Semaine noire…
Semaine, et colère très noires de Sassou Nguesso après le discours de François Hollande au premier jour du XVème Sommet de la Francophonie à Dakar et après que les organisateurs sénégalais l’aient empêché de s’exprimer à la tribune.
Le lendemain, c’est une série de revers, dans un langage châtié, que l’autocrate d’Oyo a dû essuyer lors de la nomination de la Canadienne Michaëlle Jean, en lieu et place de son commis-ambassadeur. En réalité ce fut pire, bien pire : ni un revers, ni un camouflet ! C’est une claque magistrale qui lui a été infligée !
Retournement décisif, le « traître » Macky Sall avait rejoint le Français et le Canadien pour que Michaëlle Jean soit nommée Secrétaire Générale de l’OIF par trois voix contre une seule ; celle du malheureux Sassou Nguesso ! En contradiction totale avec les accords d’Oyo avec le président sénégalais et le bourrage habituel de mallettes.. !
Aussitôt après l’affront, à peine avait-il claqué la porte et quitté la capitale sénégalaise dans son nouvel avion, que le « passé grand maître de la pique assassine », le Rédacteur en Chef des Dépêches de Brazzaville, s’est mis à prodiguer dans un éditorial au vitriol, précédent celui que nous avons repris sur Congo-Liberty, tout un arsenal d’injures diplomatiques contre la France et François Hollande ; dernière étape avant l’usage de noms d’oiseaux, de noms d’entremet et de confiserie de cour d’école primaire…
Préalable ultime à la déclaration de guerre officielle !
Puis, il y eut l’annonce sous-entendue d’un référendum par l’éditorialiste officiel de la République, confirmée sur Télé-Congo, le 06 décembre par le despote en personne à son retour de Cuba. Rien de moins, de la part de « l’homme de Kimongo » que l’ordre de déclenchement des hostilités… Sans la moindre pudeur, le tyran falsificateur de scrutins déclarait prendre modèle sur le Général de Gaulle. Charge terminale et quasiment désespérée d’un régime à bout de souffle contre ses bêtes noires, François Hollande et Barack Obama. Acte suicidaire ? Il serait naïf de croire que les invectives, et la volonté de passer outre les mises en garde des puissants de ce monde, resteront sans réponse de la part de ces derniers.
Alors, il serait temps enfin que Denis Sassou Nguesso, notre tyran patenté, se regarde dans un miroir, non pas pour corriger son maquillage, mais pour évaluer « qui » il est véritablement et ce qu’il représente exactement ! Pas grand-chose en réalité…
Il est loin d’être le maître du monde qu’il pense être. Il n’est que Président d’un petit pays de 4 millions d’habitants qui ne détient aucune ressource stratégique et qui accumule tous les retards possibles en matière d’éducation, de santé et d’équipements. Une grande partie de sa population vit dans la pauvreté, la malnutrition et dans l’insalubrité ; des ONG humanitaires viennent s’occuper gratuitement des Congolais dont il refuse de prendre soin.
Putschiste récidiviste et chef de guerres civiles, il s’est affirmé chef d’un Etat qui est devenu voyou du fait de trente années de pillage, plus que de mal gouvernance. Tout au long de son parcours, il avait été soutenu (jusqu’à maintenant) de différentes manières, par des malfaiteurs internationaux, tous corrompus : hommes politiques français, européens, américains et hauts fonctionnaires d’institutions internationales (FMI et Banque Mondiale en tête), avant que le fournisseur chinois ne vienne les rejoindre.
Cependant, sauf les dépenses somptuaires – forums, festivals, fêtes, réceptions – et surtout par la corruption généralisée d’officiels étrangers, la République du Congo toujours dans les derniers de tous les classements ne compte pas, absolument pas !
Longtemps mis en avant à l’époque heureusement révolue de Jacques Chirac, Denis Sassou Nguesso s’était senti très important et « attrapa la grosse tête ». Il est maintenant combattu frontalement, sans pincette, par un François Hollande décidé et prêt à en découdre ; sans oublier un Barack Obama qui, s’il est plus discret, n’en sera que plus efficace… !
