Discours de fin d’année: à notre grande satisfaction, M. Sassou Nguesso emprunte la voie du milieu

sassouLe discours de fin d’année du président de la république était attendu avec une grande impatience. L’année 2014 a été très agitée sur le plan politique. 2015 promet de l’être encore plus.

Sans équivoque que le débat constitutionnel qui a commencé par la volonté de révision et maintenant de changement pur et simple de notre loi fondamentale va s’amplifier. Les tenants du changement ayant la haute main sur les medias nationaux ont dans un premier temps imposé leur point de vue. Leur stratégie était basée sur l’interpellation des sages de différentes régions qui auraient soi-disant demandé au président de la république de changer la constitution pour en préparer une autre plus adaptée à la situation actuelle du pays. Nous avons déjà démontré l’incongruité de cette argumentation.

Une loi fondamentale est la fondation juridique d’une nation. La changer au bout de 14 ans à peine et surtout dans un contexte de paix est d’une légèreté coupable sinon criminelle. Nous avons également démontré que le vrai enjeu du changement de la constitution n’était pas sa modernisation, mais l’intention à peine voilée du PCT d’imposer à la nation entière un troisième mandat du président de la république. Le bureau politique de ce parti s’est même livré à une incroyable contorsion intellectuelle en tentant de justifier sans la moindre gêne l’injustifiable.

Après les sages des régions, différentes associations se sont emparé du thème avec un enthousiasme étonnant. On a même connu le summum de la légèreté avec des sages de la Cuvette-Ouest qui auraient rédigé une constitution et remis cette dernière au président de la république. Après ces sages, différentes associations plus loufoques les unes que les autres se sont senti la fibre constitutionnelle en proposant leur propre chef-d’œuvre juridique. J’espère que pareil outrage au droit et à l’intelligence de nos cadres est passé inaperçu sur la scène internationale. Dans tous les cas, les conseillers juridiques et en communication du président de la république doivent faire un peu plus d’effort pour éviter de discréditer la présidence du pays à ce point. Le plus étonnant dans cette affaire, c’est que les médias nationaux ne font jamais état d’associations ou de sages opposés à la modification de la constitution. Les partis politiques qui osent affirmer leur opposition au changement de la loi fondamentale sont exposés à des violences policières. On a par moment l’impression d’être revenu au beau vieux temps du monopartisme.

Les choses ont radicalement changé après la prise de position de la communauté internationale sur le sujet. Les USA et la France et dans une moindre mesure l’ONU, l’Union Européenne et l’Union Africaine ont fait savoir sans ambiguïté leur opposition au changement des constitutions pour convenances personnelles. Tout récemment, l’Organisation Internationale de la Francophonie a emboîté le pas, lors de sa dernière réunion à Dakar. Les choses ont surtout changé après la chute précipitée de Blaise Campaoré qui avait adopté une stratégie similaire à l’égard de sa constitution créant ainsi une jurisprudence. Dernière en date, la prise de position des Évêques du Congo contre le changement de la constitution a enclenché une nouvelle dynamique.

C’est dans ce contexte politique tendu que le président de la république allait s’adresser à la nation dans son discours de fin d’année. Les extrémistes des deux bords s’attendaient à une prise de position tranchée qui allait mettre le feu aux poudres et leur permettre d’assouvir leur besoin de sang. La force publique était dit-on en alerte maximale dans certains quartiers chauds de la ville, comme si elle se préparait à des débordements attendus. Les medias sociaux ont fait état de distribution d’armes à d’anciens miliciens en rupture de ban et qu’on recyclait moyennant espèces sonnantes et trébuchante. Bref, un climat lourd régnait sur la ville. Et dans cette ambiance explosive, les uns souhaitaient que le président déclare son intention de changer la constitution, ce qui aurait provoqué une révolte populaire. Cette dernière aurait été réprimée dans le sang, suscitant l’indignation de la communauté internationale et la chute du pouvoir ou au contraire l’abrogation de la constitution et l’institution d’un état d’exception. Les autres, au contraire, souhaitaient que le président déclare son intention de maintenir la constitution actuelle et donc de ne pas se représenter en 2016 à sa propre succession. Pareille prise de position aurait déclenché une véritable guerre de succession au sein de sa propre famille politique avec une guerre dans la guerre puisque au sein de sa famille biologique au sens large, les candidats se bousculent au portillon et se jettent des peaux de banane.

Dans la métaphore du demi-verre d’eau, les optimistes voient un verre à moitié plein tandis que les pessimistes ne voient qu’un verre à moitié vide. Le discours de fin d’année du président ne pouvait pas échapper à cette dure réalité.

Dès la fin du discours présidentiel, les téléphones ont chauffé, les réseaux sociaux ont explosé de commentaires. La grande tendance était la déception ou le ricanement. Les partisans de la ligne dure du pouvoir étaient déçus de cette reculade. Ceux du maintien de la constitution ont crié à l’enfumage d’un discours qui brouille volontairement les pistes.

Nous, les partisans de la voie du milieu, étions les seuls à nous réjouir ouvertement. Nous avons salué la sagesse du discours qui évitait de dresser inutilement les Congolais les uns contre les autres avec comme corolaire, des morts certaines dans une guerre stupide. Le sang des autres venait d’être épargné. Le président a décidé de ne pas décider, préférant apaiser les esprits et voir les choses venir.

La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : A-t-il reporté une explosion annoncée ou a-t-il réellement emprunté la voie du milieu ? Pour le moment, rien ne permet de le dire. Le plus important, c’est qu’il a ouvert le débat et nous le prenons aux mots : « …Je suis heureux qu’à ce sujet, un débat sain et responsable se soit instauré ; que des opinions différentes et divergentes s’expriment librement ; que les convictions les plus assurées s’opposent à de pertinentes objections… Personne n’a le droit d’empêcher une telle confrontation des idées de prospérer… »

Notre conviction est que c’est de ce débat des idées que jaillira la lumière. Nous comptons saisir l’opportunité qui nous est offerte pour exprimer sans ambiguïté notre opposition au changement de la constitution tout en plaidant pour une retraite paisible du président de la république et espérons vivement que de nombreux Congolais nous rejoindront dans cette démarche.

Pour le moment, le président est notre allié objectif, puisqu’il a emprunté la voie du milieu. Nos intérêts se côtoient sans se confondre. Nous souhaitons une alternance démocratique et pacifique en 2016, ce qui éviterait au pays une énième guerre fratricide. Lui n’a aucun intérêt à un embrasement du pays qui pourrait précipiter sa chute et lui fermer la voie à toute retraite paisible. Mais nos intérêts peuvent diverger si l’apaisement actuel n’est qu’une tentative de reculer pour mieux sauter comme l’affirme (à tort ou à raison ?) une frange de l’opposition. Le président peut donc jouir, à nos yeux, du bénéfice du doute.

Le 30 janvier 1979, j’étais en terminal au lycée du Drapeau Rouge. J’avais 19 ans. On nous avait sortis, comme à l’accoutumée pour aller assister à un meeting au Boulevard des armées. Certains membres du CMP avaient décidé de mettre fin à ce comité qui avait dirigé le pays après la mort de Marien Ngouabi. Ce mouvement qui entrera dans l’histoire du pays sous la dénomination de « Mouvement du 5 février » allait conduire Sassou Nguesso à la magistrature suprême. Le 30 janvier donc, nous sommes arrivés au Boulevard des Armées avec un léger retard. La place étant noire de monde, nous n’avions trouvé un petit espace que juste derrière la tribune. C’est donc à quelques mètres, dans le dos du futur président, séparé de lui par le mince cordon de sa garde, que j’assistai à une scène qui est restée gravée dans ma mémoire d’adolescent. Il s’agit du serment qui était adressé à Sassou Nguesso. Ses compagnons d’armes lui renouvelaient le serment à Ngouabi :

« Si tu avances, nous te suivons

Si tu t’arrêtes, nous te pointons

Si tu recules, nous t’abattons. »

Sassou est aujourd’hui notre allié objectif dans la voie du milieu pour éviter une tragédie à notre pays. Il vient de le prouver par la pondération et la sagesse de son discours. Étant des démocrates, donc foncièrement opposés à la violence et à la barbarie, nous lui adressons le serment de la « Voie du milieu » :

« Si tu avances, nous te suivons

Si tu t’arrêtes, nous te pointons

Si tu recules, nous te lâchons »

Le silence du président sur le changement de la constitution nous conforte dans notre démarche consistant à rechercher un statut post-présidentiel tant au niveau national qu’international. Ce ne sont pas les défis internationaux qui manquent dans lesquels le président pourrait s’impliquer avec un grand succès et faire valoir ses talents, largement au-delà du marigot de la politique congolaise. Des pistes sont à l’étude actuellement. On voit par exemple le rôle que joue l’ancien président Sud-Africain Thabo Mbeki, de l’ancien président finlandais Martti Ahtisaari ou celui qu’a joué l’ex-président du Sénégal Abdou Diouf à l’OIF. Après 30 ans d’exercice du pouvoir, le président ne peut plus rien apporter d’extraordinaire au Congo. Il est atteint par l’usure naturelle du pouvoir (nous y reviendrons dans une prochaine contribution).

Ce ne sont donc pas les mesures cosmétiques que lui proposent ses courtisans du Bureau Politique du PCT qui l’aideront à redorer son blason. Certains d’entre eux sont d’ailleurs apparemment beaucoup plus préoccupés par la préservation de leurs prébendes qu’à la proposition de solutions efficaces au président et à la nation. D’autres se murent dans un silence coupable. Nombreux sont ceux qui quitteront le navire à la première alerte.

Le Bureau politique du PCT a vraisemblablement proposé au président un catalogue de mesures destinées à regagner la confiance des populations. On peut douter de leur efficacité. Que représentent en effet quelques centaines de bus à Brazzaville et à Pointe-Noire, à un an et demi des échéances cruciales de 2016 ? J’ai vu les fameux bus Ashok Leyland à New Dehli en novembre 2014 et je me suis imaginé l’effet qu’ils auront dans nos deux grandes villes soumises à la pression d’embouteillages croissants et surtout à la terreur des nids de poules géants en saison de pluies. Un peu de prospective ferait du bien à nos décideurs. Je souhaite sincèrement que cette opération puisse réussir, mais la réalité congolaise m’incite au doute. Ailleurs, les municipalités ont conçu des bandes spéciales réservées aux bus afin d’augmenter leur fluidité et leur ponctualité. Les municipalités de Brazza et de Pointe-Noire auront-elles les moyens de construire ces bandes prioritaires avant l’élection présidentielle ? 100 ou 200 bus dans une ville de plus d’un million d’habitants, c’est déjà une bonne chose, mais ça reste une goutte d’eau dans la mer, sans compter que ces mesures tardives auront peut-être l’effet inverse. En effet, qui dit que les populations blasées et désabusées ne poseront pas la question qui tue et que l’opposition ne manquera pas d’exploiter : « Où étiez-vous pendant tout ce temps ? » Il est surtout à souhaiter que la gestion de ces bus apporte un réel soulagement aux populations soumises aux contraintes des demi-terrains infligés par les transporteurs privés.

On peut poser la même question sur la construction d’hôpitaux dans toutes les régions. Si les hôpitaux en soi sont une très bonne chose, le faire dans un but électoral ou électoraliste peut s’avérer contre-productif. Ces hôpitaux pourront-ils être prêts avant l’élection présidentielle ? Si oui, auront-ils assez de personnel quand on sait la pénurie de médecins et de personnel soignant au Congo ? Ce genre de précipitation et de cacophonie peuvent être encore plus préjudiciables à l’image du président.

Pour résumer les choses, la voie du milieu se réjouit du fait que le discours de fin d’année du président ait privilégié l’apaisement. Elle souhaite cependant que les promesses d’un débat sain et équilibré soient concrétisées ; que les partisans du maintien ou du changement de la constitution puissent s’exprimer en toute liberté et que le peuple tranche en toute sécurité et sérénité.

 

Dr Pascal Malanda

congoalternance2016@gmail.com

 

Diffusé le 05 janvier 2015, par www.congo-liberty.org

CONGO-BRAZZAVILLE 2016 – Le piège constitutionnel : apaisement ou déchirement. Par Pascal MALANDA

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47 réponses à Discours de fin d’année: à notre grande satisfaction, M. Sassou Nguesso emprunte la voie du milieu

  1. Kassava de Tsibakala dit :

    Cher compatriote Dr. Malanda,

    je n’ai qu’une petite question concernant cette plaidoirie « pubertaire politicienne » émise par la soi-disant « voie du milieu  » sûrement un mouvement politique et personnel du Dr Malanda ».

    Ma question serait alors: pourquoi encore tant de boucan autour de Sassou, qui est unanimement vu par les congolais d’être un homme du passé, alors que même son règne ne possède plus que 20 MOIS de surcis ?

    Objectivement vu, Sassou est majeur et il ne revient qu’à lui seul de savoir gérér la fenêtre de temps qui lui reste et non au peuple congolais.

    Ce monsieur a fait son temps. Il a essayé de donner au Congo le maximum de son génie, dont nous connaissons les résultats. C’est assez, il doit quitter la tête du pays. POINT/ BARRE.

