Gérard LARCHER, Président du Sénat français veut sa part du merdier de la dette odieuse de Sassou-NGuesso

Gérard Larcher, Président du Sénat et Conseiller municipal de Rambouillet, digne représentant d’une force politique en déshérence, au prétexte de réception des homologues présidents de sénats africains, s’est laissé allé à recevoir le président du sénat de la République du Congo Monsieur Pierre Ngolo ; un des plus virulents crypto-communistes du continent africain (admirateur de la Corée du Nord) dont le président Denis Sassou Nguesso vient de s’offrir à la Russie de Vladimir Poutine après avoir fait don du Congo à la Chine de Xi Jinping.


Ce même Congo vient d’être abandonné en rase campagne par le duo Strauss Kahn/ Matthieu Pigasse dans la mission qui leur avait été confiée de faciliter l’obtention d’un hypothétique plan de sauvetage par le FMI de Christine Lagarde.
« Il y a 18 ans, le Congo a promis au FMI qu’il cesserait de contracter des prêts adossés au pétrole pour la première fois. Il a répété cette promesse en 2003, et de nouveau en 2009, cet engagement étant l’un des critères qui lui permettraient de bénéficier un plan de sauvetage à l’époque. Pourtant, cette pratique semble toujours être d’actualité.” – GLOBAL WITNESS


Cet Etat d’Afrique Centrale, riche de pétrole et de toutes sortes de matières premières, est réputé “corrupteur” et prétend toujours s’attirer les bonnes grâces des généreux donateurs, dont la France, au travers de ses représentants… Curieusement aussi l’Europe, de Madame Federica Mogherini n’a jamais trouvé à redire avec les élections truquées de Sassou Nguesso et de leur véritable vainqueur emprisonné depuis trois années. Monsieur Larcher en aurait-il parlé avec Pierre Ngolo, l’occasion était bonne de faire avancer la démocratie en Afrique ? Ou au moins la bonne gouvernance !
Le pouvoir stalinien qui s’est renforcé, dans ce qui fut la capitale de la France Libre du Général de Gaulle, n’a plus rien à voir avec ce dernier. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’aurait jamais toléré que pareil épouvantail soit reçu même par “le machin” comme il appelait aussi le Sénat et qu’il avait voulu supprimer ; et surtout pas d’intervenir en sa faveur, comme Pierre Ngolo n’avait pas manqué de le demander !


“Parmi ces préoccupations, la demande du Congo pour que la France s’engage dans les négociations auprès du Fonds monétaire international présidé par Christine Lagarde pour aboutir à la signature d’un accord qui soit à la fois acceptable et qui permette de tracer un avenir supportable pour les citoyens et la gouvernance.” – Les Dépêches de Brazzaville
Il est difficile de comprendre comment et pourquoi le Président Larcher toujours prompt à donner des leçons d’orthodoxie budgétaire s’affiche avec des individus désignés par la justice fédérale canadienne comme membres d’une organisation criminelle. Le parfum des municipales et la perspective d’une débâcle aux sénatoriales de 2020 est notre principale piste. Le vieil ami congolais et ses fâcheuses habitudes n’est jamais trop loin dès qu’une élection s’approche…
« Invitation acceptée car nous n’oublions pas que Brazzaville a accueilli, à une certaine époque, l’honneur de la France à un moment difficile…Et que, les amis sont comme les étoiles, c’est pendant la nuit qu’on peut les compter. Nous avons pu compter sur le Congo à ce moment-là. Cela ne s’oublie pas », a déclaré le président du Sénat français.


Tandis que le front anti-français se renforce au Mali, cette diplomatie parallèle au coeur des institutions par la 3ème personnalité de l’Etat Français est de nature à affaiblir la parole et la politique étrangère du Président de la République Emmanuel Macron. Elle met en danger la vie des soldats et des ressortissants français sur un continent qui en a assez d’être le tiroir caisse des has-been de la politique internationale en générale et française en particulier. Le Sénat diligent à exposer les péripéties de Monsieur Benalla serait bien inspiré d’ouvrir une commission d’enquête sur les activités congolaises de ses membres.

