FRAGMENT D’UNE DOULEUR AU COEUR DE BRAZZAVILLE. Par Franck Cana

guerre« Et voici la vraie véritable fesse de l’affaire. »

A l’entame on pourrait croire à une lecture salace qui contraste avec la dédicace faite à Alexandre Dzéla Passy. Non, non, loin de là ! Dans Fragment d’une douleur au cœur de Brazzaville, Noël Kodia-Ramata nous raconte son histoire en 1997. Celle-ci nous est décrite comme : « Une grosse fesse de nos souffrances, notre pénitence dans un Congo qui le regarde de ses guerres.» Une histoire secouée avec insistance par le sang à l’aube du 5 juin 1997, jour ou « le ciel a ouvert son vagin pour enfanter le malheur d’aujourd’hui et peut-être de demain. » L’auteur n’y va pas par quatre chemins pour évoquer l’irruption de la barbarie humaine ce jour maudit dans sa vie et celle de ses compatriotes. Il nous révèle à travers un récit authentique la profondeur de la bêtise humaine au cœur de la folie meurtrière de la guerre. Un récit poétique qui au fil des strophes de longueurs différentes « pète le désespoir. »

 

L’HISTOIRE MALHEUREUSE DU CONGO SE REPETE

Ce recueil de poésie baigne essentiellement dans le sang qui se veut une référence historique non négligeable. Le sang, symbole de la mort, de la cruauté, de la violence. En effet, dans son texte, le poète Kodia-Ramata fait allusion à des moments-sombres de l’histoire du Congo, parmi lesquels le lâche assassinat du président Marien Ngouabi en 1977. A la mort de ce dernier peuvent s’adjoindre d’autres moments lugubres de cette histoire comme l’exécution du cardinal Emile Biayenda…Et, l’auteur d’admettre : « Nous avons sodomisé la paix. » (Page 14).

Le destin de l’auteur fuyant la guerre et celui de sa famille cheminent désormais avec Brazzaville sous les obus. Le sombre quotidien de cette femme, Brazzaville, qui a donné naissance à des monstres défile tel un reportage de celui qui a vécu l’horreur de l’intérieur. A l’instar du prophète Jérémie qui fait dire à la fille de Sion ayant perdu ses valeurs intrinsèques : « Malheureuse que je suis ! Je succombe sous les meurtriers », le poète, lui, excipe un Congo qui, de tout temps, dévore ses propres enfants. Mais nonobstant la douleur, la peine ou la souffrance, le poète par la sagacité de sa plume qui n’est pas enfermée dans les rimes, n’hésite pas à créer les effets de contraste qui dédramatisent le récit, enlève au texte sa valeur tragique et, soudainement, change de registre. On passe du tragique au lyrique. De l’élégie on passe brutalement au sentimental grâce à l’amour qui, de tout temps se veut une force constructive et modératrice. Cet amour que chante l’auteur au milieu de la douleur et qu’arrose la saison sèche est, en effet, face à la mort, l’unique répit lointain venant de Léo (Kinshasa) ou,

«…la fumée de l’amour des sexes

S’éparpille dans la lumière de ses lampadaires

Les rythmes d’amour fatigués d’insomnie

Nous arrivent rampant sur la peau rugueuse

D’un fleuve cramponné aux Congo ya sika

Les eaux sont accrochés à la rumba du soir. » (4eme strophe)

 

UNE GUERRE ENTRE DIEU ET SATAN

Pas de doute, le texte entrecoupé affirme que Dieu d’un coté, et Satan de l’autre, sont sur la scène. « La guerre est sortie de la gueule de Lucifer » tandis que le Sud de Brazzaville, une zone épargnée par les combats, est protégé « par l’œil de Dieu. » Une opposition d’esprits présentés dans la douleur comme deux forces égales. Mais en réalité, qui met en évidence l’effritement de la foi humaine face au danger mortel. Pourtant, dans le livre biblique du prophète Amos, il est écrit : « Arrive-t-il un malheur dans une ville, sans que l’Éternel en soit l’auteur ? » Ceci laisse à penser que dans cette foi obscurcie par la mort, ou le Mal semble l’emporter sur le Bien, le poète n’entend plus le prophète. Au point d’affirmer dans sa fuite brûlante vers un secteur en paix :

« L’Espoir et le Désespoir s’affrontent devant nous

L’Espoir à genoux devant le Désespoir, pleure. »

