FAUT-IL TUER LE FRANC CFA ? Par Pierre Jacquemot

JACQUEMOT-Pierre

Une nouvelle volée de bois vert vient s’abattre sur le franc CFA, cet épouvantail, objet de toutes les interprétations plus ou moins fantasmatiques sur les relations entre 15 pays d’Afrique et la France. La controverse redouble de vitalité et de créativité sur les réseaux sociaux où s’exacerbent les passions chez les « abolitionnistes » de la Zone Franc prêts à tenter une expérience monétaire enfin « décolonisée ».

Derrière la controverse se cachent divers enjeux qui ne sont pas tous du registre de la monnaie mais qui relèvent d’un mal-être né de frustrations, notamment d’une jeunesse qui, de Bamako à Yaoundé, ne comprend pas pourquoi « l’émergence économique » tant annoncée par les élites au pouvoir ne leur profite pas davantage. Il ne faut donc pas s’attendre à une accalmie.

De quoi s’agit-il ? Héritage colonial, espace singulier de coopération, la coopération monétaire entre les Etats africains de la Zone qui compte 160 millions d’habitants et la France tourne autour de principes mis en place en 1946 (création du franc des colonies françaises d’Afrique–CFA). La liberté des transferts est assurée, qu’il s’agisse de transactions courantes ou de mouvements de capitaux. La convertibilité du franc CFA est illimitée. Cela signifie qu’en cas de choc financier dans un pays membre, le Trésor français s’engage à lui apporter les devises nécessaires sur la base d’une parité fixe avec l’euro. Enfin, les réserves de change des pays membres sont centralisées à hauteur de 50 % des avoirs des banques centrales dans un « compte d’opérations » ouvert auprès du Trésor français. Dans le cadre de leurs opérations, les banques centrales doivent observer certaines règles conçues pour contrôler l’offre de monnaie : leurs engagements à vue doivent avoir une couverture de devises d’au moins 20 % ; les prêts qu’elles accordent à chaque gouvernement membre sont limités à 20 % du montant des recettes en devises obtenues l’année précédente.

La Zone franc a-t-elle réussie ?

La réalité s’impose rudement. Elle n’a pas permis de modifier substantiellement le régime des spécialisations primaires de ses membres. Les produits de base pèsent encore de manière considérable dans les exportations et surdéterminent l’axe Sud-Nord de leurs échanges. Ils participent à un certain nombre de chaînes de valeur mais, le plus souvent, elle n’y est présente qu’en amont, en qualité de producteur de minerais, d’hydrocarbures, de coton, de cacao et d’autres matières premières agricoles.

L’intégration régionale n’a pas davantage progressé. Les échanges à l’intérieur de la zone CFA sont limités et représentent environ 15 % seulement en moyenne du volume total du commerce de ses membres. On notera que la situation n’est guère différente dans les pays ayant une « monnaie endogène » : naira nigérian, metical mozambicain, kwanza angolais, cédi ghanéen ou shilling kenyan. Les raisons sont communes en-dedans et hors la Zone. Les structures demeurent fragmentées, avec des économies sahéliennes à très bas revenu et fortement dépendantes des risques climatiques, avec des économies côtières dont la dynamique est tirée par l’import-export et d’autres encore à forte dominante des activités de service mais sans base manufacturière suffisamment robuste (Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal).

En tendance, la croissance du PIB de l’ensemble constitué par les pays de la Zone franc aurait-elle été moindre que celle des autres pays africains ? En 2016, l’UEMOA a enregistré un taux de croissance du PIB réel de 6,8 % en moyenne supérieur, une tendance depuis 2012, au taux de croissance moyen de l’Afrique subsaharienne (1,4 %). En revanche, sous les effets combinés de la crise pétrolière et d’errances politiques, la croissance des pays de la CEMAC s’est effondrée tandis que les déficits interne et externe se sont creusés, rejoignant le Nigeria entré en récession en 2016 pour la première fois depuis 1991. Seul succès incontestable : le risque d’inflation a été partout jugulé sur la longue période. Du coup, la réduction du taux de pauvreté a plutôt été supérieure en Zone franc qu’ailleurs en Afrique. Quoi qu’on en dise, cela est probablement dû à la moindre inflation en Zone franc.

Au-delà de ces résultats nuancés, on peut s’interroger : le rôle accordé par certains économistes à la monnaie n’est-il pas abusif dans l’explication des trajectoires de chaque pays, alors qu’il faudrait insister sur le caractère surdéterminant des « chocs d’offre » (aléas climatiques, prix des importations), par rapport à la politique monétaire interne, et également sur le faible taux de bancarisation de la Zone (moins de 13%).

A qui finalement profite la Zone franc ?

La première réponse est : d’abord aux élites rentières locales, surtout celles dont le mode de vie est effrontément extraverti et qui tirent parti des facilités de transferts pour organiser la fuite, licite ou illicite, de leurs actifs, bien ou mal acquis, avec une monnaie « aussi bonne » que l’euro et pour financer des importations somptuaires. La seconde réponse de ses détracteurs est sans ambages : elle profite aux multinationales françaises qui inscrivent leurs relations dans la verticalité Nord-Sud et qui peuvent rapatrier sans risques leurs profits. Une incitation à ne pas investir localement dans les activités productives. L’argument est ancien, mais il est percutant pour toute l’Afrique : le lien est étroit pour chaque 100 dollars de dette extérieure supplémentaires enregistrés en Afrique, bon an mal an, 50 s’enfuient à l’étranger. Les évasions de capitaux sont nettement moins observées dans la Zone franc que dans des pays comme le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Angola. Cette attaque n’est pas la plus convaincante.

Qu’en est-il en effet des bénéfices tirés par la France ? En réalité, la Zone franc joue un rôle économique bien modeste pour l’ancienne puissance coloniale (4 % de ses échanges et de ses investissements étrangers). L’atout est mince : la Zone franc n’a guère empêché le déclassement relatif de la France dans les échanges avec l’Afrique. Depuis quinze ans, les échanges marchands du continent avec l’Asie (Chine, Inde, République de Corée, Indonésie, Malaisie, Singapour) et aussi avec le Brésil, le Maroc et la Turquie croissent beaucoup plus vite que ses échanges avec la France.

La critique peut quitter le terrain économique pour rejoindre celui du politique et devenir plus acerbe. En tant que survivance coloniale, le CFA serait l’outil du maintien d’une relation de soumission acceptée qui conforte les tenants d’un ordre social fermé et qui légitime leurs pratiques déviantes (rentes sur les importations, fuite de capitaux), entravant toute perspective d’accumulation endogène. A la lecture des derniers arguments exposés dans les médias, on quitte insensiblement le terrain politique (qui est le bon) pour celui de l’idéologie (qui est nettement moins probant), surtout chez ceux qui adoptent un peu facilement la posture sentencieuse dénonçant la « servilité anachronique» envers l’ancienne puissance coloniale qui continue « de tirer les ficelles », alors que l’on aurait plutôt une « servitude volontaire » au sens de La Boétie.

Comment sortir par le haut ?

Le débat sur la réforme doit être désormais ouvert. Les symboles ont leur force. On peut se demander pourquoi avoir gardé le nom de « franc » après la dévaluation de 1994, alors que l’ancienne métropole s’apprêtait cinq ans après à entrer dans l’euro. Certes le cas n’est pas unique. Le Kenya n’a-t-il pas gardé le shilling ? Et l’Afrique du Sud n’a-t-elle pas préservé le rand de l’apartheid créé en 1961 ? On peut aussi brocarder le fait que le billet CFA, avec ses symboles exotiques, est encore fabriqué à Chamalières, dans le Puy-de-Dôme. Il faut certainement toucher aux symboles. Changer de nom n’est pas le plus difficile (le « cauri » ?). Et battre monnaie en Afrique plutôt qu’en France pas davantage. Plus grave probablement, le dépôt des réserves de change dans le « Trésor » de la France fait grincer les dents pour sa dimension allégorique : une « confiscation » de ressources de l’Afrique qui devraient lui servir à financer ses propres besoins. Trouver une autre domiciliation que le Trésor français aux ressources en devises de la Zone pour garantir la convertibilité de la monnaie n’est pas non plus trop ardu. Pourquoi pas la Banque des règlements internationaux… diverses pistes peuvent être ouvertes. Il demeure des sujets plus délicats.

Périodiquement, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la parité franc CFA/euro. La question est légitime puisqu’elle ne reflète pas les fondamentaux économiques des pays membres. On l’admettra aisément, la surévaluation du franc CFA, si elle est démontrée, est une sévère taxe sur les exportations et une prime accordée aux importations. Le diktat de l’austérité extrême, imposé au nom du franc CFA « fort » à des économies déjà accablées, peut être rudement dénoncé. Pour autant, faut-il préconiser le recours à la dévaluation afin de produire un choc, avec comme principal objectif de bouleverser la distribution des cartes de l’ordre socio-politique interne pour en attendre un changement susceptible d’être favorable à la « grande transformation structurelle » tant espérée ? L’ampleur de la dévaluation ne devrait pas être la même dans la zone UEMOA et CEMAC, cette dernière étant en pire posture sur ses comptes. Quels seront les coûts d’un tel choc ? On sait d’expérience que l’inflation consécutive à des changements de parité se reporte toujours, sournoisement, sur les plus pauvres. La fugacité des rééquilibrages pourrait menacer l’édifice financier si fragile. Une crise de dettes souveraines conduirait à une spirale de fuites des capitaux, de dévaluations à répétition, de hausse des taux d’intérêt et de chômage.

Seule option pertinente, le décrochage en douceur, limité en amplitude, avec une flexibilité encadrée par exemple dans un corridor ou un « serpent » avec une fluctuation autour d’une parité centrale comme ce fut le cas en Europe entre 1972 et 1978. Par la même occasion, devrait être organisé un rattachement de la monnaie rebaptisée non au seul euro mais à un panier représentatif des vrais échanges des pays de la Zone, avec le dollar, le yuan, la livre sterling et le yen.  L’idée n’est pas nouvelle. Rien ne permet de penser aujourd’hui qu’elle ne pourrait pas recueillir un large consensus.

Il reste à évoquer une autre évolution possible. Serpent de mer depuis 1983, le projet de monnaie unique à l’échelle de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été renvoyé à l’horizon 2020. L’objectif est d’impulser les échanges intrarégionaux encore trop modestes et de créer une solidarité au sein de la zone. Certes les marchés financiers sur le continent sont étroits mais les possibilités de mettre à profit les effets bénéfiques de la régionalisation sont probablement plus grandes en Afrique que partout ailleurs dans le monde. Un tel élargissement ne pourra se faire que par étapes, au fur et à mesure de la maturation des économies concernées, et aussi des conquêtes démocratiques pour construire un ordre social plus ouvert.

La politique économique appelle une palette large d’instruments. La question centrale est celle du processus d’« endogénéisation financière ». Rien ne saura remplacer l’effort d’accumulation sur la base de l’épargne et des rentes intérieures, avant toute chose. L’Afrique ne pourra pas répondre à ses besoins de financement en d’infrastructures et en services sociaux exclusivement par l’intermédiaire de l’aide extérieure et par le financement sur les marchés internationaux. La mobilisation des ressources pourra notamment s’opérer par l’impôt. C’est le moyen le plus efficace et pérenne d’élargir l’espace budgétaire. La répartition de la charge se concentre encore sur les exportations et sur les importations, sur les chiffres d’affaires et les revenus d’un petit nombre d’opérateurs. C’est dire la marge de progression possible.

Le franc CFA n’est ni ange ni démon. Des propositions de réforme peuvent conduire à un changement vertueux du système en place. Une responsabilité que doivent assumer les dirigeants africains. Mais que la France peut faciliter par un discours plus cohérent, conforme à son nouveau discours sur « l’Afrique, le continent d’avenir ».

