DEFENDONS FERMEMENT LE GENERAL MOKOKO. Par Pascal MALANDA

jmm-mokoko

jmm-mokoko

Un régime autoritaire se nourrit de la peur qu’il sème dans le cœur de ses sujets. Mokoko a été convoqué à la DGST. Répondra-t-il à cette convocation qui est peut-être une provocation masquée du pouvoir pour voir comment il réagira et jauger les forces capables de se mobiliser en sa faveur ? Le peu que j’ai lu des grands stratèges de ce monde comme Clausewitz, Jomini ou Joukov est qu’avant de frapper, il faut tester la réaction de son adversaire et battre en retraite si cette réaction risque d’être fatale à celui qui initie l’action. Le général réagira-t-il par la force ? Alors on risque de lui réserver le même sort qu’à Ntsourou en 2013. Par la faiblesse ? Alors on le conduira à l’abattoir ou à la prison comme un mouton. Mais il y a une troisième variante : Le peuple se lève comme un seul homme et dit « ça suffit ! Plus jamais ça !» Dans ces conditions, le pouvoir n’aura d’autres choix que de reculer car on ne peut pas vaincre un peuple qui prend son destin en main.

Il y a deux choses qui m’attristent et me révoltent dans la politique congolaise. Il s’agit de la violence et du tribalisme. J’ai connu le tribalisme avant de naître. Je suis un enfant de la violence et du tribalisme, non par ma famille biologique profondément chrétienne et non-violente, mais par mon pays qui m’a plongé dans la violence pendant toute mon existence. Loin de ce pays bien aimé, je vis dans la hantise de voir mon pays retomber dans ce qu’il sait faire le mieux : la guerre civile dévastatrice.

En 1959, quand débutent les fameux événements qui ont endeuillé notre pays en le plongeant dans une folie qui ne s’est plus jamais arrêtée, j’étais encore dans le ventre de ma mère. Mes parents, tous deux sudistes et habitant Ouenzé, un quartier nord de Brazzaville, ont dû fuir à pied leur maison. A la tête du petit groupe dans lequel ils s’étaient fondus, il y avait un homme vaillant. Alphonse N. Torse nu, front brillant de sueur, machette à la main, Alphonse N. conduisait avec bravoure à travers un quartier qui leur était brusquement devenu hostile, le petit groupe vers Bacongo où les ressortissants du sud du pays devaient se réfugier.

Sur notre route, un homme mortellement blessé se met à appeler au secours. Malheureusement, il le fait en lingala, une langue que parlent mes parents, mais qui est devenue en quelques heures la langue de « l’ennemi ». Alphonse N., le seul de notre groupe à avoir une arme (une machette rudimentaire) se détache de notre groupe et s’avance vers l’homme en détresse. Au lieu de le sauver, il l’achève à l’aide de sa machette. Les membres de notre groupe sont indignés et expriment leur protestation. Ils  lui disent : « Si tu ne voulais pas le sauver, tu aurais au moins pu l’abandonner à son sort. Dieu s’en serait chargé pour le condamner ou le sauver. Tu as pris sur toi les péchés de cet homme. » Réponse d’Alphonse N. : « C’était lui ou nous. En le laissant vivant, nous courions le risque qu’il nous trahisse auprès des siens si ces derniers arrivent pendant que nous sommes encore dans les parages. Je n’ai pas voulu prendre ce risque.» Un clin d’œil à Mokoko qui parlait de guerriers du nord ; au sud du Congo aussi, il y a des guerriers qui peuvent aller jusqu’au bout de leurs actes. Je ne sais pas si ces guerriers, du nord comme du sud, sont indispensables à une nation moderne. Si oui, quelle nation peut-on construire avec ces guerriers ? A vous d’apprécier mon général.

Voilà donc la violence physique et tribale fondatrice de notre nation. Je suis né quelques mois après ces affreux événements. 5 mois après ma naissance, le Congo accédait à l’indépendance. En 56 ans d’indépendance, le Congo a connu des épisodes politiques d’une violence inouïe. Vous comprendrez pourquoi je suis farouchement opposé à tout tribalisme, nordiste ou sudiste ; opposé à toute violence, celle des miens ou celles des autres ; opposé à la violence des gouvernants contre le peuple (comme en octobre 2015) ou du peuple contre les gouvernants par leaders interposés. Oui, notre peuple peut être très violent envers ses leaders. Le 15 aout 1963, Youlou était chassé comme un malfrat. En mars 1977, Ngouabi et Massambat-Débat étaient abattus comme des chiens. En février 1979, Yhombi déchu du pouvoir était jeté en prison pendant 11 ans comme un vulgaire bandit. En 1997, Lissouba est chassé du pouvoir comme un criminel. Il ne doit la vie sauve qu’à la pressante intervention de feu Omar Bongo.) Il faudra tout un livre pour recenser les morts de notre république « unie » et « indivisible » mais mangeuse de ses propres enfants ?

Aujourd’hui, c’est MoKoko qui est dans le viseur du pouvoir. Convoqué à la célèbre DGST, il semble avoir refusé de se soumettre à cette injonction. L’histoire s’écrit devant nous. Allons-nous assister tranquillement à ce remake de notre macabre histoire ? Tous ceux qui croient que le Congo est uni et indivisible, un pays où règne la paix des cœurs et non le silence des tombes, tous ceux qui ont donné au général Mokoko l’impression qu’ils soutenaient sa démarche envers le peuple et sa candidature à la présidence de la république, tous ceux-là doivent se lever comme un seul homme et dire « Ça suffit ! » Un général n’est rien sans son armée. Si Mokoko est le général de l’armée du peuple, que le peuple se lève et fasse barrage aux manigances de quelques extrémistes illuminés du pouvoir, prêts à tout pour embraser une fois encore ce pays-martyr et le plonger dans le chaos total.

Le fond de l’affaire Mokoko :

Si Mokoko a le devoir moral de demander pardon aux Congolais du sud, il a le droit d’attendre le soutien de tous les Congolais partisans d’une vraie démocratie au Congo. Si j’étais au Congo, je serais parmi ceux (nombreux, je l’espère) qui accompagneraient le général à la DGST s’il décidait de s’y rendre ou s’il était contraint de le faire. Nous nous y rendrions mains nues et sans la moindre violence et maintiendrions le siège de la DGST tant que le général y serait entendu. Nous ne quitterions les lieux qu’une fois le général libre de ses mouvements. Mokoko s’est certes fait piéger par des pieds nickelés en mal de notoriété et qui vivent sur la misère du peuple congolais en se moquant de la naïveté des Africains, mais sur le plan strictement juridique la défense de Mokoko est simple et solide. Les faits qui lui sont reprochés datent de 2003 et seraient donc prescrits. Mokoko les a reconnus et a fait amende honorable. Il y a très certainement eu un règlement à l’amiable entre Mokoko et le président de la république. Plus grave encore pour l’accusation de notre justice bananière, Mokoko, malgré les faits qui lui étaient reprochés et qui étaient connus du président de la république a été admis au cabinet de ce dernier en qualité de conseiller pendant de longues années. Enfin, pourquoi le président a-t-il envoyé Mokoko en mission onusienne au Mali et en Centrafrique s’il lui reprochait toujours ses velléités putschistes ?

Dans un pays normal, les faits qu’on reproche à Mokoko constituent un dossier ridiculement léger pour les raisons que nous venons d’évoquer. Sauf que nous ne sommes pas dans un pays normal, mais dans une république bananière avec une justice aux ordres. Si jamais Mokoko est arrêté, la diaspora doit se mobiliser comme un seul homme, envoyer une armée d’avocats le défendre. Nous n’avons plus besoin de voir le sang des autres couler dans ce pays. S’il faut pour cela se cotiser, ma contribution est déjà prête.

D’autre part, les leaders de l’opposition, doivent prendre fait et cause pour Mokoko. Aux meetings de septembre et octobre 2015, ils avaient promis de se constituer prisonniers si l’un d’entre eux était menacé de prison. Le moment est venu de joindre le geste à la parole.

Leçon de courage : Cessons d’avoir peur !

Rentré au pays après un long exil, le colonel Mbaou (général pour certains) fut emprisonné en 2012 ou 2013. Motif ? Il avait assisté à l’anniversaire de son frère d’armes, le colonel Marcel Ntsourou. Malgré la guerre de 1997 qu’ils avaient menée dans des camps opposés, malgré le fait que l’un était (même déchu) dans le camp des vainqueurs et l’autre dans celui des vaincus, la fraternité des armes avait triomphé et il avait répondu à l’invitation de son ex-ennemi, AET (ancien enfant de troupe) comme lui. Au juge qui l’interrogeait et qui voulait savoir s’il cautionnait le discours martial et injurieux de Marcel Ntsourou à l’égard du pouvoir, il avait répondu : « Non seulement je l’approuve, mais je vais plus loin en affirmant que Sassou a souillé mon honneur d’officier. Il a réussi un coup d’Etat contre le président Lissouba. Même s’il l’a fait avec l’aide des forces extérieures, c’est une grande humiliation pour moi en tant qu’officier, humiliation que je ne digère pas en tant que responsable de la garde présidentielle. Malgré vos intimidations, si Ntsourou m’invite une autre fois, je ne me déroberai pas pour vous faire plaisir.» Cette réponse avait valu au colonel Mbaou de longs mois de séjour carcéral. Sorti de prison, il fut mis en résidence surveillée à Brazzaville à Diata. De passage dans la capitale, je lui rendis visite chez lui. Dieu seul sait combien d’amis et de parents m’avaient déconseillé cette visite. Ils étaient tous convaincus que j’allais être arrêté pour ce fait. J’avais bravé la peur qu’on m’insinuait. Non, je ne suis pas une tête brûlée, j’avais tout simplement appliqué la parole biblique : « …j’étais en prison et tu m’as visité… » Beaucoup de personnes ont des raisons de haïr Mbaou. Malgré cette haine, j’ai visité non pas l’ex-directeur de la garde présidentielle, mais l’être humain qui était privé injustement d’un de ses droits fondamentaux : la liberté. Ferdinand Mbaou me dit : « Ce pays meurt à cause de la peur et de la lâcheté de ses fils. Quand un pouvoir enferme injustement un citoyen, il y a très peu de gens qui s’élèvent contre cette injustice. Ils s’ingénient à trouver des raisons de ne pas agir. J’admire ton courage d’être venu jusqu’ici.

Ceux qui ont hurlé quand j’ai pensé que Mokoko devait demander pardon aux Congolais du sud pour les paroles graves que nous avons entendues dans la vidéo de ces derniers jours doivent se dire que je suis un frustré inconditionnel du pardon, un prêtre qui a raté sa vocation, un pasteur en mal de brebis. Libre à eux ! La seule chose qui me préoccupe, c’est que le Congo puisse sortir un jour de la violence endémique dans laquelle il s’est enfermé depuis 1959. Que chacun apporte sa contribution à sa manière. La mienne c’est « La vérité et la réconciliation » sur le modèle de l’Afrique du Sud. Et si on n’y parvient pas, qu’on divise le pays. C’est pourquoi j’ai soutenu (naïvement ?) la sortie honorable de Sassou et de ses collaborateurs de la présidence en contrepartie d’une alternance apaisée. Mais visiblement, c’est trop demander aux « guerriers congolais » du nord comme du sud. Ils ne se calmeront que lorsqu’une nouvelle rivière de sang aura coulé à leurs pieds.

Vaincre la peur ?

J’ai appris à vaincre la peur en écoutant un soir, alors que j’étais âgé de 16 ans, mon père discuter chez nous avec le professeur Pascal Lissouba. Papa, s’indignant du traitement que subissait Lissouba dans son propre pays, lui dit alors : « Pourquoi ne restes-tu pas à l’étranger en sécurité, ils finiront par te tuer un jour ! » Réponse de Lissouba : « J’aime trop ce pays. Je souffre qu’il soit dans cet état. S’il faut qu’ils me tuent à cause de cet amour, ils n’ont qu’à le faire. » Nous étions en 1976.

