
Congo-liberty.com : Pourriez-vous nous dire un mot sur l’opposition congolaise ?
Deudonné Antoine GANGA (DIAG) : L’opposition congolaise est là, divisée malheureusement en deux camps : l’une se disant modérée et alliée du pouvoir (à propos de laquelle le journal ‘’Maintenant’’ a écrit : « une opposition qui s’empresse dans un gouvernement d’union est une opposition tarée qui ne croit pas en ses valeurs. » et l’autre qualifiée de dure et incarnée par PascaTsaty Mabiala, Claudine Munari, Mathias Dzon, Guy Romain Kinfoussia, Jean Itadi, Charles Bowao, Brice Parfait Kolelas, Paulin Makaya, etc. Je dois beaucoup de respect à ces derniers qui, malgré leurs défauts et leurs qualités, jouent leur rôle de contre-pouvoir et se battent avec les moyens de bord pour la démocratie et ses valeurs. Mais leurs actions semblent être contrecarrées d’une part par leur égocentrisme et d’autre part par l’esprit de méfiance entre eux. L’on dit qu’ils se soupçonneraient les uns et les autres de manger au râtelier du système et d’avoir en leur sein un problème de leadership. Tant que les uns et les autres ne tairont pas leur ego et ne chercheront pas chacun à être leader, tant qu’ils prêteront le flanc aux adeptes de la politique de diviser pour régner, tant qu’ils n’auront pas un même discours, tant qu’ils ne seront pas derrière un seul leader, tant que chacun cherchera à tirer la couverture de son côté, tant qu’ils oublieront la maxime latine ‘’ non licet omnibus adire Corinthum’’ c’est-à-dire qu’il n’est pas donné à tout le monde d’aller à Corinthe, leur lutte n’aboutira jamais et sera vaine. Contrairement à leurs adversaires, le PCT et ses alliés de la mouvance présidentielle qui semblent plus unis dans leur lutte pour la conservation du pouvoir. Je souhaiterais que les opposants soient constants dans leur lutte pour la démocratie. Toute opposition qui ne vise pas les intérêts du peuple est sans objet.
Congo-liberty.com : Que pensez-vous de l’adoption par l’opposition du plan de restructuration de la dette chinoise ?
DIAG : Comme disait le Général De Gaulle « il faut être visionnaire en politique. » Il y a une réalité. Nous avons une dette colossale envers la Chine qui nous a offert l’opportunité d’étendre les échéanciers. Pourquoi ne pas saisir cette opportunité ? D’ailleurs, le Congo n’est pas le premier pays à le faire. Tous les endettés, qu’ils soient des individus ou des personnes morales, agissent de la même manière. Le Congo, notre pays est tellement confronté à des difficultés financières que l’opposition n’avait aucun intérêt à boycotter l’adoption de ce plan. Il faut reconnaitre que l’opposition l’a adopté après avoir quand même fait des critiques, fait des objections et posé des questions au gouvernement.Je pense à mon humble avis que l’opposition a adopté le plan de restructuration de la dette chinoise par le souci de soulager notre peuple qui souffre des affres de la situation économique de notre pays. Même si elle s’était abstenue, ce plan aurait été adopté. « L’abstention est un choix, c’est vrai, mais c’est aussi un manque d’engagement. Entre deux chaises, on s’assied généralement par terre ; ce qui veut dire qu’il faut toujours savoir choisir. Ne pas prendre position est une lâcheté. » dixit notre ainé le ministre Claude Ernest Ndalla alias Graille. Comprenne qui pourra !
D’autre part, l’opposition n’est-elle pas minoritaire à l’Assemblée Nationale ? Dans la conjoncture actuelle aurait-elle agi autrement ? Même si en politique, il y a souvent la tentation de salir, je m’éviterai de ne pas me livrer à ce vilain jeu de jeter la pierre sur l’opposition pour le motif d’avoir adopté ce plan de restructuration ou de critiquer pour critiquer.
Congo-liberty.com : Un dernier mot ?