 

Par Pierre Jacquemot (  [email protected] )

Pierre Jacquemot est président du GRET-Professionnels du développement solidaire (France). Actuellement maître de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et chercheur associé à l’IRIS, il est membre du Conseil national du développement et de la solidarité internationale et du Comité de rédaction de la revue Afrique contemporaine.

Ancien Ambassadeur de France (Kenya, Ghana, RD Congo), ancien directeur du développement au Ministère français des affaires étrangères, ancien chef de mission de coopération (Burkina Fao, Cameroun) et conseiller du président Abdou Diouf (Sénégal), après avoir été maître de conférences à l’Université de Paris-Dauphine.

Il est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, docteur d’Etat en Sciences Economiques et en Economie Appliquée, ancien stagiaire de l’ENA.

Il est l’auteur de trois livres récents :  Chroniques africaines (L’Harmattan, 2015), L’Afrique des possibles, les défis de l’émergence (Karthala, 2016) et Dictionnaire encyclopédique du développement durable (éd. Sciences humaines, 2018).

SOURCE : IRIS

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53 réponses à FAUT-IL TUER LE FRANC CFA ? Par Pierre Jacquemot

  1. VAL DE NANTES dit :

    On aurait voulu qu’un tel texte soit pondu par nos propres économistes africains .A croire qu’ils n’ont pas la connaissance exacte , de cette relation oedipienne entre le FRANC CFA et la France .
    PROF AGHBOU , YAYA LUCIEN etc éclairez nous ;;
    A MOINS QUE vous vouliez qu’on boive , sans remords , les dires de ce blanc ;;;;;

  2. Langage dissuasif pour nous calmer et nous détourner de notre engagement pour changer cette monnaie et d’en retirer le contrôle à la France. Le cfa ne profite pas aux pauvres africains, comme l’a bien reconnu l’auteur. Les risques sur les plans économiques et financiers sont bien évidents si l’on en prend le contrôle; mais nous nous focalisons sur l’aspect politique de la chose, outil colonial de servitude: c’est ce que nous ne voulons plus. Les velléités capitalistes de cette politique monétaire de parité à l’euro profite à la France, aux dirigeants dictateurs et aux multinationales; les africains ne partagent pas ces valeurs.

  3. VAL DE NANTES dit :

    QUE CE MONSIEUR PIERRE JACQUEMONT aille au bout de ces préoccupations africaines et il aura notre soutien total ….
    Sa préoccupation ne peut se limiter à la seule question monétaire quoique cruciale , car les sujets ne manquent pas en AFRIQUE qui pourraient faire l’objet des discussions intellectuelles .
    A t’il des codes spéciaux , pour entrer dans les salons de ces dictateurs africains , et surtout ceux dont la monnaie CFA pose problème ;;;;,,,???
    La mise en valeur du capital humain africain ; qu’en pense t’il????.
    En a t’il déjà parlé auprès de ces dictateurs sans cervelle ???.
    Je lui rappelle que , l’argent , quelle qu’en soit sa couleur , n’est que le reflet des efforts dualistes entre les consommateurs et les producteurs …EN un mot , un objet d’échanges ;;;
    De ce point de vue , le CONGO est unijambiste , car il ne remplit pas l’une des deux conditions économiques .La monnaie , pour en conclure ,d’où qu’elle vienne , fleurit sur un espace sain .

  4. anonyme dit :

    Bel article Excellence,, Beaucoup d’aficains parlent de cette monnaie sans argumentaire convaincant.
    Que veulent ils? lorsqu’il y a une crise on disserte et on fait du chantage sur cette monnaie à mon avis stable. Desfois ,ce sont les gouvernants qui détournent le débat. A leur avantage d’ailleurs.
    *Moi j’ai des questions à poser à vous Excellence.
    En 1992, intervenait la 1ère dévaluation. Le Congo et les autres Etats membres de la zone CFA était dans quel contexte économique? Je me souviens que le Congo était dans une grave pénurie financière qui a fait dégringoler le cours du Barril de pétrole à 12 Dollars US y compris la décote de 3 Dollars imputée sur les ventes de notre brut .
    Il y a seulement quelques mois ce barril a frolé les 120 dollars.
    Le Congo exporte plus de 10 cargaisons de brut par mois. dont 3 au titre de son droit du sol. C’est ce brut que la SNPC a vendu depuis sa création.
    Tout le monde était devenu fou.
    Devant la « représentation nationale » le Chancelier de l’echiquier annonçait une épargne destinée à garantir l’avenir des plus jeunes. La répresentation nationale n’a pu vérifier ces avoirs. d’aiilleurs son budget est passé du simple au double frolant les 32.000.000.000 CFA en douze mois pour 250 personnes
    La Chine notre fournisseur des 10 dernières années, a financé à travers EXIMBANK 80% de nos importations. Les chinois suivent les débats qui se passent à l’Assemblée du Congo.
    Pourquoi avoir préfinancé ces importations sachant bien que le Congo était en cash fow financière? Pourquoi doit on accorder du crédit à un Etat qui est en position de payer?

    Le Trésor Français qui est gestionnaire de 50% de notre réserve monétaire a à notre avis également sa responasabilité.
    Pourquoi avoir laissé le Congo faire ce troc dont il ne pouvait qu’en sortir affaibli?.
    N’ y a-t*il pas une obligation de surveillance, d’ingérence du Trésor français sur les différentes options engagées par les Etats membres d’une monnaie dont il garantie-t-il la parité?

  5. VAL DE NANTES dit :

    Sa maitrise sur le franc CFA, ne me pose aucun problème , encore faudrait il que nous africains , les plus concernés , en soient totalement dépositaires ;;;.Créer une dynamique monétaire , c’est se faire rencontrer deux entités , au risque de me répéter , consommateurs et producteurs .L’argent né de cet antagonisme corporatiste .
    Parler des problèmes existentiels du franc CFA sans y intégrer l’aspect humain , c’est faire mauvaise route .
    IL ne peut y avoir de monnaie , sans les hommes .C’est le problème final du franc du CFA .
    SASSOU a t’il crée une classe moyenne , susceptible de booster le pouvoir d’achat du franc CFA ,,,??
    A première vue , non .L’argent est absent du circuit économique et financier , car il est thésaurisé par les barons du pouvoir ,donc improductif , et fatal pour une économie à source unique .

  6. VAL DE NANTES dit :

    Deuxième constat ;On peut nous inonder des EUROS pour remplacer le franc CFA , rien n’en sortirait .Pour le simple fait que la loi de la demande et de l’offre est bancale au CONGO .
    Exemple ;imaginons un seul instant , que la FRANCE déverse au CONGO 100 euros , au titre de revenu national .
    Sur les 100 euros , les NGUESSO prélèvent automatiquement 95 euros et le reste les 5 euros se retrouvent au trésor public .
    Avec cette pratique , quelqu’un peut me dire l’avenir des EUROS AU CONGO BRAZZAVILLE ,,

  7. VAL DE NANTES dit :

    Troisième constat .L’ inadéquation entre le capital humain formé et la monnaie CFA .AU CONGO , le tribalisme institutionnel a tué le franc CFA ….
    Combien des cadres moyens et supérieurs du sud , sont supposés soutenir la consommation des produits locaux et importés ???.
    Ce qui pose la problématique salariale au CONGO et par ricochet , le circuit de distribution monétaire est réduit à sa plus simple expression .
    En gros , pour en conclure , PIERRE JACQUEMONT a oublié de diagnostiquer de façon exhaustive les VRAIES causes du débâcle du franc CFA .
    Son analyse historique et technique du CFA est empreinte des carences locales qui obèrent l’efficacité de la dite monnaie .
    Sa rhétorique sur le franc CFA est plus distractive , cérébrale que curative ;;
    A QUI LE TOUR , s’il vous plait ;;;;;;.

  8. Samory dit :

    Bien que son parcours anti sioniste avait déjà repoussé toute les limites possibles à ne jamais dépasser, Kemi Seba a placé la barre très haute en touchant à la brûlante problématique monétaire. Il est entrain de franchir la Ligne Rouge, si ce n’est pas déjà le cas. Ceci dit, ce type de publication (ben voyons ! Le beurre et l’argent du beurre) faussement neutre et nuancée atteste de l’impact que le mouvement anti FCFA dont il est désormais le leader plébiscité, a eu sur les élites paranoïaques de Paris. Ce jeune noir doit maintenant faire attention, dans la mesure où les services français vont de plus en plus testés l’opinion africaine sur les réseaux sociaux, en prévision d’une psy op’s. L’Iris n’a pas été créé pour défendre les intérêts de l’Afrique, ni ceux du Congo. Bref, inutile de s’étaler d’avantage sur ces questions sensibles. Dommage que les congoïdes aliénés (beaucoup sont en réalité complexés des pseudo savants blancs) veuillent toujours attendre qu’un étranger occidental et français vienne leur faire la leçon sur leur propre histoire, pour enfin croire aux autres africains.

  9. Excellent article qui nous renseigne sur la place réelle qu’occupe le franc CFA dans l’économie de la zone CEMAC. De la manière dont sont gérés les états cemac, il nous faut éviter de penser – pour l’heure – à la dissociation du couple cfa/euro. Il s’en suivrait tout de suite un chaos indescriptible.
    Pensons plutôt à créer une base manufacturière solide doublée d’une diversification soutenue de l’économie des pays cemac. Faisons en sorte que les importations alimentaires ne dépassent pas le seuil de 10% de nos dépenses. A ce moment là, on peut véritablement commencer à songer à se séparer de l’euro.
    Autrement, c’est la chute libre vers l’enfer… Merci

  10. le fils du pays dit :

    Je ne vais pas disserter sur la article mais je vais juste souligner quelques points concernant la monnaie.
    L’economie d’un pays et la monnaie vont de paire, certains intervenants seront en accord avec moi sur ce point.Alors comment peut -on parler d’économie dans le vrai sens alors qu’on utilise la monnaie venue d’ailleurs surtout le cas du Cfa qui est une monnaie imposée.
    Il ne faut pas aller dans les écoles occidentales pour comprendre que vous ne pouvez pas avancer dans la situation appareille ou vos sources financières sont gérées par autrui et vous vole en passant.
    Si les économistes Congolais,les vrais avaient le bon sens ils auraient deja fait des propositions alternatives concretes.Sur cette page j’ai deja propose a l’un de nos économistes(Mr Pambou) de réunir ses frères Congolais du metier et travailler sur une solution typiquement Congolais.
    Le problème de la monnaie ne peut pas être dissocié des valets de l’empire français et leur mauvaise gestion de la chose publique.
    Il faut une solution globale et intégrale c’est a dire dégagement des valets de la france du trône,les reformes économiqiues sur nos propres bases ancestrales avec une monnaie propre.
    Les fameux académiciens en économie peuvent pondre leurs theories mais les choses ne bougeront pas tant que les Africains resteront dans cette situation de peuple enchaine par l’occident a travers divers mécanismes ou systèmes.Rien ne changera tant qu’ils continueront a mimer ou suivre cette voie occidentale qui a montrer clairement ses limites.
    Bref,la solution de cette equation est la suivante,degagement des gouverneurs noirs, reformes économiques approfondies avec nouvelle approche typiquement Africaine,l’action sur la gestion rigoureuse de la chose publique par les gens compétents-orthodoxes et creation de la monnaie propre(le tout bien géré)

  11. Bakala dit :

    Ce monsieur est un maître chanteur. Pour lui, la France n’est pour rien dans la stagnation des économies utilisant le CFA. Mon oeil! Je vous invite à me lire sur l’article de Djess et de visionner la dernière interview du professeur Kassé sur sujet.

    Il esquive le débat de fond qui est celui du financement de l’économie par la banque centrale comme tous les pays le font à travers la vente des bonds de trésor que rachète leurs banques centrales. Pendant des années, le trésor français a vendu des obligations à la banque de France pour financer ses investissements. Ce qui est interdit aux pays africains. Pire, la politique de crédit de la zone franc interdit la politique de financement préférentiel de certains secteurs comme la France l’avait fait pour soutenir des secteurs industriels qu’elle voulait favoriser. Une telle politique de crédit a perpétuer le modèle économique colonial en faisant des africains des consommateurs des produits français.

