S’il est vrai que présidentielle de 2021 au CONGO-Brazzaville n’a toujours pas livré tous ses secrets, le désir de succession de Dénis Christel Sasssou Nguesso à son père apparaît désormais comme inéluctable. Dans ce dossier que nous avons réalisé grâce à nos sources crédibles de Kinshasa à Paris en passant par Brazzaville, Cotonou, Abu Dhabi, Miami, nous vous révélons en exclusivité les manœuvres de celui qu’on surnommé « Kiki le pétrolier ». Une enquête inédite d’un escroc en col blanc.
Un réseau tissé et entretenu depuis la République Démocratique du CONGO
Les différents réseaux de l’autre côté du fleuve CONGO, d’hommes d’affaires, de proxénètes et de groupuscules mafieux au service de Dénis Christel Sassou Nguesso sont désormais connus. Ces différents réseaux ont initié depuis plusieurs semaines un plan machiavélique destiné à faire voler en éclats d’abord sa propre famille et ensuite toute personne ayant des ambitions autour du père, Dénis Sassou Nguesso.
Nous apprenons ainsi de nos sources crédibles proches de Kiki lui-même, que ce dernier détient désormais d’importantes parts dans plusieurs Médias à Brazzaville comme VOX TV ( dont il est le propriétaire et qu’il a confié à Vérone Mankou), mais aussi en RDC et également des médias européens et panafricains à Paris et Bruxelles. Ces Médias non seulement financés avec l’argent du contribuable congolais, ont clairement reçu pour injonction de déclencher de façon hebdomadaire, tous les dossiers pouvant éliminer ou écarter de potentiels futurs candidats à la succession de son père au sein de sa propre famille. Au niveau de Brazzaville, l’homme aux manettes et qui s’occupe des sales besognes de Kiki s’appelle Aimé Hydevert Mouagni, chef de milices.Ce délinquant notoire, repris de justice, connu par les services de police français qui se proclame féticheur est beaucoup plus connu pour ses talents d’escroquerie, de braquage et de violences inouïes contre les femmes.
Affaiblir, diviser pour régner, anéantir…..plus rien n’arrête Dénis Christel
Des congolais de la RDC parcourent ainsi depuis deux semaines les capitales européennes avec des dossiers explosifs parfois imaginaires contre ses propres frères et plusieurs membres de sa famille. En témoigne les dossiers contre les frères Willy et Edgard Nguesso exposés dans les médias européens depuis quelques semaines. D’abord Radio France Internationale, ensuite les Médias de la RDC, puis la Lettre du Continent dans ses parutions du 29 Mars et du Dimanche 2 Avril dernier ; La Tribune Afrique et VOA. Le conflit entre la Société congolaise de transports maritimes (Socotram) de Guy Wilfrid Nguesso avec Total Congo d’une part et la récente publication de plusieurs sites panafricains qui remettaient à jour un ancien document datant de plus de 8 ans de Transparency International sur les activités de Edgard Nguesso à la Réserve de Paris dans le 8è arrondissement d’autre part en sont l’illustration. Mais l’obsession de Kiki le pétrolier pour le fauteuil présidentiel en 2021 n’a pas d’égal. Dans l’entourage du président Sassou Nguesso c’est une purge que le jeune Kiki a lancé. Il veut faire main basse sur La GLC, la Grande loge du Congo, lançant ainsi une guerre sans pitié à l’encontre de Jean Dominique Okemba alias JDO comme révélé dans le N°746 DU 01/02/2017 de la Lettre du Continent. Dans ce combat au sein de cette loge, Dénis Christel fait croire à qui veut l’entendre qu’il aurait reçu l’onction de son père pour écarter Jean Dominique Okemba. Ce qui évidemment relève d’une pure illusion.
Mais ce n’est pas tout, Dénis Christel a considérablement affaibli d’autres poids lourds de la scène politique congolaise qui, selon ses propres dires, devenaient de plus en plus encombrants. Il s’agit d’abord de Gilbert Odongo débarqué du ministère des Finances ( actuel ministre du développement industriel et promotion du secteur privé ) sur insistance de Dénis Christel au profit de son homme de main Calixte Ganongo qui fut nommé en 2010 directeur général adjoint chargé des Finances et de la Comptabilité à la SNPC. Sa nomination a été imposée au président par Dénis Christel.
De son côté Jean Jacques Bouya toujours au gouvernement est aussi dépouillé de tout pouvoir de décision. J-J. Bouya peine à convaincre le Ministre des Finances Calixte Ganongo qui met son veto sur plusieurs dossiers chauds. Dans ce système de chasse aux sorcières, de bâillonnement, Rodrigue et Teddy Nguesso sont également en difficulté. C’est Dénis Christel qui, par le biais de son réseau entretenu à Miami par le Gabonais Dominique Sibi, a balancé l’affaire de l’appartement acheté par Rodrigue Nguesso à Miami pour 2 millions dollars comme révélé dans le N°742 DU 30/11/2016 de la Lettre du Continent. Enfin, Teddy Nguesso vit une situation ubuesque à La SNPC. L’homme est devenu transparent et inexistant au sein de la Société. Il n’a plus aucun pouvoir de décision, son autorité serait désormais fortement contestée au sein de son département, enfonçant encore plus la cohésion familiale.
Mais malheureusement pour Dénis Christel Sassou, son acharnement sur les uns et les autres à coups d’argent crée désormais une guerre au sein de ses nombreux chargés de mission à Paris particulièrement.
On apprend ainsi de source digne de foi que ses émissaires de la RDC qui sillonnent les capitales occidentales pour payer les Médias, les activités et blogueurs seraient en conflit pour le partage du gâteau; les sommes destinées à chaque mission de dénigrement ont toutes été détournées et divisées par 2 ou 3, ce qui a fini par déclencher une guerre entre ses chargés de mission qui menacent depuis quelques jours de tout balancer sur ce mystérieux donneur d’ordre basé à Brazzaville qui leur fait parvenir des enveloppes remplies d’euros.
D. Christel adepte du vaudou » béninois et à la tête d’un système de blanchiment d’argent avec le Bénin et la Guinée Bissau
Pour parvenir à ses fins, Dénis Christel Sassou ne lésine ni sur les moyens financiers ni logistiques. Exemple édifiant, dans la soirée du 26 Mars 2017, Dénis Christel reçoit successivement à l’un de ses domiciles de Brazzaville plusieurs délégations. Mais deux ont particulièrement retenu notre attention. une délégation du Bénin, composée de chefs traditionnels et de prête-noms. Cette rencontre, témoigne une source présente, nous informe que ce genre de réunion serait récurrente et qu’elle prend souvent des heures puisque les rituels s’enchaînent les uns après les autres entre Kiki le Pétrolier et les marabouts béninois.
Notre témoin va plus loin et nous apprend que des bœufs blancs sont régulièrement immolés et enterrés en guise de sacrifice tous les vendredis. Ces marabouts béninois à qui Kiki paie des billets d’avion sur la compagnie Trans Air Benin et TAC, viendraient de la région de l’ancien président du Bénin Boni Yayi, c’est à dire le Nord du Bénin. C’est ce dernier qui par le biais de ses enfants Rachelle et Chabi Yayi, veillerait sur le petit Kiki à travers ce réseau de marabouts.
Pour en revenir à Rachelle Yayi installée aux USA, c’est non seulement la petite amie de Kiki mais aussi et surtout sa communicante attitrée. Rachelle Yayi-Paraïso, fille et ex-secrétaire particulière de l’ancien chef de l’Etat béninois Thomas Boni Yayi (2006-2016), soigne officiellement l’image de Denis Christel Sassou Nguesso mais pas que. Plusieurs sociétés écrans et comptes en banques opaques ont été découverts au Bénin à l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon sous le nom de Rachelle Yayi-Paraïso. Le président Talon qui au départ avait menacé vigoureusement de tout révéler s’est finalement ravisé après sa réconciliation avec Boni Yayi, qui est connu pour avoir battu le record de voyages Cotonou – OYO- Brazzaville pour rendre visite au président Dénis Sassou Nguesso. Ces nombreuses visites de Boni Yayi cachait aussi un vaste réseau de blanchiment orchestré par Kiki le Pétrolier et les enfants de l’ancien président béninois. Cependant, il apparaît logique de se poser certaines questions: Contre qui Dénis Christel veut-il se protéger à travers ses sacrifices de bœufs ? À qui veut-il nuire ? Le vaudou l’aidera t-il à accéder à la magistrature suprême ? Les questions restent posées et chaque jour qui passe nous rapprochera de la vérité.
