Denis Sassou Nguesso a passé 32 ans aux commandes du Congo-Brazzaville, au cœur de la Françafrique, ces anciennes colonies de l’Hexagone où des dictateurs règnent avec la bénédiction de Paris. En France, lui, sa famille et ses collaborateurs sont visés par les enquêtes sur des millions d’euros en «biens mal acquis». Mais ils ont diversifié leurs investissements : au Québec, des poids lourds du régime et un de leurs contacts détiennent pour au moins 3,3 M$ d’immeubles.
JEAN-JACQUES BOUYA
Le bras droit du dictateur dans l’immobilier à Gatineau
Avec l’aide de gestionnaires immobiliers et d’un de ses hauts fonctionnaires installé à Ottawa, un ministre congolais au cœur d’un des pires systèmes de corruption d’Afrique est parvenu à dépenser près de 1,5 M$ dans des propriétés au Québec.
En 2008 et 2009, Jean-Jacques Bouya, puissant conseiller du dictateur Denis Sassou Nguesso, a acquis deux immeubles d’appartements dans l’arrondissement d’Aylmer, à Gatineau, sans hypothèque.
Ministre de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Bouya, 54 ans, se trouverait au centre du système de détournement de fonds publics auquel s’attaquent en ce moment les juges et les enquêteurs français dans les affaires de «biens mal acquis». De 2007 à 2013, la Direction générale des grands travaux (DGGT), sous sa responsabilité directe, aurait transféré près de 69 M€ (plus de 100 M$) du trésor public congolais à des paradis fiscaux, selon des documents de la police anticorruption française qu’a obtenus notre Bureau d’enquête.
C’est justement un haut fonctionnaire de cette Direction installé à Ottawa, Philippe Iloki, qui a signé les transactions de Bouya à Gatineau, en plein durant la période visée par les enquêteurs français, selon des documents du registre foncier.
À la demande de Paris, la petite République de Saint-Marin vient d’ailleurs de bloquer plusieurs comptes ayant reçu les fonds de la DGGT, dont deux seraient au bénéfice de Bouya lui-même, selon une note des services de renseignement financier français, Tracfin, en notre possession.
Du fric dans la brique
Pendant que les millions des Congolais partaient dans des comptes offshore, Bouya a mis la main sur ses immeubles de Gatineau sans emprunt hypothécaire, selon le registre foncier.
«C’est un intermédiaire africain qui est venu nous voir, raconte Michel Choueiri, qui a vendu les immeubles à Bouya, en 2008 et 2009. On lui a proposé d’autres affaires, mais il n’a pas acheté après ça.»
La vente venait avec un service «clé en main». Choueiri a trouvé un intermédiaire pour s’occuper des logements et encaisser les loyers pour le nouveau propriétaire congolais, sans avoir à lui faire des virements internationaux. «L’argent de la location est versé dans mon compte, assure Elie Chowieri, un cousin de Choueiri. Je ne fais aucun paiement, sauf pour les taxes et les dépenses courantes.»
Ce gestionnaire assure que les deux immeubles produisent peu de profits. Mais l’entrepreneur qui les a construits en doute. «Ça doit rapporter environ 120 000 $ par année en loyers», dit Marcel Raymond. Après le paiement des taxes et des dépenses, les deux immeubles neufs de Bouya ont donc potentiellement rapporté au moins 90 000 $ par an, soit plus de 700 000 $ depuis qu’il les détient.
«Les acquisitions de Jean-Jacques Bouya au Canada évoquent l’enquête française dite des “biens mal acquis”, qui montrent que des officiels congolais ont acheté des propriétés en France, dont la valeur excède largement les revenus qu’ils perçoivent en tant qu’officiels, dit Marc Guéniat, un enquêteur à l’association suisse Public Eye qui débusque les avoirs illicites dans les pays en développement. Cela pose inévitablement la question de l’origine des fonds qui ont permis ces acquisitions.»
Chose certaine, les comptes de Bouya avec le fisc canadien ne sont pas en règle, même si Ottawa tarde à agir contre lui. Dès 2014, Revenu Canada a enregistré une hypothèque légale de 140 000 $ sur l’un de ses immeubles. Le recours ne s’est toujours pas traduit par une saisie.
