPATRIOTES , toute cette scène a été filmée pour la postérité et pour le témoignage
    national .
    Et , l’intensité de l’émotion fut telle que je n’ai pu retenir mes larmes nationales , car il s’agissait pour moi, de plaider la cause mon pauvre pays .
    Que ceux qui ont le pouvoir d’infléchir les dictatures , et au besoin de les faire disparaître par des sanctions économiques le fassent .
    Voir ce SASSOU encore au pouvoir , me tue moralement et je n’en peux plus .
    Je vais vous faire l’économie de parler DU MENU KABILA dont mon ami, qui est de surcroît petit fils de LUMUMBA , s’en est sérieusement occupé, avec une pédagogie politique qui rappelle curieusement celle de son illustre parent .
    LUMUMBA n’est peut être pas mort politiquement ..mais..Celui là , on en entendra parler .
    A l’issue de nos interventions , l’élu allemand , très ému du fait de notre engagement politique , il nous dira une chose en guise d’espoir .
    Ces dictatures soutenues par la FRANCE pour des objectifs économiques , sont des régimes en fin de course .
    D’ailleurs , L’ALLEMAGNE a supprimé nombre de ces représentations dans ces pays dits infréquentables , comme au CONGO BRAZZA .
    L ‘ALLEMAGNE a une approche humaine et respectueuse de ses relations avec ses partenaires africains .
    L ‘Afrique est un continent d’avenir .L’appauvrir, c’est aussi ouvrir un autre front des problèmes de migrations incontrôlables , lesquelles font resurgir les démons du passé hitlérien chez les européens .
    Et ; il ajoute ceci .
    Le défi humanitaire auquel nous avons tous face , c’est l’atténuation des injustices sociales , par des relations internationales qui tiennent d’abord compte , des volontés des peuples à se choisir librement leurs dirigeants .Et d’établir des partenariats économiques , dont les clauses de contrats doivent être plus bénéfiques au pays exploité .
    Ces postulats ne seront valables que sur la base des systèmes politiques modernes .BREF
    L’élu allemand , a promis de relayer nos messages sur deux fronts .Au niveau national , et européen et il est fort possible qu’une délégation des députés européens , organisent un voyage politique en AFRIQUE avant fin 2016 …..
    NB ;l’élu allemand et autres réfléchissent à des sanctions communes et efficaces à ces pays , ayant révisé leur bréviaire constitutionnel .

  25. Anonyme dit :

    Merci, Congo Zoba, de prouver à ces con-golais qu’ils n’ont pas encore rien compris et realiser de leurs COMPLEXES vis a vis du colonisateur. OOOOOOOOOOOh!!! Quelle bassesse de ceux qui pretendent être intellectuels ?

    Je pourrais me sacrifier pour ce pays, mais peine perdue. Il y a trop des COMPLEXES…

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