François Fillon
Dans l’optique de sa présidentialisation, de la complexité des dossiers africains et du CoDéveloppement, François Fillon, ancien Premier ministre français et candidat déclaré à l’Elysée en 2017, a effectué une mini-tournée africaine du 28 au 30 novembre 2013 , qui l’a conduit au Sénégal d’abord et ensuite en Côte d’ivoire.
En juillet 2013, les voyages de Rachida Dati et de Jean-François Copé à Brazzaville au pays du dictateur congolais Denis Sassou Nguesso , coïncidant avec le « Sarkothon », avait défrayé la chronique, et relancé le débat sur la France-à-fric et ses malettes. Contrairement à ses collègues de l’UMP qui n’inscrivent pas leur voyage africain à leur agenda officiel, déclenchant ainsi toutes les spéculations, celui de François Fillon ne laissait aucune équivoque.
Invité par les autorités sénégalaises, la visite de Fillon fut digne de celle d’un homme d’Etat. Lors de ce déplacement, M. Fillon a rencontré le Président de la République M. Macky Sall, le Premier ministre Mme Aminata Touré et le ministre des Affaires étrangères M. Mankeur Ndiaye. Il a également eu un entretien avec M. Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale.
Le séjour sénégalais de l’ancien Premier ministre s’est achevée le 30 novembre par une réception en son honneur avec la communauté française, à la résidence de France, où il a prononcé son discours de Dakar.
« La France est un pays en faillite » avait déclaré François Fillon dès son arrivée à Matignon en 2007. Ce discours de vérité avait surpris plus d’un observateur. Son allocution dakaroise n’a pas dérogé à cette règle, et en voici quelques extraits :
» L’horreur de la traite négrière doit nous porter, nous Occidentaux, à une profonde modestie, mais aussi à la vigilance car les braises du racisme peuvent toujours se rallumer »… » Le temps où l’occident prétendait dominer et éclairer le monde est terminé depuis longtemps. Personne n’a de leçons à donner à l’autre et chacun est utile à l’autre. » … » Pour installer durablement la paix, l’Europe a mis en commun « le charbon et l’acier ». La France doit encourager les pays d’Afrique à créer une Communauté Africaine des Gisements Miniers et des Ressources Naturelles. »… » Sur les grands chantiers, les prix chinois sont bien inférieurs aux nôtres mais génèrent peu d’emplois car la Chine importe souvent ses travailleurs. » Il faut donc trouver ensemble de nouvelles façons de travailler en Afrique en poussant nos atouts : une langue commune, de la formation pour les Africains, de l’emploi sur place, une transparence dans les affaires, un processus durable de CoDéveloppement. »
Selon l’entourage de François Fillon, le candidat à l’élection présidentielle de 2017 travaille sur un projet ambitieux portant sur la refondation des relations entre la France et l’Afrique. Son équipe rappelle qu’il ne compte pas seulement rencontrer les acteurs politiques et économiques africains, mais aussi les associations de la diaspora africaine et de la société civile installées en France, car pense t-il, elles sont de véritables laboratoires d’idées, et des ambassadrices potentielles pour la France et l’Afrique.
Mingwa Biango
Article paru dans LA PALABRE : Le journal panafricain gratuit
François Fillon est un homme politique de la droite française. Mais qui dit « droite française » dit « UMP » , le souteneur de Denis Sassou Nguesso depuis presque 17 ans.
François Fillon et son parti UMP ont le beurre et l’argent du beurre des congolais.
Oui Sassou Nguesso fût et reste encore le financier occulte de ce partie gaulliste que de nom.
L’ump a le sang et la misère du peuple congolais dans leur main.
François Fillon et les autres pourris et vendus de la classe politique française sillonnent l’Afrique noire ou francophone non pas pour des idées mais pour organiser des nouveaux réseaux francafrique (relations personnels, financement occulte, influence…) dans les perspectives de leur retour aux affaires en France.
François Fillon n’est pas là pour promouvoir l’Afrique mais pour son propre compte, c’est à dire pour ses projets présidentiels 2017- l’Afrique, il s’en moque dans son for intérieur.
Les opposants de Sassou boufferont toujours dans les mains des français de droit ou de gauche selon qui détient le pouvoir. Vous critiquez Sassou de livrer le pays aux français. Vous ferez pareil quand ce sera votre tour. On a vu Lissouba aux affaires considérer d’autres congolais comme étant inutiles, cherchant à raser les quartiers nord de Brazza. Moi ma mère est de la Bouenza et mon père de Lekana. Pour autant je ne suis pas haineux de Sassou… je pense qu’il faut qu’il parte sans violence… c’est en faisant peur à nos présidents qu’ils finissent par avoir peur de quitter le pouvoir.
Voilà un congolais qui a tout compris et maitriser: « Matière grise ». Merci mon cher, respect…
En prétendant ne pas etre un donateur de leçons, Fillon se donne à voir comme un classique donateur. Les occidentaux savent ce que les africains veulent entendre, maisdomage qu’il ne leur appartient pas de dire aux africains ce qu’il doivent faire.C’est le travail du politique que de séduire pour manipuler.Quant aux prétendu congolais qui prétendent que Sassou doit partir tranquillent, qu’ils nous décrivent le comment.Aussi, qu’ils nous rappellent comment ce monstre politique est arivé, revenu et se maintient au pouvoir.Il ya de quoi s’alliéner en participant de la sorte!
rappelez-vous du comportement de ce même Fillon face à Gbagbo….. ce curé ne pense pas autre chose de vous les africains: des cons, des enfantins qui mangeront toujours dans la main de la France
OUI, JE LES EMMERDE: FILLON, SASSOU ET TOUTE LEUR BANDE DE FRANCAFRIQUE !
Certains esclaves affranchis deviennent des contre-maitres – bien sûr qu’ils ont été choisit par les maitres.
Le produit dictateur africain trouve ici toute la signification de relations entre les maitres et les esclaves.
Quand on est con, on est con. Cela veut dire qu’on ne change pas comme ça. Oui, on est con pour la vie.
De façon similaire – quand on est esclave, on est esclave. Cela veut dire qu’on ne change pas comme ça. Oui, on est esclave pour la vie.
Au Congo du produit francafrique Sassou Nguesso, si tu parles tu meurt – si tu ne parles pas tu meurt – alors parle et meurt !
Ce n’est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu’elle exige » Albert Camus !
Pourquoi l’indignation est-elle si consensuelle? Peut-elle se convertir en action ou en révolte, ou bien n’est-elle que l’écrin d’un moralisme immobile? Comment ne plus s’indigner et, enfin agir? Est ce que l’indignation est-elle la philosophie de l’inaction ou de l’immobilisme? Et la révolte serait-elle la noblesse attribuée à tout état d’esprit critique ou d’action plus ou moins consensuelle?
Les congolais ont deux alternatives: se soumettre, ou se battre pour leur liberté. L’heure a sonné pour mutualiser nos forces afin de nous débarrasser de ce dictateur cynique, stupide, corrompu et sanguinaire.
COURAGE PEUPLE CONGOALIS !