«Dans certains cas, l’Agence du revenu du Canada préfère attendre la vente volontaire d’un actif au lieu d’exécuter la vente de celui-ci, dans le but de maximiser le recouvrement», mentionne Patrick Samson, directeur adjoint des relations médiatiques à Revenu Canada, dans un courriel.
La loi interdit cependant au fisc de donner des détails sur des procédures entamées contre des individus.
De toute façon, cette «petite» créance fédérale n’est qu’une broutille comparée aux dizaines de millions d’euros que Paris soupçonne Bouya et le clan Nguesso d’avoir détournés des coffres de la République du Congo, dont 45 % des citoyens vivent avec moins de 1,70 $ par jour.
VOLTAIRE BRICE ETOU OBAMI
Un partenaire du clan Nguesso dans les condotels du Crystal
Un autre acheteur de propriétés québécoises se retrouve dans les documents de la police française aux côtés du ministre congolais Jean-Jacques Bouya.
En 2014, Voltaire Brice Etou Obami a mis la main sur deux unités de condotels de la tour Crystal, boulevard René-Lévesque Ouest, en plein centre-ville de Montréal. Il a déboursé près d’un demi-million de dollars pour deux suites, sans prendre d’hypothèque, selon les documents fonciers.
Les transactions financières de ce comptable et homme d’affaires se retrouvent elles aussi sous la loupe des autorités anticorruption françaises. En 2014, une note des services de renseignement financier (Tracfin) relevait ses investissements dans l’immobilier parisien avec Catherine Ignanga, ancienne belle-sœur du dictateur Denis Sassou Nguesso et mère de son fils adoptif Wilfrid.
Une compagnie des îles Vierges britanniques enregistrée au nom d’Ignanga aurait reçu 39 M€ (56 M$) du trésor congolais, selon la police anticorruption française, l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière. La petite République de Saint-Marin vient d’ailleurs de geler le compte de l’entreprise, à la demande de la France, qui enquête sur les «biens mal acquis» du clan Sassou Nguesso.
Avec Ignanga, Etou Obami est propriétaire d’une autre compagnie d’investissement, la SCI Diamond Immobilier, qui a fait transiter 5,8 M€ (8,3 M$) de Brazzaville à Paris pour investir dans des immeubles, en 2012 et 2014. Etou Obami assure que ces investissements dans la Ville Lumière n’ont rien à voir avec les transactions obscures d’Ignanga à Saint-Marin, dont il dit tout ignorer.
Les fonds qu’il a utilisés pour investir en Europe venaient d’un prêt d’une institution financière congolaise, dit l’homme d’affaires. «La banque nous a aidés à payer un bien en France», explique Etou Obami, joint au Congo.
Les actes d’achat de ses deux unités de condotel sont rédigés à son nom, mais il assure que c’est plutôt sa femme qui a fourni les fonds pour les acheter, à partir des profits faits sur des investissements immobiliers en Afrique. Nous n’avons pas pu vérifier ces affirmations.
Etou Obami précise qu’elle touche environ 4000 $ par mois en revenus de location avec cet investissement, soit plus de 120 000 $ depuis l’acquisition des unités, en 2014.
TITE KABA
Un haut fonctionnaire sur la sellette dépense des millions au Québec
Au Congo-Brazzaville, un haut fonctionnaire responsable de l’enregistrement des terrains a connu une fin de carrière tumultueuse en 2016. Soupçonné d’avoir produit un faux titre foncier au bénéfice d’un proche du dictateur Denis Sassou Nguesso, il a aussi transigé avec sa femme pour près de 4,5 M$ en propriétés depuis 2008, à Montréal et dans les Laurentides.
Tite et Rachida Kaba sont particulièrement actifs depuis un an. En avril, ils ont mis la main sur une somptueuse demeure pour 1,1 M$ à Piedmont, plus de deux fois l’évaluation municipale.