J’ai cru entendre exactement la même parole de la part du général Mokoko : « S’ils veulent me tuer, ils n’ont qu’à le faire. » En dehors des phrases graves qui ont heurté ma sensibilité de Congolais du sud et pour lesquelles je souhaite qu’il demande pardon, en dehors de son silence sur la liste de 15 officiers qu’il fallait liquider lors de son prétendu putsch, le reste de sa vidéo est une ode à la nation congolaise, une déclaration d’amour au peuple congolais. Les bruits de bottes qu’on entend à Brazza ne sont pas rassurants. Que Dieu dans sa miséricorde protège ce fils du Congo de notre barbarie endémique. Courage mon général, mais n’oublie pas le pardon que tu dois au peuple du sud, pour que :

 « Le soleil se lève, que notre Congo resplendisse, qu’une longue nuit s’achève au son de la liberté !!! »

Par Pascal MALANDA

Diffusé le 20 février 2016, par www.congo-liberty.org

Déclaration du pseudo procureur de la République OKO NGAKALA pour l’arrestation du Général Jean-Marie Michel MOKOKO (vendredi 19 février 2016)

[embedplusvideo height= »509″ width= »640″ editlink= »http://bit.ly/1XExEI3″ standard= »http://www.youtube.com/v/l6xWyavqxFI?fs=1″ vars= »ytid=l6xWyavqxFI&width=640&height=509&start=&stop=&rs=w&hd=0&autoplay=0&react=1&chapters=&notes= » id= »ep9894″ /]

INTERVIEW DE ROBERT POATY-PANGOU : Etat du Sud-Congo, élection présidentielle du 20 mars 2016, tribalisme supposé du Général MOKOKO…

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

60 réponses à DEFENDONS FERMEMENT LE GENERAL MOKOKO. Par Pascal MALANDA

  1. DFIP dit :

    Un procureur qui dit
    petit a
    Petit b.

    Des choses sinon lui a écrit et qu’il lit comme un gamin. Et est ce monsieur qui remplace à ce poste les Ngabou Alexis.

    Triste Congo…

  2. Bas les pattes ! dit :

    Sassou-Nguesso doit immédiatement être convoqué pour se rendre à la DST car il a reçu la vidéo qui fait problème, de la part de MOKOKO, et l’a gardée sans la transmettre tout de suite au procureur de la république. Pour des faits de 2003, il a attendu la déclaration de candidature de J3M en 2016 pour le faire.

    Sassou-Nguesso apparaît dans cette affaire comme un véritable RECELEUR. Or, le RECEL est puni par la loi.

    Puisque nous sommes dans un état de droit d’après OKO NGAKALA, Sassou-Nguesso doit s’expliquer devant la justice de son pays pour recel de vidéo portant « gravement atteinte à la sûreté de l’Etat ».

    Pour commencer, OKO NGAKALA doit mettre Sassou-Nguesso en résidence surveillée…

  3. le roi des mbouengués dit :

    Ah mon Congo

  4. Damien MAKITA dit :

    Une nouvelle fois je trouve les propos de M. Malanda pleins de sagesse et de pertinence. L’heure du pardon de J3M au peuple du Sud viendra plus tard car en homme d’honneur, je suis convaincu qu’il le fera si Sassou et ses sbires ne lui réservent pas le même sort qu’à Marien Ngouabi et autres. L’heure est venue pour les Brazzavillois d’abord et pour tous les Congolais ensuite de prendre leur destin en mains, d’écrire leur histoire, de se battre pour leur dignité violée et confisquée en allant défendre le général Mokoko qui paye le fait de s’être mis du côté du peuple. La peur est normale pour un peuple polytraumatisé. Aussi, j’en appelle à nos frères des quartiers Nord de BZV de montrer l’exemple, d’aller former une ceinture de protection autour de la villa du Général Mokoko. Avec cet homme, nous avons une chance unique de ressouder notre pays, de retrouver son élan de 1991-1992. Plutôt que de défendre des intérêts égoïstes et claniques, l’heure est venue de nous affirmer comme des Bantu. Aux Brazzavillois des quartiers Sud je dis ceci : si vous avez foi en Jésus Christ que vous n’avez jamais connu et qui plus est était blanc,alors je ne comprendrais pas que vous ne saisissiez pas la seule chance qui s’offre à vous : J3M. Allez aussi former autour de sa villa cette ceinture de sécurité. « Wonda kua ba weyi? Ma wonda kua ». Je ne prends aucun pseudo et je signe de mon vrai nom pour affirmer que je suis inconditionnellement derrière J3M.

  5. Anonyme dit :

    Il y en a marre des toutes ces prises de paroles inutiles ou chacun le fait dans le simple but d’exister et tirer la couverture à soi.
    De toutes façons les jeux sont faits, sassou quoi qu’il arrive sera encore président le 21 mars et la dynastie des nguesso va perdurer encore très longtemps.
    C’est l’occasion manquée, c’est dommage avec une opposition structurée et ayant l’intérêt de la nation avant tout intérêt personnel en mettant de coté nos égos, nous aurions pu bouter toute cette mafia qui ruine la vie du peuple.
    La mentalité congolaise est vraiment une spécificité sur le continent africain.
    C’est sur que nous ne sommes ni le Burkina, ni le Sénégal. Pauvre Congo

  6. mwangou dit :

    A Mon cher Malanda!
    Ton raisonnement est saisissant; ta rhétorique pleine d’espoir et ton souhait plus qu’honorable. Mais comme vous le reconnaissez par ailleurs, nous sommes dans une république bananière. En acceptant de subir la constitution de 2002, car le peuple l’a subi puisqu’il ne l’a jamais approuvée, ce peuple avait dans son esprit le même raisonnement que celui que vous tenez. Il ne voulait plus voir de rivière de sang dans le pays. Il s’est ainsi abstenu de tout commentaire, même de sa liberté de s’exprimer sur un tel ou tel sujet; ce que la constitution autorisait. Tout cela, pour qu’on ne dise plus au peuple du sud, particulièrement les bakongo-lari, que « c’est toujours vous », « vous êtes des têtus », « vous nous embêter ». Si j’ai bien compris, c’est à peu près cela qui a conduit le Kolélas P. à devenir directeur de campagne de sassou nguesso. Et personne n’osait critiquer ne serait-ce qu’un aspect de la politique économique, sociale, de l’éducation, la municipalisation accélérée, menée par le gouvernement.
    Par ce jeu, on a assisté à la débandade des partis comme le mcddi, l’upads, à propos du nombre des députés qu’ils obtenaient dans les différentes élections. Le pct pouvait se pavoiser d’être redevenu le grand parti politique du pays qu’il n’a jamais été en dehors de la période du monopartisme. Que pouvait-on faire de mieux pour que la paix advint, pour que le décollage économique survint, pour qu’enfin la concorde nationale gagnât tous les esprits. Aux intellectuels économistes qui voyaient la dérive venir, et ce, après avoir laissé se consumer trois premières municipalisations accélérées, qui leur donnaient de tirer déjà l’alarme quant aux effets inattendus mais pourtant s’étant produits de ces municipalisations accélérées, le silence s’imposait pour ne pas donner l’opportunité à un climat délétère de s’établir. Mon cher Malanda, tout cela s’avéra peine perdu. Dans une république que vous qualifiez de bananière, finalement il n’y a que peu de place à la raison, à la logique visible, car il n’y a que la place à la fourberie, à l’ignominie, etc.
    Voilà pourquoi, le temps n’est plus à la raison. Il n’est plus à la condamnation de ceux qui semblent pencher pour n’importe quelle solution pourvu qu’elle facilite l’éviction de ce sassou nguesso.
    Nous ne sommes pas contre ni la foi, ni les convictions. Libre à chacun. Le rappel des faits de 1959 n’est pas si édifiant. La guerre contre le niboland en Avril 1998, bien orchestrée, avait duré 4 bons mois. A fait suite à celle-là, celle contre le Pool qui a duré 2 ans. J’en suis un rescapé. J’ai manqué de peu la mort, car étant passé devant un peloton d’exécution qui m’accusa d’être « celui qui entretenait les ninjas qui avaient tué les cobras dans la zone ». Malgré tout cela, je n’en veux pas aux petits fretins qu’on envoie pour les basses besognes, même si parmi eux certains sont devenus des hauts gradés de l’armée, Généraux de la milice de sassou nguesso et non pas de l’armée nationale congolaise, Cemg, ou adjoint, ou ministre, et peut-être aussi procureur de la république bananière. Le Congo ne mérite pas ce qui lui arrive, selon moi… Et le Congo est malade de ses alphabétisés comme nous désignons ici comme « intellectuels, diplômés, et autres ».
    Et malheureusement, Le Congo va droit vers une autre rivière de sang, par la volonté d’un Général curieusement trop englué dans des complexes pathologiques, qu’aucun psy ne saurait soigner. Et à ce complexé jusqu’au suicide, il faut opposer la raison, fut-elle celle qui se fait appuyer par le sang…Sinon, les slogans n’ont plus de raison d’être. Et surtout ne vous trompez pas sur ce pays, qu’il ne faut jamais tirer vers des comparaisons avec l’Afrique du sud. Oui, paradoxalement, vu la situation en Afrique en général, l’apartheid avait quand même un côté compréhensif, comme le vieux Houphouet l’avait admis en disant en réponse à une attaque contre la Côte d’Ivoire qui avait entretenu des relations diplomatiques avec ce pays incriminé, je le cite de mémoire: « Connaissez-vous un seul pays africain qui aurait pu garder en vie en prison, un prisonnier aussi gênant »?. L’Afrique noire est malheureusement, ce qu’elle est.

  7. OYESSI dit :

    @ Pascal Malanda,

    J’ai été de ceux qui n’ont pas été d’accord avec vous quand vous demandez à Mokoko de demander pardon aux frères sudiste, non pas parce que vous n’aviez pas raison, mais tout simplement parceque ce n’était vraiment pas le moment. Votre papier affaiblissait la position de Mokoko vis à vis des enjeux de l’instant.

    Connaissant la personne, je suis certain que le moment venu, il allait s’expliquer et demander pardon pour les paroles prononcées à l’endroit de ces compatriotes.

    J’épouse en totalité, l’analyse de mon frère Damien Makita, tout comme j’ai eu plaisir à lire votre analyse ci présente. C’est une analyse de quelqu’un qui est né et qui a vécu à Brazzaville avant les indépendances. C’est le raisonnement de quelqu’un qui a connu tous les Présidents du Congo et qui peut dire aux yaka noki noki qui sont venus à Brazzaville à 20 ou 40 ans et aujourd’hui pensent que le congo se réduit à leur village.

    Vous aviez tout dit. A 8 ans, j’ai vécu cette bétise de 1959 et à cet âge, j’ai en mémoire des souvenirs que je ne peux oublier. Nous avions dû échanger notre maison de Moungali pour immigrer à Poto Poto supposé être le quartier où ma famille était plus en sécurité pour raison que vous aviez évoquées, alors qu’à la Grande Ecole de Poto Poto, notre classe n’avait les élèves ni du nord ni du sud mais des petits congolais pendant que les deux Directeurs étaient tous du sud sans mettrent les étiquêtes sur nos têtes.

    Votre analyse est plein de sagesse, mais ceux des noki noki qui commandent ce pays, ont ils conscience qu’ils passeront et le Congo restera le Congo?

    Sassou et ses mercenaires peuvent tuer ou empêcher à Mokoko d’exercer ses droits régaliens, mais qu’ils sachent qu’il ne sera pas le premier dans leur trophée et que s’il arrivait un malheur à Mokoko, ils auraient signé aussi leur arrêt de mort même à petit feu car il ya des arêtes de poisson l’on peut avaler, d’autres non parce que rocheuses.

    Merci frère de votre contribution et sache qu’au nord Congo tous n’ont pas l’exprit réduit à voir tout sur le prisme du tribalisme. Je suis du nord, mais je ne me reconnais pas en nordiste.

    De la Grande Ecole de Poto Poto en passant par Savorgnan De Brazza et la France,retraité maintenant et fonctionnant en compte personnel, je n’ai pas eu comme copains d’école ou collèques que des nordistes qui du reste ne m’ont rien apporté si ce n’est la haine et honte.Tout ressortissant du nord est devenu un médiocre et tribaliste par excellence, ce qui est du reste vrai.

