Denis Christel Sassou-Nguesso, l’illusion perdue dans l’errance.

Il est de notre devoir en tant que citoyen congolais de narrer et de refléter tout ce qui se passe autour de nous.


Le spectacle donné par notre pays ces temps derniers n’est pas pour nous plaire. Certains diront que diantre sommes-nous allés faire dans cette galère ?


Tout ceci n’est que le résultat de la dictature qui sévit dans notre pays depuis des lustres. Toutes les pensées ou idées contradictoires sont bâillonnées pour l’unique parole divine de monsieur Sassou. Ce dernier nous fait l’injure de penser que seul son fils et lui sont capables de diriger le Congo-Brazzaville. Tous les poltrons, les courtisans, la classe politique autour de lui se taisent pour continuer à profiter d’immenses privilèges indus pendant que le peuple congolais est dans la galère.


La jeunesse congolaise supposée être le fer de lance des défis des lendemains meilleurs, se vautre dans la politique politicienne en vue d’obtenir des nominations sans contre partie pour le peuple. Elle est utilisée comme une variable d’ajustement des politiciens véreux. Les marches forcées deviennent la seule espérance qu’ils proposent à cette dernière pendant que les plus vaillants sont diabolisés. 

L’instrumentalisation de la jeunesse congolaise à des fins politiques aboutit à des phénomènes des « bébés noirs » qui créent l’insécurité dans tout un pays au point d’occulter les vrais problèmes qui se posent. Au calvaire quotidien s’ajoute l’instabilité de populations paisibles ; Et ainsi vivre plus d’une journée au Congo-Brazzaville devient un exploit. C’est triste et irresponsable.

Le Congo-Brazzaville de demain aura besoin d’ingénieurs, d’architectes, de docteurs, de médecins, de cadres de tout genre pour relever ce défi de la reconstruction nationale afin de remettre le Congo sur le chemin de la modernité. Le déraillement n’a que trop duré.

Il y’a des valeurs que l’on attend d’un leader, notamment l’honnêteté, la justice, l’humilité, la responsabilité, etc. Force est de constater que Denis Christel Sassou-Nguesso ne remplit aucune de ces cases. Le rapport accablant de l’ONG Global Witness qui l’accuse d’avoir détourné 50 millions de dollars du trésor public congolais est un exemple patent. Il devrait accompagner son père dans sa forfaiture par loyauté familiale et ne pas penser à diriger notre pays.


La crise sévit au Congo en tous points. Les enfants sont malnutris, les femmes accouchent dans des conditions déplorables, les morts en masse sont enterrés dans l’indifférence générale comme si tout cela était normal. Nul ne doute que les 50 millions de dollars dérobés par ce monsieur et les 20 millions par sa sœur suffiraient pour un début à soulager notre population meurtrie par tant d’années de souffrance sans voir le bout du tunnel.


Encore que cette enquête ne révèle que le sommet de l’iceberg car le fond est davantage nauséabond. Pour mémoire, le Fonds des générations perdues de 14 000 milliards de francs CFA soit 22 milliards de dollars suffirait à rembourser notre dette et conserver des liquidités.


Le Congo-Brazzaville va mal. Les dernières injonctions faites par la France à monsieur Sassou pour libérer les prisonniers politiques tardent. L’on préfère organiser des forums qui ne servent qu’à décaisser l’argent du trésor public, à inviter des hôtes de marque pour donner l’impression d’un pays en ordre de marche.


Dans ces moments difficiles, il revient à ceux qui ont une voix qui porte de pouvoir s’exprimer pour dire trop c’est trop. Nous l’avons déjà dit, mais face à un pouvoir sourd et aveugle, il faut marteler le même message d’espoir d’un Congo nouveau débarrassé des prédateurs.