En 2016, le couple a acquis deux condos dans l’une des tours jumelles du Roccabella au centre-ville de Montréal, à un jet de pierre du Centre Bell : un autre million de dollars. Sa femme et lui ont ensuite enchaîné avec une série de transactions faisant passer le contrôle de ces appartements à une de leurs entreprises au Québec, KGR Services et Conseils inc.
Rachida Kaba est aussi très active en République du Congo, où elle exploite une grande agence immobilière, Gestrim Océan. Mais dans ce pays, son mari fait face à une plainte pour avoir falsifié un titre immobilier, en tant que directeur du registre foncier.
Tite Kaba aurait ainsi permis à un ex-premier ministre congolais de s’emparer du terrain de sa sœur, selon des jugements congolais. L’ancien chef de gouvernement, Alphonse Souchlaty-Poaty, l’a ensuite revendu à l’avocat d’affaires Alexis-Vincent Gomès, un proche du dictateur Denis Sassou Nguesso.
La Cour suprême du Congo a confirmé en mars dernier que Véronique Tchissafou est la véritable propriétaire du terrain, contrairement à ce qu’indiquait un document produit par Kaba, quand il dirigeait le registre foncier du pays. Elle a d’ailleurs porté plainte contre lui, pour la production d’un faux titre dans le cadre de ses fonctions officielles.
Contacté à ce sujet, l’ancien haut fonctionnaire n’a pas voulu commenter ses ennuis judiciaires. Sa femme et lui ont aussi refusé de s’entretenir avec notre Bureau d’enquête au sujet de leurs investissements au Québec. «C’est familial», a seulement déclaré Tite Kaba, joint à leur résidence dans une tour de la rue O’Reilly, à L’Île-des-Sœurs.
Acheteur condamné
En août 2016, le Tribunal de Grande Instance de Brazzaville a condamné Poaty à un an de prison dans cette affaire, pour faux et usage de faux. L’ancien premier ministre, qui se dit malade, ne purgera probablement pas sa peine, puisqu’il vit en exil en France.
Contacté par notre Bureau d’enquête, Poaty, se dit victime de «fausses accusations». «On est là devant une grande imposture à laquelle se sont mêlés impunément faux juges, politiciens véreux et avocats tétanisés par une justice aux ordres», écrit-il dans un courriel.
Quant à Me Gomès, il assure que les documents fonciers qu’a produits Tite Kaba sur son terrain sont tout à fait réguliers. «Dans cette histoire, c’est l’escroc qui crie au voleur! dit-il. Je ne suis pas un usurpateur. Je suis un acheteur de bonne foi, et j’ai exigé les documents originaux.»
COPROPRIÉTAIRES AVEC UNE AVOCATE À MONTRÉAL
Depuis 2015, les Congolais Tite et Rachida Kaba collaborent avec Me Sabine Venturelli pour leurs investissements.
Cette avocate d’immigration compte aussi parmi ses clients un beau-frère du dictateur tchadien Idriss Déby, Ibrahim Hissein Bourma. Ses 6 M$ en investissements à Montréal figurent également dans ce reportage.
En 2015, le couple Kaba a fondé Gestrim Mtl inc. Selon le registre des entreprises, l’adresse officielle de la compagnie se trouve dans les bureaux de Venturelli. Gestrim a même racheté 50 % des bureaux qu’occupe l’avocate, dans un immeuble du Quartier chinois, rue Saint-Urbain. Les Kaba et elle sont donc copropriétaires.
Venturelli a aussi signé les actes d’achat et de revente de la première propriété qu’ont acquise les Kaba à Montréal en 2008, rue Pratt, dans l’arrondissement Outremont, sans hypothèque.
Contactée à ce sujet, Venturelli a indiqué qu’elle «ne souhaite pas donner suite» à notre demande d’information et qu’elle n’a «aucun mandat de répondre» à nos questions concernant les Kaba.
WILFRID NGUESSO
Une maison cossue pour le fils du dictateur dans Côte-des-Neiges
En mars, un juge français a ordonné une enquête sur Wilfrid Nguesso dans le cadre des procédures sur les «biens mal acquis». Un nouveau coup dur pour ce «pasteur» et dandy des palais présidentiels africains, propriétaire d’une maison de 1,4 M$ dans le quartier Côte-des-Neiges, dans un secteur chic à quelques mètres de Mont-Royal.