Puis, en dépit de la souffrance qui avait entravé ses repères, le poète ressuscite sa foi en un Dieu tout puissant et reconnaît que : «  Satan défie la grandeur de Dieu Le Père.» (page 19)

Cela, dans un drame ou tous les hommes, sans exception, « marchent l’Ave Maria suspendu à leur bouche aux haleines de la mort. » (page 20)

 

DANS TOUTE SA VIANDE DE FEMME AU TRIANGLE VELU

C’est sans retenue que la problématique du viol durant les conflits armés parsème ce recueil de poésie. En cela, cette guerre atroce n’a pas dérogé à la règle de ces absurdités, mise en vitrine par le récit. Dans cette folie, les personnes violées ne sont tout de même pas choisies au hasard par leurs bourreaux. Souvent, c’est l’ethnie qui détermine la victime.

« Dans toute sa viande de femme au triangle velu

Qui se remarque au cœur de son entrejambe.

Elle appartient au royaume Batéké. »

 

UN ENFANT SOLDAT PUE LE CHANVRE DE TOUT SON CORPS

Et au fil de ce poème à rythmes variés, nous sommes également au cœur du drame des enfants soldats. A travers une jeunesse qui porte la mort en bandoulière dans Brazzaville qui :

« A ouvert grandement ses cuisses

Au sexe de la mort en érection

Et demain naîtront d’autres bâtards

Bâtards enfants-soldats, » vidés de leur humanité remplacée par la drogue et l’horreur…

Après avoir atteint la cité rurale paisible de Missafou ou il restera une saison, le poète revint vivant à Brazzaville lorsque les armes prirent congés des hommes. Dans ce recueil de poésie réussi en une quarantaine de strophes, Noël Kodia-Ramata conte sa sortie de Brazzaville sous les bombes, et sans ménagement, les crudités de ce qu’il a vécu durant l’effroi. La guerre, le viol, le sida, les armes, le rire insolent et brutal des enfants soldats, la folie des hommes politiques, l’impuissance de la nature et des astres à sauver l’homme, la quête de la paix et l’attente des lendemains africains meilleurs, qui tardent à venir, meublent ce témoignage poignant. Une nuit sombre que l’auteur a traversé avec son épouse Célestine et ses enfants Amélia, Galia, Paule-Irène et Olivier, fuyant les ténèbres de son quartier Ouenzé qui l’a vu naître. Des ténèbres qui ont de nouveau recouvert Brazzaville le 16 décembre 2013 plusieurs heures durant, lors de l’interpellation du colonel Marcel Ntsourou. Un lundi noir qui fit des dizaines de morts à l’arme lourde dans une ville de Brazzaville en attente de la délivrance de Dieu Le Père. Elle fut le théâtre d’un feu meurtrier de la part de ceux qui, la main sur le cœur, avaient dit, quelques années auparavant « Plus jamais ça.» Et qui ce jour là, ont encore fait « ça.»

Aussi, sans occulter l’Espoir qui habite tout de même le poète, cette triste journée rappelle sa prudence :

« Je revois ce futur brisé dans le passé.

Coupables dans la beauté du mal réalisé

Ils sont là, ces ouvriers de la politique. » (page 42)

En définitive, Fragment d’une douleur au cœur de Brazzaville aurait également pu s’intituler Mbonguila mwana ku Mavula, c’est à dire « La débandade à Brazzaville.» Et, la particularité de ce chef d’œuvre qui semble décrire 40 jours d’horreurs, réside en ce que Noël Kodia-Ramata a réussi à nous restituer « en direct » les événements qui endeuillèrent le Congo Brazzaville à partir de 1997.

 

Franck CANA

Écrivain progressiste

Fragment d’une douleur au cœur de Brazzaville, de Noël Kodia-Ramata, éditions L’Harmattan, 46 pages, 8 euros.

 

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14 réponses à FRAGMENT D’UNE DOULEUR AU COEUR DE BRAZZAVILLE. Par Franck Cana

  1. TSOUA dit :

    L’ unique auteur de toutes ces atrocités, l’incontournable sassou nguesso, celui par qui tous les malheurs se sont abattus sur notre beau pays. IL a introduit les guerres au KONGO, chose que je trouvais impssible dans notre pays, quand je voyais les autres pays en guerre.L’homme limité à tous les niveaux, incapable d’initier un projet pour le développement du pays, juste le pouvoir pour le pouvoir, pour le bien de sa famille .Le monsieur est tellement nul, bête que le KONGO marche en reculant .Nous assistons incapable à la dépravation des moeurs, à l’arrivée massive des étrangers, le Kongolais devient étranger dans son propre pays.