Denis Christel Sassou-Nguesso a échoué comme son père. Son passage à la SNPC (société nationale des pétroles du Congo) n’a pas laissé un souvenir impérissable. La dévotion pour le service public n’étant pas son fort. Il a plombé le Congo pour au moins un siècle. Ainsi nous comprenons aisément pourquoi son géniteur ne veut pas soumettre à l’Assemblée nationale et à l’opinion les contrats pétroliers de préfinancements contractés par ce dernier. Nul congolais responsable ne pense en son fort intérieur que le salut viendra de ce dernier qui n’a comme trophée de guerre que des malversations financières. Diriger un pays, c’est représenter dignement tout un peuple. Nous en sommes à des années lumières. Un moment de lucidité de certains membres du PCT (Parti congolais du travail) va dans ce sens car le Congo-Brazzaville est un bien commun et non familial.

L’on nous rétorquera que dans une démocratie c’est le peuple qui décide et non les tenants de la pensée unique. Le problème c’est que le Congo-Brazzaville d’aujourd’hui est une dictature. Les exemples sont légions autour de nous en Afrique d’une transmission de pouvoir de père en fils. Les Congolais doivent se prémunir de ce genre de méfait qui ne fera que détériorer le tissu social déjà bien abîmé. Notre rôle est de nous opposer à cette mascarade qui prend corps dans certaines officines.


En pensant aux nombreux Congolais démunis dans un pays béni des Dieux, il se fera une raison de ne pas vouloir briguer la magistrature suprême même s’il en a une envie irrépressible. Il est marqué à jamais du sceau de l’infamie qui sied aux fossoyeurs du peuple. En cela, ses gesticulations futiles pour se refaire une virginité sont nulles et mal venues car les Congolais méritent mieux.


Jusqu’aux dernières nouvelles, le Congo-Brazzaville n’est pas un royaume et aucun Congolais n’est disposé à subir les enfantillages de la progéniture présidentielle. Le Congo-Brazzaville compte des filles et des fils de valeur qui n’attendent qu’à mettre leur expertise au service du pays dans un climat apaisé. Ce jour là si proche, le soleil se lèvera et le Congo resplendira  sorti des bas-fonds de la médiocrité.


Le départ du clan Sassou du pouvoir est notre seule et unique voie de sortie de crise. Si nous nous trompons de problème, nous allons nous tromper de solution.


La vertu est une question de choix. Denis Christel Sassou-Nguesso a fait des mauvais choix pour avoir trempé son doigt dans le pot de confiture. Il devra en assumer le prix politique.


Du proverbe danois, je retiendrai : « Qui monte à l’arbre doit avoir le cul propre. »

Le spectacle donné ne mérite pas qu’on s’y attarde, l’essentiel étant ailleurs.                     

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Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

Diffusé le 12 septembre 2019, par www.congo-liberty.org

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17 réponses à Denis Christel Sassou-Nguesso, l’illusion perdue dans l’errance.

  1. pacalo dit :

    Denis Christel Sassou-Nguesso,une vraie pourriture!
    Congolais!
    Ne vous laissez plus distraire.
    Il est temps de se lancer avec energie pour la la lutte contre les crimes de Sassou Nguesso et ses affidés.
    L’injustice sociale est au Congo B est scandaleuse.Les congolais à près de 85 % souffrent d’une manière incroyable. Sassou Nguesso est venu instaurer une politique de guerre, de tribalisme, de détournements des deniers public, de destruction des acquis des langues années et de l’environnement.Jamais dans ce monde moderne aucun président n’a commis un tel mal que ce celui dont ce président illégal, auto proclamé , terroriste et ses enfants, sa clique sont responsables. Congolais. Il faut bouger, multiplier les initiatives les plus inattendus. Ce président voleur, génocidaire et sa cliquent ne partiront pas si riende concret n’est fait avec un vrai effort bien soutenu. Grèves générales, villes mortes. Attention: pas de dialogue avec Sassou, sa clique et le PCT

  2. Anonyme dit :

    Dans la gestion des affaires du congo on ne devrait plus entendre parler des sassou nguesso .
    Le peuple congolais doit se lever comme un seul homme pour arrêter l’aventure des sassou nguesso. Pour qui se prennent-ils? Eux qui n’ont même pas conscience de l’état de délabrement dans lequel ils ont plombé le pays. Des générations entières sacrifiées du fait de leur cupidité. Tolérance zéro.