Source : Collectif SASSOUFIT#

Diffusé le 15 juin 2019, par www.congo-liberty.org

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5 réponses à Gérard LARCHER, Président du Sénat français veut sa part du merdier de la dette odieuse de Sassou-NGuesso

  1. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Combien cet idiot de Pierre Ngolo à dépenser pour arracher cette invitation ? Pendant que les hôpitaux manques des ballons d’oxygènes faute d’argent ! Ces mêmes qui ont organisés l’insolvabilité du pays ,réclame les crédits au FMI ,par le truchement des autorités Françaises, alors qu’aucune banque sérieuse ne peut octroyer un crédit à un pays qui a brader tout son sous-sol et ses forêts. Ces idiots Mbochis ne comprennent rien après que strauss khan, Pigasse , Kouchner ont échoués , ces idiots Mbochis ne découragent pas ils continuent à gaspiller le peut d’argent des recettes fiscales pays .

  2. David Londi dit :

    Certaines vérités sont incontournables et surtout têtues : « la France n’a pas de pays amis que des intérêts ». Cette dure réalité, les anciennes colonies africaines doivent bien se l’enfoncer dans le crâne. L’une des raisons qui a poussé ce pays dans l’aventure de la colonisation, c’est la reconquête d’un rang mondial perdu après la défaite de 1870 face aux Allemands. La colonisation pour ce pays avait donc un double but : renforcer sa diplomatie et exploiter les richesses minières des colonies pour récupérer le rang perdu. Près de deux siècles après, cette réalité n’a pas pris une ride et aucun responsable, homme politique ou président français ne remettra cela en cause.
    Qu’on se le dise. C’est à nous de créer les conditions d’une indépendance effective en luttant. Tant que nous n’aurons pas créé les conditions d’une résistance interne forte, n’espérons pas un « deus ex machina » qui viendra nous délivrer des dictatures qui nous maintiennent dans un sous-developpement chronique dans tous les domaines. La solution vient de l’intérieur et Mr Larcher joue, ici, le rôle d’un dignitaire français qui se bat pour les intérêts de son pays. A nous de créer les conditions pour que cela cesse.

  3. pambou makaya m 'voka dit :

    A tous ces intellos congolais qui refusent de voir la puissance du Réseau congo en marche

    Vous pouvez monter au ciel en descendre et que tant que vous ne comprenez pas que Paris subtilement joue sur sur tous les tableaux vous n ‘aurez rien compris et vous ne comprendrez toujours rien sur la strategie de ce que vous appeler la liberation du congo.Et si paris souhaite que les choses ne changent pas?

    Paris est bienveillant avec les acteurs actuels aux affaires au congo car la France n ‘a personne en echange et en remplacement pour garantir ses intérêts.que vous le vouliez ou non la geoplitique des territoires et des intérêts des Etats s’impose aux mendiants congolais que nous sommes tous en habitant en France ou en s’y refugiant quand on devient opposants
    .
    ALORS BRAILLARDS CONGOLAIS DE LA DIASPORA EN FRANCE PARTEZ DE CE PAYS SINON VOS CRITIQUES ET ATERMOIEMENTS RESTERONT STERILES

    on ne peut critiquer la main qui vous donne a manger.GRANDS ENFANTS ET NAIFS QUE NOUS SOMMES

    pambou mwana m vili makaya m voka est bien lucen pambou le thurifereaire du RESEAU SUR CONGO LIBERTY

    BON DEBUT DE SEMAINE

  4. Tsoua dit :

    l’argent du Kongo ne sert qu »à corrompre tous les hommes politiques Français, afin de rester au pouvoir.
    La France , pays corrompu jusqu’à la moelle, Republique bananière, et avec çà on nous de l’immigration à longueur de journée ..
    Le Kongo est devenu le tiroir caisse de la France, depuis la mort d’albert Bongo

  5. Pambou makaya m 'voka dit :

    Voici quelques préconisations pour une politique économique viable dans l’hypothèse actuelle du réseau Congo. Certains Congolais sur ce site m’ont reproché mon inactivité propositionnelle. Voici quelques éléments de réponse avant la sortie de mon livre sur le réseau au Congo. Je me contente de proposer les éléments du modèle et je garde les solutions pour moi.