  2. atandele dit :

    Lire l’interview de Patrick Eric Mampouya in starducongo.com

  3. Merci mille fois mon très cher confrère Noël NKODIA. Par ta plume aiguisée de réveiller la conscience de notre peuple. Ton talent proche du pédagogue te place parmi les meilleurs des enfants de notre pays. Joyeuses fêtes et bonne année ! Que Dieu te garde.

  4. Dieudos Eyoka dit :

    Un chef d’oeuvre de poésie pour décrire l’horreur.
    Merci à Franck Cana de nous inviter au dégoût de le lire.comme de nous voir dans un miroir.

    Sassou assassin multi, multi, multi, récidiviste se veut maître de nos destins.

    « Elle fut le théâtre d’un feu meurtrier de la part de ceux qui, la main sur le cœur, avaient dit, quelques années auparavant « Plus jamais ça.» Et qui ce jour là, ont encore fait « ça.»  »

    Un petit effort et un peu de courage et nous ferons partir le lâche de Mpila

  5. YHWH dit :

    Le peuple congolais oublie trop vite et ne maitrise pas son histoire souvent. Pour cela, il est soumis à revivre parfois inconsciemment ou non son passé. La connaissance de l’histoire permet de nous situer et de comprendre les évènements actuels. Cet affaire de Ntsourou pouvait bien nous permettre de comprendre davantage le système Sassou et le mettre nu devant l’opinion nationale et internationale. Ce que les Okiémi et consort racontent c’est bien du n’importe quoi. C’est parce qu’encore ils jouissent de l’aura de celui qui est leur maitre, Sassou nguesso. N’est ce pas ce même okiemi qui, pour préserver son assiette au royaume des assassins, lança contre Mme Eva Joly que le président Sassou Nguesso n’a jamais assassiné personne? Cela ne nous étonne pas que ce sieur tienne ce genre de propos. Il ne veut pas voir sa ration coupée. Pour revenir sur l’affaire Ntsourou, je crois que une large majorité des auditeurs congolais dans l’émission animée par Juan Gomez sur RFI on tout dit ou presque. Qu’a cela ne tienne, je voulais juste ajouter quelques notes. En effet qui est ce Ntsourou? Un officier têtu. Il refusa de travailler avec le président Lissouba pour s’allier à celui là même qu’une bonne partie des congolais avait rejeté pour ne plus revenir au pouvoir à cause de sa cruauté et de son incompétence notoire à gérer les affaires du pays. Son alliance avec Sassou se confirme dans le cruauté avec les morts qu’ils ont engendré pendant et après la guerre du 5 juin 1997. Beaucoup de compatriotes peuvent en témoigner. Mais pour notre part, nous disons qu’ils sont nombreux comme cela au Congo, cadres civils et militaires qui se laissent rouler par le voyou et criminel Sassou Nguesso. Depuis le soir de l’assassinat du président Marien Ngouabi, le 18 mars 1977, ses méthodes n’ont pas changé, son modus operandi est le même. Malgré des innombrables visites aux Papes: Jean Paul II, Benoit XVI et maintenant François. Rien de conversion, de changement pour le criminel Sassou Nguesso qui demeure le sempiternel assassin multi- récidiviste du peuple congolais très souvent brisé dans sa quiétude et très déranger dans paix pour ses débonnaires envies du pouvoir. Juste le rappel de quelques faits con nus par toute la communauté congolaise.
    1. L’affaire Ntsourou a des simulitudes avec l’affaire Ngouabi. Au commencement Sassou et Yombi était ensemble, ils ont comploté pour assassiner leur frère et Président de la République pour le pouvoir. Très vite des querelles apparaissent Yombi au pouvoir est contraint à la démission parce que Sassou voulait lui être président. Ce qu’il obtint le 5 février 1979 par un cou d’Etat conspirateur selon Pierre Anga et aujourd’hui une large partie de la population partage cet avis. Yombi est jeté en prison à deux reprises comme un chien sans jugement aucun comme lui-même le déclara dans son allocution à la CNS en 1991.
    2. Claude Ernest Ndalla, alias Graille allié à Sassou depuis belle lurette est accusé en 1982 pour être auteur de l’explosion dans une salle de Cinéma à Poto Poto. A vrai dire c’est les hommes de mains de Sassou qui en sont les véritables auteurs du drame. Il était question de jeter la responsabilité sur Ndalla pour l’écarter des couloirs du pouvoir. Ndalla connait trop sur le Congo, il risque de faire éclater la boite. Jeter en prison, et réduit par le système Sassou.
    3. Idem pour Tsytère Tchicaya pour l’affaire des bombes de Maya Maya en 1986 d’autant que Sassou craignait l’influence de fils du kouilou donc du sud « Le munkongo » qui pourrait bien et sérieusement déranger son pouvoir pendant le congrès du PCT prévue pour 1989.