  3. Anonyme dit :

    Aux premières comme aux dernières nouvelles ,la République du Congo n’est pas un Royaume.
    La République du Congo est un pays en voie de développement démocratique.
    . Si le PCT, le parti de Marien NGOUABI veut d’un Président de la Cuvette pour etre sécurisé parce qu’il traine des casseroles, qu’il se choisisse démocratiquement un leader. Et si il veulent d’un fils comme successeur , pourquoi ne désignent ils pas Roland ou Dominique NGOUABI, fils du Président Fondateur du PCT?
    C’est faire injure au peuple en général que de vouloir que le fils de Président sois son successeur. C’est honteux.
    Il me semble que tous les cadres de ce parti, qui refuse de se toiletter, sont de notre avis.
    Et puis, que KIKI cesse d’ harceler son vieux père qui n’est pas peut être dans cette logique de succession dynastique.
    Je ne vois pas vraiment Papa SASSOU réunir les cadres du PCT et leur faire une telle annonce.

  4. Mutu Nkombo dit :

    Je reconnais à ce fils de pute le droit d’être congolais par lignée sanguine via son cancre de père. Mais de là à briguer la magistrature suprême, c’est faire un pied de nez au peuple congolais dont il n’est représentatif qu’à 50%.

    Ce garçon est une pourriture, une vermine, un larbin de la première heure. Son passage à la Snpc est émaillé de scandales financiers et de corruption. Incapable d’utiliser un ordinateur portable et remplir des données statistiques dans un tableau Excel, ce garçon brille de mille feux par une incompétence atavique et chronique. Ne dit-on pas que les chats ne font pas des chiens? Tel père, tel fils. Ce dicton se vérifie bien chez les (N)Gay-Sots.

    Il se murmure que dans sa maison sise derrière Cogemo, tous ses valets sont venus de Kinshasa, comme s’il n’y avait pas de bras à Brazzaville. D’ailleurs une partie de l’argent volé est planqué et investi en Rdc. Et vous voulez que ce garçon prenne les rênes du Congo-Brazzaville?

  5. val de Nantes dit :

    le vol est le moteur de sa vie..A croire qu’il s’est trompé de métier…
    La coutumance au vol lui a inspiré le goût d’aller s’installer au sommet de l’Etat ,en se moquant des congolais bernés par trop de sassoufolies….

  6. VAL DE NANTES dit :

    Chers compatriotes ,
    Je vous invite à brûler quelques secondes de votre précieux temps à aller sur les reportages (focus ) YOU TUBE , FRANCE 24 sur l’évolution économique et industrielle au SENEGAL et vous aurez mécaniquement le désir d’abattre ces voyous attardés de la république .
    SASSOU , est une véritable désillusion maléfique congolaise .
    Les yangaris ont dans leur ligne de mire ,l’objectif du MD EN 2035 .Telle une grosse ,on y voit déjà le foetus bougeant .
    Je n’ai pu résister à verser des larmes de désespoir au regard ce qui se passe au CONGO .Je n’ai pas dormi .
    Pas de pétrole , mais un niveau de développement , qui en ferait pâlir d’envie plus d’un congolais ,et j’en fus un .
    QUE DIEU nous dise ,qu’a t-on fait pour mériter ce genre de supplices ,,? JE NE COMPRENDS PAS .

  7. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Dénis christel Sassou Nguesso , qui dit être né le 14 juillet 1975 à Brazzaville , donc jeune ,le seul diplôme Bac en 1993 à l’école militaire des cadets avec complaisance à échoué pour des études notarial ,mais avec tout les défauts de son père . Ce garçon est polygame , il est à l’origine de plusieurs divorces de ses collaborateurs . Grand criminel économique son nom cité dans plusieurs tribunaux internationaux . Malgré tout nos diplômés médiocres se bousculent pour accompagner ce fils du diable .

  8. Abbé Luc Itoua Ngambolo dit :

    Inutile de spéculer sur kiki, koko, kaka. Ce à quoi nous assistons depuis quelques jours, c’est l’exécution des punitions divine sur Sassou et sa descendance. le mot clé, c’est L’OPPROBRE.
    Encore un peu de temps, le peuple se réjouira.
    Mais attention! Il est urgent d’éviter les comparaisons entre le Congo et les autres pays africains en termes de construction matérielle. La solution spirituelle est déjà là.
    Il faut plutôt glorifier Nzambé, parce qu’il est en train de couvrir de honte les Sassou, et de rendre la dignité aux peuples.

