Denis Christel Sassou-Nguesso détourne 5 milliards de dollars au Congo-Brazzaville.

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA  

C’est le casse du siècle sans effusion de sang, mais qui s’accompagne de milliers de morts congolais, de pauvreté endémique, de dissolution de mœurs et de la mort annoncée de notre pays.

Si un Clerc au Congo-Brazzaville peut subtiliser 5 milliards de dollars, alors imaginons combien le Président de la Cour suprême pourra-t-il en avoir ? C’est une fiction cauchemardesque.

Le premier n’est autre que le fils de notre Président autoproclamé du Congo-Brazzaville, comme fut en leur temps Mobutu du Zaïre, Eyadéma du Togo, Bongo du Gabon, Pinochet du Chili, Idi Amin Dada de l’Ouganda.

Cela ne semble pas émouvoir le commun des mortels congolais ni interpeller sa classe politique, ses intellectuels, ses élites ni la société civile. Comment un individu qui n’a jamais créé un petit commerce, ni pu gérer une société étatique telle que la SNPC (Société nationale des Pétroles du Congo) se retrouve avec tant d’argent planqués dans des paradis fiscaux. En avait-il le bagage car pour toute chose, il faut une compétence métier. Il crut bien se servir à sa guise de l’argent du pétrole de tout un peuple, sans contrôle pour des futilités infantiles. Maintenant les plus sceptiques, ceux qui doutaient comprennent mieux pourquoi notre Guide éclairé refuse manu militari l’audit de la SNPC demandé par le FMI (Fonds mondial international).  

C’est une honte en tant que Congolais d’avoir les dirigeants que nous avons. Les élites, les intellectuels censés éclairer le peuple se vautrent pour des peccadilles devant la famille princière. Lorsqu’un individu offre des ordinateurs portables à des Professeurs d’université c’est de l’achat de conscience dont il s’agit.

L’attribution des bourses à des étudiants congolais pour l’étranger au travers des fondations de type « Perspectives d’avenir » comme si les perspectives étaient du passé, montre le peu d’intérêt du gouvernement congolais pour son peuple. La honte a vite rejailli sur le Congo-Brazzaville avec des étudiants boursiers à l’étranger ne percevant plus leur dû et c’est devenu une tragédie nationale. Certains étudiants conscients de leur bon droit perdirent le privilège d’étudier et rentrèrent au pays. Les parents furent obligés d’aller demander pardon en allant s’incliner devant celui qui est à l’origine des malheurs de leurs enfants. C’est le monde à l’envers.

Il n’est nullement écrit dans la Constitution congolaise que le fils du Président de la république du Congo-Brazzaville doit succéder à son père comme au Togo ou au Gabon.

Tout homme ayant un prix, les intellectuels se taisent devant ce qui est un crime dans un pays aussi endetté que le nôtre après avoir bénéficié de la mansuétude de la communauté internationale dans le cadre du plan des pays pauvres très endettés (PPTE). Mais c’était mal connaitre ceux qui représentaient les Congolais dans ces négociations habitués à la luxure au mépris du peuple.

Notre dette d’environ 9 milliards de dollars est possédée par la famille Sassou-Nguesso et plus de la moitié comme nous le suggérions, et qui vient d’être confirmé par le fils détenteur de 5 milliards de dollars dans une boulimie d’accaparement.  Avec les 14 000 milliards de francs CFA des générations futures partis en fumée, soit au moins 23 milliards de dollars, cette famille est l’abri du besoin pour des siècles des siècles jusqu’au retour de l’enfant Jésus.

Un malheur n’arrivant jamais seul, le COVID-19 nous tenaille en plus de la pauvreté endémique. Nous sommes réduits en tant que pays souverain comme on aime le dire, à mendier pour recevoir des dons alors que nous avons largement les moyens financiers, humains et matériels pour face à ces catastrophes et épidémies. Vous n’êtes en rien responsable du COVID-19, mais de ses effets dramatiques sur le peuple congolais à cause de votre chapardage.