L’an dernier, un juge canadien avait déjà refusé pour une deuxième fois la demande d’immigration de ce collectionneur de belles voitures, fils adoptif du dictateur congolais Denis Sassou Nguesso et beau-frère de l’ex-président à vie du Gabon, Omar Bongo. Ottawa considère qu’en tant que «membre d’un clan familial mafieux», il a détourné des centaines de millions de dollars en droits de douane maritime et en pétrole congolais, révélait La Presse en 2015.
Rien à voir avec la belle réputation que conserve Wilfrid Nguesso au Congo, où il continue de fréquenter les plus hauts cercles du pouvoir. En août 2016 à Pointe-Noire, il s’est même fait ordonner pasteur de l’église «Source d’eau vive» par un autre ministre du culte, Joseph Kabuya Masanka, un pentecôtiste de Montréal. Antoinette Sassou Nguesso, épouse du président, était même de la fête.
Cabane au Canada
À la maison familiale de Montréal cependant, c’est plus morose. Selon les voisins, plus personne ne met les pieds depuis des mois dans la maison du croissant Geneva, où résidaient la femme et les enfants de Wilfrid Nguesso. Quant à ses comptes canadiens, les banques Royale et Laurentienne les ont fermés il y a des années, selon sa déclaration aux agents fédéraux.
Sa maison de Côte-des-Neiges, payée 840 000 $ en 2007, reste relativement modeste, comparée aux dizaines de millions d’euros en propriétés parisiennes, voitures de luxe et œuvres d’art du clan Nguesso que la justice française a déjà saisis. Wilfrid Nguesso, 52 ans, s’est présenté à l’ambassade du Canada en France avec une montre Rolex sertie de diamants d’une valeur de 120 000 $ au bras…
Pour prendre possession de sa «modeste» demeure montréalaise, l’ancien pilote d’hélicoptères est resté fidèle à ses habitudes en utilisant une série de sociétés-écrans situées dans au moins deux paradis fiscaux.
Sur papier, l’acheteur était Canaan Canada SCI, une société créée sur mesure deux semaines auparavant au Luxembourg. Selon les registres du Grand-Duché, cette compagnie était à son tour détenue par deux entreprises des Seychelles, un paradis fiscal en vogue dans l’océan Indien.
Puis en 2010, Canaan a cédé la propriété à une fiducie créée par un prolifique fiscaliste montréalais : Stéphane Saintonge, condamné pour fraude fiscale en 2012. Son partenaire Benjamin Gunst, qui s’est retrouvé dans les Panama Papers sur les paradis fiscaux l’an dernier, était le représentant officiel de Canaan dans cette transaction.
Saintonge n’en était pas à un service près pour le fils adoptif et neveu du dictateur congolais. Selon Ottawa, il fait même partie lui aussi de son «organisation criminelle». L’enquête d’Immigration Canada a déterminé qu’il était administrateur de la Socotram, la société semi-publique que dirige Wilfrid Nguesso. Ils s’en seraient servis pour détourner des centaines de millions de dollars en droits de douane maritime et en pétrole.
Joint par téléphone pour élucider le rôle précis qu’il a joué au sein de la Socotram, Saintonge ne se fait guère loquace. «Ce genre de questions, je n’y répondrai certainement pas. Je mets fin à la conversation», a-t-il dit, avant de raccrocher.
En avril 2016, notre Bureau d’enquête expliquait comment ce fiscaliste a aussi fait disparaître plus de 18 M$ dans les paradis fiscaux, après un investissement du géant français de l’uranium Areva dans des gisements québécois.
Aucune accusation n’a été déposée contre Saintonge après sa condamnation de 2012.
Le gros bateau des Nguesso
Détenue à 45 % par Brazzaville, Socotram a perçu des dizaines de millions de dollars en droits de douane et en subventions, qui devaient servir à mettre sur pied une flotte nationale.