    Je sais que quelques exprits tordus nordiste me traiteront de quelqu’un pas sérieux. A ceux là je dirai tout simplement de me dire combien de nordiste trouve t-on à Bacongo, Bifouiti, Djoué, Kissoundi Makélélkélé et combien des sudiste trouvez vous dans les quartiers nord?

    Que ceux là me disent combien y a t-il de généraux sudiste dans notre armée et combien il y en a au sud? Ce pléthore de généraux au nord signifie t-il qu’il ya aucun militaire valabre au sud quand je pense qu’il ya plus de Saint Cyrien au sud qu’au Nord? La liste du tribalisme du nord est très longue pour être énumérer ici.
    J’espère que Mokoko mettra de l’ordre dans cet état de choses qui divise les citoyens d’un même pays au nom de la médiocricité des adeptes de l’ OBUMITRI d’un autrte âge.

  8. Au Nom de Milongo André dit :

    Arrêter de compliquer les choses. Quand Mokoko sera dans la merde personne n’ira se mettre devant pour le sauver. Il n’est plus diplomate remplacé par le mauritanien suite à sa propre démission avant de rentrer à Brazza. Qu’il arrête de nous dire je suis représentant gnagna …. il y va et il sera probablement mis en examen. Et c’est tout.
    Nous avons besoin de calme pour que nos enfants aillent à l’école.
    Mokoko rejoint ton frère Sassou et arrête de nous emmerder. Tous les mêmes!

  9. OYESSI dit :

    Bonjour Mon frère mwangou,

    Eh oui, le congo est malade des ses analphabètes qui se disent intellectuels quand je pense que mon vieux oncle au village qui n’a pas été à l’école des blancs est un vrai intellectuel.

    Mais que veux tu, nous ne méritons que ce que nous voulons parce que nous avions laissé passer beaucoup d’occasions de remettre ce pays dans le droit chemin à cause de nos exprits réduits à notre habitat villageois et ce en suivant nos politiciens qui ne trouvent leur existence que dans le tribalisme et non dans ce qu’ils peuvent apporter comme solutions pour le bien être de la cité où seule le mérite est la voie royale pour l’épanouissement de chaque citoyen.
    Bien à toi.

  10. VAL DE NANTES A MON FRERE DE QUARTIER MALANDA dit :

    OK , Malanda , je sais qu’ au fond de toi , tu attends que l’on reconnaissance la justesse de tes propos incendiaires sur MOKOKO , que tu supportes que sur les bouts des lèvres .
    Cette forme de mea culpa , vous réconcilie avec le pays irréel .
    Les interrogations sur ce messie , qui avaient émaillé votre article dernier avaient le mérite d’être posées , car l’on ne pouvait soutenir un messie ayant tenu , des propos désobligeants à l’égard du sud , dont il attend un soutien massif pour décrocher la timbale présidentielle .
    Les événements de 1959 , que tu relates dans le présent article ,ont été traumatisants pour nos parents , j’étais aussi à OUENZE comme toi .
    C’est normal que tu aies cherché à psychanalyser le messie MOKOKO. Car le combat que nous livrons , il va que de soi que, nous puissions avoir des garanties morales , intellectuelles , sur la personne que nous ferons porter notre espoir .

  11. val de nantes dit :

    LIRE, QUE TU NE SUPPORTES QUE ………….il va de soi que

  12. Jérôme Egundoka dit :

    Avant de répondre à nouveau billet du sieur Malandà, je souhaite m’adresser aux administrateurs de ce site.
    je suis un lecteur assidu de votre site car j y retrouve des articles de qualité surtout de la plume des sieurs Ossebi et Mouebara.
    Mais depuis quelques temps votre ligne éditoriale ne fait plus que la part belle qu’au tenant du sudisme. Avez vous aussi fait le choix de la séparation ? Si non donnez aussi la parole à l autre camp pour équilibrer les débats.
    Pour revenir à ce nouveau billet d’un intellectuelle à la sauce Congolaise c’est à dire ceux qui pensent que posséder un diplôme et discourir font d’eux des savants. Monsieur pour moi vous êtes de la même trempe que celui qui se dit procureur à Brazzaville. Avant de s’exprimer, il faut réfléchir point.

  13. Jérôme Egundoka dit :

    A MONSIEUR OYESSI,
    au congo la tare du tribalisme comme le disais un intervenant ici est un bien partagé par beaucoup de congolais, seulement Sassou par sa longévité à accentuer la portée. Vous savez pourquoi cela ne bouge pas dans le nord c’est à cause des idées fumeuses des Malandà et consorts, ils se réclament d’abord du sud. Nous avons besoin de patriotes des vraies des 4 points cardinaux du pays pour mettre fin à cette esclavage, Sassou à des valets partout au congo.
    Jamais je ne me qualifieriez de congolais du nord parce que je me sens congolais et fier de l être car mon identité et mon éducation ont été forgées par les miens et les autres.
    Pour la petite histoire, je suis natif de Brazzaville aujourd’hui exilé aux Amériques , je suis un des nombreux descendants de Jacques OPANGAULT que je n’ai pas connu car parti avant ma naissance, de de que je sais de cette famille et j ai gardé c’est le goût des autres. Je n’ai pas été éduqué comme les Malandà et poaty la haine des autres. Moi enfant à Brazzaville, des gens m’insultant « ba mbochis néna ku mamba » et d’autres insultes, cela ne jamais traumatisé et fait devenir un haineux au contraire.
    Oyessi, intéressé vous à la biologie des descendants d’OPAGAULT, vous serez surpris, il y a plus de descendants avec des parents du sud.
    pour terminer je sais de par ma mère que nous sommes plus de Téké Alima que mbochi.

  14. OYESSI dit :

    Monsieur Jérôme Egunkoga,

    Merci pour votre reflexion. Je veux bien qu’on se dise tous congolais. Là où je ne suis pas d’accord avec vous, c’est vouloir faire croire aux autres que l’on ne se dise pas du nord ou du sud comme si tous les congolais sont nés au même endroit.
    Je suis congolais né à Brazzaville de parents nordistes et je ne peux pas m’en cacher. Celà ne veut pas dire que je sois devenu tribaliste.

    D’ Opangault dont vous êtes descendant, j’en connais un peu parce qu’il n’a pas seulement des descendants du sud. Il est aussi Mbérés comme les Nonault et si vous connaissez l’histoire ce qu’on appelé « éta ma bochi »,vous trouverez qu’à Boundji où vos parents ou grands parents sont avant tout nordiste avant d’être congolais. Ne jouons pas à l’intellectualisme inutile.

    Chaque congolais a un village, une famille nonosbtant le fait d’être congolais appellation s’appliquant aux habitants du congo du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest.

    Dire qu’on est nordiste ou sudiste ne me choque pas. Ce qui me choque c’est faire de l’origine des autres congolais un critère de sélection dans de gestion de la cité comme sassou et les siens le font même s’il ya des congolais d’autres coins du congo qui les aident dans cette sorcellerie..
    Ce qui me gêne c’est de voir d’autres congolais tant meurtris par l’attidude d’un clan au point se vouloir la séparation du congo en deux. Voilà ce qui me gène.

    Je suis congolais et nordiste. Je ne serai jamais un bout de bois jeté à l’eau pour devenir caiman.Il n ‘y a que les métis qui sont peut être comme vous nés d’un parent issu du nord et un autre du sud pour se refugier sous le vocable congolais parceque ne sachant où vous situer exactement. Mais est ce de votre faute? Non.

    L’attitude des Malanda ou Poaty est parfois compréhensible.On devrait plutôt travailler à leur faire comprendre que vouloir couper le pays en deux n’est pas la meilleure solution. La seule qui soit meilleure c’est CHASSER SATAN SASSOU ET SON CLAN DU POUVOIR.

  15. OYESSI dit :

    lLire: D’ Opangault dont vous êtes descendant, j’en connais un peu parce qu’il n’a pas seulement des descendants au sud

  16. Kuna dit :

    Le diable n’aime pas la paix. Le diable a toujours peur de perdre. Le diable n’aime jamais bien-êtres les hommes et les femmes. Le diable n’aime jamais l’espoir. Le diables pour la désesprérance des hommes et des femmes. Le diable aime les larmes et le sang des autres. C’est qui le diables au Congo-B? Il est temps que les candidats de l’oppositions s’allient derrière le Général Mokoko qui lui seul fait l’unanimité du Nord au Sud. Les ralliements, c’est maintenant. Inutile d’attendre le dernier moment. Que la dispora, les Assises à Paris disent clairement qu’ils sont pour Mokoko. Je suis du Pool, mais je soutiens à 200% Mokoko. Alors, de grâce, faites comme moi.

  17. Mon cher Pascal Malanda, acceptez que je vous dise que vos analyses à partir de vos deux derniers articles sur ce site, à propos de Monsieur JMM Mokoko souffrent d’un manque de réalisme. Vous insistez ongles et bec sur le pardon que Mokoko doit demander aux Congolais du Sud. Est-ce vraiment le problème crucial du Congo à l’heure actuelle? L’histoire violente du Congo vous la connaissez et vous l’avez subi. Vous n’êtes pas seul dans cela et je ne peux vous reprocher de l’écrire. Mais quel est selon vous, au stade où le pays, notre cher Congo, se retrouve son vrai problème? Vous avez une réponse à cette question ! Vous dites bien que le Congo est une sorte de république « mangeuse » de ses enfants. Cette république mérite donc son propre sort parce que c’est elle-même qui fabrique ses politiques. Vous comprenez, cher Pascal, que je vous invite à toucher le vai problème de ce pays. Est-ce la partition Nord-Sud qui importe aujourd’hui? Je vous dis ce que je crois être urgent pour le pays. C’est l’alternance au sommet de l’Etat. Mais ce n’est pas gagné d’avance. Dis-moi ce que tu penses de cela et je te dirai autre chose.

  18. le fils du pays dit :

    Bon,Mr Malanda est de retour.Je reitere tout simplement ce que je ne cesse de dire fort longtemps sur cette page que l’indecrottage Mr Sassou qui a fait de la polarisation des Congolais,du Pct (parti cree par son mentor et victime Ngouabi) et du pétrole Congolais son fond de commerce et chantage,c’est a dire la raison proprement dite de son existence, soit vire par la force brute des canons.Mr Sassou trop servile et vassal emmene le Congo et sa population vers un point de non retour.

  19. Anonyme dit :

    Général MOKOKO, Nous sommes DIMANCHE. JOUR DU SEIGNEUR. VOUS ETES L’ESPOIR DE TOUT UN PEUPLE DUQUEL SELON L’HISTOIRE, VOUS N’AURIEZ DU EN TEMPS NORMAL, SOLLICITER LA PERMISSION DE PERSONNE POUR LE DIRIGER.
    QUEL CITOYEN DU CONGO VIVAN,T NE VOUS DOIT PAS ?DIRECTEMENT OU INDIRECTEMENT, LA VIE?
    MEME LE PRESIDENT SASSOU VOUS LA DOIT. IL LE SAIT.
    VOUS VOUS RENDREZ A CETTE FOUTUE CONVOCATION.
    VOUS ETES LE PEUPLE
    VOUS MERITEZ DU CONGO
    VOUS AVEZ LE DROIT DE PRESENTER VOTRE CANDIDATURE A L’ELECTION DU 20/03/2016.
    NE DONNEZ RAISON A AUTRE CONSIDERATION QUE CELLE LA.
    VOUS L’AVEZ DIT. SI VOUS DEVIEZ MOURRIR POUR CE PEUPLE, VOUS ALLEZ L’ETRE ».

  20. @ Damien Makita

    « Une nouvelle fois je trouve les propos de M. Malanda pleins de sagesse et de pertinence »

    Ah bon, tu trouves que les propos de Malanda sont pleins de sagesse? En quoi? Rien ne sert d’affirmer si l’affirmation n’est pas accompagnée par une démonstration. il faut être très rigoureux Makita Damien, car le jeu auquel se livre Malanda est très dangeureux, et ce pour satisfaire les inepties d’un nain politique.