    4. En 1987/ 1988, la ville d’Owando est assiégé par les hommes à la solde de Sassou Nguesso qui en voulait farouchement à Pierre Anga qui se résolut lever le coin du voil sur l’affaire Marien Ngouabi. Une chasse à l’homme est organisée à Owando. Anga qui était paisiblement assis chez voit sa parcelle inondée des BRBM et autres armements lourdes avec des milliers d’hommes armée pour arrêter un petit capitaine ! Anga est assassiné, des populations d’Owando et villages environnants subirent le supplice. Tortures et incestes sont organisés. Comble de tout, la sœur de Pierre Anga, Madame Thérèse est soumise à plusieurs reprises à des interventions chirurgicales parce que selon Sassou Nguesso, Anga se cachait dans le ventre de sa sœur ! Cet affaire de Pierre Anga dont l’origine serait un coup d’Etat qui n’en a jamais été sinon les manœuvres machiavéliques ou staliniennes de Sassou pour abuser comme toujours des institutions de la République ici l’armée et les services de sécurité pour réduire au silence ces adversaires afin que le « secret » de ces crimes ne soit révéler aux congolais.
    5. Vient ensuite l’alliance Pascal Lissouba Sassou Nguesso au lendemain du premier tour des élections présidentielles de 1992. Ayant perdu cette élection parce que les congolais avaient dit non à cet ange diabolique, voilà que Pascal Lissouba va encore le ressusciter dans son coma irréversible avec des faux accords de gouvernement mal négociés pour lui donner encore un aura politique au Congo. Comble de malheur ce diable manipulateur joua son jeu et déstabilisera pour toujours le processus démocratique engagé en 1991. A cette époque Ntsourou qui joue le rôle de « l’Archange Michel » doué part l’art de tuer, de brûler et incendier les casernes militaires (ce qu’un officier respectable et sérieux ne pouvait pas faire, d’autant qu’il s’agit là du patrimoine de la défense du pays). Par les services de Ntsourou, Lissouba, alors allié de Sassou sera chassé du pouvoir en octobre 1997 sous les obus armes de Sassou aidé par la chiraquie et l’Angola.
    6. B. Kolelas, cet homme assoiffé de pouvoir, mais connu pour sa ferme opposition contre les successifs régimes rouge congolais, avait rallié bon nombre des congolais quasiment de tout le pays. Deuxième au premier tour des élections présidentielles de 1992 où il reste en lice avec P. Lissouba pour le second tour, n’a pas non plus cru bon d’accepter les résultats de ce second tour qui confirment la victoire de Lissouba. Alors que Sassou est aux aboies parce que rejeté par Lissouba, voilà que Kolelas qui veut à tout prix devenir président y compris contre le système politique qu’il avait appelé à cor et à cri, pour assouvir ses envie affichée du pouvoir, va lui aussi à son retour ramassé cette ordure de Sassou déjà jeté dans la poubelle par les congolais pour le ramener dans la place du Congo. Devenu quasiment une girouette et comble de malheur la rupture de l’alliance occasionnelle de Sassou et Kolela conduira ce dernier lié désormais à Pascal Lissouba à l’exil. Entre temps, les militants de Kolelas deviennent la cible, Bakongo, Makeléké et toute la région du Pool sont systématiquement plilés jours et nuits, des meurtes, viols incestes entre père et fille, mère et fils, frère et sœur, (comme à Owando en 1987/1988 sur l’affaire Anga déjà évoquée) sont systématiquement perpétrés par les criminels cobras de Sassou Nguesso sinon sous mandat de ce criminel patenté du moins avec sa bénédiction. Dans leur cruauté pour faire souffrir la population ayant abandonné Brazzaville, un pillage organisé s’abat dans tout le département et même au-delà, les bœufs, moutons cabris, poules, pondeuses, coqs… « déportés à Oyo », des arbres fruitiers, (avocatiers, orangers, manguiers etc) sont non seulement coupés mais arrachés, des écoles, hôpitaux incendiées partout. Pour Sassou c’est là la prime que méritait Kolelas ce voyou et instable allié. Pourtant à la vérité, tous les habitants de Bacongo, Makélékélé ni du Pool et d’autres coins du pays affiliés au mcddi, ne signifient pas Kolelas. Mais Sassou est arrivé jusqu’à ce point comme le démontre si bien l’affaire dite des disparues du beach de Brazzaville, où plus 356 personnes en provenance de la RDC sont porté disparues ou simplement avalées au beach de Brazzaville par système Sassou, un véritable génocide sans précédent dans l’histoire moderne du Congo Brazzaville.
