FORUM DE PARIS SUR LA PAIX : UNE OPPORTUNITÉ POUR UNE SORTIE DE CRISE ET POUR UNE PAIX VÉRITABLE AU CONGO

NOTRE PROPOSITION POUR LA PAIX

ANDREA NGOMBET

Dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’armistice qui mit fin à la première guerre mondiale, la France réunira du 11 au 13 novembre 2018, les Chefs d’Etat, les ONG, les intellectuels afin de conjurer les graves menaces qui pèsent sur la paix mondiale. Il s’agira de penser un nouveau multilatéralisme, construire la paix face aux défis des nationalismes, du repli régionaliste, des totalitarismes et des intégrismes religieux.

L’Afrique francophone, le Congo-Brazzaville en particulier est malheureusement plongé depuis plus trois décennies dans une situation de guerres récurrentes, alternant guerres fratricides, crimes de masse, violations massives des droits de l’homme, prétextes et conséquences d’un pillage sans limite des ressources d’Etats riches naturellement. Situation de conflit permanent accentuée par la privation des besoins vitaux et élémentaires dont sont victimes les quatre millions de Congolais à savoir : l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation, la nutrition.

Le Congo est en faillite. Toutes les démarches qui consisteront à la mise en place d’un dialogue en excluant certaines voix ne pourront jamais apporter à notre pays la paix et la stabilité.

La présence à Paris de monsieur Denis Sassou Nguesso est une occasion pour notre organisation de faire de nouveau appel à  la communauté internationale pour affermir les valeurs de la démocratie universelle et contribuer à la sortie de crise au Congo Brazzaville.

La lettre des Évêques, du 10 mai 2018 dernier, nous apparaît comme une opportunité à saisir pour amorcer une sortie pacifique de crise.

En nous appuyant sur cette lettre, voici ce qui est pour nous, organisation de la société civile, l’autre avenir possible pour le Congo Brazzaville.

  1. INVITATION PUBLIQUE À UN CONCLAVE ORGANISÉ PAR LES ÉVÊQUES

Idéalement hors du Congo, les Évêques, en application de la lettre du 10 mai 2018, invitent les parties prenantes de la crise congolaise à se rencontrer en conclave.

Pourraient  être invités à égalité de représentants :

  • Monsieur Dénis Sassou Nguesso
  • Les candidats à l’élection présidentielle de 2016
  • Les partis politiques oppositions et mouvance présidentielle
  • La société civile du pays et de la diaspora
  • Les créanciers (Chine, France, USA, UA, UE, Club de Paris, Club de Londres, FMI, Banque Mondiale, BAD, BDEAC)
  • Les représentations de l’ONU, l’UE, l’UA et la CEMAC
  1. LES POINTS DE LA LETTRE DES ÉVÊQUES COMME ORDRE DU JOUR DU DIALOGUE :

Le préalable pour ouvrir ce Dialogue Républicain le plus large possible en vue de discuter du modèle politique et institutionnel que nous voulons dans notre pays est de  libérer toutes les personnes en prison à la suite des contentieux politiques dont les candidats à l’élection présidentielle de 2016, Jean Marie Michel MOKOKO et André OKOMBI SALISSA.

Un dialogue exclusif, même s’il aboutit à un accord, n’offrira à notre pays, qu’une paix temporaire réservée uniquement à la classe politique et ne réglera pas le véritable problème qui mine notre pays : l’absence totale d’un Etat de droit.

La classe politique congolaise doit absolument intégrer dans ses réflexions, la nécessité d’établir un Ordre républicain et démocratique dans l’intérêt supérieur de notre nation.

Ce dialogue s’appuiera sur des valeurs morales susceptibles de fonder une vie politique pérenne et stable.

L’ordre du Jour pourrait se décliner comme suit :

  1. Création d’une commission électorale indépendante avec une société civile vraiment représentative pour conduire l’élaboration d’un système électoral transparent et indépendant ;

  1. Création d’une commission Vérité, Justice et Réconciliation pour investiguer et résoudre les questions des crimes politiques et des guerres. Une attention particulière sera donnée à la question des massacres et discriminations notamment dans la région du Pool ;

  1. En accord avec les institutions financières et les créanciers, réaliser un audit de la dette du Congo, de tous les projets réalisés particulièrement dans le cadre de l’accord de coopération avec la Chine et autres pays concernés ainsi que de tous les fonds obtenus grâce aux préfinancements pétroliers et de leur utilisation ;

  1. Mise en place d’une commission républicaine chargée d’identifier les lieux de stockage de deniers publics détournés, les biens mal-acquis et favoriser leur rapatriement ;

  1. Création d’un corps indépendant, constitué de magistrats élus par leurs pairs et d’Autorités morales, chargé de réprimer la corruption. Créer également un corps d’auditeurs généraux, dont le dirigeant serait nommé par vote des deux tiers du Parlement pour un mandat non renouvelable ;

  1. Avec l’aide de l’UE et des institutions financières, création d’un Fonds souverain congolais pour l’éducation et le développement avec les produits des avoirs et biens mal-acquis ;

  1. Suspension à titre temporaire des membres des corps d’armée identifiés comme responsables des violations des droits humains notamment durant le référendum 2015 et post élection 2016. Cette suspension est susceptible d’évoluer en radiation au terme des enquêtes indépendantes;

  1. Ouverture d’une transition politique et élaboration d’un calendrier pour des élections présidentielles, législatives et locales anticipées.

CE QUE NOUS ATTENDONS DE CE DIALOGUE

Nous pensons que le Congo mérite mieux que la situation sociale, politique et économique actuelle et qu’il est de la responsabilité de toutes ses filles et tous ses fils, d’apporter leur contribution à la création d’une société viable ; et qu’il est du devoir de la France berceau des Droits de l’Homme,  des véritables amis du Congo et des Congolais, d’encourager cette initiative à l’occasion du prochain Forum de Paris de la Paix.

Nous pensons que seul un dialogue franc et juste, nous permettra de déboucher sur un Etat de droit consensuel, une transition démocratique viable et enfin, un scrutin libre et transparent, unique gage de stabilité politique, de prospérité économique et de paix sociale

L’exigence de vérité, de justice et de réconciliation devra absolument être le socle de nos échanges et cela ne pourrait se faire que dans le cadre d’un dialogue sous l’égide de la communauté internationale et le contrôle stricte de la société civile.

Fait à Paris le 04 Novembre 2018,

Andréa NGOMBET
GLOBAL COORDINATOR COLLECTIF SASSOUFIT

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55 réponses à FORUM DE PARIS SUR LA PAIX : UNE OPPORTUNITÉ POUR UNE SORTIE DE CRISE ET POUR UNE PAIX VÉRITABLE AU CONGO

  1. Dialoguer avec qui? Sassou? ils sont fous ses congolais dit :

    ON A AURA VU DANS LA RESISTANCE A SASSOU MEME SUR LA PLACE DE PARIS…
    Merci et bon dialogue avec votre sassou Nguesso et avec ses forces du mal(évêques, milieux financiers, francafrique, etc) qui l’accompagnent dans la démolition de l’humain au Congo et de ce pays.

    ALLEZ DIALOGUER POUR LA SACRO SAINTE PAIX OU LA MORT DES CONGOLAIS… PAS DE DIALOGUE AVEC SASSOU… IL EST ILLÉGAL ILLÉGITIME SANS MANDAT ET HORS LA LOI – SA PLACE EST SOIT EN PRISON OU PENDU DEVANT LE PEUPLE POINT BARRE…

    A SUIVRE

  2. Anonyme dit :

    Les évêques du Congo Brazzaville sont tous au service de Sassou et de sa maçonnerie locale. Pourquoi vous ne citez pas la lettre de ses mêmes évêques de novembre 2017 qui affirme qu’au Congo il n’y a pas de politiciens il n’y a que des occultistes?
    De quel côté êtes vous?
    Lisez sur YouTube le message prophétique intitulé « les trois plaies du Congo « .