La seconde délégation reçue par D. Christel ce fameux 26 Mars est celle de la Guinée Bissau. Avec ce pays Dénis Christel entretien un réseau de blanchiment d’argent spectaculaire. Le petit Kiki prend une bonne partie de la rente du pétrole, les fait transférer dans les paradis fiscaux, ensuite par le biais de structures opaques d’investissements prêtent ces fonds à la Guinée Bissau avec des taux d’intérêt quasiment nuls, et quelques mois plus tard, l’argent est « remboursé » tout « propre » aux réseaux mafieux entretenus par le même Christel. Le président congolais Dénis Sassou Nguesso est-il informé de l’existence d’un tel réseau de blanchiment orchestré, entretenu et financé par son fils ? La question mérite qu’on s’y attarde.
Dénis Christel Sasssou, un homme qui manque de sagesse à tous les étages
Dans sa position actuelle à la SNPC et avec le statut de « Fils de », Dénis Christel fait preuve d’un manque de sagesse aux répercutions parfois inimaginables.
Un éminent professeur agrégé de philosophie au Bond University d’Australie nous analyse à froid l’attitude de Dénis Christel: » de nos jours, avoir l’âme d’un hériter est une faiblesse, un manque de couille et une incapacité évidente à gérer le pouvoir d’état. Celui qui se trouve au sommet pense toujours que rien ne pourra entraver son action. Cette faculté de Dénis Christel à vouloir tout contrôler, tout avoir et tout détruire lorsqu’on n’est pas avec lui, est totalement suicidaire. Dénis Christel doit retenir une chose, diviser pour régner est le moyen le plus sûr que tous les hommes de pouvoir ou aspirants au pouvoir ont utilisé pour se retrouver seuls et haïs. »
Dénis Christel Sassou, un entourage de plus en plus fissuré
Dénis Christel Sassou qui convoite désormais le fauteuil de Député de Dolisie est certainement assis sur une mine qui ne devrait pas mettre du temps à lui exploser en pleine figure. Dans l’entourage du « petit prince » l’argent apparaît comme la seule motivation prioritaire. Un de ses plus proches collaborateurs qui requiert l’anonymat nous a confié : » nous sommes bien payés avec le « Petit », nous mettons nos familles à l’abri mais au moment opportun, on ne prendra certainement pas quelqu’un comme lui, un bébé gâté. Il ne sait même pas ce que c’est que la gestion d’un pays. Nous ne sommes ni au Gabon, ni au Togo, encore moins au Maroc. »
Une chose est certaine, à ce jour, nous sommes en droit de confirmer à nos lecteurs qu’ils seront désormais informés des faits et gestes de Dénis Christel Sassou Nguesso, le ressortissant congolais le plus corrompu aux yeux de la Justice Internationale. Que cela soit à son domicile à Brazzaville ou à sa Fondation et à la SNPC, en passant par ses réseaux à Kinshasa, Cotonou, Paris, Miami, Dubai, New York et Bruxelles, nous avons infiltré tout le système et nous allons publier dans notre prochaine parution la liste des membres dudit réseau, photos à l’appui, qui s’occupent des sales besognes de Dénis Christel Sassou.
À bon entendeur !
Presnel Tshibanda
KIKI PEUT ALLER VOIR JESUS , je ne l’imagine pas président du CONGO BRAZZA .Même les chiens vont s’y opposer .
Le fils zaïrois de SASSOU-NGUESSO peut faire tout ce qu’il veut ; mais nous ne lui permettrons pas de diriger le Congo-Brazzaville qui n’est pas son pays à 100% et ceci n’est pas de la xénophobie mais une question de SOUVERAINETE.
PAS DE ZAÏROIS A LA TETE DU CONGO-BRAZZAVILLE, QU’ILS SOIENT FILS DE SASSOU OU PAS !!!
QUI peut aller montrer les photos criminelles de SASSOU dans le pool à TONTON TRUMP pour un petit bombardement létal aux plateaux .
TONTON DONALD TRUMP se singularise d ‘OBAMA dans l’émotion punitive . C’est le moment de constituer un lobby anti SASSOU , s’appuyant sur le rapport des violations des droits de l’homme au CONGO BRAZZA , afin de faire réagir militairement TRUMP au bénéfice des congolais .
Cette salve américaine sur la syrie est un immense espoir , pour les congolais , et un cauchemar pour les NGUESSO ;
AU LOBBY INTERNATIONAL travaillant à l’avénément démocratique au CONGO BRAZZA ;
TONTON TRUMP attend les photos ;;;;;;
Ne soyons pas trop affirmatif qu’en au fait qu’il ne sera pas possible d’imaginer KIKI président du Congo…. Sassou est toujours la et pourtant il aurait été relativement facile de s’en débarrasser alors ????.
Son père a été incapable de développer avec tous les moyens qu’il a pu avoir. Nous sommes déjà en semi-coma. Imaginer son fils à la tête du pays, c’est la disparition totale du Congo en tant que pays. Incapable de gérer la Coraf, c’est lui qui va reprendre les rênes du pays. Je ne le souhaite pas à mon pays. Alors jamais.
SVP on attend les photos ;; QUI EN DISPOSE ,,,????
TONTON TRUMP LES ATTEND ….. CAR LUI , il agit en fonction des photos ;;;c ‘est son talon d’achille ;;; vite ;;; vite ;LES PHOTOS CRIMINELLES ;
Un petit voyage aux nations unies USA VOIR cette jolie ambassadrice des usa à L’ONU et hop , c’est SASSOU qui dégage , sans attendre YOLANDE en partance ;;
MAPINGOU , SADIO , GOMBET , MAFIMBA , MOUELE , MAITRE NGANGA et TIASSE VOUS SAVEZ , maintenant à quelle porte frapper ;;;;;
Excellent article, détaillé , précis et concis.
Kiki comme son géniteur sont deux génies du mal, qui croient avoir reçu ce pays en héritage, et tout l’argent du Congo ne suffira pas à éteindre nos volontés et à lui assurer d’être je ne sais quoi.
La légitimité ne s’achète pas , mais par contre son attitude le condamne à vie parmi les siens : sa famille biologique et sa famille nationale.
On ne lâchera pas les Nguesso, car cette lignée devra rendre gorge de tous ces méfaits de sang et d’argent, au détriment du peuple congolais, unique propriétaire de tous les biens de cette famille maudite.
On vivra, donc on verra,
Trump a bombardé la Syrie pour détourner l’attention sur ses déboires en politique intérieure: collusion avec la Russie, bannissement des immigrants, etc.
1 autre RÊVEUR abreuvé à la « FAKE NEWS ».
En réalité, c’est le même imposteur naïf et couard, divertisseur inutile.
@ Val de nantes
celui qui était le mieux placé pour des témoignages est en prison… alors, il sera difficile de trouver surtout des fotos ou videos, et pour cause… personne n’y circule…
de même que quand londi fait des propositions concrètes pour une stratégie pour contrer sassou nguesso, rien ne vient…
par ailleurs, dommage que certaines choses dites ici ne soulèvent que rire et amusement…c’est regrettable…les infos, on en donne, mais ça semble plutôt amuser que d’être prises au sérieux….
@Anonyme
vous avez raison: comment on pourra empêcher l’élection d’un sassou nguesso aux prochaines échéances, avec sassou nguesso comme l’organisateur de ces élections? Soyons réalistes… sachons tirer les leçons des faits récents… C’est ainsi qu’on n’avait pas su tirer les leçons sur le réferendum de 2015, qu’on se retrouve avec la situation du Pool aujourd’hui…
c’est bon de tirer l’alarme, Anonyme…
L’intérêt de cet article est double : détricoter le réseau de kiki et fragiliser encore un peu plus le tendon d’Achille du bourreau de Brazzaville.