  9. val de Nantes dit :

    Ces gens nous ont pris réellement pour des cons…
    Et notre attitude leur donne complément raison.
    Qoui de mieux qu ‘un peuple meurtri par tant de brutalités bestiales dont la force repose sur ,l’armėe
    sauvage et une police sans la moindre éducation de base..

  10. val de Nantes dit :

    Petit ,nous nous moquons des yangaris, surtout á potal où ,nous les avons cotoyés de jour comme de nuit .
    Aujourd’hui , ils sont entrain de devenir des petits dragons africains du fait de l’intelligence conjuguée de tous les fils et filles de ce pays..
    Il y a une certaine afrique qui a dècidé de casser ce nombrilisme dans lequel on a voulu l »enfermer pour défier le mur du développement ,qui lui paraissait infranchissable…
    L’Afrique des possibles est en marche, n’en déplaise aux dirigeants africains atteints de myopie ,dont Sassou est le triste exemple…
    On ne construit pas un pays sur des postures rétrogrades dont ,bien sur le tribalisme erigé en doxa de gouvernance…
    Niamaaaa ,gouakou.

  11. Anonyme dit :

    Ce sont fes fous en liberté. Il faut les enfermer tous avant qu’ils ne saccagent tout ce qui peut encore rester au congo. Sinon il faut diviser ce pays entre le Nord et le Sud. On n’a que des barbares incultes dans un monde moderne.

  12. Alors Chantons 1 Peu Seulement Pour Prévenir Les AVC dit :

    ~ Binini, biolé,
    Bia nduri na nduri, biolé
    Kué tu bakila bio
    Kué yangari we na bachi dia yoya

    Binini, biolé
    Bié na nduri wa yoka
    Kué tu bakila bio
    Kué ya lungari we na bachi dia woboka ~

    Angoualima n’a rien sur ces voleurs Zaïro-Mbochis. Pas match. Il faut la CORDE en nylon pour une véritable justice éducative dans ce grand village.

    Le PCT est à dissoudre et à bannir pour T O U J O U R S.

  13. kikadidi leo dit :

    les chiens aboient la caravane

  14. Le Gaulois Aboie Le Gorille Pète dit :

    Il veut dire, la caravane des singes domestiques qui ‘font’ entre eux dans la famille, soit l’étendard de la honte.

    Sans-gêne.

  15. val de Nantes dit :

    @grand Pambou a raison sur un point ,en dehors de son brouillard réseautal auquel les non initiés ne comprennent rien .
    @@Malanda, vous avez vite anticipé la chute de Sassou sur un simple soupir de Mr le Drian, n’auriez vous pas compromis votre collaboration tacite entre vous et le pouvoir ,sachant que l’exil est un supplice moral ,ce dont je conviens…
    Alors ,Mr le Drian, une assurance vie pour les congolais ?
    Pouvez vous nous décliner la déclaration officielle de Macron sur ce sujet ?
    J’ai lu en vous une envie de Sassou finissant dont vous voulez conserver les vestiges , ne commentez vous pas une erreur intellectuelle .
    Vous dévoyez votre posture intellectuelle en empruntant les habits de Mgr Kombo, auriez vous une dette morale envers Sassou pour que vous le défendâtes d’une potentielle vindicte populaire ?
    A moins que vous ayez un talisman pour inhiber la soif de revanche que ruminent des milliers des congolais, je ne vois pas d’autres issues que les conséquences néfastes de la confiscation du pouvoir illégal. Sassou n’en menera pas large ,après son règne.
    Je me garderais de brûler un kopeck sur son éventuel
    sort ..
    Est malin ,celui qui sera á même de prédire l’avenir politique de notre pays ,post Sassou…

  16. Pascal Malanda dit :

    Chers frères et adversaires
    Il m’importe de souligner ici, que le débat contradictoire est une des bases de la démocratie. Personne ne possède la vérité absolue et c’est du débat des idées que jaillit la lumière dans une société civilisée.