  3. Jean Pierre M. dit :

    Cet article relève d’une naïveté en matière la connaissance sur les procédures d’un dialogue politique. De deux choses l’une: soit l’auteur est au service de Sassou comme les évêques, soit il ignore totalement l’évolution de la situation sociale au Congo et joue à l’opportuniste pour se donner un justificatif à ceux qui payent son séjour à Paris, à savoir les catholiques proches du GO.

  4. ANONYME dit :

    Andréa NGOMBET
    GLOBAL COORDINATOR COLLECTIF SASSOUFIT

    Encore quelqu’un qui attend son tour pour aller manger.
    Vous attendez un coup de fil de quelqu’un?
    On oublie tout et on recommence. C’est ça, hein, monsieur Ngombet?
    Bravo!

  5. David Londi dit :

    Fils, je respecte l’énergie que tu mets à défendre la cause congolaise et je suis certain que toutes les actions que tu poses vont dans le sens de la résolution de la situation dramatique qui sévit dans le pays mais, ici, je me permets de te dire que tu fais fausse route. Je dis ceci parce que je sais que ton engagement, par ailleurs, est sincère.

    En effet, Fils, « Négocier  ou dialoguer» ne signifie pas s’asseoir à une table et discuter sur un pied d’égalité pour résoudre des différends. N’oublions pas deux choses : d’abord, lors des négociations, ce n’est pas la justice relative des positions et des objectifs des uns et des autres qui détermine le point d’entente. Deuxièmement, le contenu d’un accord négocié est largement déterminé par le rapport de pouvoir entre les parties en présence.

    Il importe de considérer plusieurs questions difficiles : quelle perspective s’offre à une partie pour atteindre ses objectifs si, à la table de négociations, l’autre ne prouve pas de volonté de progrès ? Et que peut faire une partie si, après être arrivée à un accord, l’autre ne le respecte pas et utilise ses forces sur le terrain pour agir unilatéralement de manière non conforme à l’accord ?

    Une entente négociée n’est pas obtenue par l’évaluation des droits et des torts des uns et des autres quant aux questions en jeu. Bien que ces sujets puissent être débattus, les vrais résultats des négociations viennent de l’évaluation du pouvoir absolu ou relatif des groupes qui s’opposent. Que peuvent faire les démocrates pour s’assurer que leurs revendications essentielles soient respectées ? Que peut faire le dictateur pour rester au pouvoir et neutraliser les démocrates ? Autrement dit, si l’on arrive à une entente, elle sera vraisemblablement le résultat de l’estimation dans chaque camp du rapport des forces et des projections quant à l’issue probable du conflit grave dans lequel est le Congo.

    Il importe également de prêter attention à ce que chaque bord accepte d’abandonner pour parvenir à l’accord. Lors de négociations réussies, il y a compromis, partage. Chaque bord obtient une part souhaitée et abandonne une part de ses exigences. Que vont proposer les démocrates en termes de compromis au Dictateur ? Une deuxième séance de lavements de mains ? Une absolution de tous ses crimes humains et financiers ? Je signale que dans le cas des crimes contre l’humanité il y a imprescriptibilité, il doit donc être poursuivi devant les tribunaux compétents pour, éventuellement, être condamné à vie. L’acceptera-t-il ?

    Le Dictateur sait qu’il y a une meute en colère qui l’attend dehors dès qu’il sortira de son palais, non président, ayant perdu son immunité et sa garde. Prendra-t-il ce risque ?

    Que peuvent céder les forces démocratiques ? Quels objectifs le dictateur doit-il accepter ? Doivent-ils donner au dictateur un rôle permanent et constitutionnel dans l’avenir du pays ou lui payer un exil doré ? Où est alors la démocratie ?

    Même si les négociations se passent bien, il est nécessaire de s’interroger sur la forme de paix qui en sortira ? La vie sera-t-elle meilleure ou pire que si les démocrates avaient commencé ou continué la lutte ? Le Dictateur et les Démocrates ont-ils la même définition de la paix ?

    Bien à toi !

  6. Anonyme dit :

    Un Piège à CONS voilà ce qui nous attend; avec sassou il ne peut en être autrement.

  7. Anonyme dit :

    C’est une blague ou quoi !! Dans cette fameuse lettre des évêques vous aurez remarqué la phrase qui dédouane par avance sassou en le positionnant en tant qu’arbitre et non comme le principal responsable. Il ne pouvait pas en être autrement venant de l’église Congolaise qui est corrompue jusqu’à la moelle. Mais de qui on se fou !!! Nous sommes reparti pour un nouveau lavement des mains.

    « Nous en appelons pour cela au courage et à la lucidité du Président de la République, qui peut à cet effet compter sur le soutien des Évêques du Congo et du Peuple. »
    Lorsqu’on écrit cela je ne vois pas ce que l’on peut ensuite discuter avec le tyran car on le met d’avance hors de cause.

  8. lu pour vous dit :

    LU, VU ET RAPPORTÉ POUR VOUS.

    Une « Conférence de la Paix  » organisée à Paris par l’opposition de la diaspora lors de la présence insupportable de Sassou aux célébrations du 11 novembre à Paris serait un cadeau fait par l’opposition à Sassou lui-même. Il faut être bien sûr que toute la presse française chanterait les louanges de Sassou « l’homme de la Paix ». Cette idée si elle devait se réaliser serait une catastrophe pour l’émergence de la Vérité et de la Justice au Congo Brazzaville. Une catastrophe et même une trahison sans doute inconsciente mais bien réelle. Il y a 40 ans que Sassou fait des conférences de la Paix ! 40ans qu’Antoinette prie à Lourdes pour la Paix! Stop! Stop ! Stop!
    Que Sassou demande Pardon à son Peuple à genoux sur la tombe hautement symbolique du Cardinal Emile Biayenda a la Cathédrale de Brazzaville. Pardon pour tous les crimes de son régime… Pardon pour les deux enfants de Chocona retrouve à moitié enterré il y a 2mois à peine au sinistre cimetière d’ITATOLO, en juillet 2018. Cardinal Emile Biayenda SANTO SUBITO ✝

  9. lu pour vous reaction dit :

    Lesquels qui sont ses opposants qui organisent cette conférence de la paix à Paris , au moment où tout le monde attend la tenue d’un dialogue includif d’une part et d’autre part les regards des Congolais sont tournés à la Conférence du Génève sur le génocide des Laris ? Vraiment , que l’opposition de la Diaspora ne puisse pas trahir le Peuple Congolais souverain qui a l’estime en vous !

  10. Pacifisme Latent & Fatal dit :

    […Et penser que demain, ces mêmes complaisants sans vision nous diront qu’il faudrait « protéger », encore, ces mêmes VOLEURS, ASSASSINS et GENOCIDAIRES trop longtemps impunis!

    (Ne suivez PLUS jamais CNN et les poltrons-pathétiques pacifistes ambulants.)

    Bordel de TRAITRES et TROUILLARDS inconscients!]

    Con-go-laids, de grâce, PIGEZ une bonne fois pour toutes.

    WAOUH !

  11. Nassimina Merîî dit :

    Garçon ,
    Qu’est ce qui te faire courir ainsi? Es-tu en contrôle de toutes tes facultés cognitives pour pondre un texte mal ficelé tant sur la forme que sur le fond?

    Sais-tu au moins ce qui écrit ? Sincèrement, je te recommande du repos en hautes montagnes avec de la camomille comme boisson pour te relaxer.

    Vraiment, tu deconnes grave! Tu as raté une occasion pour te taire.

    Bon, sois heureux et content que je n’ai pas pris la peine de demonter ton fouillis de texte. La prochaine fois, je ne te raterais pas.

