Déconstruction du mythe de la prétendue supériorité des Blancs dans l’inconscient collectif vili

N’vili tshibaamba luntuba?

“Le vili est un Blanc avez-vous dit?

A ce que je sache nos illustres ancêtres ont stipulé :

n’vili n’vili mpuunda, maloongu maloongu nzila.

“Le n’vili incarne la probité, l’étranger passe son chemin.”

De prime abord, il convient de souligner que dans cette non moins édifiante sagesse ancestrale il est mis en exergue d’une part le respect des valeurs ataviques endogènes qui participent de la concorde, l’harmonie sociales, la vie en bonne intelligence et d’autre part l’abjection et le rejet des moeurs sociales parfois corrompues et immorales de l’altérité. On ne soulignera jamais assez qu’une société sans normes et repères sûrs, constituant des garde-fous, est systématiquement vouée à l’anarchie.

L’objet de la présente réflexion est de se pencher sur une expression populaire attestée auprès d’une partie du peuple de Loango, notamment les vili qui se plaisent à clamer à qui veut les entendre :

N’vili tshibaamba.

« Le vili est un Blanc. »

Ceci est une lamentable grossiéreté quand ce n’est une incongruité qui n’honore guère le peuple vili. Ici, on est devant ce qui releverait du comble de l’indécence et de l’ignorance quand ce n’est l’obscurantisme que de se comparer à une autre race.

De prime abord, il convient cependant de porter un rectificatif approprié et qui s’impose, en disant :

N’vili n’fyooti.

« Le vili est un Noir »

Cela m’insupporte au point de ressentir un haut-le-coeur à gerber de voir les miens bomber le torse et se frapper fiérement la potrine en clamant l’indécence : n’vili tshibamba « le n’vili est un blanc. » C’est le comble de l’aberration sinon du crétinisme!

N’vili, où est ton honneur, ta dignité et ta fierté d’être n’fyooti « Noir »?

Cher concitoyen n’vili, où est ta haute estime de soi et ton amour propre?

Est-il encore nécessaires d’établir que le n’vili a des valeurs morales ataviques, ontonlogiques propres et originales dont on lui envie et pour lesquelles il devait s’enorgeuillir. Et ce sont des valeurs intrinsèques et endogènes qu’il ne doit à aucun autre peuple au monde encore moins aux leucodermes aux moeurs sociales corrompues et ayant une civilisation décadente sinon en pleine dégénérescence, en pleine déliquescence. En fait, c’est une erreur lamentable que de vouloir croire le contraire quant à cette lamentable réalité et vérité historiques !

Pour votre gouverne, Sachez dès lors que le n’vili est plus que le blanc sur bien de plans, notamment des valeurs morales cardinales sinon sous le rapport de l’humanisme. Autant que je sache, le n’vili n’a jamais quitté son continent pour aller commettre des génocides sur d’autres continents. Le n’vili n’a jamais ravalé une partie de l’humanité au rang de sous-homme, quand ce n’est la lie de l’humanité ou de rebut de l’humanité. Le n’vili n’a jamais enchaîné d’autres peuples jusqu’à les transformer en bêtes somme dans des plantations de cannes à sucre, de café, de tabac et autres. Le n’vili n’a jamais nié l’humanité des autres êtres humains au point de décréter qu’ils sont des biens-meubles. Le n’vili n’a jamais non plus quitté son continent pour porter le feu, le fer et soumettre d’autres peuples par la violence sinon la force des armes.

Par ailleurs, sur la terre de nos ancêtres le n’vili avait été traité en bête de somme corvéable à merci et soumis aux travaux forcés sur des chantiers particulièrement mortifères, avec en prime le fouet pour le stimuler au travail afin d’améliorer la performance et produire un rendement optimal. Et pendant qu’on le forçait à se tuait gratuitement à la tâche, sa femme et ses filles restées au village était à la merci de supplétifs coloniaux qui les violentaient, les abusaient, les violaient allègrement. Et tout ceci sous le pretexte fallacieux, spécieux d’une prétendue “mission civilisatrice” pour laquelle nos ancêtres ont subi moult humiliations, des exactions et des violences en tous genres.