    7. Le tandem Sassou Ntsourou, deux noms qui semble avoir l’assonance en « ou » et l’allitération en « s », est à s’inscrire dans ce genre des « liaisons dangereuses ». Il s’agit là d’un accord de pouvoir marqué par le sceau du secret. Là encore comme cet histoire de Yombi Opango ou simplement de celle de Pierre Anga citée plus haut. L’acteur principal étant le même, ses méthodes restent inchangées ni ses poulains sont incapables de « réfléchir à haute voie » pour reprendre une expression de Mgr Kombo. Ils sont bornés par l’instinct des intérêts immédiats, par la précipitation de la démesure et incapable de faire une prospection à long termes n’offusque à la lumière des événements de l’histoire agitée et récente de notre pays. Le colonel Marcel Ntsourou est ce genre d’officier nommé aux différents grades soit colonels ou généraux nommés par Sassou n’ont pas parce qu’ils méritent ces grades au terme d’une formation militaire conséquente assortie d’une expérience de guerre. Mais cette écurie des soulards immoraux y compris celui qui les nomme à tour le bras, sans discernement ni mérite aucun, Sassou Nguesso, ont démontré ce qu’ils valent. Aussi leur compétences comme leur formation sont nulles et douteuses comme on peut l’observer lors du siège du Niari par des forces d’occupation angolaise où d’une part laissé les populations du Niari furent abandonné à la merci de l’armée d’occupation étrangère qui a assiégée la localité de Kimongo et les village environnants et d’autre part séquestrés avec une correction bien appliquée ces officiers qui sortent leurs muscles pour réprimer violemment et très violemment les mouvements de revendications sociales internes. Si je ne me trompe pas, il me semble qu’ils ont été formés exclusivement pour cela et nommés à ces sinon pour ne pas se soulever contre le pouvoir en place du moins pour le préserver ad vitam aetarnam par ces officiers du Nord dont la formation tant au niveau militaire qu’intellectuel et moral, il n’y a pas de doute laisse à désirer. Pour preuve, nombreux d’entre eux s’ils n’ont pas des diplômes falsifiés du moins les obtenus après avoir répété plusieurs fois des classes ou même aidés par leurs amis lors de leur parcours scolaire ou universitaire. La plupart des congolais connaissent les officiers congolais très hauts gradés qui sont dans cette situation « irrégulière ».
    C’est d’ailleurs difficile et très difficile de trouver au Congo des officiers intellectuellement aguerris qui peuvent tenir une petite conférence de presse cohérente et conséquente. Et à la limite s’ils peuvent se tenir devant un petit micro c’est pour raconter de n’importe quoi et « pomper des grandes hérésies » jamais entendues dans la langue. A l’appui de notre propos, il suffit par exemple de revisiter ou visionner de nouveau le reportage de la transmission des procès dits du Beach en Août 2005 ou celui récemment du 4mars 2012 pour s’en rendre compte. Certains officiers avaient, même à cette occasion sans aucune raison, refusé délibérément de comparaitre au tribunal à cause d’une expression extrêmement tordue. On peut également se reporter sur la conférence de presse du Général Ndénguet sur l’affaire des « coulouna » actuellement sur la toile en « YOUTUBE » ou encore sur la récente conférence de presse du Colonel Ntsoumou Monkala à télécongo sur l’affaire Ntsourou au soir du lundi 16 Décembre 2013. Je ne me tromperais pas de souligner ici, que c’est pour cacher leur insuffisance intellectuelle que les échauffourées avec les étudiants, les enseignants (tout niveau confondu, de la maternelle à l’université), le personnel médical, les travailleurs, les retraités, les taximen, y compris les commerçant(e)s, terminent non par une issue négociée mais par les armes. Au début de cette année d’ailleurs dédiée par Sassou Nguesso année de l’éducation, un jeune étudiant à perdu la main à cause de ce genre de soldats incapables de négocier, de parlementer avec des étudiants pour des réclamations qui leur étaient légitimes. Et la police de Sassou sans scrupule et sans une déontologie mais former pour tuer, violer les femmes et volés… s’est employée à déverser et projeter les grenades sur les étudiants pourtant à mains nues.
    Ayant décrypté ce que représente vraisemblablement certains officiers congolais qui sèment la terreur ad nutum Sassou Nguesso, revenant s’en sur l’affaire Ntsourou. Sans être un ange, cet officier congolais tombée en disgrâce par la seule volonté de Sassou Nguesso est responsable lui-même de ces turpitudes. Beaucoup de jeunes congolais, avaient compris pendant et après la CNS que Sassou Nguesso, n’est pas un homme à approcher c’est une véritable peste, et son royaume d’Oyo extrêmement pernicieux doit est infréquentable pour des honnêtes gens.