    Je vous informe cher compatriote, que le peuple congolais a désormais une préoccupation majeure qui s’appelle: gérer l’après Sassou.

    Il a désormais 20 Mois et c’est à lui seul de mener la fin de son règne à bon port. Le peuple congolais n’a rien à avoir avec ce monologue qui donne des insomnies au PCT et à son Chef.

    Cordialement

  2. LE KOUILOU EN COLERE dit :

    Seul compte l’après Sassou,oui c’est vrai cher monsieur!l’après Sassou avec des questions essentielles:
    Quelle est la part que chaque département donne comme recettes dans le budget du Congo en pourcentage depuis 1960 S.V.P?Et Quelle est la part que le Congo depuis 1960,reverse à chaque département au pro rota de ses recettes transférées vers l’Etat central pour son développement?
    Quels sont les départements qui sont débiteurs et quels sont les départements créditeurs?
    A partir de cet exercice comptable,il est clair que le Kouilou a son mot à dire désormais et vous pouvez imaginer lequel.

  3. Isidore AYA de Makoua dit :

    QUELLE CONNERIE A L’ÉCHELLE CONGOLAISE?

    La politique en Afrique noire est « un piège à con » où les noms, enfants et petits enfants issus des pouvoirs politiques chaotiques africains règlent les comptes entre eux et dans le temps.

    Si Sassou Nguesso ne souhaitent pas quitter le pouvoir en 2016, c’est pour les mêmes raisons: solder son passif avec Marien Ngouabi, Yombi Opango, Bernard Kolelas et Pascal Lissouba et compagnie (gouvernements successifs) – des assassinats politiques, des coups d’état, de guerres civiles, d’incompétence, de crimes socioéconomiques. Ce sont eux les vrais responsables….

    C’est leur conflit pas le nôtre – c’est leur règlement de compte mais pas celui du peuple souverain. Ce peuple souhaitait bien sûr avec ses mauvais et ses incapables de 1959 à 2015 et puis…

    Mais ils sont là, leurs héritiers qui, certains se sont recyclés avec le sang de leur aïeul dans la vie politique congolaise actuelle – Et ça continue… le piège à con… Quelle connerie !!!!

    Isidore AYA TONGA et tous ses compatriotes hors cadre de 54 ans de pseudo indépendance n’est pas habilité ou comptable de leur connerie politique.

    Cela est d’autant vrai qu’aucun membre de la famille n’a dirigé le Congo pendant les 55 ans dernières.

    Nous devons donc déjouer leur connerie et ce piège à Con politique au Congo.

    http://congo-objectif2050.over-blog.com/2015/01/philosophie-pourquoi-la-est-un-chemin-etroit-entre-l-ordre-et-le-desordre.html

  4. Pascal Malanda dit :

    Monsieur Kassava de Tsibakala
    Vous dites
    « Objectivement vu, Sassou est majeur et il ne revient qu’à lui seul de savoir gérér la fenêtre de temps qui lui reste et non au peuple congolais. »
    Mon intervention est peut-être purbertaire, mais pensez-vous qu’il suffise de dire « Sassou a fait son temps, il doit partir. » pour que ce dernier s’exécute comme un enfant ? Sassou est majeur et seul à avoir le dernier mot. N’oubliez cependant pas qu’autour de lui, il y a des collaborateurs, des courtisans qui peuvent peser sur sa décision. N’oubliez enfin pas qu’en dehors du Congo, il y a des groupes d’intérêt qui sont certainement convaincus du bien-fondé d’un troisième mandat de Sassou.
    Si vous avez un tant soit peu pitié de ce pays, arrêtez, s’il vous plaît de penser le départ d’un dirigeant, fût-il honni par une grande partie de son peuple, suffit à libérer un pays. Le Congo intéresse trop de gens par sa richesse et la bêtise de sa classe politique. Un pays si riche qui croupit sous la misère, cela ne vous interpelle pas ?
    Je suis d’accord avec vous, Sassou a fait son temps, il doit partir. La vraie question qui doit nous préoccuper tous est la suivante : Comment organiser son départ sans que le Congo ne sombre dans le chaos ? Comment surmonter les haines que nous avons entretenues dans le pays ? Comment éviter les scenarii à la libyenne, iraquienne ou syrienne. Rien n’est gagné d’avance. Unissons nos forces, dépassons nos passions et mettons le bon sens et le pardon au centre de nos actions. Et que Dieu nous vienne en aide, notre pays a trop souffert.

    Vous dites :
    « Ce monsieur a fait son temps. Il a essayé de donner au Congo le maximum de son génie, dont nous connaissons les résultats. C’est assez, il doit quitter la tête du pays. POINT/ BARRE. »
    J’aime bien ce genre d’incantation ‘point/barre’. Sassou vous écoute, il fait dans sa culotte et vous montez sur le trône du Congo. Bonjour le bonheur paradisiaque. Et s’il s’accroche au pouvoir, vous faites quoi, vous personnellement, monsieur Kassava ? Vous constituez un bataillon pour aller le déloger ? J’espère que vous serez à la tête de ce bataillon et non tapi derrière votre ordi à inciter d’autres. Non, encore une fois, soyons adultes et mettons ensemble, toutes les chances de notre côté, du côté du peuple et de la nation.

    Vous dites : « Je vous informe cher compatriote, que le peuple congolais a désormais une préoccupation majeure qui s’appelle: gérer l’après Sassou. »
    Vous semblez aller un peu vite en besogne. J’ai écrit il y a un temps un article sur ce site avec comme titre : « Comment utiliser Sassou pour préparer l’après Sassou ? » Vous pouvez le consultez si vous avez le temps. Sassou n’est pas encore parti que vous vendez déjà sa peau. Qui de nous deux est plus pubertaire ? Encore une fois, comment partira Sassou et comment gérerons-nous l’après Sassou ? On sait que le départ en soi ne suffit pas. 1992-1997 nous a suffisamment instruits sur ce point. Evitons de retomber dans les mêmes travers.

    Le Kouilou en colère, vous dites : « Seul compte l’après Sassou,oui c’est vrai cher monsieur!l’après Sassou avec des questions essentielles: »
    Je suis pour gestion décentralisée et équilibrée. J’ai longtemps vécu en Allemagne et en Belgique, deux États fédéraux qui ne s’en sortent pas mal. Je n’ai pas peur d’un fédéralisme intelligent. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Et surtout évitons de créer d’autres problèmes avant de résoudre les immenses défis qui nous attendent. Sinon, cela s’appelle ‘fuite en avant’

    Bien à vous

    Pascal Malanda

  5. TOUJOURS PRESIDENT MAIS JAMAIS RESPONSABLE vraipatriote dit :

    LE TEMPS JUSTE POUR CONTINUER A SIPHONNER LES DENIERS PUBLICS ET DÉSTABILISER ENSUITE TOUT NOUVEAU POUVOIR
    Il ne s’agit pas d’un juste milieu, mais d’une irresponsabilité caractéristique des manœuvres du genre ‘ je dormais pour moi tranquillement ». De la poudre aux yeux!
    Toujours PRÉSIDENT, Jamais RESPONSABLE!

  6. KITSIMBOU dit :

    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre réflexion intitulée « Discours de fin d’année: A notre grande satisfaction, le président emprunte la voie du milieu » publié à http://www.congo-liberty.com.
    Votre article a d’autant plus attiré mon attention qu’il tranche avec le climat ambiant des jusqu’auboutistes du débat actuel entre les partisans et les opposants de la révision et/ou changement constitutionnel. Je suis d’accord avec vous lorsque vous concluez « la voie du milieu se réjouit du fait que le discours de fin d’année du président ait privilégié l’apaisement. Elle souhaite cependant que les promesses d’un débat sain et équilibré soient concrétisées ; que les partisans du maintien ou du changement de la constitution puissent s’exprimer en toute liberté et que le peuple tranche en toute sécurité et sérénité ». Toutefois, on peut s’étonner sur la philosophie du discours du 31/12/2014. L’histoire de la gouvernance Sassou depuis 1979 est jongée de contrevérités, de croche pattes et de stratagèmes et qu’il n’est pas inopportun de s’interroger sur la démarche proposée. Est-ce que la posture adoptée n’est pas finalement qu’une stratégie pour éteindre le feu qui semblait déjà prendre ou encore une sorte du « reculer pour mieux sauter » ?
    A tout bien prendre, le président Sassou Nguesso est conscient du fait qu’il est désormais au pieds du mur. Une décision quelle qu’elle soit aura des conséquences sur la suite de sa longue et interminable carrière politique.
    Si « Le silence du président sur le changement de la constitution nous conforte dans notre démarche consistant à rechercher un statut post-présidentiel tant au niveau national qu’international », il reste que le mandat présidentiel prendra fin dans moins de deux ans, c’est le moment de décider et le président n’a qu’une seule option à savoir :
    Maintenir et consolider la paix et la stabilité du pays en acceptant les règles du jeu, une perspective qui pourra lui permettre et faciliter une sortie honorable.

    Envisager une autre option donc un tripatouillage constitutionnel avec toutes les conséquences que cela comporte sur la stabilité, la paix sociale, l’image du Congo serait un vrai recul pour ce pays qui fascinait il y a une vingtaine d’années avec la tenue exemplaire d’une conférence nationale souveraine.
    Il y a lieu d’affirmer que si le Congo n’est pas le Burkina Faso, ce qui est arrivé au Burkina peut arriver au Congo. Pendant longtemps, les présidents Ben Ali en Tunisie, Hosni Moubarak en Egypte, Compaoré au Burkina Faso …. ont sous-estimé la réaction de leur population. La voie de la raison a fini par triompher.