  12. anonymat dit :

    Des idiots de service et des occidentaux mal èduquès au service de la paix. Mon oeil!
    Ainsi va la bêtise humaine á l’état pur.

    CONCLAVE DE PARIS SUR LA BÊTISE HUMAINE : UNE OPPORTUNITÉ POUR UNE CONTINUITÉ DANS LA MERDE ET POUR UNE PAIX VÉRITABLE DES IDIOTS AFRICAINS ET DES OCCIDENTAUX MAL ÉDUQUÉS AU CONGO.

  13. Anonyme dit :

    Andréa NGOMBET le combattant qui se présente maintenant en NOEUD PAPILLON, qui a angliciser le nom donné au collectif sassoufit (GLOBAL COORDINATOR COLLECTIF SASSOUFIT) , attribut à qui veut bien l’entendre des « MONSIEUR » denis sassou quand il s’adresse au tyran de l’Alima.
    Que se passe t-il ?? la mafia sassou-hyene a encore frappée.

  14. Isidore AYA TONGA dit :

    LE DICTATUEUR SASSOU NGUESSO ORGANISE A PARIS UNE CONTRE-CONFÉRENCE DE GENÈVE SUR LE GÉNOCIDE DES LARIS : CONCLAVE DE PARIS SUR LA BÊTISE HUMAINE : UNE OPPORTUNITÉ POUR UNE CONTINUITÉ DANS LA MERDE ET POUR UNE PAIX VÉRITABLE DES IDIOTS AFRICAINS ET DES OCCIDENTAUX MAL ÉDUQUÉS AU CONGO : https://www.youtube.com/watch?v=w9tMFmdWR60&feature=youtu.be

  15. Val de Nantes dit :

    Paix ou paie .Ah ,la viande ,pardon ,gombet.
    Tout ça ,pour ça .
    Le petit se démasque doctement .La tartufferie a pris le dessus .Dommage .

  16. Salamona dit :

    Le culte de l’homme nous pousse à soutenir aveuglément ce genre individus qui excellent dans le sensationnel. Ce petit narvalo a été démasqué dès ses tout débuts… L’odeur puante du tout sauf le pool savamment répandue dans le subconscient collectif des congolais, reste de mise. Ceci afin d’annihiler tout élan de contestation qui viendrait d’un jeune Lari fut-il leader. Ces incrédules qui n’ont à ce jour rien compris feraient mieux de se méfier de ces énergies destructrices…

  17. Mikalpha dit :

    L’audit sur la dette a été déjà fait par le FMI et la banque mondiale avec plusieurs manquements car le gouvernement a été incapable de fournir tous les documents et je ne vois pas qui peut faire mieux.. Et puis on ne dialogue plus avec les dictateurs, on travaille pour les faire partir ou bien on les garde. n’attendez plus à avoir un dialigue type: conférence nationale car c’était un échec par le fait qu’ au congo Brazzaville ou ailleurs cette pratique a montré ces failles. Sur le plan international, la jurisprudence a évolué.
    La difficulté des congolais se situe au niveau de la compréhension de l’expression « travailler pour faire partir le dictateur » qu’est ce qu’on entend par là ? Trouver la réponse et vous trouverez la solution pour le Congo Brazzaville. Merci

  18. Souleyman dit :

    Que dire de ce sous-fifre, ce crétin prétentieux qui croit être plus intelligent que ceux qui sont tout aussi bêtes que lui…, en tout cas nous, nous ne mangeons pas de ce pain moisi; non merci!

  19. ANONYME dit :

    Tiens ! Tiens ! Tiens. Ô comme le monde est compliqué. Ce jeune young leader se fait maintenant critiqué et injurié gratuitement, par ceux là même qu’il croyait bien faire de défendre sans discernement aucun, dans la servitude volontaire. Voilà le résultat. Les pouliticiens n’ont pas d’amis, ni d’alliés inamovibles, ils n’ont que des intérêts communautaires égoïstes. Bravo champion. Cela dit, le dialogue est une vertue, ça fait partie de notre culture Bantou.

  20. Anonymat dit :

    Qui croyait-il défendre ? Pensez-vous que nous sommes incapables de nous défendre sans ce jeune ambitieux et opportuniste ?

  21. Anonyme dit :

    Et après cela nous irons encore nous plaindre que nous ne recevons pas d’aide extérieur alors que nous sommes pour la plus part totalement inconstant dans notre positionnement et que le retournement de veste au pays Congo est le premier sport national.

  22. VAL DE NANTES GOMBET se regionalise ;; dit :

    Mange ta semoule ,tranquille frérot .Après s’être fait tabasser par ceux là ,qui ont failli lui donner le billet pour le trépas ,GOMBET veut se komboniser ,avec le résultat pipé d’avance .
    Comment proposer un dialogue à un borné qui a fait du pays un royaume ,,??.
    Nous en sommes arrivés à un point de non réconciliation avec ce régime, qui n’entend que le langage de la force .
    Dialogue ,pour SASSOU ,suppose un partage des restes du cadavre congolais ,ce dont SASSOU et ,CIE ne veulent point .
    GOMBET veux tu aller découvrir les cadavres placés dans les armoires de la république bananière ?
    Es tu sûr d’en sortir vivant ,après les avoir découverts ????.
    Non ,frangin ;du calme ,un peu de patience ,le temps finira par éroder cette muraille d’OYO .;;;
    En attendant tu peux être micro – entrepreneur ,ça t’occuperait ;;;;;;;;;;;;;
    DIALOGUE , MON PETIT , SASSOU en connait un rayon ..

  23. VAL DE NANTES dit :

    Donc , si ,je t’ai bien compris .Tu veux dialoguer avec SASSOU ,pour enfin le maintenir au pouvoir à la BIYA ??,,;
    Le soupir régionaliste est une maladie incurable au Congo BRAZZA.
    MOKOKO ,en pleurerait dans son goulag .

  24. Uppercut! dit :

    Mr NGOMBET,

    Pourquoi ne parler que de « trois décennies » de violence au Congo ? Dois je vous rappelez ceci :

    – 1959 : guerre civile entre les « Bakongo » et les Mbochis.

    – 1963 : « révolution sanglante » des 13, 14, 15 août ; 1969: coup d’état raté de Bernard KOLELAS (plusieurs arrestations).

    – 1970 : coup d’état raté de Kinganga (plusieurs morts) ; 1972 coup d’état raté de DIAWARA (plusieurs arrestations) ; 1973, Assassinat de DIAWARA et plus d’une dizaine de ses compagnons ; 1977: assassinat de NGOUABI, du cardinal BIAYENDA et plusieurs fusillés au « petit matin ».

    – 1980 : assassinat de ANGA et tueries au village Ikonongo.

    – 1993 : Guerre entre Nibos (armés par LISSOUBA et lesTcheks armés par SASSOU) ; 1997 guerre entre les Zoulous de LISSOUBA et les Cobras de SASSOU. 1998: guerre du Pool.
    – 2000-2002: guerre du Pool ; 2015: Massacre des jeunes lors d’une manifestation contre le changement de la Constitution ; 2016: re-guerre du Pool…

    Comme vous le voyez Mr NGOMBET, il n y a pas une seule décennie épargnée par les violences au Congo-Brazzaville depuis son indépendance. Et quand on sait que le nom de SASSOU-NGUESSO revient à chaque fois dans ces périodes très sombres, je ne puis m’empêcher de vous poser cette question :
    SASSOU-NGUESSO, sassoufit ou sassoufit pas encore ?