Je ne vais pas insister sur le détricotage du réseau, cela va de soi. L’on ne peut qu’encourager une telle initiative pour mettre devant le nez des FMI et autres organismes financièrs prêts à courir au chevet du Congo pour raffistoler une économie mal gérée. Ce pays est passé du pays à revenu intermédiaire à pays très pauvre et très endetté. Ils sauront pourquoi.
L’intérêt du deuxième point est plus important pour tous les combattants. Le monstre qui a avalé Ngouabi est en train de prendre quartier au sein du clan Sassou, ce deuxième père nourricier. Plusieurs pères nourriciers s’excitent dans l’ombre. Ils vont se bouffer les uns, les autres et le plus cannibal prendra l’ascendant sur le monstre. Celui-ci se retournera contre son vieux père nourricier actuel et le mettra à son menu comme jadis Ngouabi. Les batailles dans le clan ne peuvent être que du pain béni pour nous. Ce feuilleton va progressivement introduire du venin dans le clan. Vivement le chapitre prochain.
Nous ne devons pas pour autant perdre de vue que le « deus ex machina » ne sera pas kiki ou autre mais le peuple conscient. Notre devoir est de travailler sur la mobilisation de ce peuple et préparer ainsi l’insurrection générale, seule garantie de sortie des régimes tribalistes et sanguinaires, avides d’argent et de pouvoir.
Kiki le Congolais
Nous sommes un peuple minable. Nous méritons en partie nos malheurs parce que nous nous détestons nous-mêmes.
Entendons-nous bien, je ne fais pas l’avocat du diable. La sagesse recommande de ne jamais dire « jamais ». Mais en l’état actuel, je ne soutiendrai JAMAIS une candidature telle que celle de Denis Christel Nguesso. C’est mon droit le plus absolu. J’ai horreur des régimes dynastiques qui sont une injure à l’intelligence de notre société.
Ceci étant dit, je m’insurge contre les attaques en dessous de la ceinture. Christel Nguesso a fait suffisamment de mal au Congo pour mériter un rejet absolu de ses prétentions présidentielles. Et ce ne sont pas les milliards qu’il mettrait en jeu qui achèteraient le cœur des Congolais. Bien au contraire, en le faisant, il ne ferait qu’aggraver son cas et il doit bien le savoir au fond de lui. Mais de là à le traiter de Zaïrois, il y a une indécence que le panafricaniste en moi ne supporte pas.
Quelle est la différence entre celui qui dit : « Les Mbochis qui chient dans l’eau ne méritent pas de diriger le Congo » et celui qui affirme : « Les Bakongo qui ont tué Marien n’ont pas le droit de diriger le pays » ? Affirmer que Kiki ne pourra jamais diriger le Congo parce qu’il est à moitié Zaïrois est d’une bassesse et d’une lâcheté extrêmes.
Christel Sassou est Congolais, n’en déplaise à certains. Toutes les constitutions du Congo, même celle récemment piétinée par son père et que nombreux d’entre nous ont défendue bec et ongles lui reconnaît la nationalité et la citoyenneté congolaises. Je vous vois venir en disant savoir ce que valent les constitutions au Congo. C’est oublier qu’une constitution n’est rien d’autre qu’un texte dont la force vient du respect qu’on lui accorde de commun accord. On ne peut pas se ridiculiser au point d’affirmer une chose et son contraire. D’une part nous avons hurlé quand son père a violé la constitution de 2002, d’autre part nous violons les articles de cette même constitution qui ont été importés dans le torchon actuel en refusant à Christel Nguesso un droit fondamental : sa nationalité congolaise par le sol et le sang.
Christel Nguesso a suffisamment de motifs graves qui permettent de l’attaquer courageusement sans tomber dans la veulerie tribalo-chauvine. Plus grave encore, ceux qui le font sont nombreux à vivre en France, en Europe et ailleurs. Cela ne les gêne aucunement de porter la double ou triple nationalité. Ils briguent des postes politiques électifs en France et ailleurs sans sourciller. Ils ont hurlé de joie à l’élection d’Obama l’Américano-kenyan né à Hawaï. Mais à les entendre attaquer Kiki, Obama ne serait jamais monté sur le fauteuil présidentiel de la première puissance du monde.
Voici quelques crimes économiques et politiques qui suffisent largement à condamner Kiki le « pétrolier » : Détournement d’immenses ressources du pays à travers la SNPC devenue sa vache à lait, usurpation de postes ministériels (la santé et l’éducation, ses terrains de jeu), corruption à grande échelle etc. Rien que pour ces trois chefs d’accusation, il est passible de condamnation grave.
Mais une fois jugé, condamné ; après avoir purgé sa peine, recouvré ses droits de citoyens et fait amende honorable, rien ne m’empêcherait de voter pour lui. L’Etat de droit n’est pas une vue d’esprit, c’est un état d’esprit. Visiblement, nous Congolais, nageons encore dans les profondeurs abyssales de l’obscurantisme moyenâgeux.
On met à notre disposition des munitions juridiques et politiques pour combattre les scandaleuses prétentions de kiki, nous ne trouvons pas mieux que de descendre sur le terrain de ceux qui ont détruit le Congo, à savoir brandir de fallacieux arguments identitaires. On nous montre la lune, nous regardons le doigt, et quel doigt ?
Pascal Malanda
Panafricaniste jusqu’à la moelle
des os sans obliger les autres de l’être
@Pascal Malanda,
j’approuve la façon dont tu abordes le sujet. Il faut s’attaquer aux faits et non aux individus. Être noir, blanc, jaune ou rouge n’a jamais été déterminant dans la capacité que nous avons à résoudre ou à faire face aux problèmes. J’ai adhéré à la FEANF pour cette promesse d’une Afrique unie et solidaire !
« Mais une fois jugé, condamné ; après avoir purgé sa peine, recouvré ses droits de citoyens et fait amende honorable, rien ne m’empêcherait de voter pour lui. »
[,RIEN…] ??? !!?
Ouf, ah yayaye !
Il me semble bien que vous faites autant que ces ‘autres’ que vous pointez ici de ce même doigt indexeur et éclaireur, bien que sous une dimension procédurale somme toute technique…
Evidemment, on ne peut raisonnablement vouloir à la fois d’une chose et de son contraire. Mais affirmer et confirmer tel que vous le faites en revanche, que (après tout) [RIEN] ne vous empêcherait en ce moment-là d’accorder donc votre ‘suffrage’ (inconditionnellement) à un ex-félon et potentiel récidiviste d’alors, afin éventuelement de le plébisciter pour la magistrature suprême par exemple, ou bien moins même à une quelconque position publique (sans sourciller), ma foi, est tout aussi quasiment ‘malade’, Cher Malanda, mon panafricaniste !
Ce n’est pas parcequ’un ‘terroriste’ a fini légalement sa pénitence et payé son dû, qu’il est totalement absout pour lui confier quoi que ce soit. Un peuple qui ignore son passé, est un peuple en perpétuel danger. Voyez-vous, l’on revient à la case – départ !
En retour, cette légèreté frémissante et ce faible ‘technique’ mais hyper consternant, c’est le moins que l’on puisse dire, à l’égard et endroit de tout individu de moralité si douteuse à ce niveau-là, à l’exemple d’un Kiki-le-Singe, devrait justement bien vous apprendre à retenir les « vraies » leçons sur le passé.
Autrement, pardonner ne signifie pas oublier.
Un peu plus de prudence et de sagesse, tout de même dans votre approche ferait du bien !
Cher David,
Je suis heureux et honoré de partager avec vous ce noble idéal panafricain par les temps qui courent où les meutes tribales effritent l’Afrique pour la livrer à ses détracteurs.
Cher Rougeâtre Tapis,
Dura lex sed lex disaient déjà les anciens : La loi est dure, mais c’est la loi.
C’est pour éviter le lynchage que les sociétés qui sortent de la barbarie s’imposent des règles. Parmi ces dernières, il y a par exemple la présomption d’innocence qui s’applique à tout le monde. On n’est coupable qu’à partir du moment où on est jugé et condamné. A ce titre, Kiki est présumé innocent. Nos émotions ébènes n’y font rien, apprenons à mettre un peu de raison dans nos démarches tropicales. Nous le devons à ce peuple martyr qui souffre de l’ignorance de ses cadres.