  7. Leo dit :

    Le monde attendait impatiement que Sassou Nguesso parle clairement après l’ échec de sa demande illégime de modifier la constitution de janvier 2002. Qu’il déclare son intention de maintenir la constitution actuelle et donc de ne pas se représenter en 2016 à sa propre succession. » Mais son allocution prononcée à l’occasion des vœux à la nation n’a été qu’une insulte, un mépris total à l’égard du peuple Congolais et à la communauté internationale. En récitant comme un idiot les phrases suivantes:
    « travaillons d’abord en 2015, les élections présidentielles en 2016 et législatives en 2017 nous avons le temps de les voir venir … » Ceci est une « intention à peine voilée de s’imposer pour un troisième mandat ». En évocantavec insistance
    sur la mobilisation des congolais sur les jeux africains, Sassou Nguesso cherche à gagner du temps. Les onzièmes Jeux africains sont prévus de se tenir du 4 au 19 septembre 2015 à Brazzaville en République du Congo. Et Sassou Nguesso, le psycho-sociopathe en mal de gloire veut profiter de cette onzième édition des Jeux africains qui marquerait » un retour aux origines de cette compétition » pour un succès personnel et une sorte d’opération sauvetage pour calmer les esprits et continuer allégrement son pouvoir illégitime. La tenue de ces jeux, decidés en accord avec l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) organisatrice de cette compétition multisports qui se tient tous les quatre ans, sont de grâce, à rapporter par solidarité au peuple congolais à une date ultérieure.
    Soyons fermes et déterminés à le chasser le cancre Sassou Nguesso et sa clique. l’urgence de la lutte du peuple congolais est avant tout le départ du dictateur sanguinaie et son clan pour les congolais. Que chaque congolais conscient de ses devoirs et responsabilités s’y inspire.Cela va de la paix,du developpement, de l’instauration d’un état de droit, de notre avenir et celui de nos enfants. Soyons vigilants et conséquents. Le dictateur génocidaire, l’instigateur des guerres, troubles, meurtres , génocides du Congo,Sassou Nguesso devra quitter le pouvoir avant mars 2015. Tout son entourage, tous ces complices doivent partir avec lui. Il faut prendre le temps de démanteler le système tyrannique et de corruption construit par lui. L’élection présidentielle de 2016 devrait etre repoussée à 2019, car après le départ de Sassou Nguesso et sa clique, un dialogue ( conférence nationale souveraine 2 ) devrait avoir lieu  » pour une transition politique et démocratique. Le gouvernement de transition aura entre autre le devoir d’installer les institutions, restructurer une armée réellement Républicaine, de régler le « problème du fichier électoral, oeuvrer par la suite à la création d’une commission électorale indépendante pour l’organisation du scrutin présidentiel. « Pour vivre en paix au Congo, il faut qu’il y est l’unité nationale. Il faut avant tout régler le problème de l’ armée Congolaise, de la justice sociale. Il faut s’attaquer à combattre le tribalisme. »Le tribalisme n’est donc ni un sentiment, ni un fantasme, c’est une réalité ayant cours dans la sphère socio-économique et politique au Congo.Tous les régimes au Congo, particulièrement les derniers de l’après Conférence Nationale Souveraine en ont usé à des degrés différents.Lissouba avec sa bande NIBOLEK, Sassou Nguesso II et III. le régime illégitime de SASSOU est sans aucun doute le pire de tous et le plus dangereux car c’est un tribalisme théorisé , expérimenté pendant SASSOU I , revu et corrigé actuellement sous SASSOU II pour pérenniser le pouvoir dans un environnement despotique contrairement aux deux autres régimes cités ci-dessus qui étaient sanctionnables par le suffrage universel ou des instruments de la démocratie. Il n’a de compte a rendre à personne d’autant plus que la police politique et les forces armées qui sont les géniteurs de ce régime usent d’appareillages répressifs contre ses opposants. » »( http://congo-liberty.com/?p=53). « le tribalisme fait partie de ces nombreux maux qui minent ce continent dans sa longue marche vers la démocratie et le developpement » . »En 1969,Massambat Débat démissionne du pouvoir par coup d’état. La junte qui s’intalle Ngouabi Sassou Nguesso, Yombi Opango n’a qu’un objectif prendre une soit disant revanche: Garder le pouvoir et dominer une large partie du peuple « .La dite radicalisation dans l’armée et l’administration publique ont été menée d’une manière incroyable. Le président Ngouabi arrive enfin à mesurer le danger de la politique menée par lui avec sa clique Sassou Nguesso, Yombi Opango etc et cherche « un rapprochement avec le président Massamba-Débat au nom de l’unité nationale. » Sassou Nguesso, Yombi Opango et complices viennent à assassiner Ngouabi: Mieux vaut perdre un nordiste que de Perdre le Pouvoir. Les Bakongo sont désignés entant que meurtriers de Ngouabi et soits disants ennemis qui menacent les institutions de la république.  » Depuis pratiquement, juillet 1968, Sassou Nguesso tue,asssassine,sème la division au Congo Brazzaville par son ethnicisme ». « l’assassinat de Marien Ngouabi le 18 mars 1977, est un crime crapuleux. Qui aura également coûté leurs vies à des nombreux innocents qui ont eu le malheur de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment: l’ex-président Alphonse Massamba Débat, le cardinal Émile Biayenda, le capitaine Barthélemy Kikadidi et tant d’autres ont payé de leur vie par la rage folle sanguinaire de Sassou Nguesso » (http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/811-marien-ngouabi-les-petits-secrets-dun-odieux-assassinat.htm.la) verite sur la mort de ngouabi(http://congo-liberty.com/?p=5805). Revenu au pouvoir en 1997 après un horrible coup d’état sanglant qui a couté la vie des nombreuses personnes, fait des destructions matérielles incroyables, causé un traumatisme au sein de la population, Sassou Nguesso ne s’est attelé à ses crimes contre l’humanité. Il est venu torpiller les acquis de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) de 1991. Il est venu semer la terreur, initier des guerres, massacres, génocides et diviser les congolais. Les genocides des quartiers du sud de Brazzville, des régions du Pool,des disparus du Beach, des massacrés des exploision de Mpila, des massacrés au domicile de Ntsourou sont là pour le prouver. Sassou Nguesso est le créateur, financier de la milice Ntoumi. Des informations de bonnes sources attestent aussi qu’ il est celui qui tirait les ficelles pendant les conflits de1993. Et il est celui qui avait initié et financé,armé la milice de Koléla. Sassou Nguesso, ses enfants, cousins, famille et clan sont venus s’enrichir d’une manière astronomique, scandaleuse. Ils sont venus s’acharner au détournement des recettes pétrolière et des autres matières premières ainsi que des taxes douanières pour satisfaire les besoins et plaisirs personnels. Le peuple est en tout cela laissé pour compte. On meurt au Congo de faim,de la malnutuction,des maladies dues souvent par manque d’hygiène et soins. Sassou Nguesso, ses enfants, cousins, clique sont venus appauvrir d’une manière incroyable le peuple. les biens mals acquisainsi que les crimes de sang sont des crimes contre l’humanité. Pour un pays producteur du pétrole et pourvu de nombreuses matiéres premières, le developpement économique du Congo dont les villes comptent parmi les villes les plus sales du monde, laisse à désirer. Sassou Nguesso et sa cliques sont des cancres. qui empeche le peuple le peuple d’avoir droit à l’emploi, l’eau potable, à l’électricité, aux soins de santé, aux services d’éducation, au transport, à l’autosuffisance alimentaire. Sassou, sa famille, son clan sont des criminels hors pair.Sassou Nguesso « s’est arrogé tous les pouvoirs : il est à la fois chef de l’exécutif (il n’existe ni de vice-président ni de premier ministre), le chef du parlement (il n’est responsable ni devant l’Assemblée nationale ni devant le Sénat), et le chef du système judiciaire (le procès bâclé des 353 du Beach en est une illustration, tout comme les enquêtes dans le cadre des explosions du 4 mars 2012). Il fait montre d’un grand savoir-faire en matière de manipulation. » comme l’a dit l’opposant Paulin. Le médiateur international autoproclamé dans les crises de la région; la crise en République centrafricaine fait souffrir, délaisser son peuple à un point, qu’un autre dictateur de monde moderne ne l’a jamais fait. Sassou Nguesso est un fou en mal de gloire qui se met à distribuer l’argent des congolais à chaque coin du monde. Il cherche à corrompre le monde entier pour s’éternisser au pouvoir. Il n’ y a plus aucune raison que le criminel, génocidaire Denis Sassou-Nguesso reste encore à la tête de l’Etat du Congo. Mettons-nous debout dès maintenant. Unissons-nous contre le système repressif à corruption. Comme le dit. le Colonel grégoire L. OKHANZÂ, aucune dictature au monde n’a mis indéfiniment un peuple à genoux. Mobilsons nous maintenant pour chasser Sassou Nguesso et toute sa clique et c’est la seule alternative.

  8. Anonyme dit :

    Ne me faites pas rire, quand vous parler de vous » nous avons, nous avons » vous faites allusion à qui??? parce que vous penser qu’ont vous suit et peut être vous influencez des prises de décision ici.

  9. Pascal Malanda dit :

    Monsieur Kitsimbou, vous dites :
    « …il reste que le mandat présidentiel prendra fin dans moins de deux ans, c’est le moment de décider et le président n’a qu’une seule option à savoir :
    Maintenir et consolider la paix et la stabilité du pays en acceptant les règles du jeu, une perspective qui pourra lui permettre et faciliter une sortie honorable. »
    Il reste aujourd’hui 18 mois avant la fin du mandat présidentiel. C’est pourquoi je parlais du temps qui presse et qui doit déjà alarmer les gens munis d’un minimum de bon sens. Pendant ce temps, les extrémistes font ce qu’ils savent faire, jeter l’huile au feu jusqu’à ce que tout s’embrase. Après ils viendront pleurer avec des larmes de crocodile.
    Que le président accepte les règles du jeu ? Qui demande mieux ? Mais vous savez que nous sommes dans un pays où les règles sont bafouées de façon inimaginable. Non seulement par le président, mais par la grande majorité. C’est là notre drame. Pensez-vous que dans un pays normal on serait en train de débattre du changement d’une constitution de moins de 14 ans, 18 mois avant élection cruciale ?
    Mais notre mal est plus profond. Imaginez-vous ce que j’entends ça et là : « Maintenant la constitution pour faire partir Sassou et une fois qu’il ne sera plus là, on pourra la modifier à notre guise. » Cela ne vous pas froid dans le dos ?
    Nous avons un réel problème anthropologique.

  10. Monsieur Malanda,
    Je crois que vous ne faites pas cas des souffrance qu’endurent dans leur Coeur tous ceux qui ont perdu des Êtres Chers a cause de la Brutalité légendaire et sans raison du Président SASSOU NGUESSO. Ce qui semble compter pour vous c’est ce qui pourrait vous tomber entre les mains si vous arrivez a convaincre l’opinion du Peuple du Sud Congo. Je vous trouve égoïste et méchant. Vous faites exactement ce que faisait Mr. Gerard Bitsindou si vous êtes réellement du Pool. Et ces Gens qui ont été enterrés a la va-vite le 4 Mars qu’est ce que vous en faites? Pour votre gouverne, sachez une chose: quelque soit l’issue réservée a la fin du Régime actuel, le Président SASSOU NGUESSO ira en Prison et s’il s’entête a faire usage de ses barbouzes, c’est la mort atroce qui l’attendra comme le President KHADAFFI dans les caniveaux. Je vous avoue en tant que Chrétien que je ne lui souhaite pas la seconde issue car DIEU Lui-même ne veut pas voir l’Homme mourir, mais qu’il vive.
    Puisque vous êtes devenu conseiller de la dernière heure, transmettez-lui de dire ouvertement qu’il ne se présentera plus, et même pas un de ses Proches, et surtout qu’il s’engage a indemniser tous les Congolais avec tout l’argent que Lui et ses proches ont caché partout dans le monde. De rapatrier vers leurs Pays d’origine tous les voyous mercenaires présents au Congo.
    Voila a quel Prix le Peuple du Sud Congo pourrait voir son cas avec une certaine clémence.
    Merci

  11. Blaise Matsiona dit :

    Nous sommes surpris de la lecture de Mr Malanda sur le discours de fin d’année de Mr SASSOU NGUESSO.

    Situons le contexte :

    Aujourd’hui nous sommes en 2015.

    Nul n’est besoin d’avoir fait Polytech pour savoir qu’à l’année des élections Présidentielles J,
    l’année J-2 est la dernière année opérationnelle. L’année J-1 est une année politique pendant laquelle l’exécutif explique les résultats de sa politique et pour les partis d’opposition, l’année ou on met en chauffe les structures du parti. L’année J étant l’année comme dirait SASSOU des véritables joutes électorales.

    Ceci est une observation sur tous les continents.

    Cas des USA :
    Le 16 janvier 2007, Obama annonce la création d\’un comité exploratoire en vue de lever des fonds pour une candidature à l\’élection présidentielle de 2008 ; le 10 février 2007, il déclare sa candidature à l\’investiture démocrate. Il remporte l\’élection présidentielle du 4 novembre 2008

    A la fin de l’année 2014, Hilary Clinton et Jeb Bush pour le compte respectivement des Partis démocrates et Républicains créaient des comités pour lever les fonds nécessaires à leur campagne.

    Pour rappel : L’élection aux USA aura lieu en 2017

    Cas de la France :
    Selon le Ministre Thierry Mandon 2015 est la dernière année opérationnelle. Si à fin 2015, le taux de croissance n’a pas bougé pour baisser le chômage, nous aurons des difficultés à nous engager dans la campagne présidentielle en 2016 ajoutait-il. Nous pouvons également noter la frénésie avec laquelle, en ce début d’année 2015, le Président Hollande occupe les medias pour expliquer sa ligne politique et les résultats attendus.

    Pour rappel : L’élection an France aura lieu en 2017

    Cas du Burkina :
    Le 30 octobre 2014, Blaise Compaoré fait face à un soulèvement populaire contre son projet de modification de l\’article 37 de la loi fondamentale limitant le nombre de mandats présidentiels, afin de se représenter en 2015.

    Comparoé a sauté à J-1.

    Ces 3 cas expliquent qu’à J-1, tout est plié sinon à louvoyer.

    Cas du Congo :

    Sassou annonce que 2015 doit être l’année du travail et 2016 l’année des joutes électorales.
    Cherchez l’erreur.

    Pour notre part, nous pensons que la voie du juste milieu prônée par Mr Malanda est suspecte. Car à quel Sassou, accordent t-ils leur blanc-seing ?

    Celui qui n’éclaire pas à J-1 ses concitoyens par rapport au dossier brulant de l’acte fondamental. Celui du retour de Cuba, il y’a quelques semaines qui penchait pour le referendum ou celui du 31 décembre qui décide de ne pas décider.

    Pour rappel : L’élection u Congo a lieu en 2016.

    Quant aux incantations puériles de type :
    Si tu avances, nous te suivons
    Si tu t’arrêtes, nous te pointons
    Si tu recules, nous te lâchons »

    Nous savons par qui et à qui ces phrases furent prononcées. C’était les propos d’un jeune Diawariste à l’adresse de Marien Ngouabi. On sait ce qu’il est advenu de Ngouabi et de Diawara. On sait ce qu’il est advenu de tous ces jeunes militants idéalistes radicaux issus de la JMNR. Ils sautaient en parachute avec Diawara et Sassou au Groupement Aero Porté en sigle. GAP. Beaucoup sont encore en vie.

    Par Blaise Matsiona

  12. Pascal Malanda dit :

    Cher anonyme
    Vous faites très bien de rester anonyme :-))
    Petit rappel, chez les êtres humains réfléchi, la pensée précède l’action. Chez les barbares, on casse et se demande pourquoi les dieux nous sont tombés sur la tête.
    Comme vous réagissez à une pensée, l’espoir est encore permis :-))

  13. Tout ceci relève du cinéma avec le grand réalisateur Sassou nguesso DENIS , car le PCT c’est sassou , ngollo ne peut publier une quelconque déclaration sans l’accord de ce dernier ! Sassou sans cesse essaie de convaincre les dirigeants occidentaux (OBAMA ET HOLLANDE) que le peuples congolais le réclame donc espère toujours de changer la constitution avec l’avale des occidentaux , or ce salopard ne représente que moins 10% de la population congolaise , dont la petite république d’OZALA , dans son discours il parle des grands centre hospitaliers dans chaque régions , de l’électrification du congo et surtout des forages d’eau potable , il veut terminer c’est qu’il n’a pas commencer de faire depuis 32ans . Franchement la psychiatrie lourde s’impose à sassou !!!