  25. Nguebo dit :

    Mr.Andréa NGOMBET, . Ne vous amusez pas avec le feu. On vous doit du respect pour vous activités. Mais osez à organiser un soit disant dialogue à Paris et inviter par cette manière SASSOU-NGUESSO, le génocidaire, le président illégime est une grande trahison

  26. réseaux de l'ombre dit :

    La résistance contre la dictature avait déjà dénoncé il y a quelques mois de cela, la rencontre organisée par MARCEL MAKOME ET JOSEPH OUABARI à Paris dans un café.
    A l’époque, ils envisageaient l’idée d’un dialogue avec le tyran Denis SASSOU NGUESSO.
    La réunion qu’il vient d’organiser le 6 novembre 2018 n’est pas surprenant pour les résistants intègres.
    Les résistants savaient que MARCEL MAKOME travaillait pour le pouvoir dictatorial du dictatueur D. Sassou NGUESSO.

    L’ancien ambassadeur Marcel MAKOME usait de son influence tribale au sein de certains jeunes naïfs sur la place de PARIS, pour ĺes manipuler en faveur du dictateur Denis SASSOU NGUESSO.

    Les vrais résistants comprennent le silence complice de certains congolais de la diaspora qui ne parlent plus sur les réseaux sociaux depuis qu’ils ont reçu des guiris, des billets de banque ces derniers temps. Pourquoi se sont-ils tus à la veille de l’arrivée du tyran à Paris ?

    Fait à Paris le 7 novembre 2018.

  27. Pascal Malanda dit :

    clavier QWERTY
    toutes mes excuses pour les coquilles alourdissant la lecture

    Tous les peuples civlisehs resolvent leur conflit par le dialogue ou la negociation. Nos ancetres avaient pour cela une institution:LE BONGUI.

    Au Congo d’aujourd’hui, le moindre conflit se regle a la kalach ou a l’arme lourde.

    Le Congo a connu de nombreux dialogues:Ewo, Dolisie, Sibiti, Diata avec les succes qu’on connait? Qu’apporterait donc un nieme dialogue et de surcroit a Paris? Pour l’immense majoriteh, la messe a deja ete dite depuis longtemps: On ne dialogue pas avec un tyran. OK, sauf qu’une fois qu’on a declareh cela on fait quoi? Certains ont la reponse toute prete: On prend les armes pour deposer le dictateur. Sauf que la aussi, en dehors des declarations tapageuses sur les reseaux sociaux, on n’a rien vu venir depuis 1997. Le Congolais veut un putsch fait par l’argent des autres. Une fois le boulot fait, il viendra revendiquer la paternite du pouvoir et installer son clan selon le principe: Pousse toi que je m’y mette.

    Apres 40 ans de regne, c’est au fond Sassou qui est demandeur d’un vrai dialogue. D’ici la, il rejoindra son Createur. C’est une loi de la nature: chaque jour qui passe nous eloigne de la naissance et nous rapproche de la mort. Personne n’y echappe.

    L’heure du bilan approche inexorablement. Un bilan loin d’etre flatteur.

    Sassou a deux gros problemes

    1. Comment mourir au pouvoir?

    2. Comment proteger les siens apres sa mort?

    La premiere question est de loin la plus simple. Il suffit de s’accrocher au pouvoir et cela lui reussit plutot bien.

    La deuxieme est un casse-tete quasi insoluble.

    Un vrai Bongui peut y repondre. Mais sommes nous prets a un depassement de soi collectif ?

    J’ai mes doutes.

    Pour le moment, chacun campe sur ses positions, en attendant que le Grand Architecte de l’univers rappelle a Lui, celui qui a oseh prendre sur lui le fouet et tancer un peuple qui tue les hommes de Dieu et applaudit les oiseleurs.

    C’est ensemble que nous sauverons ce pays ou le ruinerons definitivement. Sauver exige un effort surhumain de PARDON afin de trouver un compromis sans tomber dans la compromission. Ruiner un pays est un jeu d’enfants.

    Le Congo est un pays surendetteh et incapable de signer un accord avec le FMI depuis un an. Notre pays n’a pas besoin du FMI pour se relever. Il a assez de ressources humaines et naturelles pour sortir de l’orniere en 18 mois. Ce qui lui manque, c’est la bonne foi de ses enfants turbulents et fourbes. Ceux que Marien, paix a son ame, appelait, les tortues a double carapaces qui clignotent a gauche et virent a дроите то есть на право.

    Le dialogue est le propre des peuples civilisehs, mais qui a dit que les Congolais sont civilisehs ?

  28. Pascal Malanda dit :

    Et chez les peuples civilisehs, une faute avouee est a moitie pardonnee. Pardonnee a moitieh uniquement, car pour l’autre moitié, il faut faire penitence, penitence que le peuple souverain seul est capable de definir pour ne pas laisser de place a l’impuniteh.

  29. Pascal Malanda dit :

    Et pour finir, encore ceci.

    Le Congolais est convaincu d’avoir la science infuse. Lui seul possede la potion magique qui sortira le pays de la mouise. Tout ce que les autres proposent est d’avance frappeh du sceau de l’infamie. Aucune circonstance attenuante, aucun benefice du doute.

    Comment trouver une solution collective dans ces conditions ? Et comme le dit l’adage, meme une chatte n’y retrouverait pas se petits.

    Le Congo est notre bien commun qui a eteh privatiseh par un petit groupe. C’est ensemble que nous le sauverons sans exclure ceux la meme qui se sont trompehs en croyant flouer les autres. Ils sont une grande partie du probleme mais aussi une petite partie de la solution. Chaque Congolais devra porter sa pierre a l’édifice, meme les pierres volees au peuple et cachees a l’etranger.

  30. Dieu m'a dit dit :

    Après avoir mis le pays à feu et à sang, Sassou a mis en branle ses thuriféraires pour quémander une pseudo paix afin de bien enfariner le peuple congolais et la communauté internationale et se présenter comme l’homme de la paix. .

    Après le fameux forum sur le développement économique et social du pool tenue sous l’égide de Mgr Portella Mbuyu évêque de Kinkala, forum soutenu par Sassou comme si le Pool n’a pas vécu de génocide, c’est Ngombet qui s’y colle maintenant avec un prétexte tout trouvé: la lettres des évêques pour un autre forum international de la paix en filigrane avec la participation ou la complicité des évêques du Congo à qui Sassou fait plusieurs dons entre autre l’immeuble flambant neuf abritant le siège épiscopal de l’Afrique centrale d’un coût de 7 milliards de francs cfa sise dans le secteur de la cathédrale.

    Questions (peut être philosophiques ou théologiques) à Gombet et/ou aux hommes d’Église d’y répondre. Dieu a t il négocié avec le diable pour la paix dans le monde et le salut du genre humain ? Est ce que la négociation peut elle être possible entre les fils de Dieu et ceux du diable?
    Mon cher frangin Gombet quel a été ton prix pour vendre ton âme ainsi au diable nonobstant les affres qu’il t’a fait subir a l’ambassade du Congo à Paris ?

    Pour ma part pas de négociation avec ce démon né humain j’ai cité SASSOU NGUESSO Dénis

  31. David Londi dit :

    @Malanda,

    on ne peut pas dialoguer avec un dictateur tant que le rapport des forces est en sa faveur. L’Histoire de ce pays nous en apporte la preuve flagrante. Le penser n’est pas faire preuve de auto-suffisance mais être animé d’un certain réalisme. C’est tout. Il y a trois vérités incontournables que les démocrates doivent tout le temps avoir à l’esprit dans une dictature :
    1) L’on ne va jamais aux élections avec un dictateur parce qu’il ne les organise pas pour les perdre ;
    2) L’on ne dialogue ni ne négocie avec un dictateur tant que le rapport des forces est en sa faveur et les droits fondamentaux de l’Homme et du Citoyen, préambule de toute Constitution, ne sont pas négociables sans sortir de la démocratie ;
    3) L’on ne participe aux institutions des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire dans une dictature parce que ce ne sont que des points décentralisés des décisions du dictateur et des coquilles vides démocratiquement parlant.