    ******

    Avec ce nouvel article, force est de constater que le fond de la pensée de Malanda n’a pas changé dans la mesure où il continue toujours, par insinuation, à exiger à Mokoko le pardon tandis qu’il refuse de se prêter au même exercice avec OKOMBI TSALISSA, son AMI. Pourquoi, les deux poids, deux mesures? Entre Mokoko et son ami Okombi qui a fait plus de tort aux congolais?

    Malanda est un tricheur qui veut manipuler son monde pour rattraper les dégats de leur attaque commune avec Okombi contre Mokoko. Le Congo est petit. Tout se sait. Par ailleurs, je trouve que Malanda n’est pas courageux quand il écrit  » oui notre peuple peut se Montrer violent contre ses leaders…. »

    Malanda, Es-tu en train de nous dire que les congolais sont responsables de l’assasinat de Ngouabi, de Biayenda, Massambat-Debat, de la chute de Yhombi, et de Lissouba?

    Malanda, un peu de courage! Tu sais très bien le nom du principal responsable de tous ces crimes et coups d’ètat. Alors, pourquoi attribues-tu aux congolais les crimes qu’ils n’ont jamais commis? En droit, notamment pénal, la responsabilité est individuelle.Aussi, n’accuses pas les gens pour les crimes commis par ton idole sassou que tu avais accompagné dans son coup d’état contre Lissouba en 1997. J’ose croire que tu n’as pas oublié cette période sombre de ton passé politique. J’espère qu’en jour viendra, tu demanderas pardon aux congolais pour tes amitiés avec cues qui avaient renversé les institutions démocratiques en 1997. Je sais que tu avais refusé les postes qu’ils t’offraient, via Okombi, mais le mal est fait dans la mesure où tu as èté leur collaborateur à un moment sombre de l’histoire du Congo.

    Bret, en droit quand un justiciable montre un manque de crédibilité sur un point, il est difficile de le croire sur d’autres points. Ceci pour dire que ton présent article ne me convaint pas sur ta sincérité. Toi et Okombi, ton commanditaire, veulent seulement minimiser les dégâts que votre premier article avais causé.

    Pour finir, j’aimerai dire que Mokoko n’est qu’en candidat parmi tant d’autres. Il n’est pas dit que les congolais vent voter massivement pour lui. Aussi ne mettons pas la charrue avant les boeufs. N’allons pas vite en besogne. La situation du Congo n’est pas aussi simple que vous pouvez l’imaginer derrière les écrans de vos ordinateurs quelque part en occident.

    petit satan va être chassé du pouvoir, ce printemps. Après s’ouvrira une période transitoire au terme duquel dès élections transparentes seront organisées, sans le pct qui sera dissout. C’est ça l’ordre des choses.

  21. Pascal Malanda dit :

    Cher Oyessi,
    Votre position me rassure sur nos frères du nord. Il y a beaucoup de nordistes parmi mes plus grands amis. Ce qui me dérange, c’est lorsque la préférence ethnique est institutionnalisée sans gêne. Ce qui me révolte, c’est de voir ceux qui bénéficient de cette injustice venir clamer leur amour d’un Congo uni sur le papier et vouer aux gémonies les victimes d’un esclavage qui ne dit pas son nom. Oui, je le dis haut et fort, nombreux sont les sudistes qui se sentent étrangers au Congo d’aujourd’hui. Ils se sentent plus étrangers dans leur propre pays que des Ouest-Africains ou des Libano-palestiniens.
    Pendant les 5 ans de pouvoir de Lissouba, j’ai vu avec quelle virulence nos compatriotes du nord ont combattu les injustices des collaborateurs de Lissouba, comment ils ont dénoncé les dérives de la bande des quatre (Moukouéké, Moungounga, Tamba-Tamba et Mbéri). Mais le pouvoir de Lissouba était aussi critiqué avec virulence par le Pool (Kolélas), le Kouilou (Tchikaya), la Bouenza (Bounkoulou) et j’en passe. Qui s’est levé au Nord pour critiquer avec la même virulence le pouvoir de Sassou depuis octobre 1997, pouvoir dont les dérives aujourd’hui sont unanimement reconnues ? De grâce, arrêtez de nous vendre une unité qui n’existe que dans vos têtes.
    Heureusement, nous sommes aujourd’hui dans une nouvelle dynamique. Je me réjouis de voir Zacharie Bowao, André Okombi, Oba Blanchard, JMM Mokoko et bien d’autres compatriotes du nord du pays se lever courageusement contre la dérive que nous dénonçons depuis belle lurette. Le pouvoir de Sassou est en difficulté parce que la fondation (l’unité du nord autour de sa personne) sur laquelle il est basé s’est fissurée définitivement. Le 20 octobre 2015 il a tenté d’opposer pour une dernière fois le nord « paisible et pacifique » au sud « belliqueux et revanchard ». Brazza était coupé en deux : Un sud où on tuait et un nord où on vaquait à ses occupations. Le vrai peuple n’est pas dupe. A partir de maintenant, les choses sont claires. Ou nous construisons un Etat de droit, donc juste avec les mêmes droits pour tous les citoyens sans distinction d’origine, ou nous coupons le pays en deux. Fini le Moyen-Âge que nous impose le pouvoir aujourd’hui. Je n’ai pas envie de vivre dans un pays où des sudistes arrivés au pouvoir traiteront les nordistes en sous-hommes. Comprenez alors que je ne supporte pas l’état actuel des choses.
    Ce qui prouve que le système arrive à sa fin, c’est que Ngoya Kessi de Makoua est emprisonné en même temps que Paulin Makaya du Niari. Ce n’est plus le nord contre le sud, mais un clan contre tout le reste du pays. Cela aussi me réjouit énormément.

    A Jérôme Egundoka
    Congoliberty n’est pas un site de sudistes. S’il y a surproduction de la part des ressortissants du sud, c’est tout simplement par ras-le-bol. Nous exprimons haut et fort notre opinion. Que les autres le fassent et les vaches seront bien gardées. Malheureusement, ils semblent briller par la paresse intellectuelle. Contre cette paresse, je n’y peux strictement rien !
    A propos d’intellectuel, je n’ai jamais revendiqué cette qualité. S’il y a des gens qui me prêtent ou me refusent ce qualificatif, je n’y peux rien, cela n’engagent qu’eux et leur frustration de nullards. Pour ceux qui ergotent et ont de l’urticaire en lisant mes écrits citoyens, ils n’ont qu’à me zapper. Cela me fera un immense plaisir. Malheureusement, ils souffrent du fait que je sois lu, apprécié ou combattu ; adulé ou haï. C’est cela, prendre courageusement position. Ne me tirez pas vers votre médiocrité des bas-fonds de la société congolaise. Je me bats pour un Congo moderne, uni dans la diversité, prospère dans la justice. Si c’est cela être intellectuel, alors souffrez que je le sois.
    Une nation se forme dans le foisonnement d’idées de ses citoyens. Ecrivez de façon cohérente ce que vous pensez pour exprimer ce que vous souhaitez pour notre beau pays. Si vous en êtes incapables, demandez à vos proches de le faire à votre place. Ne vous arrêtez pas à pisser quelques commentaires nauséeux du genre « l’heure n’est pas au débat, bla-bla-bla… ». Qui vous oblige à lire mes bla-bla ? Qui vous empêche d’aller bouter Sassou hors du palais présidentiel, vous les grands faiseurs ? C’est le débat qui vous tue, parce que la pensée précède l’action et notre pensée donne des sueurs froides à vos potentats. Nous les combattons par la seule arme à notre disposition : la parole et la pensée. C’est une arme qui ne tue pas l’homme, mais détruit son ignorance crasse et son obscurantisme millénaire. Ne comptez pas sur mon abdication, je dénoncerai votre inculture jusqu’à mon dernier souffle.
    A vos plumes messieurs les non-intellectuels, pisseurs de haine ! Croisons le fer de l’épée des pensées. Je sais que c’est trop vous demander, vous ‘’guerriers’’ qui ne maîtrisez qu’une seule arme : la kalach.
    Pascal Malanda à votre service

  22. Jérôme Egundoka dit :

    Merci Monsieur OYESSI de votre réponse, rassurez-vous, je n’ai pas honte de mes origines, je sais d’où je viens et surtout où je vais. Pour moi être mbochi n’est pas synonyme de nguessoisme.
    De tous les congolais ceux et celles qui auront du mal à remettre de l’ordre dans leurs valeurs ce sont bien nous de la cuvette ( les 2).
    Sassou à introduit en notre sein le démon de la paresse et de l’argent facile, du meurtre et bien d’autres méfaits et Dieu sait c’est un vrai challenge.
    Dada OYESSI, je suis à NGELE actuellement, le type qui se Prend pour Zambé A Tsengué, il est honni.
    Seulement, son coup avec Miss Nonault à marché, pas un mot sur l’arrestation de leur blanchisseur de Porto. Les Malanda et consorts sont des alliés objectifs de Sassou, le tribalisme de Sassou n’à d’egal que le leur.
    Ce qui manque à nos pseudo intello, c’est le discernement.
    Merci de m’avoir lu

  23. L'HEURE EST IL AUX DEBATS DPOSITIONNEMENT NORD SUD OU A LA SURVIE DE LA NATION CONGLAISE? JONHN LE SUDO-NORDISTE dit :

    Tous les Congolais peuvent avoir un fond de tribalisme mais il leur est interdit d’empêcher notre petite république de fonctionner. LISSOUBA L’A FAIT, SASOU A DÉPASSÉ TOUS LES BORNES!
    ET IL EST TEMPS QU’IL DÉGAGE PAR TOUS LES MOYENS! TOUS LE RESTE M’ÉNERVE CAR S’IL PART IL Y A AU MOINS L’ESPOIR DE BATIR UN CONGO NOUVEAU!
    A BON ENTENDEUR..

  24. Jérôme Egundoka dit :

    TA MALANDÀ,
    Nous sommes en démocratie, acceptez mes critiques. Vous ne vous dites pas intellectuelle mais vous vous glorifiez en croyant me rabaisser. Vous êtes comme les autres au pouvoir actuellement imbu de vos personnes.
    Vous manquez d’humilité. Mon style ici est à l’image du vôtre.
    Je retiens que je ne suis pas un indigné, vous avez le monopole de l’intelligence et de l’écrit.
    Vous avez raison à quoi bon vous lire, vous la science infuse comme votre maître SASSOU.

