ET SI YOULOU N’AVAIT RIEN VOLE : PLAIDOYER POUR LE PERE DE L’INDEPENDANCE

David NTOYO-MASEMBO

Le 05 mai 1972 reste marquée dans l’histoire de notre pays comme la date de la mort du père de notre indépendance, l’Abbé Fulbert Youlou. Aussi le cinquantenaire de cette mort offre une opportunité de réfléchir sur le  traitement que lui a réservé la République après sa chute du pouvoir et, conséquemment, de plaidoyer pour une concrétisation de la réhabilitation de sa mémoire proclamée par la Conférence nationale souveraine de 1991. En effet, il faut avoir le courage et la franchise de reconnaître que notre nation demeure exagérément  ingrat vis-à-vis de cet homme d’Etat qui a nourri son pays d’un amour patriotique sans réserve illustré par des actes concrets et des donations gracieusement amputées de son patrimoine personnel.

Aujourd’hui, cinquante ans après sa mort,  il ne serait pas exagéré de considérer que l’image de l’abbé Fulbert Youlou demeure maculée du stigmate de voleur entamant sa dignité d’homme d’Etat pourtant le plus généreux de notre pays. La manière générale dont il est encore perçu par les Congolais demeure teintée d’une certaine négativité inclinant à s’interroger sur la portée de sa réhabilitation par la Conférence nationale souveraine. Notre auguste assemblée, n’a-t-elle pas pleinement accompli son processus de réhabilitation de notre père de la nation ou est-ce notre société qui végète encore dans l’imbroglio de la propagande des pseudo-marxistes tendant à dissuader l’opinion publique de la vérité par la désinformation ? Dans l’ignorance des travaux de la Conférence nationale sur ce point, je m’accorde la latitude de conjecturer que notre assemblée légendaire, source suprême de toute légitimité démocratique et expression de modernité politique de notre nation a méritoirement traité la question, sur le principe tout au moins ; le reste relevant de l’interprétation et de l’application de ses décisions par les commissions spéciales.

Youlou a tout volé, qu’est-ce à dire ?

Qu’a réellement volé l’abbé Fulbert Youlou à notre nation pour qu’il s’attire pareille diffamation ? Quel est le montant chiffré de ses détournements ? Que renferme la formule « a tout volé » ? La Conférence nationale, en raison de ses pouvoirs souverains et par devoir de transparence  vis-à-vis du peuple, aurait dû publier les comptes relevés sur les prétendues malversations financières pour  une réhabilitation conséquente de l’abbé Fulbert Youlou. Telle transparence aurait blanchi ce dernier de tout soupçon de dilapidation de fonds publics continuant de le stigmatiser jusqu’à présent. Aujourd’hui, le saccage des archives nationales lors des guerres de reconquête du pouvoir par Sassou-Nguesso nous contraint de nous fier aux témoignages sonores ou écrits encore disponibles.

Ainsi, selon Mgr Kombo, « Qu’est-ce qu’on reprochait à Youlou ? Je pense que l’histoire a montré qu’on s’était trompé. On avait bien chanté que Youlou a tout volé ,mais qu’est-ce qui fondait cette réputation de tout volé ? C’est  tout simplement qu’on a découvert la liste de ses dons personnels sur les fonds noirs qui appartiennent à tout président de la république et ce qu’on croyait qu’il faisait du favoritisme, qu’il avait tout détourné ». Par ailleurs, Simon-Pierre Kinkounga-Ngot, son ministre de l’Economie et, de surcroit,  son co-accusé au procès devant la Cour révolutionnaire de juin 1965, sur les ondes de RFI dans l’émission « Archives d’Afrique » d’Alain Foka déclara : « Et lorsqu’on l’appelle, […] on accuse Youlou, il est vrai, de détournement de fonds publics. Je peux dire qu’il n’y avait pas de crédit détourné ». Il est essentiel de noter dans cet argumentaire le ton catégorique et précis de l’affirmation de l’auteur levant tout équivoque à propos : « il n’y avait pas de crédit détourné » ; autrement dit clairement, Youlou n’a rien volé.