    L’option militaire ne peut être une stratégie pour renverser la dictature parce que c’est son point fort (je l’ai démontré dans mon premier post). La résistance passive est l’option la mieux adaptée face à une lutte assymétrique. C’est l’option pour laquelle la dictature n’a aucune parade parce qu’elle n’a pas de millions de policiers ou militaires pour aller chercher tous les résistants chez eux et n’a pas assez de prisons assez grandes pour contenir toute la population en lutte. A l’étape et contexte actuels les démonstrations de rue sont dépassées. En effet, les populations combattantes ne doivent pas s’exposer aux forces répressives de la dictature.

    A propos du « mbongui », il ne faut pas galvauder des concepts aussi importants pour certaines cultures. Le « mbongui » n’est pas l’arbre à palabre mais un lieu d’éducation et c’est là que les adolescents deviennent adultes. On y apprend les commandements essentiels d’une vie en communauté, la sagesse, la tolérance et le respect des anciens. C’est l’école de la vie. Les conflits ou dialogues se déroulent au tribunal traditionnel, chez le chef du village, sous l’arbre à palabre. Au « mbongui », les femmes ne sont admises qu’au moment où elles apportent à manger alors qu’au tribunal traditionnel elles ont droit d’assister, de participer et de se défendre si elles sont accusées de quoi que ce soit. Ce sont des missions et objectifs différents. Alors, il faut arrêter d’intégrer le « mbongui » à toutes les sauces. Si le dictateur avait été éduqué au « mbongui » il n’agirait pas comme il agit.

    Un dialogue, c’est un compromis. Quel gage donnez-vous au dictateur ? La rémission de tous les crimes commis ? Un exil doré aux frais de la princesse ? Une fonction importante dans les structures du pays ? Balivernes ! Le dictateur a eu une première chance après la séance de lavement des mains, il est revenu plus sanguinaire que jamais, premier génocide (1997-2001). Il a eu la possibilité de se retirer du pouvoir en ne changeant pas la Constitution, plus fort que lui il l’a changée et mené une guerre injuste dans le Pool, deuxième génocide (2016 – 2018). Conscient de ses crimes, il pond une Constitution avec les articles 10 et 96 qui l’exonèrent des crimes, même contre l’humanité, commis pendant ses mandats. Ne dit-on pas « qui s’excuse, s’accuse » ? Ces articles planifient les crimes qu’il est en train de commettre actuellement, c’est un feu vert qu’il s’est donné. Est-il possible de pardonner à un individu comme celui-ci ? Quelle empathie pour les milliers de morts ? Peut-on laisser des milliers de crimes impunis ? Qu’en sera-t-il des plaintes actuelles telles celle relatives aux « Disparus du Beach » ? On les éteint ?

    L’option du dialogue ne peut être acceptée par les démocrates tant que le rapport des forces n’est pas en faveur du peuple. Il y a des points non négociables comme les droits fondamentaux sinon l’on sort de la démocratie que nous voulons construire. Nous avons les outils pour désintégrer cette dictature. Je les ai exposés dans mon dernier article, sur ce site !

  32. Lutumba Ndomanueno Simaro Masiya dit :

    ~ Tina nini soki moto akomi mobangue akomi nde kosambela eh,
    Kota bandako ya nzambe botala bilongui bikoma nde bakristu,
    Tango bazalaka bolengue oh bayebaka nzambe te,
    Tango bazalaka na ba millions eh bayebaka famille (le peuple) te,
    Lelo mokili ebeti bango fimbo eh bakoma nde kosambela,
    Nzambe limbisa masumu na bango eh bazali kobanga liwaaah

    Kombo na nga Pere Bouché oh Pere bouché Lobanzo te mama,
    Kombo na nga Pere Bouché oh Pere bouché ndeko ya Azanga,
    Nazoui naleyi nazangui navandi nakoma lokola mwana sosso,
    Banda aseki nga nazuaka te oh nga malole oh oh
    Banda aseki nga nazuaka te oh nga malole oh ah eh
    Ye na ba champagne nga se primus to koluka kaka kwiti oh
    Ye na ba pigeon nga se makanzenze to koluka se to tonda eh
    Ye na ba importé nga se ntsadissa to kozipa kaka nzoto eh
    Tina nini naboma nzoto mama oh la vie est un COMBAT

    … Nzete etengama bomwana ah Djo oh,
    Bisengo ya basusu passy ya baninga oyo nde mokili oh
    Liloba ya suka lia basengui kaka « PARDON » oh oh
    Takou kabela nga motema na yo na kopessa yo PALADON eh ehhh,
    Kaka PALADON ah ehhh,
    Ngai Sekela eeh,
    Ngai Pere Bouché oh ah ehhh,
    Ngai Malole oh ah eh,
    Ngai Mandola eh ehhh,
    Yo ASSASSIN ehhhhhh,
    Mama mama mama mama kaka PALADON ah ehhh,
    Kaka PALADON eh ehhh,
    Kaka PALADON eh ah ehhh,
    Ngai con-go-laid ehhhh,

    KAKA PARDON AH EH !!! ~

  33. val de NANTES dit :

    @David londi ;GROSSE VALIDATION.Le discours mielleux et hypnotisant de MALANDA est une insulte faite aux victimes du sassouisme ;;;;;
    NGOMBET est un adoucisseur accrédité sur la place de paris ,par le clan SASSOU .pour éteindre la colére diasporique dans l’oeuf ;;;
    Le petit , à mes yeux ,est disqualifié .

  34. Dieu m'a dit dit :

    D’autant plus que val de NANTES pour poursuivre ton idée, dans Paris intra muros on signale la présence des prélats congolais au lendemain de l’arrivée du dictature à Paris. Comme par hasard tout se tient Ngombet est de mèche il a vendu la mèche, coopté par l’ Église catholique. Pauvre garnement.
    le pire dans l’affaire est l’objectif de Sassou: Tromper une énième fois le fond monétaire quant aux critères à lui soumis par le fmi (bonne gouvernance, démocratie, pacification du pays et libération de tous les prisonniers politiques…etc) afin de bénéficier de son appuis financier en maquillant et saupoudrant la nature criminelle et mortifère du système sans changement fondamental.
    Tout compte fait Sassou ne pourra jamais changer. Même au terme de mille négociations et forums. Peut on changer la nature d’un scorpion quand bien même vous l’aurez sorti de la gueule d’un prédateur? NON . Un scorpion reste un scorpion prêt a darder de son venin qui l’approche. Ainsi en t il du dictateur d’Oyo

  35. Anonyme dit :

    Le mal Congolais quand des Malanda ou Ngombet et consorts, osent accorder encore quitus au tyran de l’Alima. On n’en finira jamais.

  36. Dieu m'a dit: ALerte Générale dit :

    La place de Paris va t elle tomber sous les coups de boutoir de la corruption sassouiste?
    Autres que ceux qui se sont démasqués; Combien sont ils ceux des combattants de la liberté passés dans le camps de la dictature juste pour assouvir leur soif de corruptibilité primaire ?
    Vous qui avez trahi notre lutte contre la dictature, sachez le: Sassou le scorpion reste égale à lui même. après les mirages viendra l’heure du poison.

  37. Val de Nantes dit :

    Des affamés primaires et oublieux à souhait.Une place de Paris nimbée des cafards politiques.
    Des dialogues futiles.Ce que souhaite la diaspora ,c’est très limpide .le départ de Sassou du pouvoir .
    Toute autre initiative est distraction .

  38. Djambala dit :

    Quand on observe le comportement de certaines personnalités publiques congolaise

    (à l’instar de andrea ngombet et consort….), on comprend deux choses:

    -Primo: la longévité de sassou et son système.

    -Secondo: la diaspora ne constituera jamais une force contre cette dictature aussi longtemps

    qu’elle comportera en son sein des infiltrés et vendus à la solde du dictateur.