  25. Pascal Malanda dit :

    Bakala-Telema,

    La plupart du temps, je ne réponds pas aux attaques en dessous de la ceinture. Toutefois, votre insistance mérite une mise au point.
    Vous semblez bien me connaître en invoquant le fait que j’avais refusé le poste mirobolant de directeur de cabinet ministériel qui m’avait royalement été offert en octobre 1997. J’ai préféré la rigueur et les privations de l’exil à cette facilité acquise sur le cadavre de la démocratie congolaise. J’en suis encore fier aujourd’hui. Sassou qui était informé de cette offre avait exprimé ses réserves qu’Okombi avait balayées en mettant en avant mes compétences et ma loyauté. C’est donc en homme libre et en mon âme et conscience que j’ai refusé de servir un régime que je ne cautionnais pas. Je souhaitais et j’ai réussi à me reconstruire loin d’un pays absurde.
    Je vous trouve donc bien malhonnête de vouloir insinuer que j’ai toujours servi Sassou. Pour votre gouverne, je suis l’initiateur du projet de la Fondation Pascal Lissouba (Héritage socio-politique). Lissouba n’est pas de la même région que moi, l’enfant de Poto-Poto ayant baigné dans le melting-pot congolais. Donc les accusations de tribalisme sur ma personne que j’entends à longueur de journée m’attristent. Mais bon, je ne m’en fais pas outre mesure. J’ai adhéré à la pensée de Lissouba très tôt dans ma jeunesse. Je partage avec le professeur l’idée que le Congo a tout pour être une petite Suisse. Je regrette que Lissouba se soit laissé emprisonner par les dérives rétrogrades de la bande des 4 et d’autres thuriféraires, maîtres du ngoul’mou mako, que le président n’ait pas pu arrêter le massacre entre le Pool et les Pays du Niari. J’ai adhéré entièrement à la démarche de Dominique Ngoy’ Ngalla et Côme Mankassa d’organiser une conférence sur le pardon et la réconciliation entre le Pool et les Pays du Niari.
    C’est en ma qualité d’initiateur de la Fondation pour l’héritage socio-politique de Pascal Lissouba que j’avais exigé à mon ami et frère Okombi d’aller demander pardon à Pascal Lissouba dans sa retraite à P. au Sud de la France. Le principe était acquis et tout était fin prêt, mais les événements se sont accélérés par le retour précipité d’Okombi et de G. L. (qui avait organisé la rencontre). G. L. se reconnaîtra, je n’ai tout simplement pas voulu exposer son identité sans en avoir l’autorisation. Okombi et G.L. sont rentrés au Congo, l’un pour briguer la primature, l’autre pour des raisons privées et familiales. J’ai aussi obtenu de l’ancien chef du Front 400 de demander des excuses publiques au peuple congolais. Cela fut fait à Paris et à son retour d’exil volontaire à Brazza. Les textes existent, les vidéos sont sur la toile. A l’occasion des campagnes (s’il y en a) je suis convaincu qu’Okombi reviendra sur cette face sombre de sa personnalité.
    Mr Telema, je suis un inconditionnel du pardon. Je suis convaincu qu’une faute avouée est à moitié pardonnée. Demander pardon, c’est reconnaître la faillibilité de l’homme. Combien d’entre nous seraient heureux de voir Sassou reconnaître avoir failli en engageant le pays dans une réforme inconstitutionnelle, qui loin d’apporter la stabilité au pays, nous plonge chaque jour un peu plus dans une crise plus profonde ? J’ai longtemps caressé ce rêve utopiste d’un ressaisissement présidentiel. Aujourd’hui, les jusqu’au-boutistes autour de Sassou ont eu le dessus. Mais j’oubliais que les guerriers ne connaissent pas la notion de pardon. Vous qui jouez les vierges effarouchées parce que nous exigeons que Mokoko reconnaisse la maladresse de ses paroles, vous êtes les pires ennemis de Mokoko et d’un Congo pacifié. Le général sortira plus grandi par un mea-culpa que par ce silence gênant.

    Pascal Malanda

  26. . dit :

    Pourvu que les Intervenants ne nous perdent pas le moral quant a notre choix desormais pour le General MOKOKO. Nous avons appris que son Porte parole Mr. MAPINGOU devrait nous instruire par rapport a l’evolution de la situation; Qu’en est-il chers Internautes?

  27. PARTICK dit :

    Mes amis si cette vidéo de Mokoko est un « Faux », alors c’est à lui de le dire. Or il reconnait l’authenticité de cette vidéo. Ce qui signifie qu’il reconnait les propos qu’il a tenu sur les Sudistes.

    Pourquoi au lieu d’aller voir Mokoko pour qu’il s’exprime à ce sujet, vous vous attaquez sur Malanda ?

    Par ailleurs, pouvez-vous nous dire pour quelle raison Mokoko est convoqué à la DST ?

    Mokoko n’est pas convoqué à cause de ses propos sur les Sudistes mais à cause de ce coup d’Etat. On veut tromper qui ?

    Un militaire au grade de général ne peut jamais tenir ce genre de propos. C’est ce qu’il faut retenir.

  28. PARTICK dit :

    Allez vous en prendre à Mokoko et laissez Malanda tranquille. Dès qu’un Sudiste parle cela devient un problème. Voilà où nous sommes. C’est grave.

  29. Malanda,

     » J’ai aussi obtenu de l’ancien chef du Front 400 de demander des excuses publiques au peuple congolais. Cela fut fait à Paris et à son retour d’exil volontaire à Brazza. Les textes existent, les vidéos sont sur la toile. »

    Je ne suis pas au courant de ce que tu affirmes. Est-il possible d’avoir un lien vers un site web? Par ailleurs, je ne comprends pas ce que tu dis par attaques en dessous de la ceinture? J’ai appris à me méfier des écrits, car ils véhiculent souvent des masques même si c’est à visage découvert qu’on les rédige. D’où ma préférence à lire les écrits en lien avec le profil de leur auteur, car il y a toujours un lien entre les deux. En littérature politique, rien n’est neutre.

    Pour ce qui est de Mokoko, je veux simplement être impartial. Si on veut exiger de lui un pardon, alors exigeons-le pour tout le monde en commençant par celui qui l’a institutionnalisé i.e. le fils de satan.

  30. melo dit :

    Mr Malanda, nous ne pouvons vous laisser enfoncer l’opinion publique dans ce qui ressemble à du bla-bla, quoi que vos motivations sur la vertu du pardon soient fondées.

    J’ai lu quelqu’un ici sur la toile dire qu’il a coutume de se lancer à la bagarre lorsqu’il voit un ami en difficulté, c’est bien après qu’il demande pourquoi nous nous sommes battus?

    Alors, est-ce vraiment le bon moment à vous choisi pour demander à J3M d’aller demander pardon aux ressortissants du sud? Croyez-vous vraiment que ces ressortissants dont vous semblez plaider la cause ont eu la même lecture de cette vidéo comme vous, et qu’ils en tiennent autant rigueur comme vous le faites?

    Mr Malanda il y a plus important que ce pardon, l’homme du sud au nom duquel vous fondez votre théorie compassionnelle n’a besoin d’une seule et unique chose, lui débarrasser de Sassou et clan.
    Avez-vous la solution? Merci d’être devant, nous vous suivrons.

    Pour le moment J3M est le seul qui a répondu favorablement à l’appel du peuple et nous en sommes témoins de son engagement.

    Mr Malanda, à défaut d’un inconditionnel du pardon que vous vous définissez, l’homme du sud que je suis aussi, peut faire avec J3M lui au moins est sur le terrain et n’a aucune goûte de sang de ce peuple dit du sud, dont il est question dans vos articles.
    Le pardon peut attendre s’il le faut, on ne peut mieux courir et se gratter en même temps.

  31. Anonyme dit :

    Tant que l’on continuera à se chercher des poux sur la tête entre nous on ne risque pas d’avancer mais peut être cherchons nous des excuses pour ne pas le faire car nous n’avons pas de solutions face au tyran de l’Alima

  32. sankara dit :

    Vous blablatez sur le nord et le sud alors qu’il serait temps de trouver une solution d’ensemble sur la convocation de Mokoko par la DGST.
    Quelles mesures prendre en cas d’arrestation du Général Mokoko?
    Pour ma part, je suis ravi de l’acharnement de Sassou sur Mokoko car il ne fait qu’écourter son règne à la tête du pays et n’organisera surement pas les élections qu’il voulait gagner dès le 1er tour. En effet, Sassou n’en a peut-être pas conscience mais il vient d’allumer l’allumette alors qu’il se trouve en plein milieu d’une flaque de pétrole (liquide qu’il affectionne tant).
    Si il est garçon et vrai militaire, qu’il aille jusqu’au bout de sa logique et avant que les akwa ne descendent pour venir en aide au Général Mokoko, la population de Brazzaville sera déjà là ( n’en déplaise au Colonel Nkouta) pour la résistance.
    Je conseillerai au Général Mokoko de dormir d’un sommeil lourd et profond quel que soit l’heure de son arrestation, car le sommeil c’est sacré au Congo-Brazzaville…

  33. Damien Makita,
    tu es où ? La discussion vient de commencer. Je veux t’entendre à moins de prendre la posture d’un enfant de coeur servant la communion faite de biscuit de fausto.

  34. Sam Bousky dit :

    Avant de voir la paille qui est dans l’oeil de ton voisin, enlève d’abord la poutre qui est dans le tien. Si on veut interpeller J3M pour un « liyoto » de tentative de coup d’état, vieux de 9 ans, que faire alors de l’homme sur qui pèsent les affaires suivantes: les assassinats non élucidés de mars 1977, crimes rituels sur enfants de Moukondo (années 80), explosion d’un avion au dessus du Ténéré en 1989, disparus du Beach en 1999, de la mort d’un nombre indéterminé de citoyens le 4 mars 2012. Cet homme responsable d’autres affaires moins macabres, mais touchant au patrimoine et à l’intérêt général des populations, telles les Biens mal acquis et, de l’eau envoûtée avec des excréments et des urines, oeuvre commandée au marabout (repenti) Tandja Bachir…La liste n’est pas exhaustive.

  35. Pascal Malanda dit :

    Défendons fermement Mokoko !

    C’est le titre de cette réflexion.
    Je suis pour la non-violence absolue. Le pouvoir ne vaut pas une seule goutte de sang congolais, même pas celui de Sassou. Les morts du 20 octobre 2015 suffisent.
    Pour arrêter l’acharnement de la force publique sur Mokoko, seuls des actions citoyens non-violents et bien encadrés feront l’affaire. Le Congolais est un as de la palabre, mais un nain dans l’action réfléchie. Dépassons nos égoïsmes et retrouvons la ferveur patriotique perdue au fil des années.
    Concrètement :
    1. Créer des comités pacifiques de soutien au général Mokoko dans les quartiers. Ces comités doivent avoir pignon sur rue à l’image des ambassades que le PCT organisait après la Conférence Nationale Souveraine. Quelques milliers d’ambassades dans la ville suffiront à calmer les velléités des « guerriers » qui veulent aller jusqu’au bout de leur logique : mettre Mokoko hors d’état de nuire

    2. Tous les candidats de l’opposition réelle qui se sont déclarés pour la présidence doivent encourager la création de ces ambassades pacifiques. Aujourd’hui c’est Mokoko, demain ce sera peut-être leur tour

    3. Les officiers républicains doivent protéger ces ambassades

    4. Un bouclier humain doit être établi autour de la résidence du général. Quelques centaines de partisans et de sympathisants feront l’affaire. Cela ne sert à rien de hurler qu’on soutient Mokoko si l’on se débine à la moindre demande concrète

    5. Si le général est arrêté, décréter Brazza ville morte jusqu’à sa libération

    6. Au niveau de la diaspora, lancer des alertes en direction des media, des ONG des droits de l’homme, Amnesty International, Human Right Watch, Reporter sans frontière etc…

    Ceux qui me critiquent à longueur de journée ici et ailleurs doivent compléter la liste et surtout contribuer à en appliquer le plus vite possible les dispositions.

    Pascal Malanda

  36. Pascal Malanda dit :

    seules des actions citoyennes non-violentes et bien encadrées feront l’affaire

  37. Pascal Malanda dit :

    En cas de ville morte, Brazza-Nord doit prendre ses responsabilités à part entière. N’oubliez pas que Mokoko est de Makoua. Brazza-Sud viendra en appoint, c’est-à-dire en deuxième ligne.
    Y en a marre de payer les pots cassés au sud.
    Petit rappel: C’est une lutte pacifique, guerriers du nord et du sud, laissez vos bâtons à la maison

  38. PARTICK dit :

    Mokoko doit s’expliquer sur ses propos sur les Sudistes. Nous reprochons le caractère cynique de Sassou NGuesso sur le Sud. Il faut le faire aussi sur Mokoko car ce qu’il a dit est très grave pour un général.

    La complaisance, voilà ce qui est la cause du malheur des Sudistes.

  39. PARTICK dit :

    Rpp dans sa vidéo a été clair sur les propos de Mokoko qui a reconnu llui-même a vidéo.

  40. Revelino dit :

    On revient encore à une analyse faite par Pascal Malanda. C’est bien. Et c’est tout à votre honneur

    J’ai toujours lu avec beaucoup d’attention vos différentes analyses depuis l’analyse dans laquelle vous plaidez pour une sortie honorable de monsieur Sassou. Et je respecte votre démarche intellectuelle.

    En vous lisant tous (analyse de Malanda et commentaires Oyessi, Mwangou ou encore Jérôme Egundoka, Val de Nantes …), je me rends compte que je suis le plus jeune. Je n’ai pas vécu la guerre de 1959 ni en souvenir ni en étant enfant. Mais ce qui me gène et qui m’a toujours gêné, c’est la manière dont les congolais se présentent. J’ai l’impression que les congolais doivent être psychanalysés. Pourquoi est-il si difficile aux gens qui vivent dans un même pays de se voir tous pareils ?