Remarquable est aussi l’exemplarité patriotique de Kinkouga-Ngot à travers la véhémence et la cohérence  de son plaidoyer pour une  réhabilitation de la personnalité bafouée de son feu patron. Poursuivant son argumentaire, il démontre avec minutie le non-fondé des accusations portées contre ce patriote en confirmant l’existence et l’origine d’un patrimoine privé de celui-ci. « Le président Youlou », affirme-t-il, « […] je peux témoigner, pour l’hôtel qu’il a construit à Brazzaville, il a pris un crédit. Ce qu’il a acheté ici, il a eu l’argent de Tshombe. Lorsqu’on a fabriqué la nouvelle monnaie chez Tshombe, au Katanga, Tshombe a ramassé tous les vieux billets ou tous les fonds de la Banque du Congo-belge, il a donné ça à Youlou. Moi, en tant que ministre, on avait fait des échanges. En tant que ministre de l’Economie, j’ai fait saisir cet argent. J’ai dit : « Monseiur le Président, voilà ce qui se passe ». C’est là que j’ai su, et l’abbé Youlou m’a avoué –il était franc, l’abbé Youlou, avec moi- il a dit : « Monsieur le Ministre, cet argent est à moi. Je vais demander qu’on le retire […] C’est Tshombe qui m’a donné ». Et l’abbé Youlou -puisqu’il faut dire la vérité pour l’histoire- a donné cet argent à Tshombe. Et Tshombe a dit à ses amis belges de donner la contrepartie en véritable monnaie belge. Et c’est avec cet argent que l’abbé a acheté ces deux maisons, ces deux propriétés de France. Vous m’entendez ? ».

Ce vibrant témoignage bénéficie de toute  présomption de crédibilité tant pour avoir été rendu par un contemporain et proche collaborateur de Fulbert Youlou que pour n’avoir jamais été contesté par ses détracteurs depuis qu’il a été rendu il y a plus d’une décennie. Il révèle autant l’origine des  fonds ayant permis l’acquisition en plein mandat du patrimoine contesté de l’abbé Youlou etsuscité la convoitise et la diffamation de ses détracteurs. Il renseigne, par ailleurs, sur le transfert gratuit et délibéré à la  nation par Fulbert Youlou du parc immobilier de la diplomatie congolaise dans les pays occidentaux et de celui de la municipalité de Brazzaville. L’article du doyen Antoine-Ganga donne force détails à propos.

Youlou a tout volé -si seulement- et alors ?

Ceci dit, la réitération de cette accusation soixante ans après les faits devient intentionnellement sarcastique pour tout détracteur et sincèrement exaspérant pour tout auditeur sensible. Il est donc à la fois stupéfiant  et indigne voire écœurant d’entendre un concitoyen de la trompe d’Alain Mabanckou continuer de chanter cette complainte sur l’abbé en plein vingt-et-unième siècle sur les ondes de media  étrangers de grande écoute. Le 27 août 2018 encore, dans un entretien avec Nicolas Demorand et Léa Salamé sur France Inter, il a déclaré littéralement ce qui suit : « Le Congo, par exemple, c’est le seul pays au monde qui avait un abbé polygame et qui portait des soutanes de Pierre Cardin devant la France.». Pareille déclaration est l’exemple pathétique d’un faux procès porté contre l’abbé Fulbert Youlou ; et notre illustre écrivain n’en est pas à sa seule tentative de stigmatisation celui-ci. Telle assertion, substantiellement vide et insusceptible de résister à tout questionnement logique, porterait pourtant à faire croire aux naïfs que ce sont les soutanes de Fulbert Youlou qui sont la cause de la ruine de notre pays. Aussi, je la réfute.

Primo, l’abbé Fulbert Youlou s’habillait-il à ses  propres frais ou était-il blanchi par l’Etat ? Dans le premier cas, tout soupçon de dilapidation de fonds publics est à écarter d’office ; dans le second, il faut questionner l’intendance de la présidence car l’abbé ne touchait pas à l’argent public. Par ailleurs, si l’on se demande qui de  tous les présidents de l’histoire de notre pays a ou aura coûté le plus cher au budget de l’Etat, il n’est pas certain que Fulbert Youlou surpassera dans le classement Sassou-Nguesso qui ne s’habille ni local, ni chez Tati à Paris et dont l’exubérance en la  matière se passe de tout commentaire. Pourtant Alain Mabanckou ne s’en offusque.

Secundo, tout compte fait, qui de l’Etat ou de Fulbert Youlou est redevable de l’autre ? S’il est établi que Fulbert Youlou a grevé sa fortune personnelle pour doter gracieusement l’Etat d’un parc immobilier d’une valeur commerciale exponentiellement supérieure à celle de sa gamme de soutanes, pourquoi s’obstiner à calomnier ingratement un bienfaiteur si exceptionnel envers qui notre nation demeure redevable ?