Faudrait-il encore le rappeler que le n’vili n’a jamais semé la zizanie et divisé des peuples pour les asservir, les dominer et mieux régner? Le n’vili n’a pas non plus la vocation de domination d’autrui, de convoitise et de pillage des richesses des autres peuples. Pendant que les Noirs subissent le racisme d’Etat, la haine raciale et leur présence tolérée en Occident, chez le peuple de Loango les valeurs morales sur fond d’humanisme sont telles qu’il est loin de prôner la xénophobie. C’est ainsi qu’on a toujours pratiqué le devoir du légendaire ntambuli “hospitalité et accueil” à l’endroit des autres peuples quelles que soient leurs origines.

Il sied de relever une situation factuelle historique non des moindres; laquelle réside dans le comble du racisme, de la haine racial, de la négrophobie et surtout de l’inhumanisme des leucodermes caratérisée, entre autres, par le drame de 1944 au camp militaire de Thiaroye au Sénégal. Pour ce faire, il convient de le souligner, des soldats africains de la deuxième guerre mondiale, appelés grossièrement “tirailleurs sénégalais”, ayant contribué à libérer la France de l’occupation allemande, avaient été massacrés par des gendarmes français pour avoir reclamé le paiement de leurs indemnités et le versement d’un pécule constitué de leurs arriérés de solde qui leur était promis depuis des mois. On ne dira jamais assez que la tragédie de Thiaroye dénote manifestement d’une injustice flagrante et d’une ingratitude viscérale de la France coloniale vis-à-vis de ceux qui, au péril de leur vie, ont vaillamment combattu pour la liberté, l’honneur et la gloire de ce pays. Cet ignoble crime de masse à l’endroit des anciens combatants africains revèle manifestement l’état d’inégalité profonde dans lequel la colonisation a maintenu les indigènes.

Peuple du Loango, appréciez donc la façon éhontée et sans scrupules dont la prétendue “douce France droit-de-l’hommiste” a remercié les vaillants et héroïques soldats africains ! C’est pourquoi mon incompréhension et mon indignation sont totales devant le manque de lucidité et l’abjecte aberration de mon peuple consistant à s’identifier à une autre race !

Comment donc oser étaler ostensiblement son complexe d’infériorité au grand jour, au point de hisser des racistes invétérés, négrophobes et xenophobes viscéraux, prônant le suprémacisme, à la plus haute échelle des valeurs de l’humanité, alors qu’il n’en est absolument rien? Il faut être frappé de cécité pour ne pas voir la cruelle réalité de la barbarie, la cruauté et la férocité blanches, caractérisée par l’assassinat sans cesse d’une partie de l’humanité accusée injustement du péché de la noirceur de la peau, alors que l’essentiel est ailleurs et résidant dans ce qui n’est pas visible? C’est vraiment navrant de voir les miens faire ostentation du syndrome de Stockholm, en adulant sinon en vénérant une autre race ayant battu en brèche les valeurs d’humanisme et qui n’a de cesse de répandre la désolation sur la terre des hommes! On comprend cependant très mal qu’un peuple qui aura subi la barbarie, la cruauté et la férocité blanches ne puisse pas en tirer les conséquenses qui s’imposent!

De toute évidence, seules l’ignorance et l’obscurantisme penvent justifier le fait que des êtres humains puissent s’identifer à une race d’hommes sans foi ni loi et capable d’écraser un autre peuple pour le déposséder de sa terre et ses matières premières. N’ayons pas la mémoire courte pour oublier la guerre injuste du 05 juin 1997 sous-traitée par la France criminogène et qui a imposé un tyran sanguinaire dans notre pays. Ce qui, hélas, avait eu pour conséquence de faire du Congo-Brazzaville l’une des dictatures les plus féroces au monde. Et depuis, le tyran sanguinaire, qui se cramponne au pouvoir par des mascarades électorales, jouit du soutien indéfectible des autorités françaises, toutes tendances confondues. Il sied se souligner que le soutien de la France impérialiste et néocoloniale au tyran sanguinaire lui, vaut en retour, le privilège de voler, de piller à volonté et sans contrôle aucun le pétrole du sous-sol congolais dont elle s’est accaparée et devenue le véritable propriétaire.