Aujourd’hui le pays n’a toujours pas ses navires, mais Wilfrid Nguesso, lui, a monté tout un bateau aux Congolais, croit le juge canadien qui lui a refusé le statut de résident permanent. «Vingt-cinq ans après sa création, la Socotram n’a toujours pas constitué son armement national, mais elle n’a pas manqué de verser un salaire annuel d’environ 3,5 M$ au demandeur, ainsi que plus de 1,1 M$ en dividendes à sa société-écran, entre 2006 et 2010.» Lire l’intégralité de l’article…
SOURCE : Le Journal de Montreal.com
C’est normal. Il faut comprendre. Pour des gens qui sortent de la forêt et qui n’ont jamais eu ça, alors ils ne peuvent que devenir gloutons. Déjà le fait de venir à la ville et vivre en ville (Brazzaville), c’était déjà le paradis. Combien de fois quand ils découvrent la « CIVILISATION » occidentale ? Ceci explique leur violence et leur barbarie. Tout animal à qui on veut reprendre son fruit, même le singe, devient féroce, méchant, très méchant.
Malheureusement, il se trouve qu’ils sont des êtres humains dotés de la raison. Des êtres humains qui portent cravates et costumes. Cela s’arrête là. Plus rien d’autre après. Ensuite, on a affaire à des brutes pures.
EH OUI , la diaspora diplômée n’est pas utile au pays .Cette assertion criminelle trouve sa justification dans cette mafia financière .NON , vous êtes partis en EUROPE et ne pas en revenir , équivaut un désamour pour votre pays ;;;
Cependant , ceux qui pillent , dévastent , balaient tout sur leur passage , passent pour des bons compatriotes ;;;;;.
Tout ce magot qui aurait servi à faire décoller le pays , fait le bonheur des blancs ;;;;;.MAOUA MINGUI …..
Des maisons à foisons , dans lesquelles personne n’habite , c’est triste à mourir ;;;
Bouya a même un prête-nom qui gère son argent et l’argent de Bouya est sur son compte. Le jour où Bouya mourra, cet argent lui appartiendra. Il n’aura même pas de compte à rendre à la famille du défunt. Ce sera son bien. Bouya aura fait cadeau de l’argent du Congo à un Américain-Canadien. Est-ce sa faute. Pas du tout. L’idiot, l’imbécile, c’est BOUYA tout seul. Pendant ce temps, ils massacrent les populations du Pool où ils cherchent des « terroristes » présumés.Tremblez, tremblez, tremblez !!! Parce que le jour venu, ce sera « SAUVE QUI PEUT » pour tous les membres du Clan carnassier et carnivore !
ALERTE ! ALERTE ! ALERTE !
WILFRID NGUESSO FAIT LE MENAGE !
LARGE DIFFUSION SVP !
Chers amis, bonjour !
Il y a sans doute le feu en la demeure. C’est ce qui justifie ce qui suit.
Certainement dans la perspective de ses procès à venir dans les affaires des « BMA », M. Wilfrid Guy César NGUESSO, par l’entremise de son Avocate, est en train de vouloir faire le ménage en mettant la pression sur les Blogueurs pour faire effacer tous les articles le concernant dans leurs BLOG dans les affaires de corruption, de détournement, de blanchiment et des biens mal acquis, etc.
Les gestionnaires du Blog « LA LETTRE DU CONGO-MFOA » ont reçu une MISE EN DEMEURE de l’Avocate de Wilfrid NGUESSO où elle menace ses gestionnaires de poursuites judiciaires pour diffamation.
Veuillez trouver ci-dessous la mise en demeure reçue de son Avocat, Maître Delphine Meillet, dont nous ne savons et ne connaissons les coordonnées postales exactes de son Etude, en dehors de son adresse e-mail.
Qu’à cela ne tienne, les articles incriminés ne concernent pas directement son client. Il y est simplement cité. Ceci étant, si M. Wilfrid NGUESSO y tient, nous irons jusque devant les Tribunaux, afin que nous puissions faire LE PROCES DU CLAN AUQUEL IL APPARTIENT ET DU REGIME DE BRAZZAVILLE DIRIGE PAR SON ONCLE.