    L’auteur de l’article doit avoir le courage de le dire et ce rôle d’empêcher l’amorce d’un tissu industriel africain est dévolu aux représentants français siégeant aux conseils d’administration de la BEAC et de la BCEAO. C’est là où se situe le vrai problème du franc CFA.

    . Hypocritement l’auteur de l’article dit: » la réalité s’impose rudement. Elle n’a pas permis de modifier substantiellement le régime des spécialisations primaires de ses membres ». Mais il doit nous expliquer comment est-on arrivé à ce point. Sur ce point, Il faut écouter ce que dit l’homme de terrain qu’est le professeur Kassé dit à propos. C’est criminel ce travail de sape des représentants français au sein des conseils d’administration des deux banques centrales.

    Pour ce qui est des réserves déposées au trésor français. Aucune règle économique dit qu’un pays doit placer 50% de ses réserves en devises pour soutenir la valeur de sa monnaie. La politique des réserves en devises pour soutenu une monnaie est même remise en cause dans certains pays vu que la valeur de leurs monnaies est déterminée maintenant par les marchés financiers. Il en va de même de son équivalence avec les importations exprimées en termes de mois. Ces règles n’existent pas en théorie économique. Oui, il faut des devises pour soutenir sa devise; mais pas à hauteur de 50%.

    Cette règle de 50% est arbitraire et elle n’a pas de limite. Pour preuve, comme le dit le professeur Kassé, les ouest-africains avaient décidé à 4,500 milliards de CFA le montant de leurs réserves en devises auprès du trésor français. Pourquoi avoir ramené ce montant à cette somme? C’est une décision politique. Tout comme le montant de 7,500 milliards de CFA que les pays de la BEAC devait avoir auprès du trésor français. Et là, pourquoi le Congo devait cotiser plus que Cameroun alors que leurs économies et populations n’ont pas la même taille. Pourquoi les pays de la BEAC doivent mettre 7,500 milliards et ceux de la BCEAO 4,500 milliards de CFA seulement au trésor français?

    ces 15,000 milliards rapportent gros à la France qui l’utilise pour financer ses propres besoins en investissements. On ne va pas nous dire que cet argent , soit plus de 3 milliards de $, est thésaurisé. Nos $3 milliards rapportent gros à la France. Et cela dure depuis un demi-siècle. Pire, le taux de rémunération de cet argent est fixé d’avance alors que les taux d’intérêt sur le marché fluctuent chaque jour.

    Ce monsieur n’est pas sérieux quand il dit que le CFA n’est pas bénéfique à la France. Où les entreprises françaises réalisent leurs bénéfices? Prenons bollore, total, pineault-printemps-la redoute, etc. C’est en zone franc que ces entreprises réalisent des profits; si le contraire était vrai elles n’allaient pas soutenir des coups d’état chez nous. D’où provient la fortune de bolloré et pineault, le propriétaire de cfao? total tire 15% de sa production du Congo; ces 15% pèsent combien de milliards d’Euro?

    Le profit que tire la France de la zone CFA n’est pas que financier et commercial, il est aussi politique. Le CFA lui donne aussi du prestige sur le plan diplomatique.

  12. Bakala dit :

    Veuillez lire 30 millards de dollars et non 3 milliards.

  13. Anonyme dit :

    POURQUOI LA FRANCE ORGANISES DES GUERRES POUR MAINTENIR LE CFA SI CETTE MONEY N EST PAS BENEFIQUE LA FRANCE, ET EN PLUS LES AFRICAINS DISENT NON ALORS LA FRANCE POURQUOI T ATTACHES TU A QUELQUE CHOSE QUI N EST PAS PROFITABLE, TU AS ORGANISE LA GUERRE DE LA LYBIE POUR MAINTENIR LE CFA.
    LE CFA C EST L ECLAVAGISME QUI NE DIT PAS SON MOT, LE SAVEZ VOUS QUE TOUTE CHOSE VENDU A L EXTEREIUR DE CETTE ZONE CFA L ARGENT VA EN FRANCE ET A LA FRANCE DECICER S ELLE VA REMETTRE CET ARGENT A L INTERESE OU MEME DONNE L ARGENT A UN N AUTRE PAYS MEME S IL N EST PROPRIETAIRE DE CET ARGENT, C EST CAS DE LÈARGENT CONGO QUE LA FRANCE DISTRIBUE PARTOUT EN AFRIQUE DE L OUEST. DU COUP C EST TRAVAILLE SANS ETRE PAYE L ESCLAVAGISME.
    LE CFA N ARRANGE PAS SEULEMENT LA FRANCE MAIS TOUT L EUROPE. SANS LE CFA, LA FRANCE N AURA PLUS D ARGENT POUR MAINTENIR LES CANNIBALES COMME SASSOU AU CONGO
    SANS LE CFA LA FRANCE N A PLUS DES LIQUITES
    SANS LE CFA LA FRANCE TOMBE AUTOMATIQUEMENT AU 60 IEME RANG MONDIALE
    CFA = ESCLAVE

  14. Jean OKOMBA dit :

    La république centrafricaine est elle un pays des grands lacs? D’après ce que j’ai appris à l’école primaire et tout le monde connait, la réponse est non. Mais pas pour Sassou Nguesso. Dans le discours qu’il a prononcé aux nations unies, il y a quelques jours, il situe la RCA dans le bloc des pays des grands lacs. suivez ici A PARTIR DE LA MINUTE, 4, 10 S
    https://www.youtube.com/watch?v=ixDcTt3J7bA
    pourtant weakipedia cite seulement 4 pays et la RCA ni figure pas. Qui prépare ces discours? On les lit pas avant?

    L’Afrique des grands lacs désigne quatre pays :

    Le Burundi ;
    La République démocratique du Congo ;
    L’Ouganda ;
    Le Rwanda.

  15. Jean OKOMBA
    La république centrafricaine est elle un pays des grands lacs?
    Sassou Nguesso dans son discours a dit :  » à l’instar des pays du grands lacs » la république centrafricaine connait aussi …… « 

  16. le fils du pays dit :

    Rien de bon n’est venu hors de l’Afrique dit le dicton (les faits historiques)
    Mr Nicolas Sarkozy est l’unique colon qui nous dit parfois de choses de facon directe.Ce n’est pas une blaque quand il declare que la france ne doit pas laisser ses colonies avoir leur propre monnaie sinon elle sera pauvre comme l’italie.
    Ce fameux economiste et agent de services de l’empire francais vient nous divertir.
    Ce fameux academicien est comme l’ancien president des etats unis Jimmy Carter qui se passe aujourd’hui pour un philantrope alors qui est le donneur de l’ordre pour que les scientifiques francais,britanniques,japonais,sovietiques,allemands et americains inoculent les noirs le virus du sida a travers les doses de vaccin de la variole pour l’afrique et les doses du vaccin de l’hepatite pour les noirs de new york.Il est egalement comme Bill gates qui rend les femmes noires steriles par les vaccins a travers sa foundation.
    Le Cfa n’est que l’un des maillons de la chaine par laquelle nous sommes enchaines.
    Cet academicien plus agent de l’empire francais qu’enseignant ne nous parle pas de plus 440 millards que la france vole aux noirs chaque annee a travers cette monnaie nazi et cela depuis 1946.
    Nous devrons sortir de ce systeme qui nous tient la tete sous l’eau depuis des siècles.
    D’ailleurs les systemes occidentaux sont concus en ligne avec leur culture d’individualiste et predateur.Ce n’est pas notre culture alors incompatible avec notre culture et moeurs.
    Abas le cfa et les autres mecanismes d’asservissement du peuple noir.

  17. VAL DE NANTES dit :

    PIERRE JACQUEMOT a tapé à coté .Nous aurions aimé , qu’il nous fasse une analyse réaliste du CFA appliquée au cas du CONGO .
    Une étude globale de la gestion orthodoxe du CFA dans une économie spoliée , par l’impéritie d’un groupe des voleurs ;;;
    Comment en faire sortir le franc CFA ,???.
    Quels sont les facteurs endogènes et exogènes qui polluent l’existence du franc CFA dans un pays , comme le CONGO ;;;???.
    Il s’est lancé dans des généralités , dont presque le commun des mortels connaît le contenu et du coup ; il ne s’est pas démarqué des analyses ordinaires sur le franc CFA ;
    En aucun moment de ces analyses , il nous fait ressortir , l’aspect humain .La gestion monétaire sans y intégrer , l’homme ,ne permet pas d’en comprendre , toutes les facettes .

  18. Ce professeur dit que le CFA ne profite pas à la France. Soit! Mais il ne le démontre pas; et c’est de bonne guerre.

    La banque de France a une réserve de 151 milliards d’euros. Cette réserve inclut les 22,5,milliards d’euros ( 15,000 milliards d CFA) que les pays africains déposent au compte des opérations auprès du trésor français qui à son tour le dépose à la banque de France.

    nos 22,5 milliards d’euros représentent 14,9% des réserves gérées par la banque de France. Cet argent est rémunéré au maximum à 0,5% selon les accords de la zone franc, soit presque rien.

    Dites-nous, quel est ce pays qui peut donner à un autre de l’argent gratuitement chaque année? Notons que cet argent est placé par la banque de France dans des produits financiers qui lui rapporte des millions d’euros chaque année.

    C’est du vol que ce professeur refuse de reconnaître. Admettons que les 14,89 milliards d’euros sont placés dans un produit financier qui rapporte 3% par année. Les revenus tiraient de ce placement serait de 450 millions d’euros.

    Où va l’argent tiré de ces placements? À la France. Est-ce qu’elle nous rétrocède cet argent? Non!

    Individualistes et racistes qu’ils sont, les français ne peuvent supporter un système qui ne leur rapporte pas. Le CFA est leur poule aux œufs d’or. Bon an, mal an le CFA leur rapporte 30 milliards d’euros gratuitement qu’ils gèrent sans rendre des comptes à leurs propriétaires en ce sens qu’ils ne leur disent pas combien cette somme rapporte à la France qui les place dans divers produits financiers vendus sur les marchés internationaux.

    La Chine place ces réserves en grande partie dans les bons du trésor américain. Résultat, elle tient les USA par les couilles. Nous africains donnons notre argent à la France pour un rendement fixé d’avance à un rendement maximum de 0,5%.

    Le temps est venu d’ouvrir les yeux. Ils bloquent le financement de nos économies et ils nous privent des fruits des placements de nos réserves qu’ils rémunèrent avec des peanuts.

    Nous devons laissons de côté le raisonnement politique et idéologique pour ne raisonner qu’avec des arguments économiques.

  19. 22.5 milliards placés au taux de 3% rapporteraient 675 millions d’euros. C’est au minimum cette somme que nous cache la France en plus de bloquer le financement de nos économies par ses représentants qui siègent aux conseils d’administration de la BCEAC ET de la BCEAO.