  14. Pascal Malanda dit :

    Monsieur Balossa, vous dites :

    « …Ce qui semble compter pour vous c’est ce qui pourrait vous tomber entre les mains si vous arrivez a convaincre l’opinion du Peuple du Sud Congo. Je vous trouve égoïste et méchant… »
    C’est votre droit. Je vous informe ne pas être candidat à quelque poste que ce soit au Congo, surtout pas dans le climat de bêtise ambiante actuelle. Ce que je souhaite, c’est que le peuple congolais, du Nord au Sud, d’Est en Ouest fasse preuve de dépassement. Oui, il y a eu des morts, des souffrances, mais si l’argent appelle l’argent, la violence appelle la violence. Nous sommes condamnés à trouver un jour les clés qui nous permettront de sortir de l’escalade de la violence commencée en 1959. Si vous avez cette clé, mettez-la le plus vite possible au service de notre peuple qui a trop souffert. Je vous soutiendrais à fond la caisse.
    Vous dites :
    « Et ces Gens qui ont été enterrés a la va-vite le 4 Mars qu’est ce que vous en faites? »
    Je traverse souvent ces quartiers sinistrés de même que tout Brazza Sud qui ne s’est jamais relevé de la catastrophe de 1997 et je suis scandalisé par l’injustice dans laquelle vivent les survivants, obligés de côtoyer des immeubles flambant neufs et vides qui les narguent à Mpila. Quant aux morts, je n’ai aucun mot face au comble de notre bêtise collective. J’ai déjà dit que nous avons un réel problème anthropologique.

    Vous dites :
    « …quelque soit l’issue réservée a la fin du Régime actuel, le Président SASSOU NGUESSO ira en Prison et s’il s’entête a faire usage de ses barbouzes, c’est la mort atroce qui l’attendra comme le President KHADAFFI dans les caniveaux… »
    Vous êtes certainement un voyant ou vous possédez une boule de cristal. Ce bas-monde est plein de mystères et les voies de Dieu sont insondables. Prions que le Dieu de l’univers fasse triompher sa justice, pas celle des hommes. Ce Dieu qui fait briller le soleil et fait tomber la pluie de la même façon sur les méchants (comme moi) et les justes (comme vous)

    « …Je vous avoue en tant que Chrétien que je ne lui souhaite pas la seconde issue car DIEU Lui-même ne veut pas voir l’Homme mourir, mais qu’il vive… »
    L’étincelle divine semble renaître en vous. Ne la laissez pas s’éteindre sous les ténèbres de la haine.

  15. Isidore AYA de Makoua dit :

    MERCI BIANGO LE FONDATEUR DE CONGO-LIBERTY.COM – CONTINUONS LA LIBERTÉ DU PEUPLE SOUVERAIN PAR LA PENSÉE…

    DEBAT DE CONSCIENCE: QUELLE CONNERIE A L’ÉCHELLE CONGOLAISE?

    Les présidents de la république, les gouvernements successifs, les hauts fonctionnaires, les donneurs d’ordre des assassinats politiques, des crimes de masse, de la dette publique congolaise, du chaos socioéconomique de 1959 et à nos jours sont connus de tous (voire les archives nationales s’il en existe encore depuis 1959 à nos jours) – Ce sont eux et leurs partisans, courtisans, enfants et petits enfants, fils à papa et puis qui sont à l’origine de ce que sont les congolais et leurs situations actuelles…

    La politique en Afrique noire est-il « un piège à con » où les noms, enfants et petits enfants issus des pouvoirs politiques chaotiques africains règlent les comptes entre eux et dans le temps.

    Si Sassou Nguesso ne souhaitent pas quitter le pouvoir en 2016, c’est pour les mêmes raisons: solder son passif avec Marien Ngouabi, Yombi Opango, Bernard Kolelas et Pascal Lissouba et compagnie (gouvernements successifs) – des assassinats politiques, des coups d’état, de guerres civiles, d’incompétence, de crimes socioéconomiques. Ce sont eux les vrais responsables….

    C’est leur conflit pas le nôtre – c’est leur règlement de compte mais pas celui du peuple souverain. Ce peuple souhaitait bien sûr avec ses mauvais et ses incapables de 1959 à 2015 et puis…

    Mais ils sont là, leurs héritiers qui, certains se sont recyclés avec le sang de leur aïeul dans la vie politique congolaise actuelle – Et ça continue… le piège à con est ouvert et recyclable dans l’espace et le temps qu’il faudra selon eux… Quelle connerie?

    Isidore AYA TONGA et tous ses compatriotes hors cadre de 55/60 ans de pseudo indépendance africaine ne sont pas habilités ou comptables de leur connerie politique machivelique.

    Cela est d’autant plus vrai qu’aucun membre de la famille Isidore AYA TONGA n’a dirigé le Congo pendant les 55 dernières années. Alors, si je doute de leur sincérité politique, donc je pense. Et je pense donc je suis… ou plutôt un être libre… A qui de droit d’en retirer ma liberté ou de conscience?

    Nous devons donc déjouer leur connerie et ce piège à Con politique au Congo.

    A MOI, ISIDORE AYA TONGA DE DÉJOUER CETTE CONNERIE DE LA TYRANNIE POLITIQUE OU C’EST A CHACUN NOUS ESPRIT LIBRE DE DÉJOUER LEUR CONNERIE CONTRE CIVILISATIONNELLE – TANT QU’A FAIRE !!!

  16. Bec dit :

    Travaillons travaillons d’abord.

  17. hervé dit :

    A monsieur malanda et les autres
    le peuple congolais n’a plus besoin de vos discour mais des actes, ce sont vos discours qui poussent sassou vers le maintient au pouvoir. a tous je veux dire que sassou perdra le pouvoir en 2015 le sang coulera au congo c’est le prix du changement pour une liberté demain. ce n’est pas le peuple ou un groupe d’individu armé qui sera responsable mais sassou et sa bande car c’est eux qui ne respectent pas la volonté populaire et un jour il faut bien prendre des responsabilités.merci

  18. Fabrice Mintori dit :

    Cher frère Dr Malanda,

    Je respecte votre argument sur le discours de fin d’année du président de la République. C’est vrai que c’est un discours apaisé, mais contrairement à vous je ne pense pas qu’il soit apaisant. On pourrait en effet donner au président le bénéfice du doute si le discours était tenu en janvier 2013 ou encore 2014 parce que l’échéance électorale était encore lointaine et le président avait encore un peu de temps devant lui pour annoncer sa décision mais pas en 2015. Nous ne sommes plus qu’à 2 ans de la prochaine élection présidentielle, ce qui en politique est l’immédiat.

    En reportant l’annonce de sa décision ou position sur le sujet qui est actuellement suivi avec engouement par tous les Congolais, le président n’a fait qu’empirer les choses et augmenter les risques d’affrontement entre les 2 camps extrémistes pour une date ultérieure.

    En effet en tant que dirigeant de la République du Congo, il ne peut pas se permettre de « voir les choses venir ». Il doit au contraire guider le pays en se prononçant clairement et promptement sur les débats qui divisent la société. Le fait d’avoir « décidé de ne pas décider » est encore plus dangereux que de « clairement prendre une décision ». Au lieu d’enrayer le risque de désordre ou de dramatiques affrontements, le président de la République n’a fait que le repousser. Ce refus de décision risque de nous retomber dessus, nous le paisible peuple Congolais, car cette cocotte-minute qui est le débat sur la constitution est encore sur le feu. Le président de la République qui est au-dessus de tout parti politique aurait dû saisir cette occasion pour clairement annoncer sa décision et ses intentions afin de ramener le calme dans le pays entier. Le manque de visibilité sur le futur du Congo fait encore plus peur et redouble les craintes dans chaque camp. Il aurait pu et dû faire les annonces suivantes.

    1. Réitérer son engagement à respecter la constitution de 2002 (Il ne ferait que respecter la loi en passant)
    – En tant que homme de paix et de parole, il aurait dû rappeler à la population Congolaise qu’il a été réélu président de la République pour son deuxième et dernier mandat en 2009
    – Et qu’il comptait bien respecter la constitution de 2002 en ne se représentant pas aux élections de 2016, déclinant ainsi la proposition faite par son parti de réviser ou de changer la constitution actuelle.

    2. Présenter un agenda politique claire jusqu’aux élections 2016
    – Proposer une feuille de route claire avec les étapes clés jusqu’à la prochaine échéance électorale (ex. création d’une commission électorale indépendante)
    – Sur cette feuille de route traiter des sujets de gouvernance et d’organisation des élections dans un climat apaise (ex. problème du fichier électoral)

    3. Réitérer son engagement à réaliser une transition calme et pacifique
    – Appeler tous les partis politiques y compris le sien à respecter les règles établies par la constitution de 2002
    – Il devra gérer la guerre de succession au sein de son propre parti politique le PCT. En effet, il reviendra au président de la République et les membres du PCT de s’assurer qu’un digne successeur lui est trouvé. On reconnait un grand leader non seulement par la qualité de son leadership (ses actes) mais aussi par la qualité de sa succession.

    4. Enfin rappeler au peuple Congolais les grands chantiers sur lesquels il va se concentrer pour les 2 dernières années de son dernier mandat (ex., continuation de la municipalisation accélérée, industrialisation du pays, etc)

    En conclusion, pour moi le président de la République a raté une très belle occasion d’éclairer les Congolais sur ce qui va se passer sur les 2 ans à venir sur le plan politique et ainsi d’apaiser les Congolais. En essayant de « voir venir les choses » il joue un jeu que je pense dangereux pour lui et le pays.

  19. TANDOUHAVA dit :

    Je partage l’analyse de Léo.
    Dr. Malanda vous semblez ignorer la grande capacité de nuisance du dictateur.
    Dr. Malanda si vous êtes dr en médecine vous savez que l’on recourt assez souvent à l’ablation pour éviter que la gangrène n’affecte tout le membre malade!
    Ce discours n’a pour objectif que gagner du temps en attendant le retour de Sarkozy au pouvoir.

  20. Pascal Malanda dit :

    hervé dit :

    « …le peuple congolais n’a plus besoin de vos discour mais des actes, ce sont vos discours qui poussent sassou vers le maintient au pouvoir…. »
    Je rappelle que la pensée précède l’action. Si vous ne pensez pas, vous serez pensés par les autres et ils ne vous feront aucun cadeau.
    En plus, est-ce que nos discours vous interdissent d’agir ?

    hervé dit
    « …a tous je veux dire que sassou perdra le pouvoir en 2015 le sang coulera au congo c’est le prix du changement pour une liberté demain… »
    Le sang, le sang, toujours le sang. C’est la compétition des sanguinaires. S’il faut verser plus de sang qu’en 1997 pour assouvir votre soif, vous n’hésiterez pas un seul instant. Combien de litres de votre propre sang êtes-vous prêt à verser ? Je vous rappelle que votre corps n’en compte que 5, oui cinq petits litres que vous n’avez peut-être même jamais donné dans le cadre d’une perfusion pour sauver une vie. Combien de litres de votre sang être vous prêt à sacrifier pour la liberté du Congo ? J’attends votre réponse courageuse.

    hervé dit
    « … ce n’est pas le peuple ou un groupe d’individu armé qui sera responsable mais sassou et sa bande car c’est eux qui ne respectent pas la volonté populaire et un jour il faut bien prendre des responsabilités.merci »

    Je reste persuadé que la raison finira par triompher, que le bon sens vaincra. Le rapport du BP du PCT est révélateur d’une timide prise de conscience. Il faut entretenir cette flamme, sans oublier toutes les forces qui ont pris position contre le changement de constitution. En 1979, Sassou a fait partir Yombi sans tirer une seule balle. Le peuple en avait marre de vivre durement aujourd’hui pour vivre mieux demain tandis que le général menait un train de vie de prince. Souvenez-vous du départ du général. Moi je me souviens du meeting du 30 janvier 1979. Le PCT a pris trop de retard dans la lutte contre la pauvreté…
    Si vous êtes sûrs que la communauté internationale a déjà scellé le sort de Sassou, alors pourquoi n’allez-vous pas traquer la bête prise au piège ?

  21. Pascal Malanda dit :

    Fabrice Mintori dit :

    « …C’est vrai que c’est un discours apaisé, mais contrairement à vous je ne pense pas qu’il soit apaisant… »
    Entièrement d’accord avec vous. Je ne prétends pas le contraire. Je dis tout simplement qu’un discours apaisé laisse les chances à un travail de fond consistant à rassurer tout le monde. Un discours tranché nous aurait précipités dans un tourbillon dont on est pas toujours prêts de sortir après un certain temps. La Libye, la Syrie, l’Irak y sont encore après des années. En 1997, c’est la France qui est venue mettre fin à notre tuerie après 5 mois. Qui sait, si on y serait encore aujourd’hui ? Pensez à l’Angola en guerre de 1978 à 2002. Est-ce ce que nous voulons pour notre pays ? Osons aller au-delà de nos émotions. C’est difficile, mais faisable. Sassou y souscrira bien si le peuple profond l’exige. Faisons triompher le bon sens.