Tertio, comment justifier la susceptibilité d’un homme d’Etat si magnanime, généreux et bienfaiteur de la nation à se dénier par des détournements de petits deniers publics ? Ce serait le comble de l’invraisemblance ou un paradoxe difficile à expliquer pour une personnalité de la stature de Fulbert Youlou, président de la République, homme pondéré, conséquent, patriote dévoué au service de sa nation, de surcroît prélat. Non, les personnalités de l’époque étaient dotées d’un sens de l’humanisme, le timuntu, traduit par une intégrité morale qui ne tolérait aucune forme de duplicité. Aussi,  Fulbert Youlou, fut-il un homme petit de taille, était avant tout un géant spirituel, une lumière qui ne pouvait se laisser ternir par une mesquinerie du genre à faire à regret des dotations à la  nation pour en récupérer l’équivalence par des voies détournées. Il n’était pas immoral ;  bien au contraire c’était un homme intègre qui savait que détourner des fonds publics était moralement répréhensible. En homme lucide et conséquent, il ne pouvait voler l’Etat qu’il servait et assistait de ses bienfaits ; il était insusceptible de telle contradiction comportementale frisant l’ignominie.      

Non, ne soyons pas trop injuste vis-à-vis de Fulbert Youlou  qui n’a fait point de mal à notre nation au point que même son hôtel, d’antan nationalisé, n’a jamais été restitué à  sa  famille tandis qu’il ne relève plus du domaine public. Qui en fait jouissance au détriment des héritiers du défunt ?  Extorqueurs, rendez aux héritiers légitimes de Fulbert Youlou ce précieux legs qui leur revient de droit. Où est notre sens de responsabilité nationale si aujourd’hui, même le parc immobilier qu’il nous a gracieusement donné est soit dilapidé, soit laissé à l’abandon ou encore hypothéqué dans des procédures judiciaires des pays étrangers pour des dettes privées contractées par des occupants diplomates véreux et insolvables. Il parait paradoxal que le pouvoir actuel qui fustige tant l’abbé Fulbert Youlou se montre si reluctant de sauvegarder ce patrimoine menacé et hypothéqué alors qu’il dispose de moyens requis à cet effet.

Fulbert Youlou, aurait-il tout volé ? Il n’avait néanmoins pas de compte à l’étranger et était parti en exil sans le moindre sous. Il y avait survécu grâce à la générosité de ses hôtes dont Charles de Gaulle qui, malgré son refus de l’accueillir en France, lui avait néanmoins alloué une somme d’argent pour continuer son périple vers Espagne. Son nom n’apparaitra jamais sur la liste des clients des banques des paradis fiscaux à l’instar des  dignitaires du pouvoir actuel éclaboussés par les scandales des Panama  Papers et assimilés. Ce n’est pas Fulbert Youlou qui aurait subtilisé en un tour de main quatorze mille milliards de francs CFA. Il n’aurait pas pu brader nos terres à Kagamé.  Dès lors, au vu du bilan du demi-siècle de pouvoir du PCT et des scandales financiers qui le minent, il y a lieu de se demander légitiment qui de Fulbert Youlou et de Denis Sassou-Nguesso a réellement tout volé. Toutefois, nous avons au moins la certitude que le premier a prédit la malveillance du second dans un avertissement prémonitoire bien connu des  « lariphones » recommandant de prendre garde de ces ambitieux qui ne convoitaient le  pouvoir que pour leur enrichissement personnel.

Ceci dit, cessons de fustiger, de calomnier ou de diffamer le nom de Fulbert Youlou et de l’incriminer pour des faits qu’il n’a pas commis.  Il est  temps pour nous, Congolais, d’arrêter avec cette lâcheté de nous obstiner à juger injustement un mort cinquante ans après sa disparition. C’est une violation de nos normes coutumières, kôngo tout au moins, interdisant tout procès contre un mort. Fulbert Youlou n’avait pas que des défauts. Attelons-nous, de grâce, à rechercher quelques vertus de sa personnalité susceptibles de nous inspirer dans le combat pour relever les défis contemporains de notre nation plutôt que de nous obstiner à lui faire expier la peccadille d’avoir  porté une soutane « griffée » qui n’a jamais coûté plus de quatorze mille milliards de francs CFA (XAF14.000.000.000.000). Notre pays est plus qu’en crise, il est en danger car pillé et saccagé par la dynastie régnante des Sassou qui a fini par le vendre aux Rwandais. Notre pays ne nous appartient plus, cherchons décidément à nous en réapproprier. Arrêtons donc ce procès d’opérette contre Fulbert Youlou digne d’une justice de fable de Jean de Lafontaine où le complaisant juge renard pour conjurer la peste qui ravageait le monde animal disculpa le roi lion qui avait pourtant croqué moult moutons et leur berger pour condamner à mort le pauvre âne qui avait à peine tondu un brin d’herbe du pré pour couper sa faim.