  20. VAL DE NANTES ; BAKALA aux finances , svp .C'est aussi le pays à nous ; dit :

    DU COUP LE PROFESSEUR @BAKALA DEVIENT PLUS incisif et convaincant que le dit PIERRE JACQUEMONT .
    BAKALA MINISTRE DES FINANCES DU CONGO , pourquoi pas , moi je vote MON FRERE BAKALA … TÖT OU TARD , ata delè ;;; le pays n ‘est pas seulement à eux ;;;;

  21. Kassava de Tsibakala dit :

    Chers compatriotes,

    Le franc CFA est un moyen de payement que nous devons nous débarrasser le plus vite que possible. Ce n’est pas une monnaie dans le sens économique. Sur ce point nous ne devons pas reculer d’un iota. Qu’un professeur français vienne faire une publication dissuasive sur l’avenir du franc CFA sur Congo liberty, ou bien qu’un goupillon de congolais ou bien d’Africains tout court, trouvent dans le franc CFA une forme de confort néocolonial qui les met à l’abri des troubles financiers planétaires, je ne rangerai de ma part ces assertions tout bonnement comme l’exercice démocratique de liberté d’opinions. Ce n’est pas important

    Il est vrai que le combat mené par Kémi Sebat, que d’ailleurs je soutiens à 100%, n’est tout d’abord qu’un combat politique, mais qui attise bel et bien les émotions dans la société. C’est vraiment son mérite, te je lui suis éternellement reconnaissant. Il s’est placé en avant de la scène comme un « Fer de lance » pour éveiller et conscientiser la jeunesse africaine. Aucun économiste africain n’aurait réussi un tel exploit. Bravo Bravo Bravo…

    Quant aux débats entre experts africains en économie qui sont hostiles au FCFA et les sympathisants de cette monnaie sur le devenir du FCFA, ne devraient pas se solder à ce procès de mauvais goût, dont certains compatriotes congolais se sont illustrés en grands maîtres chanteurs depuis de lustres ; ils ne doivent pas non plus se précipiter hasardeusement à indexer leurs frères alors que le processus de levée de voile sur le Franc CFA ne vient que de commencer. Prenez patience, les débats arriveront et nous discuterons sérieusement et avec sagesse.

    Nous parlons ici d’une monnaie dont peu d’entre vous ne savent pas en réalité de quoi vous parlez. D’un point de vue macro-économique cette monnaie n’a aucun impact avec l’orientation ou bien même avec la vocation économique des peuples qui en font usage. Cette monnaie est détachée de toute forme de contraintes macro-économiques dans le vrai sens du mot. Franchement parlé, cette monnaie est utilisée par ces peuples sans savoir le sens macro-économique qu’ils en bénéficient. C’est en réalité une monnaie politique, dont le quasi monopole de parole n’est réservé qu’au seul chef d’état des pays membres. C’est une construction de politique monétaire d’une étrange augure et qui d’ailleurs n’a nulle part d’équivalent dans le monde entier.

    Pour certains qui s’acharnent à s’attaquer aux économistes africains sur leur carence en propositions, jugez alors vous-même avec quelle pertinence cette fameuse monnaie que certains d’entre vous éprouvent encore de sympathie a été jusqu’aujourd’hui gérée. La monnaie FCFA n’a jamais été un sujet de grand débat pour les économistes africains. C’est une monnaie occulte, qui est gérée entre le président français et ses pairs africains.

    Jamais et au grand jamais un économiste africain n’a été associé pour élaborer des orientations sur le devenir de cette monnaie. Les chefs d’états français et africains ne se retrouvent que pour parafer ce que les administrateurs de la banque de France ont présenté comme textes. Si non rien de ce qui aurait apparu comme un débat de politique monétaire au sens pur du terme.

    Le débat de nos jours sur le franc CFA est d’abord politique. Il s’agit de refuser à ce club des présidents, qui d’ailleurs la plus part de temps ne sont pas des économistes avérés, le monopole de décisions sur le devenir de cette monnaie FCFA qui enfreint sévèrement l’avenir de nos peuples.

    Une fois que ce combat aurait atteint ses objectifs, c’est à ce moment à mon avis que beaucoup d’entre vous pourriez cette fois-là avec objectivité, alors manifester leur curiosité à connaître la nature de l’impact qu’apporteraient les réflexions des économistes africains sur le devenir du FCFA.

    Pour l’instant c’est un débat de gradins dans un stade de football. Ni plus ni moins.

    Je ne vous quitterai pas sans vous montrer combien de fois le FCFA est il néfaste à nos économies. Jaugez en vous tous pendant un instant l’aspect macro-économique suivant de cette fameuse monnaie virtuelle: c’est vraiment un drame, je dirai un scandale pour un peuple si nombreux comme nous vivant dans les zones CEMAC et CEDEAO qui utilise une monnaie depuis des décennies, et que ce pauvre peuple n’ait jamais vu une industrie financière prospérer sur son pré-carré.

    Saviez vous au fait ce qu’on entend par une industrie financière ? Oui chers amis, je parle d’une industrie. La monnaie est une denrée que l’on peut utiliser comme une vulgaire matière première et celle-ci peut subir des transformations pour devenir autres produits financiers. Et que ces produits doivent à leur tour aussi être échangés pour générer d’autres valeurs ajoutées pour le bien de tous.

    Saviez-vous pourquoi cette industrie est elle inexistante chez nous ? La réponse est simple ; dans la gérance d’une monnaie, le seul maître de jeu est représenté par la banque centrale du pays ou de la communauté.

    La banque centrale mène la politique monétaire, l’émission de la monnaie, contrôle la masse monétaire en circulation, veille sur la stabilité des prix, utilise à bon port les instruments de l’inflation et de la déflation pour réguler les échanges et les convergences avec d’autres monnaies et surtout la banque organise et anime avec clairvoyance le taux directeur des prêts aux banques commerciales.

    Ces fondamentaux de la politique monétaire d’une banque centrale n’existent pas dans la zone CFA. Ne vous posez plus de questions. C’est çà le mai du FCFA

    Vive le Congo

  22. Jacquemot Pierre dit :

    Toutes ces remarques et analyses sont percutantes et témoignent de l’importance du sujet du Franc CFA et la gravité de la situation en particulier en zone CEMAC. Mais il ne faut se tromper de cible. De surestimer les intérêts français dans cette affaire ne fait pas avancer les choses. Malgré le CFA ils ont été dépassés par d’autres, les Chinois notamment. L’Afrique de la Zone franc n’est pas prioritaire pour la majorité des entreprises françaises. Le compte d’opération au Trésor français, ce n’est pas si important que cela pour Bercy et les comptes français, et il peut être domicilié ailleurs sur al simple décision des membres. De mon point de vue, il faut d’abord regarder du côté des gouvernants africains et des élites qui profitent le plus du système. Il faut aussi accepter de rentrer dans la technique (monétaire, commerciale…) si l’on veut être pertinent au plan politique. Bemba Moussa Dembélé et Kako Nubukpo disent la même chose. Quoi qu’il en soit, je pense que les choses vont changer et que la réforme du système est irrésistiblement en marche car la pression de la société civile est de plus en plus forte. C’est par conséquent sur le terrain des propositions concrètes (« sortir par le haut « ) que je souhaite dialoguer, pour le bénéfice des Africains, pas des élites qui se complaisent dans le système mais en faveur de la population qui risquerait de perdre le plus si l’on quitte la Zone franc sans programmation précise de la sortie (risques d’hyperinflation et de dévaluations en chaîne). Bien cordialement aux Congolais animateurs du site.

  23. « L’Afrique de la Zone franc n’est pas prioritaire pour la majorité des entreprises françaises. »
    Ne sous-estimez-vous pas la réalité des choses? Total et ses multiples filiales soutenant les dictateurs africains francophones, ne contrôle t-elle pas la quasi totalité de la production pétrolière du golf de guinée? Boloré et ses multiples filiales championnes dans le secteur informel ne contrôle t-il pas la quasi-totalité de la logistique et des transports dans tous les grands ports en eau profonde des pays francophones du golf de guinée? Casino et ses multiples filiales championnes en blanchiment d’argent dans le secteur des jeux, des loteries et parfois des négoces ayant le monopole des affaires dans les zones CEMAC et CDEAO? Pour ne citer que ceux-ci. Ne sont telles pas des grandes entreprises françaises? Certes minoritaires par rapport à la totalité des entreprises françaises; mais en Afrique, elles occupent les secteurs les plus stratégiques, n’est ce pas monsieur Jacquemot Pierre?

  24. Merci à vous si vous vous souciez des pauvres peuples africains, si vous êtes sincère; mais le véritable service que vous rendriez à ces peuples c’est de nous accompagner du fait que nous demandons juste à la France de ne plus soutenir la dictature en Afrique et vous verrez comment cette jeune génération dynamique et entreprenante africaine bien formée et consciente de son destin s’en sortira avec sa nouvelle monnaie malgré les prétendues inflations ou dévaluations du cfa.

  25. Je trouve qu’il y a un peu de mauvaise foi de la France ne voulant pas reconnaître son profil qu’elle soutire derrière ce fameux compte de dépôt à la trésorerie française car si c’était pas le cas, Sarkozy ne devrait pas s’acharner sur l’éventualité que la France laisse le contrôle du cfa aux africains. La société civile africaine est engagée sur le retrait du cfa, des économistes, des financiers et certains chefs d’entreprises ont proposé des pistes de sortie et de remplacement, certes théoriques; mais cette misère dont les peuples sont victimes, cette immigration honteuse et périlleuse dans la méditerranée de cette jeunesse africaine ainsi que la ségrégation intellectuelle et raciale des africains en Europe particulièrement en France font que l’on ne peut plus reculer. L’unique frein à notre détermination, c’est le manque de décision et de volonté politique sérieuse de la part de nos dirigeants sous tutelle de la France. Et pourtant si la France laissait ses colonies se développer c’est bien elle qui serait gagnante car serait le premier profiteur du partenariat gagnant-gagnant à l’exemple du Portugal-Angola.

  26. Cher Monsieur l’Ambassadeur,

    Merci pour votre intervention sur ce site et sur ce sujet hautement sensible. Que vous interveniez au niveau modeste de ce site prouve que le sujet vous tient à cœur autant nous les utilisateurs de cette monnaie.

    À mon humble avis, le cœur de la discussion est l’utilisation de la monnaie comme instrument au service du développement des pays utilisateurs. La question de fond est comment faire en sorte que la politique monétaire dans la zone franc puisse accompagner le projet de développement socioéconomique des agents économiques africains?

    En France, les différents gouvernements ont utilisé la monnaie pour accompagner l’industrialisation du pays et le lancement de plusieurs champions industriels et commerciaux. Cet appui s’est fait au moyen du crédit moins cher et l’achat des bons du trésor par la banque de France qui lui prêtait de l’argent pour financer les besoins d’investissement du gouvernement. Aucune restriction n’était imposée quant au financement des secteurs industriels que l’état voulait promouvoir. Cette politique de convergence entre le gouvernement économique et la politique monétaire menée par la banque de France a été adoucie avec l’entrée de la France dans la zone euro.

    Pour ce qui est des pays utilisateurs du franc CFA, force est de constater l’absence d’application de telles dispositions qu’ont bénéficié les agents économiques français pendant plusieurs années.
    Pourquoi ce qui a bien servi la France ne peut pas être bon pour les pays utilisateurs du franc CFA? Pourquoi les membres français dès conseil d’administration de la BCEAC et de la BCEAO s’opposent toujours à l’assouplissement du crédit? L’arrivée des chinois prouve que l’élément de risques qu’ils évoquaient souvent n’a aucune pertinence vu que ce qu’ils voyaient comme risque, les Chinois le percevaient comme opportunité d’affaires. Ils ont emprunté ailleurs pour investir dans des secteurs que les politiques de la BCEAC et de la BCEAO interdisaient de soutenir tels que le commerce et les PME.

    Les politiques monétaires mise en place dans les zones BEAC et BCEAO interdisent carrément la discrimination positive dans l’octroi des crédits en faveur de certains secteurs industriels et commerciaux. Cela a conduit à la création des banques nationales de développement que le FMI avait demandé de liquider dans le cadre des politiques d’austérité implantées dans les années 80-90.

    Pire que la politique de crédit sélective, les taux d’intérêt dans les deux zones sont ceux des usuriers et ils inhibent à tout investissement. L’inflation ayant toujours été faible, rien ne justifie de tels taux d’intérêt à deux chiffres. Même là, le FMI, aiguillonné par certains de ses membres influents, veulent qu’il n’y ait plus de plafond à ces taux d’intérêt usuraires. À ce que nous sachons tel n’est pas le cas en zone euro, aux USA ou au Canada. Le crédit usuraire est prohibé.