C’est indécent, ridicule sinon scandaleux de se comparer et de s’estimer volontiers inférieur à une race qui cultive la haine raciale à l’endroit des Noirs. Par ailleurs, le n’vili ne peut pas être obnubilé par l’avancée technologique des leucodermes encore moins se laisser impressionner par leur civilisation matérielle, car les richesses qui les étouffent ont été obtenues par la sueur et le sang du Noir. Cest un tort pour le n’vili que d’être impressionné par une race en proie à une misère morale, une déliquescence de son humanité et une civilisation décadente. Le fait qu’ils aient abandonnné la Bible aux Noirs pour s’accaparer de leurs terres et richesses naturelles en dit long sur le déficit moral sinon la dérive morale ambiante et endémique dont ils sont affectés. 

N’vili tshibaamba.

« Le vili est un Blanc. »

Cette comparaison pour le moins incongrue, saugrnue, immonde, infamante quand elle n’est abjecte et qui, hélas, relève de la négation de soi et du complexe d’infériorité, n’honore guère le n’vili. Soyons fiers et dignes d’être ce que Dieu a voulu que nous soyons : Bafyooti “des Noirs”. C’est pourquoi nous devons clamer de manière décomplexée devant les allogènes sinon l’altérité : n’vili n’fyooti “Le n’vili est un Noir!

Il sied cependant d’affirmer, sans coup férir, que le n’vili n’est pas pareil à ceux-là qui, imbus d’eux mêmes, se passent pour une race prétendument supérieure. C’est pourquoi on peut affirmer sans ambage que le n’vili est dans l’absolu plutôt meilleur que le blanc, sous le rapport de l’humanisme. En fait, la différence est de taille, tant le n’vili dame le pion au leucoderme concernant les valeurs morales! En disant cela, loin de moi l’idée de sombrer dans le manichéisme. Je suis lucide et objectif dans ce jugement de valeur. On ne saurait perdre de vue le fait que les leucodermes n’ont de cesse d’assassiner les dirigeant nationalistes en Afrique pour empêcher l’indépendance totale des pays de notre continent, auquel ils ont assigné le rôle moins enviable de reservoir de matiêre premières et de marché pour l’écoulement des produits manufacturés de l’Occident. Leur goût immodéré pour le profit et le capital est tel qu’il considèrent que le développement des pays africains se fera au détriment des leurs. D’ou leur refus obstiné du transfert de technologie au continent africain.

Alors, veuillez réconsidérer votre vue erronée à l’égard de ceux-là qui ne vous vouent que mépris, condescendance et qui vous considèrent comme des moins que rien. Etes-vous amnésiques sur le fait que nous avons été traités de “barbares primitives”, “bons sauvages”, de “peuple arriéré”… et, contre toute évidence, dénié tout apport, toute contribution de l’homme noir à le civilisation universelle. Et cette insulte a encore été asséné tout récemment de manière grotesque à l’endroit du peuple noir, à savoir : “l’homme Africain n’est pas assez entré dans l’histoire.” Voilà comment par des supputations et allégations mensongères les leucodermes, toute honte bue, s’illustrent même en mythomanes voulant par là falsifier, édulcorer l’histoire de l’humanité.

Est-il encore besoin de démontrer que la civilisation et pratiquement toutes les sciences, à savoir: les mathématiques, l’astronomie, la médecine, la géométrie, l’astrologie, l’architecture, l’économie, l’alchimie… sont nées en Afrique, notamment en Egypte antique mélanoderme. Et pendant que les Noirs érigeaient les merveilleuses pyramides les leucodermes vivaient encore dans des cavernes. Bien évidemment, les grandes  réalisations que sont les monuments et édifices de l’Egypte antique continuent de fasciner et d’émerveiller les gens de nos jours. La taille et l’ampleur de structures telles que la grande pyramide de Gizeh, le temple d’Amon à Karnak  littéralement impressionnantes sinon éblouissantes. Il est cependant de notoriété publique le fait que l’Egypte antique nègre est le premier phare civilisationnel ayant illuminé l’humanité.