  39. Pascal Malanda dit :

    Ce soir, il y a des internautes de Congoliberty qui en bon chretiens vont dire leur Pater Noster. Ils diront avec ferveur: « Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons a ceux qui nous ont offensehs ,… » Mais dans leur prière, le pardon n’inclura jamais Sassou. Et ils sont etonnés de constater que Dieu reste sourd depuis 40 ans a cette prière sélective. Ils oublient que Dieu fait tomber sa pluie et briller son soleil sur les méchants et les justes, sur les riches et les pauvres. Si 80% des Congolais contrôlaient les vannes du ciel et avaient les clefs du soleil, le palais de Sassou serait un désert plongé dans les ténèbres éternelles.

    Quel est donc ce Dieu injuste qui fait tomber la pluie et briller le soleil sur la demeure des Nguesso?

    Youlou vous l’avait promis: 40 ans de souffrance. La mesure sera pleine le 5 février 2019. La coupe débordera en 2019. Pardonnez a l’exécuteur testamentaire afin qu’il emporte tout le reste de la souffrance dans l’au-dela. Ne durcissons pas nos coeurs pour rien.

    Ouvrons nos cœurs afin que le Congo retrouve la paix apres le depart de Sassou. Vous voulez juger Sassou pour ses crimes politiques et Economiques? Vous voulez l’emprisonner pour avoir ruineh le Congo apres deux immenses booms économiques? Dépêchez vous alors, car que ferez vous si son Créateur le rappelle a Lui l’annee prochaine ou plus tot? N’oubliez pas que c’est un humain donc mortel comme chacun de nous. Il ne vous restera plus qu’une chose: juger son cadavre et le condamner a 240 ans de prison comme en Amerique.

     » On ne discute avec un tyran qu’en position de force » Ah bon! Et comme de l’autre coteh on raisonne de la même façon: On ne discute pas avec nos valets tant qu’ils rasent les murs ». Nous voilà bien avancés. Et comme les uns prônent la force des armes, les autres s’y refusent par hypocrisie et fausse pudeur, il nous reste Internet pour une masturbation intellectuelle collective qui a l’immense avantage de ne faire du mal a personne.

    Pour le moment, le bon Andrea, le bon nordiste c’est celui qui cogne sur Sassou pendant que nos donneurs de leçons sont planqués derrière leurs écrans d’ordi. Des qu’il s’écarte de la doxa, on lui tombe dessus a bras raccourcis. Le Congo au bord du gouffre mérite mieux que nos minables egoismes supernombrilistes.

    Que l’Eternel, dans sa miséricorde infinie nous pardonne nos égarements, en commençant par le mien qui doit être incommensurable.

  40. Enjeux politique majeur dans la cuvette dit :

    Andreas Ngombet de père Makoua et de Mère Mbochi a-t-il choisi son camp contre le peuple congolais et contre le Président élu J3 Mokoko?

  41. Y'a Bon Banania Traitres Candidats Boukouteurs dit :

    On a même pas besoin de verres de contacts pour démasquer ces zozos étourdis sans toupet eux-mêmes mais qui autrement estiment tout de même qu’un texte est « courageux » ici sur le net, ugh…
    Décidément les déboires de ces réduits rédacteurs, ces ignobles apprentis karatékas de poubelle et du pardon avec leur animosité maladive sont aussi bien amusants et dangereusement naïfs que leur éclatante hypocrisie d’illuminés, fourbes et cyniques.
    Allons donc à la chasse des bêtes sauvaves avec de l’amour aux épaules et non pas des fusils de chasse pour consommer de la viande. Et faisant idem donc avec des terroristes en col blanc, jour après jours, décennie après décennie.

    Quel perd-temps avec ces vertueux morbides depuis la nuit des temps con-go-laids. TOUJOURS !
    Et oui: [Le CON ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres.]

    SICK ESPERANTOS

    Hey le monde, PARDONNONS alors TOUS les criminels qui n’arrêtent pas de nous tuer et de toute nature comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés et, abolissons donc ipso-facto le système judiciaire. Dorénavant Le PARDON suffira , Seigneur.

    Devrions-nous sérieusement continuer à débattre avec ça?

    POUAH !

  42. Anonyme dit :

    David a écrit : “ L’option militaire ne peut être une stratégie pour renverser la dictature parce que c’est son point fort (je l’ai démontré dans mon premier post). La résistance passive est l’option la mieux adaptée face à une lutte assymétrique.”

    Grosse validation pour paraphraser Val de Nantes.

    Je ne comprends pas les congolais. Croyez-vous que Denis Sassou va changer? Tchadi mingui kwa! Buzoba ya béno mé lutilà trop.

    Tant que Sassou aura le semblant du contrôle, il n’acceptera jamais de solution au bordel qu’il a créé. Toute solution à cette merde signifie sa fin. Croyez-moi, ce monsieur est certes peu instruit, mais il est très malin. Il ne se laissera jamais dicter.

    Donc pour ceux qu’ils veulent dialoguer avec lui, je dirai de lui présenter seulement votre cv au lieu de distraire votre monde. Déposer votre application d’emploi afin de recevoir les miettes qu’il voudra bien vous donner.

    Ce que ce monsieur n’a jamais voulu réaliser, ce n’est pas vous qui allaient lui dire quoi faire. Vous perdez votre temps et celui des congolais.

  43. David Londi dit :

    En réaction aux brutalités, à la torture, aux disparitions et aux meurtres, certains d’entre nous ont souvent conclu, de manière compréhensible, que seule la violence pouvait abattre une dictature. Nous avons déjà vu, à travers le monde, les démocrates en colère se sont parfois organisés pour combattre les dictateurs brutaux en ayant recours, envers et contre tout, à n’importe quel pouvoir de nuisance violent, ou même à des moyens militaires. Ces démocrates se sont souvent battus courageusement, au prix de souffrances et de pertes humaines élevées. Leurs réussites furent parfois remarquables mais ils ont rarement obtenu la liberté.

    Les rebellions violentes peuvent déclencher une répression brutale qui laisse fréquemment le peuple plus impuissant qu’auparavant. Ils en ressortent donc battus et s’enfoncent encore un peu plus dans la résignation, produisant ainsi des effets contraires à ceux recherchés. La dictature en ressort plus forte.

    Quelle que soit la valeur de l’option violente, une chose est certaine : en plaçant sa confiance dans les moyens violents, on choisit le type même de lutte dans lequel les oppresseurs ont presque toujours la supériorité. Les dictateurs sont équipés pour appliquer une violence insurmontable, situation dans laquelle nous sommes actuellement au Congo. Aussi longtemps que les démocrates résistent, de dures réalités militaires sont inévitables. Les dictateurs ont presque toujours la supériorité en équipement militaire, en munitions, en moyens de transport et en forces disponibles. Malgré leur bravoure, les démocrates ne sont quasiment jamais un adversaire à la hauteur.

    Au-delà des problèmes de faisabilité de la solution militaire (financement, ressources humaines et matérielles, logistique, mise en oeuvre, etc.) se posent les risques de répartition du pouvoir entre les citoyens et les nouveaux hommes forts de la place qui auront réussi le coup d’état. Chasser le dictateur ne suffit pas et ne veut pas dire que la suite laissera le choix au peuple, à l’installation de la démocratie. Rien ne peut nous garantir que le nouveau président ne prendra pas en ôtage le peuple pour s’installer durablement au pouvoir avec des méthodes encore plus répressives.

    Il y a quelques rares exceptions dans le monde où cela s’est bien passé dont la plus marquante est le renversement de la dictature de Salazar, au Portugal, pour restaurer la démocratie mais généralement nous assistons à des phases de transition qui durent des années, voire des décennies. Dans cette situation, les démocrates sortent encore plus affaiblis et finissent même par disparaître ou partir en exil mais tout est à refaire. Nous retombons dans le cycle fatal dans lequel nous sommes plongés maintenant. Nous avons besoin d’en sortir pour nous lancer sur la voie de la démocratie en provoquant une révolution politique, économique et sociale. Pour cela nous devons changer de paradigme et dépasser celui qui nous sert de modèle depuis près de 60 ans.

