Denis Sassou Nguesso et le Hezbollah : je t’aime… moi non plus !

Vingt-huitième année du déclenchement de la guerre du 5 juin 1997, suite à une tentative de coup d’Etat avortée à la demande de Jacques Chirac le même jour, Donald Trump assomme l’autocrate congolais coupable de complicités diverses et variées avec le Hezbollah.

Après la poignée de main volée à Notre-Dame de Paris, une gifle monumentale pour le général Denis Sassou Nguesso : Donald Trump interdit l’entrée aux États-Unis à tous les ressortissants de la République du Congo.

L’arrogant, le prétentieux et le très orgueilleux Denis Sassou Nguesso ;  le fou des tapis rouge, des honneurs et des salamalecs ; après le manque de considération et le mépris du Kremlin du 9 mai dernier, le dictateur vient de subir le pire affront, en terme d’image pour le pays qu’il prétend représenter : celui d’indésirable aux Etats-Unis ! Comme pour de vulgaires migrants sans papiers !

Sa proximité intime avec le Hezbollah (« Parti de Dieu ») en serait la raison principale. Le Hezbollah est une organisation terroriste, définie comme telle par les Etats Unis, et les sbires de Denis Sassou Nguesso, aux ordres de ce dernier, lui auraient fourni des passeports congolais ordinaires et diplomatiques en quantités industrielles. Business également très rentable, comme la fausse dette congolaise…

Moshen Hejeij, petit caillou de 2 milliards d’euros, dans la chaussure de Sassou Nguesso

En août 1992, Denis Sassou Nguesso, éliminé de la course à l’élection présidentielle dès le 1er tour, avait demandé à Moshen Hejeij, le patron de Commisimpex, afin de nuire à son successeur à la présidence, de lui produire un Etat de créances à l’encontre de la République du Congo qu’il reconnaitra quel qu’en soit le montant. Ce qui fut fait, quelques jours plus tard en présence de l’actuel ambassadeur du Congo, Monsieur Rodolphe Adada.

De retour aux affaires par les armes, en 1997, Sassou Nguesso vit Moshen Hejeij revenir à lui pour exiger le paiement de cette même « créance » fantaisiste qu’il avait approuvée en 1992. Rejeté par le revenant Sassou Nguesso, il n’obtint pas le moindre paiement ni document de la part de Mathias Dzon, ministre des Finances de 1997 à 2002, qui en connaissait toute l’histoire !

Néanmoins, l’affaire Commisimpex malgré tous ses désagréments, n’a pas réussi à mettre un terme aux bonnes relations que Denis Sassou Nguesso voulait conserver avec le Hezbollah. Moshen Hejeij avait une carte maîtresse dans son jeu : son frère Kassem Hejeij 

Ce dernier a été sanctionné par le Trésor Américain qui l’a placé sur sa liste noire le 10 juin 2015. Cette décision obligea Kassem Hejeij à quitter la direction de la MEAB (Middle East and Africa Bank ) à Beyrouth, en cédant ses parts à son fils Ali. Son frère Mohsen engagea des lobbyistes aux Etats-Unis pour éviter de subir le même sort et il utilisa tous les moyens possibles et imaginables pour éviter que l’on établisse tout lien avec son frère, avec lequel il partageait un même bureau à Beyrouth.

Ces sanctions contre Kassem Hejeij n’ont jamais arrêté, ni même réduit, les activités d’étroites coopérations criminelles du Clan Sassou Nguesso avec le Hezbollah en République du Congo. L’antiaméricanisme pathologique de cette famille ne les a pas empêchés de faire des Etats-Unis une destination favorite pour leurs loisirs et leurs investissements…

Il reste simplement à espérer que l’Administration Trump, après avoir sanctionné indistinctement la population congolaise dans son ensemble, pensera  à punir les véritables responsables comme ils le méritent : gel des comptes, confiscation des biens et expulsions de ces Congolais indésirables !

La Rédaction

Diffusé le 07 juin 2025, par www.congo-liberty.org

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2 réponses à Denis Sassou Nguesso et le Hezbollah : je t’aime… moi non plus !