D’autres que notre tyran ont connu et subi ce type de coalition. Dans l’actualité, ou dans un passé récent, Compaoré, Moubarak, Kadhafi, Ben Ali, Saddam Hussein sont passés par la trappe de l’histoire ; chassés par leur peuple ou par une intervention étrangère. Pourtant, malgré les critiques légitimes que l’on pouvait émettre à leur encontre, ils avaient fait beaucoup plus pour leur peuple et pour leur pays que Denis Sassou Nguesso ne pourrait jamais réaliser ; même s’il bénéficiait de dix mandats supplémentaires.
La première raison est que Sassou Nguesso est génétiquement un pilleur né ! Marien Ngouabi était viscéralement contre la corruption (comme Sankara après lui) et il constituait l’obstacle ultime à la satisfaction de la soif de richesse et de débauche de son ministre de la défense… !
La seconde raison est qu’il n’aime véritablement ni son peuple, ni son pays. Seuls sa personne, sa famille et son petit village ont une réelle importance à ses yeux.
A un autre siècle, Napoléon Bonaparte, Premier Consul ou Empereur, en 14 années, 3 mois et 27 jours seulement, avait changé la France et révolutionné le monde ; moitié moins de temps que notre tyran avec ses 30 ans et 7 mois à la prédation de notre Etat. Qu’a-t-il réalisé de notable durant tout ce temps ? Ni conquête, ni victoire à Kimongo ! Seulement des guéguerres contre ses propres populations (proportionnellement au territoire, plus de victimes que toutes les guerres napoléoniennes), des explosions de stocks d’armements, des jeunes réfugiés que l’on massacre à leur retour, un Cardinal enterré vivant, des travaux à crédit mal exécutés et, cerise sur le gâteau, la transformation d’Oyo en capitale politique et vitrine officielle de ses larcins….
Qu’avait fait Napoléon, l’Italo-Corse, pour son île natale qu’il n’avait pas fait pour la France ? Strictement rien !
Seul point commun entre les deux hommes : Napoléon Premier Consul avait rétabli l’esclavage des Noirs (aboli durant les Cents jours par l’Empereur), Sassou Nguesso a alimenté considérablement l’émigration, forme moderne et atténuée de l’esclavage… Il y a sûrement plus aujourd’hui de Congolais dispersés dans le monde du fait du régime arbitraire du général-instituteur qu’il n’y a eu de victimes de l’esclavage au Congo.
Le mécontentement enfle et gronde ouvertement. Les paroles se libèrent. Tous les esprits éclairés poussent au passage démocratique du témoin. Tous, à de très rares exceptions y compris dans le système, voudraient qu’un dialogue s’instaure et que les Nguesso et leurs complices, grands prédateurs, soient mis sur la touche. Définitivement…
En ces périodes de grandes pluies, au Congo et en Europe, l’on voit des petits ruisseaux, qui étaient jusque-là inoffensifs devenir tout d’un coup de violents cours d’eaux qui emportent tout sur leur passage. Il en est de même avec la colère des hommes ; passé un niveau de mécontentement, plus rien ne saurait la contenir !
Au Congo, nous n’en sommes plus bien loin….
Peut-être même y serions-nous déjà ?
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 7 décembre 2014, par www.congo-liberty.org
Cour de neurosciences par Isidore AYA TONGA: Comment évincer un dictateur?
Mobutu (RD-Congo, Ex Zaïre) qui, après 32ans de pouvoir, non de confiscation du pouvoir pleurait comme un enfant lorsqu’il fût destitué par Kabila. Mouamar Kadhafi qui traitait les autres de malade alors que lui-même est resté un « enfant terrible » et la liste est très longue.
Le point commun entre le cerveau de l’enfant et celui d’un dictateur, c’est qu’il est impossible de négocier avec lui. C’est comme si cette empreinte de l’enfance reste figée, fixée en lui.
Explication !
Chez l’enfant, la notion de partager est vraiment acquise vers l’âge de 9/10ans. C’est d’ailleurs à cette période qu’il acquiert à l’école la capacité à réaliser et réussir l’opération de division.
Si l’on transpose cette analyse scientifique à un dictateur quel qu’il soit, on peut-en déduire que leur cerveau est resté au stade juvénile?
Par exemple pour Sassou Nguesso, 32 ans de pouvoir divisé par 32, il lui reste toujours 32 ans de pouvoir.
Un dictateur se comporte toujours comme un terroriste, avec lequel les négociations sont du temps perdu.