    Tout au long de mes analyses, je n’exprime que mon intime conviction, une parmi des millions d’autres. Cette conviction n’est pas vérité d’évangile. C’est une prise de position dans un processus qui nous concerne tous.

    La proto-nation congolaise est très divisée. Il y a d’un côté les tenants du pouvoir qui campent de façon maladive et suicidaire sur des positions de plus en plus intenables. Il y a de l’autre l’immense majorité de la population qui ne peut plus supporter les injustices criardes. Entre ces deux extrêmes, le fossé est de plus en plus grand. C’est cela que Lénine appelait situation révolutionnaire.

    Quand on voit ce que les révolutions de ces dernières décennies ont apporté à notre planète, on est en droit de se demander pourquoi les élites n’encouragent pas leurs peuples à l’évolution, processus qui intègre quotidiennement les défis du changement éternel. De la révolution iranienne aux printemps arabes, en passant par la révolution bolivarienne de Chavez au Venezuela, le spectacle est le même : une folie destructrice qui rejette les pays à des années-lumière du développement.

    Entre les extrêmes du paysage politique congolais, le centre où se construit le consensus s’est réduit en peau de chagrin. L’église qui devait se mettre au milieu du village a été détruite par les rancœurs. Comment peut-on rassembler, comme le recommande notre hymne, si l’on ne prête attention ni à la terreur de ceux qui sentent le pouvoir leur échapper ni à la fureur de ceux qui ploient sous le poids de l’injustice ? Comment peut-on fédérer, si on ne construit des ponts entre les uns et les autres ? Je ne m’oppose pas à ceux qui prônent la division, j’essaie de développer un discours parallèle visant à surmonter nos haines pour préparer un après-Sassou plus inclusif. Je vois les germes de la divisions s’incruster dans le sol congolais, puisse nos prières faire que le terreau congolais ne leur soit pas favorable.

    On peut tout me reprocher sauf le fait d’avoir dit à haute et intelligible voix, que Sassou a lamentablement échoué. Et il le sait mieux que tout le monde. En 40 ans de règne, il a tout eu pour faire du Congo un pays où il fait bon vivre. S’il essaie de l’ignorer, la crise multidimensionnelle qui étrangle le pays est là pour le lui rappeler. Le bon sens élémentaire aurait conduit n’importe qui dans pareille circonstance, soit à démissionner, soit à rechercher activement une voie de sortie consensuelle. C’est ce que je m’évertue à transmettre à Sassou depuis le début de cette crise. Je suis conscient de la précarité de la démarche, cependant, en adepte de la lecture abrahamique avant la destruction de Sodome et Gomorrhe, je conserve à la nation congolaise et à Sassou, le maigre capital d’un sursaut salvateur. Si Sassou a raté son règne qui entrera dans l’histoire du Congo comme une période sombre, qu’il éclaire au moins sa sortie pour épargner aux Congolais les affres d’une nième guerre fatricide.

    Et si l’embrasement abhorré finit par se produire, j’aurais au moins la conscience tranquille d’avoir fait tout ce qui était en mon infime pouvoir pour m’opposer à l’ignominie. Si par malheur, le Congo se transforme en Yémen, Syrie, Libye, Venezuela, etc. je n’aurais plus de larmes pour pleurer, car celles que j’ai versées sous formes de tombereaux d’écrits depuis 2012 se seront évaporées dans le désert des cœurs congolais endurcis par la haine.

    Heureusement, comme le disait Mika Waltari dans Sinouhé l’Egyptien : « De demain, nul n’est certain. » Le Congo peut basculer demain dans le meilleur ou le pire. Alors, je souhaite à mon beau pays la réconciliation de ses fils noyés dans une haine incommensurable.

  17. Anonyme dit :

    A malanda
    Merci compatriote
    Celui qui est incapable d’éclairer le présent se réserve, le devoir d’éclairer le futur. Le futur n’est pas le fils ni la fille mais, le Congo dans sa DIVERSITE. Et la Diversité nationale,;
    C’est celui-là l’échec du Président SASSOU NGUESSO.

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