  1. Financiers du Hezbollah – Clan Hejeij versus Sassou Nguesso dit :

    Extraits de https://www.gfatf.org/ Global Fight Against Terrorism Funding
    Financiers du Hezbollah – Clan Hejeij
    27 mai 2020 Fuites terroristes
    Kassem Hejeij est un membre éminent de la branche économique du Hezbollah , désigné par le Trésor américain en 2015. Hejeij, l’un de ses membres les plus influents, utilise ses vastes relations d’affaires en Afrique et au Moyen-Orient pour canaliser vers le Hezbollah des fonds provenant de son empire bancaire, touristique et de la construction. Au début des années 1990, il est devenu actionnaire majoritaire et président de la MEAB (Middle East and Africa Bank) au Liban .
    Hejeij a fait fortune il y a quelques décennies grâce à ses entreprises de construction en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui encore, il demeure une figure extrêmement populaire dans ce pays et entretient des liens avec l’élite dirigeante, notamment d’anciens présidents, d’éminents politiciens et des généraux de l’armée. Cet accès aux plus hautes sphères du pays lui permet de faciliter les ventes d’armes du Hezbollah et d’acheter le silence qui permet au Hezbollah d’entrer en Afrique de l’Ouest pour y mener ses activités illicites, telles que le trafic de drogue et la contrebande.
    Jusqu’à sa désignation par le Trésor américain, Hejeij fournissait personnellement des services bancaires au Hezbollah . Grâce à sa banque, la MEAB , les sociétés d’approvisionnement du Hezbollah au Liban pouvaient ouvrir des comptes et utiliser la plateforme financière de la banque pour acheter du matériel de combat, comme des drones et des lunettes de vision nocturne.
    Depuis sa nomination comme SDGT, Hejeij n’a fait qu’approfondir son engagement auprès du Hezbollah . Il a notamment rencontré de hauts responsables de l’Unité 910 (Organisation de sécurité extérieure), l’unité d’élite du Hezbollah, connue pour son activité intense en Afrique de l’Ouest. Selon diverses sources, les rencontres de Hejeij avec de hauts responsables de l’Unité 910, dont Talal Hamiyah, le commandant de l’Unité 910, et ceux que beaucoup considèrent comme le successeur d’Imad Moughnia, se déroulaient généralement à Libreville (Gabon) et Malabo (Guinée équatoriale), où il se savait en sécurité.
    Dernièrement, Hejeij est également impliqué dans les efforts conjoints du Hezbollah et de la Force Al-Qods iranienne en Irak , visant à exploiter la situation économique chaotique du pays pour consolider leur présence dans le pays. Hejeij participe notamment à la mise en place d’une infrastructure financière permettant au Hezbollah et à la Force Al-Qods d’effectuer des transactions via des sociétés écrans et des comptes bancaires, lesquels servent également à l’achat d’armes, de technologies et d’équipements de combat.
    Comme mentionné précédemment, en 2015, le Trésor américain a inscrit Kassem Hejeij sur la liste des « ressortissants terroristes spécialement désignés ». En réaction, afin de préserver sa banque et d’autres entreprises, Hejeij a ostensiblement pris du recul et a apparemment cédé sa position d’actionnaire majoritaire et de président à son fils, Ali.
    Cette décision a été prise pour placer Ali, âgé de seulement 35 ans, au premier plan et diriger toutes les entreprises de la famille, permettant ainsi à Kassem Hejeij de rester actif dans l’ombre et de garder ses entreprises et sa banque à l’abri du danger.
    De plus, malgré les affirmations d’Ali Kassem selon lesquelles la MEAB n’a aucun lien avec le Hezbollah depuis que son père a quitté son poste à la banque, il existe des preuves qu’Ali lui-même poursuit l’œuvre de son père ou que ce dernier tire toujours les ficelles. Jusqu’à la mi-2019, la MEAB détenait des comptes bancaires appartenant aux sociétés d’Adham Tabaja (comme « Al Inmaa Engineering and Constructing ») à la mi-2019. Tabaja, autre membre éminent désigné de la BAC du Hezbollah, est également un ancien partenaire commercial de Kaseem Hejeij. Les deux hommes ont coopéré en Irak pour créer un réseau d’entreprises afin de faciliter les activités de Tabaja.
    L’EMPIRE ÉCONOMIQUE DE LA FAMILLE HEJEIJ
    La MEAB étant un outil au service du Hezbollah , il est crucial de vérifier la liste de ses banques correspondantes, particulièrement inquiétante. Cette liste comprend notamment la Banca UBAE SPA en Italie , une banque romaine contrôlée par la Libye et associée à des activités iraniennes , la Fransabank ( Paris ), pointée du doigt par les États-Unis avec 11 autres banques coopérant avec le Hezbollah, et la Banco BPM Spa (Italie), une banque bien connue également associée à des activités iraniennes. La CBW est également la seule banque correspondante pour le dollar américain. CBW est principalement une banque fintech, soumise à un minimum de diligence raisonnable, située dans une ville perdue du Kansas, appelée Weir, et dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à 2,5 millions de dollars. Dans ce contexte, la MEAB remplit une double fonction : elle sert de canal financier pour l’empire économique du Hezbollah et de canal pour l’acheminement des fonds iraniens vers le Hezbollah .
    Cela permet à Kassem Hejeij , le chef du clan Hejeij, d’exploiter la communauté internationale des affaires pour financer l’activité terroriste indépendante du Hezbollah

  2. Samba dia Moupata dit :

    Sassou Denis et ses pseudos diplomates Mbochi , ne connaissent pas la géopolitique internationale, car les diplomates dignes de ce nom l’auraient prévenu dangerosité des ces Libanais du Hezbollah qui ont assiégé notre pays avec des affaires douteuses, dont un frère du défunt Nazrallah qui est marié à la fille de Sassou Denis. Ces grands bandits Mbochi sont dans la captation des fonds sale pour la survie de la barbarie Mbochi . Malheureusement pour ces Mbochi Donald Trump ne semble pas jouer à ce jeu dangereux. Le plus déplorable c’est que les jeunes congolais à la recherche d’une vie meilleure qui paient le prix de la médiocrité des Mbochi.

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