Un peu de considération pour Tâta Youlou, je vous en conjure !

David NTOYO-MASEMBO

Diffusé le 31 mai 2022, par www.congo-liberty.org

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19 réponses à ET SI YOULOU N’AVAIT RIEN VOLE : PLAIDOYER POUR LE PERE DE L’INDEPENDANCE

  1. Samba dia Moupata dit :

    Très cher Ntoyo Massembo, merci d’honorer ce grand homme, moi personnellement j’étais fanatique, mes défunts grand frères ont milité à la jeunesse chrétienne a l’époque.Mais avec le recul Youlou était tomber dans le conflit d’interêt avec ce fameux hôtel Bilombo qui Illustre bien ce conflit ! En France un cadeau à un président de la république est limité à 150 euros. Maintenant nous assistons à un pillage Mbochi interrompue dans le pays.

  2. Marché total dit :

    Cher frère Ntoyo Massembo,

    Non, un président en exercice ne doit pas accepter des cadeaux de qui que ce soit. C’est également vrai pour tout fonctionnaire de l’Etat. C’est une faute morale et éthique et il faut l’accepter.
    En revanche, le fait d’avoir accepté ces cadeaux ne veut pas dire non plus que le président Youlou a tout volé.Comme vous le dites si bien, à ceux qui le disent de prouver que le président Youlou a puisé dans les caisses de l’Etat, ce qui n’a jamais été prouvé pour le moement. Il y a là, vraisemblablement la volonté de salir le président Youlou, ce qui est de bonne guerre entre politiciens.

  3. le fils du pays dit :

    Si Mr Youlou avait tout volé.Que dirons-nous du pillage effectué par les gens qui ont usé Mr Ngouabi juste pour arriver à leurs fins criminels.

  4. Val de Nantes dit :

    Comparer un poussin à un coq , c’est fort de café…
    Le vol supposé et introuvable de youlou était la préfiguration de l’état congolais factuel…Le vol était déjà incarné.
    Ceux qui avaient lancé cette humeur sont les mêmes qui se sont échappés sur la gestion du pouvoir politique depuis l’indépendance jusqu’à nos jours .
    Je ne pense pas qu’il faille faire de cette fausse humeur un fait pouvant impacter la nation congolaise.
    Du pétrole Sassouiste ,il n’est sorti,alors qu’a l’époque de Youlou,nous eûmes des bâtiments historiques dont beaucoup de congolais gardent des bons souvenirs…
    Youlou reste innocent de cette mauvaise accusation .
    Que les voleurs écervelés d’aujourd’hui n’en fassent pas leur référence…Car un président du Pool est un manager inné … C’est la grande différence avec les présidents actuels dont la mission se borne au pillage des richesses nationales…
    Au vu de la situation économique actuelle, Youlou aurait fait du Congo,la petite Suisse .
    La MEC ( maison des étudiants congolais ) , c’est Youlou qui en était l’initiateur.
    C’est un symbole de clairvoyance politique, éducative et économique…
    C’est comme les juifs en France ,ils sont stigmatisés du fait de leur supériorité sur beaucoup des domaines…
    Il est des vérités historiques dont on a du à appréhender la compréhension tant la haine prime sur l’évidence…..

  5. Elliot dit :

    Cette rhétorique n’est pas contre sassou mais contre Massamba -debat, dans la hiérarchie de l’histoire c’est Massamba -debat qui en est l’auteur !

  6. Elliott dit :

    Cette réthorique vient de Massamba -debat, c’est lui, dalla-graille et consorts qui en sont l’auteur de slogan bidon

  7. Elliott dit :

    « Youlou a tout vole » ce slogan vient de Massamba -debat, dalla-graille et consors! Ce n’est pas sassou l’auteur ! Brutus est mort sans tombeau !

  8. Samuel Noko dit :

    Au Congo les gens comme Denis Sassou Nguesso sont pour maintenir la colonie Francaise pour l`intèrêt de la France et faire souffrir le peuple souverain qui devrait être en premiere place pour jouir de l`intèrêt national.

    Le parti politique de Fulbert Youlou etait pour la dèmocratie et la dèfense des intèrêts Africains.