    Fabrice Mintori dit :

    « …On pourrait en effet donner au président le bénéfice du doute si le discours était tenu en janvier 2013 ou encore 2014 parce que l’échéance électorale était encore lointaine et le président avait encore un peu de temps devant lui pour annoncer sa décision mais pas en 2015… »
    Oui, le temps joue contre tout le monde et avant tout contre le peuple. Nous approchons de la zone critique. Rien n’empêche Sassou de respecter sa propre constitution, prenant de court tout le monde, en commençant par l’opposition. Une opposition qui n’est pas encore assez dynamique pour poser le vrai problème, celui de la commission électorale indépendante, du corps électoral et des cartes biométriques. Si on veut avoir des élections crédibles et incontestables, au cas où Sassou ne se représentait pas, il faut remplir ces trois conditions. Rien n’empêche de le faire maintenant. Il faut savoir ce que l’on veut.
    Quelques figures de l’opposition semblent s’y atteler timidement. C’est le cas de Tsaty Mabiala et Parfait Kolélas. Est-ce que vous les appuyez en leur accordant le bénéfice du doute ou vous préférez tirer sur eux à boulets rouges ? Vous connaissant, je sais déjà la réponse. Et c’est là que réside nos vrais problèmes : l’incapacité de construire une opposition responsable.

    Fabrice Mintori dit :

    « …Nous ne sommes plus qu’à 2 ans de la prochaine élection présidentielle, ce qui en politique est l’immédiat… »
    Vous êtes plus optimiste que moi sur ce point. La limite constitutionnelle se situe en août 2016, donc dans 18 mois. Si l’opposition actuelle avait la même virulence que le PCT en 1997, nous sommes presque entrés dans la zone de turbulence. Mais une opposition responsable est capable de trouver des ressources politiques en se mettant au travail. Mais il s’agit là de démarches tactiques et stratégiques.
    Fabrice Mintori dit :
    « …le président n’a fait qu’empirer les choses et augmenter les risques d’affrontement entre les 2 camps extrémistes pour une date ultérieure… »
    J’y fais allusion dans mon argumentation. Et là, je vous le concède la responsabilité entière d’un pourrissement retomberait intégralement sur le président et dans une certaine mesure sur son entourage. Une frange du PCT s’en rend compte, si l’on en croit leur rapport publié sur le net.

    Fabrice Mintori dit :
    « …Ce refus de décision risque de nous retomber dessus, nous le paisible peuple Congolais, car cette cocotte-minute qui est le débat sur la constitution est encore sur le feu. »
    Nous sommes assis sur un volcan. Tout le monde a intérêt à l’éteindre. Et le temps est presque épuisé. Nous entrons dans la zone de turbulence.
    « …Le président de la République qui est au-dessus de tout parti politique aurait dû saisir cette occasion pour clairement annoncer sa décision et ses intentions afin de ramener le calme dans le pays entier…. »
    Le président au dessus des partis ? Rien de plus faux. Même dans les vieilles démocraties comme la France oserez-vous affirmer que les postures de Hollande se prennent sans tenir compte du PS et les échéances électorales auxquelles il doit faire face ? Chez nous, le président est carrément otage de son parti et lui en retour tient ce dernier par la barbichette.
    Le président ne pouvait pas prendre position sans déclencher une guerre de succession. Cette dernière a des allures de conflit fratricide entre légitimité politique et biologique.
    En analyste politique, vous comprenez l’ampleur de notre tragédie. Le président hésite à décider parce que cela peut être une question de vie ou de mort pour lui-même. Un double séisme, au sein de la famille et au sein du parti. Souvenez-vous du drame de Marien en mars 1977.
    Seul le peuple peut l’aider à sortir de cette quadrature de cercle. Comment ? C’est au peuple d’y réfléchir.

  22. Aloula dit :

    A Pascal Malanda
    Quand la France mena la résistance contre les nazis toutes les forces morales, spirituelles, militaires, intellectuelles, mystiques et autres se coalisèrent pour barrer la route aux criminels, Foccart ancien responsable de la France Afrique traitait Sassou d’un homme très méchant. Combien de fois on n’a pas tendu la main à Sassou d’abords à la conférence nationale; plus récemment l’appel fait par l’opposition responsable de convoquer les états généraux, jusque là Sassou est rester autiste; Sassou ne respecte personne. l’homme politique français Talleyrand disait qu’un Etat est grand lorsqu’il évite d’humilier ses adversaires, Sassou au lieu de ça il préfère tuer ceux qui politiquement s’oppose à lui. Hitler s’est suicider par la honte de ce qu’il a fait subir aux autres, cet homme a un instinct de domination très prononcer il ne mérite pas la place que vous lui accorder.

  23. Pascal Malanda dit :

    TANDOUHAVA dit :

    « Je partage l’analyse de Léo.
    Dr. Malanda vous semblez ignorer la grande capacité de nuisance du dictateur.
    Dr. Malanda si vous êtes dr en médecine vous savez que l’on recourt assez souvent à l’ablation pour éviter que la gangrène n’affecte tout le membre malade! »
    On connaît le refrain. Quelle est la différence avec le postulat prêté à un groupe d’extrémistes en 1977 selon lequel « Mieux vaut sacrifier un homme que perdre le pouvoir » ? Variante : « Mieux vaut sacrifier Sassou pour sauver la démocratie au Congo. » Je vous souhaite plein succès. Ce genre de postulats sont par définition dévastateur pour la nation. Poussé à l’extrême, ce postulat aboutit à ceci : « Le Congo est un pays trop beau et trop riche, mais sa population est trop stupide et trop barbare pour mériter cette terre bénie. Mieux vaut commettre un génocide pour vider cette terre de sa population pour la peupler d’hommes plus méritants »
    Au Congo, il y a des politiciens qui pensent en ces termes à l’égard d’autres régions. Pour le moment, on est arrivé à la phase de scission : « Que les Nordistes repartent chez eux, que les Sudistes le fassent aussi, et les vaches seront mieux gardées. » L’étape suivante est : « on leur colle une guerre et on fait baisser leur démographie. » Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Tirez vous-mêmes la conclusion

  24. Victor MAKANA dit :

    « En 1979, Sassou a fait partir Yombi sans tirer une seule balle. Le peuple en avait marre de vivre durement aujourd’hui pour vivre mieux demain tandis que le général menait un train de vie de prince. Souvenez-vous du départ du général. Moi je me souviens du meeting du 30 janvier 1979. »

    QUI EST PLUS SÉRIEUX ENTRE ANGA ET Dr MALANDA ?

    DOIS-JE CHOISIR LA VOIE DU MILIEU ENTRE LES DEUX ?

  25. Pascal Malanda dit :

    Aloula dit :

    « Quand la France mena la résistance contre les nazis toutes les forces morales, spirituelles, militaires, intellectuelles, mystiques et autres se coalisèrent pour barrer la route aux criminels »

    Vous avez compris notre problème. Apparemment, nous n’avons pas encore atteint le fond de notre mal, sinon, on aurait une opposition unie capable d’imposer la volonté du peuple. Notre argument actuel « c’est la faute à Sassou, le méchant qui a corrompu et vassalisé l’opposition » Et où est l’intégrité des hommes ? Le rapport entre corrompu et corrupteur est plus complexe. Il n’y a de corrompus que parce qu’il y a des corrupteurs et vis-versa.

    Aloula dit :
    « Foccart ancien responsable de la France Afrique traitait Sassou d’un homme très méchant. »
    Et que disait Foccart du peuple congolais ? En tout cas, ses compatriotes anthropologues de la coloniale nous décrivaient en termes animaliers. Vu le spectacle que nous offrons 55 ans après notre indépendance, lorsqu’il faut redistribuer les revenus de la rente pétrolière, je suis saisi d’effroi en regardant les reportages animaliers sur le programme National Geographic Channel.
    Tout peuple a les dirigeants qu’il mérite. Commençons par vaincre la méchanceté en nous, nous produirons des dirigeants de meilleure qualité. Pour le moment, nous donnons l’impression que personne ne trouve grâce à nos yeux. Il nous faudra peut-être attendre un messie ?

    Aloula dit :
    « Combien de fois on n’a pas tendu la main à Sassou d’abords à la conférence nationale; plus récemment l’appel fait par l’opposition responsable de convoquer les états généraux, jusque là Sassou est rester autiste; Sassou ne respecte personne. »
    Moïse disait : « Sanctifie l’œuvre de nos mains, oui, Seigneur sanctifie l’œuvre de nos mains. »
    J’ai appris cette prière de Moïse au catéchisme en kituba : « Bieka mavanga ya maboko ya beto, Mfumu bika ngue ku bieka mavanga ya maboko ya beto »
    Nos oeuvres sont-elles sanctifiées ?
    L’artiste dit : « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage »

    Aloula dit :
    « L’homme politique français Talleyrand disait qu’un Etat est grand lorsqu’il évite d’humilier ses adversaires, Sassou au lieu de ça il préfère tuer ceux qui politiquement s’oppose à lui. »

    En matière d’humiliation, Sassou n’est ni le premier ni le dernier. Il n’y a qu’à voir comment nous traitons les handicapés et les albinos chez nous. Demandez au ministre Moungala ce qu’on écrit sur lui sur les réseaux. Allez au Beach de Brazza et voyez comment sont traités ceux qu’on appelait dans mon enfance « Tamboula malembe mokili ya bato »
    Loin de moi l’intention de justifier ou de défendre Sassou. Traquons le mal en nous-mêmes, c’est une tâche beaucoup plus difficile.

    Aloula dit :
    « Hitler s’est suicider par la honte de ce qu’il a fait subir aux autres, cet homme a un instinct de domination très prononcer il ne mérite pas la place que vous lui accorder. »

    Qui suis-je pour accorder une quelconque place à Sassou ? En tout cas, ce n’est pas moi qui l’ai mis à la tête du Congo. Regardez peut-être du côté de la France, de Chirac, d’ELF etc. Vous aurez plus de réponse, je crois.

  26. MIENANDI dit :

    A Monsieur Malanda
    Merci pour cette contribution.

    La réalité est que le Congo est un pays divisé. Pour preuve, je considère les messages laissés sur ce site et bien d’autres où les gens du Sud considèrent ceux du Nord comme un tout? et LES INSULTENT DE TOUT. En conséquence de quoi, les gens du Nord commencent à parler d’une seule voie.

    Dans ce contexte, penser que le pouvoir chutera comme au Burkina devient une utopie …. il faut donc s’attendre à ce qu’une manifestation venant de Bakongo et Makélékélé soit contrée par des manifestants de Talangai etc.

    Il n’y a donc qu’une approche politique (dialogue) pour que ceux qui souhaitent remplacer Sassou puissent gérer ce pays dans le calme et ainsi mettre en oeuvre leurs programmes.

  27. Ngongui dit :

    Bravo ! Tata Malanda vient de nous apprendre qu’un serpent, ça peut emprunter « la voie du milieu ». Pauvre Sassou ! Pris par surprise, il a tout fait pour empêcher que ses amis inventent de toutes pièces des sages appelant à modifier la Constitution de 2002 ; en interne, il a blamé le PCT de lancer un tel débat. En vain. De guerre lasse, il est obligé, en bon père de la nation de s’ériger en arbitre comme hier il s’est interposé entre Kolelas et Lissouba qui se faisaient la guerre…Papa s’interpose entre ses enfants turbulents…

    M. Malanda chapeau; Après plus 30 ans de pouvoir vous avez bien appris votre Sassou !

  28. Pascal Malanda dit :

    Cher Makana, les choix se font par conviction. La vôtre est certainement faite. Loin de moi la prétention de vous en imposer.
    L’histoire du CMP est un chapitre entier de notre tumultueuse histoire. La composition de ce comité militaire n’est pas le fruit du hasard. La présence d’Anga en son sein, encore moins.

  29. Ici, chères et chers compatriotes, nous sommes en face de l’application de la stratégie communication du pct décidée lors de leur dernière réunion au cours de laquelle Ngolo fut enfariné. Être prese sur Internet pour contrer l’activisme de la diaspora.

    Ce Malanda, qui n’a eu aucun mort dans sa famille tout au long du règne de sassou, est le mokongo de service comme les autres mvouba, ntumi, matsanga, Morel kihouzou qui ont tué les leurs pour un bol de riz venant de sassou.

    Il faut zapper ce genre de mercenaire au service du crime. Je me dis si cet individu avait perdu des membres de sa famille ou souffert de la pauvreté à cause de sassou,mil n’allait pas raconter ce genre d’inepties.