Présumé innocent n’exclut en rien la lourdeur des charges qui pèsent sur Christel Nguesso. L’article que nous commentons est limpide là-dessus. Encore une fois, la dureté de la loi nous impose une procédure implacable : dénoncer, mener une enquête, rassembler les faits, arrêter, juger, condamner (ou acquitter), purger la peine etc. Au bout de cette procédure, le citoyen retrouve tout ou partie de ses droits (parmi lesquels l’éligibilité ou non), mais son casier judiciaire n’est plus vierge.
Dire que RIEN ne m’empêche de voter pour un Kiki qui aurait purgé sa peine et recouvré ses droits ne signifie en RIEN que tout m’oblige à lui accorder ma voix. Dieu merci, Mierassa, notre statisticien maison a fait les calculs. Selon la constitution de 2002, 700.000 Congolais avaient l’âge requis pour postuler à la pseudo-présidentielle du 20 mars 2016. Et sur ces 700.000, Kiki est loin de remplir mes exigences. Donc rassurez-vous sur mes choix.
N’oubliez pas que les charges qui pèsent sur lui peuvent lui valoir la perpétuité, surtout que le droit congolais s’y attèle avec une étrange légèreté. Pour rappel, Ntsourou avait écopé de la perpétuité pour atteinte à la sécurité de ‘’l’étang’’ où pataugent les crapauds politiques congolais. J’espère que vous avez compris mon trait d’humour, sinon je vous fais un dessin.
Pour finir, d’où tirez-vous qu’une personne peut en plébisciter une autre. Le plébiscite étant un vote massif, je ne vois pas par quel moyen ma modeste personne y parviendrait. Je n’ai pas encore le don de me démultiplier, rassurez-vous.
Pascal Malanda
@VAL DE NANTES
C’est l’usage d’armes chimiques qui interesse l’oncle TRUMP. Les simples photos ne suffiront pas pour le convaincre. Si l’on peut prouver l’usage d’armes chimiques par Sassou, l’oncle TRUMP fera son job.
Rougeâtre Tapis,
Bienvenu au Club. Tu as tout compris. Bravo!
En guise de conclusion, interrogeons l’idée sous enquête en lui demandant: idée qui es-tu?
Qui sers-tu et quoi?
Et comme ça, nous sommes surpris de voir Sassou s’éterniser au pouvoir?
Bon, suivons Mwangou qui nous demande de ne pas se critiquer entre gens du même coin.
Présomption d’innocence?! Qui en parle ou s’en doute pour se faire?
« Eventuellement » en instance, nous le savons tous, EST, ‘conditionnel’ sous tous les tropiques, mêmes imaginaires, dans une civilisation parallèle!
Apprenons plutôt à bien lire et comprendre avant tout sans dériver ni extrapoler au quart de tour dans « l’intellectuallisme » en berne pour se justifier à tous les coups de feu, coups de marteau, coups de sifflet, coups de frein, coups de crayon et autres coups de chiffon, ou tout simplement au bruit soudain, dû à un choc ou une détonation émotionnelle, par amour propre ou arrogance démesurée.
Le verbe dans son temps, a tout un sens. Vous le savez bien aussi!
Ouais nous le savons également, un simple argument opposé constitue presque toujours, se rend-t-on compte jour après jour, un affront chez le con-go-laid; quitte à… (que d’aucun qui veut, complète lui-même).
Oh, ce n’est aucunement un débat sur l’axe étymologique et singulier de quelques mots dissociés ici et là (lol) au hasard; pour être tant soit peu, sérieux et honnête. Bon, on pourrait au moins prétendre, peut-être.
Ah le Congo, c’était bien la république populaire…
Ça suffit_
Mes respects, Bakala Téléma,
Je te reconnais être un pondéré de marque parmi plusieurs. Merci!
Et pourtant, nul n’est parfait. (Aaaahhhh, je n’ai pas dit Kolélas, pour les grincheux!)
@Pascal,
Ne vous en faites pas, cependant je vous ai bien compris. Sincèrement!
devrais-je corriger? (*intellectualisme…)
@Rougeâtre Tapis,
Au Sassouland la présomption d’innocence n’existe pas. On n’y est jamais « présumé coupable » ou « présumé innocent ». On n’y est jamais innocent, Au Sassouland, on est « COUPABLE », un point un trait.
Ce débat électrique sur KIKI le fossoyeur des finances publiques , présidentiable putatif pour les uns ,et indésirable pour les autres , traduit l’ambiguité maladive des congolais à distinguer le bien du mal .
IL est des moments dans la vie où , il faut couper la poire en deux , devant les difficultés auxquelles fait face une nation .Le pardon est l’excuse du pauvre , mais une prime pour le coupable .
Bravo Mascad et Val de Nantes.
Je ne peux rien ajouter. Je suis la consigne de Mwangou.
Pascal Malanda, on se positionne déjà pour Kiki?
Vous voyez bien qu’en lisant déjà le peu de commentaires ici présent comment est l’ambiguité des Congolais …. alors quand le moment sera venu et que KIKI se présentera alors on verra une cohorte de gens se lancer dans des analyses futiles pendant que le fils de petit satan s’installera bien tranquillement sur le trone du Père sassou.
Ce n’est pas une ambiguïté.
C’est un travail en sous-marins pour préparer les esprits au couronnement de Kiki qu’ils ont déjà acté vu qu’ils ont capitulé face au père qu’ils voient mourir au trône.
Tout ce qu’ils écrivent ne sont que des messages subliminaux pour embrouiller les esprits.
Quand Kiki passera, ils diront: coucou, je suis là!
Ce n’est pas possible , de danser un tango piteux autour de cette vermine à qui on n’accorderait aucune once de pardon biblique ;;
C’est quoi , cette étourderie mentaliste ,,,???
Sommes nous faits pour tolérer indéfiniment nos assassins , quand bien même ils sont encore dans les entrailles de leurs indécents parents ???
De quel bois de malédiction luciférénne sommes nous fabriqués ????
Pas d’EYADEMISME AU CONGO SVP ….
L’ADN POLITIQUE va de pair , avec la moralité publique ;;;KIKI en a travesti le sens ;;
Cher Otsonga,
Un peu d’honnêteté intellectuelle, s’il vous plaît!
Ce qui tue le Congo, ce sont les préjugés. Le Congolais n’aime pas l’effort intellectuel. A commencer par le premier d’entre eux qui affirmait en plein comité central du PCT dans les années 80: « Je ne comprends pas vos théories d’économie autocentrée et autodynamique. Ce n’est pas facile quand on n’a pas fait d’études de sciences économiques… » On sait comment se porte l’économie congolaise aujourd’hui. Un nivellement systématique par le bas.
Dans une société moderne, la pensée stricte précède l’action réfléchie. Chez nous, on tue d’abord des milliers de concitoyens, on détruit des milliers de biens, après on essaie d’organiser un dialogue pipé d’avance avec des charlots triés sur le volet. Nous sommes condamnés à revivre nos bêtises et à l’allure où nous débattons, la disparition de Sassou n’apportera pas grand soulagement. Notre mal semble plus profond que je le croyais.
De grâce, ne transformez pas ma pensée. Les Nguesso m’insupportent, non pas en tant que citoyens, mais en tant que responsables politiques à la tête d’un pays au bord du gouffre socio-économique et politique. Ceci étant dit, je ne vous rejoindrai jamais lorsque à la chutte (que souhaitent tous les démocrates congolais ) de ce régime vous irez à la traque des Nguesso pour livrer leur chair aux chiens. J’ai horreur de la haine et de hurler avec la meute par pure lâcheté. J’assume mes opinions à découvert. Je supporte donc difficilement les leçons de morale données par des anonymes planqués derrière leurs écrans d’ordi.
L’ignorance est une tare grave. Dans la tirade ci-dessous, où voyez-vous un début de soutien à Kiki?
« Selon la constitution de 2002, 700.000 Congolais avaient l’âge requis pour postuler à la pseudo-présidentielle du 20 mars 2016. Et sur ces 700.000, KIKI EST LOIN DE REMPLIR MES EXIGENCES. Donc rassurez-vous sur mes choix.