Nous chargeons celles et ceux qui le connaissent ou qui sont en contact avec M. Wilfrid NGUESSO de lui dire que nous sommes prêts à cette confrontation. Ce sera le meilleur moyen de mieux exposer cet HOMME D’EGLISE, CET HOMME DE DIEU, qui se livre à la jouissance des BIENS MAL ACQUIS.
M. Wilfrid NGUESSO se paye tous les Avocats qu’il veut avec justement de l’argent volé ou gagné malhonnêtement. Pathétique pour un homme qui se dit Pasteur, Homme d’Eglise !
Merci de votre soutien à vous tous !
Jean-Claude MAYIMA-MBEMBA
E-mail : [email protected] (pour le compte de LA LETTRE DU CONGO-MFOA)
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MISE EN DEMEURE
Objet : Mise en demeure de suppression de contenu
Cher Monsieur,
Je vous contacte en ma qualité de conseil de Monsieur Wilfrid NGUESSO.
Vous avez publié en date du 31 mars 2017 sur le blog « La lettre du Congo – MFOA » un article intitulé « Corruption et affairisme prospèrent toujours au Congo du tyran Sassou Nguesso » lequel est disponible à l’adresse suivante : http://la-lettre-du-congo-mfoa.over-blog.com/tag/christel-denis%20sassou%20nguesso/
Aussi je vous mets par la présente en demeure, en votre qualité d’administrateur du blog « La lettre du Congo – MFOA », et pour le compte de mon client de supprimer l’article susmentionné, en ce qu’il est diffamatoire à l’encontre de Monsieur Wilfrid NGUESSO.
La diffamation est définie par l’article 29 alinéa 1er de la loi du 29 juillet 1881 comme « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés ».
La diffamation publique envers un particulier est réprimée par l’article 32, alinéa 1er de la même loi aux termes duquel « La diffamation commise envers les particuliers par l’un des moyens énoncés en l’article 23 sera punie d’une amende de 12 000 euros ».
Monsieur Wilfrid NGUESSO porte à votre connaissance l’existence des contenus illicites suivants (en gras, en italiques et soulignés) au titre de la diffamation publique envers un particulier :
« « Willy » a un faible pour les belles voitures : Porsche Panamera Turbo ou Cayenne Turbo, Aston Martin DB9 à la James Bond, Jaguar XJ, Land Rover Sport V8 pour ses propres déplacements. De même que sa mère, Catherine Ignanga, qui a le choix entre une Rolls Royce Phantom, une Bentley GT Speed, une Porsche Panamera Turbo, une Mercedes Maybach et une Land Rover de luxe. Le tout payé par la Socotram, par ses véhicules financiers offshore dissimulés derrière des sociétés écrans ou par une société chinoise de construction. »
Ces propos entraînent nécessairement dans l’esprit du lecteur l’idée selon laquelle Monsieur Wilfrid NGUESSO se serait rendu coupable de détournements de fonds publics dans son pays, le Congo Brazzaville.
Monsieur Wilfrid NGUESSO est ainsi explicitement accusé d’avoir acquis de nombreuses voitures de luxe en détournant l’argent de la Socotram, de ses véhicules financiers offshore dissimulés derrière des sociétés écrans ou d’une société chinoise de construction.
Or, il est incontestable que Monsieur Wilfrid NGUESSO n’a pas encore été définitivement jugé, de sorte qu’il demeure présumé innocent et que l’accusation d’avoir été impliqué dans des faits de détournements de fonds publics, en ce qu’elle implique qu’il aurait enfreint la loi, porte nécessairement atteinte à son honneur et sa considération.
En conséquence, je vous mets par la présente en demeure, en votre qualité d’administrateur du blog « La lettre du Congo – MFOA », de supprimer l’intégralité de l’article.
En l’absence de réponse de votre part 3 jours après réception de la présente, nous engagerons des poursuites à votre encontre.
Conformément à mes règles déontologiques, je vous invite à transmettre la présente à votre Conseil habituel.
Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie de croire, cher Monsieur, à l’assurance de mes sentiments respectueux.