  30. Mabiala Mâ Nganga dit :

    Mes chers frères, les NDENGUET; JDO, MOIGNY, NIANGA MBOUALA, MOKOKO, BOIGNA BEYA , et tout le reste… ne sont que la partie visible de l’iceberg. En plus de 32 ans le PCT a formé plusieurs Sanguinaires de leur trompe. Si l’on n’y prend garde l’après Sassou risque d’être plus meurtrière pour le sud du Congo. Le peuple du nord ayant compris l’impossibilité par eux de prendre le pouvoir par la voie des urnes avait mis en place une stratégie de conservation du pouvoir au nord. Celle-ci se résume en ceci :
    – tuer massivement le peuple du sud afin de diminuer son électorat (objectif atteint avec le génocide de 1997-98 comme le confirme le dernier recensement) ;
    – acculturer, appauvrir et exclavagiser le peuple du sud (objectifs atteints avec l’occupation de tous les postes de direction à tous les niveaux par l’homme du nord et la formation systématique que des enfants du nord) ;
    – le développement de la partie nord du pays (objectif atteint avec la construction des hôpitaux, hôtels et aéroports modernes au nord du pays) ;
    – le déplacement de la capitale à Oyo (objectif non atteint d’où la demande d’un énième mandat pour terminer de bâtir le nord afin de proclamer officiellement la scission du pays.
    Les frères du nord qui me lisent savent que ce plan existe : le plan Mouébara en est le support officiel. Ils savent aussi qu’il est présentement impossible à l’homme du nord de vivre en dehors du pouvoir. Ils savent également que le déséquilibre administratif militaire et sociale entretenu sciemment par le PCT pendant plusieurs années ajouté au traumatisme infligé au peuple du sud ne sont pas de nature à favoriser le vivre ensemble.
    C’est ainsi que nous disons que pour le bien être des congolais, mettons en place le Congo du sud, le Congo du nord et une centrale qui s’occupe des questions communes. Parler de cette question n’est pas synonyme de tribalisme mes chères frères prenons le courage de fédérer le Congo le bonheur de nos citoyens passe par là.

  31. Isidore AYA de Makoua dit :

    DÉBAT DE CONSCIENCE: QUELLE CONNERIE A L’ÉCHELLE CONGOLAISE?

    Il ne faut jamais rater les débuts… mais le Congo avait déjà raté les débuts (guerre civile et violence politique: 1959, 1963, 1965, 1966, 1968, 1970, 1972, 1973, 1977, 1993/1994/1997/1998/1999…)…

    Les présidents de la république, les gouvernements successifs, les hauts fonctionnaires, les donneurs d’ordre des assassinats politiques, des crimes de masse, de la dette publique congolaise, du chaos socioéconomique de 1959 et jusqu’à nos jours sont bien connus de tous ou des congolais (voire les archives nationales s’il en existe encore depuis 1959 à nos jours).

    Ce sont eux et leurs partisans, courtisans, enfants et petits enfants, fils à papa et puis, qui sont parmi nous et ce sont eux qui sont à l’origine de ce que sont les congolais et leurs situations politiques, socioéconomiques, environnementales et sociétales actuelles…

    La politique en Afrique noire est-elle « un piège à con » où les noms, enfants et petits enfants issus des pouvoirs politiques et de l’hécatombe individuelle et de la régression chaotique africaine sont conduits à régler leurs comptes tyranniques entre eux et avec nous (victimes) et ceux-ci dans le temps.

    Si Sassou Nguesso et ses dignitaires Nord/Sud/Est et Ouest Congolais ne souhaitent pas quitter le pouvoir en 2016 – c’est pour les mêmes raisons: solder son passif avec Massamba Debat, Marien Ngouabi, Yombi Opango, Bernard Kolelas et Pascal Lissouba et compagnie (gouvernements successifs) – des assassinats politiques, des coups d’état, de guerres civiles, d’incompétence, de crimes socioéconomiques. Ce sont eux les vrais responsables du chaos de ces 56 ans dernières années post indépendance du Congo Brazzaville….

    C’est leur conflit pas le nôtre – c’est leur règlement de compte mais pas celui du peuple souverain. Ce peuple souhaitait bien sûr en découdre avec ces mauvais et ces incapables de 1959 à 2015 et puis…

    Mais ils sont là, leurs héritiers qui, certains se sont recyclés avec le sang de leur aïeul dans la vie politique congolaise actuelle – Et ça continue… le piège à con est ouvert et recyclable dans l’espace et le temps: il faudra selon eux toujours perpétuer la tyrannie des instincts politiques dictatoriaux et démocraturiaux (condensation de pseudo démocratie + dictature) …

  32. Mabiala Mâ Nganga dit :

    A Pascal Malanda
    « Nous sommes condamnés à trouver un jour les clés qui nous permettront de sortir de l’escalade de la violence commencée en 1959. Si vous avez cette clé, mettez-la le plus vite possible au service de notre peuple qui a trop souffert » dites-vous. Voici les clés: Création du sud Congo, du nord Congo et d’une centrale qui s’occupera des questions communes. A toi de suivre en faisant une large diffusion.

  33. bitemo dit :

    au Dr Malanda ,cher compatriote
    J apprécie ton discpours qui me semble normatif, J ‘y adhére,sauf que ,tu oublies que tu l’adresses à un Monsieur sassou qui somme toute est sans foi ni loi.Sassou a toujours briller par la malice,d’ailleurs aurait il pu faire autrement,lui meme étant un BAC – 3, loin de la logique classique et de la methode.
    Malice, malignité,malin ,c’est l’univers de Sassou,c est bien lui l’instigateur de ce faut debat,pour déstabiliser ,faire divertion,afin que l’opposition et la société civile,enfin toutes les forces qui plaident pour l’alternance n’évoquent pas DEUX CHOSES ESSENTIELLES
    -une convergence d’action pour mettre dehors toute cette clique
    -obtenir coute que coute l’établissement d’un nouveau fichier électoral
    Voilà les deux conditions que Sassou ne veut pas voir prospérer
    Vous savez , Sassou est capable juste à l’orée des elections,dire qu’il joue la carte de la démocratie,et presenter son fils en qui il a confiance.ET LE TOUR EST JOUE
    Barack Obama, Hollande ,la communaute internationale et toutes les forces pour l’alternace seront mis sur le fait accompli ,étant entendu qu’il espere que Sarko reviendrait dans l’année qui suivra et alors ADIEU LA CPI,……on reprend les memes et on recommence
    C ‘est pour cela que j’applaudis le RDD qui déja à suspendu son alliance avec le PCT et je soutiens la prise de position de Brice du MCDDI ( Tchibambelela est cacique du PCT , donc il peut toujours causé,cette fois ci il ira rejoindre ses amis du pct )
    La rupture est en marche

  34. Pascal Malanda dit :

    Bitemo dit :
    « …Vous savez , Sassou est capable juste à l’orée des elections,dire qu’il joue la carte de la démocratie,et presenter son fils en qui il a confiance.ET LE TOUR EST JOUE
    Barack Obama, Hollande ,la communaute internationale et toutes les forces pour l’alternace seront mis sur le fait accompli ,étant entendu qu’il espere que Sarko reviendrait dans l’année qui suivra et alors ADIEU LA CPI,……on reprend les memes et on recommence… »

    C’est un scenario plus que plausible. Il a même tout d’un scenario républicain. Quel argument pourriez-vous avancer si le fils du président remplit toutes les conditions pour être candidat ? Aux USA, Jeb Bush et Hilary Clinton ne sont-ils pas en train de préparer leur candidature à la candidature ? Jean Sarkozy n’a-t-il pas tenté de se faire élire en France à la présidence de l’Epad, le plus grand quartier d’affaires européen? (dans le cas français, heureusement que les anti-népotistes avaient réussi à soulever et canaliser l’indignation). Quel argument pourriez-vous opposer si la commission d’investiture du PCT désigne le fils Sassou comme son candidat ? C’est la cuisine interne de ce parti.
    Le discours de fin d’année du président est annonciateur d’un changement de stratégie. Dans quelques semaines, le débat ne sera plus le maintien de la constitution puisqu’elle ne sera pas changée pour ne pas se mettre à dos la communauté internationale. Le débat se déplacera à coup sûr vers la tenue d’élections libres et transparentes + les conditions de retraite du président en exercice.
    Nous avons déjà évoqué l’urgence de poser courageusement le problème de la commission électorale indépendante, du fichier électoral et des cartes biométriques. L’UPADS et le MCDDI commencent à y accorder de plus en plus d’attention. Heureusement !
    Seule une opposition unie peut obtenir cela du pouvoir. Pour le moment, on assiste à la guéguerre et à la dispersion des forces de l’opposition. Au lieu de mutualiser les forces pour une alternance apaisée, nous assistons à une montée des intégrismes. Au lieu de rassurer Nordistes et Sudistes (la voie du milieu), on invoque le sang pour pousser chacun dans son dernier retranchement. Le fils Kadhafi est en prison et finira peut-être à la CPI. La Libye s’en porte-t-elle mieux aujourd’hui ? On peut détruire un immeuble (la confiance) en quelque secondes à l’aide d’explosifs ; mais le reconstruire demande beaucoup de patience, d’abnégation et de temps. La confiance au Congo a été dynamitée en 1959, depuis, on assiste à l’escalade de la haine. Les intégristes ont le vent en poupe. Pauvre Congo !
    Ce site est l’échantillon de ce Congo malade qui peine à soigner ses maux. Asseyons-nous et trouvons les solutions. Il n’est pas encore trop tard. Il y a des hommes et femmes intègres au Nord comme au Sud. On n’a pas besoin pour cela d’être des Kongo de service ou des Mbochis dominants. Il faut retrouver notre humanité (kimuntu-bomoto) et se dire les vérités en face. Apparemment, c’est trop demander à certains dans notre pays. On l’avait pourtant fait à la Conférence Nationale Souveraine.
    Pool et Niboland n’ont pas attendu la création du Sud-Kongo pour s’étriper en 1993-1994. Avec la bénediction et les armes de Sassou ? Trop gratuite affirmation à mon goût. Les plaies sont encore béantes et personne n’a jamais convoqué une réunion de réconciliation entre ces deux entités qui seront les bases de votre futur Sud-Kongo. Est-ce Sassou qui empêchent Nibolek et Kongo-Lari de s’asseoir et panser les plaies ? On parle déjà de Sud-Kongo comme une panacée. N’est-ce pas une fuite en avant ? Demandez un peu l’avis des Sud-Soudanais avant d’embarquer les Congolais dans des aventures sans lendemain. Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. Je suis pour un Congo viable et convivial et à défaut un Sud-Kongo viable et convivial si le divorce est consommé. Avec quels bâtir ces entités ? Voilà le nœud du problème.
    Le pouvoir et l’opposition doivent leur responsabilité. Dans quelques semaines, nous allons assister à un nouveau débat dans notre pays. Faisons preuve d’intelligence.

  35. Mabiala Mâ Nganga dit :

    A Pascal Malanda
    Si le bourkina n’est pas le Congo pourquoi veux-tu que le sud soudan soit le Congo? Ici il s’agit de regarder la réalité en face. Le Congo est bel et bien divisé en deux blocs: le bloc nord et le bloc sud. Le bloc nord minoritaire hier et majoritaire aujourd’hui fait du Congo sa propriété pille le sud, tue et écrase le peuple du sud en toute impunité.Depuis plus de 32 ans de tortures de viols, d’emprisonnements de tueries du peuple du sud la voie du milieu était où avec son kimuntu-Boboto? Aujourd’hui le peuple du nord est surpris de la réaction du peuple du sud qui dans le but de favoriser le vivre ensemble ne parlait plus ce que le peuple du nord prenait pour un effet des fétiches. Prenez notre vision comme vous voulez nous nous battrons pour la faire triompher. De toutes façons beaucoup des nordistes pensent comme nous et les mois avenirs nous en diront long car d’ici là chaque bloc mettre son désir de fédérer le Congo au grand jour. L’intervention de la voie du milieu est à mon avis en retard.

  36. EL MANISERO dit :

    A travers l’extrait ci-dessous de celui qui se fait appeler Dr Malanda, j’ai eu l’impression de lire, un journaliste de la « Pravda du PCT » qui a mal assimilé ses leçons.

    Monsieur, très fraternellement, je ne sais pas dans quel domaine vous êtes Dr (ce que vous feriez mieux de ne pas mentionner).
     
    Si c’est dans le cadre de la médecine, je prie le bon Dieu pour qu’un jour, par hypothèse, étant en incapacité de décider de mon sors, je ne me retrouve entre vos mains.

    Vous écrivez :

    « C’est un scenario plus que plausible. Il a même tout d’un scenario républicain…Aux USA, Jeb Bush et Hilary Clinton ne sont-ils pas en train de préparer leur candidature à la candidature ? Jean Sarkozy n’a-t-il pas tenté de se faire élire en France à la présidence de l’Epad… Quel argument pourriez-vous opposer si la commission d’investiture du PCT désigne le fils Sassou comme son candidat ? C’est la cuisine interne de ce parti. »

    Aux USA, nous sommes dans un monde où l’exposition aux média, combinée au charisme et à des compétences reconnus jouent un rôle décisif dans le processus de choix des leaders politique. Cela constitue également un atout non négligeable, pour ne pas dire un avantage considérable dans les compagnes électorales.

    Mais, malgré cela, les personnes concernées sont soumises à un schéma électoral qui est sans comparaison avec la république bananière du Congo.

    De même, les dysfonctionnements éventuels sont soumis à des organes de contrôle, dont la crédibilité est à des années lumières de la situation du Congo.

    De même, en France, il y a des contrepouvoirs assez efficaces pour faire obstacle à des actes de favoritismes non justifiés. Et, tout contribuable a la possibilité de saisir la justice sur les dérapages des hommes politiques.