N’oubliez pas que LES CHARGES QUI PÈSENT SUR LUI PEUVENT LUI VALOIR LA PERPÉTUITÉ, surtout que le droit congolais s’y attèle avec une étrange légèreté. Pour rappel, Ntsourou avait écopé de la perpétuité pour atteinte à la sécurité de ‘’l’étang’’ où pataugent les crapauds politiques congolais. J’espère que vous avez compris mon trait d’humour, sinon je vous fais un dessin. »
Pascal Malanda
Mr Malanda,
C’est vous qui aviez écrit que vous êtes prêt à accorder votre suffrage à Kiki lors des prochaines élections.
2002 est déjà passé; donc ne nous embrouillez pas avec 2002. Vous parlez du futur et non du passé en évoquant votre engagement à voter pour Kiki.
Votre engagement de voter pour kiki ne peut sortir de la bouche d’un congolais, même en état d’ivresse ou d’hypnose. Donc c’est faux de parler de trait d’humour. C’est très grave ce que vous avez dit.
Ce que tu as dit ressemble à des commentaires d’amis de la famille qui feignent d’être contre, mais au fond sont pour la défense de l’ami. Tout le monde connaît ces tactiques de communication.
C’est ton droit d’être avec Kiki. Mais dis-leTout Haut au lieu d’embrouiller les esprits.
Cher VAL DE NANTES,
Vous dites:
« Ce débat électrique sur KIKI le fossoyeur des finances publiques, présidentiable putatif pour les uns et indésirable pour les autres , traduit l’ambiguité maladive des congolais à distinguer le bien du mal.
Je vous ai connu plus incisif dans les débats. Que vous parliez d’ambiguïté traduit un malaise compréhensible chez vous. Ce malaise est d’ailleurs présent chez nous tous. A mon humble avis nous avons un véritable problème anthropologique avec les règles. Quoi d’étonnant que nous ayons autant de constitutions en 57 ans d’indépendance que de chemises en une vie. Sassou est certes champion en la matière, mais à voir comment nous réagissons face au droit, il est à craindre que nous ne soyons pas sortis de l’auberge après son départ. Ne me faites pas dire que je regretterai le départ des Nguesso. Ils ont fait leur temps et l’histoire se chargera de les juger. Ma préoccupation fondamentale est que notre pays trouve assez d’intelligence pour sortir du cercle vicieux où nous sommes enfermés depuis 1959. On ne le fera qu’ensemble, au prix d’une véritable abnégation en plaçant l’humain au centre de notre démarche.
Pour le moment, nous sommes incapables de bâtir un Etat fort avec des règles simples et intelligibles pour tous. Parmi ces règles, il y a la présomption d’innocence. Elle peut bien faire rire sous les tropiques où nous sommes habitués aux procès expéditifs quand ce n’est pas l’exécution sommaire au « petit matin ». Ce que la Rome antique a réalisé il y a plus de 2000 ans, nous peinons à en jeter l’ébauche. Kiki n’est ni au-dessus ni en dessous et encore moins en dehors de la loi. Le condamner avant qu’il ne soit jugé comme le font nombreux d’entre nous peut satisfaire notre soif compréhensible de vengeance, mais nous éloigne de l’Etat de droit. Le droit ne marche pas avec l’émotion. Il s’applique froidement par des hommes intègres. Que représente la loi dans un pays où Sassou est président et Oko Ngakala procureur de la république ? Mais est-ce suffisant pour leur refuser à tous deux, leurs droits de potentiels justiciables ? Le simple fait d’intégrer ce refus dans notre démarche protestataire signifie paver le chemin des injustices à venir. Les adeptes de tabula rasa sont souvent les géniteurs de systèmes odieux. La vindicte populaire n’a jamais servi de fondation à des Etats justes. Ceux qui nourrissent la vindicte populaire sont loin d’imaginer combien ils sapent l’édifice national bancal que nous peinons à construire depuis l’indépendance. C’est au nom de cette tabula rasa que le PCT a justifié son attaque frontale contre l’UPADS en 1997. Nous savons depuis ce qu’il est advenu à l’embryon de la démocratie au Congo.
Pascal Malanda
@ Nous tous
kiki n’est pas étranger au Congo. Kiki est congolais. Nous ne devons pas être surpris qu’un congolais soit de mauvaise vertu: en voici un. Il doit être condamné (je le condamne par avance…) en tant que citoyen congolais. En ce moment où le gouvernement sanguinaire de Mouamba, sous le dictat de sassou nguesso, tue à Kibossi, à Goma Tsé-Tsé, par la faim (population encerclée, interdite de tout mouvement et de tout approvisionnement alimentaire; population frappée de malnutrition et qui en meurt…), je ne me laisserais nullement me convaincre de l’opportunité du respect de la loi. je crois que les astuces pour tuer ont été si méthodiquement mises en œuvre qu’on ne peut plus se laisser s’attendrir sur le droit. A ceux qui sont contre le droit, il ne sert à rien d’appliquer le droit…
Avec ces lois à la française, ce gouvernement de Mouamba, aura tout le loisir de nier cette tuerie…
Je pense qu’il faut garder son sang froid et poser les problèmes d’une façon factuelle. Cela permet d’enrichir le débat et d’éviter des interprétations dont la distorsion de l’information d’origine est la règle.
Notre compatriote Malanda pose un vrai problème : doit-on exclure du débat politique parce qu’il est d’origine étrangère ? Doit-on systématiquement dire de quelqu’un qu’il est complice de Sassou parce qu’il est mbochi ? Peut-on refuser d’accorder son suffrage à quelqu’un parce qu’il est d’origine étrangère ou d’une autre éthnie ?
La réponse à ces questions est assurément NON. Tout individu porte en lui des caractéristiques non dépassables. Le compatriote d’origine étrangère ne peut pas effacer ses origines, le citoyen mbochi ne peut pas non plus gommer son appartenance à son éthnie. Le fait qu’il soit d’origine étrangère ou mbochi ne fait pas de lui un individu incapable de développer des convictions politiques en accord avec les lois relatives au respect des droits humains et républicains. L’individu, ici, se differencie par les valeurs qu’il porte et son intégrité humaine. Quelqu’un n’est pas spontanément bon parce qu’il est lari et mauvais parce qu’il est mbochi et vice-versa.
Nous passons notre temps à fustiger le sectarisme du bourreau de Brazzaville, son intolérance et sa cruauté à l’égard de toutes celles et tous ceux qui ne sont pas du même groupe ethnique que lui, ne pensent pas comme lui ou ne se définissent pas comme lui. Ceci est bien. Comment pouvons-nous justifier des comportements sectaires, intolérants et parfois insultants à l’égard de toutes celles et tous ceux qui ont des avis contraires ? Le débat d’idées ne devrait-il pas se dérouler dans le respect de l’autre ? Nous devons condamner avec toute notre énergie les comportements de toute l’oligarchie sassouiste qui ruine le pays et anihile notre très chère région : le Pool. Nous devons les chasser du pouvoir, tous autant qu’ils sont, et les traduire devant notre Nuremberg à nous pour tout le mal qu’ils ont fait. Ceci ne fait l’ombre d’un doute.
Notre compatriote Malanda s’insurge contre le fait d’accoler Kiki au mot Zaïrois et de ce fait l’exclure du débat politique congolais. Nous l’excluons parce que voleur, complice des crimes de son père et surtout creux politiquement mais pas parce qu’il est d’origine zaïroise. Dans ce cas-là, le Pérou n’aurait pas élu un président d’origine asiatique, la France n’aurait pas voté pour quelqu’un d’origine hongroise, hissé dans ce même pays un premier ministre d »origine espagnole.Il met ici en avant toutes les convictions panafricanistes auxquelles j’adhère depuis plus de 40 ans. Nous voulons dépasser ces frontières imposées par les conférenciers de Berlin de la fin du 19e siècle. Nous adhérons à l’héritage de N’Krumah : une Afrique fédérale et solidaire en dehors de laquelle point de développement durable. Affirmer ceci est une force et non de la lâcheté.
Nous ne pouvons pas aller au combat en soustrayant des pans entiers de nos pays, de notre continent. Appliquer cette stratégie c’est courir vers une défaite certaine comme le souligne Sun Tzu dans son Art de la guerre !
Vous dites que Sassou a tué pour voler.