    Les agents économiques et leurs besoins doivent être au cœur de la politique monétaire. Ce faisant toute politique monétaire doit être personnalisée. Ce qui est vraie pour les pays industrialisés d’occident n’est pas toujours vrai pour les pays africains. L’argent est un produit comme tout autre. Un produit est fait pour satisfaire à un besoin. Et pour pouvoir vendre son produit, il faut l’adapter aux besoins des consommateurs. Dans là cas qui nous occupe, la politique monétaire dans la zone CFA n’est pas adaptée aux besoins des utilisateurs.

    Parlons du fonctionnement des deux banques centrales. De quoi s’agit-il? Le problème aujourd’hui est celui du retrait des fonds du compte des opérations ouvert auprès du trésor français. Que disent les textes par rapport au fonctionnement de ces comptes? A-t-on appliqué les textes pour éviter la situation actuelle? A-t-on en place un mécanisme de gestion des risques? A-t-on un mécanisme de gouvernance des deux institutions? Il y a eu un laxisme total dans la gouvernance des deux banques. Le blâme incombe aux membres du conseil d’administration de la BCEAC et de la BCEAO qui n’ont pas appliqué les textes, notamment les mesures prudentielles de gestion des risques.

    Monsieur l’ambassadeur, voyez-vous rien ne sert de porter le blâme uniquement sur les dirigeants africains. La faute est partagée. Pire, la France est quelque peu de mauvaise foi dans cette affaire. Elle gère bon an mal an au moins 12,000 milliards de franc CFA . Qu’a-t-elle fait des profits générés par cette énorme somme d’argent? Vous n’allez pas nous dire que la France thésaurisait simplement cet argent. Si elle ne thésaurisait pas cet argent, où sont les profits qu’il a généré?

    Monsieur l’ambassadeur, je dois vous rappeler que 12,000 milliards équivalent à 18 milliards d’euros. Si vous placez cette somme dans un produit financier au rendement annuel de 3%, elle va vous rapportez au minimum 540 millions d’euros. Vous êtes économiste, donc vous savez de quoi nous parlons. Depuis 1996, le compte des opérations n’affiche aucun résultat déficitaire. Alors, ce sont des milliards d’euros que ce compte a généré. Pourquoi la France ne comble t-elle le manque à gagner actuel, suite aux retraits de certains pays, par les milliards générés par le compte des opérations? Par ailleurs, pourquoi la France rénumere seulement à un maximum de 0.5% les dépôts des pays africains au compte des opérations domicilié au trésor français quand on sait qu’elle place cet argent à des taux d’intérêt de plus de 3%? Et cette situation dure depuis des années. Faites le calcul de la somme que la France nous a spolié depuis que ce compte existe. Elle doit monter des milliards d’euros. Il fut un temps où l’on devait déposer 65% de nos devises au trésor français.

    Monsieur l’ambassadeur, quand vous dites que le franc CFA ne rapporte pas à la France, permettez-moi d’avoir des doutes. Rien qu’avec le placement des 12,000 milliards de CFA ( 7,500 milliards de CFA pour les pays de la BCEAC et 4,500 milliards de CFA pour les pays de la BCEAO), la zone CFA rapporte chaque année beaucoup d’argent à la France. Vous ne pouvez nier cette évidence. Une réforme s’impose sur l’utilisation des millions d’euros générés chaque année par nos dépôts de devises au trésor français. C’est notre argent. Le 0,5% de rendement financier que la France nous donne n’est pas ce que nous pouvons avoir si on plaçait notre argent dans d’autres produits financiers.

    Outre une réforme sur l’utilisation de l’argent généré par les 12,000 milliards de CFA, il y a lieu de revoir aussi la part que verse les pays de la BCEAC au compte des opérations. Qu’est-ce qui justifie que la BCEAC verse 7,500 milliards de CFA quand la BCEAO n’est tenue que de déposer 4,5000 milliards de CFA ? Quelle est la logique derrière cette répartition? Comment expliquer que le Congo et la Guinée équatoriale qui ont une population et une masse monétaire moins élevées que la Côte-d’Ivoire puissent cotiser plus que ce pays au compte des opérations domicilié au trésor français?

    En 2012, 2013 et 2014, ces pays avaient déposé respectivement au trésor français:

    Congo: 3097 milliards, 3000,4 milliards et 2767,6 milliards
    G-E : 2273,4 milliards, 2382,2 milliards et 1629,1 milliards
    C-I :1556,9 milliards, 1558,8 milliards et 1784,7 milliards
    Source: Series statistiques de la zone franc, Banque de France.

    Voilà un exemple flagrant de l’irrationalité de la zone franc. Cette irrationalité on la retrouve aussi dans les solutions que vous proposez à savoir la dévaluation du franc CFA utilisé dans la zone de la BCEAC, qui rappelons-le contribue à 62,5% au compte des opérations domicilié au trésor français dans le but de soutenir le franc CFA. La BCEAC verse 3000 milliards de CFA de plus que la BCEAO bon an mal an. Et dites qu’il faut punir la zone BCEAC?

    Monsieur l’ambassadeur, je vous renvoie aux données des Séries statistiques de la zone franc publiées par la Banque de France. Que voyez-vous? Dans les années 90, ce sont les pays de la BCEAO qui étaient à l’origine des gros déficits du compte des opérations ayant conduit à la dévaluation de 1994. à l’epoque a-t-on cherché à opposer les deux zones?

    Aujourd’hui est-ce que l’on est en face de la même situation avec des comptes déficitaires comme dans les années 90? Non! Alors qu’est-ce qui justifie une dévaluation?

    Les seuls pays qui ont effectué des retraits massifs sont le Congo et la Guinée équatoriale qui se trouvent être les gros contributeurs du compte des opérations malgré la taille de leurs populations et leur masse monétaire. Ce n’est pas parce qu’ils sont producteurs de pétrole qu’ils doivent contribuer le plus au compte des opérations? Ces deux pays ont supporté les autres pays pendant plus de 10 ans en contribuant le plus, le temps est venu que les pays ayant la plus grande masse monétaire puissent contribuer à leur juste part. Je sais que c’est à ce genre de division que la France veut arriver en opposant l’Afrique de l’ouest à l’Afrique centrale. mais les temps ont changé. C’est le temps des affaires. une réforme s’impose sur la répartition des contributions au compte des opérations. Le Congo et la Guinée équatoriale ne peuvent plus supporter toute la zone franc. La soit disant solidarité doit jouer et la France doit rendre des comptes sur l’utilisation des revenus générés par les 12,000 milliards de CFA du compte des opérations.

  27. Pour finir, Monsieur l’ambassadeur, loin de moi l’intention d’occulter la part des dirigeants africains dans la pseudo crise du franc CFA. La crise des finances publiques actuelle a pour cause la patrimonialisation du budget de l’état par quelques individus. C’est très clair comme l’eau de roche. Mais cela ne peut occulter le fait que des réformes s’imposent dans la zone franc. L’argent doit être mis au service de la satisfaction des besoins de tous les agents économiques.

  28. Muntu Mpanga dit :

    Ce Français vient chier sur les Africains! Y a pas à dire, ils savent y faire! Putain de merde!

    Esprit plus pervers qu’un Français, impossible à trouver, je vous jure!

    Le seul fait de savoir que son pays la France fait aux 15 pays africains pire que ce que faisait Al Capone dans les rues de Chicago, c’est-à-dire du racket, chose basse, vile et immonde, devrait suffire à renvoyer cet homme sur le divan de son psychiatre!

    Mais que non! Le voici qui vient, qui se bombe le torse d’un « ambassadeur », « académicien », et en bon Français, il ne fait que nous injurier en termes à peines voilés, comme en leurs habitudes: « la faute à vos dirigeants… (d’abord) la France ne profite pas du F CFA, (puis finalement) elle ne tire qu’un profit dérisoire du F CFA… le compte d’opérations peut être relogé ailleurs… »

    Mais monsieur, dit-moi, cette perversité bien française, elle vous vient d’où ? Vous Français, n’avez pas honte de continuer à vivre sur le dos des Africains, pire 70 ans la colonisation ?

    PS:
    @Bakala
    Si c’est le même intervenant que sur l’article de Djess, alors là, je suis trop KO debout! Qu’est-ce qui t’es arrivé: as-tu connu ta route de Damas ?

  29. Yandi Mosi dit :

    Je cite:

    « Mais il ne faut se tromper de cible (faites vous la guerre civile contre les BRICS mais ne regardez plus vers la métropole coloniale). De surestimer les intérêts français dans cette affaire ne fait pas avancer les choses. Malgré le CFA ils ont été dépassés par d’autres, les Chinois notamment »

    NO COMMENT

    Hélas la pensée néocolonialiste édulcorée demeura évangile pour l’éternité, aux yeux des africains acculturés, ces prétendus intellectuels bavards. Mais fidèles à leurs idéaux anti impérialistes, voici des lustres pourtant que des internautes visionnaires affirment ces choses là, avec une relative décontraction d’esprit tout à fait imperturbable. Les cercles de réflexion français ont vite fait de constater à quel point les diasporas ethnico-tribales afropessimistes n’ont plus de crédibilité. La donne est entrain de changer sur le terrain, en faveur de l’émergence d’une jeunesse diasporique réellement panafricaine.

    « Faut il tuer (le Nègre Marron…) le Franc CFA? » That is the question.

  30. Muntu Mpanga,

    De quoi parles-tu? Contrairement à vous, je n’ai jamais dit que le franc CFA est à l’origine de la banqueroute du Congo et encore moins que j’étais la cinquième colonne de l’impérialisme français.

    Il y a un distinguo à faire entre les méfaits de l’impérialisme français et les causes de la banqueroute du Congo. Aussi souffre que je te dise que nos points de vue ne se croisent pas sur les causes de la faillite du Congo. Si tu veux trouver dans le franc CFA le bouc-émissaire de vos égarements en matière de gestion de la chose publique, je te conseille de chercher d’autres amis de compagnie.

  31. Muntu Mpanga dit :

    @Bakala

    Soigne tes incohérences!
    Tu restes un homme perdu, même dans tes moments de lucidité.
    Je me demande si tu n’es pas atteint de mongolisme.

    Le F CFA est la cause majeure du sous-dvpt des pays qui l’utilisent: c’est la conclusion de « notre » analyse. Tu le comprends, tant mieux ; tu ne l’admets pas, va soigner les incohérences de ton raisonnement.

    Tu ponds ou reproduis un long texte(tes commentaires), qui prouve la justesse de notre conclusion, mais tu rejettes cette dernière. Va te faire aider, au lieu de présenter des affirmations si stupides que pas même Sassou ne saurait les dire.

    Tu es sot, lettré mais sot, comme beaucoup de Congolais. Il vous manque l’essentiel: l’esprit critique(le discernement) et l’honnêteté intellectuelle. Vous êtes incapables de comprendre l’interdépendance de systèmes imbriqués:
    France – FCFA – ressources minières – gouvernance pays africain – guerres civiles – pauvreté – sousdevpt.

    Vos intelligences se limitent à observer un seul ou deux maillons d’une même et longue chaîne.
    Cette intelligence bornée explique deux choses:
    1) votre échec à inquiéter Sassou
    2) les Français, peuvent poser prendre la défense du reliquat du nazisme qu’est le FCFA, car ils restent persuadés que les Africains sont tous des imbéciles, comme « vous ».

    Retourne donc au collège.
    Ou va tuer Sassou puis développe le Congo avec le F CFA: alors « nous » érigeront une pyramide à la gloire de ton mongolisme.

    Espèce de canasson!

  32. muntu mpamba,

    Tu es un être malhonnête incapable de raisonner dans un milieu de gens instruits et honnêtes tant le miel imbimbé de pétrole que sassou denis te donne a détruit le peu de neurones qui te restaient.