    Vouloir comparer ces situations à la monarchie tribale, dont les leviers du pouvoir sont tenus, sans appel à concurrence, pour un clan familial, à commencer par la justice, en passant par la gestion de la principale ressource budgétaires…, c’est purement et simplement de l’hérésie, pour ne pas dire une insulte à l’intelligence des africains en général, ou des congolais en particulier, qui luttent au quotidien contre la confiscation de tous les pouvoirs.

    Dans la situation du Congo actuel, un intellectuel ne doit pas raisonner en termes de cuisine interne du PCT, la principale occupation, de tout humaniste, c’est de voir le droit et la justice triompher face à l’arbitraire, même au sein du PCT.

    Dès l’instant où la raison l’emportera sur les égoïsmes primaires et primitifs, même au sein du PCT, le tyran n’aura plus d’excuse ou d’alibi pour se maintenir au pouvoir.

    Vous auriez mieux fait de ne pas commenter les réactions à votre article. On serait resté sur le doute.

    Mais, vos commentaires nous laissent penser que vous sembler être en train de tenter l’exploit de blanchir ou décorer un tombeau.

     

  37. Pascal Malanda dit :

    Mabiala Mâ Nganga et EL MANISERO

    Savez-vous lire un texte d’analyse?
    Je vous signale que le corps de mon
    argumentation est le suivant (vous pouvez le retrouver intact au milieu du texte):

     » Nous avons déjà évoqué l’urgence de poser courageusement le problème de la commission électorale indépendante, du fichier électoral et des cartes biométriques. L’UPADS et le MCDDI commencent à y accorder de plus en plus d’attention. Heureusement !
    Seule une opposition unie peut obtenir cela du pouvoir. Pour le moment, on assiste à la guéguerre et à la dispersion des forces de l’opposition. Au lieu de mutualiser les forces pour une alternance apaisée, nous assistons à une montée des intégrismes. Au lieu de rassurer Nordistes et Sudistes (la voie du milieu), on invoque le sang pour pousser chacun dans son dernier retranchement. »

    Qu’en dites-vous, chers intégristes?
    On vous montre le soleil, vous regardez le doigt. Il y a plus de choses au-delà de nos nez.
    Pas étonnant que le pays tourne en rond.

    Seigneur, aie pitié de ce pays !

  38. Mabiala Mâ Nganga dit :

    A Pascal Malanda
    Pourquoi toi aussi tu ne veux pas regarder le soleil qu’on te montre?
    On te dit qu’ une élection transparente après Sassou va certes réhabiliter la démocratie mais ne nous éloignera jamais des coups de force et tu feins de ne pas comprendre. En 1997 nous étions bien en démocratie mais cela n’a pas empêché l’homme du nord de recourir à la force pour reprendre le pouvoir.
    Il ne s’agit pas aujourd’hui de juste réhabiliter la démocratie mais aussi de rechercher les méthodes de démocratie qui puissent garantir une paix durable au Congo. Parmi ces méthodes, nous proposons une: la constitution de deux fédérations: une du nord et une du sud avec une centrale commune. Voilà le soleil que nous te montrons ne regarde donc pas notre doigt.
    Nous te démontrons pourquoi le vivre ensemble entre le sud et le nord n’est plus possible à toi de nous démontrer que le nord est prêt à mettre à la retraite tous les officiers militaires fabriqués à la six quatre deux, de ramener les armes, les engins militaires les hélico à Brazzaville, que les voleurs, les tueurs et les violeurs sont prêts à suivre le nouveau gouvernement qui aura la charge de les juger.

  39. MERCI Mr MIENANDI POUR FAIRE COMPRENDRE A CERTAINS EXTREMISTES UN FACTEUR ESSENTIEL DE LA VICTOIRE CONTRE SASSOU dit :

    NE PAS FAIRE DU NORD UN BLOC MONOLITHIQUE SI L’ON VEUT VAINCRE SASSOU

    Mr MIENANDI, Je suis SUDO-NORDISTE; né après l’indépendance, et je suis sidéré quand certains congolais font des gens du Nord un bloc derrière SASSOU, avec le danger que cela se réalise. Les arguments utilisés sont d’une imbécilité telle que les nordistes meme les plus nationalistes commencent à se poser les questions sur la nature des relations sud-nord au Congo!
    Dans le cas ou le nord ferait bloc, SASSOU aura encore 7 ans pour notre malheur à tous! Et il n’ y aura pas un MOKOKO pour empêcher la troupe de mater la revolte populaire ou un BOKAMBA pour lancer la grève générale.
    Sur l’irresponsabilité des intervenants les plus abrutis j’en appelle à la responsabilité du WEBMASTER, car le maitre mot est d’abord:

    TOUT SAUF SASSOU!

    SASSOUFIT!

    INGUETA !

  40. Aloula dit :

    A Pascal Malanda, bien que quelques réponses aient trouvées mon assentiment, Malanda vu la qualité du débat, vous devez comprendre que seules les vertus morales et spirituelles élevent l’hommes disait Aristote pour ne pas vivre comme des animaux et plus précisément l’homme politique doit s’imprégner des vertus civiques disait encore Aristote pour pouvoir prétendre diriger les autres. Concernant Sassou Mr Malanda doit comprendre que nous avons connu dans notre histoire des hommes politique imbus des valeurs morales et républicaines dignes de ce qui se passent dans les démocraties adultes; les Massamba Debat, Bazinga, Opanghault, ect… Le malheur pour le Congo c’est que ses hommes d’une grande élévation sont rares; ce que plusieurs d’entre nous demandent c’est que Sassou avec ses instincts primaires et ses passions morbides abandonne la direction du pays.

  41. Pascal Malanda dit :

    « Les arguments utilisés sont d’une imbécilité telle que les nordistes meme les plus nationalistes commencent à se poser les questions sur la nature des relations sud-nord au Congo! »

    Vous avez compris ce qui tue ce pays.
    Malheureusement, vous n’êtes pas nombreux et c’est un drame pour ce beau pays. Quand quelques Bembé prennent en otage le pouvoir de Lissouba, c’est tout Mouyondzi qui est responsable de l’échec de la restauration de la démocratie. Quand quelques intégristes du PCT prennent le pays en otage, c’est tous les Mbochis, que dis-je, tous les Nordistes qui sont responsables. Et on peut continuer sur cette lancée. Où est l’analyse, l’objectivité, le débat contradictoire pour trouver la voie médiane indispensable au développement consensuel ? Non, au Congo, on n’a pas le droit d’émettre une idée face aux Ayatollahs. Ils savent comment conduire le Congo à la prospérité, mais on se demande pourquoi ils ne le font pas depuis 1960.

    Mr Aloula :

    Vous dites : « Concernant Sassou Mr Malanda doit comprendre que nous avons connu dans notre histoire des hommes politique imbus des valeurs morales et républicaines dignes de ce qui se passent dans les démocraties adultes; les Massamba Debat, Bazinga, Opanghault, ect… Le malheur pour le Congo c’est que ses hommes d’une grande élévation sont rares »

    En effet, ces hommes d’une grande élévation sont rares. Vous-vous êtes déjà demandé pourquoi ils sont rares ? Chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite. Youlou avait tout volé, Massambat était tueur, Lissouba a tué la démocratie, Ngouabi a introduit le communisme et le yaka-nokinoki, Yhombi a commandé des Okapi. Et maintenant on a Sassou, à vous de le juger. Est-ce que je vous empêche d’aller assouvir votre soif de sang sur lui ? J’essaie de vous dire que le mal se situe en nous et nos dirigeants n’en sont que le reflet, la concentration. Quelqu’un s’oppose à ce que vous dites, on sort l’artillerie lourde pour écraser une mouche. Le complot permanent est érigé en instrument de gestion.

    Entre-temps, le gentil peuple souffre sous le poids des injustices. Gentil peuple ? Mais on oublie ce que Youlou avait dit : « Vous applaudirez des fous un jour dans ce pays ». De grâce, ne me dites pas que je défens Youlou. Je fais tout simplement le constat de notre irrationalité.

    Quand on demande aux intellectuels, à l’élite de la nation de méditer sur le sort qui semble s’acharner sur nous, la réponse est vite balancée : Kongo de service, esclave des Mbochis etc. C’est terrible de côtoyer des gens qui fonctionnent sur les émotions primaires. On peu comprendre que des poules picorent le maïs à côté du feu qui fait bouillir dans l’eau dans laquelle on va les plumer. Mais il est effroyable de voir des humains persister dans l’ignorance et la violence.

  42. Pierre DJOUE dit :

    Dr  Malonda, je ne comprends pas pourquoi vous passez votre temps à commenter votre article, si vous êtes serein et sûr de vos arguments.

    Vous dites :

    –          « Non, au Congo, on n’a pas le droit d’émettre une idée face aux Ayatollahs. »

    –          « Quelqu’un s’oppose à ce que vous dites, on sort l’artillerie lourde pour écraser une mouche. »

    Ce qui est curieux et incohérent, c’est que vous vous comportez en véritable Ayatollahs, en venant commenter votre article.

    Vous ne laissez pas libre cours à la liberté d’expression, qui est aussi la possibilité de critiquer un « Docteur ».

    Bien que je ne sois pas de l’avis des illuminés qui viennent faire de la diversion avec les idées du Bundu Dia Kongo, devenues la Bible d’un prétendu honorable, il serait intellectuellement honnête de reconnaître la prise en otage des leviers du pouvoir au Congo d’aujourd’hui, par un clan construit autour de cercles concentriques, partant de la famille à la tribu.

    On ne peut pas trouver une solution à un mal, sans en avoir un diagnostic approprié. Ce serait jouer aux apprentis sorciers. Et, ce n’est pas du niveau d’un « Docteur ».

    Les congolais, dans leur majorité, mènent un combat, silencieux ou affiché,  contre un régime sur lequel  bon nombres d’observateurs, tant nationaux qu’internationaux, relèvent d’importants indices ou faisceaux concordant, portant à croire à des crimes non seulement économiques, mais aussi de sang(Beach, 4 mars 2012, Biens mal acquis…).

    Et, les victimes de ces crimes ne sont pas qu’au Sud, mais aussi au Nord.

    A partir de ce moment la, quand vous pondre un texte tendant à donner du crédit au discours d’un homme arrivé au pouvoir par les armes et qui se maintient par des simulacres d’élections, cela nous rappelle effectivement les paroles de Youlou, qui semblent trouver plus du sens non seulement dans votre analyse, mais aussi dans ce que vous défendez.

    On ne peut pas dire que les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent, quand ceux qui leurs ont été apportés dans les bagages des soldats étrangers, financés par une multinationale, avec la bénédiction de la métropole.

    Mon cher docteur, vous avez intérêt à revoir vos cours de diagnostic, des dictateurs.

    Car, on ne me laissera pas croire que, pendant les années de lutte de Mandela, dans sa prison, il se disait que les sud-africains avaient les dirigeants qu’ils méritaient….

     

  43. Aloula dit :

    Pascal Malanda, vous faites une erreur en affirmant que c’est Youlou qui avait dit que vous applaudirez un fou; pour votre gouverne ce n’est pas Youlou qui avait dit que vous applaudirez un fou mais c’est Massamba Debat qui l’avait dit; Mr Malanda au lieu de se targuer comme quelqu’un de savant, il faut avoir l’humilité de reconnaître que quand on parle d’un pays on vois d’abord celui qui est à la tête, c’est lui le premier magistrat, c’est lui le chef des armées, bref c’est lui qui donne l’orientation générale de la politrtique du pays, il sied de savoir que dans toutes les démocraties du monde, c’est le président de la république qui donne les grandes des actions à mener, si on échoue on ne dira pas que c’est la faute de tel ou tel ministre, c’est au président de la république d’en assumer la résponsabilité ; au lieu de cela vous traitez les autres d’imbecile, dorés et je ne pourais pas hésiter de pensée que l’ignorance est de votre coté à vouloir défendre Sassou vous tomber dans les mêmes travers que les cadres du PCT, car toutes vos demonstrations que j’ai parfois jugé digne s’évanouissent je m’aperçois que la raison philosophique n’est pas avec, mais plutôt la raison biologique qui vous aller dans le sens de ce que Sassou veut. Pour terminier je voudrais partager avec la réflexion d’un homme politique italien du 18è siècle qui disait que: « les Nations vivent des qualités et des vertus de leurs hommes politiques; elles meurent aussi de leurs défauts, de leurs fautes, et de leurs crimes » et les cas sont légion; en Allemagne, en Espagne, en Italie, Hitler, Franco, Mussolini ont entrainé leurs pays au désastre; tandis qu’en France, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, le Général de Gaulle, Kennedy, Mandela ont sut donné de la vie à leurs pays.

  44. Aloula dit :

    Mr Pascal Malanda; un grand homme a dit on ne fait rien de grand sans grands hommes.

  45. Pascal Malanda dit :

    Monsieur Pierre Djoue

    Vous dites :

    « Dr  Malonda, je ne comprends pas pourquoi vous passez votre temps à commenter votre article, si vous êtes serein et sûr de vos arguments. »

    Permettez-moi de vous signaler que mon nom s’écrit avec 3 « a ». S’agit-il pour vous d’un lapsus révélateur ou d’une intention assumée ? Je serais allé plus loin en vous demandant si le risque n’est pas réel en confondant une lettre dans un nom très simple de faire plus grande confusion dans l’analyse d’un texte de plusieurs centaines de mots. J’espère que vous avez compris que c’est une pique, sinon, je vous fais un dessin.