    Chacun se définissant par rapport à sa tribu en qualifiant les uns les sudistes et les autres les nordistes. Ce sentiment d’appartenance au nord ou au sud du pays est plus exacerbé aujourd’hui qu’il y a des années en arrière. Tout se passe comme si nous étions traumatisés par un lointain souvenir qui nous empêche d’avancer, comme si nous avons un besoin d’exorciser ce qui est enfoui en chacun d’entre nous et que ce sentiment de voir l’autre comme un problème puisse s’exprimer en y mettant des mots. Je me sens profondément congolais. Je ne le dis pas par mimétisme ou par esprit de contradiction mais parce que je me sens comme tel.

    De par mes parents, je viens de l’Ouest du pays et donc je suis Mbéré. Dois-je me sentir Mbéré avant d’être congolais ? J’ai la prétention de dire que je me sens avant tout congolais que Mbéré. Je suis le produit de l’éducation de mes parents mais aussi des parents de l’environnement dans lequel j’ai grandi. A partir de là, je ne me suis pas construit sur les seules valeurs de mes parents mais aussi des valeurs de la somme de personnes que j’ai rencontré tout au long de ma vie jusqu’à aujourd’hui. Au final, je suis le produit du Congo et donc des congolais de tout horizon. Je ne saurai me définir par rapport à ma tribu ou par rapport à la tribu de mes parents mais par rapport aux valeurs qui viennent des congolais qui eux ont dû les recevoir de leurs propres parents et ainsi de suite. Comment voulez-vous dans ces conditions, me sentir plus du nord que du sud ? Je me sens congolais. Mon identité est une somme d’identités venant d’horizons divers.

    Il y a chez les congolais comme un sentiment d’autodestruction qui les empêchent à voir l’autre comme la solution. Cette incapacité à se voir comme une nation ne peut être solutionnée par la simple arrivée de Mokoko au pouvoir. Car, les procès en sorcellerie ne manqueront pas de refaire surface. Le simple fait que Mokoko apparait comme la solution pose des problèmes à certains compatriotes (qualifiés de sudistes). Ajouter les propos tenus par ce dernier, tous les procès en sorcellerie sont sortis. Car il est du nord (terme générique que je récuse). Si d’aventure, c’est un compatriote du sud (terme que je récuse) qui devait apparaître comme le sauveur, les mêmes suspicions apparaîtront du coté de ceux qui se considèrent comme du nord.

    Cette incapacité à se faire confiance ne peut pas nous conduire à construire une Nation. Ce manque de confiance en chacun d’entre nous est destructeur pour la nation congolaise à naitre.

    Le Congo en tant que Nation n’existe pas. Nous avons hérité d’un embryon d’organisation étatique, dans les conditions que l’on sait, sans que nous ayons pensé à construire une Nation qui serait le reflet de l’identité congolaise naissante dans laquelle, peu importe la tribu, chacun se retrouverait. Une mosaïque de tribus aux intérêts divergents ne peut constituer une Nation.

    Nous souffrons par l’absence d’identité nationale.

  41. Moutima Sungou dit :

    À messieurs P. Malanda et Bakala Téléma

    Je ne voudrais pas ici venir jeter de l’huile sur un « feu » qui ne demande qu’à être attenué. Donc pas question pour moi d’insinuer des attaques en dessous de la ceinture ou au dessus de vos ceintures.
    Mais pour la bonne information, je voudrais apporter un soutien aux propos de Mr Bakala téléma qui dément (avec raison) les propos de Malanda faisant etat d’un quelconque pardon au peuple congolais de la part de l’ancien guerrier nordiste, maître du Front 400, Mr Okombi Salisan.
    Où sont les documents sur la toile Internet dont parle Malanda (dans sa reponse à Bakala).
    Non, .monsieur Malanda, n’ajoutez pas des hérisies à vos textes pourtant profonds d’humanisme.
    Je ne vous reprocherai pas vos amitiés avec sieur Okombi. Mais sachez qu’un jour que votre « frère et ami Okombi » devra repondre devant la justice des hommes.
    Vous dites, si bien, qu’il est rentré au pays (de son « exil volontaire en France ») pour aller briguer la primature,…il ne l’a pas EU, et aujourdhui il veut tromper les gens en disant qu’il opposé à son maitre et exemple de toujours.

    Quant aux calendriers qui n’ont pas convenu pour que Okombi aille demander pardon au  » seul et unique president democratiquement élu par les congolais depuis 1960″, de grace monsieur Malanda, ne prenez pas les lecteurs de CONGO-LIBERTY pour des « tarés ». Combien de temps Okombi est resté en France?
    Combien de kilomètres  » lunaires » separent Paris au Sud de la France ?
    De grace, …., parlons d’autres choses, comme de la defense de Mokoko…

  42. Moutima Sungou dit :

    Au frère Malanda

    qui insiste tellement sur les actions à mener pour defendre Mokoko,

    Je vous demande de publier un texte sur ce site de CONGO-LIBERTY demandant à votre ami et frère Okombi, lui le vaillant guerrier du nord comme Mokoko, d’être ce jour Lundi 22 Fevrier, à la tete des congolais qui iront a la DGST pour soutenir Mokoko.
    Demander à votre ami Okombi Salisan de mobiliser les habitans de Potopoto, Ouenzé, Moungalli, Mikalou, Takombo, Talangai, Kintélé, Yoro, …pour ceux ci se lèvent pour aller defendre Mokoko.
    Autant je vous soutiens dans votre philosophie de pardon, mais reconnaissons que ce pardon a peut de chances de se realiser.

    Poaty Pangou a peut-etre raison avant beaucoup.
    Au passage, ne suis un enfant de Potopoto comme vous, fruit du mixage Congo-Nord-Sud.

  43. Moutima Sungou dit :

    Lire… Je suis un enfant de Poto-poto comme vous, fruit du mixage Congo-Nord-Sud.

  44. Ta Malanda dit :

    P. Malanda, vous êtes en train de vous faire avoir par des plaisantins du genre Bakala Telema, dont le seul argument est d’utiliser un troll pour tenter d’orienter le débat sur une autre personne, alors que vous posez un problème de fond.

    Je ne suis pas ami avec la personne qu’on veut mettre au centre du débat, et té autant outré que vous par des propos du général, qui n’avaient pas lieu d’être, dans la mesure il avait affaire à des gens qui voulaient lui vendre un pouvoir cl en main, moyennant finance.

    Pour autant, je reconnais que, si sa démarche actuelle est sincère, il doit être soutenu, autant que possible, pour ne pas laisser une personne de plus être victime de la furie des barbares de l’Alima, qui par moment ont eu à bénéficier de ses compétences.

    Je ne sais pas quel troll on va utiliser pour m’apporter la contradiction, quand je tiens le même raisonnement que vous.

    Mokoko doit être défendu, de la même façon que nous avons à soutenir ceux qui sont exposés à ce pourvoir dictatorial, qui ne laisse pas des illusions à ceux qui croient à la théorie du Messie, candidat du peuple.

    Pour rappel, il y a beaucoup de personnes qui croupissent actuellement dans les prisons de la dictature et qui méritent le soutien et la mobilisation de tous.

  45. le fils du pays dit :

    Ah.. vraiment pitié pour le Congo,un pays qui regorge des intellectuels en tissu parce que dépourvus totalement de discernement.Nombreux parmi eux pensent que c’est par la voie pacifique et celle des urnes(truquée en avance) qu’ils feront partir un putschiste récidiviste-criminel.Chers intellos en tissu,comprenez cela une fois pour toute que c’est le feu des canons qui fera partir la fripouille d’edou.
    Comment pouvez vous continuer a croire que le Tsar d’Edou(l’homme qui traine de grosses casseroles qui datent du 31 juillet 1968 jusqu’a nos jours) partira de sa propre volonté,alors qu’il ne cesse de multiplier les astuces pour s’accrocher au trône.

  46. OYESSI dit :

    Cher frère Malanda,

    Soyez en sûr qu’au Nord Congo, nous sommes nombreux à avoir la position que j’exprime ici. C’est pourquoi, je n’accepte pas que l’on parle des nordistes et sudistes comme si tous n’étaient pas congolais. A oyo, tous les Mbochis ne sont pas milliardaires ou millionnaires. A Edou non plus;

    Réduire donc le Congo en miettes en le divisant en morceaux parce qu’une bande de voyous a réduit tout un peuple en mendiants, faisant de ses valables fils des exilés forcés c’est faire preuve de cécité intellectuelle.

    Dans le même ordre d’idées, je suis toujours sidéré de lire ici des attaques personnelles du genre que vous faites à BAKALA TELEMA comme si ce frère n’avait pas assez de hauteur et de personnalité de refuser un poste s’il estime que celà ne lui sied pas. Nous savons qu’au Congo, les opportunistes de tout bords acceptent des postes de responsabilités sachant qu’au bout de rouleau, il y a à boire et à manger. Bakala Telema n’est peut être de ceux là, moi non plus parcequ’il n’est toujours pas facile de parler de soit même.

    Mais pour votre gouverne, je vous apprends que sous Lissouba, mon cousin est nommé Ministre et veut que je sois Directeur Général d’une société sous sa tutelle. Connaissant la structure pourrie, je commence par lui poser mes conditions s’il attendait de moi le résultat excompté. Vous savez ce qu’il m’a repondu? Qu’il me mettait là pour resoudre mes problèmes financiers et non chercher autre chose.
    La discussion a tourné court parce que je lui ai dit que j’étais cadre dans la société, que ce que je gagnais était suffisant et qu’en fait, je n’allais avoir qu’une indemnité de directeur en sus de mon salaire.

    J’ai refusé le poste parce que mon éducation et ma philosophiede la vie ne cadraient pas avec celle de mon cousin. Qu’est ce que je n’ai pas entendu de ma famille et de certains de mes amis? Que j’étais idiot, que je ratais ma vie, que que que!!! Heureusement pour moi, ma femme qui a les mêmes positions que moi ne m’en a pas tenu rigueur. Avec une épouse qui ne pense qu’argent, mon foyer volait en éclat. Au congo tout s’arrête à l’argent et au pouvoir pour pouvoir. Vous devenez vite un extraterrestre quand vous refusez un poste qui ne vous apporte qu’argent et bonheur fictif. On oublie très souvent que ce sont les choses de la terre qui ne resteront que sur terre.
    Je lui ai conseillé un de mes amis qui était dans la même société, au même grade que moi qui a été nommé directeur et je suis resté à mon poste sous son commandement.
    Dieu seul sait s’il s’est enrichi à ce poste et comment il l’a quitté.

    Mon frère Malanda, évitons de nous réduire à attaquer d’autres frères pour rien. A vous lire souvent, vous aviez suffisamment un bagage intellectuel qui vous permet de tirer le vrai de l’ivraie.
    Combattant les autres sur leurs positions si nous estimons qu’ils se trompent en leur prouvant le contraire pour les ramener à la raison. C’est ce à quoi je m’attèle comme beaucoup d’entres nous ici. Ne faisons pas comme ceux que nous combattons restés à l’état sauvage.

    En dehors de sassou, son clan et ses lieutenants du nord au sud, le peuple congolais tout entier meurtri par cette bande de prédateurs sans foi n’a pas besoin de nos petites mesquineries.

    Il n’a pas besoin d’entendre de ceux qui peuvent encore donner un point de vue à la recherche de voix et moyens pour chasser ces sorciers du pouvoir s’attaquer comme s’ils avaient des comptes à règler entre eux. Ce serait faire le jeu de SATAN et sa clique.

  47. OYESSI dit :

    @ Malanda frère Malanda et Bakala Telema

    Il y a eu une grande coquille que je vais tout de suite réctifier. Ma reflexion était adressée à vous en première partie et a Bakala Telema qui s’attaquait à vous en deuxièeme partie comme ceci.