Que monsieur Denis Christel Sassou-Nguesso sache qu’après avoir volé les 5 milliards de dollars des Congolais, il est responsable de la pauvreté des Congolais, du non-paiement des retraites, des bourses des étudiants, des salaires des fonctionnaires, etc. Chaque corbillard conduisant un mort au cimetière devrait interpeller sa conscience car il est responsable du manque de soins de qualité dans les hôpitaux ou simplement de la faim des populations. En pareilles circonstances trouve-t-il un sommeil paisible ?

Pendant que l’on amuse les Congolais avec le confinement, déconfinement puis reconfinement du COVID-19, l’échéance électorale de la présidentielle de 2021, l’indicible est en train de se produire devant nos yeux.

Ils ont des armes pour nous tuer tous et se maintenir au pouvoir, nous avons pour nous la conscience humaine d’œuvrer pour que le Congo-Brazzaville traverse cette très mauvaise passe qu’il convient de remédier avant que notre dignité ne disparaisse.

Depuis le plan triennal à aujourd’hui, le PCT (Parti congolais du travail) a brillé par son incompétence à sortir le peuple congolais de la misère. La parenthèse UPADS (Union Panafricaine pour la Démocratie sociale), cet épiphénomène tant espéré, s’est terminée par « c’est notre tour », des guerres civiles et la création des milices privées ; Ce qui a exacerbé le tribalisme dans notre pays.

Tous, républicains, démocrates, réfléchissons à comment sortir le Congo-Brazzaville de cette mascarade. Mais est-ce suffisant ? Ne devrions-nous pas explorer d’autres voies quand nous devenons des obligés privés de liberté dans notre propre pays.

Un voleur ne dirigera jamais notre pays car il en va de note fierté. Des voix doivent s’élever car trop c’est trop de voir le rejeton du Président du Congo-Brazzaville avoir en sa possession le budget d’un pays. À cette allure nous serons tous ses larbins.

Avec un sourire narquois, il s’affiche à côté de son père le Président qui n’a jamais perçu la quintessence de sa fonction, à défaut de faire des insomnies pour payer les fonctionnaires après plus de 35 ans de règne sans partage. Même les petites infrastructures partent en ruine en peu de temps après avoir au passage empoché des rétrocommissions.  

Peuple congolais, l’heure est grave. Les débits de boisson, les bars, les caves, les hôtels, les boîtes de nuit ne suffisent pas pour le développement d’un pays. Ces artifices ne servent qu’à vous endormir pour mieux embrumer vos cerveaux.  

Il est temps de récupérer les 5 milliards de dollars et plus que monsieur Denis Christel Sassou-Nguesso nous a volé. Après le vol de 50 millions de dollars l’on se rend compte que c’est sans fin tant cet homme a un amour effréné pour un argent qui ne lui appartient pas.

Un leader doit avoir des qualités d’honnêteté, d’intégrité, de probité et la connaissance de son métier.  Le vol ne fait pas partie de ces qualités. Honnis de tous les Congolais, votre clan et vous, en dehors de vos courtisans, c’est la tête basse que vous quitterez le devant de la scène. Vous faites votre entrée au panthéon des grands fossoyeurs des deniers publics congolais et ce de façon tristement célèbre tant il est vrai qu’il vaut être célèbre que pas du tout. Mais vous avez choisi la mauvaise voie.

Il vous sera impossible d’utiliser tout cet argent car nous vous traquerons dans le monde entier pour récupérer notre argent. Vous avez perdu votre honneur car le bonheur ne vaut que lorsqu’il est partagé.    

Partez quand il est encore temps, car vous incarnez la honte pour tous les honnêtes citoyens congolais qui triment pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. Quant aux institutions congolaises fantômes sans réel pouvoir à la solde du tyran, le jugement des Congolais à votre égard sera sévère car personne ne pourra dire qu’il n’était pas au courant.

