Examen critique de la nouvelle « constitution » du
Congo-Brazzaville
ROGER YENGA
RESUMÉ
Le 22 septembre 2015 le Président de la République avait pris la décision de consulter le peuple, par voie référendaire, afin qu’il se prononce pour le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002. Les partisans du changement de la Constitution du 20 janvier 2002 l’avaient justifié par le prétexte, manifestement fallacieux, de la nécessité de « faire évoluer les institutions ». Mais tout observateur averti de notre vie politique sait pertinemment qu’il n’en est rien.
C’est ce que l’auteur s’est attaché à mettre en exergue, dans ce document, qui fait un examen critique et sans complaisance du texte qui a été soumis au référendum et « adopté » le 25 octobre 2015.
Cette publication a le mérite de démontrer l’inquiétante et grave régression, en matière de d’instauration de la démocratie pluraliste, de construction d’un Etat de droit, d’équilibre des pouvoirs et de lutte contre l’impunité.
AUTEUR
L’auteur est né en 1967 à Pointe-Noire. Il a fini ses études supérieures par l’obtention d’une maitrise en droit privé à la faculté de droit de l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville. Administrateur des cadres de la catégorie I échelle I, il est membre de l’Institut International des droits de l’Homme de Strasbourg (France).
SASSOU NGUESSO N’EST NI UN PRÉSIDENT NI CHEF DE L’ETAT, C’EST UN TERRORISTE ÉTAT. IL FAUT PLUTÔT L’APPELER MONSIEUR SASSOU NGUESSO. ET MERCI CAR LE CONGO ATTEND IMPATIEMMENT SON PROCHAIN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET CHEF DE L’ETAT.
LES JURISTES congolais se doivent nous inventer le droit SASSOUIEN ;Car le droit en tant que tel , n’existe pas au CONGO .
Donc il faut trouver , un droit qui corresponde aux faits posés , par SASSOU et les transcrire dans ce nouveau droit .
Exact, Val-de-Nantes! n’importe comment, sassou nguesso n’a rien à foutre avec une constitution. quand il se prend de la respecter, c’est pour se donner la légalité d’éliminer un concurrent. Sinon, il ne respecte nullement la moindre règle, car il se considère comme étant la règle.
Prendre son temps pour éplucher un texte de sassou nguesso, c’est se fourvoyer sur ce qu’est ce type…c’est perte de temps et illusion d’être utile dans la société… depuis 1992, les juristes africains ont montré leurs limites dans le dire et le lire le droit… Alors, ce qu’il y a de mieux à faire, c’est de fermer ce droit, fermer l’enseignement du droit, fermer le tribunal, et le pays ne s’en trouvera que mieux. Nos jugent coutumiers font bien mieux sans avoir fait du droit européen, français.
C’est triste de voir ce type de réaction excessive.Heureusement que votre réaction est la preuve que vous n’avez rien compris au titre ni au sous-titre de ma publication. Rivarol dit que: « tout ce qui est exagéré est insignifiant ». Je n’ai vraiment pas de temps à perdre avec celui qui, n’ayant aucune idée du contenu d’un texte, se permet de donner un point de vue et faire des propositions d’autantyen plus absurdes qu’aucun Etat n’envisagerait d’en tenir compte.
Un intellectuel digne de ce nom ne tombe pas dans le piège des généralisations faciles, stupides et abusives du genre » les juristes africains ont montré leurs limites dans le dire et le lire le droit…. » Si on vous suit, les juridictions constitutionnelles du Bénin, du Nigeria, du Ghana, du Sénégal, du Burkina Faso, pour ne citer qu’elles, n’avaient pas dit le droit en proclamant élus Présidents de la République de leurs pays respectifs ceux dont on sait pertinemment qu’ils avaient été régulièrement élus. Prendre prétexte de l’existence des certains juristes inféodés au pouvoir, dans nombre d’institutions de notre pays, pour jeter l’opprobre sur tous les juristes africains est, dans le meilleur des cas, un manque de discernement et de probité intellectuelle et, dans le pire, faire montre d’une légèreté blâmable et d’une consternante inculture juridique.Il faut quelquefois savoir se taire lorsqu’on n’a rien de pertinent et de sensé à dire à vos compatriotes qui aspirent à autre chose qu’à lire les inepties des plaisantins dont vous faites partie.
Votre couardise, qui vous conduit à recourir à un pseudonyme, est plus que lamentable. Depuis des années, je publie tout mes écrits,depuis Brazzaville, sous ma vraie identité. J’ai le courage de mes opinions que j’assume.
Vous aurez compris qu’un couard comme vous n’a qu’une seule chose à faire, c’est de rester constamment coi.
bien dit monsieur Yenga