    Le Franc cfa qui est une monnaie imposè à notre nation, c`est une monnaie qui a remplacè les chaines de fer pour la continuation de la suprèmatie blanche.

    Le Franc cfa repesente la pratique raciste de la France contre la majoritè dans notre nation.
    Charles de Gaulle est la cause de la dèmission de Fulbert Youlou, car il y avait un contraste entre Charles de Gaulle et Fulbert Youlou concernant la monnaie notre nation devrait utilisè.

    Charles de Gaulle etait pour maintenir la colonie de la France dans notre nation à l`aide du Franc cfa, tandisque Fulbert Youlou etait pour installer la production monètaire dans notre nation pour l`intèrêt de notre peuple.

    Charles de Gaulle ne voulait pas que Fulbert Youlou installe la production monètaire dans notre nation. Car deja en 1945 la France avait signè un accord avec Bretton Hood pour maintenir le Franc cfa dans notre nation.

    Que s`est-il passè lorsque Fulbert Youlou etait accusè comme quoi, il à tout volè ?

    Comme c`est lui qui etait le chef de l`etat, il etait parti aux Etats Unis d`Amerique en juin 1961 pour soliciter le soutien de la crèation monètaire dans notre propre nation pour l`intèrêt de notre peuple. C`etait sa politique. L`intèrêt du peuple.

    L`entretien des deux etats s`etait passè entre Fulbert Youlou et John F. Kennedy en juin 1961.

    Le 15 aout 1963 deux ans après l`entretien avec les Etats Unis d`Amerique, L`Abbè Fulbert Youlou avait dèmissionner comme chef d`etat. Tout juste trois mois après la dèmission de Fulbert Youlou, John F. Kennedy le prèsident des Etats Unis d`Amerique fût assassiner le 22 novembre 1963 en pleine journee.

    Jusqu`a nos jours, les gens comme Denis Sassou Nguesso sont pour maintenir la pratique de la colonie de la France dans notre nation pour l`intèrêt de la France, pas pour l`intèrêt de notre peuple. Ainsi est le conflit qui garde notre nation dans la SOUS-FRANCE.

  9. Val de NANTES . dit :

    Voilà un pauvre type accusé de vol de richesses imaginaires .Je comprends que tous ces gars qui l’en ont accusé aient mal terminé leur politique .
    C’était de la folie que de jeter aux chiens YOULOU dont le visage transpiraient et la bonté et l’ascétisme.
    Cette meute des voyous politiques creusait sa propre tombe des années après .
    Le pool a en son sein des gens érudits capables de briser les défis économiques actuels …

  10. Val de Nantes dit :

    Lire ,,transpirait .
    Leur vie politique.

  11. Jean Madika dit :

    Soyons honnêtes. Ce n’est pas le Président Massamba-Débat qui a lancé le fameux slogans « Youlou a tout volé ». C’est Balossa Ange alias >Beloz, membre de l’Union de la Jeunesse Congolaise, d’obédience communiste. D’autre part je signale que le Président Youlou avait démis et emprisonné son ministre de la jeunesse et des sports, qui avait détourné un million de francs CFA (1.000.000.);
    Enfin avec l’argent et le diamant que Tshombé lui avait donnés, le Président Youlou a construit la Mairie de Brazzaville, l’ancien comlmissariat central de Brazzaville que les gouvernements miliitaires on transformé en Etaty-Major, les mairies de Bacongo, de Makélékélé, de Ouenzé, a acheté la MEC (Maison des étudiants congolais) de la rue Brocca à Paris, la chancellerie de la Rue Schaeffer, la Résidence de l’Ambassadeur du Congo en France, la chancellerie et la résidence de l’ambassadeur à Bruxelles, la chancellerie du Congo à Washington aux USA, la résidence de l’ambassadeur à New-York, etc. Et cela en 3 ans de règne; En tout cas s’il avait mis 40 ans au pouvoir comme un certain Sassou, le Congo avec son barrage du kouilou serait aujourd’hui une petite Suisse.
    Enfin Massamba Débat n’est pas ce qu’a été Brutus pour César; Ce sont les syndicalistes et l’armée qui sont allés le chercher à Boko où il s’était retiré pour diriger le Congo. On lui doit l’amorce de l’industrialisation du Congo, lla création des entreprises d’état que Sassou et sa bande ont détruites.
    Meso ma Nkombo.