    La Guinée équatoriale utilise CFA; ce qui n’a pas empêché ses dirigeants d’amorcer le processus de développement de leur pays contrairement à ton maître sassou denis atteint de la même maladie que toi à savoir le cretinisme doublé d’étourdissements.

    Retourne donc en troisième ou en seconde pour apprendre l’art de la dissertation tant tu en as besoin incapable que tu es de savoir que d’autres pays réussissent avec le CFA là où ton maître a échoué malgré 34 ans de règne et d’énormes moyens financiers.

    Reviens me revoir quand l’encéphalogramme commencera a indiqué des mouvements de ton cerveau dépourvu de neurones. Encéphalogramme plat que tu es, incapable de démontrer en quoi une politique monétaire est nocive.

  33. Muntu Mpanga dit :

    @ Bakala

    Qui affirme: « d’autres pays réussissent avec le CFA »

    Lesquels ? Cite-nous en un seul!

    Celui-ci: « La Guinée équatoriale utilise CFA; ce qui n’a pas empêché ses dirigeants d’amorcer le processus de développement » ?

    Monsieur le complexé,
    La Guinée équatoriale a un taux de pauvreté de plus de 70%! Le pseudo-instruit que tu es s’est laissé endormir par les routes ou bâtiments construits çà et là sans productivité propre.
    Peu avant Déby, Obiang Nguéma tenait des propos très durs sur cette monnaie ; lis-le avant de te croire en tes affirmations dénuées de réalité.

    Tu as des connaissances tellement légères, qu’il t’a échappé cette évidence:
    Si en plus de 15 ans d’exploitation pétrolière, la Guinée éq. avec une population de 700 000 habitants (sept cent mille habitants) seulement, a pu construire une dizaine de routes et immeubles sous le F CFA, elle aurait logiquement pu se doter d’usines, d’universités et d’un système de sécurité sociale sans le F CFA, et pourquoi pas, dans cette seconde hypothèse, ambitionner de rivaliser avec l’éclat des émirats pétroliers.

    Cela t’a échappé, cela vous échappe à tous les « sassoufit » bornés, car « vous »(très nombreux que vous êtes), vous ne savez pas faire de l’intégration critique de connaissances. Toi, je ne te connais pas personnellement, mais je t’ai bien ciblé: tu es un Congolais typique, qui prend ses croyances, ses illusions et les discours médiatiques ou officiels pour la réalité.

    Laisse Sassou te diriger, car tu ferais pareil que lui, voire pire: Tu es un Macky Sall en puissance, càd tu céderais 90% du pétrole et gaz de ton pays aux Français… Parce que ceux-ci t’auront appelé « mon ami africain » le « démocrate »

    Espèce de complexé!
    Tu vouvoies l’auteur de l’article que nous commentons ici, parce qu’il est… quoi fait, de quelle couleur est-il ? Et tu tutoies d’autres que tu ne connais pas non plus, parce que leurs pseudo ou noms te paraissent africains!

    Pauvre complexé, sous-instruit, va!
    Au fait, quel est ton plus haut diplôme et dans quel domaine ?

  34. Muntu Mpamba Mpamba,

    Ce n’est que ça que ton unique neurone défectueux t’a permis de cracher? Pathétique! Ici on manipule les idées et non les insultes qui sont le propre des incultes et autres individus conçus dans des buissons par des parents ivrognes adeptes des substances psychotiques.

    Écoute si tu veux gonfler ton cerveau plat, je te recommande d’aller chez Michelin où tu peux trouver une pompe à air dans l’espoir que l’encéphalogramme puisse détecter quelques mouvements dans ce qui te tient lieu de cerveau.

    Ici sur Congoliberty on débat des idées. Le sujet du jour porte sur la zone franc. Ta disssertation se fait toujours attendre.

    Si tu n’as rien à dire, je te conseille de te mettre au fond de la classe avec les bras croisés pour suivre ceux qui ont des choses intéressantes à raconter. Dans le cas contraire, va retrouver ton maître sassou denis pour vous bourrer de vos âneries.

    Espèce de fainéants que vous êtes !

  35. VAL DE NANTES dit :

    @BAKALA ET @MUTU , ou le gâchis congolais , vous en avez sous le cerveau , vos posts en attestent .MOI VOTRE FRERE VAL DE NANTES , je suis dépité .
    NON ; NON ;VOUS VALEZ MIEUX que ça , les gars .
    A MON FRERE , MUTU qui semble un nouveau venu , sur ce site ,je t’encourage à y rester pour alimenter les débats et surtout , faire preuve de diplomatie patriotique ;;;;
    ALLEZ LES GARS ; pona ekola dixit HUGUES le bien né ;;;;

  36. Muntu Mpanga dit :

    @Bakala

    En est réduit à me retourner mes petites blagues.

    Comme beaucoup de Congolais qui parlent tout le de temps de politique, ton intelligence est très limitée. Tu es incapable de tirer les conséquences logiques de ce que tu présentes comme arguments (anti-FCFA): c’est la plus cruelle des idioties. Et vous êtes ainsi, beaucoup de Congolais.

    Vous êtes capables de lire des tas de livres (souvent inutiles), de copier-coller des passages de ces livres, de tenir même des conférences sur certains des thèmes ainsi mémorisés(par cœur): mais en situation réelle, vous révélez vos limites. Or, tirer les conséquences d’une analyse, dégagez les conclusions d’un constat de situation, prévoir la démarche logique pour y palier, c’est de la mise en conditions réelles. Mais cela vous ne savez pas le faire, tel est votre problème.

    Alors, tu peux toujours essayer de me retourner mes arguments, mais tu sais que tu es idiot. Dans tous les cas, je n’ai pas à te fournir plus d’arguments sur les méfaits du CFA, puisque tu es incapable de comprendre les conséquences de ceux que tu avances toi-même.

    Tu es idiot, au sens psycho.
    Va donc te faire aider par ton économiste sans dignité alias @Djess.

    Et les insulteurs c’est vous: et c’est ce que je vous dit depuis l’article pro-CFA de Djess, que vous aviez tous soutenu comme des écervelés. Vous vous êtes permis d’insulter Kémi Seba que, votre maître français auteur de l’article présent, promet de faire assassiner:

    « FAUT-IL TUER (KEMI SEBA, le meneur anti) FCFA ? »

    Un précédent commentateur, avait compris le sens du titre de cet article. Car ils sont ainsi les Français: des bêtes féroces assoiffées de sang. Et s »ils ont continué à profiter du FCFA 70 ans durant, c’est en en ayant tué tous les contestataires. L’avais-tu compris ? L’idiot!

  37. VAL DE NANTES dit :

    Arrêtez cette course à l’injure , elle salit ,autant le site que vous déshonore .

  38. Muntu Mpamba,

    Par ton raisonnement, tu donnes à constater que ton travail est hors de la gestion des organisations. Donc ton savoir est plus théorique que pratique.

    L’article de mon très cher Djess portait, entre autres, sur l’origine de la banqueroute du Congo que toi et maître sassou denis veulent faire porter sur le franc CFA. À l’unisson tous les congolais disent que c’est le siphonnage des deniers publics par votre capo qui est à l’origine de cette faillite. Jusqu’à date tu es incapable de nous démentir.

    Voilà que l’on démontre les méfaits du franc CFA que tu nous taxes d’être incohérents dans notre argumentation. Pour nous la priorité est de sortir le Congo du marasme dans lequel vous l’avez plongé. La question de la monnaie ne peut être géré par ceux-là même qui sont incapables de gérer de l’argent qui se résume à une simple question d’équilibre d’un tableau à deux colonnes: débit / crédit.

    Doit-on passer par votre école du parti pour comprendre ce que je vous dis?

    Tu es un gros malhonnête.

    je veux lire ton point de vue sur les deux articles.

  39. VAL DE NANTES , A MUNTU PANGA dit :

    Que notre frère Mingwa décrète un couvre feu entre vos deux ???
    Ne vous trompez pas de colère ,,
    La réduction dualiste de ce débat sur fond des noms d’oiseaux , amuse MPILA …
    Vos arguments , sur le CFA , ont les mêmes ADN que de ceux qui n’ont pas voulu racler le fond de la casserole de cette monnaie taxée de sorcière ;;;;;.
    UN PEU DE RESPECT POUR CE SITE ……….

  40. Samory dit :

    La sensible question sur la monnaie coloniale d’inspiration nazie a suscitée une poulémique des plus pimentée; à en faire craché du feu de paille sur un billet de 5.000 CFA flambant neuf, tout droit sorti de la BCAO ou de la BEAC. Cela montre l’intérêt que nous congolais et africains en général accordons à ce sujet existentiel. Ce débat a surtout permis de confirmer une bonne fois le proverbe populaire, selon le quel: l’humilité précède la gloire panafricaine l’orgueil la cuisante défaite des préjugés nihilistes. En effet, les « intellectuels » faussaires inconnus des libraires ont finit par faire p’shiiit. Les voilà rhabillés pour l’hiver, grâce à la seule force d’opinion des vrais hommes (parce qu’il y a aussi des faux qui prônent les valeurs occidentales contre nature incompatibles avec les us et coutumes ancestrales) de conviction. La confirmation est venue de « cher monsieur l’ambassadeur », un curieux diplomate qui manie avec subtilité des pensifs méprisant sur les Etats non européens et pour le quel certains congoïdes souffrant du complexe d’infériorité vouent un culte délirant. Alors que cet article ambigüe est à l’image de l’ouvrage évocateur intitulé « Arrogant Comme Un Français En Afrique », rédigé par l’africaniste non moins ignorant A.Glaser. N’oublions jamais qu’on ne devient pas par hasard plénipotentiaire toujours nommé dans des capitales africaines stratégiques, au service d’une puissance occidentale colonialiste, sans être un agent d’influence desinformateur dans l’âme. Ainsi contrairement aux agitateurs du Web, ces faibles d’esprit à la pensée transgenre (c’est le moins qu’on puisse dire car ces irrécupérables dégénérés au drapeau arc-en-ciel en bandoulière sont reconnaissables par leur propension à l’hystérie collective frisant la maladie mentale)) titubant au gré du vent, l’auteur du crash texte lui est un réel sachant et sait dans quel camp milite t-il secrètement. Sûrement pas dans celui des malheureux peuples du tiers monde qu’il prétend défendre et aimé, plus que les intéressés eux même. Et pour cause. Redoutant un autodafé monétaire kemisebaïste dans toute la sphère francophone, si d’aventure la dévaluation du papier produit à Chamalière est décrétée de manière cavalière par la france, les pompiers pyromanes s’activent pour éteindre les braises qui couvent au moyen de ce genre de littérature à l’eau de rose. Une telle propagande sentant bon le bouquet de fleur du mariage pour tous forcé, avec les réfractaires du FCFA qui exigent la Transprency International au sujet du compte des opérations, avait toute les chances de plaire aux hommes noirs énigmatiques… Ceux qui sont en proie à la pire des névrose: le syndrome du Gender macronien compensé par un excès d’agitation folklorique sur les réseaux sociaux, où les poules mouillées (les Femen hystériques et autres P***ssy Riot tarées de la société civile pro Soros tapis derrière les ONG impérialistes chevaux de Troie de l’Occident décadent) se voient poussées des dents sur leurs claviers. Enfin, c’est un thème important qu’il faille désormais traité sous le prisme du panafricanisme rassembleur. Sans quoi les maîtres chanteurs trouveront à redire, par ce genre de publication douteuse qui ne pouvait laissée indifférents les souverainistes. Veni vidi vici, oui. D’après « son excellence sa majesté » l’occidental supérieur, SVP. Mais quelle aliénation ! Un jour les congolais applaudiront des fous joyeux, à l’instar de ces pédales notoires grinçant la nuit tombée sur leurs Velib’ flambyens, à la vue du moindre parisien. Futil académicien, soit disant. Combattre avec raison ces abominations civilisationnelles pseudo savants est un honneur.