En somme, la commission de cette réflexion est motivée par le seul souci de préservation de la dignité de mon peuple; laquelle me préoccupe au plus au point. Elle n’a cependant pas la prétention encore moins l’objectif d’attiser la haine raciale vis-àvis des Blancs. En fait, il a été jugé nécessaire et judicieux d’éveiller la conscience collective sur quel genre de peuple nous avons affaire et sur ce qu’il est en réalité, afin de mettre un terme à cette comparaison déplacée, inappropriée et irrationnelle. Il était donc important d’attirer l’attention des miens sur une aberrante attitude qui ne les honore guère, mais plutôt par laquelle ils se font violence sans le savoir.

Bien entendu, la perfection n’est pas de ce monde, mais tout est plutôt perfectible. Et sous ce rapport, aucun peuple ne saurait prétendre à la perfection encore moins à une quelconque supériorité raciale, sans paraître mythomane aux yeux du monde. A cela s’ajoute également un fait indéniable : aucune civilsation humaine ne saurait prétendre à la perfection, fut-elle celle des prétendus seigneurs du monde!

Quel est ce peuple qui peut tirer sa fierté en se comparant et en s’identifiant à un autre peuple, au demeurant, sans foi ni loi et qui s’acharne à piller ses matières premières au point d’être en partie responsable d’une misère honteuse et endémique qui lui est imposée. N’a-t-on pas compris que les Blancs n’ont pas de scrupules ni de sens moral quand ils affirment qu’ils nont pas d’amis, il n’y a que des intérêts. Et c’est au nom de ces intérêts qu’ils peuvent se permettre l’outrecuidance de faire la guerre à d’autres peuples et les écraser afin de les depouiller de leurs richesses. C’est donc indécent et complétement ridicule de se comparer ou de s’identifier aux Blancs, ces voleurs impénitents, qui n’ont de cesse de piller, de voler pétrole de la terre des Maloango. Bien évidemment, ils s’enrichissent sur notre dos et nous tuent à petit feu avec une grave pollution aux hydrocarbures répandue dans notre sol et nos cours d’eau!

En clamant n’vili tshibaamba “Le n’vili est un Blanc”, c’est une façon de se tirer une balle dans le pied, tant cela revient à avaliser la déconsidération des leucodermes envers les Noirs et le fait que ceux-ci sont perçus comme la lie du monde. Ce qui est donc une comparaison maladroite, inappropriée, indécente et lamentable qui relève du complexe d’infériorité sur fond de négation de soi et constitue, ipso facto, une véritable incongruité relevant de la cancritude. A cela s’ajoute le fait qu’elle est également une aberration par laquelle les vili avalisent, en même temps, tous les poncifs éculés que les Blancs accablent injustement l’homme Noir. En vérité, cette comparaison dénote d’un manque de grandeur d’âme, de bon sens. En d’autres termes on dira que cette comparaison, somme toute irrationnelle, ne saurait relever de la raison. C’est pourquoi, pour le cas d’espèce, il y’a lieu de convenir que comparaison n’est pas raison. Dans ces conditions comment voulez-vous que les autres puissent nous respecter si nous mêmes ne sommes pas fiers de notre identité?

Au regard de ce qui précéde, il convient d’inférer qu’il y’a une crise identitaire chez les vili. C’est pourquoi il y’a lieu d’interpeller la conscience collective vili à se ressaisir, à se réconcilier avec soi-même, à réconsidérer notre identité intrinsèque et à en être fier.

Peuple de Loango, il importe d’inscrire sur la table de ton coeur ce trait de l’esprit : le génie et l’intelligence n’ont pas de “race” et ne distinguent pas de couleur non plus ! C’est pourquoi il y’a lieu de se départir du syndrome de Stockholm allié au complexe d’infériorité et de marcher la tête haute devant le monde et surtout d’assumer ta négritude de manière décomplexée devant les partisans de la fameuse et prétendue “suprématie blanche.”

L’idéal serait qu’on dise désormais :

Miinu n’vili mpuunda yinmingina buvili bwaami.

“Je suis un vili probe, fier de l’être et j’assume ma vilitude.”