    1. Agriculture.

    Les Congolais sont incapables de travailler la terre car ils n’ont pas de connaissance scientifique et à grande échelle de la théorie des rendements croissants. Nous avons la terre, nous avons des Français et des Européens qui savent cultiver tout format de terre (marécageuse, argileuse, aride, …) Réfléchissez sur le modèle économique possible d’organisation de l’agriculture pour la rendre plus prospère au Congo. J’ai les clefs pratiques et institutionnelles de la solution.

    2. L’industrie.

    Il n’y a pas assez d’ingénieurs et encore de techniciens au Congo capables d’analyser les output liés à l’extraction des minerais (diamant, or, cuivre, fer, cobalt, etc.). Leur expertise est insuffisante pour conseiller le gouvernement qui s’appuie sur des agences étrangères. Sans refuser l’expertise de ces agences, les Congolais peuvent s’organiser intellectuellement et politiquement. Politiquement il s’agit de ne pas vendre les minerais aux premiers venus pour des raisons de budgétisation et de financement des intérêts particuliers.

    3. Le pétrole.

    Le Congo a formé, par l’intermédiaire de Total et de la France, des géologues, des techniciens et des commerciaux, donnant l’impression que Total participait réellement à la formation des Congolais dans l’industrie pétrolière. Rien de tel car la plupart des Congolais géologues et ingénieurs ne sont que des faire-valoir incapables de dire avec précision les quantités de pétrole extraites et vendues sur le marché international. Il faut créer les conditions politiques pour qu’au sein d’une politique économique à construire sur le long terme, les problématiques de préfinancement auprès d’organismes comme Trafigura ne soient plus de mise. Il existe des modèles de partenariat privé/public pilotés par des algorithmes qui doivent être acceptés par les pays détenteurs du pétrole comme le Congo et les compagnies pétrolières. C’est une question fondamentale et politique qui dépend du Président de la République actuel, Sassou, dans ses négociations avec les compagnies françaises, italiennes et américaines. Le Président Sassou doit être capable d’imposer sa volonté pour l’obtention des ressources nécessaires au développement du Congo dans tous ses aspects en veillant à ce que ces ressources financières ne soient détournées ni par les hauts fonctionnaires, ni par les clans familiaux et leurs affidés.

    4. Sortir de la spirale de la gestion de l’économie par la dette et par les préfinancements liés à la gestion du pétrole.

    5. Restaurer une administration compétitive et efficace en recherchant les compétences trans-ethniques et l’efficacité au nom de tous les Congolais.

    6. Faire une refonte complète des institutions pour plus de lisibilité et de transparence.

    7. Je m’arrête là. Face à ces points que je viens d’évoquer, je veux inciter les Congolais sur ce site à réfléchir au fond sur les politiques économiques possibles actuelles et futures pour le Congo Brazzaville, au lieu de passer son temps à se plaindre, à boire la bière et à manger la semoule et à vouloir changer le monde à la gare du Nord. Les dirigeants actuels au sein du réseau Congo ne sont pas éternels. Il y va de la mobilité intellectuelle des Congolais qui disent vouloir changer le Congo. Je prends acte de ce désir et je propose des solutions que je ne mets pas sur le réseau pour le Congo tel qu’il existe et tel qu’il peut apparaitre demain. Que les contempteurs du réseau que je défends comme outil analytique et de compréhension pour des solutions au Congo trouvent un début de réponse à leur questionnement.

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