    Non, je ne commente pas mon article, je réponds aux questions qui sont soulevées par vous-mêmes et par d’autres. C’est ça le propre d’un forum libre. C’est aussi ça, la courtoisie élémentaire.

    vous dites :
    « Bien que je ne sois pas de l’avis des illuminés qui viennent faire de la diversion avec les idées du Bundu Dia Kongo, devenues la Bible d’un prétendu honorable, il serait intellectuellement honnête de reconnaître la prise en otage des leviers du pouvoir au Congo d’aujourd’hui, par un clan construit autour de cercles concentriques, partant de la famille à la tribu. »

    Si vous n’êtes pas illuminé, nous partageons déjà au moins une chose, ‘le devoir de lutter contre les Ayatolah qui prennent notre pays en otage’, qu’ils soient du PCT ou de l’opposition. Ils sont le vrai danger de ce pays. Pour le reste, chantons notre hymne national qui nous recommande « d’oublier ce qui nous divise et d’être plus unis que jamais »

    Pouvez-vous me montrer un seul passage ou je refuse de reconnaître la dérive tribale de tous les pouvoirs au Congo ? En quoi le pouvoir actuel est-il une exception ? Vous allez encore m’accuser de passer mon temps à commenter mon propre article, mais si je vous rapporte un passage de ce même article, que diriez-vous ? « Ce ne sont donc pas les mesures cosmétiques que lui proposent ses courtisans du Bureau Politique du PCT qui l’aideront à redorer son blason. Certains d’entre eux sont d’ailleurs apparemment beaucoup plus préoccupés par la préservation de leurs prébendes qu’à la proposition de solutions efficaces au président et à la nation. D’autres se murent dans un silence coupable. Nombreux sont ceux qui quitteront le navire à la première alerte. »

    En quoi affirmer ce qui précède revient à méconnaître la prise en otage des leviers du pouvoir par une tribu, un clan ou une famille ? Savez-vous le nombre des proches du présidents qui sont au BP ou au Comité Central ? Savez-vous combien d’entre eux sont parents et courtisans en même temps ? Je connais personnellement une dizaine de membres du BP du PCT et encore plus de membres de son comité central. Je m’exprime ici à découvert et ils peuvent me contredire. Je n’ai jamais caché mon aversion des dérives tribales de différents régimes au Congo.
    Quand la « bande des 4 », que je connais personnellement, a pris en otage le pouvoir de Lissouba en exposant inutilement les Bembés au nom desquels ils s’exprimaient, j’ai exprimé mon indignation. Savez-vous la réponse que j’ai reçue de leur entourage ? Les Bembés méritent plus que ça, ils ne sont pas des chiens de chasse qu’on remercie avec un os. Saviez-vous qui était le directeur du domaine présidentiel sous Lissouba ? Saviez-vous comment était gérée la société de transports urbains créée par Bernard Kolélas, fraîchement élu maire de Brazzaville ? Savez-vous que le parc de ces bus municipaux était transféré de Mpila au nord, au centre sportif au sud de Brazza ? Savez-vous que la BEAC est en train de construire une grande agence à Oyo où se trouve déjà un des meilleurs hôtels du Congo, à un jet de pierre d’un aéroport international sous-utilisé ? Savez-vous que Massambat-Débat avait souhaité que la première cimenterie du Congo, la CIDOLOU dont les matières premières se trouvaient à Loutété fût construite, non à Loutété mais à Boko ? Qu’une partie de la fac des sciences sous Lissouba fut transférées (à causes des troubles de Brazza) non pas à Madingou, Hinda ou Impfondo, mais à Dolisie ? Trouvez-vous normal qu’une aile de l’UDR-Mwinda soit sous la coupe de la famille Milongo, femme et enfant ? Que le MCCDI soit aujourd’hui en proie à la guéguerre entre les héritiers biologiques de Kolélas ?

    Je peux citer à l’infini les exemples qui montrent que la dérive tribale, clanique et familiale n’est pas l’exclusivité des Nguesso. Ceci étant dit, est-ce que je justifie par là-même le caractère perfide de la gestion actuelle du pouvoir ? Vous savez bien que toute gestion régionale, finit par devenir tribale, clanique, puis familiale et se terminer par une guerre fratricide. Vous savez encore mieux que pareille gestion prend en otage toute une nation car elle affaiblit l’État et détruit les bases de l’édification d’une nation prospère. Êtes-vous étonnés de la montée des dérives sécessionnistes de plus en plus insistantes persistantes ?

    Je suis contre la guerre civile. J’en connais le caractère néfaste sur le plan humain et la monstruosité économique. La guerre tue et bloque le développement économique. Je suis convaincu qu’une transition apaisée au Congo en 2016 passe par un statut protecteur de l’actuel chef de l’État. Je peux me tromper. Si vous avez de meilleures solutions, proposez-les, en quoi ma proposition constitue-t-elle un frein aux vôtres ? Entre anti-Ayatolahs, nous avons le devoir de nous entendre contre notre ennemi commun : l’obscurantisme social.

  46. Pascal Malanda dit :

    Monsieur Aloula

    Vous dites :

    « Pascal Malanda, vous faites une erreur en affirmant que c’est Youlou qui avait dit que vous applaudirez un fou; pour votre gouverne ce n’est pas Youlou qui avait dit que vous applaudirez un fou mais c’est Massamba Debat qui l’avait dit. »
    Merci de redresser mon erreur. Si vous citez votre source, je serais encore plus enchanté. J’avais 3 ans quand Youlou a quitté le pouvoir, et 8 ans quand Massambat-Débat a démissionné. Tout ce que je peux citer d’eux ne vient que de notre histoire essentiellement orale et du peu d’écrits y relatifs. Vos sources écrites sont donc les bienvenues.

    Vous dites :
    « Mr Malanda au lieu de se targuer comme quelqu’un de savant, il faut avoir l’humilité de reconnaître que quand on parle d’un pays on vois d’abord celui qui est à la tête, c’est lui le premier magistrat, c’est lui le chef des armées, bref c’est lui qui donne l’orientation générale de la politrtique du pays, il sied de savoir que dans toutes les démocraties du monde… »

    Quelqu’un de savant ? Cela vous irrite certainement qu’on aligne des faits. Le faire n’a rien de savant. En outre, nous sommes ici dans un débat citoyen. Que vient y faire la science ? J’argumente mon point de vue citoyen fatigué des guerres stupides déclenchées par des extrémistes. Rien de plus.

    Et maintenant, venons-en au fond de votre argumentation.
    Oui, un pays est souvent (malheureusement) jugé par celui qui est à sa tête. Je suis entièrement d’accord avec vous sur l’importance du premier magistrat du pays. La constitution lui donne même, par le droit de grâce, celui de disposer de la vie d’un citoyen. C’est pourquoi la constitution doit être sacrée et respectée scrupuleusement. De là, mon opposition viscérale à toute modification capricieuse ou un changement criminel de la loi fondamentale. Si l’on change la constitution de janvier 2002 demain, qu’est-ce qui empêchera de changer la suivante dans 5 ans ? Vous voyez bien qu’on ouvre ainsi une source d’instabilité politique inutile. Rien ne justifie un changement de constitution ni aujourd’hui ni dans 20 ans.
    Ce que je dis, et que vous feignez de l’ignorer, c’est que le président est une émanation du peuple. Ce n’est pas un étranger parachuté par l’étranger comme veulent le croire certains ici. C’est un Congolais qui utilise le suffrage du peuple dans une élection libre et démocratique ou le mécontentement d’une frange de la population et l’appui de forces extérieures pour accéder à la magistrature suprême. Aucun président, librement élu ou arrivé par putsch, démocrate ou despote ne peut résister à la révolte populaire. C’est ce que j’entends par « Chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite »
    Savez-vous que Sassou était applaudi par une frange de la population en octobre 1997 ? Des gens convaincus alors, et aujourd’hui encore que Lissouba avait failli à la mission d’approfondissement de la démocratie, mission que lui avait confiée la Conférence Nationale Souveraine ? Êtes-vous parmi ces Congolais-là ? Prenez le courage d’assumer. Demain, vous applaudirez la chute de Sassou et l’arrivée d’un nouvel homme. J’essaie de vous dire que notre problème ne se limite pas à Sassou, il se trouve au fond de chacun d’entre nous. Nous acceptons la démocratie (et la constitution) quand elle nous arrange, nous les combattons quand elle nous dérange. Ceux qui soutiennent la constitution aujourd’hui parce qu’elle permet l’alternance, sont prêts à déclencher un coup d’État constitutionnel en déclarant : Sassou est parti, nous avons les mains libres pour changer la constitution. J’en connais beaucoup qui disent : Chassons d’abord Sassou, on verra la suite à réserver à la constitution. Quel gâchis intellectuel ?!

    Vous dites :
    « …au lieu de cela vous traitez les autres d’imbecile… »
    Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. Je n’ai jamais dit que le peuple congolais est
    imbécile. C’est peut-être vous qui pensez qu’avoir Sassou comme président, c’est être imbécile. Alors assumons notre subconscient. Je constate un fait simple : Sassou dirige le Congo depuis 30 et il est un reflet de notre peuple enclin à crier sur les apprentis-démocrates et à raser les murs face à un pouvoir autoritaire. Combien de temps Lissouba a-t-il dirigé le Congo avant de faire face à sa première guerre civile (1993-1994) ? A peine une année. Combien de temps Sassou revenu au pouvoir en 1997 a-t-il fait avant de faire face à une nouvelle révolte (celle de 1998-1999) ? A peine une année. Combien a duré le pouvoir de Lissouba ? 5 ans. Combien dure le pouvoir de Sassou ? 17 ans à ce jour ? Les deux dirigent le même peuple. Tirez vos conclusions !

    Vous dites :
    « … dorés et je ne pourais pas hésiter de pensée que l’ignorance est de votre coté à vouloir défendre Sassou vous tomber dans les mêmes travers que les cadres du PCT, car toutes vos demonstrations que j’ai parfois jugé digne s’évanouissent je m’aperçois que la raison philosophique n’est pas avec, mais plutôt la raison biologique qui vous aller dans le sens de ce que Sassou veut. »

    Passage assez compliqué à comprendre. Vous mélangez trop de choses. Je vous rappelle que je ne suis pas dans la philosophie ou la biologie. Je suis un citoyen qui s’oppose à la guerre inutile. Si nous pouvons faire l’effort intellectuel de dépasser nos égoïsmes en commençant par le président de la république, où est le mal ? Si vous êtes convaincus de pouvoir chasser Sassou et traquer ses collaborateurs sans déclencher des blessures du genre 1959, allez-y ! Est-ce que je vous en empêche ?
    Les cadres du PCT, comme ceux de tous les autres partis, sont vos frères. Hier, c’était la mouvous présidentielle de Lissouba qu’on critiquait, les gens qui avaient instauré la consommation hebdomadaire de « ngoul’moumako » à Diata en raffinement culinaire et esthétique et qui roulaient en Land-Rover Discovery. Aujourd’hui, c’est les mangeurs de « ngoki » qui roulent en Mbeba ou quelque chose de ce genre. C’est ça notre pitoyable sociologie et anthropologie.
    Non, je ne vais pas dans le sens de ce que veut Sassou, mais j’aspire à l’intérêt supérieur de la nation. En tout cas, c’est mon intime conviction. Si cet intérêt se confond sur un point avec celui de Sassou, de Kolélas, Dzon, ou quelconque d’autre, pourquoi voulez-vous que je m’y oppose tout simplement parce que ça viendrait d’un visage qui ne me plaît pas ? C’est là tout notre drame d’apprentis-démocrates. Le président n’est pas de ma tribu, donc tout ce qu’il fait est, en soi mauvais. La démocratie a inventé la notion d’alternance pour satisfaire ce genre de personnes. Vous ne supportez pas la boule du président ? Attendez les prochaines élections et votez pour le candidat de votre choix. Malheureusement, les élections chez nous ne sont ni libres ni démocratiques.
    Vous comprenez pourquoi nous nous battons pour une constitution stable, un corps électoral fiable, une commission électorale indépendante, des cartes d’électeurs biométriques etc. Un peuple responsable est capable d’y arriver par la détermination et sans verser une goutte de sang.

    Vous dites :
    « Mr Pascal Malanda; un grand homme a dit on ne fait rien de grand sans grands hommes. »
    Entièrement d’accord avec vous. Faut-il par là comprendre que si au Congo rien de grand ne se fait, c’est parce que nous n’avons pas de grands hommes ? N’oubliez pas notre tendance à tuer les hommes qui aspirent à la grandeur. Massambat-Débat, Ngouabi, Biayenda et bien d’autres…

  47. Aloula dit :

    Qui les tue? d’où parte les complots et les scénarios plus macabres si ce n’est avec Sassou en tête voila mon cher Malanda ce qu’on reproche à ce criminel.

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