Tout système à une fin et cette fin est proche tant la chienlit qui règne au Congo-Brazzaville exaspère même vos proches dans la gestion chaotique du pays.

Nous savons que vous êtes nombreux à avoir fait les poches des Congolais. D’autres se terrent dans la famille, au gouvernement, dans les ambassades, dans les institutions qui n’existent que de nom. Être responsable c’est rendre des comptes et le moment viendra.

Le système mafieux qui a pris en otage notre pays comprend entre autres Jean-Jacques Bouya, un autre milliardaire congolais détenteur d’une part de notre dette à travers ses sociétés écrans chinoises, qui est devenu la pièce maitresse de circonstance du jeu de succession de Sassou Nguesso, tout en sachant que son préféré reste son fils. Ainsi, Jean-Jacques Bouya est exposé à la face du monde afin de protéger son fils contre les appétits clairement affichés de succession de Jean Dominique Okemba ayant longtemps joué le rôle de faire valoir et qui estime que son temps est arrivé ; Brutus veut tuer César dans un coup d’état de palais.  

Si nous revenons sur le questionnent légitime et juste de l’un des éminents Conseiller de votre Père, qui dans un moment de lucidité aurait pu faire partie de l’opposition congolaise, où il a toute sa place, car en substance il dit que vous avez échoué, constat que nous partageons tous sur « la question de bonne gouvernance institutionnelle pour approfondir la démocratie congolaise. »

L’école congolaise autrefois performante est aux abonnés absents avec des salles de classes surchargées de plus de 300 élèves sans tables-bancs pour certains. Les soins de santé laissent à désirer. Aucune industrie viable n’existe au Congo-Brazzaville en dehors de l’extraction du pétrole votre vache à lait. La lutte contre la corruption est un serpent de mer pour rassurer les bailleurs de fonds afin de bien puiser dans les deniers publics au nom de la sacro-sainte souveraineté nationale. Cette corruption freine la vie civile et économique. Quant à l’État de droit, le Congo-Brazzaville est une dictature qui emprisonne ses opposants et qui bafoue les libertés fondamentales d’un peuple. La gestion efficiente des politiques des finances publiques tourne au vol à grande échelle comme avec les 5 milliards de dollars. Pour mieux dissimuler cet argent, on se sert des paradis fiscaux pour le blanchir. L’administration des services relève du fait du Prince et l’éthique est au placard. Les citoyens sont abandonnés à eux-mêmes. Quant à l’efficacité des politiques publiques depuis le plan triennal jusqu’à ce jour aucune n’a produit des effets palpables pour impacter positivement la vie des Congolais.

Ces questions ont été examinées froidement, sans fausse honte ni restriction mentale d’aucune sorte, ce qui a le mérite de la franchise pour dire que le Congo-Brazzaville, notre pays, est pour l’heure une république bananière. Cette situation est anormale dans un pays soi-disant démocratique dixit monsieur Sassou-Nguesso.

La conversion des anciens communistes à la démocratie s’est faite par pur opportunisme, et nous en payons les pots cassés.   

Il fut un moment où le Président Marien Ngouabi disait : « Avec 22 milliards de francs CFA qu’il n’y aurait plus de chômeurs au Congo. » Ce fut un vœu pieux. Avec le détournement à grande échelle de 5 milliards de dollars, vous faites pire en augmentant le nombre de pauvres, de laissés pour compte au Congo-Brazzaville. 

C’est Montesquieu qui disait : « Le principe qui fonde la démocratie c’est la vertu. »  

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA  

Diffusé le 22 juin 2020, par www.congo-liberty.org

Christel Sassou-NGuesso poursuivi par un Tribunal de Floride pour achat d’appartements avec des millions de dollars volés à la SNPC

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6 réponses à Denis Christel Sassou-Nguesso détourne 5 milliards de dollars au Congo-Brazzaville.

