’’ Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ ’’
(Les épitres de Paul 1 Thessaloniciens chapitre 5 versets 18)
C’est avec des cœurs serrés que la Famille TOUNGAMANI -HOMBESSA – et le Cercle d’Analyses et de Réflexions Politiques du Grand Aigle annoncent à la communauté nationale congolaise repartie sur tout le territoire national. aux diasporas congolaises des différents continents, ainsi qu’à la communauté internationale du décès de leur membre, frère, père, oncle ,grand père et responsable ; Monsieur André HOMBESSA Ambassadeur pléni-potentiel de la République du Congo auprès des pays scandinaves avec résidence à Stockholm ( Suède)
Ce dernier est décédé le vendredi 20 novembre 2020 dans la ville de Bora en Suède, où il s’était retiré il ya quelques temps, suite à une longue période de maladie.
Agé de 85 ans, ce dernier aura donc vécu plus de 8 décennies sur la terre des hommes une vie riche, mouvementée et pleine de rebondissements, faite des hauts et des bas et aura occupé plusieurs hautes fonctions sur lesquelles nous y reviendrons en long et en large durant toute la période de deuil avant sa mise sous terre.
La république du Congo est donc en deuil et c’est un événement qui sera analysé sous trois dimensions ;
Citoyen chrétien var né d’une famille et devenu un chrétien engagé au service d’un idéal
Familial, car ayant pu appartenir à une grande famille et ayant pu aussi avoir la double grâce de créer sa propre famille et devenir grand père à plusieurs reprises
Politique, car contre vents et marées il aura marqué l’histoire de la République du Congo depuis sa création le 28 novembre 1958 et à l’orée de la commémoration de ses 62 ans de sa proclamation
D’emblée ce qu’il y a lieu de retenir c’est ceci ;
Leader incontesté et Premier responsable de la Jeunesse du Mouvement de la Révolution JMNR, il entre au gouvernement en 1964 en tant que Secrétaire d’Etat chargé de la jeunesse, et aura également occupé le poste de Ministre de l’intérieur sous la présidence de feu son excellence le Président Alphonse MASSAMBA –DEBAT.
Chrétien engagé, figure emblématique de l’Eglise Evangélique du Congo, et personnalité comptant de la Grande famille Evangélique protestante mondiale,
Pour l’Europe et les autres continents, au vu des mesures du re -confinement imposées par les différents gouvernements et causées par la pandémie du Covid 19 ainsi que celles liées à la distanciation sociale .un projet de tenue d’ un service cultuel œcuménique d’actions de grâce ; pouvant regrouper jusqu’a 1000 personnes sur la toile internet en utilisant les NTIC ( Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) est en cours d’élaboration , au temps opportun la commission d’organisation mettra à la disposition de tous les informations nécessaires pour y participer
A l’heure présente : Pour tous ceux et toutes celles qui désirent et qui tiennent à adresser leurs témoignages d’amitié à la famille .un lieu de veillée est ouvert à Brazzaville dans le quartier de Mansimou (Arrondissement 1, Makélékele), en face du Collège d’Enseignement Technique CET
Voie d’accès, Après le pont du Djoué, prendre la première à droite, puis suivre les banderoles en direction du séminaire protestant
LE CERCLE D’ANALYSES ET DE RELEXIONS POLITIQUES DU GRAND AIGLE
Pourquoi les Congolais se racontent des histoires à eux-mêmes et pourquoi ils ne sont pas crédibles concernant le développement de leur pays (le Congo-Brazzaville)
Nous sommes au coeur de la bêtise humaine et surtout congolaise. Tous les dirigeants congolais jurent vouloir du bien pour le Congo-Brazzaville, mais tous vont à l’étranger pour s’y faire soigner ou y demeurer. La mort de l’ambassadeur Hombessa et son asile ou non en Suède est un exemple typique de la malhonnêté intellectuelle des Congolais et surtout de leurs dirigeants. Les Congolais de la diaspora, comme ceux qui sont aux affaires au Congo insérés dans le réseau congolais, n’ont rien à faire du bien être des populations congolaises et encore moins de l’aménagement du territoire congolais pour y implanter des entreprises capables de produire de la richesse à distribuer à l’ensemble des populations congolaises.
Nous versons des larmes de crocodile, nous accusons les autorités congolaises et Sassou en premier, mais, une fois au pouvoir, nous faisons exactement comme ceux qui nous ont précédé aux affaires. Le cas de Lissouba et son slogan « Ya ba colere ve » est un exemple de cette cupidité semoularde des Congolais qui ne pensent qu’aux plaisirs de la chair, de la consommation des alcools et des intrigues pour accéder aux privilèges financiers du Trésor congolais. Les Occidentaux le savent, la France en premier, elle laisse faire parce qu’elle sait que le nègre congolais est fragile intellectuellement, écoute celui qui a parlé en dernier. L’Occident élargi à l’Asie sait que les Africains sont des incapables techniquement et technologiquement et qu’ils préfèrent les batailles d’arrière-garde pour arriver aux affaires pour y demeurer et pour se servir financièrement afin de dominer les autres.
Les Congolais, que nous sommes, apparaissent comme des braillards, des bavards, des non-organisateurs à l’image de nos maîtres français dont on voit l’incapacité dans l’organisation de la gestion du COVID en France. La mort de Hombessa (condoléances à sa famille) devrait être un moment de réflexion sur ce que nous sommes dans ce monde multipolaire. Pourquoi résidons-nous à l’étranger ? Pourquoi l’ethnicisation et la tribalisation de notre pays constituent-elles un obstacle ? Pour ma part, je suis en France car c’est un choix depuis l’âge de 17 ans, en lisant les romans de San Antonio et étant de classe populaire la seule issue pour moi était la France car je n’avais pas de réseau politique ou social qui m’aurait permis d’exister professionnellement au Congo. En revanche, je ne renie pas mon pays, j’y repars de temps en temps pour des raisons professionnelles et je me tiens à la disposition de mon pays pour apporter le modeste savoir que j’ai acquis en France où je suis devenu propriétaire par mon travail. Il faut se dire les choses en face. Le retour ou le travail pour le Congo n’est pas un abandon de ce que l’on est. J’aurais pu quand on me l’a proposé, repartir travailler pour mon pays d’origine, le Congo, j’ai refusé car ma vie est en France, élu conseiller municipal de 2008 à 2014 dans ma ville, j’ai toujours mon pays d’origine au coeur.
Ce texte montre bien la difficulté dans laquelle nous, diaspora du Congo, nous nous trouvons. Faut-il attendre le départ de Sassou pour réfléchir sur l’avenir du Congo ? Comment avoir un discours diasporique crédible avec le président Sassou aux affaires ? Je n’ai pas la solution mais ce sont des pistes de réflexion que je vous livre pour nous éviter la folie et la galère intellectuelles.
J’appartiens à une génération qui a des fortes convictions, des connaissances intellectuelles solides mais qui erre car la soixantaine arrivée et elle voit sa tombe s’ouvre alors qu’elle aurait pu être plus productive et prospective. Réseau politique congolais quand tu nous tiens et quand tu tiens tes enfants qui sombrent dans la folie et dans l’exil.
Ne pas taper sur la France qui ne défend que ses intérêts économiques et qui se fout de la folie de la diaspora congolaise en France.