    @ Malanda

    Soyez en sûr qu’au Nord Congo, nous sommes nombreux à avoir la position que j’exprime ici. C’est pourquoi, je n’accepte pas que l’on parle des nordistes et sudistes comme si tous n’étaient pas congolais. A oyo, tous les Mbochis ne sont pas milliardaires ou millionnaires. A Edou non plus;

    Réduire donc le Congo en miettes en le divisant en morceaux parce qu’une bande de voyous a réduit tout un peuple en mendiants, faisant de ses valables fils des exilés forcés c’est faire preuve de cécité intellectuelle. Ta thèse de division du Congo en deux ne règléra pas le problème sassou car au nord, ce problème tribal se pose même à l’intérieur d’un même Département comme la cuvette de sassou.

    Au sud nous savons que c’est la même chose sans compter que beaucoup d’enfants nés des parents nordistes et sudistes seront des enfants de quelle partie du Congo. Enfant de Poto Poto, lieu de toute les rencontres venues du nord au sud, de toute l’Afrique,nous n’avions jamais eu l’idée que le Congo pouvait faire l’objet de divison, n’eût été l’arrivée des yaka noki noki au pouvoir. Ensemble, combattons les au lieu de trouver des faux fuyants qui ressemblent simplement à la lâcheté.

    @ Bakala Telema

    Dans le même ordre d’idées, je suis toujours sidéré de lire ici des attaques personnelles du genre que BAKALA TELEMA vous fait comme si vous n’avait pas assez de hauteur et de personnalité de refuser un poste si vous estimez que celà ne vous sied pas. Nous savons qu’au Congo, les opportunistes de tout bords acceptent des postes de responsabilités sachant qu’au bout de rouleau, il y a à boire et à manger. Vous n’est peut être de ceux là, moi non plus parcequ’il n’est toujours pas facile de parler de soit même.

    Pour sa gouverne, je vous apprends que sous Lissouba, mon cousin est nommé Ministre et veut que je sois Directeur Général d’une société sous sa tutelle. Connaissant la structure pourrie, je commence par lui poser mes conditions s’il attendait de moi le résultat excompté. Vous savez ce qu’il m’a repondu? Qu’il me mettait là pour resoudre mes problèmes financiers et non chercher autre chose.
    La discussion a tourné court parce que je lui ai dit que j’étais cadre dans la société, que ce que je gagnais était suffisant et qu’en fait, je n’allais avoir qu’une indemnité de directeur en sus de mon salaire.

    J’ai refusé le poste parce que mon éducation et ma philosophiede la vie ne cadraient pas avec celle de mon cousin. Qu’est ce que je n’ai pas entendu de ma famille et de certains de mes amis? Que j’étais idiot, que je ratais ma vie, que que que!!! Heureusement pour moi, ma femme qui a les mêmes positions que moi ne m’en a pas tenu rigueur. Avec une épouse qui ne pense qu’argent, mon foyer volait en éclat. Au congo tout s’arrête à l’argent et au pouvoir pour pouvoir. Vous devenez vite un extraterrestre quand vous refusez un poste qui ne vous apporte qu’argent et bonheur fictif. On oublie très souvent que ce sont les choses de la terre qui ne resteront que sur terre.
    Je lui ai conseillé un de mes amis qui était dans la même société, au même grade que moi qui a été nommé directeur et je suis resté à mon poste sous son commandement.
    Dieu seul sait s’il s’est enrichi à ce poste et comment il l’a quitté.

    Mon frère Bakala Telema, évitons de nous réduire à attaquer d’autres frères pour rien. A vous lire souvent, vous aviez suffisamment un bagage intellectuel qui vous permet de tirer le vrai de l’ivraie.
    Combattant les autres sur leurs positions si nous estimons qu’ils se trompent en leur prouvant le contraire pour les ramener à la raison. C’est ce à quoi je m’attèle comme beaucoup d’entres nous ici. Ne faisons pas comme ceux que nous combattons restés à l’état sauvage.

    En dehors de sassou, son clan et ses lieutenants du nord au sud, le peuple congolais tout entier meurtri par cette bande de prédateurs sans foi n’a pas besoin de nos petites mesquineries.

    Il n’a pas besoin d’entendre de ceux qui peuvent encore donner un point de vue à la recherche de voix et moyens pour chasser ces sorciers du pouvoir s’attaquer comme s’ils avaient des comptes à règler entre eux. Ce serait faire le jeu de SATAN et sa clique.

  48. OYESSI dit :

    @ Rivelino,

    « En vous lisant tous (analyse de Malanda et commentaires Oyessi, Mwangou ou encore Jérôme Egundoka, Val de Nantes …), je me rends compte que je suis le plus jeune. Je n’ai pas vécu la guerre de 1959 ni en souvenir ni en étant enfant. Mais ce qui me gène et qui m’a toujours gêné, c’est la manière dont les congolais se présentent. J’ai l’impression que les congolais doivent être psychanalysés. Pourquoi est-il si difficile aux gens qui vivent dans un même pays de se voir tous pareils ? » .

    Cher petit frère et peut être fils,

    Je vais essayer de vous l’expliquer

    Je ne sais pas exatement dans quel pays vous trouvez exactement. Si c’est en France comme je le présume, vous remarquerez qu’il ya des français qui se disent Bretons, Normands, Corses etc , célà ne signifie pas qu’ils ne soient pas français pour autant.Ce que je vous dis est valabre dans les pays du monde entier.
    Le problème qui se pose au Congo c’est le tribalisme primaire qu’une seule tribu, la Mbochie qui a pris tout le Congo en otage, sinon il n’ ya rien du mal à se dire je suis de tel coin si l’on considère le congolais d’en face comme étant ton compatriote et non ton ennemi.

    Avant d’être congolais, on est bien né quelque part à moins de soutenir qu’étant entendu qu’on est tous congolais, on est né de même père et même mère, donc tous gumeaux et tous du même village.

    Non Rivelino, vous venez de me dire que vous êtes Mbéré, pourquoi? Eh bien parce que vous êtes avant tout Mbéré et vous vous reconnaissez comme tel avant d’être Congolais. Tu devras savoir aussi pourquoi la Cuvette a été divisée en deux si tu es Mbéré. Si tu ne le sais pas, c’est dommage pour toi de ne savoir l’histoire de ton Département.

    Si tu soutiens le contraire pour faire semblant c’est que  » Wé à douâ ossami ou Wè nâ akourâa ». J’espère que vous avez compris si vous êtes Mbéré.

  49. Pascal Malanda dit :

    Très cher Oyessi,

    Vos paroles me sont allées droit au cœur. J’en ferai le meilleur usage. MERCI. Elles sont empreintes de cet humanisme qui fait cruellement défaut à notre nation. La violence, le tribalisme et l’argent ont été placés au centre de notre vie au point où toutes les valeurs s’effondrent. Le système actuel est tellement malsain qu’il est en train de nous détruire. Au lieu d’unir nos forces pour nous y opposer, nous nous acharnons les uns contre les autres.

    J’apprends que Mokoko vient d’être arrêté. Qui se lèvera pour le défendre ?
    Quand j’ai reçu l’information, je n’osais y croire. Je suis sidéré par le risque que prend le pouvoir pour se maintenir contre toute logique. Il oublie qu’il vient de créer les conditions d’une insurrection populaire. Le 31 juillet 1968, un groupe du GAP avec parmi ses dirigeants le lieutenant Denis Sassou avait investi le bâtiment où le commandant Marien était injustement incarcéré depuis 1966.
    La boucle va-t-elle se boucler ? Wait and see !

  50. OYESSI dit :

    Mon frère Malanda,

    Dans ce pays , il y a plus des choses qui nous unissent que celles qui nous séparentou nous divisent. Il y a qu’une certaine catégorie des gens sans aucune éducation de base, ne craignant pas Dieu et n’ayant pas été à l’école que nous avions fréquentée en notre temps qui pensent que le Congo ne se limite qu’au dessous de leur nombril.
    Je cesserai de dire qu’au Nord comme au sud, tous les Congolais ne se comportent pas de la même manière et tous ne voient pas les choses selon le bon vouloir de sassou.

    De ma petite vie sur terre de ce Congo, j’ai vu et retenu beaucoup de choses au point de ne pas penser que mon ennemi est forcément le congolais du sud. Bien au contraire, ressortissant du nord, toute ma vie n’a pas été qu’un fleuve tranquille, pas à cause des sudistes, mais bien des nordistes et celà depuis longtemps.
    La violence au nord n’a pas commencé qu’ aujourd’hui et ne pas le reconnaitre c’est faire preuve d’une malhonnêteté qui ne fait pas partie de mon éducation. Et s’en cacher, me tuera de honte.

    En 1959, la maison de mon père avait été mis à feu parce que militant ayant voté Tchikaya au détriment d’Opangault nordiste comme lui. J’avais 8 ans. J’avais perdu à cette occasion l’original de mon acte de naissance que je n’ai pu retrouver qu’à Nantes bien plus tard parce qu’ étudiant en France. Ce ne sont pas les choses qui s’oublient facilement.
    Ceux qui avaient brûlé notre maison ne savaient pas que mon père était libre d’exprit et refusait de s’enfermer dans des schémas reducteurs de la région ou de la tribu qui ne correspondaient pas à sa vision des choses.

    Est ce parce qu’il a participé à la construction du Chemin de fer et qu’il était employé comme contremaitre à la CFHBC des frères Tréchot? Je n’en sais rien. Mais cette violence ne s’est pas arrêtée là. Sous Ngouabi, à Owando des Mbérés sont tués comme des cabris devant sassou et Yhombi sans que le pouvoir de mon fameux nord ne dise rien du tout au motif qu’un Kouyou avait été tué à Etoumbi sans que la flicaille ne sache qui était le tueur.

    Le 5 juin où semble t – il sassou le bon Dieu a été reveillé a commencé où? si ce n’est l’affaire des tipoyes d’Owando.
    Tu vois mon frère Malanda, nous avions un problème dans ce pays qui ne se resume pas à sa coupure en deux.

    Que vous soyez du sud ou du nord, cette violence vous rattrapera toujours car il est dit que tel père, tel fils. Il se trouve que les nordistes sont mariés au sud et vice versa. Ces apprentis sorciers qui ont semés des enfants au sud ont empoisonné tout le congo. Ne vous faites pas d’illusion.

    Moi qui vous parle, j’ai tous mes neveux qui sont mariés au sud et mon seul petit fils dont le père est du pool affiche une mentalité tellement agressif vis à vis de sa maman qu’il ressemble bien à ce petit nordiste imbu de sa petite personne le langage vulgaire et tribal des yaka noki noki. A moins de 20 ans, il ne cesse de me repèter, pépé, nous sommes au pouvoir. Heureusement pour lui, je ne suis pas son père qui est responsable de son éducation.

    TRAVAILLONS A EDUQUER, A RASSEMBLER pour prétendre remettre le Congo sur le droit chemin comme au temps de Youlou et Massamba Débat.Des vrais patriotes.Sinon ce pays ne le sera plus d’ici les années à venir.

  51. ALAIN dit :

    Les Sudistes ne serviront plus jamais de marche-pieds. On vous connais mieux maintenant. Toujours des paroles mielleuses dans la bouche alors que vos cœur sont tout noir.

    Où est le corps de MASSAMBA-DEBAT ? Qui a tué le Cardinal et comment a t-il été tué ? Voilà l’homme du Nord.

  52. Union Congo (UC) dit :

    @ Alain

    Merci mo frere.

    Poaty Pangou est insulté, incompris, mais il a RAISON.
    Tot ou tard, la division do Congo devra intervenir. N’en deplaise aux humanistes « ivoiriens du Congo ».

  53. ALAIN dit :

    Mokoko est libre après tout ce bruit. Les Sudistes, ouvrez désormais les YEUX.

    MAPINGOU doit tirer les conséquences car c’est l’unité du NORD qui compte pour nos frères.

  54. OYESSI dit :

    Mon frère Alain,

    Mokoko n’est pas libre parce que du nord. C’est sa baraka personnelle qui fait trembler le voyou de saasou et sa bande. Nous devrions le soutenir si nous voulons changer les choses.

    Soyez en sûr, Mokoko aux affaires, tout sera mis à plat. Les gens seront obligés de parler et nous saurons bien où se trouve le cadavre de ce digne fils du pays qui a fait tant de bonnes choses pour le Congo.

    Mapingou que je connais très bien n’a pas une vue reductible du Congo. Il ne vous entendra pas.