C’est pourquoi les dictateurs sont le plus souvent chassés du pouvoir par la violence – puisque toute proposition de partage du pouvoir ou de démocratie est réfutée.
Oui, dans 97, 58% de cas, les dictateurs apportent le chaos.
Mais tous ceux qui travaillent ou soutiennent les dictateurs et ses dignitaires quel qu’ils soient ont besoin de les protéger pour aussi éviter le chaos.
A suivre !
Cher OSSEBI,
Je vous aime pour ce beau texte. Vous avez perce le Coeur du tyran sanguinaire a decouvert ou tel, un fauve debusque, se trouve a ciel ouvert de sorte que tout le monde peut le voir gemissant de sa faiblesse et de sa perte certaine. Bravo, OSSEBI.
Un livre à lire: » Le dernier soir du dictateur » par Mohamed Benchicou – Editions Riveneuve.
Le moment venu, il va pleurer avec des larmes de sang.
Des mots comme des couteaux :
« Oyo capitale politique et vitrine officielle de ses larcins »
C’est beau. Merci Ossebi
Oui, très beau texte, une grande et belle analyse de l’ état du pays et de l’ état du sanglant dictateur que Dieu, ne l’oublions pas, à mis sur la route du Peuple Congolais pour les desseins que Lui seul connais. Mais le temps est arrivé, il faut le chasser, c’est ce que Dieu nous dit car la voix du Peuple c’est la voix de Dieu. Il faut le chasser lui, son systhème, son clan et ses amis prédateurs. Ne pas lui donner de » porte de sortie » ne pas le » laisser à la tête du pays pendant la transition » comme le préconise Mathias NDZON qui veut justement aider « son ami ». NON, SASSOU NGUESSO DOIT PARTIR QUITTER LE POUVOIR SANS RIEN ! C’est la volonté du Peuple Souverain, ce Peuple qui ne la JAMAIS VOTE ! ! !
N.B.: Cher OSSEBI à la libération du pays il faudrait te dévoiler, le Peuple Congolais veut te connaître ! Merci !
OSSEBI, chapeau la plume !
Oui, passé la dictature, vous serez décoré des congolais, car vos mots sont plus que des lances (Dixit Rapha Bounzeki)
Une visite a Cuba pour la demande d’un soutien militaire sous couvert de la celebration de 50 ans de relation avec Cuba.Cette visite préparée par Pascal Onguembi,ce faux agronome forme a I’havane qui n’a jamais plante les legumes pour nourrir les Congolais comme l’est le moniteur Denis Sassou qui n’a jamais tenu une craie pour enseigner les enfants ainsi que nombreux cassiques du pct et ses partis satellites qui ont fait de la politique un tremplin pour se faire une place au soleil tout en detruisant le patrimoine commun des Congolais.Mr Denis Sassou et Mr Pascal Onguembi oublient que Cuba n’a plus assez de moyens pour soutenir ce genre de mercenariat.Bien que plusieurs mercenaires Cubains sont deja presents sur le sol Congolais déguisés en médecins,Mr Sassou doit comprendre de chaque chose a un debut et une fin,ca ne sert a rien a s’enteter.Les Congolais soyez très vigilants sur l’afflux des étrangers sur votre sol.
Excellent texte Mr. RIGOBERT OSSEBI Le dictateur finissant n’a plus de choix il doit partir. Il n’y a pas de référendum qui tienne. Nous n’allons plus tombé dans son piège. Qu’il s’en aille c’est tout simple.
À son retour aux affaires après 11 ans de mono,je pensais que Mr le président avait compris la nécessité de faire du Congo une réelle république, de faire des congolais une nation.
Je croyais qu il allait vraiment prendre à bras le corps les soucis primaires du peuple,je croyais qu il allait promouvoir la démocratie, je croyais qu il allait érigé la méritocratie, je croyais qu il ne gouvernerait pas ce pays en vainqueur de guerre.
Hélas, ses vieux réflexes avaient repris le dessus.
Diviser pour mieux régner, prôner l hégémonie ethnique sans le nommer mais dont les actes sont assez clairs.
Mr le président, partez tranquillement.votre gloutonnerie du pouvoir a assez nuit aux congolais.
Le patriotisme à géométrie variable, nous n en voulons pas,souvenez-vous que vous aviez chassé un président démocratiquement élu avec l aide de la France. aujourd’hui, cette même France ne veut plus de vous. Soyez sage pour une fois!