    « Il faut d’urgence investir la société civile du pouvoir de la conscience collective, de la capacité, pour la première fois, de s’exprimer sans entraves. La solution aux crises de l’économie, de la démocratie, de l’environnement, de l’éthique… est, je dois le répéter, la transition de la force à la parole. Les gouvernements doivent savoir que désormais les citoyens – « Nous, le peuples… » comme établi au Préambule de la Charte de Nations Unis – ne seront pas seulement récepteurs impavides de leurs décisions mais acteurs de leur avenir. D’ores et déjà ils ne sont plus endormis » Fréderico Mayor.

    Voilà la philosophie de la résistance passive que nous appelons de tous nos vœux et que nous souhaitons construire pour créer les conditions d’une démocratie réelle et durable. Détrompons-nous, la résistance pacifique n’est pas moins efficace que la violence, tout est question d’organisation, de notre capacité de mobiliser le peuple et d’investissement de l’espace public, des liens de solidarité que nous devons créer du nord au sud, de l’est à l’ouest. En tout cas, c’est le sens de toutes mes interventions, ici, pour désintégrer la dictature !

  44. Anonyme dit :

    Pour reprendre ce que dit Pascal MALANDA

    « Mais dans leur prière, le pardon n’inclura jamais Sassou. Et ils sont etonnés de constater que Dieu reste sourd depuis 40 ans a cette prière sélective. »

    C’est ahurissant et révoltant et écoeurant. Il ne faut pas pousser le bouchon plus loin et prendre les gens que pour des CONS et je pèse mes mots. Car pour malanda, si sassou et sa mafia sont toujours aux manettes c’est la faute des compatriotes qui n’ont pas pas intégrés sassou dans leurs prières en lui accordant le pardon.

  45. Self Défense ou "Notre Pere" dit :

    Imaginez un petit instant si le monde civilisé et ailleurs ne s’étaient pas levés pour contrer Hitler mais plutôt décidèrent de philosopher sans cesse à longeur des avancées du 3è Reich et ses alliés, les forces du mal…
    Les examples sont légends, indubitablement. C’est tout simplement aberrant et suicidaire de s’auto-cloîtrer dans sa cabane à une constante attaque préméditée en misant sa propre survie sur la prière. Faut pas déconner quoi, soyons au contraire raisonnablement pragmatique à la fin au moins.

    Les théories éphémères jamais lier à la pratique néanmoins au Con-go en tout cas et qui ne semblent se caractériser que par des voeux pieux à jamais imbibés de simples « bonnes » intentions prétendument, ne demeureront qu’une utopie agréable aux principaux sens du corps humain.

    Si ce n’était pas si sérieux que cela, cette situation brulante depuis, avec ce genre d’approche qui en réalité fait mathématiquement plus de victimes que mêmes toutes les vieilles démocraties avaient justement compris, on en pleurerait plutôt que d’en rire. Sans blague.

    L’éducation chrétienne c’est bien, mais assurément et d’expérience la théologie et la politique ne font pas nécessairement bon ménage, tout un chacun devrait s’en apercevoir après tout…

    Oh, que le congolais est grave. Pour rester succinct et poli, tout au moins momentanément, OUF!

    Bonne chance toujours.

  46. Self Défense ou "Notre Père" dit :

    (Et puis, les petites coquilles ça et là corrigez-les vous-mêmes si cela vous enchante.)

  47. Pascal Malanda dit :

    Cher David

    Bien venu dans le  »club » de la non-violence. Je crains que votre position ne soit validée par les Ayatollahs de la résistance armée. Vous avez bien compris qu’on ne combat pas un régime de ce genre par les armes, en tout cas pas dans les conditions du Congo où les traitres son légion. De toute façon, l’histoire a montré qu’on sait plus ou moins quand commence une guerre, mais on ne sait jamais quand elle s’arrête. Et la même histoire nous montre que de nombreux conflits se sont enlisés sur des décennies comme en Colombie ou au Sahara Occidental. A la fin, on constate avec ahurissement la bêtise d’avoir envoyé des millions de gens à l’abattoir pour rien.

    Quant à Hitler, j’ai dévoré des chapitres entires à Berlin sur la face cachée de son mouvement et ses penchants hyper occultes depuis la Thule Geselschaft et l’Ahnenerbe Forschungs und Lehrgemeinschaft jusqu’aux 13 moines tibétains découverts dans son bunker berlinois où il s’est suicidé. Les deux lunes adorées par les nazis, j’en connais aussi un rayon. On ne lutte pas contre ce genre de force avec leurs armes. Hitler a été d’abord vaincu sur le plan spirituel avant de l’être sur le plan physique. Lisez les travaux de Dietrich Eckart dès son retour du Mexique en 1923 et comment il a façonné Hitler à l’aide du payotl. Consultez les mémoires de son chouchou Albert Speer ou de son idéologue Alfred Rosenberg avant d’affirmer avec tant de légèreté l’engagement des démocrates pou la libération de l’Allemagne. Pour venir à bout du nazisme, il y a bien fallu sur le plan militaire l’Alliance contre-nature entre USA et URSS. Savons-nous combien de prières et d’argent il a fallu au pape d’origine polonaise Karol Wojtyla et le syndicaliste Lech Walesa pour venir à bout de la dictature polonaise et finalement à la chute du mur de Berlin et à l’implosion de l’URSS? C »est le Vatican et la puissance de la prière qui ont fait effondrer l’URSS et tout le bloc de l’est sans tirer une seule balle. Les USA ont bien sûr apporté l’argent et l’appui logistique, mais tout cela est en aval.

    Sur qui comptent les démocrates Congolais pour lutter contre Sassou? Sur la France de Macron après Erevan? Sur la Russie de Poutine qui lorgne sur le pétrole congolais? Sur Trump de l’America first? Sur L’UE de Merkel? Je vous laisse répondre.

    Le régime de Sassou est périmé. Sassou lui-même en connaît exactement la date de péremption. Pas besoin de tirer une balle pour cela. Sassou est fatigué. À la fin, c’est un petit David congolais qui se lèvera de derrière le troupeau de son père pour aller lui dire: Pardon, tu as fait ton temps, va en paix. Tout le monde sera étonné de voir le géant Goliath plier devant un gamin, incarnation de l’innocence. Ces combats là sont avant tout spirituels et au coeur de ces luttes se trouve le pardon.

    Qui, en dehors de ceux qui en tirent profit ignore le mal fait par ce régime à notre pays en 40 ans? Ma conviction la plus profonde est que combattre le mal par le mal, c’est lui emboîter le pas et donc le justifier. Le plus grand sorcier est souvent impuissant dès que le jour se lève et que les lois du jours prennent la relève. Sassou est un Congolais et un humain comme nous tous. Il a peur de la mort comme Saddam au fond de sa cachette à Tikkrit comme Khadafi au fond d’un égout, comme Ben Ali fuyant Tunis nuitamment, comme Hosni Moubarak comparaissant sur une civière. Pour un autocrate, la perte de pouvoir est synonyme de torture et d’humiliation. l’Afrique nous a pourtant montré tout récemment qu’un autocrate peut quitter le pouvoir sans craindre pour sa vie. Nous oublions trop souvent les cas Mungabe et Dos Santos. Sommes-nous moins que les Angolais et les Zimbabwéens. Sassou a-t-il tué plus que Mugabe ou Dos Santos? A-t-il ruiné le Congo plus que ne l’ont fait les deux autres de leurs pays? Non à l’impunité, oui à la sagesse, l’intelligence et la pondération.