  6. Patriot man dit :

    Je reviens avec force sur ce site pour coller un bon revers a ces fanatiques du tribalisme et chantres de la division qui laissent des commentaires immondes, hélas validés ici. Le comble de la bêtise c’est qu’ici, un homme comme NTSOUROU trouve des fanatiques. Quelle horreur! Voici un monsieur qui a recruté a tour de bras quelques anciens ninjas en mal d’existence, quelques parents télés égarés, et a ourdi un complot indicible contre l’Etat, et qui trouve des soutiens sur Congo Liberty.
    Votre joker a brillamment échoué. Les prières des congolais ont stoppé net la monstruosité du plan NTSOUROU et sa milice. A malin, malin et demi. Le voilà qui croupi dans les locaux disciplinaires.
    Le Congo avance, les bandits seront toujours traqués.

  7. Ibrahima Bouba dit :

    Oh que tu as raison Patriot man ! Traquons tous ces bandits et surtout le premier d’entre eux, Ali Baba des temps modernes : Sassou Nguesso ce  » Bandit et ce voleur que nous avons nourris » dixit Pascal Lissouba.Patriotiquement à toi.

  8. HUMANITE dit :

    Ne pourrait-il pas s’appeler fanatique man?

  9. le fils du pays dit :

    Les Congolais doivent se debarrasser de Mr Sassou,son clan et ses amis.
    Les vrais militaires et civils Congolais doivent joindre le Colonel Ntsourou dans le combat.Le Jerry rawlings Congolais doit deja faire le menage en nettoyant le Congo de toutes ces ordures qui le polluent depuis juillet 1968

  10. Matière grise dit :

    PHILOSOPHIE !
    L’inégalité entre tradition, culture, société et civilisation n’est pas fondée sur la nature – elle réside dans l’éducation ou l’information qu’on donne à l’individu ou plutôt dans celle qu’on lui refuse.
    Il N’EST NULLE CIVILISATION LA OU MANQUENT ÉDUCATION, JUSTICE, ET DROIT DU CITOYEN.

    L’idée de dé-civilisation indique le déclin de la nation ou de l’autorité de l’état, le chaos socioéconomique, civil, la déchéance du statut de citoyen, la perte ou déni des droits de l’homme, la primauté de la violence, le retour de la barbarie.

    Dans ce climat d’insécurité, les critères d’appartenance se renforcent et les conflits tribaux ou ethniques, religieux émergent et deviennent même prépondérants.

    AFRIQUE NOIRE: OU COMMENCE LE PROCESSUS DE DE-CIVILISATION DE MASSE?
    Le processus de dé-civilisation commence d’abord dans l’éducation de l’enfant.
    L’enfant possède un avenir, mais il possède aussi un passé fait de quelques éléments marquants, de souvenirs, de médiations profondes et solitaires. Comme nous, il sait et il oublie, respecte et méprise, raisonne bien et se trompe quand il ne sait pas. Sage, il accorde sa confiance ou la refuse.
    En effet, la construction mentale de l’adulte se réalise lorsqu’il est enfant au cœur de sa famille ou de son milieu socioculturel auquel il fait confiance.
    Sa famille et son milieu socioculturel seront alors ses références pour l’avenir.