Delphine MEILLET
Avocat à la Cour
envoyé par Delphine MEILLET ([email protected])
@ANO EXACT , c’est le geste parfait d’un esclave asservi au luxe européen , dont l’unique objectif est de jouir de l’idiotie de l’homme noir ;;;;BOUYA en est le nouveau prototype ;;;
VOLER des boites de sardines dans les magasins de LILLE ne l’autorise pas à se venger de la vie de la sorte ;;;;;;;;.
En lisant cet article, j’ai senti naître en moi une vocation, un appel irrésistible. Je quitte ma fonction d’ingénieur pour me constituer une équipe de chasseurs de criminels congolais. Nous les pourchasserons partout dans le monde comme l’ont fait les juifs contre les nazis. Ils n’emporteront pas tout cela au paradis.
Oui Mayima Mbemba, il y a une panique chez ces individus qui voient venir la justice qui doit avoir dans sa gibecière tous les articles de presse dénonçant ces personnages.
Il n’y a rien à craindre. Le fardeau repose sur eux pour démontrer le contraire de ce qui est dit sur eux.
Vraiment, ils ne connaissent pas la honte. Voilà encore l’argent jeté par la fenêtre en faisant rédiger ce charabia.
Voici la vidéo qui complète le sujet :
« DES FONDS DU CONGO DANS LES PARADIS FISCAUX… ET AU QUÉBEC »
https://fr-fr.facebook.com/brazzanews1/videos/863255127171067/
Je me demande s’ils n’ont pas acheté tout le CANADA ..;;;A ce rythme ils v ont conquérir , par capillarité tout le QUEBEC…
Au pays , ils chinent à trouver UN NTUMI .
Certains de nos intervenants évitent de montrer leur science infuse , sur ce genre e sujet . suivez mon regard ;;;..De tels cas réels , les confondent ;;;;;;;
En résumé , BOUYA c’est le vrai congolais pur sucre ;;;;;; A en juger , par la façon dont il évapore à souhait l’argent du pays ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Ce qui me dérange dans tous ces faits, c’est le soutien que leur apporte la communauté éthique ou ecclésiastique.Je sais que nous sommes tous des humains avec nos faiblesses dans la chaire; mais pourquoi toujours chercher à vouloir mentir au Nom de l’Eglise ou de Dieu? Juste pour accorder de la crédibilité dans son mensonge afin de transformer le mal en bien?Mais pourquoi donc? Persuader le pauvre peuple des croyants qu’ils sont clean? Ils volent l’argent de l’Etat en complicité avec les institutions publiques à l’exemple du trésor public pour investir dans les paradis fiscaux à leur propre compte et gaver les églises en argent dont ils ont les responsabilités pour avoir la conscience libre et les autorités de ces églises sous l’influence de l’argent oublient vite ce que leur recommande les évangiles du Christ! Oh le monde à l’envers. Sassou et antoinette sillonnent des cathédrales avec la bénédiction de l’Eglise; Monseigneur Portella et Milandou trouvent cela normal car c’est de Dieu se disent-ils; Wilfried nguesso et bruno Itoua des presque-pasteurs, les responsables d’églises les laissent monter aux strades prêcher sans s’en inquiéter. Et comme ça vous allez me demander d’aller prier dans ces églises?
N’importe que quoi, la honte. une bande/famille de voleurs au detriment de 4 millions de cons golais. La foudre du peuple arrive. Posez la question à mobutu, kadhafi, duvallier et autres ou sont ils aujourd’hui? Bande de crapules, imbeciles et pauvres voleurs.
@Anonyme ! Attention !
Tu risques d’être poursuivi pour diffamation. Willy NGUESSO a déjà commencé de menacer tous ceux qui parleront de ses affres, de ses frasques et autres indélicatesses… On pille le pays, on le met à genoux de façon très éhontée, et ils ont le culot de menacer et parler de diffamation! Il n’y a que les brutes et les truands qui sont capables de ça. En plus, ils payent les avocats avec de l’argent volé.
ça vous donne envie de vomir. En plus, ça se dit chrétien. Kiadi, mawa !!!
Ils se constituent chrétiens pour éviter en plus de l’outrance, de payer les taxes sur l’argent volé.
Escroquerie-Moyibi, contre le peuple et les fidèles.