  41. Muntu Mpanga dit :

    @Bakala
    Tu as plus en commun avec Sassou, que moi avec lui.
    Sassou adore la France, laquelle lui permet de voler à son propre compte un petit pourcentage de ce que nous vole la France.

    Sassou adore la France, puisqu’il déclare être le meilleur défenseur des intérêts français en Afrique centrale (ou « le meilleur élève de Foccart », ce qui revient au même).

    Sassou adore la France, ce qui fait qu’il est incapable, contrairement à Déby ou Obiang, d’émettre la moindre critique publique spontanée sur le F CFA.

    Sassou adore la France, et la France adore non pas tant Sassou, mais des gens comme Sassou.

    Des gens comme Sassou, toi Bakala et autres Djess, vous en faites partie: vous êtes les meilleurs défenseurs de la perpétuation du vol et du racket français en Afrique. Cet homme que tous, vous vous êtes mis à vouvoyer (tandis que que vous tutoyez des Africains que vous ne connaissez pas), ce Français sait pertinemment que c’est à des hommes vides d’intérieur comme vous, que son pays et les siens doivent leur mainmise sur l’Afrique.

    Si vous ne seriez des sanguinaires comme Sassou, vous êtes néanmoins des Macky Sall: le soi-disant démocrate et ingénieur, s’est contenté, pour son pays, de 10% dans les contrats pétroliers et gaziers de son pays, cédant les 90 restants aux Français et autres pilleurs occidentaux.

    Tu crois devoir te battre contre Sassou, mais ton combat n’avance pas depusi 20 ans. L’idiot que tu ne réfléchit même pas au pourquoi de ses échecs permanents. L’idiot croit que Sassou est trop fort.

    L’idiot n’a toujours pas compris pourquoi ou comment la CPi, qui depuis 7 ans juge les deux présumés coupables(Gbagbo et Blé Goudé) du meurtre des 7 prétendues pauvres femmes tombées à Abobo en 2011, l’idiot qu’est Bakala n’a toujours pas compris comment est-il possible que cette même CPi ne dise rien sur le massacre en cours dans le Pool depuis plus de 18 mois.

    L’idiot, il croit que c’est grâce aux Mbochis et à leurs fétiches bidon que Sassou tient son pouvoir et sa longévité. L’idiot, il croit que je suis Mbochi, du fait que je refuse de hurler contre Sassou comme lui et sa bande de crieurs auto-animalisés le font sans résultat depuis 20 ans.

    L’idiot, il se croit intelligent, mais il est incapable de comprendre le rôle crucial de la politique monétaire pour le développement d’un pays.

    Il est tellement idiot que même les règles de la petite arithmétique lui ont échappé:
    L’idiot, il a, sans aucun doute, lu les Panama papers et autres « suissoîdies », mais il est incapable de s’apercevoir que, finalement, les sommes d’argent cumulées dans ces scandales ne représentent qu’une infime partie des richesses extraites du Congo.

    L’idiot, il demeure incapable d’en déduire que, si les Nguesso et autres réunis, volent, certes beaucoup d’argent, mais que le cumul ne représente que très peu par rapport aux pertes subies par le Congo, notre idiot du Web est tellement borné en son intelligence et en ses analyes, qu’il lui a échappé que c’est la France qui siphonne les recettes d’exportation des matières premières du Congo et des 14 autres pays africains. Que cela veut dire que la France est le premier voleur du Congo et d’Afrique. Que la France réussit ce vol, grâce à un simple système de prédation d’inspiration nazie, appelé franc CFA.

    L’idiot, il ne comprend rien de rien. Même les exemples qu’il cite sont ou superficiels ou mensongers.

    L’idiot, il en est même à croire que le combat contre F CFA serait une manœuvre de diversion de Sassou et autres potentats. L’idiot, il oublie, il ne comprend pas que le faisant, Sassou scierait l’arbre sur lequel il est assis : le troc. Le troc France-Dirigeants africains:

    « tu protèges mon pillage de l’Afrique, tu défends mon F CFA mon outil « Al Alcapone, et je protège ton pouvoir, je surveille tes opposants, je te protège contre la CPI et contre les sanctions onusiennes. Si tu refuses, si tu commences à t’agiter, je te tues comme Sankara, ou comme je viens de le faire contre Déby, je dis à mon grand-frère les USA, de placer ton pays sur la liste du Travel ban »

    Ces idiots de Congolais n’ont toujours pas, en 20 ans de lutte anti-Sassou compris ces basiques de la géopolitique des prédateurs occidentaux. Et ça vient insulter un Kémi Seba qui n’est même pas Africain, au sens juridique!

    Bande d’idiots, va!
    Allez acheter vos Weston et vos costumes rue Meslay, et taisez-vous devant les vrais hommes!

  42. Tambola Na Makulu Okota Mayandzi dit :

    Cite-nous en quelques uns (les vrais hommes) sur ce site, mon cher.

  43. VAL DE NANTES , dit :

    WESTON , rue meslay ,,,,???? ce ne serait pas , CHEZ TONTON VICTOR HUGO vers l’ambassade à nous , pardon ,à eux ???.on dirait YAYA ..LUC………. BIZARRE BIZARRE .

  44. muntu mpamba mpamba,

    Tu es vraiment pathétique à ton âge : plus de 60 ans. Regarde comment tu descends plus bas que terre au point de me demander mon dernier diplôme. Qu’est-ce qu’un diplôme à avoir dans une discussion.

    Hier, tu te déguisais en fille tellement tu étais acculé quand tes mensonges étaient démontés par le trio infernal. Aujourd’hui, tu deviens mpamba mpamba. Pitié!

    Quand on manie l’insulte c’est que l’on soufffre d’un complexe. Pire on se sent mal dans sa tête et sa chair. Tu es un complexé malhonnête qui croit être ce qu’il n’est pas.

    Nous t’avons ramené à ta juste place ici, toi le soit disant professeur qui pensait nous donner des leçons. Va-nu-pieds que tu es!

    Espèce de malhonnête va! Va boire ton sovinco , qui t’a rougi les yeux et les lèvres, pour espérer bomber ton cerveau plat détruit par les petrocfa que tu disais dans jeune Afrique se transformaient en yuan grâce à la main magique de ton maître sassou denis.

    Tu es un vendu. Le nègre de service de l’arabe Bechir Ben Yamed qui te donne des miettes que Soudan soutire de sassou denis pour écrire des articles dans lesquels tu insultes les africains ou fais l’éloge des dictateurs.

    Gnamaa , zoba, un vrai étourdi qui ne sait plus quoi faire tellement il est perdu dans sa tête. Pestiféré partout où il passe. Le Bami avait raison de te donner le coup de pied au Q de son entreprise.

  45. Pema dit :

    Val de Nantes a dit:

    « WESTON , rue meslay ,,,,???? ce ne serait pas , CHEZ TONTON VICTOR HUGO vers l’ambassade à nous , pardon ,à eux ???.on dirait YAYA ..LUC………. BIZARRE BIZARRE  »

    Qu’il ne sache pas où se vendent les Weston est une preuve de plus que nous sommes en face d’un Gayá, un vrai plouc, un mouvila qui passait très mal sur Africa 24.

    Pouaaah!

  46. Pambou dit :

    A Val De Nantes, Bakala Telema et aux autres,

    Val de Nantes, tu m’as demandé d’intervenir, je ne l’ai pas fait car je m’impose volontairement une cure de silence sur ce site où on ne sait pas débattre sans insulte.

    A Bakala Telema, tu es obsédé par Pambou, c’est ton problème, tu vois Pambou partout. Quand j’ai quelque chose à dire, je le fais sous mon nom et de façon claire. Je n’interviens pas sur le débat sur le CFA car j’ai déjà écrit sur le site: voyez mon article sur la question et je vous renvoie sur ce problème du CFA au livre que j’ai publié chez L’Harmattan « La mondialisation, une chance pour l’Afrique ? ». De grâce, je romps le silence pour mettre les choses au point. Si certains utilisent mon langage franc et d’autres, comme Bakala, se trompent, ce n’est pas de ma faute. Je reviendrai sur le site que pour des articles de fond et non pas pour cette bêtise de l’argumentation fondée sur l’insulte. Je suis préoccupé par des articles de fond en ce moment sur d’autres sites français et je reviendrai sur Congoliberty uniquement sur des articles de fond et non sur la bêtise structurelle dont nous sommes coutumiers. Je vous rassure, je lis tous les soirs vos posts, Ceci n’est qu’une mise au point de ma part et je vous laisse vous injurier entre vous.

  47. VAL DE NANTES , dit :

    @PAMBOU , revient mon grand , pona ekolo .Entre le gens de la même famille , il peut y avoir des divergences ,sans pour autant briser l’idéal patriotique qui nous unit ;;;;.

  48. Lucien Pambou a dit dans les Dépêches de Brazzaville :

     » Économie
    Interview : Lucien Pambou : « Le Congo n’a pas menti »
    Mardi 22 Août 2017 – 18:30

    Lors de son adresse à la nation à l’occasion de la fête nationale, le président a reconnu que le Congo faisait face à des difficultés économiques « réelles » et « préoccupantes ». Le Congo est en cours de négociation avec le FMI pour mettre en place un plan d’ajustement structurel. Selon l’institution de Bretton Woods, le pays lui aurait caché une partie de sa dette publique. L’économiste congolais Lucien Pambou fait le point pour Les Dépêches de Brazzaville.

    Les Dépêches de Brazzaville : le FMI a affirmé que le Congo aurait caché l’ampleur de sa dette. Et l’on entend dire beaucoup de choses sur la toile. Qu’en est-il exactement ?

    Lucien Pambou : Le Congo n’a pas déclaré tous les éléments qui permettent de décrire l’ampleur et l’importance de sa dette extérieure. Il ne s’agit pas d’un mensonge mais d’un mode de calcul qui ne retient pas un certain nombre d’éléments de la dette, comme une partie des emprunts gagés sur le pétrole.

    De plus, on peut penser aussi que le Congo n’a pas intégré dans sa comptabilité le solde primaire du budget et les charges financières relatifs au paiement de sa dette extérieure. Il faut savoir que les critères du Fonds monétaire (dette/PIB = 40%, dans la zone CEMAC dette/PIB = 70%) sont très exigeants et le Congo avec 77% était largement au-dessus pour le FMI comme pour la zone CEMAC, donc il y a eu une correction qui a permis de rétablir la vérité des chiffres (soit 117% du PIB).

    LDB : Si cela est avéré avec un taux de 117% de son PIB. Comment le Congo se situe-t-il par rapport à d’autres États

    LP : La plupart des pays de la zone CEMAC (Gabon, Tchad, Congo, Guinée équatoriale) se trouve confrontée à des taux d’endettement élevés, ce qui permet au Congo d’être dans la zone grise de ces pays endettés de l’Afrique centrale. Ceci a des conséquences importantes pour les finances publiques et l’économie. La baisse du prix du pétrole n’est pas le seul critère d’assèchement des devises, il y a aussi la mauvaise gouvernance et la mauvaise gestion des ministères et un recours systématique à l’endettement comme facteur de financement à moyen et long terme.

    LDB : Tous les États sont endettés aujourd’hui, même des grandes puissances comme les Etats-Unis. Quand peut-on dire que l’endettement d’un État est problématique ?

    LP : Les Etats-Unis constituent la première puissance endettée au monde, surtout vis-à-vis de la Chine. L’endettement en soi n’est pas un problème car c’est un moyen de trouver des financements à l’extérieur pour le développement des infrastructures économiques et sociales. En revanche, l’endettement est une contrainte forte et problématique dès lors que le taux d’intérêt qui structure la charge de remboursement de la dette est supérieur au taux de croissance de l’économie. La baisse des recettes pétrolières, minières ou agricoles n’améliore pas les conditions de remboursement. C’est le cas du Congo et de certains pays de la zone CEMAC.