    Pour l’enfant qui a grandit au sein d’une famille et d’un milieu socioculturel atypique, le risque de devenir criminel, dictateur, psychopathe ou sociopathe est élevé.

    Éduquer, respecter l’enfant, c’est d’abord lui donner le moyen de devenir lui-même à l’âge adulte.
    c’est l’aider à se libérer et à conquérir cette maitrise de soi, seul signe de la liberté, de la démocratie, de la créativité, de l’innovation, des technologies, de la société et de la civilisation.

    Le processus de dé-civilisation est enfin lié au des-humanisme qu’apportent le tribalisme politique (pire que le racisme), coups d’état, guerre civile, dictatures, guérillas et guerre de religions.
    On peut tout à fait admettre que les africains n’ont pas les capacités éducatives, ni sociales, ni juridiques, ni techniques, ni économiques pour parvenir constructivement à la société et à la civilisation.

    LA SUITE EST LOGIQUE….
    L’Afrique avance pas à pas vers la dé-civilisation de masse.
    Dictatures, mal gouvernance, crises politiques, dégradations écologiques ou environnementales, conflits socioéconomiques, terrorisme, trafics d’armes et de drogues sont les principaux facteurs d’insécurité en Afrique Noire.

  11. Ibrahima Bouba dit :

    A Patriot Man. La pravda congolaise le journal bien aimé de ton conducator : les dépêches de Brazzaville titre ce jour « Les enfants congolais en quête d’espaces de loisirs ».Cela fait 30 ans que ton conducator est au pouvoir. Même cela, qui relève du ba à ba de l’aménagement d’un territoire, il n’a pas pu le réaliser. On se demande ce qu’il fait de son pouvoir qu’il conquiert toujours dans le sang et défends avec tant de férocité et de cruauté.Et comme c’est son propre journal qui le lui rappelle.Pourtant il a cré exnihilo des hommes d’affaires de son clan et de sa tribu en leur réservant exclusivement les marchés de l’état. Où va tout cet argent ? Mais que je suis bête, je sais dans la fornication des nièces, enfants, femmes des plus faibles et moins riches, la construction de villas cossues qui se superposent les unes aux autres sans plan d’urbanisme. Je sui allé aux grands travaux et ai demandé les plans en 3D de la nouvelle cité de Kintélé et j’y ai vu qu’il n’y a, là aussi, aucun espace vert de prévu.Mais à quoi donc s’occupent les parents de Sassou dans les postes qu’ils convoitent tant et qu’ils occupent quasi exclusivement ? Kiadi na bouala bêto !!!

  12. Delbar dit :

    J’étais persuadé que les femmes et les enfants étaient protégés au Congo.
    Je me suis trompé car maman Ntsourou serait toujours détenue.
    Cette femme et mère admirable sert peut être de moyen de pression à l’égard du colonel.
    Franchement nous touchons le fond.

    Patrick Delbar

  13. Maxime Mwana Mbourou dit :

    Au Patriot man ( au lieu de dire clanique d`Oyo ).
    Tu viens ici prendre coller un bon revers aux fanatiques du tribalisme et chantres de la division mais malheureusement ton message très court ne nous dit pas quand Ntsourou a eu le temps d`aller recruter et entrainer des Ninjas ,( Si ceux que Ntsousrou avait entrainés pour vous aider à conquérir le pouvoir et le conserver étaient de ce calibre , vous n`auriez pas recouru à cette armada pour venir le chercher ). Tu ne donnes aucune preuve de la présence de Ninjas devant sa parcelle et on comprend vite que ce langage est une façon d`exagérer pour justifier votre barbarie . Heureusement que votre poursuite contre Ntsourou ne s`est pas déroulée dans les plateaux sinon des villages auraient disparu ( rappelle toi de votre travail à ikonongo ). Quand tu parles de division , tu fais allusion à quoi ? Tu ignores que la société congolaise est devenue divisée par votre seule lutte pour le pouvoir ?

  14. Anonyme dit :

    c est honteux que un enfant soit detenu c est honteux

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