Par Benjamin BILOMBOT BITADYS
Calixte Nganongo, ministre des finances de ce petit pays pétrolier d’Afrique Centrale et ci-devant directeur financier de la société nationale du pétrole du Congo (SNPC) soupçonnée par l’institution de Washington d’avoir contribué à l’endettement du Congo-Brazzaville à hauteur de 5320 milliards de francs CFA soit 120 % du PIB est-il cette chenille qui se fait oublier dans sa chrysalide et, un beau jour, devenue papillon, surprend tout le monde par son envergure et l’éclat de ses pigments ?
Chevalier blanc
Revêtu de ses habits neufs de chevalier blanc, Calixte Nganongo qui découvre la lune sort les dents et menace face à l’ampleur du désastre des « fictifs » : « Certains s’accordent à contourner toutes les mesures prises ; nous attendons l’adoption des réformes pour faire la chasse aux sorcières. Personnellement, je serai intraitable vis-à-vis des fraudeurs ». Faut-il croire en Calixte Nganongo qui tombe de l’armoire ?
Calixte Nganongo a-t-il saisi la justice afin de traquer ces créanciers fictifs ? « On a atteint la caricature des caricatures au Congo-Brazzaville, quand on s’est rendu compte que des personnes issues du gouvernement avaient créé un fonds vautour pour racheter des créances, attaquer l’Etat congolais et faire une plus-value ! »(La Libre Belgique, 06 Mars 2008). Les responsables de ce faux fonds vautour n’ont jamais été inquiétés. Ainsi va le Congo-Brazzaville de Denis Sassou Nguesso. Des fonctionnaires fictifs, des officiers fictifs, des marchés de l’Etat fictifs se ramassent à la pelle. Il suffit de se baisser. Il n’y a que Calixte Nganongo pour écarquiller les yeux.
Faux semblant
Le phénomène de la corruption et de la fraude est pourtant légion. De la présidence de la République où Firmin Ayessa fut directeur de cabinet au domaine présidentiel où Edgar Nguesso est le patron à la fonction publique en passant par l’armée, aucun secteur n’est épargné par les « fictifs ». Chacun a ses fonctionnaires fictifs dont les salaires permettent d’arrondir les fins du mois et d’entretenir les multiples maîtresses à travers le pays. Le placard de la dette du Congo-Brazzaville recèle des cadavres. Pacifique Issoïbeka, ancien ministre des Finances, avait indiqué que 70 % des marchés de l’Etat étaient bidons. « Je viens d’apprendre à la faveur des résultats de la première étape au niveau de l’audit de la dette intérieure que 50% des créanciers ne viennent plus réclamer leurs fonds. Cela signifie que l’Etat avait affaire à des créances fictives », a déclaré Calixte Nganongo qui joue aux vierges effarouchées sans avancer les chiffres exacts de cette dette. Calixte Nganongo n’avait-il jamais eu vent de la sonnette d’alerte tirée par l’un de ses prédécesseurs Pacifique Issoïbeka ? L’administration du Congo-Brazzaville regorge d’agents fictifs percevant des double, triple ou quadruple salaires encouragés et protégés par l’impunité érigée par Denis Sassou Nguesso en mode de gouvernement.
« Wamba Sassou aurait 25 salaires fictifs qui lui rapportent 30 millions chaque mois » a titré Sacer , journal en ligne de ce 23 novembre 2018. Sacer est souvent au parfum quant aux pratiques caricaturales de la tribu-classe d’Oyo.
Les experts du FMI en mission à Brazzaville ne cessent d’insister sur la poursuite de la lutte contre la corruption et la fraude. En connaissance de cause. Le Congo-Brazzaville est classé au bas de l’échelle en 2017 en ce qui concerne le marqueur de perception de la corruption de Transparency International. Le Congo-Brazzaville occupe, en effet, le 159e rang sur 177 pays, et dans l’indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique, le petit pays pétrolier d’Afrique Centrale est classé 42e sur 54 pays. Sur les oukases du FMI, Calixte Nganongo a reçu de Denis Sassou Nguesso la mission d’améliorer les indices et ainsi espérer grignoter quelques places dans le classement du Congo-Brazzaville. Calixte Nganongo prendra-t-il le taurreau par les cornes ? Sera-t-il l’exception qui confirme la règle ? Calixte Nganongo procédera-t-il au toilettage du fichier de la fonction publique qui compte plusieurs agents fictifs et les contrevenants traduits en justice ?
Benjamin BILOMBOT BITADYS
« Calixte Nganongo procédera-t-il au toilettage du fichier de la fonction publique qui compte plusieurs agents fictifs et les contrevenants traduits en justice ? »
Mais qui traduira qui en justice?
La question que je me pose est de savoir si de C. Nganongo ou du premier ministre Mouamba, qui est celui qui doit s’impliquer dans cette lutte contre la fraude? En d’autres termes, qui est le vrai responsable de la politique générale du Congo?