Montrez-nous vos preuves de ces tueries et vols, rétorquent les adeptes de Sassou. En d’autres termes, ils accepteront les accusations contre Sassou que le jour où leurs accusateurs leur apporteront des preuves.
Malanda dit exactement la même chose. Ils sont présumés innocents. Ils sont présumés innocents.
En résumé, les congolais doivent montrer les preuves que Sassou est responsable de la destruction du Pool et de la volatisation des milliers de milliards de francs des caisses de l’état. Les congolais doivent apporter des preuves de l’ethnisation de l’appareil d’état, etc.
Faute d’apporter ces preuves, les congolais doivent s’abstenir de porter tout jugement contre Sassou. Fairs le contraire serait synonyme de la chasse aux sorcières, de revanche aveugle, de vendetta, d’état de non droit.
Malanda, tu n’es pas bien.
Tu joues bien ton numéro.
Depuis 1960, toutes les constitutions congolaises ont dit:
Ne peut postuler à la présidence de la république qu’un citoyen né de père et de mère congolais.
A-t-on changer cette clause? Si oui, qui l’a changé? quand et pourquoi?
Donc, avant de parler il faut s’instruire sur le sujet et réfléchir sur les tenants et aboutissants de l’affaire.
Cher VAL DE NANTES, vous poursuivez :
« IL est des moments dans la vie où, il faut couper la poire en deux , devant les difficultés auxquelles fait face une nation .Le pardon est l’excuse du pauvre , mais une prime pour le coupable . »
Je suis entièrement d’accord avec vous sur la poire à couper en deux. Oui, dans la vie, il faut savoir trancher et prendre parti. Je l’ai fait en faveur de la démocratie depuis la Conférence Nationale Souveraine. Savez-vous que l’un des actes de la CNS recommandait l’inéligibilité de Sassou et de ses nombreux lieutenants pendant 10 ans ? Certains avait même proposé de suspendre ou de dissoudre carrément le PCT. Revisitons parfois notre histoire pour comprendre que ce n’est pas le pardon qui pose problème, c’est notre mauvaise foi endémique qui ruine l’édification d’une société moderne et respectueuse du droit. « Excuse du pauvre? » Mais c’est oublier que les »riches » d’aujourd’hui sont les pauvres d’hier et ceux qui mènent la guerre au Pool avaient participé à une cérémonie de lavement de mains avec comme leitmotive: Plus jamais ça.
Trancher ? Oui, bien sûr, mais est-ce suffisant ? Trancher sans préparer les bases d’un véritable Etat de droit, c’est courir le risque de faire du Congo une Lybie ou une Syrie. Bien sûr qu’il y a aussi les cas tunisien et égyptien. Je sais aussi que les tenants du système actuel ont réussi à convaincre les grandes chancelleries mondiales du chaos que connaîtrait le Congo à la chute des Nguesso, d’où cette frénésie à vouloir remplacer un Nguesso par un autre. Stratégie condamnée d’avance parce que totalement utopique. Encore une fois, ne me faites pas dire que j’assure la défense de Sassou et son système. Loin de là. Ils le savent mieux que moi : Rien n’arrêtera le peuple congolais le jour où il prendra son destin en main. En revanche, je me pose une question de bon sens élémentaire: Quel système bâtirons-nous sur les cendres de l’actuel ? Remplacerons-nous tout juste une injustice par une autre ou oserons-nous regarder au plus profond de nous-mêmes et affronter notre rapport problématique au droit? A lire les réactions des uns et des autres ici et ailleurs sur le Net, j’ai des doutes sur notre capacité à triompher de nos égoïsmes. J’aimerais bien me tromper sur ce point.
L’opposition congolaise a été incapable de désigner un candidat unique en mars 2016. Au sortir du scrutin présidentiel, elle s’est fait laminer par la corruption et la brutalité. Rien n’est encore perdu, mais il faudra à toutes et à tous une certaine dose de lucidité et de perspicacité.
Pascal Malanda
Malanda a dit
« Remplacerons-nous tout juste une injustice par une autre »
Remplacer le régime de Sassou serait commettre une injustice, selon Malanda.
Waouh! Comment mettre fin à une injustice serait synonyme de commettre une injustice?
Au Burkina, les burkinabés ont mis fin à une injustice, celle de compaore. Est-ce pour autant une « injustice » a remplacé l' »injustice » qu’ils ont déboulonnée?
Ce sont là des arguments des amis de la famille que Malanda nous avance.
JOUER de la mandoline , sur le balcon de KIKI m’insupporte et je ne renonce d’en trop parler , car j’ai de la migraine hallucinante qui se résume en une phrase ;je n’en peux plus .
La trahison est la JUMELLE de la silhouette .
Ma dignité est au dessus des pains tartrés à la sauce nguessoinne .Si j’émets la moindre appétence pour les NGUESSO , qu’on me circoncit pour la deuxième fois ;
Cher Dilondi, merci pour la profondeur de votre analyse et surtout notre idéal panafricain.
Cher Otsonga,
« Vous dites que Sassou a tué pour voler.
Montrez-nous vos preuves de ces tueries et vols, rétorquent les adeptes de Sassou. En d’autres termes, ils accepteront les accusations contre Sassou que le jour où leurs accusateurs leur apporteront des preuves. »
Savez-vous où en serait notre planète s’il suffisait de dire que quelqu’un est voleur pour qu’il soit lynché ? Je vous le souffle : Cette planète serait déserte. Jésus dit : Chaque fois que vous regardez une femme avec concussion, vous commettez un adultère. Sur cette base, nous sommes très nombreux à commettre l’adultère.
Vous dites encore : « Malanda dit exactement la même chose. Ils sont présumés innocents. Ils sont présumés innocents. »
Un peu de sémantique. Vous donnez l’impression de croire que « présumé innocent » veut dire « innocent ». Non, il y a une nuance de taille. Cela veut tout simplement dire « considéré innocent jusqu’à preuve du contraire » c’est-à-dire jusqu’à ce qu’un tribunal confirme les charges qui lui sont reprochées. Tout le monde sait aujourd’hui que Fillon a fait travailler fictivement sa femme. Le dossier est en instruction, il est même mis en examen. Mais une faille de la loi française lui permet de briguer la magistrature suprême de son pays. C’est ce que résume cette phrase : « La loi est dure, mais c’est la loi » Demain, si de nouvelles dispositions sont prises en France sur la base du cas Fillon pour exclure un candidat mis en examen, les futurs Fillon n’y échapperont pas. C’est ça la force de la loi : Son indépendance (souhaitable) du caprice des citoyens.
Ce qui est grave chez vous, cher Otsonga, c’est que vous êtes convaincu de ce que vous dites. Pour vous, affirmer que « Sassou a tué pour voler » est largement suffisant pour le conduire à la CPI. Vous vous offusquez et vous étranglez presque qu’on vous demande des preuves. Ne vous en déplaise, en justice un dossier s’instruit et cela prend parfois de années d’un travail méticuleux avec de milliers de pages de détails dans un rapport fastidieux. Et un dossier en béton peut s’effondrer pour une banale faute de procédure. Pour vous en revanche, il suffit qu’un citoyen lambda dise que « Sassou a tué pour voler » et hop ! On lui tranche la tête. Que faites-vous de la calomnie, de la délation, des affabulations ?
Je vais cependant vous faire un petit plaisir. Deux dossiers à charge sont instruits depuis des années contre le régime Sassou : Les Biens mal acquis et les Disparus du Beach. Si ces dossiers pourrissent la vie du pouvoir, c’est parce qu’il est difficile de s’en débarrasser. Le temps de la justice est parfois très long et très complexe. Des Nazis ayant fui en Amérique Latine ont été traqués pendant des décennies après la fin de la deuxième guerre mondiale. Pensez aussi à Pinochet et Videla, rattrapés longtemps après avoir quitté le pouvoir. Certains crimes sont imprescriptibles. C’est ce qui pousse les régimes autoritaires à s’éterniser au pouvoir. Serez-vous surpris de voir un jour Yaya Jammeh rattrapé par ses 22 ans passés à la tête de la Gambie ? Le président Soudanais Bechir, bien qu’en exercice faillit être livré à la CPI depuis l’Afrique du Sud, n’eût été la réticence de l’Union Africaine. Le président kenyan avait dû quitter un temps son poste pour faire face à des accusations à La Haye.