  55. YAMOUWONDA dit :

    MAKAYA , BOUKADIA sont du Sud et moisissent en taule . MOKOKO est du Nord et libre comme l air .

  56. mwangou dit :

    Bjour!
    Au « Fils du pays » je dirais que je suis tout à fait dans votre ligne d’action. On discourt un peu trop, alors que le temps nous étreint chaque jour qui passe.
    La question que je ne devrais pas poser pour ne pas dévoiler les stratégies, c’est qu’attend-t-on pour acter, pour agir?
    Par ailleurs, j’ose espérer que les débats sur les uns et les autres qui se sont rendus coupables de telle chose dans le passé, même pas lointain, va prendre fin. J’espère quand même que nous avons tous à l’esprit pourquoi nous en sommes là, à nous pourfendre. Si sassou nguesso n’a pas procéder au changement de la constitution, tout ceci ne serait peut-être pas là…C’est donc sur ce type malhonnête jusqu’à la moelle qu’il faut se focaliser.
    Merci pour s’en souvenir. Pour le reste, nous avons tout le temps pour écrire, contribuer à faire l’histoire du Congo, sur des supports qui pourront passer entre les mains de tous, je veux parler des livres.
    A mon frère Oyessi, j’ai bien le souvenir de 1959, mais je ne l’ai pas vécu directement; j’habitais au village à l’époque, un village où il n’y avait pas eu de problème…Mais de la ville, nous arrivaient des histoires racontées que bien des villageois ne comprenaient pas du reste, car ça dépassait notre entendement… dans ce village, il y avait par exemple des instituteurs de plusieurs régions du Congo, qui n’étaient pas inquiétés. Au village, les versions qui nous arrivaient, ne nous donnaient pas du tout la raison de ce fameux combat, car les narrateurs de ces histoires parlaient de combat, « les gens se battent ». Puis rapidement, toujours par le même canal, on nous apprenait que c’était fini… La question sur les lèvres était: « mais de quoi s’agit-il exactement »: Alors là, on nous a dit que « c’est un homme mbochi qui avait poignardé une femme béémbé mariée à un lari à Poto Potoi, et voilà que la bataille a dégénéré ». C’est plusieurs jours après, que la version qu’on peut qualifier d’officielle est arrivée, qui disait que tout cela avait été provoqué par la politique. Dans mon village, où moi-même je n’étais qu’un natif étranger, puisque mes parents y étaient par contrainte professionnelle, la vie avait continué, des instituteurs de toute origine géographique, ont continué à y être affectés. J’ai l’impression que ceux qui en garde encore un souvenir marquant jusqu’à influencer leur comportement plusieurs années après, sont justement ceux qui n’ont jamais vécu ces dits événements,mais qui s’en souviennent par simple récit et en ont fait un fonds de commerce. Voilà… Pour moi, c’est du pipo tout cela; ça n’a pas empêché nos parents politiciens coureurs de jupons, Opango devenu Opangault (comme Kolélas, Tati Loutard, Dirat.., la liste est longue de ces gens qui se décapaient le nom, comme aujourd’hui on se décape la peau…), Youlou, de courir les rues de la ville pour se farcir les femmes et laisser un tas de rejetons, qui parfois, ont le culot de s’en féliciter.

  57. OYESSI dit :

    Cher frère mwangou,

    Je sais que vous êtes toujours égal à vous mêmes. Je voudrai seulement vous rappeller qu’une rivière ne l’est devenue que par apport des eaux des ruisseaux et le fleuve par apport à des rivières et la mer par apport aux fleuves etc.
    Un village ne l’est que par l’ensemble des maisons et non par une maison. Je peux multiplier des exemples.
    Heureusement que vous dites que vous n’aviez que l’impression, s’agissant de ceux qui parlent des évènements de 1959 que vous estimez influencer le comportement de ceux qui en parlent encore aujourd’hui pour simple récit et en font un fonds de commerce pour conclure que c’est du pipo tout celà.
    Je vous le concède, mais souhaiterai vous dire ceci:

    Quand on a encore 8 ans et on voit une femme enceinte se faire éventrer et tuer au motif qu’elle n’a pas pu s’exprimer en une langue du nord et comme tel ce n’est pas une des nôtres, on ne parlera pas comme vous parlez aujourd’hui. Moi, je l’ai vécu à Poto Poto en 1959. C’était l’oeuvre d’un certain OSSOMBO, kouyou de son état. Ceux de ma génération, enfant de Poto Poto peuvent vous le confirmer.
    C’est d’ailleurs pour celà que mes parents étaient obligé de m’envoyer au village pour apprendre à parler la langue où Jean Pierre Nono devenu Nonault à l’époque Moniteur auxilliaire car ayant un niveau du CM2 ( appellé sous la colonisation classe de fin d’études) a été mon premier maître du village.

    Je ne sais dans quel coin vous vous trouviez à cette époque, mais quand vous n’aviez pas affronté bamba à Enoni pour ceux du nord comme moi qui fuyaient cet évènement, vous ne diriez pas que c’était du pipo. Dépasser bamba pour accéder à Etouali n’était pas donner à n’importe quel chauffeur au point ou, voyant beaucoup de ses compatriotes mourir sur cette portion de route, Youlou a été obligé de le goudronner.

    Si Opangault et Youlou n’étaient pas des vrais patriotes pour mettre très vite fin à cette idiotie, et si elle avait duré plus d’une semaine, je crois que le carnage aurait été plus désolant.
    Si nous parlons de 1959, c’est pour dire à ceux d’entre vous que la violence au Congo ne part pas d’aujourd’hui et qu’il est grand temps que çà cesse.

    Mais les noki noki qui veulent écrire l’histoire de la violence au Congo à partir de leur arrivée en ville ne comprendront jamais pourquoi des frères comme les Malanda s’acharnent à couper le congo à deux, tout comme ceux de nos compatriotes qui n’ont connu comme Président que sassou pensent que c’est le meilleur parce que c’est la seule référence même médiocre qu’ils ont.

    Allez leur dire que sous le Président Massamba Débat avec comme premier Ministre Lissouba, le Congo avait atteint le plein emploi, ils vous diront que c’est du pipo parce qu’ils n’ont pas vécu cette belle époque de l’histoire du Congo.

    Dites aux jeunes d’aujourd’hui que dans ce pays, ils y avaient des internats et chaque fin d’année scolaire les internes bénéficiaient des billets gratuits pour regagner leurs villages et que des bourses étaient attribuées aux meilleurs écoliers dès le CM2 et que la scolarité était gratuite même dans les écoles catholiques, ils vous traiteront de menteur.

    Voyez vous mon cher mwangou, 1959 n’était pas du pipo mais réel même si çà n’a duré que quelques jours.

  58. Pascal Malanda dit :

    “…C’est plusieurs jours après, que la version qu’on peut qualifier d’officielle est arrivée, qui disait que tout cela avait été provoqué par la politique. Dans mon village, où moi-même je n’étais qu’un natif étranger, puisque mes parents y étaient par contrainte professionnelle, la vie avait continué, des instituteurs de toute origine géographique, ont continué à y être affectés. J’ai l’impression que ceux qui en garde encore un souvenir marquant jusqu’à influencer leur comportement plusieurs années après, sont justement ceux qui n’ont jamais vécu ces dits événements,mais qui s’en souviennent par simple récit et en ont fait un fonds de commerce. Voilà… Pour moi, c’est du pipo tout cela;…”

    Cher Mwangou,

    Vous faites un récit capital, mais vous tombez sur conclusion grave. C’est parce que la majorité des Congolais banalisent les événements de 1959 que nous continuons de vivre un drame. Dire que 1959, c’était du pipo, c’est faire le lit de nouvelles tragedies. Ce qui se passe dans notre pays tire prend sa source sur cet événement qui pouvait être considéré comme un fait divers, quoique criminal.
    Dans l’histoire de chaque nation, de chaque civilization, il y a un récit fondateur qui structure la société. L’histoire (banale pour les uns, merveilleuse pour les autres) de Jésus Christ pendant 3 ans dans Les noces de Cana (l’eau changée en vin) au Golgotha (la mort du Christ) est fondateur du christianisme. L’histoire de Jeanne d’Arc marque un tournant dans le développement de la France. C’est dans ce sens que 1959 est fondateur de l’histoire contemporaine du Congo. 1959 éclipse les mythes du Congo dia Ntotila, l’histoire de Tcimpa Vita, la lute de Matsoua etc…
    Ce drame qui n’a jamais été exorcisé structure la pensée binaire des Congolais. Les Congolais de tous bords en font leur fond de commerce, dans une victimisation mutuelle. Il faut que se lève une classe de Congolais décidés à tourner cette sombre page de notre histoire pour oser bâtir une nouvelle foundation.
    On ne joue pas avec l’histoire d’une nation, d’un people. Demandez aux Juifs ce qu’ils pensent du genocide qu’ils ont subi.

  59. Pascal Malanda dit :

    Cher Oyessi,
    Vous dites:
    “…Mais les noki noki qui veulent écrire l’histoire de la violence au Congo à partir de leur arrivée en ville ne comprendront jamais pourquoi des frères comme les Malanda s’acharnent à couper le congo à deux, tout comme ceux de nos…”

    Non, en tant que panafricaniste, je n’ai jamais ressenti le besoin intrinsèque de couper le Congo en deux ou plus. Bien au contraire, ceux me connaissent en Belgique savent que je suis un fervent partisan de la l’unité des deux Congo. Je trouve anormal que deux pays qui partagent un riche passé, une culture foisonnante soient réduits à se détester quotidiennement : “Boma Zaïrois, tika nioka” Cette expression m’a toujours profondément attristé.
    Concernant le Congo, je ne suis pas un inconditionnel de la séparation. J’épouse la cause de la séparation par pragmatisme, c’est-à-dire comme moindre mal. S’il faut vivre dans son propre pays comme esclave d’un clan dans un Congo uni, je préfère par pragmatisme un nouveau paradigme, une nouvelle aventure « sud-Congo » Je l’ai affirmé haut et fort que ce sera la mort dans l’âme que j’y adhérerais.
    Je préfère un nord-Congo et un sud-Congo qui vivent en bons voisins (comme nous le sommes avec les Gabonais, les Camerounais, les Centrafricains, les Angolais, que de vivre dans un Congo uni où la paix ne règne qu’à condition qu’une tribu (et vous savez laquelle) soit au pouvoir. Les deux Congo pourraient plus tard faire partie d’une vraie Union Africaine (pas celle d’aujourd’hui qui est un syndicat de dictateurs qui se soutiennent au détriment des peuples)
    La Tchécoslovaquie a disparu pour faire place à la république Tchèque et la Slovaquie, le ciel n’est pas tombé. Ces deux nouvelles républiques ont rejoint l’Union Européenne au même moment et vivent en bonne intelligence. Entre les Tchèques et les Slovaques, l’animosité était pourtant inférieure à celle que les Nordistes et les Sudistes cultivent au Congo.
    Encore une fois, je suis demandeur d’une vraie union congolaise et si l’on n’y arrive pas, divisons le pays ! On sauvera des milliers de vies.

  60. OYESSI dit :

    Cher Malanda,
    Si je vous ai cité dans mon post c’est que je m’immaginais ce que vous venez de dire vous même si dessus.

    « J’épouse la cause de la séparation par pragmatisme, c’est-à-dire comme moindre mal. S’il faut vivre dans son propre pays comme esclave d’un clan dans un Congo uni, je préfère par pragmatisme un nouveau paradigme, une nouvelle aventure « sud-Congo » Je l’ai affirmé haut et fort que ce sera la mort dans l’âme que j’y adhérerais. »

    Cher frère, j’ai encore la latitude de distinguer le vrai de l’ivraie.Dans mon post, j’esseyais de faire comprendre à mon frère mwangou qu’il n’avait pas à croire que 1959 n’était que du pipo et que si aujourd’hui, nous avions des frères comme vous qui veulent vivre dans une moitié du congo c’est à cause de cette légère attitude de prendre des choses qui font mal aux autres comme si c’était de la rigolade.
    Merci frère Malanda et battons nous pour un nouveau congo où on ne parlera pas nord et sud.

Laisser un commentaire