Un texte tonique et bien pensé, mais le dictateur n’est pas seul! Les trois points de la LYRE risquent d’interférer fortement dans le choix du peuple meurtri! Pas de naïveté…Déjà les manœuvres internes au PCT nous en donnent un aperçu, au delà de la simple CON-MACONNERIE importé du SENEGAL chez les immigrés Béninois dans ce pays!
VIGILANCE!
Sassou a déclaré la guerre au peuple congolais, appel donc à tous les démocrates, patriotes, républicains que l’heures des affirmations gratuites est terminée, il nous faut maintenant réfléchir sur l’art de guerre, de la stratégie et de la tactique; la première chose à faire c’est mobiliser les forces morales et spirituelles de notre pays contre les forces de ténèbres qu’incarnent Sassou, la deuxième chose c’est exploiter la stratégie du Samouraï Sun Tsu qui dit que « Dans la guerre, le nombre ne procure aucun avantage. N’avancez pas en vous reposant exclusivement sur la puissance militaire » .Musas hi de son coté nous conseille » de faire naître une certaine tension chez l’adversaire qui consiste à l’empecher d’être sur de lui » ce qui entrain d’être fait. Ce fils des ténèbres oublie qu’ils est maintenaint entrain de se battre aussi avec les forces invisibles qui le cernent.
CONGO: WHAT A BORING COUNCIL! UN CONSEIL DES SINISTRES
Au dernier conseil des SINISTRES, Un SINISTRE D’ETAT a présenté un décret sur l’immatriculation des aéronefs… reprenant les dispositions contenues dans le code et le règlement l’aviation civile français de l’aviation civile et même dans celui de la CEMAC…
INCOMPÉTENCE pour un SINISTRE d’état qui découvre un domaine coaché par une INCONGRUITÉ Conseiller technique cousin APPELÉ VOLONTAIRE MATHS DE COLLÈGE A LA RETRAITE SANS MÉTIER AÉRONAUTIQUE? ou
PIEDS DE NEZ PERFIDE d’un sinistre CANICHE qui se venge, ou qui veut s’affirmer par rapport à OSSO HOMME LIGE DE BOUYA qui le tient en laisse?, pour marquer un territoire qui s’est réduit comme peau de chagrin?.
EN VÉRITÉ TRISTE PÉRIODE QUE VIT LE CONGO! DÉLITEMENT D’UNE RÉPUBLIQUE BANANIÈRE puisque le rapporteur signale que les textes applicables existaient déjà.
Sassou va laisser le pouvoir mais le pouvoir ne laissera pas le Nord. Rêvez!
Si Nelson Mandela, Barack Obama, François Hollande et tout curé, évêque libre ou universaliste avaient été Congolais, Sassou Nguesso les auraient assassiné !
PHILOSOPHIE!
La pensée c’est une fiction. Le penseur relie ses pensées et essaie de les mettre à l’épreuve, de les réaliser – par contre le rêveur continu de rêver et ne fait rien de logique par rapport à ses rêves.
Si je ne pense pas, je suis indifférent et donc improductif. Je ne pense à rien, je ne fais rien de positif – parce que la critique aiguise l’intelligence humaine.
L’homme fait des choix, prend des décisions. Il construit, il avance. S’il voit que c’est raté, il stoppe. Il change de voie, de façon de voir, de mentalité. Finalement, il se dit qu’il s’est trompé – parce qu’il est humain. C’est ça le courage !!!
Par contre celui qui persiste sur la voie qu’il a perdue ne réussira jamais. Il faut sortir du dogme passif pour être dans un mouvement actif et réveiller les gens.
Il faut rester l’esprit ouvert, aller voir ailleurs ce qui se passe, accepter les critiques (bonnes ou mauvaises) et le contrôle mutuel ou interdépendant.
Publié par Isidore AYA TONGA, intellectuel congolais et universaliste de la raison et de la conscience humaine.
Par ailleurs, dans le Congo époque de Denis Sassou-NGuesso, la vertu est un péril.
L’intelligence est suspecte car elle évolue bien au-dessus de son monde obscur totalement tourné vers les ténèbres.
Le frère Ossebi , pourtant du nord , mais il a un discours progressiste ! Car soutenir sassou c’est imbéciles et sorciers !!!