    Que chacun lutte pour le bien du Congo par les moyens qu’il maîtrise le mieux. Le mien c’est le pardon et la prière. En quoi est-ce que j’empêche quelqu’un ‘aller étrangler Sassou et boire son sang? Ne m’attendez pas, je ne vous accompagnerai pas, allez-y franco. Quant au pardon, vous n’êtes pas du tout obliger de le pratiquer. C’est aussi ça la démocratie que nous appelons de tous nos vœux. Quant aux injures et les noms d’oiseaux, je vous les ai pardonnés depuis belle lurette. Et vous ne pouvez m’empêcher de vous pardonner.

  48. Nom de Dieu dit :

    C’est bien vrai que le ridicule ne tue pas. On choisit alors de préférence la facilité la moins value dans la lâcheté et la soumission esclavagiste pour moisir dans l’imbécilité. Incroyable mais vrai.

    C’est quoi exactement la violence?
    Qui l’impose manifestement à qui?
    Depuis quand et comment et à quel prix?
    Pensez-vous que l’usage de la self-défense ou la considérer comme une barrière vitale font de vous un violent? C’est une question, simple!
    QUI donc, diable, est alors violent?

    Navré, mais quelle ignorance ou malhonnêteté intellectuelle, où se situe le rationnel?

    Ouais, bien sûr, prions TOUS pour le chef du gang 400 qu’il retrouve sa liberté; évitons pour cela « la violence » jusqu’à nouvel ordre. Ça risque de faire ‘ding’ pour les projets, soit ‘la sous-traitance’. Sans oublier Takou, bien entendu; Amen!

    Vous parlez de ‘discourir’ dans la merde des gorilles et couiner comme des chiots toutes les nuits, et bien, n’allez pas chercher loin, vous y êtes.

    Simplement pathétique.
    Le ridicule ne tue vraiment pas.

    Mirez-vous bien!

  49. David Londi dit :

    Cher Pascal,

    je trouve que nous partageons la même analyse sur le fait que la solution pour combattre un ennemi ne consiste pas à l’attaquer par son point fort même si certains dans l’histoire l’ont fait. Ce n’est certainement pas la solution la moins coûteuse en vies humaines. Il y a une de vos phrases qui a particulièrement attiré mon attention : « Ma conviction la plus profonde est que combattre le mal par le mal, c’est lui emboîter le pas et donc le justifier. » Je la partage. La confrontation des contraires a toujours été le moteur que je place au cœur de mes débats, je vous affirme donc que je ne vous suis pas sur le destin à réserver à Sassou. Nous sommes responsables de nos actes et nous devons en payer le prix si nous en commettons de répréhensibles. Je ne suis pas croyant, malgré mon très long passage au séminaire, mais je retiens de la Bible cette allégorie d’Abel et Caën quand celui-ci fut poursuivi par l’oeil inquisiteur de Dieu pour lui rappeler l’acte criminel qu’il venait de commettre. Cette notion de justice est très présente dans la Bible, c’est pour cela qu’il existe l’enfer et le paradis pour partager les bons et les méchants qui vont brûler dans la Géhenne. Le dictateur doit assumer les conséquences de ses actes, c’est tout.
    En dehors de ce point de contradiction, je trouve votre texte très intéressant et m’empresserai d’aller lire les bons livres que vous me recommandez.

    Merci !

    Bonne fin de soirée !

  50. Nom de Dieu dit :

    Campez mordicus sur vos « pardons », votre libre choix. Autant d’aucuns défendront librement leurs opinions fondées sans compromission ni complaisance._

    Gee!

  51. Nom de Dieu dit :

    Tenez, j’allais oublier: et les soldats armés jusqu’aux dents qui protègent le Vatican et ‘Papa’ seraient-ils autrement violents pour les besoins de leur mission le cas échéant pour neutraliser les potentiels assaillants ou terroristes?
    Qu’en dire parallèlement lorqu’ils sauvèrent in extremis justement la vie de Karol Józef Wojtyła (Pape Jean Paul II), répondirent-ils alors par ce fait à la violence par la « violence »?

    Non, ne confondons pas la réalité à la fiction. Evitons très sincèrement le méli-mélo.

    A bon entendeur, salut!

    Portez-vous bien.

  52. Anonyme dit :

    Malanda,
    Merci d’ouvrir les yeux des congolais sur le côté spirituel de la guerre de petit Satan.

  53. Nom de Dieu dit :

    Enfin un autre point pas des moindres que j’aimerais bien relever en instance est que malgré les accidents spectaculaires des avions-passagers qui font très souvent d’un seul coup nombre élevé de fatalités, le transport aérien reste de très loin statistiquement parlant le moyen de transport parmi les principaux plus utilisés, le plus sûr sur la terre. On aurait dit « paradoxalement ».
    C’est dire qu’au bout du compte qu’il a fait et continue de faire à ce jour beaucoup moins de victimes qu’ailleurs.

    Les justes n’utilisent la « violence! » que pour éviter plus de violence afin de se protéger et protéger la civilisation…
    On pourrait avoir un autre débat cependant sur les gris-gris.

    Jean Paul II nous dît: « n’ayez pas peur! »

  54. Pascal Malanda dit :

    Cher David

    Ce qui nous unit, le sort et la prospérité du Congo est beaucoup plus grand et fort que ce qui nous divise, le sort de Sassou.
    Ceux qui me connaissent savent que j’ai au moins une raison de haïr Sassou à mort. Si je ne le fais pas, c’est parce que j’ai appris très tôt à explorer la face cachée des choses. Je ne me contente plus des ombres qui dansent sur un mur, j’essaie de retrouver les êtres en chair et en os qui se cachent derrière ces ombres puis remonter vers les esprits qui agitent les chairs. Cela fait déjà trois niveaux et il y en a encore plus. D’aucuns diront que c’est une fuite de la réalité par lâcheté. Libre à eux.
    Sassou peut mourir demain ou dans 10 ans, je suis fier d’une chose: il n’aura pas réussi me faire haïr sa personne. C’est une force immense, la force d’aimer (un titre de M Luther King, que je te recommande en passant). Aimer l’humanité au-delà de l’égoïsme et de la méchanceté de certains individus qui la composent et qui sèment mort et désolation sans le savoir ou en toute conscience.

    J’ai beaucoup de respect pou nos concitoyens qui ont payé de leurs vies notre bêtise collective. Je partage la douleur très profonde des leurs, je comprends leur soif de vengeance, mais je ne crois pas à la nécessité d’ajouter la douleur à la douleur en augmentant le nombre de morts et de destruction dans ce théâtre des ombres. Aux forces destructrices, j’essaie d’opposer celles de la construction

    Pour comprendre l’occultisme des nazis, je te recommande de commencer par  » La lance du destin » de Trevor Ravenscroft. De proche en proche tu pourras approfondir ou renoncer, car c’est monde fou. L’Homo sapiens est capable d’aller sur la lune, mais aussi de descendre dans les abîmes spirituelles. Pour cela, une bonne lecture de Yuva Noah Harari: Sapiens, une brève histoire de l’humanité.

    Bonne lecture et toutes mes amitiés

  55. David Londi dit :

    Cher Pascal,

    c’est vrai que l’occultisme n’a jamais été ma tasse de thé mais par curiosité intellectuelle je me pencherai sur les ouvrages que vous me recommandez. J’ai, par contre lu le livre de Yuva Noah Harari: Sapiens, une brève histoire de l’humanité et me suis même procuré son deuxième : Homo deus, Une brève histoire de l’avenir. Cet auteur m’a permis d’approfondir ma relation sur les grandes fictions de l’Humanité : la Religion, la Nation et la Monnaie. Il m’influence beaucoup dans la réflexion que je mène autour de ces concepts.

    Bonne soirée !

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