DIAG : Que faisons-nous pour améliorer les conditions de vie des congolais ? Aimons-nous le Congo notre pays ? Si oui, travaillons pour les générations futures. Moi, je reste très convaincu que grâce à nos efforts conjoints, nous vaincrons l’injustice, l’égoïsme, les antivaleurs et que nous tous, du nord au sud et de l’est à l’ouest, nous connaîtrons une vie meilleure. Comment construire, développer le Congo, si les gens vivent dans la misère, dans la pauvreté et dans la peur ? Avec le Père Joseph Wresinski j’affirme que « la misère est l’œuvre des hommes et seuls les hommes peuvent la détruire. La misère est une violation des droits de l’homme et une atteinte à la dignité humaine. » Ressaisissons-nous donc, soyons des pionniers, pensons aux générations futures et cessons d’appliquer la « politique de l’après nous le déluge » ou « de la terre brûlée ». Sinon, nos enfants, nos petits-enfants et nos arrières petits-enfants cracheront sur nos tombes. Une société plus juste et plus humaine s’impose au Congo. Tout congolais, quel qu’il soit, doit en être pleinement conscient. Cessons d’être des Congolais qui ne se préoccupent seulement que de leur avenir, de celui de leurs clans ou de leurs familles, de l’avenir de leur tribu, comme nous l’avons entendu lors du procès du Général Dabira, mais de l’avenir de toutes les tribus, de tous les Congolais. Sinon le Congo n’aura pas d’avenir.
Je reste aussi convaincu que notre pays peut retrouver sa grandeur et son unité sans que l’on ne construise entre nous des murs de haine, de tribalisme et des préjugés, sans prôner et appliquer la violence. Celle-ci est, comme l’a dit Benoît XVI, « une voie qui mène seulement à la douleur, à la destruction et à la mort. Au contraire, le respect et l’amour sont la voie pour aboutir à la paix. » Il est temps que les uns et les autres nous démontrions à notre peuple qu’en politique, même sans les armes, même sans la violence, l’on peut émettre un avis contraire et être entendu. Enfin, je nous inviterais à être dorénavant, comme nous le chantons fièrement dans notre hymne national « un seul peuple, une seule âme des forêts jusqu’à la savane, des savanes jusqu’à la mer, à proclamer l’union de notre nation, à oublier ce qui nous divise et à vivre pour notre devise : ‘’Unité – Travail – Progrès’’. J’ai dit.
M. Dieudonné Antoine GANGA , actuellement à la retraite après (20) vingt ans d’exil à Washington (USA) où il fut ambassadeur sous le régime du Président démocratiquement élu M. Pascal LISSOUBA, a surtout été un Grand Ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement de la Transition démocratique du Premier Ministre André MILONGO (1991-1992), mais dont la fonction régalienne était du domaine réservé de la Présidence de Sassou-NGUESSO, conformément à l’acte fondamental.
Diffusé le 17 juin 2019, par www.congo-liberty.org
DIEUDONNE ANTOINE GANGA DÉNONCE LE CHAOS ECONOMIQUE ET SOCIAL AU CONGO-BRAZZAVILLE ( 1ere partie)
Eh oui voilà les raisons de l’échec permanente de l’opposition congolaise dans l’éviction du dictatueur génocidaire Sassou Nguesso.
1 – TOUT le monde veut être président. Pour 2021 nul doute qu’on reverra les NGUITOUKOULOU et consorts repasser leurs vestes et cirer leurs chaussures.
2 – Les TRAITRES et ESPIONS de sassou torpillent toutes les actions efficaces de l’opposition et de la diaspora.
Exemple flagrant : – Quand Dominique NKOUNKOU écrit un livre sur le génocide des Laris-Kongos qui met sassou en difficulté, il y’a des « soi-disant » opposants comme MAHOUKOU ou KIHOUKOU qui viennent le contredire créant ainsi une cacophonie au sein même de la diaspora qui redonne des forces à sassou.
Quant aux MAKOME, LION DE MATAKOU et autres idiots quémandeurs des miettes de sassou au bristol… c’est la preuve flagrante de l’opposition du VENTRE.
MINABLE ET RIDICULE.