Comment un des membre du gang, comme ce Calixte NGanongo, peut-il devenir le chevalier blanc qui va mette à mal le système en place, c’est ridicule de l’imaginer. Un seul à ce pouvoir (il a d’ailleurs tous les pouvoirs) c’est sassou lui même mais çà c’est de l’utopie pure et simple qu’il puisse un jour être touché par la grâce et se repentir.
Allons seulement.
Parlons de ce recensement des fonctionnaires de 2016. Les congolais sont tous corrompus. Vous n’aurez pas à demander un petit service à l’un d’entre eux sans contrepartie financière. Et ils l’ont prouvé pendant cette opération. C’est pour cela que le jeune ministre Bininga avait été nommé à ce poste pour la conduire . Un naïf avait -on reconnu. Car les initiateurs du recensement en connaissaient les failles au départ.
.L ‘opération consistait à présenter aux contrôleurs sa CNI falsifiée ou le Passeport un point c’est tout. Mon vieux , né en 1951,s’y ‘est présenté la tete rasée. Mais son physique trahissait toujours son age. a son retour au bureau, nous avons beaucoup rit. Cette opération avait été menée à la « congolaise ». Des compatriotes nés en 1949,1950.1951,1952,…mais ayant ramené la naissance à 1960 voire 1962 continuent à bosser. . Et leurs postes ne sont politiques car ont tous été « cireurs de chaussures » s’il vous plait.. La plupart de ces veinards sont les tricheurs qui ont profité de la guerre Sassou-LISSOUBA pour bruler leurs diplômes d’origine acquis en grande partie dans les pays de l’EST. Ils se sont retapés une virginité car, au cours de ces contrôles, l’on ne demandait pas des diplômes voir meme leurs originaux . Et quand le contrôle des fonctionnaires a pris fin, l’on a muté BININGA . Circulons,
Le Ministre des Finances GANONGO que l’on est venu jeter dans cette fournaise n’y comprend Rien.
Il y a ensuite ces Déclaration de créances fictives et inexistantes à un Etat. La Justice congolaise a du travail à faire. Et des prisons doivent etre construites pour recevoir ces faussaires qui devraient aussi rembourser les avances de caisse. perçues.
Monsieur le Président SASSOU, pourquoi ne démissionnez vous pas pour donner au CONGO son LOURENçO national ? Vous savez ,cher ainé , 35 ans de pouvoir cela use l’homme.
Ils sont là depuis bientôt 50 ans. Le système est là depuis Marien Nouabi. ils ont créé des milliers et des milliers d’emplois fictifs avec le système des « YAKA NOKI NOKI TICKET E KO FUTAMA AWA », ils ont fait embaucher des épouses, des soeurs, des nièces, des mamans, des pères, des mères, des frères, cousins, cousines qui ne savent lire ni écrire et qui n’ont jamais mis les pieds aucun bureau. Ils ont même fait embaucher des morts. Pourvu que l’argent rentre dans la poche. Aucun contrôle. Ils sont les créateurs du système de prédation. Ils dévalisent le pays sans se gêner, éhontément.
Mais ils sont aussi les premiers à s’en émouvoir. Ils nous prennent pour des cons. J’aimerais bien voir les inculpations et les arrestations. L’impunité systémique aidant, un mbochi n’arrête et ne met pas un mbochi en prison. O MONA WAPI ?
Une espèce à exposer aux musées du Monde .Ces mbochis .Il est des tribus qui ne peuvent diriger ce pays.
Le mariage entre la brutalité génétique et la gestion efficiente d’un pays se solde par un ensauvagement continu de l’Etat .
La preuve nous en est donnée par les mbochis au pouvoir .Une sodomisation permanente des esprits ,comme mode de gouvernance .
La fonction présidentielle est le capharnaüm des maux au Congo Brazza .Son utilité est dantesquement subjective et jouissive .
Nous en défaire ,serait déjà synonyme , de la destruction du noeud gorgien dans lequel se trouve placé notre pays .
Le déni intempestif de cette vérité coriace dérègle le bon sens national .
Est ce qu’un bonobo peut disserter, raisonner ?
Demander à un voleur de démasquer d’autres voleurs c’est comme donner des arachides à la garde des souris.
M. Ganongo nous fait rire avec ses histoires à dormir debout. Il sait par où commencer pour faire son travail. C’est à Mpila où se terre le plus gros voleur que le Congo ait connu et qui a installé son système de la mafia où émarge des gens comme Ganongo qui a été placé à son poste de travail par un certain Kiki qui roule pour son voyou de père.
Pour qu’on en termine avec tout ce bordel, il n’y a qu’une seule solution: LE DÉPART du pouvoir DU VOLEUR EN CHEF qui s’appelle SASSOU;
Tant qu’il restera aux affaires, le Congo ne sortira jamais de l’auberge sauvage dans lequel se trouve le Congo.