    Pour les Etats-Unis, ce n’est pas un problème car c’est la première puissance économique du monde, tant sur le plan financier que sur le plan militaire. Les Etat-Unis constituent le premier marché mondial en termes de liquidités et de potentialité économique, à la différence du Congo qui est un tout petit pays à revenus intermédiaires et qui a beaucoup de mal à présenter une carte économique et structurelle viable à long terme. Le Congo peut s’endetter à condition de rembourser, ce qui ne semble pas être le cas actuellement.

    LDB : Certains congolais, qui ont gardé un souvenir amer des plans d’ajustement structurels, remettent en cause la pertinence d’une intervention du FMI. Quelle autre alternative aurait pu s’ouvrir au Congo ? En quoi le FMI peut aider le pays à se remettre sur pied ?

    LP : Il y a le pragmatisme économique de court et moyen termes qui nécessite l’accord du Fonds monétaire qui a été sollicité par Paris qui est la gardienne des réserves congolaises et des pays de la zone Franc Cémac et de la zone Franc UEMOA. Il y a un discours politique dominé par le bavardage qui refuse l’aide du Fonds monétaire pour que le Congo s’effondre et que le président Sassou N’Guesso quitte le pouvoir. C’est le discours d’une partie de l’opposition au Congo et de la diaspora en France. Avec l’assèchement des devises dans la zone Cémac, la France a demandé l’intervention du Fonds monétaire comme cela a été fait avec succès en termes d’apports financiers pour le Gabon et bientôt le Tchad. À court et moyen termes, il n’y a pas d’autres alternatives et il ne faut pas espérer un retour de la hausse du prix du baril de pétrole. À long terme, il faut que le Congo réfléchisse de façon méthodique à travers une conférence économique et budgétaire articulée autour de la diversification sur les chantiers à entreprendre en priorité.

    LDB : Quels seraient ces chantiers ?

    LP : L’agriculture c’est bien, encore faut-il résoudre les problématiques liées aux conditions de transfert de technologie, de formation des personnels, de valorisation des filières, etc. Le Fonds monétaire ne peut qu’apporter des fonds à court terme avec ses solutions extravagantes et difficiles (réduction des salaires, réduction des importations, privatisation de certains secteurs de l’économie, exportations et dans les cas extrêmes dévaluation du Franc CFA, restructuration du secteur public). Il faut pour cela des Congolais informés et formés pour conduire ces réformes difficiles et actives. Quelle autre alternative aurait pu s’ouvrir au Congo ? Une course effrénée et sans retour vers l’endettement extérieur ? Impossible car sur les marchés internationaux les pays et les investisseurs privés refusent de prêter de l’argent au Congo.

    LDB : Le chef de l’Etat n’a pas caché les difficultés présentes du Congo, qui frappent aussi les autres pays producteurs de pétrole. Quelles réformes entreprendre pour retrouver le chemin de la croissance ?

    LP : Après le Fonds monétaire international et ses recommandations, le Congo doit :

    organiser de toute urgence une conférence économique et budgétaire pour appliquer les décisions du Fonds monétaire en favorisant la diversification de l’économie avec toutes les contraintes et problématiques afférentes ;
    modifier le fonctionnement et l’utilisation du budget en séparant le budget primaire finançable par le Trésor et les différentes régies financières et le budget global plus axé sur l’endettement extérieur ;
    créer un fonds de réserve budgétaire qui serait abondé par une taxe prélevée sur chaque exportation congolaise de matières premières (pétrolières, agricoles, minières) ;
    évaluer le contrôle et l’utilisation des ressources budgétaires de chaque ministère de façon annuelle afin de faire le point de façon systématique entre l’évolution du solde primaire du budget intérieur et la partie afférente à l’endettement extérieur.

    Propos recueillis par Rose-Marie Bouboutou

    Légendes et crédits photo :

    Photo 1 : Lucien Pambou, diplômé de Sciences Po Paris et de Paris Dauphine, chargé de l’enseignement en économie et finances à l’Université Paris XIII Villetaneuse »

  49. Lucien Pambou,

    Quand on déclare pas au fisc l’étendue de son patrimoine, n’est-ce pas mentir ? Tout de même, vous n’allez pas nous dire que le régime de Brazzaville ne sait plus ce que veut dire une dette.

    On contracte une dette quand on a emprunté quelque chose, dans le cas qui nous occupe de l’argent, d’une autre personne avec l’engagement de lui restituer son avoir moyennant intérêt. Pour rassurer le prêteur, on lui donne des sûretés qui dans le cas du Congo étaient les cargaisons futures de pétrole ⛽️. Aussi, comment se fait-il que le Congo n’a pas menti au FMI ?

    En comptabilité comment appelle-t-on cette méthode qui ne tient pas compte des emprunts gagés sur le pétrole dans le calcul de la dette? Un emprunt gagé sur le pétrole, n’est-ce pas un emprunt qui produit des intérêts? Alors, pourquoi devrait-on comptabiliser le montant de ces intérêts selon un « autre mode de calcul »? Quel agent économique congolais a effectué emprunts gagés sur le pétrole si ce n’est l’état ? Si c’est l’état , pourquoi ces emprunts ne doivent pas se retrouver dans le budget?

    Vous dites : « De plus, on peut penser aussi que le Congo n’a pas intégré dans sa comptabilité le solde primaire du budget et les charges financières relatifs au paiement de sa dette extérieure »

    Lucien Pambou, vous insinuez que le régime de Brazzaville ne sait pas comment faire un budget?

    Lucien Pambou, le solde primaire est la différence brute entre les recettes et les dépenses avant le paiement des intérêts des emprunts de la dette publique.

    Comment est-ce qu’ils peuvent oublier d’intégrer une telle grosse portion des revenus et dépenses dans leur comptabilité? l’élément qui vient après ce solde est le montant des intérêts des emprunts que l’on utilise pour calculer le solde budgétaire général (net).

    S’ils oublient d’intégrer dans leur comptabilité le solde primaire du budget et le montant de paiement des intérêts des emprunts extérieurs, peut-on encore parler d’un budget dans ce cas sachant que les éléments du solde primaire et le montants des intérêts constituent l’ensemble des éléments du budget de l’état ?

    Par ailleurs, comment peuvent-ils oublier d’intégrer dans leur comptabilité le solde primaire sachant que c’est la principale variable sur laquelle le FMI se base pour développer ses politiques d’austérité? Ce n’est pas possible ! Votre raisonnement ne tient pas la route!

    Vous savez très bien que le FMI joue sur la variable dépenses pour augmenter le solde primaire afin qu’il soit excédentaire et permette le paiement du montant des intérêts des emprunts extérieurs. Croyez-vous que le régime de Brazzaville ne le sait pas?

    Bref, Lucien Pambou, je ne sais pas à quoi vous jouez.

  50. Muntu Mpanga dit :

    Ah c’est donc avec Lucien Pambou que vous me confondiez ?
    C’est une preuve de plus que vous êtes des…i… pas finis!

    Bon, monsieur le spécialiste des Weston qui a bien voulu me corriger!
    Ecoute l’oiseau: connaitre les adresses de choses viles et ruineuses, je n’ai pas de place pour ça: mon cerveau a mieux à faire. Discute-en avec Djess, Bakala, Val de Nantes et tous les autres Congolais si tu veux, pas moi!

    Au fait, tu sais que Sassou, ses enfants et neveux Christel,Egdard, Bouya, et leurs acolytes les Akouala, Moungalla, sont tous de gros fanas de ces choses viles et ruineuses que tu maîtrises si bien et que tu nommes sans doute par sapologie ?

    Tu vois, je disais à Bakala qu’il a plus en commun avec Sassou, que moi avec ce dernier, et toi l’oiseau tu viens le confirmer.

    Vous êtes tous pareils, vous ressemblez à Sassou. La seule différence c’est que Sassou assume ses complexes(vous avez vu comment le président est redevenu jaune papaye de visage?), il porte fièrement ses tares sur lui (il justifie le vol par ses enfants), il annonce ses crimes de sang à l’avance (son message aux sages de Kinkala sur « le goût du sang sur la langue ». D’ailleurs, depuis cet avertissement public, le Pool et Kinkala sont à feu et à sang).

    Je le dis et le répète:
    Tous ces Congolais qui adorent la politique sont des mini Sassou. Votre principal point commun c’est le complexe d’infériorité devant les Français, ce qui se traduit par votre propension à relativiser de l’impact du F CFA sur la situation des 15 pays africains ainsi rackettés par la France.

    Voilà!

    Désolé cher Lucien Pambou que ces oiseaux du Web et de la rue Meslay m’aient confondu avec toi.

  51. VAL DE NANTES , dit :

    RUE MESLAY , pour les nuls , ou pour ceux qui viennent NOUVELEMENT de BRAZZA .Ce n’est plus notre tasse de thé ,c’est du passé .LA MECQUE , vous connaissez était à coté ;;;
    Un problème d’orientation d’adresse , pour les sapeurs primaires , surtout ;;;;
    Sur ce , je me garde des reproches désobligeants ;;
    Parlons , pays , le sujet est tellement grave pour s’invectiver ;;;.
    PAYS OU CFA c’est mieux ;;
    Mon frère MUNTU , on a du boulot ;;;;

  52. Anonymous dit :

    LU POUR VOUS

    Le franc CFA est un filet de sécurité pour les pays africains de la zone, selon Bercy
    06 octobre 2017 à 09h23
    Par Charles Bouessel du Bourg

    Au sortir de la réunion des ministres des Finances de la zone franc, qui s’est tenue à Paris ce 5 octobre, la France et les autres pays membres ont répondu en filigrane aux critiques visant la devise.

    « La France est, via le franc CFA, un filet de sécurité régional des pays africains de la zone » affirme une source au ministère de Bercy, évoquant notamment la fixité de la parité entre le franc CFA et l’euro, et la convertibilité libre et illimitée entre les deux monnaies, qui donne droit aux pays de la zone, en cas d’épuisement de leurs réserves de change, à un découvert autorisé illimité sur leur compte en euros auprès du trésor français.

    « Si chaque pays avait sa propre monnaie, la situation ne serait pas pareille » a renchéri Abbas Mahamat Tolli , gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale, pour qui la zone franc est un gage de stabilité économique. Ce que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a voulu prouver, graphiques à l’appui : ainsi, les taux de croissance dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) dépassent respectivement la croissance moyenne des pays non pétroliers et celle des pays pétroliers d’Afrique subsaharienne. Quant à l’inflation dans la zone franc, elle est inférieure à la moyenne d’Afrique subsaharienne.

    Fonctionnement du compte d’opération

    Bercy a également voulu clarifier le fonctionnement du compte d’opération, qui suscite critiques et fantasmes : « On voit fleurir sur les réseaux sociaux l’idée que la France capte 50% des richesses de la zone. C’est faux. Les devises sont centralisées dans les banques centrales de chaque zone, puis 50% de ces réserves sont centralisées auprès du Trésor français », détaille la source à Bercy, qui assure que la France n’y gagne rien, au contraire : « Les dépôts des Banques centrales auprès du Trésor sont rémunérés à 0,75%, alors que les dépôts français auprès de la BCE ont une rémunération négative, de -0,40% ».

    Le Ministre de l’Économie français, Bruno Le Maire, a, lui, redit que « la France était ouverte au dialogue » concernant cette centralisation des réserves auprès du Trésor, rappelant que le taux de centralisation avait déjà diminué, passant de 100% à 50%, et qu’il pourrait encore évoluer si les pays de la zone le souhaitaient.

  53. Anonyme dit :

    Eh oui le franc CFA la colonisation se poursuit en Afrique francophone. Voici ce que dit un économiste chinois. C’est vrai ce qu’il dit. Mais n’oublions pas que la chine est très intéressée par le gâteau africain.

    https://fr-fr.facebook.com/musingatalu.bamenga/videos/10214521765456768/

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