Je voudrais pour finir vous rappeler le sort du Tunisien Ben Ali fuyant Tunis, mais surtout celui de Kadhafi et Sadam Hussein rattrapés dans des trous poussiéreux. Depuis le début de la crise constitutionnelle en 2014, j’ai cru et continue à croire qu’il y a une sortie honorable de cet imbroglio artificiel. Malheureusement, le temps qui passe et l’obstination des uns et des autres semblent nous conduire inévitablement vers l’unique issue que nous pratiquons depuis 1963. Pas besoin d’être grand clerc pour imaginer laquelle.
Pascal Malanda
Lire ;;;qu’on me circoncive pour la deuxième fois ;
Malanda a écrit:
‘ »I. Vous vous offusquez et vous étranglez presque qu’on vous demande des preuves. Ne vous en déplaise, en justice un dossier s’instruit et cela prend parfois de années d’un travail méticuleux avec de milliers de pages de détails dans un rapport fastidieux. »
Rien ne sert de jouer sur les mots pour plaire à Kiki.
Pour que Malanda croit coupables ses amis du Pct des atrocités commises au Pool, les populations du Pool doivent leur montrer les preuves qu’ils sont bien les auteurs de l’enfer qu’ils vivent: bombardement, famine, viol, destruction des biens, etc.
Quel cynisme! C’est ce genre d’arguments qu’on appelle la « défense des amis de la famille » que l’on veut ménager.
Il est coincé, il fait de la digression en parlant du cas de Fillon qu’il compare à celui de Sassou et du Congo.
Cela ne vaut pas la peine de discuter avec des individus comme toi, car c’est faire ta publicité auprès de Kiki pour qui tu as les yeux doux vu que tu as abdiqué face à son père .
Cher Otsonga :
« Ne peut postuler à la présidence de la république qu’un citoyen né de père et de mère congolais. »
J’arrive à la limite de ma lecture citoyenne de ce point de la constitution. Dans un Etat de droit, ces questions sont tranchées par une commission de validation des candidatures. La France a par exemple retenu les 11 candidats ayant remplis tous les critères d’éligibilité. J’avoue ne pas avoir analysé le « pédigrée » de Christel Nguesso. Je suppose simplement que sa mère avait acquis la nationalité congolaise par le droit du sol reconnu par notre constitution.
Ne vous amusez pas avec ces questions, il y a des pays qui se sont embrasés comme la Côte d’Ivoire sur les origines d’un candidat. L’ivoirité, ça vous dit quelque chose ? Après des milliers de morts, Alassane le Burkinabè est à la tête de la Côte d’Ivoire.
Petite question. Quand la constitution stipule : « né de père et de mère congolais », a-t-elle précisé « né de père et de mère eux-mêmes congolais à leur naissance » ? J’espère que vous entrevoyez le trou béant qui peut engloutir des milliers de vies humaines. J’espère que la vôtre sera épargnée, mais pensez un peu aux innocents que nous sacrifions régulièrement sur l’autel de la bêtise. Je rappelle aussi que ce genre de débat sans fin a tué notre démocratie naissante. En effet, l’article 75 de la constitution de 1992 prévoyait : « Le président nomme le premier ministre dans le groupe majoritaire à l’assemblée ». Lissouba ayant dissout son premier gouvernement buta sur un détail. La majorité est-elle celle issue des législatives (comme l’affirmait l’UPADS) ou celle formée en pleine législature (comme l’affirmaient le MCDDI et le PCT) ? Vous savez où nous a conduit cette petite phrase.
Vous dites aussi :
« Remplacer le régime de Sassou serait commettre une injustice, selon Malanda. »
Je vous reprends intégralement ma phrase: « Remplacerons-nous tout juste une injustice par une autre ou oserons-nous regarder au plus profond de nous-mêmes et affronter notre rapport problématique au droit? »
Si vous en concluez que cela signifie « Remplacer Sassou est une injustice », j’arrête tout échange. Je me sens impuissant face à la mauvaise foi et je comprends pourquoi ce pays se meurt.
Pascal Malanda
Cher Otsonga, prenez le temps de lire le fond d’une pensée. Ce n’est pas si difficile.
J’écris :
« Mais une fois jugé, condamné ; après avoir purgé sa peine, recouvré ses droits de citoyens et fait amende honorable, rien ne m’empêcherait de voter pour lui. L’Etat de droit n’est pas une vue d’esprit, c’est un état d’esprit. Visiblement, nous Congolais, nageons encore dans les profondeurs abyssales de l’obscurantisme moyenâgeux. »
Vous en faites un raccourci sidérant :
« Mr Malanda,
C’est vous qui aviez écrit que vous êtes prêt à accorder votre suffrage à Kiki lors des prochaines élections. »
Pourquoi tant de mauvaise foi ? Pourquoi cet art de sortir une phrase de son contexte pour diaboliser un contradicteur ? Nous sommes ici sur un espace bénévole. J’imagine votre virulence s’il s’agissait d’un débat rémunéré. Pourquoi avez-vous zappé « une fois jugé, condamné ; après avoir purgé sa peine…. » Pourquoi avoir occulté la suite : « N’oubliez pas que LES CHARGES QUI PÈSENT SUR LUI (Kiki) PEUVENT LUI VALOIR LA PERPÉTUITÉ,… »
Savez-vous ce que signifie PERPÉTUITÉ en justice ?
Malanda dit:
» Pourquoi avoir occulté la suite : « N’oubliez pas que LES CHARGES QUI PÈSENT SUR LUI (Kiki) PEUVENT LUI VALOIR LA PERPÉTUITÉ,… » »
Quelles charges pèsent sur Kiki? Qui a instruit cette enquête et où? Que faites-vous de la présomption d’innocence?
Vois-tu, tu le juges et condamne avant d’avoir même instruit son dossier. Résultat: tu fais la même chose que les congolais que tu accuses de ne pas respecter l’état de droit. Tu es en pleine contradiction.
Comment sais-tu que sa mère a acquis la nationalité congolaise par le droit du sol? Insinues-tu qu’elle soit née au Congo?
Malanda, on acquiert la nationalité par le droit de sol que quand on est né de parents étrangers sur le sol du pays de votre résidence.
Les Mapapa sont venus au Congo avec leurs enfants de nationalité du Congo Belge. S’ils sont congolais, pourquoi préfèrent-ils être enterrés à Kinshasa et non au Congo?
« Rien n’est plus terrible que l’intellectualisme des intellects pauvres. »
Cher Otsonga, pendant tes prochaines vacances, passes à Baikonur Cosmodrome pour une visite au vieux complexe et siffler ensemble un distillé très glacé quasi pur H2O + éthanol, autrement dit, une vodka originale bien fraiche, sans impuretés.
A bientot donc, au sud du Kazakhstan.
« Rien n’est plus terrible que l’intellectualisme des intellects pauvres. »
Cher Otsonga, pendant tes prochaines vacances, tu passes à Baikonur Cosmodrome pour une visite au vieux complexe et siffler ensemble un distillé très glacé quasi pur H2O + éthanol, autrement dit, une vodka originale bien fraiche, sans impuretés.
A bientot donc, au sud du Kazakhstan.
Cher Otsonga,
Un peu d’effort. Si vous ne me comprenez pas, je vous cite un extrait d’un article de vulgarisation du droit.
Les citoyens congolais, en commençant par vous et moi gagneraient beaucoup en s’appropriant des rudiments de droit fondamental. Aujourd’hui, l’information est disponible partout. Il suffit d’un peu d’effort pour trier le bon grain de l’ivraie. Voici ce que dit Wikipédia, une encyclopédie populaire https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9somption_d%27innocence.
Pas besoin d’aller fouiller dans les grands classiques de droit et les canons en la matière. Laissons-les aux spécialistes. N’oubliez surtout pas qu’au Congo, nombreux sont les dirigeants qui ne comprennent pas la force de la loi et son caractère sacré pour une nation. Que vaut une constitution dont le garant n’a cure et qu’il peut jeter dans la poubelle comme un vulgaire mouchoir de poche pour la seule raison qu’elle contient deux articles qui ne lui conviennent pas ? Pas étonnant qu’ils se fient à la loi de la force barbare.