René Mavoungou Pambou

Bowamona Keb’Nitu

N’tu mbali wuta Lwangu

“La tête pensante qui déclame le Loango”

Ethnolinguiste de formation

Linguiste-bantuiste et chercheur en civilisation Kongo

Promoteur de la vilitude

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à Déconstruction du mythe de la prétendue supériorité des Blancs dans l’inconscient collectif vili

  1. Val de Nantes dit :

    Ce fut une illusion colonialiste visant à abrutir davantage les sauvages nvilis dont la vie ne ressemblait à rien…
    Cette soumission mentale continue à caractériser le nvili face au règne brutal de Sassou .
    Que vaut un nvili devant un mbochi ?

  2. Jean Claude Boukou dit :

    N’vili tshibaamba.

    « Le vili est un Blanc. » à mon avis est une métaphore vili pour désigner la « blancheur » de son coeur comme dans l’expression populaire Congolaise « motema pembe » pour exprimer la douceur, la paix, la fraternité. Le nvili, enfant de la côte, géographiquement étant parmi les premiers contacts avec le colonisateur a certainement été influencé par la couleur de la peau de ses visiteurs inattendus. MPR dans son post met  » en exergue le respect des valeurs ataviques endogènes qui participent de la concorde, l’harmonie sociales, la vie en bonne intelligence ». c’est sur cet aspect que revêt la définition du « blanc » évoqué dans l’expression « N’vili tshibaamba ».
    La véritable crise identitaire du vili se situe dans son incapacité à ne pas maintenir le fil ininterrompu du savoir et des savoir-faire ancestraux à l’instar du rite de la nubile appelé tshikumbi. la faillite de la perpétuation de ces rituels n’est pas uniquement le fait d’être vili. Les cultures Congolaises dans leurs diversités souffrent du manque de vitalité dû à l’ absence d’une politique culturelle appropriée, notamment la production, diffusion et consommation de biens symboliques matériels et immatériels. Le Congo-Brazzaville et l’Afrique ont à chacun leur part de responsabilité en ce qui concerne la sauvegarde, la protection et la diffusion de leur patrimoine culturel.
    Il est ici le lieu de rappeler ce qu’est devenu la formule: “l’homme Africain n’est pas assez entré dans l’histoire.” Pris au cas par cas, pays par pays, on se rendra compte que l’Afrique n’est pas assez entré dans l’histoire si l’on s’en tient à la définition de l’histoire de l’Afrique proposée de « L’appel de Dakar de 2007: je retiens dans ce discours une définition proposée à l’histoire de l’Afrique. La vraie histoire de l’Afrique c’est de puiser dans « l’imaginaire africain que vous ont légué vos ancêtres, c’est en puisant dans les contes, dans les proverbes, dans le mythologies, dans les rites, dans ces formes qui, depuis l’aube des temps, se transmettent et s’enrichissent de génération en génération que vous trouverez l’imagination et la force de vous inventer un avenir qui vous soit propre, un avenir singulier qui ne ressemblera à aucun autre, ou vous vous sentirez enfin libres, libres jeunes d’Afrique d’être vous-mêmes, libres de décider par vous-mêmes »
    Dans cette définition, les valeurs des civilisations africaines, enfouis dans les contes, proverbes, et autres textes, ce patrimoine intangible et immatériel constitue un « antidote au matérialisme et à l’individualisme qui asservissent l’homme moderne » face à la « déshumanisation et à l’aplatissement du monde ». La citation est longue, mais elle a l’avantage de rappeler aux Africains et aux Congolais combien de fois le patrimoine culturel intangible contre toute perte de soi.

    Jean Claude Boukou
    Chercheur, Sociologie des pratiques rémunératrices

  3. Anonyme dit :

    Pour PARMENIDE , LE NVILI est non être .
    Pourquoi ?
    Selon le père de l’ontologie , l’être est . Or SASSOU les nvilis deviennent des simba sacs . Du coup ,ils n’existent pas ..
    La métaphore : NVILI TSIBAMBA est une tatisation du KOUILOU dont les mbochis ont acquis le droit de propriété .
    vous avez , in fine ,une néantisation du nvili au profit du mbochi en ce que le mbochi est .
    on ne peut être et non être .
    HEIDEGGERR parlerait d’un étant (nvili ) sans être ..C’est l’oubli de l’être (nvili ).
    OR l’être (dasein ) est le support de l’étant .

  4. Val de Nantes dit :

    Lire , Val de Nantes et non anonyme…

Laisser un commentaire