Le jour où nous comprendrons qu’en 60 ans d’existence, ce pays n’a connu que 8 ans de démocratie nous aurons fait un grand pas dans la compréhension de la dictature qui sévit dans ce pays. Doit-on se rappeler que le Congo est une dictature ? Toutes celles et tous ceux qui se proclament opposants officiels dans ce pays sont les accompagnateurs du régime et les institutions ne sont que des points décentralisés de la volonté du dictateur. N’avons-nous pas tous les diagnostics à propos de cette opposition ? N’avons-nous pas observé leur comportement dans les drames qui ont émaillé l’histoire sanglante de ce pays dont le plus récent est la guerre du Pool ? J’affirme que le peuple congolais, uni et solidaire, n’existe pas et de ce fait la nation non plus. Nous avons des peuples et des nations atomisées par des partis éthnocentrés et qui ne manifestent aucune solidarité pour celle ou celui qui est différent. Quelqu’un pourrait-il me dire sur quelles convictions politiques adhère-t-on au MCDDI , UPADS, au PCT … ? Une dictature ne peut tolérer une opposition aussi longtemps que le rapport de forces est en sa faveur. Il faut passer à d’autres paradigmes pour produire des solutions de lutte pour désintégrer la dictature. La solution ne peut venir que d’une résistance interne forte en créant des conditions de solidarité entre ces différents peuples qui se réfugient dans des parties d’où ne sortira rien de positif pour désintégrer la dictature et réaliser les promesses jamais tenues de peuple et nation congolais. Dans une dictature, l’on résiste !
Cher grand frère DIAG je loue votre courage , mieux vaut tard que jamais ! Mais ya Dieudonné ou étiez vous au lendemain de la présidentielle quand Parfait kolélas fait la déclaration assassine à RFI ou ce grand médiocre déclarait que sassou devrait avoir une victoire modeste et prenait acte de l’élection du génocidaire Mbochi sassou nguesso . Ya Nganga vous les universitaires du pool devraient dénoncer ce garçon voleur escroc héritier de son père Bernard kolélas un idiot voleur . Aussi dénoncé cette société civile corrompu l’église catholique avec les évêques corrompus en premier lieu Ya milandou Anatole .
Le jour où les congolais comprendront l’inėssentialité de cette fonction prėsidentielle, ils auront fait la moitiė du chemin du dėveloppemt mental et ėconomique…
Comment progresser, marcher, se structurer quand l’obstacle, qui inhibe toute envie de dėpassement, se dresse ,comme un dėfi mental ,contre vous…
Combien de fois ,va t’on vous dire que l’institution prėsidentielle est un cassus belli mortel pour la bonne marche ?.
Le developpement ėconomique n’est en rien consubstantiel á cette fonction .
Tenez le ,pour dit ..
A t’on affaire á des moutons ou á des personnes censės detenir un minimum de cerveau..?.
On fait l’impasse sur cette bactėrie institutionnelle et on initie des formes de gouvernance horizontale pour mieux impulser des politiques publiques qui prennent en compte les aspirations lėgitimes de nos compatriotes..
Lier le progrės social au Congo á la nécessitė absolue d’avoir un prėsident au sommet du pays est une folie et ne rien comprendre aux exigences du monde numėrisė….
On ne prėside plus ,on manage.
Comprenne qui pourra…
Sortez de vos tanniėres nėo coloniales pour modeliser vos pensėes face au dėfi contemporain….
Le numėrique dirige le monde où les prėsidents sont antinomiques….
Il faut être ferme sans faiblesse coupable ni cruauté inutile disait Senghor.
Je dois dire que lasagesse à la manière des hommes est une folie aux yeux de Dieu.
L’enjeux et le contexte actuels doivent en principe donner davantage de relief à mes interventions. Dans ma constance, j’ai toujours soutenu le fait que ntoumi était de mèche avec le pouvoir, une sorte de cheval de troys; j’avais également dénoncé le « Lari-bashing » qui s’opère presque de façon inaperçue, dans ma lancée je dénoncais la déliquescence des rapports intercommunautaires relative à la politque instaurée et promue par nos dirigeants séparatistes… pourtant face à toutes ces évidences, j’ai été décrié, la vérité doit sûrement gêner.
La remise a plat de ces politiques n’est plus qu’une question de temps. Toutes celles et tous ceux qui y ont participé devront donner des gages avant de retourner en politique, nous leur exigerons une sorte de serment confessionnel ou institutionnel entres autres garanties…; il y a nessairement un nouveau paradigme a concevoir pout le bien de tous…
nous avons avant tout une triptique a casser: l’entre soi repulsif, le rejet ou l’exclusion, et la peur de dénoncer
Pour espèrer progresser, guérissons nous d’un atavisme mental ,celui de la présidenphilie..