Voici l’extrait:
« La présomption d’innocence, telle qu’entendue actuellement dans la plupart des pays d’Europe, se fonde sur l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 de l’ONU qui la formule de la façon suivante :
« Article 11. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d’après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l’acte délictueux a été commis. »
Outre la présomption d’innocence, le premier alinéa fonde les droits de la défense. Le deuxième alinéa fonde le principe de légalité et de non rétroactivité des délits et des peines. Le droit canadien formule cette définition de façon explicite dans son Code criminel et dans sa Charte canadienne des droits et libertés :
« Tout inculpé a le droit d’être présumé innocent tant qu’il n’est pas déclaré coupable, conformément à la loi, par un tribunal indépendant et impartial à l’issue d’un procès public et équitable. »
Je vous le consens, il s’agit ici de constitutions occidentales dont nous nous inspirons, mais que nous bafouons allègrement, trop attachés que nous sommes à la loi de la jungle. Remarquez en passant qu’on parle ici « d’inculpé présumé innocent ». Or à ce stade, Kiki, à ma connaissance (je peux me tromper) n’est même pas encore inculpé. Vous voulez que je le condamne sur quelle base? Comme tout Congolais normal, je soupçonne Kiki de crimes économiques, mais un soupçon n’est pas une preuve ou un flagrant délit. Un soupçon doit conduire à une accusation savamment construite puis à un procès public qui condamne ou acquitte. Tout le reste n’est qu’élucubrations tropicales.
Concernant le droit du sol, je perds mon temps avec vous. Votre mauvaise foi est abyssale. Kiki est Congolais par le droit du sang (son géniteur est congolais) et si cela ne vous suffit pas, il l’est par le droit du sol (s’il est né au Congo. Je dis « si » car ne sachant et ne voulant même pas savoir où il est né) ou s’il a résidé au Congo pendant une certaine durée lui donnant droit à une naturalisation. Je disais « Né de père et de mère Congolais à la naissance » par expérience. C’est une façon d’anticiper sur un débat du genre dont raffolent les Congolais : débat creux par essence et tirant en longueur par fantaisie.
Cher Otsonga, vous dites : « Ne peut postuler à la présidence de la république qu’un citoyen né de père et de mère congolais. » C’est en prévision de ce genre d’approximation que je vous signale, que le Congolais maîtrise à la perfection l’art de compliquer les choses simples. A Lissouba, les puristes chicaneurs avaient demandé : Que signifie majorité parlementaire ? Issue des urnes ou recomposée en pleine législature ? Quand vous dites « Né de père et de mère congolais », vous n’avez pas précisé « Congolais à la naissance ou par naturalisation. »
Encore une fois, la nationalité de Kiki ne me pose aucun problème. Toutefois, si une commission de juristes congolais intègres (s’il y en a encore) prouve le contraire, en tant que légaliste, j’accepterai le verdict. Ce qui en revanche me dérange très fortement et nourrit mon opposition à sa prétention présidentielle c’est ma phobie des régimes dynastiques ajoutée aux énormes soupçons de crimes économiques pesant sur lui. J’ai combattu et combats les dérives autocratiques de son père au profit d’une sortie honorable à laquelle j’ai cru fermement pendant toute la crise constitutionnelle. Mes positions ont été affichées clairement depuis le début. Si j’ai refusé de servir le père, pour quelle raison me mettrais-je au service du fils dont les prétentions semblent susciter le rejet même au sein de sa propre famille ?
Ce Malanda est un embrouilleur complaisant et évasif. Le pauvre a été copieusement laminé comme il le mérite bien. Continuellement défensif après son po (post original), il a échoué misérablement sans convaincre ici-même un seul écolier indépendant.
Ainsi soit-il
Je suis d’accord sur le fond avec beaucoup de commentaires. Ce qui me dérange vraiment c’est l’attitude xénophobe de certains commentaires. Sauf à me tromper, en face du Congo Brazzaville, vous avez la RDC qui est le grand Congo -du moins par sa démographie et par sa superficie – . Nombreux à Brazzaville mangent , boivent,dansent et même sont éclairés par la RDC . Vous avez la même culture . D’où vient cette animosité ? Je préfère avoir Étienne Tshissékédi -paix à son âme! – que certains opposants brazzavillois qui se contentent d’observer « le sens du vent « pendant que de nombreux citoyens sont assassinés. De plus, son père est congolais et par sa filiation, il n’est donc pas moins congolais que d’autres. Pour moi, le véritable argument qui devrait être utilisé contre le fait qu’il devienne président est son appartenance à l’organisation criminelle de son père: Les vols; les scandales financiers,la mauvaise gestion- sa boite est incapable de distribuer du carburant aux automobilistes. Pour un pays producteur de pétrole- le 4ème en Afrique si je ne me trompe pas – c’est un comble ! Voilà pour moi esquisser mon incompréhension aux mépris que certains manifestent à l’endroit de vos frères d’en face . C’est curieux cette conception restrictive de la nationalité que certains congolais de Brazzaville ont .Attention à ne pas trop insulter l’avenir d’autant que vous êtes des voisins . D’ailleurs, c’est bien en face que le tyran sassou est parti faire la manche pour avoir de quoi soigner ses compatriotes, non ? Les anti rétroviraux que Brazzaville n’avait plus. Vous vous en souvenez !
Coucou-me revoilou ! Tel le loup avec son museau fouineur et emmerdeur.
Je reviens encore avec ma théorie des réseaux et des trajectoires. Je rappelle, avant d’entrer dans le débat, que la théorie des réseaux est accessible dans tous les manuels de Sciences sociales et de mathématiques. Pour faire simple, le réseau concerne toutes les organisations (partis politiques, entreprises, pays) quand on veut expliquer les relations endogènes et les déséquilibres à l’intérieur du réseau.
Le débat, initié par Pascal Malanda en réponse à Otsonga et à Val de Nantes, avec Londi comme passeur de sens, est intéressant. Pascal Malanda met l’accent sur les difficultés de débat entre Congolais que nous sommes. Au nom d’une vengeance, d’une jalousie, d’une colère tribaliste, nous préférons avancer des arguments brutaux qui font appel à la colère aux dépends d’une démarche analytique au sein de laquelle prévaut la règle de droit pour comprendre et résoudre les problèmes que le Congo connait depuis son indépendance.
Nous sommes un pays violent et nous avons le pays que nous méritons car, Sassou ou pas Sassou, notre histoire politique est violente et traversée par des crimes (Marien Ngouabi, Le Pool, assassinats politiques). Il est de bon ton de dire que Sassou est le principal responsable car c’est celui qui est resté le plus longtemps aux affaires, mais tout de même… Lors de la conférence nationale, il a dit qu’il assumait tout et nous sommes repartis pour un tour avec Lissouba comme Président. Le problème est que nous étions dans l’étang où pataugent les crapauds politiques du Congo, comme le dit Malanda avec perspicacité. Les conditions de l’alliance Lissouba/Sassou étaient, d’emblée, pipées. Sassou et Lissouba se connaissent depuis les années 1960 et l’alliance qu’ils ont constituée contre Kolelas Bernard était le mariage de la carpe et du lapin, comme sera l’alliance entre Kolelas et Lissouba contre Sassou. Je m’arrête là.
Si je remplace l’étang par le réseau, on peut regarder avec un microscope pour noter que notre pays préfère la brutalité, la violence politique à la construction apaisée du développement intellectuel et matériel. Tous les hommes et femmes politiques congolais se pensent plus intelligents que les autres, alors que nous sommes incapables de maîtriser les sciences et les techniques pour produire les instruments aratoires pour l’agriculture et nos ingénieurs existants sont incapables de construire des ponts sans coopération extérieure.
Je m’arrête là et je vous invite à vous documenter sur la théorie du réseau et l’étang de Malanda, pour voir comment Sassou, élément principal de ce réseau, peut composer ou non avec les autres membres du réseau, ceux qui sont en proximité et ceux qui en sont très éloignés et qui, malgré leurs discours de dénonciation, représentent les crapauds politiques à double face de l’étang politique de Pascal Malanda.
A très bientôt chers compatriotes. J’adore le débat et je suis prêt à tout entendre, vous me connaissez. L’empathie, ce n’est pas mon mode de fonctionnement intellectuel.