  12. Samba dia Moupata dit :

    Cher Elliott ayant l’honnêteté intellectuelle, aujourd’hui le Mbochi Sassou Dénis pour justifier son pillage dit à ses supporters Mbochis que c’est Youlou qui a commencer les détournements des deniers publics . Massamba Débat n’est pas Brutus parce que Youlou n’est pas mort en 1963 , lissez bien et comprenez bien les bouquins c’est la reproche que je fais aux étudiants de L’université Marien Ngouabi, seul Alain Mabanckou qui se distingue ! Avec le recul je persiste et je signe que est tombé dans le conflit d’interêt et a failli au son sacerdoce, aujourd’hui la majorité de nos prêtres comme Milandou Anatole , Mesmin Massengo sont l’exemple typique de Youlou Fulbert . Heureusement que Manamika le Bokotois vient redorer le balzan de l’église très abîmée par les années Milandou Anatole .

  13. Paul Jean-Ernest OTTOUBA-KASSANGOYE dit :

    @Jean Madika
    Je confirme. Et ce n’est pas parce qu’il s’est fait faire une soutane de la marque Christian Dior qu’il était dans le nec plus ultra. A côté du prix hors sol des costumes pris chez certains couturiers parisiens, du coût monstrueux -1 million d’euros- de cet anniversaire passé à St Tropez dans le Var-en France- c’est du pipi de chat.
    Surtout, quand on réalise que dans la suite de la colonisation, le Président Youlou nous a laissé un substrat économique qui nous a permis-et surtout aux adeptes du « Tout pour le peuple, rien que pour le peuple » de manger matin, midi, soir et de festoyer comme si de rien n’était.
    D’ailleurs, la plupart d’entre eux doivent leur place et leur bien être, y compris celles et ceux qui sont planqués aujourd’hui en Occident capitaliste- au Président Youlou, puis Alphonse Massamba-Débat. Ils paraissent tous fâchés avec l’histoire, qu’ils sachent bien, que l’Etat n’est pas dépourvu de mémoire. Jamais. Même sous ses traits actuels d’ un Etat en dégénérescence avancé- avec une ministre, gagnant au bas mot 12 millions de FCFA par mois et qui vous dit-du haute de sa superbe factice-que « la victime sera recherchée pour purger sa peine ». Alors, c’est quoi une victime? Où est l’agresseur? On est en plein juridisme. Pauvre de nous. Allons seulement. Affirmons l’Etat de droit.
    Misère de la pensée. Misère de la philosophie. Misère du doute. Misère de la raison.
    Non. Le Président Youlou n’a pas tout volé. ELF-Total et le fameux chèque de 21 millions de FCFA du Président Marien N’Gouabi auront fait du « Tout pour le peuple, rien que pour le peuple », un piège à cons. Dire qu’il y en a qui croît encore à cette farce ignominieuse.

  14. Anonyme Oint Des Ancêtres dit :

    Je suis pour la rétrocession sans conditions du statut de capitale politique du Congo, à la ville océane de Pointe Noire, dans région du Kouilou, laquelle avait été dépossédée de cet attribut administratif majeur, au seul profit du Pool dont Brazzaville était le chef-lieu. Qui avait pris une telle décision charnière aux multiples dérives socio-poolitiques incalculables ? Je vais pouvoir m’arreter là; pour ne pas pimenter le débat. Etant un panafricaniste rassembleur. Cela dit, je laisse aux historiens le soin d’apporter une réponse, la plus objective, à cette modeste question aussi incontournable qu’inkatoûûkable.

  15. VAL de NANTES dit :

    Je ne pense que le vol soit dans l’ADN des gens du pool à cette époque et maintenant ,ceci politiquement parlant .
    Ce mélange du genre est un pain béni pour ces mbochis politiciens voleurs .

  16. VAL de NANTES dit :

    lire ;;je ne pense pas que .

  17. ELLIOTT dit :

    Massamba-débat, Dalla-Graille, Hombessa, Matsika, etc ce sont ses médiocres qui ont lancer ce genre de slogan. Bidon

  18. ELLIOTT dit :

    Massamba-debat, Dalla-Graille, Hombessa, Matsika se sont ses médiocres qui ont lanczer ce genre de slogan médiocre. Massamba-débat est une pouriture

  19. Anonyme dit :

    Le père à failli, et les enfants trinquent Aujourd’hui… Car le point de départ influe sur tout le reste. L’ Abbé Fulbert youlou était un prélat ensoutané qui s’affichait ouvertement avec des femmes bafouant ainsi la morale chrétienne et les principes dont elle est le symbole … Ce comportement de voyou à scandalisé son peuple et madame de Gaulle…

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