  1. Samba dia Moupata dit :

    L’heure est grave , notre pays le Congo Brazzaville péri de sa corruption ! Cher bien aimé Patrice vous faites bien de citer Montesquieu qui disait . Le principe qui fonde la démocratie c’est la vertu . Or au congo nous avons Dénis Christel Sassou qui est un criminel économique , comme son père Sassou Dénis qui jette 400 jeunes kongos à l’eau ,qu’il a fini par appeler les disparus du Beach de Brazzaville . C’est pourquoi chers compatriotes nous devons choisir entre la vertu et le vice ?Ce père et fils doivent rendre compte aux congolais pour ce désastre causer au pays . Il n’y a pas de bonheur sans révolte .

  2. Jean OKOMBA dit :

    C’est Montesquieu qui disait : « Le principe qui fonde la démocratie c’est la vertu. » , Si tel est le cas, alors les congolais sont tenus de barrer la route à ce voleur dont le père lui aussi voleur et ami du crime donc vicieux, veut imposer à la tête du petit congo dit congo français. Autrement les congolais sont tenus à prendre leur responsabilité pour mettre fin à la nguessomanie. Pouvons nous le faire? Mais oui bien sûr. Il faut une grande solidarité, même avec les armes les plus modernes, sassou sera obligé d’abandonner comme compaoré

  3. Mboka Congo na biso, ezo kendé libosso, papa Sassou oyée, oyé soutien likolo, Sassou 2021, le candidat de la rigueur, de l’expérience et du progrès. IL ne s’agit pas de faire une opposition de mauvaise foi, mais aussi faire de l’opposition républicaine qui reconnaît les mérites du pouvoir, les  réalisations du pouvoir, Ce que prend Kiki, ce sont que des miettes tombant de la table de son père, la plus grande masse d’argent est utilisée pour le peuple avec les grandes infrastructures de qualité, entre autres: les villages agricoles, les barrages hydro d’imboulou, Moukoukoulou, Nsouaké, etc…, les RN1, RN2, RN3, la modernisation du chemin de fer, des ports de BZ et PN, la construction des zones économiques de Maloukou Trechot, d’Oyo fabricant des produits laitiers, les hôpitaux de base départementaux ici et là. Papa Sassou est champion dans la construction des routes frontalières dans la sous région Afrique, seul pays en Afrique centrale ayant plus de voies d’accès modernes à ses voisins, les infrastructures sportifs ultra modernes, le palais de sport de Kintélé, les stades modernes régionaux, l’éducation publique gratuite est de qualité et les bourses sont données comme des petits pains sur le marché, alors que notre voisin éponyme RDC, dont 85% de la population vit dans une pauvreté séculaire malgré ses richesses sol et sous sol, paye la scolarité du primaire à l’université, c’est pas pour rien, beaucoup traverse au Congo 242 pour chercher bonheur, car nous sommes  »Eldorado » des voisins RDC et centraficains. La dette intérieure et extérieure est maîtrisée quand vous comparez des pays si pauvres qui ont des dettes colossales, les indicateurs de macro économies sont au vert, l’émergence nous sourit. 2021, sera pour baliser le chemin direct vers l’émergence 2030.

  4. Kabhod Loemba dit :

    C’est très triste pour le peuple Congolais qui non seulement souffre d’une misère et de la pauvreté. Apprennent de nouveau cette nouvelle. Pauvre de nous citoyens Congolais. Une irresponsabilité bien géré par les autorité de la Nation.

  5. Ino dit :

    Le plus grave comme vous l avez dit .ceux qui ont choisis de faire la politique l ont choisi pour leur ventre .et en face des gens de la meme especes ,ils aiment et se respectent mutuelement ,car eux aussi a leur pace fairaient pareille . il manque des vrais patritriotes

  6. Denise Wabantu dit :

    C’est triste toujours de détournement aux sein de gouvernement, malheureusement il est le fils à papa il va resté inaperçu, c’est déplorable cette histoire de détournement

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